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Introduction générale

La philosophie suscite une reflexion sur l'enjeu même de la philosophie aucours de l'histoire de
l'humanité.

Dépuis sa naissance dans la cité grecque au 6e siecle jusqu'à nos jours à quoi la philosophie a t'elle servi
aussi bien du point de vue morale qu'intellectutuel? point question de faire son éloge ou son procès: il
s'agit en fait de montrer qu'elle a contribuer largement à l'émancipation intellectuel et morale de
l'homme. Cette contribution se justifie par le fait que la philosophie libère l'esprit de l'homme de toutes
les formes de dogmatisme en développant en lui un esprit ouvert qui se fonde sur une capacité
d'analyse critique;ce qui prime dans la reflexion philosophique, c'est l'objectivité, la rationnalité dans les
différents approches relatives à tous les sujets qui concernent la vie de l'homme. En définissant la
philosophie comme anthropologie, Emmanuel kant(philosophe allemand), justifie l'interêt pour la
culture philosophique dont l'objectivité ou la finalité est d'ameliorer l'Homme aucours de son histoire.
La philosophie a donné des formations aussi bien morale qu'intellectuel permettant á l'homme de se
parfaire, c'est dans ce sens que socrate a voulu que le citoyen soit éduqué dans le sens de la science ou
de la vertu afin d'être responsable dans la société. C'est pourquoi il faut combattre l'ignorance
parcequ'elle constitue un prémier danger pour l'avenir de l'Homme. La philosophie est un passage
obligé pour ceux qui veulent embrasser la vie avec la plus de responsabilité. Réné Descarte et Bertrand
Russell montrent que sans culture philosophique, l'homme est prisonnier des pesanteurs de la tradition
des coutumes et est un aveugle face á certaines situation de la vie. C'est ce que soutient Descarte
lorsqu'il dit << c'est proprement avoir les yeux fermés sans jamais tâcher de les ouvrirs que de vivre sans
philosopher >> et Bertrand Russell de completer << celui qui n'a aucune teinture de la philosophie
traverse l'existence emprisonné dans les préjugés qui lui viennent du sens commun des croyances
habituelles á son temps et á son pays, des convictions qui se sont developpées en lui sans la coopération
ni le consentement de sa raison >>.

CHAPITRE I : L'Homme et le Monde

1- conscience et inconscience

Introduction: conscience et incoscience sont deux notions qui s'opposent et dont leur signification
peuvent permettre d'interpreter les différents comportements ou acte de l'homme. Le mot <<
conscience>> vient du latin cum-scientia qui signifie << accompagner de savoir >> être conscient, c'est
en effet agir, sentir ou penser et savoir qu'on sent et qu'on pense. Le fait d'être conscient constitut donc
pour l'homme un événement décisif qui l'installe au monde et lui commande d'y prendre position. Car
l'homme dans la mesure oú il est conscient n'est plus simplement dans le monde, chose parmi les
choses, vivant parmi les vivants il est au contraire devant le Monde, et dans ce vis à vis le Monde se
constitue pour lui comme un Monde à connaître à comprendre à juger ou à transformer. Le Monde est
ainsi mis à distance et tout l'éffort de penser ou d'agir naît de cette expérience originelle de la
separation de l'homme et du Monde, instaurée par la conscience. C'est ce qu'affirme Hegel lorsqu'il
dit :<< parcequ'il est esprit, l'hom
me a une double existence>>, la proximité de l'homme á lui même est tout aussi problèmatique. Car
d'une part la conscience qu'il a de lui même à travers ses actes sentiment ou pensée ne lui en livre pas
nécessairement l'intélligibilité. D'autres part l'expérience du remords, regret ou de la souffrance en
générale met à jour les contradictions qui l'habite dont la moindre n'est pas d'avoir admettre comme
science des actes sentiments ou pensée sans pour tant s'y reconnaître être soi.

a- La conscience dans la philosophie rationaliste ou idéaliste

La philosophie idéaliste ou rationaliste identifie la conscience au << moi >> psychologique et se traduit
par la pensée, l'âme ou l'esprit absolu, elle est la caractéristique principale de l'homme et c'est par
rapport á elle que l'homme est défini comme un animal raisonnable cette conception est partagée par
Réné Descarte pour qui l'homme est une substance pensante. Il définit l'homme par la pensée, ( cogito
ergo sum = je pense donc je suis) en définitive pour Descarte qui dit pensée dit conscience. En ce qui
concerne Hegel, la conscience est ce qu'il appelle esprit absolu qui determine l'existence de l'homme.
L'homme d'après hegel a une double existence parcequ'il Est gouverné par la Raison, par les idées et à
ce titre il est un être particulier au Monde. Il écrit: << C'est parceque l'homme est esprit qu'il a une
double existence : il existe d'une part au même titre que les objets de la nature et d'autre part, il existe
pour soi, il se pense, il se contemple et par cette activité il est un être pour soi >>. Pour jean jacque
Rousseau affirme: la conscience morale vient de Dieu, c'est Dieu qui a mis on nous cette voie qui indique
à chacun ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire cette conscience morale est la voix ou l'oeil de Dieu
dans le coeur de tout homme.

b - La conscience dans la philosophie matérialiste ou existentialiste

Edmund husserll, jean paul sartre, et karl marx dénoncent l'idéalisme des philosophes rationnalistes
dans leur conception de la conscience. Pour eux la conscience n'est pas autonome, elle entretient une
relation avec le monde exterieur, elle est toujours orientée vers quelque chose. Dans ce sens Husserll
conçoit la conscience comme intentionalité. C'est ce qu'il exprime en ce terme << toute conscience est
conscience de quelque chose >> pour jean paul sartre, l'existence de l'homme n'est pas abstraite, elle
est un projet et cette existence est la réalisation de ce projet. Karl marx établit le rapport entre la
conscience et le monde afin que l'homme puisse prendre conscience de ce qui est le monde. Il déclare:
<< ce n'est pas la conscience qui determine l'homme, mais c'est plutôt l'homme de part ses conditions
matérielles d'existence qui determine la conscience >>.

I- L'inconscience freudienne

Que le psychisme ne soit pas toujours ni tout entier conscient, la philosophie classique en avait déja
émis l'hypothèse LEIBNIZ par exemple affirme qu'il existe des << pétites perceptions >> inconscientes,
c'est á dire trops faible pour être aperçues. D'autre part BERGSON, analysant les mécanismes de
mémoire, montre comment l'oubli peut et même doit chasser de la conscience des événements qui
y'étaient auparavant présent parceque leur souvénir n'est pas immédiatement utile á l'action.

Tout ne peut être toujours et continuellement conscient on peut alors défini l'inconscient comme ce qui
n'est pas oú n'est plus conscient. Mais l'incoscience au sens freudienne n'est pas purement et
simplement le non conscient le << négative >> de la conscience, il est au contraire une force psychique
active, dont le fonctionnement obéit á des règles spécifique. C'est pourquoi freud propose de
comprendre le psychisme comme la coexistence de deux(2) modes de fonctionnement dont chacun
forme un système indépendant le système << inconscient >> d'une part, et le système << préconscient-
conscient >> de l'autre.

Qu'est ce que la psychanalyse ?

