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L’Homme est il conscience ?

La conscience, “cum scientia”, est la connaissance qu’un sujet possède de ses états
et du monde extérieur. C’est une activité psychique qui fait que le sujet pense au
monde et a lui même. Possède trois sens: conscience morale, psychologique et con-
science comme connaissance. Elle se présente aussi sur trois formes: la conscience
spontanée, morale et reflexive.

L’HOMME EST UNE CONSCIENCE


Dés l’apparition de la conscience , tout le monde croie que c’est elle qui définit
l’homme comme étant un être pensant et responsable de ses actes. Les philosophes
se questionnent sur l’origine de la conscience mais non pas sur le fait que c’est elle
qui contrôle l’homme, cela est assumer.

Saint Augustin reflète sur la conscience et la vérité, pour lui la vérité se trouve
dans l’intériorité de l’âme doté de facteur pensant et doit donc être recherchée par
la conscience. Selon lui, la raison complète la foi puisqu’on ne peut pas croire
quelque chose sans la comprendre. Il prépare le terrain pour Descartes a travers son
doute des cinq sens. Cette compréhension est faite par la conscience et afin de
comprendre quelque chose il faut être doute d’une intelligence. C’est là ou inter-
vient Hegel en disant que l’homme développe une intelligence du language a tra-
vers la reflexion et l’action sur son environnement, pour lui la conscience de soi
n’est pas inné mais elle est acquis. Soit que l’homme parvient a se connaitre lui-
même.
On a besoin de cette intelligence afin de communiquer avec la société dans laquelle
on se trouve. D’après Nietzsche, la conscience est nécessaire à la survie de
l’homme, elle nous aident a expliquées nos besoins aux autres, il lie donc la con-
science avec le language utilisés lors de la communication avec l’autre.
La conscience est aussi un moyen immédiat et infallible de reconnaitre le bien et le
mal, elle nous aide donc a juger, a avoir des opinions et a survivre dans le monde,
selon Jean Jaques Rousseau, la conscience est un “instinct divin” qui permet de
distinguer le bien du mal. Cette conscience morale, responsable des valeurs, du
bien et du mal nous différencient des animaux qui agissent d’après leur nature, sur
instinct sans penser. Celle ci a un effet sur notre perception du monde, comment le
monde nous perçoit ainsi que comment on perçoit nous même. On revient toujours
au fait que c’est la conscience qui fait tout. Cela est vérifié par Locke, pour lequel
la conscience est ce qui fait qu’un être soi une personne, c’est la personne qui
fonde sa propre morale et c’est la conscience qui determine l’identité personnelle.
Descartes pose la certitude sur le fait que la conscience est le fondement du savoir,
avec son fameux cogito “Je pense donc Je suis”. Son projet cartésien consiste a
tout mettre en doute afin d’arriver a une certitude soit une vérité indubitable. Pour
cela il
met en place des arguments justifiant sa these: L’argument de la tromperie des sens
soit les illusions, L’argument du rêve en disant qu’il n’ya rien qui peut distinguer le
rêve de la réalité, et enfin les tromperies dans les vérités mathématiques soit qu’il
ya toujours une marge d’incertitude. Sa seul certitude est son existence, puisqu’il
pense “Pour penser il faut être”. Pour lui, c’est la conscience qui nous fait décou-
vrir qu’on existe comme chose pensante. La conscience est donc ce sentiment qui
assure l’individu de son existence. Descartes fait donc de la conscience une nota-
tion centrale de la philosophie.

Tout ces philosophes mentionner croient que la conscience est la seule chose qui
fait de l’homme un objet pensant, c’est elle qui fait de lui un être responsable de
ses actes. La réponse a la question “Qui suis-je?””une conscience”.
Cette vérité a été totalement révoqué par Freud. Etant un médecin neurologue, il
reçoit beaucoup de patient ayant des maladies de névroses. Conduit par sa volonté
d’apaiser et d’aider ses patients il se lance dans une recherche qui lui permet de dé-
couvrir “l’inconscient”. Il refuse donc la thèse de l’homme étant gouverner par sa
conscience.

