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1.

Introduction
1. Qu’est-ce que la psychologie du
développement ?
On a tous un intérêt pour le développement humain, on tous déjà des croyances implicites (ex : si on
a un tempérament enfant, on ne changera pas on restera colérique par exemple) et on interprète les
comportements. Evidemment le psychologue lui va se baser sur données scientifiques/ choses qui ont
été testées empiriquement ! En psychologie du développement on étude des questions tels que : vais-
je rester jaloux tout ma vie ou vais-je changer ? etc…
Les perceptions qu’on a du développement sont liées au reflet des attentes de la société et de la
culture aussi en fonction du groupe d’âge. Dans notre culture : « « Il vit toujours chez ses parents à 27
ans, il serait temps qu’il prenne son envol » « Elle n’a pas d’enfants à 33 ans ? Etrange… ». A un moment
de notre vie on a une horloge sociale qui nous amène à, par exemple, avoir des enfants etc. Mais cette
horloge est aussi liée aux attentes de la société et à notre culture !!!
On a également des théories implicites pour expliquer le comportement d’autrui. « Cet enfant a
toujours fait ce qu’il voulait. Résultat, il est insupportable aujourd’hui » « Il faut laisser pleurer les
nourrissons. Sinon, ils deviennent capricieux. ». Notre but à nous est de ne pas se référer à ses
croyances là. Il faut expliquer les causes à effet car ce n’est pas si évident que ça n’y parait. Un enfant
ne pique pas une colère pour nous ennuyer. Et on essaye de modifier leurs théories implicites.
Dans la psychologie du développement on va s’intéresser à l’étude de passage d’un état à un autre.
On s’intéresse à des trajectoires développementales dans différents domaines : Moteur, cognitif et
social. On part du principe qu’on va passer d’un état à un autre qui sera une forme supérieure, plus
complexe, plus flexible.
La psycho du développement ne s’intéresse pas juste à l’enfant et l’adolescent. On s’y intéresse de la
naissance jusqu’à la mort. On s’intéresse surtout aux mécanismes de changements de notre vie et
qu’est ce qui continue ? Est-ce qu’un évènement normatif (devenir parents) nous change ? Et des
évènements non normatif (accident grave, être pris en otage etc..) ? Tout cela en gardant en tête les
attentes de la société.
On s’intéresse aussi aux trajectoires développementale communes (ex : marche 12-18mois). Il y a
cependant des différences individuelles autour de cette trajectoire commune ; (marche plus
rapidement chez certains  Les différences au niveau des stimulations ou de la personnalité ou
encore à la maturation génétique l’environnement joue un rôle important. Les hommes connaissent
également une certaine stabilité entre les stades.
 Définition : Etude scientifique (empiriquement validée) des caractéristiques changeantes et
immuables du comportement humain au cours de sa vie (naissancemort)
 Psychologie du développement humain : Etude scientifique des phénomènes de changement
et de continuité qui marquent la vie d’un individu et des facteurs qui influent sur ces phénomènes.
En gros : Le psychologue en développement doit pouvoir comprendre, pour intervenir, et prédire,
pour faire de la prévention.
• On parle de processus de changement ou de stabilité par rapport à la personnalité par
exemple. Cette personnalité change ou pas ?
• On va prédire ces changements et ces stabilités (ex : bébé marche  barrière)
• Mettre des interventions en place : que faire pour maximiser un développement normal ? Pour
être sûr que tout se passe bien lors de son développement. Définir des stades mais aussi
fournir des aides.
Il y a différentes FORMES DE CHANGEMENTS, au niveau : (On aime voir et connaitre ces changements)

• De la croissance, de la maturation physique. (Grandir, puberté…)


• De la transformation : événements de vie positifs ou négatifs changeant la personne, que ce
soit sur le plan mental, identitaire, personnalité, ... Ce sont les événements transformatifs. Il
y a des événements normatifs, qui sont des événements que chacun vivra dans sa vie
(transition vers la parentalité1), et des événements traumatisants (maladie, viol, …).
• Du progrès. Amélioration du langage par exemple.
• De la transition : changement d’états d’équilibre. Passer de l’adolescence à l’âge adulte, …
Passage à des rôles sociaux différents. Ce sont des moments de fragilité, car on plonge dans
l’inconnu.
• Du déclin. On maximise les apprentissages, ensuite on les maintient. Et à la fin, on minimise
les pertes.
FORMES DE CONTINUITÉ :