La psychanalyse est un terme qui admet plusieurs signification d'abord, elle est définie comme méthode
thérapeutique, c'est á dire une activité médicale qui á pour but la guérison de certaines pathologie ou
maladie mentale qui se caractérisent par un trouble du comportement coupant l'homme avec la réalité.
Ensuite, la pschanalyse peut être définie comme théorie explicative de certains phénomene psychique
comprenant la description de la genèse de l'appareil psychique et son fonctionnement, enfin dans son
troisieme sens, elle est une méthode d'interprétation applicable á d'autres domaines comme chez
l'épistemologue ( français) Gaston Bachelard qui utilisait la psychanalyse en science á travers son
ouvrage la psychanalyse du feu.

Freud et l'hypothèse de l'inconscience

La découverte de l'existence d'un inconscient psychique par freud a bouleversé toutes les tendances
psychologiques et philosophique en même temps elle remet en cause les conceptions rationalistes ou
idéalistes qui placent l'homme au centre de lui même, c'est á dire un sujet totalement conscient. En
1920, après la 1ere topique( théorie des lieux) ayant constaté l'insuffisance de cette instance á expliquer
toute la vie psychique, freud met en place une 2e topique composée du ça, du moi et du surmoi, selon
freud l'homme est partiellement conscient de ses actes et pensées l'inconscient prédomine en lui. C'est
pourquoi il déclare << le moi n'est pas maître dans sa propre maison>>. Enfin jung et freud estiment que
l'homme n'est totalement conscient pour la simple raison qu'il arrive toujours pas a gérer ses émotions,
ses humeurs auxquels il reste exclave.

3- la théorie de la sexualité infantile chez freud

La demonstration justifiant l'hypothèse de l'inconscient ne se limite pas aux deyx topiques, la théorie de
la sexualité infantile apparaît comme le couronnement de la thése de freud. Quelle définition freud
donne de la sexualité? Généralement l'opinion commune pense que la sexualité n'est possible qu'á l'âge
adulte. Ou à la puberté, de ce fait on est loin d'imaginer que l'enfant, même á bas âge est incapable
d'éprouver ou de manifester un comportement psychosexuel. Freud entend donc par sexualité, toute
activité susceptible de procurer du plaisir á un individu. Si tel est le cas, la définition freudienne de la
sexualité apparaît comme une réalité et cela transparaît dans les cinqs (5) stades du développement
psychosexuel de l'enfant á savoir :

- le stade oral : qui va de la naissance á deux ans et démi á ce stade, la bouche de l'enfant devient une
zone érogène, c'est á dire le lieu oú l'enfant éprouve son plaisir á travers l'alimentation.
- le stade anal: il va de la 3e année jusqu'á 5 ans. A ce niveau l'enfant éprouve son plaisir á travers la
défecation ou la fonction excrémentielle.

- le stade phallique: il va de la 5e année jusqu'a 8 ans et correspond au coincide avec l'apparition du


complexe d'oedipe. A ce stade, l'enfant surtout le garçon éprouve du plaisir en s'amusant avec son sexe
et á travers la fonction d'uriner.

- la période de latence : elle commence de la 8e année jusqu'á 13 ou 14 ans. C'est une période de silence
qui coincide avec le développement des caractères secondaire aussi bien chez le garçon que chez la fille.
C'est la période de la consolidation des organes génitaux.

- la puberté : elle commence á partir de 15 ans. Période pendant laquelle le garçon et la fille peuvent
passer á l'acte sexuel proprement dite, c'est à dire qu'ils peuvent procréer. Selon freud, si la sexualité
procure du plaisir á un individu, cela justifie la présence de l'inconscient qui n'obéit qu'au principe du
plaisir. Mais queleque fois la sexualité est pervertie par rapport à l'objet et au but c'est ce qu'on appelle:
déviation sexuel c'est le cas de l'homosexualité, du lesbianisme, de la zoophilie, de la nécrophilie, de la
pédophilie et de la masturbation. C'est au niveau de ces différents pratiques sexuelle que l'inconscient
se manifeste de la manière la plus éclatante et à travers la libido ou l'orgasme.

4- les critiques adressées á la psychanalyse freudienne

La psychanalyse freudienne et l'hypothèse de l'inconscient ont fait l'objet de critique de la part des
philosophes et épistémologue parmi lesquels: karl popper, jean paul sartre, et Emile chartier(alain). Ils
ont, á travers une critique épistémologique remis en cause le statut scientifique accordé à la
psychanalyse de freud. Deux aspects ont été soulignés par karl popper: le 1ere est que la psychanalyse
n'a pas rempli les deux critères de scientificité, á savoir la capacité á faire des prévisions scientifiques
vérifiable expérimentalement. Le 2e est l'établissement d'une loi scientifique á caractère universel.
Autrement dit l'hypothèse de l'inconscient n'est pas une hypothèse scientifique parcequ'elle n'a pas
obéit aux exigences de la méthode expérimentale à savoir: observation- hypothèse - vérification ou
expérimentation. Le 2e aspect critique est que freud a traité ces phénomenes psychiques comme des
faits naturels susceptibles d'une approche scientifique. Jean paul sartre ne reconnaît pas les autres
instances en déhors de la conscience. Affirme l'hypothèse de l'inconscient cela reviendrait â dire que
l'homme n'est pas libre parcequ'il est dominé de l'intérieur par un inconscient alors que pour Sartre <<
l'Homme est condamné á être libre>>.

Conclusion: Au regard des différents analyse effectuées il est important de souligner que la psychanalyse
freudienne loin de remettre en cause la conscience au detriment de l'inconscient, participe plutôt á
éclairer l'homme sur ce qu'il est intérieurement á lui montrer qu'il n'est pas toujours ou totalement nous
l'emprise de la conscience même si la psychanalyse n'est pas une science comme les autres, elle
contribue néammoins á donner une idée á l'homme sur ce qu'il est dans le temps et dans l'espace.
L'idée centrale des travaux de freud est la présence en l'homme de pensées inconscientes refoulées
mais agissantes qui faut de parvénir á l'expression consciente se traduisent en symptômes et en rêver:
pensées souvent nées d'incidants ou de situation pénible survenus dans l'enfance et apparemment
oubliées. La psychanalyse fait resurgir á la conscience et á l'expression verbale ces pulsions condamnés.
Chapitre II- La perception

Introduction: la question de la perception soulève la problématique de la connaissance il s'agit en effet


de dire si la connaissance humaine dérive de nos organes sens. Pour repondre á la question, qu'est ce
qui est au fondement de nos connaissances? Deux théses s'affrontent d'un côté la thèse empiriste et de
l'autre côté la thése idéaliste ou rationaliste. A la lumière de l'analyse que nous allons menées, nous
verrons si l'approche empiriste de la perception est plus réaliste que celle du rationnaliste.

Qu'est ce que la perception?

Le terme perception vient du percevoir et sous entend une acte de pensée ou l'esprit dans la
representation d'un objet tant qu'exterieur qu'interieur. La perception préssuppose un rapport entre le
<< moi >> et le << non-moi >> entre le sujet et l'objet perçu. Entendu ainsi, la perception est le resultat
d'une activité entre le sujet et objet, elle est on constitution aboutissement et désigne ce qui est perçu
par l'entendement. Ainsi pour Descarte << la perception est comme une inspection de l'esprit. Selon
Emmanuel kant << percevoir c'est rapprocher une representation á un objet >>.

