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Psychologie du développement : Regards sur l’humain en développement.

1. La notion de développement

Définition : Ensemble des transformations qui affectent les organismes vivant mais aussi les institutions sociales
Elle implique les notions de continuité, de finalité et d’évolution.

Il y a 2 sens : étapes et mécanismes qui permettent ces étapes

- Les étapes = ensembles des étapes temporellement fléchées qui conduisent un organisme vivant d’un état
primitif élémentaire à un état plus élaboré et complexe, provisoire ou définitif (Cela s’applique également
aux organisations sociales : vie courante)
- Les mécanismes = ensemble des mécanismes et des processus qui permettent le passage d’une étape de
développement à une autre. (La notion d’assimilation et d’accommodation chez Piaget, les hormones qui
déclenchent la puberté).

Notre définition renvoie à 2 notions :

- La phylogenèse : les processus d’évolution et d’acquisition propres à une espèce dans l’histoire. (Étude de
l’australopithèque à l’homo sapiens sapiens).
- L’autogenèse : les processus du développement et d’acquisition propres à l’individu. (L’œuf fécondé jusqu’à
la réalisation du phénotype).

Dans le cadre du cours, nous nous referons à l’autogenèse sans considérer que l’arrivée à l’âge adulte est
aboutissement du développement humain.
2. Enfance et développement

L’enfance est le lieu privilégié pour l’étude du développement humain. Cette période de vie est plus longue chez
l’humain que dans toutes les autres espèces animales. Les transformations physiques et psychologiques sont plus
facilement observables. Actuellement l’étude de l’enfant dans sa spécificité et dans sa finalité (être adulte), mais cela
n’a pas toujours été le cas.
Il est important de s’intéresser au contexte social et culturel : comparaisons interculturelles (qu’est-ce qui est
universel et qu’est-ce qui est culturellement particulier). Le concept d’enfance/d’adolescence dépend de l’histoire et
du contexte social, l’enfance a été considérée de différentes façons au cours des siècles.

Qu’est-ce que l’enfance   ?

L’enfance est une construction socioculturelle qui évolue historiquement, qui varie d’une société à l’autre et qui
concerne les 1ères années de la vie humaine AFAPEO,2008. La place de l’enfant va dépendre de la vision des adultes
sur le monde des enfants AFAPEO,2008. Relation entre une psychologie du développement et l’environnement
social et scientifique d’une époque.
3. Evolution de l’enfance dans la société au cours de l’histoire

Dans l’antiquité :
Les contextes de guerres, de forte appartenance à une société, on devait contribuer à la puissance et à la gloire de la
cité, c’est une « nécessité sociale ». Il y a 3 phases de vie : l’enfance, l’âge viril, vieillesse.
L’enfant est considéré comme un adulte en miniature et sa dignité ne dépend pas de lui-même mais de celle du père
de famille. Seul les enfant « viable » (répondant aux normes) vont bénéficier de soins attentifs. Ex à Sprate les
enfants sont considéres comme fiable ou chétifs sont supprimées. L’enfant n’est pas citoyen mais candidat citoyen. Il
doit être apte. A la fin du 4ème siècle, une loi est érigée elle interdit au père le droit de vie ou de mort sur ses enfants.

Dans le Moyen-Âge :
La précarité des conditions de vie causé un taux élevé de mortalité infantile s’ajouter à cela les épidémies (peste,
variole, lèpre…). L’enfance est raccourcie : dès qu’un enfant est sevré, il se mette à la vie adulte où il apprend « sur le
tas ». Dans la vie quotidienne les âges se mélange dans le travail aux champs, dans l’apprentissage d’un métier, dans
la vie familiale.

Cela montre qu’il n’y avait pas besoin d’attacher de l’importance aux enfants.

Moyen-âge – Temps modernes :


Au 16ème – 17ème, la période de l’enfance réapparait sous l’influence moraliste et humaniste, elle est considérée
comme une étape importante qui mène à l’âge de raison. 2 conceptions de l’enfance qui influencer l’éducation :

- Une page blanche qu’il faut remplir *


- Un être qu’il faut dresser ou redresser pour éviter la déviance

Erasle dit « on ne nait pas homme, on le devient », il recommande de stimuler l’infans (celui qui ne parle pas) et de
meubler le vide de son cerveau. Locke compare l’esprit de l’enfant à la «  tabula rasa  ».

