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DISSERTATION

Réaliser par :

• SALAH-EDDINE ZITI

Encadré par :

• Mr SALMI

Filière :

• IMIAe
Autrui, dans la généralité de sa notion, est semblable. La ressemblance est liée à des déterminations
extérieures, évidemment toujours différentes d’un individu à l’autre. C’est dans ce cadre
qu’Abdelkébir Khatibi affirme « Je migre dans une constellation d'affinités actives avec les
scientifiques, les penseurs et les artistes. Je fais mon travail, c'est-à-dire la transfiguration de mon
expérience en un chemin initiatique ».

Respecter autrui, est-ce s'interdire de le juger ? Suis-je dans le même temps qu'autrui ? La
conscience de soi suppose-t-elle autrui ?

Opinion de abdelkébir Khatibi sur l’impact de la multiplicité de cultures entre les Cursus, cultures et
environnement des intellectuels Ils aident à renforcer le lien entre l'ego et les autres :

Alors Est-ce qu’il est possible de transformer son savoir singulier en parcours d’apprentissage pour
autrui ? Dans quelle mesure la rencontre intellectuelle avec les autres peut-elle métamorphoser
notre perception du monde ? Est-ce que le contact avec l’autre est vraiment essentiel pour le
développement de soi ?

Quand on analyse l'interprétation des paroles de Khatibi affirme sur l'existence de la différence qui
aide à l'unification, on trouve des philosophes et des savants exprimant une opinion contraire à ce
qu'il disait entre savants. Albert Einstein a dit : « Pour être un membre irremplaçable d'une société
de moutons, vous devez vous-même être un mouton avant tout. » Sommes-nous tous des moutons ?
Dans de nombreuses circonstances, nous avons tendance à supposer que les autres partagent nos
croyances et nos désirs, et qu'ils pensent et aiment ce que nous pensons et aimons. Cette tendance
en psychologie sociale est connue sous le nom de biais égocentrique. Mais l'inverse est également
vrai : nous nous laissons souvent polluer - même inconsciemment - par les pensées des autres ;

Cependant, la société n'exige pas seulement une contribution concrète pour répondre aux besoins
vitaux de tous. Car si c'était le seul lien social qui existe, une société dont la fonction est
conservatrice s'avérerait être son contraire : elle serait destructrice. En effet, les groupes
professionnels se formeront au sein de la société avec leur propre langue, mais les individus en tant
que tels ne pourront pas coexister. Ils formeront de petites communautés au sein de l'heureuse
grande nécessité si elle n'est pas poussée jusqu'à ses derniers résultats. En effet, l'auto-fermeture de
tels groupes risque de se désintégrer.

Concernant l'impact de l'art sur notre rapport aux autres ou l'expansion de l'art La vision directe sera
la vision du monde qui perdure, la vision d'un artiste complet qui voit par tous ses sens les choses
dans leur pureté originelle. La réalisation pure qui est la réalité ne serait qu'un fantôme. L'attention à
soi, la plongée dans sa mémoire permet une vision plus directe de l'existence qui parlera à tous. Ainsi
ma conscience temporelle individuelle rend la rencontre possible. Ce point de vue pose un critique le
pensé de Abdelkébir Khatibi :

Nous avons retenu de la filiation cartésienne l'idée que le sujet est plus certain que le monde : il est

Il y a d'abord le soi, puis le monde et seulement les autres. Selon Descartes, en fait j'ai

Pas besoin que les autres soient conscients de moi ; Mais par moi-même, je peux être conscient Être
présent ? Husserl montrera que la conscience n'est pas une substance, mais une ouverture
A l'autre : je ne me perçois pas d'abord, puis les autres et le monde, parce que La conscience
d'origine est un rapport au monde et aux autres. Le monde que je connais n'est pas comme ça Ce
n'est pas un désert vide, parce que je peux deviner la piste des autres derrière les choses : la façon
dont ça se passe Je n'ai pas suivi mes pas seul. En recherchant les opinions des philosophes,
Descartes a échangé avec lui des sentiments de positivité envers l’autrui.

L'autre, dans la généralité de son concept, est similaire. La similitude est liée à des déterminations
extérieures, il est toujours clair qu'elle diffère d'un individu à l'autre, tandis que la similitude, en
visant l'ordre moral, transcende et résout les individus dans l'idée d'humanité, qui est l'idéal
hautement moral.

Bref, on peut dire qu'on peut reconnaître l'autre comme semblable, c'est-à-dire qu'on peut le poser
comme tel. Mais cette reconnaissance n'est pas du tout une connaissance.

Connaître les autres signifie que nous ressentons ce qu'ils ressentent, que nous savons ce qu'ils
pensent, bref, que nous avons une expérience intérieure d'eux-mêmes, ce qui est impossible. Tout au
plus, nous ne pouvons que deviner, et faire des hypothèses qui ne font qu'avancer des probabilités.

On ne peut donc jamais dire qu'on connaît les autres, mais plutôt, par exemple, quand on devine sa
tristesse aux signes dans lesquels se manifeste son visage, qu'on se reconnaît en lui, c'est-à-dire
qu'on associe un sentiment intime qui lui est propre, qui est la tristesse. , avec des signes clairs que
nous avons déjà nous-mêmes. Donc la seule connaissance possible est la connaissance uniquement
par analogie ou connaissance probable.

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