-La structure de la perception humaine

La perception est une activité complexe en ce sens qu'il s'agit lá de l'opération de l'esprit. L'esprit étant
de nature actif, construit, arrange et selectionne; dans cette optique Henri Bergson pense que dans
cette activité, la perception ne joue aucun rôle créateur mais elle a pour fonction d'éliminer les images
qui n'ont aucun interêt pour la conscience selon la loi des interêts il affirme: << La perception n'est alors
qu'une selection, elle ne crée rien, son rôle est au contraire d'éliminer de l'ensemble des images toutes
celles sur lesquelles je n'aurais aucune prise >> ainsi percevoir un objet c'est le nommer, le distinguer,
l'harmoniser. La réalité étant un tout homogéne, la perception humaine a une structure qui se
matérialise á travers: la discrimination, l'identification et la décision. Il y'a discrimination lorsque le sujet
parirent á distinguer un objet d'une fonction des particularités propres á un objet, enfin après avoir
identifier il fallait se prononcer par un jugement d'oú la décision.

- les différents conception de la perception

- l'Empirisme: la tradition philosophique dépuis l'antiquité a relevé que la conception empiriste


considére l'expérience, les sens, la sensation comme source, comme fondement sans lequel il n'y a pas
possibilité de percevoir, de connaître. Nous connaissons grâce au contact avec le monde exterieur, avec
l'environnement proche par le jeu des 5 organes de sens cette thèse est soutenue par le Grec Aristote
qui appelle á << sauver les apparences >> contrairement á son maître platon qui pense que << les
apparences sont trompeuse>> et qu'on ne peut rien fonder sur le sens et les sensations. Jhon Locke et
David Hume défendent également cette thése ils font de l'expérience la source et le fondement de nos
connaissances. Pour les empiristes la science n'est possible que grâce au phénomene ou au monde
exterieur qu'imprime sur notre conscience ce que sont les choses, c'est pourquoi ils déclarent << toutes
nos connaissances résultent de l'association des idées selon le principe de la ressemblances >>.

- Le rationalisme, l'idéalisme ou l'intellectualisme


Ici il s'agit de la pensée ou de l'esprit ou encore des idées qui fondent nos connaissances. Il y'a la
présence d'un élement intellectuel sans lequel la perception serait vide de sens cet élement est le
jugement. C'est grâce á l'esprit, á la pensée que les divers éléments du monde sensible peuvent devenir
rationnels, et c'est la pensée qui donne forme, qui organise qui harmonise, ce qui conduit william james
á affirmer: << la perception n'existe que par l'encadrement de la pensée ; l'absence de pensée signifie
absence de mémoire >>.

3- culture et civilisation

Culture et civilisation sont des notions dont les significations sont opposées á celle de la nature, on
relève une certaine mobilité, un dynamisme de la culture et la civilisation elles renvoient toutes les deux
á un acquis tandisque la nature renvoie á ce qui á ce qui reste innée et qui ne subit aucun changement
par lui même l'homme étant un être de raison.

Définition; la culture en philosophie le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est á dire
de l'ordre de l'acquis et non de l'innée. La culture a longtemps été considérée comme un trait
caractéristique de l'humanité qui la distingue des animaux, mais des travaux récent en éthologie et
primatologie ont montré l'existence des cultures animales en sociologie la culture est définie comme <<
ce qui est commun à un groupe d'individu et ce qui le soude >> Aussi pour une institution internationale
comme l'UNESCO : << dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme
l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériel, intellectuels, et affectifs qui caractérisent une
société ou un groupe social. La culture selon le sociologue québécois Guy Rocher << un ensemble lié de
manière de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées, etant apprises et partagées par une
pluralité de personnes servent d'une manière á la fois objective et symbolique á constituer ces
personnes en une collectivité particulière et distincte>> Aprés le milieu du xxe siecle, le terme prend la
définition proposée par le pétit larousse de 1980 et dite ceci << la culture est un ensemble des
structures sociales, réligieuses etc… des manifestations intellectuels, artistique etc…qui caractérisent
une société>>

2- la civilisation: En realité, il n'y a pas de différence notable entre culture et civilisation

Ce sont des termes presque synonymes. Cependant le terme civilisation met en exergue la particularité
technique par rapport á la culture.la civilisation est en quelque sorte les différents techniques qui ont
marqué les étapes du progrès de l'humanité.

II- les différentes manifestations de la culture humaine

1-Mythe et Religion

Mythe et Religion sont les prémiers modes d'interpretation du monde, produit de la culture Humain. Ils
manifestent le début de la raison humaine. George-Gusdor : << la conscience mythique ne signifie pas
réellement renoncement á la raison, mais elle apparaît dans le sens d'une enrichissement de la
connaissance >>

2- philosophie - science- culture et civilisation


La philosophie, la science et la technique sont nouveaux modes de connaissance qui sont venus combler
les inssuffisance du mythe et de la réligion. La science et la technique on vu le jour grâce á la philosophie
qui leur á frayé le chemin. C'est la remise en cause du sacré lequel caractérise les manifestations
mythico- religieuse qui a ouvert la voie á des interpretations scientifique de la nature.

L'Antiquité grecque á laissé un héritage lequel a permis le développement ou le progrès de la pensée


rationnelle les noms de: thales, de milet d'Aximondre, d'Anaximène, d'Héraclite, de pythagore de
samos, de leucippe et de democrite.

Doivent nous rappeler le travail énorme réalisé par ces grands esprit du siecle passé, en matière de
mathématique, de physique de chimie de l'astrologie etc… dans le domaine de la connaissance
philosophique les noms de Socrate, platon, Aristote en passant par les philosophes moderne comme
Descarte, Spinoza, kant, karl Marx pour réciter que ceux-la son significatif. En effet, pour répondre á ses
besoins, aussi spirituels que matériel, l'homme á travers la science et la technique a réussi a inventer a
fabriquer tout ce qu'il faut, dans presque tous les domaines pour lui permettre de soumettre la nature á
sa domination comme le notait Descarte avec la science et la technique << l'homme deviendra maître et
possesseur de la nature>>

III- la diversité culturelle dans les communautés humaines et le problème de la mondialisation

Dans le monde, il y'a des peuples et des cultures la diversité culturelle á cette multitude de culture qui
coexistent avec les peuples. Qui dit diversité culturelle dit également diversité des peuples parcequ'il
n'existe pas ou jamais une culture planétaire, unique pour tous les peuples. Par mondialisation des
cultures, il faut entendre un espace, un endroit oú on échange, on communique un ensemble de valeurs
dans presque tous les domaines. Quoiqu'on fasse il est donc impossible de rendre uniformes toutes les
cultures. Au regard de ses approches définitionnelle de la diversité culturelle et de la mondialisation des
cultures, il est indispensable de noter que tous les peuples et toutes les cultures évoluent dans le temps
et dans l'espace. Ce qui veut dire que la mondialisation des cultures peut á la fois être un obstacle ou un
facteur de progrès pour les peuples et pour les cultures. C'est un obstacle pour le progrès des peuples et
des cultures lorsqu'on ne comprend par ce que signifie la mondialisation, ou si on a tendance á
survaloriser sa propre culture au detriment des autres( en priviligeant) le côté technologique: c'est ce
qu'on appelle ethnocentrisme ou encore si on veut préserver son identité culturelle, on prône ce qu'on
appelle autarcie culturelle. Ou par pure complexe de supériorité en considerant les autres cultures
comme inférieur. Parcontre, la mondialisation des cultures est un facteur de progrès á partir du moment
oú l'on est ouvert aux autres et qu'on participe au Rendez- vous du donner et du recevoir comme l'a
dèclaré Léopold sedar senghor. Oubien on se situe dans les perceptives de joseph kizerbo pour qui << la
culture n'est pas un compte en banque qui serait immobilisé, mais elle est un tissu vivant>> il s'agit de
dire enfin de compte que la mondialisation et la diversité culturelle ne constituent pas un frein pour le
développement des cultures lorsqu'y'a dialogue interculturel fondé sur ce qu'on appelle le relativisme
culturel. Car toute les cultures se valent et dans ce mouvement d'échange de communication, il revient
á chaque peuple ou chaque culture de préserver son identité culturelle afin d'éviter de tomber dans
l'aliénation culturelle ou l'acculturation qui fait perdre l'identité ou le repère aux peuples.
Chapitre III- la connaissance et la Raison