Au siècle des lumières :


C’est un mouvement littéraire et philosophique qui se développe entre 1715 et 1789 dans toute l’Europe. Dans
Emile, Rousseau explique que la nature de l’enfant est bonne et que l’éducation consiste à conserver cette bonne
nature, il ne faut plus remplir un vase vide ou dresser/redresser mais préserver. Les conditions de vie naturelle dès la
naissance (allaitement, attachement maternel…) Sont importants. L’enfant doit s’épanouir dans sa spécificité à
chaque étape de son développement, la finalité étant de devenir un adulte « bon et socialement bénéfique ». Il y a
un lien entre les conditions économique.

Au 19ème 20ème :
Dans les familles favorisées, l’enfant est chéri choyé et admiré VS dans les familles défavorisées, l’enfant travaille dès
l’âge de 7 ans dans les usines, aux champs… La Lois de Jules Ferry en 1982 rend l’école obligatoire et tend à protéger
l’enfant. Le 20ème siècle est considéré comme le siècle de l’enfant : déclaration des droits de l’enfant en 1959 ; bébé
est une personne Dolto. Il s’agit aussi du début de psychologie scientifique.
Ecole : il faut éduquer les enfants pour qu’ils ne soient pas déviant.

Le 21ème siècle
Aujourd’hui la place de l’enfant est au cœur des préoccupations de la société et de la famille AFAPEO. La place de
l’enfant à l’heure actuelle est la résultante de plusieurs facteurs (baisse de la mortalité infantile, baisse du nombre
d’enfant par famille, vulgarisation des données de recherches ; modification des perceptions et représentation de
l’enfant…). L’enfant est considéré comme un sujet à part entière avec des compétences cognitives, sociales et
affectives. De plus aujourd’hui l’enfant est le fruit du désir (c’est un choix), d’enfant consommateur (les parents
attendent un trin de vie stable), d’enfant en contradiction.
Notre société surperforme mais cela dépend des sociétés, la France est très méritocratique

Conclusion :
La place de l’enfant a évalué au cours de l’histoire, il est perçu actuellement comme un être à part entière.
L’enfance est une période de la vie humaine. Cependant, la définition des limites temporelles de cette périodes
dépend de certains facteur (humanitaire, juridiques, scientifique, historique).
3 axes généraux organisent la perception de l’enfance :

- Niveau de développement que la société associe à cette période.


- Les qualités/valeurs dont on pense que sont investies les enfants (pureté, fragilité, discernement…) ou la
situation d’enfance (sécurité, dépendance…)
- Le caractère progressif et individuel du passage à l’âge adulte

4. La théorie de l’évolution et la psychologie expérimentale

2 évènements contribuent à l’intérêt pour la psychologie expérimentales…


La théorie de l’évolution de Darwin.
Théorie d’une souche commune à toutes les espèces puis diversification en opposition génération spontanée et
indépendance des espèces.
Intérêt pour l’observation…

5. Perspective « life span »

«  Entre l’état initial du bébé et l’état stable de l’adulte, il existe un système complexe d’états stables et instables
intermédiaires qui ne sont pas san importance à court et à long terme, qu’il s’agisse de la cognition, de l’affectivité ou
de la socialisation... »
Faire une explication :

Il s’agit de :

 Etude du développement humain dans l’ensemble de son existence, de la conception à la mort


 Elle prend en compte les interactions entre : hérédité de l’espèce, hérédité de l’individu, la maturation,
l’exercice, l’apprentissage, l’interaction sociale et le contexte sociétal* qui lui aussi est perpétuel au
changement.
 EX : augmentation de la longévité, diminution de la mortalité infantile, allongement de la période de
l’adolescence, allongement de la période du 3e et 4e âge.
 EX : rapport de recherche de BEE et BOYD, P8 psychologie développement,, les âges de la vie.

*Guerre : Tranche de la vie plus courte, adulte tôt ; *Maladie : bébé covid ;

Hyper parentalité
Article de BRUNO HUMBEECK : L’hyper parentalité peut prendre trop de place, il peut s’agir d’une surexploitation
des potentiels de l’enfant (exercice motricité, rééducation du langage) avant même qu’il ne soit totalement
développé. Il faut tendre au mieux, juste milieu mais pas le parfait.
Psychologie du développement : Les principales orientations techniques.
Intro
Idée de pouvoir présenter les outils dispos pour comprendre les étapes du développement
Pour prendre en compote les différentes orientations pour comprendre ….
Parce les théories qu’on aborde sont perpétuellement en évolution (incertaine et réfutable).
Pour leurs importances historiques (elles suscité les questionnement, appel à la démarche scientifique et elles
donnent des bases de connaissances

1. L’orientation maturationniste

Maturationniste : l’ensemble des phénomènes psychologiques, physiologiques et sociaux permettant à l’enfant


d’aboutir à la maturité (GESELLE, 1880-1961).
Psychologue américain qui a réalisé des travaux sur les compétences des enfants à différents âges. Il s’intéresse au
développement moteur, langagier, au comportement adaptatif et social de l’enfant.
Il a théorisé des stades évolutifs détaillés de développement avec des norme afin de situer le retard ou l’avancée
d’un enfant d’un âge donné.