• Transmission intergénérationnelle : la manière dont on s’est développé influence notre


manière d’agir avec notre descendance (si on s’est fait maltraiter, on reproduira). Importance
de faire de la prévention ! Reproduire la relation mère-fille ou encore abus sexuel.
• Hétérogène : On peut déjà déceler vers 1an des traits de personnalité qui vont rester tout au
long de sa vie. Mais si la continuité est hétérogène alors ça ne s’exprimera pas de la même
manière. Crises de colère (enfance)  agressivité (âge adulte). Ça se manifeste différemment.
• Homogène : Le trait va s’exprimer exactement de la même façon. Crise de colère (enfance) 
Crises de colère (âge adulte). Manifester sa colère de la même façon
INTÉRÊT POUR L’ÂGE D’ACQUISITION DE COMPORTEMENTS ET COMPÉTENCES :
 On doit vocaliser avec l’enfant, même si lui ne parle pas encore  Faire comprendre comment
fonctionne une discussion. On doit utiliser les mots justes/correctes avec les enfants. On doit
répondre à la vocalisation de l’enfant
 Savoir se tenir assis
 Trier des objets en fonction d’un critère de classification (ex : couleur)

2. Les concepts fondamentaux


CHANGEMENTS :
• QUALITATIF : variation dans la nature, la structure ou l’organisation d’un phénomène. Façon
dont l’enfant se représente en dessin, influencée par sa représentation du monde, qui est

1La transition vers la parentalité est vue comme un événement changeant notre personnalité, mais en fait non ; on se sent
différent mais notre personnalité se maintient (force intérieure).
influencée par l’environnement. Manière d’interagir avec autrui : le bébé regarde, pleure et
babille, l’enfant parle. Mode d’interaction différent !

• QUANTITATIF : variation dans le nombre, la grandeur ou la fréquence d’un phénomène.


Augmentation de la taille de notre vocabulaire, Augmenter le nombre de mots qu’il connait.
STABILITÉ :
• CUMULATIVE : stabilité des comportements renforcés par des choix personnels.
Autodétermination. Par exemple, je suis sociable ; je décide d’aller faire sortir avec mes amis
(VS rester devant la TV) ce qui renforce ma sociabilité (VS timidité  On va rencontrer
personne timidité renforcée). « Sortir de sa zone de confort ! »
• INTERACTIVE : stabilité des comportements (initiaux) renforcés par les réactions qu’ils suscitent
chez autrui. Par exemple, je suis timide, donc j’induis chez les autres des réactions renforçant
ma timidité (je ne vais pas vers eux, ils ne vont pas vers moi). VS je fais rire les gens, ils vont
venir avec moi.
STABILITY OR CHANGE ? : Costa & McCrae : est-ce que la personnalité évolue au cours du temps ? Etude
longitudinale sur des cohortes. Evaluation tous les 5/10 ans ; « pensez-vous avoir changer ? En bien ? »
+ évaluations de personnalité. Les personnes répondent oui, mais il n’y a pas de changement. Illusion
optimiste :
- Importante pour la santé mentale.
- Le psychologue doit trouver d’autres moyens pour agir : médicament, prise en charge, …

Y’a-t-il des périodes pour certaines choses ? Oui.


Quand ? Importance de l’âge dans la séquence développementale. Il y a des périodes critiques, des
moments importants où l’enfant va être plus à même de développer certains apprentissages. Des
moments où on est « plus frais ». Reprendre des études c’est beaucoup plus difficile par exemple.
Ex : les enfants des orphelinats de Ceausescu. On prenait des enfants en « surnombre » dans les
familles.  Orphelinat et on évitait le plus possible les contacts. Manque de stimulation physique,
socio-affective et cognitive. Les résiliant vont faire partie de la garde rapprochée du dictateur. S’il y a
eu une adoption tardive, elle était risquée de mal se passer car c’est une période critique pour l’enfant
de 0 à 3 ans (il aurait dû apprendre les interactions etc…). Peut-on rattraper ça plus tard ? Ce n’est pas
sure !!! A cause de la susceptibilité différentielle. (Orchidée VS pissenlit) : Pissenlit ok on est moins
touché par les choses extérieurs mais on acceptera moins les interventions extérieur qu’une orchidée.
Susceptibilité différentielle : On n’est pas tous sensible aux choses extérieures de la même manière.