1- la philosophie( philosophie en Afrique)

Introduction: la philosophie comme discipline de connaissance á un caractère universel et ne peut être


assimiler á une conception du monde qui serait propre á un peuple. La problématique de la philosophie
africaine est née de cette confusion de cette tendance á confondre reflexion critique et vision spontanée
ou collective du monde. Peut on parler aujourd'hui de l'existence d'une philosophie Africaine? L'examen
des caractéristique de la philosophie nous permettra de repondre á la question.

a- attitude philosophique

Par attitude philosophique, il faut entendre les différentes figures de la démarche critique qui se
manifestent á travers les caractéristiques de la philosophie ces caractéristiques sont : le doute, le
questionnement, l'humilité et l'esprit critique. A travers ces caractéristiques le philosophe ou la
philosophie cherche á élaborer une connaissance crédible objective et susceptible de féconder la vérité
par la doute, le philosophe cherche á decouvrir l'erreur la faussété d'une opinion ou encore la
contradiction contenue dans un discours. Chez Descarte il s'agit du doute méthodique qui est provisoire
c'est á dire qu'il peut- être suspendu une fois qu'on est parvenu á l'évidence. Le doute hyperbolique est
métaphysique et a permis á Descarte d'établir le principe de sa philosophie la decouverte du << cogito-
ergo- sum>>. Le questionnement quant á lui est l'expression de la maïeutique socratique qui consiste á
ammener chacun á découvrir la vérité par lui même il n'y a pas de philosophie sans questionnement et
karl jasper l'a exprimé quand il écrit << les questions en philosophie sont plus importante que les
réponses car chaque réponse devient objet d'une nouvelle interrogation>> puisque la philosophie est
définie comme recherche de la vérité selon pythagore il y'a lieu de relever que le philosophe est celui
qui ne prétend jamais détenir le savoir, il est humble, modeste et son attitude particulière est de jeindre
l'ignorance, c'est á dire se déclarer volontairement ignorant, une manière pour lui d'apprendre
d'avantage. Le modèle historique de ce prototype de philosophe fut socrate avec sa formulle << je ne
sais qu'une seule chose, c'est que je ne sais rien >> expression de l'humilité intellectuelle. Enfin l'esprit
critique qui consiste á ne rien accepter sans avoir les preuves. Emmanuel kant est le plus grand
défenseur de cette attitude.

b- la philosophie et les crises du savoir

L'expression crise du savoir ne doit pas être entendue comme une situation de blocus oú il n'y a plus de
solution, mais elle signifie les oppositions, les contradictions qui ont jalomé l'histoire de la philosophie.
Ces crises du savoir font allusion aux différentes remises en cause entre les philosophes, entre les
doctrines et leurs systèmes entre les idées, les théories élaborées aucours de l'histoire de la philosophie.
Les germes de ces crises ont été constatées avec la naissance des prémières écoles philosophique,
lesquelles s'étaient discutées la paternité de la vérité. Il s'agissait de l'école de Milet avec thales,
Anaximondre, Anaximène, l'école d'Elée avec parménide et zénon d'Elée qui ce préocupaient de la
question de l'être et du non- être, l'école pythagoricienne avec les nombres comme prémiere vérité et
l'école atomique dirigée par Démocrite et Leucippe qui faisaient des atomes la prémiere vérité.
c- la philosophie comme pensée de la crise

Si la philosophie est définie par Emmanuel kant comme une anthropologie et que pour Aristote <<
l'homme est un animal politique>> on peut dire qu'en tant que discipline de connaissance, la
philosophie prend en charge toutes les questions liées á la vie de l'homme. C'est ici le lieu de souligner
que la philosophie ou les reflexions philosophiques ne sont pas totalement détachées des réalités
sociales. Le philosophe n'est pas un étranger dans la cité comme le pensent certains. En tant que
citoyen, il doit refléchir sur les problèmes sociaux de son temps, dénoncer les injustices et les inégalités
qui se pratiquent dans les sociétés et proposer des pistes de solution pour une sortie de crise. Ndjoh
Mouelle philosophe camérounais en relief au rôle du philosophe dans la société, écrit << En effet le
philosophe est celui qui doit se mettre á l'écoute du monde pour tenter de dégager les significations
encore cachées dans la ruine d'une vision d'un monde qui s'écroule>> dans l'antiquité socrate et platon
ont refléchi sur les crises qui minaient leurs sociétés et ont determiné comme cause l'ignorance,
l'injustice et l'inégalité. Ils ont proposé comme solution l'enseignement de la science politique aux
hommes politiques afin de faire d'eux des hommes politiques compétents, capable de diriger, de gérer
la société avec droiture et équité, aux citoyens ils préconisent l'enseignement de la science de la vertu
afin de faire d'eux des citoyens responsable connaissant leurs droits et leurs obligations capable de
participer directement á la gestion de la société. Platon par exemple préconise dans la Republique que
les responsabilités dans la société soient réparties sur le critère de compétence afin d'éviter
lavconfusion des pouvoirs, l'usurpation des titres qui sont des facteurs qui conduisent á l'anarchie.
Depuis 1789, date de la révolution française, jusqu'á la naissance du capitalisme considéré comme
politique d'exploitation de l'homme par l'homme, les philosophes ont oeuvrés grandement pour la
révolution mondiale.

- Existe - t - il une philosophie Africaine?

A- origine du problème

La question de la philosophie africaine a vu le jour en 1947 á partir de la publication d'une monographie


du Révérend père placide tempels, intitulée philosophie Bantoue. L'objectif du père Tempels est double,
d'un côté il voulait réhabilité le négre dans sa culture en montrant á ses compatriotes que le négre á sa
vision du monde, et aussi dénoncer les préjugés racistes, de l'autre côté, il voulait tout simplement
préparer les assises á la colonisation á travers les fameuses missions civilisatrices.