Postulat de GESELLE :

 Le développement psychologique est le résultat d’u processus de maturation et d’actualisation du potentiel


génétique d’un individu.
 Le déroulement des changements développementaux suit un ordre bien précis.
 Importance des facteurs endogènes comme facteurs responsables du développement et une importance
mineure au facteur environnementaux.
 Il fait des parallèles……….

EX : la maturation neurologique du langage (apparition vers 2 ans, la zone du langage dans l’hémisphère gauche du
cerveaux).

Contexte : Idéologie de l’eugénisme de la sélection chez l’être humain ; seconde guerre mondiale ; découverte de
MENDELL sur les croisements est l’hérédité.

Critique/limite :

 Actuellement il est prouvé que dès l’embryon les facteurs environnementaux interagissent avec l’organisme
 Le parallèle entre développement anatomique et psychique est interrogé.
 Il n’y a pas de période critique (impose une durée au développement) mais des périodes sensibles où
l’apprentissage se fait le mieux.
 On ne nie pas l’importances des facteurs maturatifs (cf développement psychomoteur), cependant
importance des facteurs externes et environnementaux (en interaction)

Ex : enfant qui ne peut pas jouer car maison trop petit = retard psychomoteur.

2. L’orientation éthologique

Tout d’abord il s’agit de l’étude biologique des comportements des animaux. Par exemple la recherche sur
l’empreinte de LORENZ, l’attachement de ARLOW qui montre que le besoin est affectif.
Ces études convergent par la suite avec avec la psychologie, BOWLBY parle d’éthologie humaine pour l’étude du
jeune enfant qui ne parle pas. Cette étude passe essentiellement par l’observation de son comportement.

3. Béhaviorisme
Il englobe l’étude scientifique du comportement humain et animal.
Intérêt pour l’éducation, les apprentissage et l’importance de l’environnement sur les comportements. Les figures
emblématiques de ces orientations sont : le conditionnement de PAVLOV et SKINNER ou encore le petit Albert de
WATSON. Il y avait aussi le déconditionnement fait à l’armée lors de la 2nd guerre. Actuellement il est y a le
déconditionnement aux phobies : on cherche à faire monter le stresse peu à peu jusqu’à l’arrivé au stade maximum
plateau ou la phobie ne peuvent que réduire.

Béhaviorisme et développement : les travaux des différents chercheurs ont mis en avant des capacités précoces
d’apprentissage par conditionnement chez les jeunes enfants. L’enfant est considéré comme un organisme en
perpétuelle interactions avec l’environnement, il se développe grâce aux changements qui surviennent de ces
interactions.

L’orientation cognitivo-constructiviste :

 Cognitive = centré sur la genèse des processus mentaux et des connaissances que leur fonctionnement
engendre (contrairement au behaviorisme).
 Constructiviste = toutes les connaissances se construisent autour d’échanges entre l’individu et
l’environnement dans lequel il se développe.

La théorie : les connaissances se structurent progressivement en prenant appuis sur les connaissances antérieurs et
en préparant l’intégration de connaissances nouvelles.

Figure emblématique de cette orientation : JEAN PIAGET (1896-1980) Processus d’assimilation


Connaissance n’est pas préformé, il y a construction continue. Processus d’accommodation
Connaissance c’est l’assimilation d’une interprétation de l’environnement.

Il y a différents facteurs impliqués dans le développement pour cette orientation :

 La maturation.
 Les expériences par les opportunités qu’offre l’environnement.
 La transmission sociale (paires à paires)
 L’équilibration des structures cognitives : équilibres entre ce qu’on pense et ce qu’on voit.

L’orientation psychanalytique

Psychanalyse : c’est une branche de la psychologie élaborée par FREUD


Elle se base sur l’observation et la compréhension de la spécificité de tout être humain d’être en conflit avec le
monde, les autres et lui-même.
Elle s’articule autour de l’idée qu’il existe des forces inconscientes qui agissent à notre insu et influencent plusieur de
nos pensées, émotions et comportements.
Le normal et la patho sont considérés sur un continuum et pas comme entités distinctes
→ la partie consciente de notre rapport au monde ne représentarait qu’une toute petite portion de la réalité
psychique, qui demeuraient largement ins
Danc cette approche, le travail du psychothérapeute vise principalement à mettre à jour les conflits intapsychique
associés à ces forces jusqu’alors demeurés inconnues du patient.

