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Pour m’affirmer librement et pour vivre heureux, il faut trouver son identité et savoir qui
l’on est . Depuis notre enfance nous avons conscience de tout ce que nous faisons . la
conscience est le savoir intérieur immédiat que l'homme possède de ses propres pensées,
sentiments et actes. La conscience exprime ainsi notre capacité de réflexion et le pouvoir
que nous avons de viser autre chose que nous-mêmes. Son essence est, selon Husserl,
l'intentionnalité. Cependant, il est egalement possible de dire que nous n’avons peut-être
pas besoin d’autrui pour parvenir à la connaissance de soi, de meme de soutenir que la
solitude est nécessaire à la prise de conscience de soi : car enfin, avoir conscience de sa
propre existence, exister et savoir que l’on existe, ce n’est pas la même chose que savoir qui
l’on est, c’est-à-dire se connaître soi-même. Peut-être alors est-ce dans l’absence des autres
qu’on parvient à la connaissance de soi mais, pour autant, n’avons-nous pas besoin d’autrui
pour avoir conscience de nous-mêmes ? En d’autres termes, puis-je avoir conscience de ma
propre existence dans la solitude, voire le solipsisme ? nous verrons dans un premier temps
que l’individu est le seul capable de reellement se connaitre, puis dans un second temps que
autrui vient completer cette connaissance et pour finir qu’en se connaissant soit meme on
peut comprendre pourquoi autrui agit ainsi .
[L’autre est 1er et c’est par lui que le « je » se saisit comme conscience de
soi]
Exemple de conclusion :
Dire que la conscience de soi ne suppose pas autrui est une illusion, car elle n’est
rien sans les autres. Cette illusion provient du fait que l’introspection suppose
l’existence d’une conscience déjà constituée et ainsi cherche en fait à s’isoler en
s’enfermant sur elle-même pour se saisir. Or, nous avons vu que la conscience
de soi est redevable de la présence d’autrui pour sa constitution. En fait, c’est
dans la relation intersubjective que chaque conscience peut se révéler, d’abord
dans la rivalité, dans laquelle chacune cherche à être reconnue par les autres,
ensuite et plus fondamentalement, dans la sympathie, qui rend possible la
réciprocité. En somme, il n’y a de « je » que parce qu’il y a un « tu » ; mais il n’y a
de « je » et de « tu » que par un « nous ».