- les différentes théses en présence

1- la thése négativiste des Africanistes

La thése négativiste des africanistes est celle qui est développée par Lucien levy Bruhl, David Hume et
Hegel celle ci consiste á nier aux nègres la possession de la raison comme faculté de connaître et á
déclasser leur incapacité á exercer de façon critique cet instrument de la connaissance. Pour résumer
tous ces préjugés, il convient de retenir que pour les Africanistes on ne peut reconnaître aux négres le
moindre signe d'intelligence, il n'y a pas chez eux de produit manufacturé, ils n'ont pas d'histoire, enfin
c'est un peuple sauvage et barbare. Ces idées ressortent á travers les conceptions de Davide Hume qui
déclare << je suspecte les négres d'être inferieur á la race blanche>> et de Lucien lévy Bruhl qui affirme
que << les Africains ont une mentalité prélogique >> et philosophe allemand Hegel qui dit que <<
l'Afrique est un continent anhistorique >> ces préjugés ont suffisamment été présent dans les discours
idéologico- racistes qui précédaient la colonisation de ce continent.

2- la thése des intellectuels africains de la 1ere génération

La thése développé par ces intellectuels africains est une réaction positive á l'égard des conceptions
africanistes, fondées sur l'approche superficielle de la philosophie bantoue du père tempels. Alioum
Diop, Tshiamalenga Ntumba, l'abbé Alexis Kagame pour réciter que ceux- lá ils vont revendiquer
l'existence d'une tradition philosophique á partir de l'oeuvre de Tempels. Pour ces philosophes de la
1ere génération, il existe bel et bien une philosophie africaine dont on trouvera les indices dans les
mythes, dans les légendes, dans les proverbes, dans la tradition et qu'on n'avait pas su les exploiter.
C'est dans ce sens qu'en se référant aux présocratiques, Tshiamalenga Ntumba affirme << si l'histoire de
la philosophie appelle philosophie, les fragments des présocratoques, les pensées de Marc Aurèle et les
maximes de la Rochefoucauld et autres textes semblables, alors bien des textes de tradition africaine
orale peuvent être qualifiés de philosophie>> pour ces africains de la 1ere génération il existe une
philosophie africaine qui serait enfouie dans la tradition et l'oeuvre de tempels qui a réhabilité la culture
africaine á travers sa vision du monde constitue une belle illustration.

3- la thése des Africains de la 2e génération

Les Africains de la 2e génération ou contemporains vont développer une véritable critique contre la
thése des intellectuels africain de la 1ere génération, qu'ils qualifient d'ethnophilosophique ( une
ethnologie á prétention philosophique ). De leurs points de vue il n'existe pas jusqu'a ce jour de
philosophie africaine authentique, mais on peut parler de l'existence d'une pensée philosophique
africaine. Car la philosophie comme discipline de connaissance a un caractère universel et qu'on ne peut
pas la bipolariser. C'était une erreur que la philosophie bantoue soit assimilier á une pensée critique. En
réalité la philosophie est d'essence critique, elle est vivante et n'est jamais inconsciente. C'est pourquoi
jean- paulin Houtondji, Marcien towa et Ebénézer ndjoh- Mouelle rejettent de façon systématique la
thése d'une philosophie africaine. La philosophie bantoue qualifiée d'ethnophilisophique est un obstacle
psychologique á l'exercice critique de la raison en Afrique pour justifier cette thése, jean paulin
Houtondji dans l'article écrit << de quelque côté que nous nous tournions la philosophie africaine est un
mythe >> et Marcien Towa de completer << déterrer une philosophie n'est pas encore philosopher, la
philosophie ne commence qu'avec la décision de soumettre l'héritage philosophique et culturel á une
critque sans compaisance>>.

Chapitre IV- la pensée scientifique

I- introduction générale: l'attitude scientifique n'est pas spontanée chez l'homme, elle est produit tardif
de l'histoire de la connaissance scientifique represente la maturité de l'esprit humain, maturité
difficilement acquise au terme d'une long histoire la loi des 3 états d'auguste comte. Du latin scientia qui
dérive de scire << savoir>> la science est littéralement une connaissance exacte et approfondie au XIXe
siecle. On entend par science un ensemble de connaissance d'étude d'une valeur universelle caractérisé
par un objet( domaine) et une méthode determiner et fonder sur des relations objectives véritable pour
parvenir á l'esprit scientifique il est donc indispensable d'éliminer de la connaissance les projections
psychologique spontanée et inconsciente, d'opérer comme disait Bachelard << une psychanalyse de la
connaissance>> par opposition á la perception immédiate la connaissance scientifique. Science et la
technique transforme les qualités en quantités << l'avenement de la science c'est l'évenement de la
mésure>> la oú l'observation immédiate reyait des êtres, la science reconnait des rapports la réalité
scientifique est une réalite construite le fait scientifique n'a dit signification que lorsqu'il est transpose
de la façon á pouvoir non livrer des caractéristiques objective mesurable, la construction scientifique est
á la fois consceptible et technique.

II- Rapport de la science et de la technique

A- distinction

B- Relation logique entre science et technique

La science est un long apprentissage dans la science n'est pas constate á l'homme la science c'est la
maturité de l'Etat fait á ulision état théologique, état méthaphisique oú état positif adulte humaine et la
compréhension des longs de la nature. Science est défini scientia scire, le savoir d'aprés Emmanuel kant
la science est littéralement une connaissance exacte et approfondi, alors la science á des rabitove de la
branche. Un ensemble des connaissances scientifique, par science, on entend un ensemble de
connaissance universelle caractérisées par un objet( domaine ) et méthode de determiner et fondées
sur des relations objectives et vérifiable la science est la conception de l'esprit oú construction de l'esprit
á la conceptuel et technique. La science c'est une activité désintérresser satisfaction de la curiosité
intellectuel. La science découverte progressivement des relations objectives qui existe dans le réel. Le
technique c'est un savoir intéréssé et au sens large, elle est << un ensemble de procédé bien définis
destinés á produire certaine resultat jugés utiles >> elle met au service de nos besoins, de nos désirs de
toute les aspirations subjectives. Selon Albert Bayet << la technique est un éffort pour produire ce qui
doit, être ce qu'on souhaite qui soit>>

- la relation logique entre science et technique

Le but de la technique est la transformation de la nature pour la soumettre aux exigences de la volonté
humaine, á travers un pouvoir par intermédiaire d'un savoir, la science nous reveillions lois de la nature.
Francis Bacon << on ne commande á la nature qu'en lui obéissant>> la science révele les lois de la
nature, les relations des phénomenes. La technique utilisa la connaissance de ces lois pour obténir un
résultat désir. Finalement la technique est un savoir appliquer. Albert Bayet dans la morale de la science
déclare << une fois les faits établis et les lois formulées, l'homme cherche á en tirer parti pour satisfaire
ses besoins, ses désirs, ses caprices et c'est alors que surgit ce que nous appelons la technique oú l'art >>

- Rapport de complémentarité de la science et technique

La science desinteressée fait progresser la technique, l'activité scientifique peut être technique en ce
qu'elle est opératoire. La logique formelle de sa construction les mathématiques qui transforment les
symboles les uns des autres sont environnement opératoire, parfois certains opérations se font á l'aide
de machines á calculer merveilles de construction technique.