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La psychanalyse dans le développement :


Intérêt pour le développement affectif de l’enfant
Découverte de l’inconscient, de la sexualité infantile (relation de zone érogène et type d’activité psychique) et de
l’université de l’oedipe)
Etude du dévelopement basées sur 2 sources d’informations : l’observation et la reconstruction.
Reconstruction = reconstrcution des positions infantiles à partir des névroses adultes. Les adultes racontant leurs
souvenirs d’enfance. L’enfance esplique alors l’adulte actuel et l’adulte sert de modèle pour penser l’enfance.
Nb : la population sur laquelle s’est basée FREUD était celle des consultants et pas des individus « tous venants ».

L’orientation psychosocial
Cette orientation va considérer l’enfant dans sa globalité : dans sa dimensions cognitive, affective et sociale
(interconnexions entre ces dimensions).
Henri Wallon (1879-1962) figure emblématique de cette orientation

L’enfant est un être sociale dès la naissance, la solidarité est le facteur nécessaire à la survie et au développement de
l’espèce (opposition à la compétition de DARWIN) g
PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT :
1. Théorie de Jean Piaget

La théorie piagétienne de Jean Piaget 1896-1980 :


C’est un biologiste, psychologue, logicien et épistémologue suisse. Il a des travaux en psychologie du développement
et en épistémologie (étude des sciences et de la connaissance). Tel que : épistémologie génétique ou structuralisme
génétique,

Est appelé théorie opératoire car elle décrit le développement de l’enfant qui opère sur le monde environnent

L’ancrage biologique :

- Fondement de la théorie de Piaget est biologique


- L’intelligence s’inscrit dans la continuité des processus biologique d’adaptation de l’organisme
- 2 fonctions fondamentales sont mises en avant : l’adaptation et l’organisation (de l’organisme et du
développement de l’intelligence)

L’ancrage épistémologique :

- Branche de la philo qui étude l’histoire des sciences et leurs logiques


- Répond à des questions du types « qu’est-ce que la connaissance ? »
- Pour lui, il essaie de se questionner sur qu’est-ce que la connaissance et l’intelligence chez l’homme
- Pour lui l’intelligence s’inscrit dans le processus de

Intelligence = capacité à s’adapter à une situation problématique (modifier sa façon de penser).

L’ancrage logicomathématique :

- La pensée a une structure logique il y a des ressemblances entre la pensée scientifique et le développement
de la logique de l’enfant (penser à partir de ses erreurs).
- Pour lui chaque étape du développement va correspondre à un type de logique, à une façon de raisonner.

L’intelligence est l’adaptation, il s’agit d’une fonction biologique, il y a une continuité entre les mécanisme biologique
élémentaire et le mécanisme le plus compliqué du fonctionnement du vivant qui est l’intelligence. Pour lui toute
acquisition de connaissance est le résultat d’une activité, d’une interaction avec le milieu.

Les concepts de base de la théorie :

 Schème : un schéma mentale invisible qui correspond à la structure d’une action visible
 Se conserve, se consolide par l’exercice
 Se modifier, se généraliser à autre chose
 Plusieurs peuvent se coordonner/s’associer
 EX : chez nouveau née le schème de la succion
 Assimilation : processus par lequel un objet extérieur appréhendé par la structure actuelle du sujet.
 Mouvement d’intégration de l’environnement extérieur dans l’individu
 Application d’un système/schème à l’environnement
 Puiseurs forme :
 Fonctionnelle/ reproductrice : consolidation d’un schème par répétition de son action
 Généralisé : application d’un même schème à des objets différents
 Recognitive : discriminer les différents objets auxquels a été appliqué un même schème = voir la dif
 Réciproque : association de 2 ou plusieurs schèmes = élaboration
 Accommodation : Cas ou l’assimilation est impossible, pour changer les mécanismes de pensée et permettre
cette assimilation. L’accommodation correspond aux modifications de l’organisme qui sont nécessaire à son
adaptation dans son milieu
 Adaptation et modification du schème pour s’ajuster à une modification de l’environnement
 Assimilation plus performante
 Assimilation et accommodation sont complémentaire et indissociable
 Equilibration/adaptation : plus les échanges sont intenses et plus l’organisme s’adapte sur le plan de
l’intelligence, les échanges entre l’individu et son milieu (par assimilation et accommodation tendent à favoriser
son équilibre dans ce milieu.
 Enfant s’efforce de trouver une cohérence, de maintenir un équilibre afin que sa compréhension générale du
monde soit logique et sensée.
 Définie le développement de l’intelligence comme un processus d’équilibration
 Stades de développement = paliers, des moments d’équilibration
 Adaptation est inséparable de la fonction d’organisation : c’est en s’adapatanté au monde que la pensée
s’organise

Schéma bilan :

Les stades de développement :


Chaque stade se caractérise par une structure d’ensemble et correspond à un palier d’équilibration. Pour Piaget, les
stades sont universels et se succèdent dans le même ordre pour tous les enfants. Des variations sont possibles en
fonction du milieu (plus au moins stimulant).