PÉRIODES :
• CRITIQUE : période du développement durant laquelle l’organisme est particulièrement réceptif à
la présence ou à l’absence de tels ou tels types de stimulations qui n’auront pas ou peu d’effets à
d’autres moments.
Il y a eu beaucoup d’expérience sur les animaux. Si des cannetons n’ont pas eu dans les 15iers
jours quelque chose à quoi s’attacher, ils ne seront plus capables de s’attacher à rien.

• SENSIBLE : période du développement de l’enfant durant laquelle certains types de stimulation


sont particulièrement importants ou efficaces. Il est plus efficace d’apprendre des langues en
bas-âge car notre répertoire phonologique se réduit avec l’âge. Chez les bébés, de 6 à 12, c’est
une période sensible pour la formation d’un lien d’attachement aux parents.
La période critique est à peu près égale à la période sensible. La période critique (surtout chez l’enfant
et l’adolescent) doit guider le travail du psychologue, qui doit fixer des objectifs thérapeutiques.
PLASTICITÉ DÉVELOPPEMENTALE : Celle-ci à une conséquence directe des périodes : le développement
est plastique. Capacité du SNC à modifier sa structure et sa fonction en réponse à des contraintes internes
et externes tout au long de la vie. Inverse de rigidité. La plasticité est plus forte durant la période
critique ; la capacité de récupération à ce moment est meilleure. Etre dans l’adaptation !
Contraintes internes : lésion cérébrale, vieillissement. Contraintes externes : entrainement,
déprivation/enrichissement.

3. Les domaines de développement.


DOMAINE PHYSIQUE ET MOTEUR : Croissance de toutes les composantes du corps, aspects liés à la santé,
croissance (taille, forme), maturation et vieillissement du corps humain, développement des sens,
développement moteur, nutrition, fonctionnement sexuel.
DOMAINE COGNITIF : Aspects liés à la pensée, mémoire, langage, apprentissage, résolution de
problèmes, jugement moral et autres habiletés intellectuelles. Ex. Manière dont l’enfant raisonne OU
la détérioration de certaines fonctions mnésiques à un âge avancé
DOMAINE SOCIAL : Manière dont on se construit en tant qu’individu (Sens de soi, identité,
personnalité), manière et raisons des relations avec autrui (Attachement), confiance, affection,
amour, tempérament/personnalité, relations interpersonnelles, sociales et familiales. Ex. Interactions
parents – enfant OU Evolution des relations amoureuses avec le temps
Le domaine physique rencontre le domaine social en ce qui concerne la graphomotricité, et le
domaine cognitif rencontre le domaine social pour le langage.

4. Les facteurs de développement.


FACTEURS INNÉS ET MATURATION : Quels sont les processus qui nous amène à changer ? Processus
semblant inscrits dans le code génétique (horloge biologique), comme la marche. Développement ne
requérant pas d’apprentissage, d’influence de l’environnement.
Pourquoi y a-t-il une sorte de stabilité de tempérament ? 50% génétique, 50% environnement.
Permet le développement du sentiment d’identité (sentiment de continuité tout au long de la vie).
MATURATION : processus naturel de transformation par lequel l’organisme atteint son plein
développement. Il y a un aspect universel (on y passe tous). C’est séquentiel, une chose et puis l’autre.
De plus, c’est imperméable à l’environnement (excepté les cas de déprivation ex : malnutrition). Suit
le code génétique et en quelque sorte réglé par une horloge biologique = Mécanisme qui régule la
séquence normale des événements biologiques de la vie, de la naissance âge avancé.
La croissance et le vieillissement sont dû à la maturation, à l’inscription génétique ; c’est naturel, on
n’a pas le choix !
o Croissance : Augmentation en taille et en poids jusqu’au développement complet.
Interaction de la maturation et de facteurs environnementaux (ex : Poids lié à la
maturation mais aussi à l’alimentation.)
o Vieillissement : Processus naturel de transformation graduelle. Naissance  mort.
Lié à l’avancée en âge. On n’a pas le choix, cependant, parmi tous les vieux de mon
quartier je peux essayer de rester le plus vif. (Lire, faire du vélo…)

• PRÉDISPOSITION INNÉE : tendance innée qui porte l’individu à réagir de telle ou telle manière aux
stimuli environnementaux. Prendre le sein de la mère, s’attacher à ses parents…
o Certaines prédispositions sont universelles : Comportements instinctifs des bébés
(Pleurer, se blottir, sourire  incitant autrui à prendre soin d’eux)
o D’autres sont individuelles : Différences physiques, tempérament (émotivité, niveau
d’activité et sociabilité  On peut déceler ça très tôt.), aptitudes cognitives.