- classification des sciences

La classification d'Auguste comte demeure philosophiquement la plus intéressant. Il distungue six(6)


sciences fondamentales qu'il classe dans l'ordre que voici: mathématique, Astronomie, physique,
chimie, biologie, sociologique. Cet ordre appelle les remarques suivantes.

a- des Maths á la sociologie, l'ordre est celui du plus simple au plus complexe, du plus abstrait au plus
concrèt.

b- cet ordre correspond á l'ordre historique de l'apparition des sciences positives. Les maths se
constituent avec pythagorienne dés l'antiquité en discipline positive. L'astronomie découvre tôt ses
prémieres lois positives. La physique attend XVIIe siecle avec Galilée et Newton pour devenir une
science. Le tour de la chimie vient au XVIIIe siecle avec lavoisier. La Biologie est dévenue une discipline
positive á partir du XIXe siecle. Auguste comte lui même pense couronner l'édifice scientifique en créant
la sociologique.

Logique et Mathématique

Raisonnement c'est un procédé employé pour justifier une proposition; une proposition est un jugement
représenté par son expression verbal; jhon stuart Mill affirme: la logique est la << science de la preuve>>
science de la preuve c'est la discipline qui établit les règles du raisonnement correct, l'art de bien
conduire sa raison. Le raisonnement logique est un raisonnement convaincant et personne, comme dit
la Rochefoucauld << on ne saurait être sage tout seul>>.

- logique- Mathématique et philosophie

Logique et Math ont connu un développement décisif au même moment que la philosophie en Grèce á
partir du VIe siecle avant jésus-christ, l'éffort d'explication rationnelle du monde triomphe, philosophie
logique et Math sont ses trois manifestations majeurs. Aristote pose les prémiers principes d'une
véritable science. Des formes du raisonnement la << forme >> d'une opération de l'entendement. Il
s'attache en priorité á la prémiere forme de raisonnement productif du point de vue de la connaissance
le syllogisme. Très vite Aristote admet que la logique, pour fournir des critères normatifs de validité du
raisonnement, doit être formelle. Exemple: tous les hommes sont mortels >> A appartient á B. L'objet de
la logique n'est donc pas la vérité matérielle des propositions qui composent le raisonnement, le
raisonnement syllogistuque est une déduction, c'est á dire une opération par laquelle on conclut
rigoureusement d'une ou de plusieurs propositions prises pour prémisse á une proposition qui en est la
conséquence nécessaire en vertu de règle logiques.

- De la formalisation au formalisme

Seul leibeniz a anticipé sur les progrés ulterieurs de la logique formelle puis mathématique en défendant
le principe d'une véritable théorie << infaillible >> de la démonstraction. L'idée de réduire le
raisonnement á un calcul qui domine les recherches logiques de leibniz inauguré l'évolution vers ce
qu'on appelera le formalisme.

Formaliser complétement la logique, tel sera l'objectif poursuivi par certains nombre de chercheurs du
XIXe siècle et du début XXe siècle Frege et Russell en particulier pour dévenir un outil parfaitement
rigoureuse et puissant, la logique devait devenir un système de signes absolument univoque, donc
distincts des langues naturelles les opérations de la logique moderne sont ainsi ramenées á des
enchaînements de calculs dépouillés de tout appel á l'intention.

- les Mathématiques sont un savoir hypothético-déductive

Rappelons que les Maths sont ce qu'on appelle une science hypothético-déductive c'est á dire un
domaine du savoir dans lequel tout ce qui est établi procédé d'enchaînement déductif. << ces longues
chaînes de raisons >> ( Descarte ), s'enracinent dans des vérités posées par les hypothèses( postulat
axiome Bourbaki écrit que << les Maths sont comme un réservoir de forme abstraite>> c'est á dire un
domaine du savoir entièrement construit, conformément aux normes de la logique. La logique formelle
ou classique est devenue logique mathématique, un système de théorie opératoire.

Conclusion de logique et Mathématique

Les objets mathématiques d'oú viennent - ils ? D'oú viennent ces outils completement abstrait et
étonnant utiles dans la réalité? Ces mathématiques permettent malgré tout de rendre complet de
certaines aspets de la réalité sensible. Les progrés de notre connaissance du réel dépendent de plus en
plus de notre aptitude á subordonner, observation et expérimentation á l'anticipation du calcul. Produit
de la rencontre de la logique et des mathématiques. Ces outils completement formelle semblent
desormais indispensable á l'organisation de notre savoir. La logique formelle est devenue logique
mathématique.

Chapitre VI: Théorie et expérience

En science, l'observation ne précede pas la théorie l'empirisme strict prétend fonder l'objectivité des
théories scientifiques sur des pures observations. Une théorie scientifique n'est donc pas la simple
résultant, l'observation théorique préalables. On ne peut décrire une observation que dans un langage
théorique, l'expérience serait comme le concret, le signe du serieux et du controlable, la théorie au
contraire comme l'abstrait, cederait aux tentations du vague et de l'invérifiable.

1- Sensibilité et entendement

S'interéssant sur l'origine et sur les conditions des possibilités de la connaissance humaine, les
philosophes ont traditionnellement opposé la sensibilité ( faculté d'obténir des sens, des impréssions sur
ce qui existe en déhors de nous ). Et l'entendement ( faculté de penser les objets de la connaissance,
c'est á dire d'ordonner les données de l'expérience grâce aux concepts ou catégorie ).

Pour l'entendement humain, la théorie est un ensemble de réprésentation et d'explication abstraite


d'un domaine de la réalité. L'expérience au contraire, comme la sensibilité renverrait á l'idée de <<
contact direct >> avec les choses. Selon Descarte, toute ou une partie de nos connaissances possede de
la raison, tandisque pour jhon locke empiriste, la sensiblité et l'expérience sont les seules sources
possible de la connaissance.

2- La nature est muette: il faut la faire dialoguer

Réduite á elle-même, la nature est en quelque sorte, muette seule une curiosité humaine la << bavarde
>> á son endroit peut la faire parler. Le vrai probléme est donc de lui poser les bonnes questions:
s'etonner devant les enseignements imprévus de telle ou telle observation, raisonner avant
d'expérimenter, formuler des hypothèses pour pouvoir les vérifiers. Le hasard en matiere d'explication
scientifique, fait rarement seul les choses.

Conclusion: En matiere de connaissance scientifique, l'objectif n'est pas ce qui est donné mais c'est ce
l'on doit construire ( en raisonnant, en calculant, en élaborant des concepts en utilisant des instruments
en possédant á des vérifications expérimentales ) l'objet scientifique est ce dont se rapproche par
élimination progressive de la subjectivité.

Opinion, idées toutes faites sur la nature des choses que Gaston Bachelard appele << obstacle
épistémologique >> parcequ'elles entravent le progrés de la connaissance. La nature est pensée, on peut
définir les bases d'un dialogue constructif qu'elle est loin d'être de simple réflet de l'expérience, les
théories organisent notre rapport au Monde et le jugement d'expérience le flux sommaire est rempli de
présupposé.