2. Théorie Wallonienne de Henri Wallon

Il est diplômé en psycho, philo, médecine et influencé par les maximes. Il fonde la psychologie
scolaire et le laboratoire de psychobiologie de l’enfant. Il prend en compte l’affectivité et
l’intelligence dans le développement.

Deux influences dans la théorie Wallonienne de Marx et Darwin

La dialectique de MARX : étude de l’homme dans ses rapports dialectiques (thèse-antithèse) avec l’environnement.
Evolutionnisme et l’importance du milieu selon DARWIN : Wallon considère que le milieu sociale prolonge le milieu
biologique ( nouveau-né est inscrit dans un Sys de relations qui assure sa survie et son développement. Il s’oppose à
Darwin en pensant que la solidarité est le facteur essentiel à la survie et au développement de l’espèce.

Les concepts de la base de la théorie   :

Emotion :

- C’est une jonction entre psychique et physiologique


- Un mode de communication social
- Caractère contradictoire/ paradoxal (ressentie au-dedans et lisible au dehors).
- Entre la pensée (condition d’apparition des représentations et du langage er l’acte).

Le mouvement :
- Seule façon pour le nouveau-né de témoigner de sa vie psychique.
- 1er mouvement du bébé acquiert rapidement une valeur expressive.
- Un mode d’extériorisation de l’émotion, il est tourné vers l’autre.

L’imitation :

- Mouvement tourné vers soi (non ver autrui), on s’accommodes aux attitudes d’autrui.
- 1er imitation sont sensori-motrice, répétées en écho sans sens pour autrui juste miroir.
- 2nd imitation différée, elle devient symbolique.
- L’imitation différée marque l’entrée dans l’intelligence représentative.

Evolution dialectique de la personnalité :

- Personnalité se construit de façon dialectique à travers les changements et les différences.


- Le développement serait considéré comme discontinue.
- Chaque stade de développement doit donc rendre compte des rapports alternées conflictuels entre
affectivité et intelligence.

Les stades de développement en généralités   :

o Les stades sont un moyen de décrire la personnalité toute entière de l’humain.


o Ils ont une approche multidimensionnelle : qui prend en compte la maturation organique, des activités, des
conditionnements de vie, des comparaisons internes (comparaisons aux paires donc aux normes) et des
externes (aux 1ers hommes, aux animaux, aux pathologique, personnalité de l’enfant et cette de l’adulte.)
 └ développement de l’éthologie, du comportement animal observable

o Le développement n’est pas perçu comme continu : il existe des oscillations, des rythmes, des crises, des
changements de direction.
o 3 lois rendent compte de cette discontinuité : la loi de succession de prépondérance, la loi d’intégration et la
loi d’alternance
 Loi de succession de prépondérance : Au cours des du développement et des stades, il va y avoir
dominance d’un ensemble fonctionnel sur les autres.
 Loi d’intégration Les stades vont s’enchaîner sans que disparaissent les fonctionnions intégrées aux
stades précèdent. Et ils permettent de passer aux stades supérieurs. Ide d’étayage.
 Loi d’alternance : L’enfant oscille entre des phases centrifuges (tourner vers l’extérieur) qui lui
permet de construire l’intelligence et centripètes (se recentrer sur soi) qui lui permet de construire
son affectivité et sa personne. Il y a une construction de sa personnalité globale.
o Ces orientations se succèdent alternativement. Cela permet d’envisager le développement simultanément
sous l’angle de la construction de la personne et sur la connaissance du monde extérieur (cela constituant la
personnalité).Chaque stade débute par un changement d’orientation.
o 4 grands ensembles fonctionnels sont distingués : l’affectivité, l’acte moteur, la connaissance et la personne.