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX : facteurs à l’œuvre dans les milieux de développement des individus :
famille, école, clubs, groupes de pairs, région, culture.

• Impact des événements normatifs (devenir parent, entrer à l’université) et non-normatifs


(traumatisme, cancer). Il y a des événements :
- Normatif : beaucoup de gens passent par ces évènements de vie
- Non-normatif : assez exceptionnels
Quand on s’intéresse à l’influence des facteurs environnementaux on va parler de crise (=
moment particulier dans la trajectoire individuelle pouvant entrainer des changements). Ex :
devenir parents  ça change tout au niveau du couple, nouvel équilibre
• Horloge sociale : Mécanisme qui régule la séquence normale des événements et des rôles
sociaux au cours de la vie. Lié à la CULTURE et PERSONNEL  attention à ne pas projeter.
Prescription de la séquence normale des expériences de vie dans chaque culture.

CONTINUITY-DISCONTINUITY : crise ; quand on est sur une trajectoire de développement, un événement


peut donner une direction un peu différente. Le développement de l’Homme est continu et
discontinu.
DÉBAT « NATURE-NURTURE » = innée-acquis.
• Bagage génétique  environnement.
Ex : Les parents nous apporte un bagage génétique + un environnement familial. Et donc des
parents avec un QI supérieur sont + susceptibles de transmettre un bon QI ET de créer un milieu
familial stimulant.

• Bagage génétique  Comportements de l’individu vis à vis d’autrui  réaction d’autrui 


Continuité des comportements de l’individu.
Ex. Nourrisson avec tempérament « difficile »  Moins de sourires de l’environnement Plus de
réprimandes de l’environnement  Renforcement du comportement « difficile ». (En plus notre
biais attentionnel va être focus sur les moments désagréables.)

• Notre environnement impacte l’expression de nos gènes l’épigénétique (=modification des


gènes)
XP : expérience des rats dans un environnement stressant ou non, et actions envers leurs bébé 
après plusieurs générations on a remarqué une modification des gènes.)

4.1 Maturation.
4.1.1 Maturation petite enfance.
4.1.1.1 Développement des structures de l’encéphale.
Il est important de connaitre ça pour savoir pourquoi il est impossible d’acquérir certains
apprentissages avant un certain âge. Le cerveau n’est pas encore à maturité !
Des structures sont développées à la naissance. C’est le tronc cérébral qui est constitué de :
- Le bulbe rachidien : situé à la base du crâne et dans le prolongement de la moëlle épinière
et il assure la régulation des fonctions vitales (rythme cardiaque, respiration, pression
artérielle)  Nécessaire pour la survie du bébé.
- Le mésencéphale : Prolongement du bulbe et il assure les fonctions élémentaires
(l’attention, l’éveil, sommeil, les mouvements du cou et de la tête).  Nécessaire aussi

Ainsi, l’enfant a des fonctions minimums. Si l’enfant est prématuré, une machine assurera les
fonctions du bulbe rachidien.
Mais il y a des structures moins développées à la naissance :
Le cortex se développe jusqu’aux 2 ans de l’enfant. C’est le siège de la conscience et des fonctions
supérieures (perception de stimuli, langage, mouvements complexes intentionnels, pensée, …). Le
cortex forme la couche extérieure du cerveau. Il contient de nombreuses circonvolutions qui
augmentent sa surface, ce qui lui permet d’avoir une énorme quantité de neurone (des milliards). Il
contient de la substance grise. Ainsi, puisque le cortex est en cours de développement, l’enfant ne sait
pas ajuster son comportement par rapport à un stimulus. L’évolution du cortex explique en grande
partie les progrès de l’enfant.
Il y a donc des millions de neurones formés à la naissance avec le début du développement de
synapses. Les connexions synaptiques permettent de relier les neurones entre eux et cela est dû à la
croissance des axones et des dendrites. Croissance rapide : le cerveau triple de la naissance à 2 ans.
Plus il a de stimulations adaptées à son niveau développementale et à son état du moment et plus on
va développer ses neurones et ses synapses. Ceci se fait donc en réponse aux stimulations de
l’environnement (si pas adapté c’est néfaste).  Les apprentissages créent des synapses et réseaux
de neurones en évolution.
Crâne du nouveau-né est formé de plusieurs os séparés par des fontanelles (= espaces membraneux
permettant à la tête d’être comprimée sans dommages à la naissance et l’accroissement de la masse
cérébrale dans les mois suivants). Il y a une ossification à 22-24 mois (absence de perception au
toucher)