L’HOMME, UN INCONSCIENT
L’inconscient est la part de nos pensées qui échappent a la conscience. L’incon-
scient cherche a les expliquer. Freud crée la psychanalyse qui nous conduit a la dé-
couverte que la conscience n’est pas le fondement de la certitude et qu’il faut aban-
donné l’idée d’une unité du sujet. Le sujet est constitué de conscience et d’incon-
scient, qui représente une partie beaucoup plus grande sur l’homme. Pour lui, il ya
une coupure radical entre entre la conscience et l’inconscient. Il existe plusieurs
marques qui permettent de prouver l’inconscient, comme par exemple tout les ac-
tions que le sujet fait sans même y réfléchir (action réflexe ), il ya alors
plusieurs perceptions qui échappent au sujet. Les pensées conscientes ne représen-
tent qu’une infime partie de ce a quoi le sujet a accès, alors les pensées incon-
scientes sont très nombreuses. On a donc une opposition entre l’inconscient et le
conscient.
Freud introduit donc l’idée d’un homme gouverné par son inconscient psychique a
cause de ses pulsions inconscientes, s’opposant a la suprématie de la conscience. Il
découvre trois instances de l’inconscient: Le Ça, Le Moi et Le Surmoi.
Le Ça est constitue par l’instinct et les pulsions de l’homme et notre lesquelles
celui-ci lutte quotidiennement. Le Moi, mènent l’homme a satisfaire ses pulsions
mais d’une manière acceptable pour la société. Le Surmoi, est tout d’abord consti-
tué a partir des comportement imposée sur nous par la société, la pression mise par
nos parents comme par exemple les valeurs, les comportements acceptable et non
acceptables. Son seul but est de veiller a ce que tout les règles morales sont respec-
tées. Cela n’est pas facile du tout, puisque le surmoi doit lutter contre le “ca” qui
ne veut que satisfaire ses pulsions et le “moi” qui veut survivre.
L’inconscient est un espace de refoulement, c’est où le sujet stock des représenta-
tions ou des pulsions qu’il ne veut pas montrer au monde. Cela se fait inconsciem-
ment, sans que le sujet lui même s’en rende compte. L’inconscient constitue alors
la plus grande partie de notre esprit. Freud découvre trois instances de l’incon-
scient: Le Ça, Le Moi et Le Surmoi.
Le Ça est constitue par l’instinct et les pulsions de l’homme et notre lesquelles
celui-ci lutte quotidiennement. Le Moi, mènent l’homme a satisfaire ses pulsions
mais d’une manière acceptable pour la société. Le Surmoi, est tout d’abord consti-
tué a partir des comportement imposée sur nous par la société, la pression mise par
nos parents comme par exemple les valeurs, les comportements acceptable et non
acceptables. Son seul but est de veiller a ce que tout les règles morales sont respec-
tées. Cela n’est pas facile du tout, puisque le surmoi doit lutter contre le “ca” qui
ne veut que satisfaire ses pulsions et le “moi” qui veut survivre.
Les pulsions de l’inconscient se manifestent donc sous plusieurs formes, comme
par exemple les rêves, les phobies, les actes manqués tels que : les oublis, les lap-
sus, les maladresses. Tout ces manifestations ont une explication et peuvent être
déchiffrer avec la psychanalyse. En certains cas, l’inconscient peut être a l’origine
de mauvais comportements, c’est pour cela que Freud introduit le mécanisme de
sublimation par lequel l’individu peut exprimer ses pulsions d’une manière posi-
tive. Comme par exemple l’art, la littérature…
On peut donc dire que l’inconscient a un effet très important sur le comportement
de l’homme, il n’est pas alors entièrement maitre de lui même, de ses pensées de
ses actions.
L’HOMME CONSTITUÉE DE CONSCIENCE ET D’INCONSCIENT
On a vu que la conscience peut définir l’homme, mais cette definition n’est pas
complete. L’existence et les manifestations de l’inconscient sont preuve de cela.

L’homme est un être très complexe, on ne peut pas lui donne une definition exacte.
La quête vers la recherche de soi meme est très compliques. Personne ne se connait
parfaitement, et pour faire cela l’homme a besoin de réaliser une introspection de
lui même. Donc cela nous requiert a utiliser notre conscience et a l’étudier puisque
l’introspection revient a étudier chaque aspect de l’homme. Mais l’effectuation de
celle ci ne va pas bien se faire puisque l’homme est subjective et donc la manière
dont il se perçoit et comment il juge ses propre actions ne sont pas vraiment fiable.
La seul chose a propos de laquelle l’homme est certain est son existence, d’après
Descartes “Je pense donc Je suis”.

Cependant, il ne faut pas oublier l’inconscient. Qui est selon Freud une partie
énorme de l’homme. Et puisque cette inconscient est totalement inconnue a
l’homme, ca rend le travail d’introspection de l’homme de plus en plus com-
pliqués. Suite a cela parvenir a une definition exacte d l’homme est presque impos-
sible dues aux nombreux critères sur lesquelles elle depend.

CONCLUSION
La conscience joue une grande partie dans la definition de l’homme et de ses ac-
tions. C’est un element nécessaire a l’existence de l’homme. Par contre, elle ne
suffit pas pour dire que l’homme est une conscience totalement, suite a la décou-
verte de l’inconscient qui prouve qu’il y’a certaines choses, actions qui échappent à
la conscience de l’homme et qui sont donc inexplicable par celle ci. Cependant
l’homme n’est pas totalement une conscience, il est gouverné par sa conscience
mais aussi son inconscient.

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