IMAGE :

Les différents stades de la construction de la personne

CONSTRUCTION DE LA PERSONNE DESCRIPTION


Stade émotionnel 0-3 mois : -Dimensions fonctionnelle dominante : acte moteur
-Orientation : centrifuges (intelligence prime sur
affectivité)
-La naissance marque la fin d’un stade intra-utérin, le
bébé est u……
Stade émotionnel 3-12 mois : -La dimension fonctionnelle dominante = l’affectivité
-L’orientation = centripète (affectivité prime sur
l’intelligence)
-La proprioception = le bébé fait le lien entre désirs et
réponses extérieurs, moyens pour se faire comprendre.
-Apparition des émotions comme moyen de
communication avec l’entourage (socialisation).
-Emotion = facteur de développement et de
socialisation.
Stade émotionnel 1-3 mois : -Dimensions dominantes = la connaissance
-Orientation = centrifuge (intelligence prime sur
l’affectivité).
-L’enfant fait des progrès moteurs et de manipulation
qui lui permettent d’explorer son environnement
-Apparition des conduites imitatives et de la pensée
symbolique, début du langage.
Stade du personnalisme 3-6 ans : -Dimensions dominante = la personne
-Orientation = centripète (‘).
-L’enfant fait la différence entre lui et les autres.
-Succession d’une période d’opposition « non », de
narcissisme (demande attention de l’environnement et
d’imitation (prendre l’adulte comme modèle pour
devenir soi).

Achèvement de la personne :

Stade de catégoriel (6-11 ans). -Dimensions fonctionnelle dominante = la connaissance


-Orientation = centrifuge
-Entrée à l’école primaire, développement de nouvelles
capacités intellectuelles (lires, écrire, calculer) ?
-Début de la pensé catégorielle = « pensée qui permet
de rassembler sous la même rubrique les objets où se
rencontre un même traits caractéristique »
-La phasé pré catégorielle (6-9 ans) est caractérisées
par le syncrétisme (=appréciation globale et
indifférence des choses, difficulté à distinguer ce qui est
comportant de ce qui ne l’est pas).
Stade de l’adolescence (à partir de 11 ans). -Dimensions = la personne
-Orientation = centipède
-Besoin d’affirmation, établissement de l’identité et de
la personnalité.
-Changement physique, physiologique, psychologique
et sociaux.
= l’autonomie et la responsabilité marquent l’entrée
dans l’âge adulte.

3. La théorie freudienne : Sigmund Freud (1856-1939)

Il utilise la méthode de l’observation et de la reconstruction.


Il étudie la neurologie et la psychiatrie. Il travaille avec Charcot à paris sur l’hypnose. Intérêt pour inconscient et
l’analyse des rêves. Il s’intéresse à l’inconscient et à l’analyse des rêves. Il est considéré comme le père fondateur de
la psychanalyse.

Elément clefs de la psychanalyse : psychanalyse et développement

- Se centre sur le développement psycho-affectif de l’enfant


- Pour lui , tous évènements vécus dans l’enfance, dont nous n’avons pas forcément le souvenir (car ils ont été
refoulés) déterminent le fonctionnement psychique de l’adulte
- Relation entre les évènements infantiles leurs refoulement et la constitution de l’inconscient
= troubles du développement affectif permettent d’expliquer les dysfonctionnements observés chez
l’adulte !

Elément clefs de la psychanalyse : la compréhension des phénomènes psychique correspondant à 3 points de vue
différent
- Pdv dynamique : accorder une place centrale au conflit entre l’individu et son milieu, à l’intérieur de l’individu
lui-même (sentiment ambivalent : entre des forces ou désirs opposés).
- Pdv économique : suppose que les processus psychologiques mouvent sont le produit d’une énergie
quantifiable.
- Pdv topique : représentent l’appareil psychique sous la forme d’une structure
= Freud a théorisé 2 topiques que nous allons aborder.
 Selon Freud la personnalité possède une
structures évolutive divisée en 3 instances
psychique : le ça, le moi et le surmoi. Ces 3
instrument évoluent dans 3 niveaux de
conscience : le conscient, le préconscient
et l’inconscient (subconscient).

Le ça : siège des pulsions et des désirs refoulées, il est le


réservoir de l’énergie psychique, il est régi par le principe
de plaisir (TOURET & GUIDET 2018).
Le moi : résulte d’une différenciation progressive du ça au
contact de la réalité. Il est simultanément le siège de la
conscience mais aussi des manifestation inconscient (ex
mécanisme de défense). Il est régi par le principe de réalité
(Touret & Guidet 2018).
Le surmoi : différenciation du moi. Se forme par intériorisation de l’idéale du moi (modèle idéalisé du moi, ex « tu
dois faire… ») et des interdis parentaux/sociaux. Il est à l’origine de la conscience morale (TOURETTE & GUIDETTI
2018).