4.1.1.2 Développement synaptique.


Les synapses sont importantes car elles permettent de connecter les neurones. Le développement
synaptique s’appelle la synaptogénèse. A partir de 5 mois de gestation : premières apparitions des
contacts synaptiques (synaptogenèse). Ici, on peut faire un lien avec l’interdiction de boire de l’alcool
durant la grossesse (alcool mauvais pour la synaptogénèse) ! Après la naissance, c’est à ce moment
que se font le plus de connections car beaucoup de choses nouvelles autour du bébé. Il y a un
prolongement dendritique et une augmentation du nombre et de la taille de neurones.
La synaptogenèse et l’émondage culmine jusqu’au 2 ans, mais aussi tout au long de la vie (mais moins
fréquemment). Objectif : amélioration de l’efficacité du cerveau. On n’a pas besoin de connexions
dans tous les sens mais efficaces pour ce qu’on veut faire. Ex : On remarque une + grande densité
dendritique et synaptique chez l’enfant d’1 an que chez l’adulte pourtant il a un fonctionnement moins
efficace de son cerveau. Mais c’est parce que ses connexions ne sont pas efficaces. Métaphore des
routes de campagne (enfant, dans tous les sens) vs. Autoroutes (adulte, efficace)
Celle-ci est discontinue et se fait par poussées synaptiques ; pas en une fois et pas dans toutes les
zones à la fois. On y crée, plus que nécessaire, des connexions neuronales, des prolongements des
dendrites ou encore des connexions synaptiques.
Ensuite, les connexions non-utilisées de l’arbre dendritique sont supprimées progressivement par le
cerveau : c’est l’émondage
Par exemple, si on a une poussée de synaptogénèse et que c’est un moment où l’enfant est en train
d’apprendre la maitrise de certains mouvements. Il va alors développer des connexions synaptiques
avec plusieurs motoneurones (neurones qui transmettent des influx aux muscles). Il va y avoir
apprentissage de la maitrise des mouvements. L’enfant va alors solliciter certaines connexions à
répétition et d’autres connexions seront non-utilisées. Il y aura alors disparition des connexions
inutilisées. A la fin du processus d’émondage, chaque fibre nerveuse sera connectée à un seul
motoneurone. NB : On va faire ça pour chaque partie du corps.
C’est efficace mais a des conséquences/un prix : Les enfants, étant donné le nombre important de
connexions, se remette beaucoup plus vite d’une lésion qu’un adulte. Avantage pour les enfants, ils
ont une meilleure plasticité cérébrale.
Cela a des implications : il y a une règle « Soit tu l’utilises soit tu le perds. » Si on ne met pas en place à
un moment de maturation de l’enfant des stimulations adaptées à son âge et son état il risque de les
perde. (Cft. Environnement stimulant social/intellectuel). Si on veut optimiser les connections il faut
des stimulations adaptées à la période sensible.
Grande plasticité cérébrale du bébé signifie aussi qu’ils sont beaucoup plus vulnérables aux carences.
Ils ont des besoins importants pour optimiser cette période de croissance rapide et de plasticité du
cerveau. Il faut particulièrement être attentif/sensible aux effets de la malnutrition/manque de
stimulations sociales ou intellectuelles sur le développement cognitif par exemple.
Synaptogenèse-émondage tout au long de la vie. La maturation n’a pas seulement lieu en début de
vie. L’interaction entre l’environnement et la génétique se fait tout au long de la vie également.