Chapitre 4: la constitution d'une science de l'homme: l'histoire

En français, le terme histoire signifie deux choses: d'une part le récit des évenements passés ( Moyen
âge, la colonisation, la traite négriere ) d'autre part l'ensemble de ces évenements eux-même ( cours de
l'histoire ou son accélération ). Comment faut-il écrire l'histoire, á quelle condition celle-ci peut-être une
science du passé? Il s'agit on fait d'un problème épistémologique. L'histoire de l'humanité a t - elle un
ordre, une orientation? Il s'agit cette fois ci d'un problème philosophique, car il concerne le statut du
passé et il gagne la destination de l'humanité contrairement aux mythes et légendes qui sont des
discours sans auteurs et sans dimensions critique, l'histoire a une origine précise et des auteurs
incontestés, ainsi qu'une évolution et des méthodes. Exemples chez l'historien Gréc Hérodote ( 485-420
av J.C ), l'histoire est synonyme d'information, d'enquête et chez THIUCYDIDE ( 470-401 av JC ) avec son
éffort pour dégager un principe d'intélligibilité, ainsi que par son souci d'exactitude et de documentation
approfondie.

a- l'objectivité en histoire

La question centrale pour l'historien réfléchissant sur son activité et faisant ainsi oeuvre
épistémologique est en effet celle de l'objectivité de la connaissance qu'il donne du passé. Il faut
entendre par lá non seulement l'impartialité du récit historique,mais aussi sa conformité aux
événements eux mêmes. L'histoire apparaît comme dialogue du présent et du passé.
Quel est l'objet propre de l'histoire? Raymond Aron répond << c'est celui d'une réalité qui á cessé d'être
>> l'historien selectionne selectionne les faits et édifice de grandes séries ( économiques, politique,
réligieuses, par exemple ).

b- l'histoire a - t - elle un sens ?

D'abord se trouve posé le probleme de la causalité des raisons profondes qui determinent l'histoire.
Admettre la force déterminante de grands ensembles historique régis par des lois rigoureuses, c'est
restreindre l'invention et la liberté des individus et des peuples.

Ainsi la reflexion philosophique s'ouvre à la philosophie de l'histoire: est - ce que l'histoire a une
orientation, une signification, bref un sens ? La philosophie de l'histoire serait donc une reprise de
l'histoire des historiens, une prise de conscience de leur tentative d'élaboration du devenir de
l'humanité et l'indication du fil conducteur pour l'histoire qu'ils écrivent.

c- Destin et providence

Il est rare que les individus et mêmes les peuples se sentent les << auteurs >> de l'histoire, ils s'en
aperçoivent d'avantage commes les << acteurs >> ( instruments, victimes ) c'est peut - être une des
sources de la croyance en un destin ou une providence divine. Le destin serait, une force impersonnelle
ayant determiné à l'avance le cours général des évenements et contre laquelle toute intervention
humaine resterait impuissante.

La providence divine, pour Leibniz c'est la faculté que Dieu a de prévoir ( providence ) le cours des
choses et d'en décider au mieux.

Hegel ne juge pas l'histoire d'un point de vue moral et c'est parcequ'il reussit á écarter toute
appréhension subjective ou éthique qu'il peut affirmer que tant de sacrifices, tant de déchirements
sanglants ne sont pas vains qu'ils concourent au progrès de la raison dans l'histoire de l'humanité.

Karl Marx et Engels pensent que ce sont les hommes qui font l'histoire sur la base de conditions
économique ou encore << matérielles >> determinées, c'est - á - dire qu'ils n'ont pas choisi qui aiment
leurs luttes. Cette historique nullement fatale, est incontestablement leur oeuvre, le moteur de l'histoire
pour Marx et Engels est la lutte des classes.

d- l'histoire est - elle une science ?

Il y a trois (3) objection á la prétention de l'histoire de se constituer comme science.

1- il n'ya pas d'observation dire du fait en histoire.

2- cette connaissance du passé est subjective ( l'histoire est d'une époque, d'un pays d'une classe )

3- l'expérimentation est impraticable de l'histoire ( l'histoire ne peut poser des lois, il raconte, il
n'explique pas ) l'histoire en tant que science pousse l'historien á la reconstitution des faits passés á
participé de ses traces présentes des << documents >> qui subsiste les témoignages. Il peut proceder á
la critique qui est simplement selon Halkin << une méthode scientifique destinée á distinguer le vrai du
faux en histoire >>

- La critique externe

Retablit les temoignages dans leur authenticité primitive et la critique.

- La critique interne

Permet de voir si le temoin peut se tromper et mentir.

Conclusion : en brèf l'histoire est << une science conjecturale >> comme a dit Renan elle est une science
si elle reconnaît les grandes lignes de la causalité de l'histoire scientifique est << sociologique >> ce n'est
pas une science exacte parcequ'elle ne prevoit l'avenir, l'histoire est une science humaine comme la
sociologie, la géographie humaine, économie la psychologie. L'histoire accomplit un progrès vers la
rigueur scientifique en faisant prévaloire le sentiment de sa responsabilité et son honnetété. La plus
stricte Fenelon déclare : << le bon histoire n'est d'aucun pays ni d'aucun temps >>.

Chapitre 5 : Les pratiques et ses fins

1- Liberté et travail

- Définition

Liberté : ( au sens étroite ) est l'état ou situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance
absolue de quelqu'un.

( au sens large ) est l'état de ce qui ne subit pas de contrainte.

( au sens politique et social ) c'est le pouvoir d'agir au sein d'une société organisée, selon sa propre
determination dans la limite de règles définis.

Le travail : vient du mot latin tripalium instrument de torture ou en extension dispositif servant á
immobiliser les chevaux.

a- travail comme activité providentielle ou obligation morale

Max weber pense que le travail n'est plus incompatible avec l'essence de l'homme si celle - ci est
instrument liée á l'image d'un Dieu créateur de toutes choses. Cette image impose á tout homme,
l'obligation morale d'approfondir l'oeuvre divine contenue dans la création. En ce sens le travail n'est
pas une fatalité mais une nécessité. Le travail est une activité providentielle car selon Emmanuel kant la
nature a voulu que l'homme conquière sa liberté par le travail.

* une obligation morale car c'est un devoir de l'homme envers lui, même de développer ses facultés
sans lesquelles il resterait inachevé.
En fait le travail n'est pas une contrainte mais une oeuvre dans le double sens d'un geste créateur et
d'une action conforme au bien.

b- L'action libératrice du travail

Le travail libére l'homme de beaucoups de vices comme : la mendicité, l'oisiveté, la paresse, l'ennui etc.
Selon Adam-Smith ( philosophe et économiste Ecossais ) le travail productif peut s'honorer l'éffort qui
l'intitue créateur de richesse et d'rmploi pour le plus grand bien de l'humanité.

c- Le caractère aliénant du travail

Dans cette perspective, on insistera sur l'aspect << policier >> du travail dont le bénéfice revient
beaucoup plus aux classes possedantes qu'aux travailleurs eux-mêmes.

* Les classes possedantes exploite la misère ouvriere comme condition de l'augmentation générale des
richesses.

* La Machine introduite dans les activités humaines et la division du travail contribuent á l'aliénation et
á l'inégalité entre les différentes classes sociales. Á ce niveau l'homme n'est plus créateur, mais esclave
de la machine, il devient brute.

Qu'est - ce - que la liberté ?

Généralement être libre << c'est faire ce que l'on veut >> ce genre de liberté ne convient pas á une vie
en communauté, á une société organisée pour éviter de tomber dans un mortel chaos. Il faut des limites
á l'indépendance. C'est pourquoi la déclaration universelle des droits de l'homme ( article 4 ) définit la
liberté non comme le pouvoir de faire ce que l'on veut ou ce qui plaît, mais comme le pouvoir de faire <<
tout ce qui nuit pas á autrui >> c'est pourquoi << il n'y a pas de liberté sans loi >>

* deux (2) sortes de liberté

1- une liberté sauvage

Qui entretient un état de violence généralisée, cet état que Thomas Hobbes appelle état de nature.