Les concepts de base : utile à la compréhension des stades de développement libidinal, à savoir :
 Le principe de plaisir : activité psychique est orienté vers la recherche de plaisir et l’évitement du déplaisir
(pdv économique).
 Le plaisir = diminution de l’état de tension
 Le déplaisir = augmentation de l’état de tension
= l’appareil psychique tend à ses maintenir à un niveau constant de tension. Homéostasie
= principe de réalité va entraîner une modification/ une adaptation du principe de plaisir.
 La pulsion : le moteur de toute l’activité psychique. La pulsion peut être définie comme une poussée
énergétique et motrice qui fait tendre l’organisme vers un but. Chaque pulsion peut se caractériser par :
 Son but (la satisfaction, supprimer l’état de tension « nirvana »).
 Sa source (le lieu où elle se manifeste corporellement « zone érogène » + sa source d’énergie).
Son objet (ce qui permet à la pulsion d’atteindre son but : une personne, un objet ou le sujet lui-même). la
plupart du temps, les pulsions sont en opposition, c’est de cette opposition que va naître le conflit
psychique : pulsion de vie (sexuelle, d’autoconservation manger, bouger…) VS les pulsions de mort
( autodestruction, agressivité).
Les plaisirs peuvent également s’étayer/s’appuyer. C’est le cas des pulsions sexuelles sur les pulsions
d’autoconservation pour ensuite s’en détacher (ex : le suçotement.
Freud parle également de pulsion partielle/immature : elles rendent compte des différentes composantes de
la sexualité infantiles qui vont s’unifier par la suite en une seule pulsion (la pulsion sexuelle). Les pulsions
partielles sont présentées du stade prégénital, certains troubles psychiques témoignent d’une fixation à une
pulsion partielle.
La sexualité infantile dont infantile dont parle Freud n’est pas la sexualité génitale de l’adulte, concept plus
au sens large du plaisir associés à la satisfaction des pulsions !
 La libido : l’énergie dérivée des pulsions sexuelle qui va se répartir différemment au fut à mesure du
développement de l’enfant.
 La libido s’investit à la fois dans le sujet lui-même (narcissisme) et dans des objets
 Le narcissisme ne désigne pas un phénomène pathologique mais un investissement de soi
obligatoire et nécessaire à toutes les activités de la vie psychique.
 Il y a conflit à certains moments entre la libido d’objet et de narcissisme :
Au début de la vie on s’investit soi tout puissance puis on oriente l’énergie vers l’objet/ l’autre et il y
a un conflit lié au déséquilibre de cette énergie. Il peut y avoir une répartition déséquilibre
Réf développement de la relation d’objet avec SPITZ et MAHLER.
 L’inconscient : désigne à la fois un des niveaux des consciences de l’appareil psychique (cf. 1er topique) et
une propriété d’un évènement (une représentation, un sentiment…)
= l’inconscient s’exprime au travers du rêve, des actes manqués, des symptômes ou des oublis.
 Le conflit psychique : constitutif du sujet son développement peut-être ramené à une succession de
différentes conflits, le conflit œdipien étant le plus important.
L’évolution du sujet est la somme de ses conflits et de ses capacités à les dépasser.
Le conflit est avant tout interne (intrapsychiue) : conflit entre désir et défense, entre instance différentes,
conflit œdipien, conflit entre libido observatoire et narcissisme.
 le refoulement : mécanisme de défend essentiel qui permet le développement de l’enfant et l’organisation
du psychiatre adulte. Il consiste en ce qu’une représentation inconciliable avec le moi est rejetée/maintenue
dans l’inconscient. Il est un élément déterminant dans la genèse des troubles névrotique, c’est le mécanisme
de défense typique de la névrose. La particularité du refoulé est qu’il tend à réapparaitre à la conscience
sous une forme déformées cela s’appelle « le retour du refoulé ».
 La fixation et la régression : a chaque stade l’individu va être confronté à différentes problématiques qui
vont laisser des traces. Ces traces peuvent dans certaines situations cristalliser des points de fixation.
 Fixation = attachement de la libido à des objets des expérience infantiles à un stade de
développement libidinal.
 Régression = le retour vers une forme antérieure de développement que le sujet avait dépassée.
└ 2 concepts intimement liés.

Les stades du développement libidinal :

Ils caractérisent un monde de fonctionnement psychique particulier, celui étant déterminée par l’investissement
pulsionnel, c’est le lieu et l’objet d’investissement qui vont être déterminants.
Freud distingue 3 stades prégénitaux puis un stade génital avec une phase de latence qui s’intercale entre les 2.
Les stades prégénitaux sont le siège des pulsions partielles, c’est la résolution du complexe d’Œdipe qui va permettre
de les rassembler.
 Sexualité : toute forme de plaisir associé à la stimulation de zone érogènes. A chaque stade la libido se fixe
dans la partie du corps le plus sensible à cet âge. Le développement optimal selon lui requiert un
environnement qui satisfait les besoins particuliers de chaque période. A chaque stade, un enfant trop
stimulé ou pas assez connaîtra une fixation à ce stade et portera un résidu de problèmes non résolus au
stade suivant, jusqu’à l’âge adulte.