2- une liberté par la loi

Elle convient á un être sociable morale et raisonnable. Cette liberté est faite de spontaneité vitale de
puissance et une liberté raisonnable se défini comme autonomie cette autonomie est
étymologiquement << l'obéissance á la loi que l'on s'est prescrite est la liberté >>

* liberté et responsabilité

La liberté n'est pas pensée comme pouvoir arbitraire, elle est le mode d'existence propre du sujet
humain qui doit affronter l'angoisse liée á son passé et á un avénir ouvert parcequ'il est libre, l'homme
est aussi responsable. La liberté n'est pas seulement un droit qu'il est légitime de revendiquer mais c'est
aussi une charge qu'il faut assumer.
3- Pouvoir - Etat

Les relations entre les Etats ont le plus souvent été dominées par la violence. Pour remedier á cette
situation, Emmanuel kant préconisait la constitution d'une fédération des peuples qui se soumettrait
volontairement á une loi commune, afin de désarmocer les conflits et de prévénir les guerres. Á cet
égard la justice internationale qu'il appelait de ses voeux n'est plus aujourd'hui une fiction la création
d'un tribunal pénal international est de ce point de vue, une avancée considérable. Mireille Delmas-
Marty plaide, á la suite d'Emmanuel kant pour une internationalisation du droit.

a- Régles et contraintes

Les sociétés primitives sont des sociétés sans Etat. L'Etat n'apparaît en effet qu'avec l'émergence du
pouvoir politique séparé de la société, distinct du corps social. Situé au-dessus des individus ou des
groupes il prétend arbitrer leurs différends ou régler les conditions de leurs accords. Pour être éfficace,
un tel pouvoir nécessite bien sûr l'usage de la force c'est pourquoi on a pu définir l'Etat comme << le
monopole de la violence physique légitime >> l'Etat se présente en tout cas comme l'instrument
nécessaire de l'ordre social au service de l'interêt de tous, c'est - á - dire de la société dans son
ensemble.

b- droit de résistance et droit de l'homme

Renoncer au droit d'agir selon son propre décret, c'est en effet risquer sa liberté. Mais si le pouvoir de
l'Etat est absolu, c'est - á - dire souverain, parcequ'il n'existe aucune autorité au dessus de lui, il n'est pas
cependant sans limite. D'une part l'idée même de contrat contient l'idée de réciprocité. Les individus
doivent obéissance á l'Etat que si celui - ci á son tour respecte ses devoirs. Si non la résistance des
citoyens devient un droit. Les droits de l'homme sont antérieurs au contrat social et nul Etat n'est
légitime s'il ne les respectes pas ou s'il les confisques.

c- La liberté civile

De façon radicale jean - jacque - Rousseau s'est efforcé de penser la liberté comme constituant l'essence
même de l'Etat. Parcequ'il est souverain que l'Etat est l'expression de la volonté générale, le peuple en
obéissant n'obéit pourtant qu'a lui même.

Autrement dit, c'est dans et par l'obéissance aux lois que les hommes sont véritablement libres, c'est - á
- dire soumis á leur volonté propre et non á la volonté étrangere de simple particuliers. L'Etat a pour fin
la liberté des individus, mais c'est par lui, s'il est fondé sur la souveraineté populaire, c'est - á - dire s'il
est démocratique, le concept de liberté accéde á la définition la plus haut : l'autonomie

4- droit et justice

La décaration des droits de l'homme et du citoyen á ne pas confondre, notamment avec la déclaration
universelle des droits de l'homme votée par l'assemblée générale des Nations-unis de 1948 fut votée
par l'assemblée constituante le 26 Août 1789.
Elle énonce les principes fondamentaux sur lesquels se fonde l'ensemble du dispositif juridique, ces
principes ont en droit interne la même valeur que le texte de constitution et cette bréve déclaration
proclame << les droits naturelles, inaliénable et sacré de l'homme >> . Qu'est-ce-que le droit ? En son
prémier sens, le droit est l'éffort pour redresser l'homme dans le bon sens. Contrairement á son égoïsme
au moyen des régles qui s'appliquent á tous. Au sens juridique, le droit est la régle qui trace de les
principes de vie et c'est un ensemble de régles définis et posées qui régissent la vie en société ( droit
positif ) la loi est comme régle de droit :

- les lois juridiques : sont des obligations relatives aux relations des hommes entre eux.

- le droit positif : regissant la vie en société au moyen des régles obligatoires n'est pas concevable sans
sanctions. Ainsi le système juridique prevoit - il par le moyen de lois une échelle de sanctions : c'est le
droit pénal.

On peut remarquer avec Emmanuel kant que la sanction protége la liberté dans la mésure oú le délit ou
le crime et les fautes sont un obstacle á la liberté des autres.

Chapitre 6: La Réligion et le probléme de Dieu

1- un fait humain fondamental

Toutes les civilisations présentent un ensemble de conduite et de croyances dans lesquelles on


reconnaît des faits religieux.

Selon Durkheim trois composantes ci-dessous se retrouvent dans toutes les religions

* les croyances

* les pratiques ( cultes-rites )

* le sacré

L'homme est défini comme un animal religieux toutes les activités humaines ont laissé des symboles de
pensée, de traces de voir le monde qui sont en rapport avec cette dimension de l'existence.

- l'attitude religieux est commune á tous les hommes mais les religions sont diverses.

* le terme latin religio semble renvoyer á l'idée de << lien >> d' une part le lien des Hommes avec le divin
d'autre part le lien des hommes entre eux. Pour Henri-Bergson l'attitude religieuse se transforme
naturellement en religion de l'humanité, en morale.

Enfin le mot religiouse a gardé le sens de soin scripuleux apporté á faire quelque chose.

La religion traduisait une attitude de révérence craintive devant les mystères de l'existence.

* Religion et philosophie
Il est vrai que la différence entre religion et philosophie se voit nettement par l'exemple des cas
extrêmes mais la frontiere est parfois floue. Tantôt une religion demeure pour un philosophe un
recevoir de symboles. Tantôt le croyant cherche l'intellectualisation de sa foi en tant que croyant il tient
pour fondement de sa vie une revelation, mais en tant que philosophe il cherche á penser les données
de cette révélation et á y intégrer les fruits du raisonnement comme chez Maïmonide thomas d'Aquin,
et Averroes

* critiques internes et externes de la religion

La méditation sur la foi tend á purifier le contenu de la croyance, á former de Dieu une idée plus raffinée
ou plus profonde-entreprise philosophique nécessaire Dieu en tant que être transcendant dépasse toute
intelligiblité. Mais il peut être vécu comme un art de vivre conformement á des valeurs morales le XIXe
( 20e ) siecle donne également naissance á un courant hostile á la religion. Nous citons entre autre
Feuerbach-karl-Marx-Nietzsche qui considere la religion comme une aliénation.

* l'avénir de la religion

Á côté des critiques contestataires on trouve une autre critique qui tient la religion pour << chose
naturelle et humaine >> la religion est axée sur la foi et la pratique en même temps qu'elle constitue un
lien de l'individu á la collectivité.

Blaise pascal souligne l'importance de Dieu dans l'existence humaine.

Il déclare: << la misére de l'homme sans Dieu >>

Le prof: Atim-bang koue martin gaël: 72 10 03 86 / 75 75 22 36

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