Un environnement inadéquat au début de vie peut donc laisser des séquelles importantes chez l’enfant.

STADES DESCRIPTION
18-2 ans : stade oral -bouche = centre de stimulation
- bébé doit faire face au sevrage
-zone orale = investie énergie libidinale qui restera + ou
– importante tout au long de la vie en tant que source
de satisfaction
-si expression normale des comportements est
entravée = fixation (puis boulimie, ronger ses ongles,
fumer, boire…).
2-4 ans : stade anal -zone anale = centre de stimulation
- apprentissage de la propreté
-l’enfant peut chercher à affirmer son indépendance
face aux parents
-si expression normale entravée = fixation (ordre,
contrôle excessif, désordre…)
4-6 ans : stade phallique -zone génitale = centre de stimulation
Raport pouvoir Différenciation des sexes puis complexe d’Œdipe
-conflit majeur : attachement envers parent du sexe
opposé.
-résolution conflit passe par identification du même
sexe et intériorisation des interdis parentaux,
l’unification (personnalité vaniteuse, exhibitionniste, ou
agressive)
6-12 ans : période de latence -énergie sexuelle relativement inactive
Se concentre aux apprentissages scolaires
-développement des mécanismes de défense
12 ans et + : stade génital -réveil des pulsions sexuelle sous effets changements
physiologiques
-réactivation du complexe d’Œdipe
-ouverture à la sexualité adulte
Pour FREUD, le mariage et la procréation constituent
une adaptation saine au stade génital.

LIRE ARTICLE OBLIGATOIRE cc1


Psycho développement : les méthodes de

Woo clape :
Le théoricien qui étudie l’enfant dans sa globalité (intellectuel, relationnel, psycho-affectif) : WALON.
L’intelligence selon PIAGET : la force d’adaptation du vivant.
Exemple de schème : succion
Assimilation : l’application d’une schème à l’environnement ;…
Wallon est influencé à la fois par Marx et Darwin
Qu’est-ce que Wallon en a retenu :
Qu’est-ce que le sanscritisme : action de faire des pré catégorie/ ACTION de ne pas savoir faire des catégories.

Pour 2 expériences célèbres :


- Expérience de WATSON avec le petit Albert : peut on crée des peurs chez l’enfant à partir du
conditionnement.
- Expérience de Jane ELIOT « Blue eyes/Brown eyes » sur le racisme : le racisme est socialement construit.

Le code de déontologie des psychologues : chaque personne titulaire du titres de psychologues (clinicien,
enseignant, chercheur) ainsi que les étudiants (notamment dans le cadre de leur stage= doivent l’appliquer et le
respecter.
Respect des droits fondamentaux de la personne
Respect de la vie privée et du secret professionnel
Intégrité et probité
Compétence
Responsabilité et autonomie professionnelle
Rigueur et respect du cadre d’intervention

Dans le cadre de recherche


Respect de ma réglementation en vigueur en matière éthique
Respect de la liberté et l’autonomie de participants
Evaluer au préalable les risques et les inconvénients pour les participants.
Confidentialité des données recueillies.
Le chercheur analyse les effets de ses interventions sur les participants, se renseigne sur leur vécu des interventions
et s’efforce de remédier aux inconvénients.

Les psy ont plusieurs méthode classiques parmi lesquelles ils peuvent choisir : l’observation, l’expérimentation, les
tests et la clinique.
Observation : méthodes de récolte des données permettant de saisir ce que les sujet font réellement, comprendre,
théoriser ou établir des diagnostics. L’observation est du point de vue de la relation est soit invisible soit
participantee et doit se réaliser de façon systèmatique (avec une méthode, en définissant ou préalable ce qui doit
être observé). Dans le cadre de la recherche en psychologie, il faut donc construire des plans d’observation, des
instruments, formers des observateurs…
Article
La recherche et le développement : observation biographiques : dans un premier temps les chercheurs se sont
tournées vers leurs enfant car facile, à disposition et continu mais subjectif (c’est le cas pour Piaget, Freud…). Rejeté
par la suite par la communauté scientifique. Observation normative : observation d’un grand nombre d’efnant de
même page dans des conditions définis. Fournissant des normes ou points de repère dans le développement. Se sont
développé grpace aux nouveles théories .
L’expérimentation : constité à créée des situations définit et contrôlée par le chercheur et à introduire une variation
dans le but d’observer les conséquences de cette variation sur un comportement. Diff2rent notions dans
l’expérimentation : variable indépendante/dépendante, la démarche expérimentale.
L

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