4.1.1.3 Myélinisation des fibres nerveuses


Des gaines de myéline entourent/enveloppent les axones. Elles ont deux fonctions :
- Protection de l’axone et isolation les uns des autres.
- Augmentation de la conductivité dans les fibres nerveuses  facilitation de la
communication entre les cellules.

La myélinisation des fibres nerveuses débute vers 1 an. Elle se fait selon des axes spécifiques. Les
fibres nerveuses qui desservent les cellules musculaires du cou et des épaules sont myélinisées + tôt
que l’abdomen. Ceci explique la maitrise des mouvements de tête des bébés avant de se tourner sur
le dos/ventre. Toujours, une plus grande rapidité durant les 2ières années de vie mais il y a une
poursuite durant l’enfance et l’adolescence. Au niveau de la motricité : myélinisation complète de la
région gouvernant la motricité à 6 ans. C’est donc tout à fait normal (car développement non terminé)
qu’à 4 ans un enfant ait du mal au niveau des compétences motrices (ex : Il est difficile pour les enfants
d’inhiber les infos « parasites ».)
La myélinisation se passe partout mais surtout au niveau de la formation réticulée (= Région
responsable du maintien de l’attention et sélection des infos). Le processus de myélinisation est très
long il ne s’achève seulement que vers +-25 ans. On continue à produire des gaines de myéline autour
des axones pour augmenter nos capacités attentionnelles. C’est pourquoi, il est difficile avant 25 de
focaliser son attention sur quelque chose. A partir de 25ans, on arrive très facilement à inhiber les
informations inutiles.

4.1.2 Maturation enfance.


Vers 6-8 : Il va y avoir des changements très importants car on va voir une augmentation de la densité
du cortex dans les aires sensorielles et motrices. Cela signifie qu’il y aura une meilleure coordination
visuelle et motrice ainsi qu’une meilleure dextérité manuelle (ex : Verre d’eau  il va remarquer les
obstacles OU problème pour manger proprement).
10-12 ans : autre poussée synaptique rapide qui augmente la densité du cortex dans le lobe frontal.
On remarquera alors une amélioration de la logique et de la planification. Ainsi, certaines institutrices
proposent des résolutions de problème et des jeux de logique aux enfants. Cela favorise le
développement de ces nouvelles connexions (sinon, émondage) Période sensible ! Il va y avoir
également un développement de l’attention sélective, de la vitesse de traitement des infos et de la
perception spatiale.
Mais également, toutes ces aires associatives gouvernant les fonctions sensorielles, motrices et
intellectuelles du cerveau vont être myélinisées. Ce qui augmente la vitesse de traitement des
informations par le cerveau. (Ex : Un enfant de 12ans nommera plus vite un objet que celui de 6ans).
Outre cela, on a remarqué que c’est un âge où les enfants auront une plus grande perception spatiale.
Cela est dû à l’hémisphère droit et à la latéralisation, de la perception spatiale. Ils vont se rendre
compte des mouvements des objets dans l’espace. Ex : Imaginer mentalement de bouger les meubles
de la chambre OU distinguer la droite et la gauche selon différentes perspectives. Leur capacité en
mathématique, en résolution de problèmes ou en géométrie est accrue. Ces parties de cerveau sont
plus volumineuses chez les garçons, ils ont donc des meilleures performances dans ce domaine.
Heureusement, grâce à nos expériences et aux facteurs environnementaux, les femmes peuvent tout
à fait rivaliser avec les hommes.

4.1.3 Maturation adolescence.


HORMONES : Durant l’adolescence il y a typiquement une question d’hormones. Elles sont sécrétées
par les glandes endocrines et une des glandes les plus importante c’est l’hypophyse. C’est là que se
trouve l’hormone de croissance. C’est cela qui va vraiment avoir un effet sur la maturation physique
des adolescents. L’hypophyse sécrète ses propres hormones mais aussi celles qui sont désignées à
l’activité d’autre glandes. Les testicules sécrètent aussi des hormones : de la testostérone 
changement des caractères sexuels primaires (associés à la reproduction) et secondaires (pas
directement liés à la reproduction, comme la pilosité, voix). Pour les filles, les ovaires sécrètent des
œstrogènes qui vont provoquer le développement primaires (dvlpt du cycle menstruel) et secondaires
(pilosité, masse graisseuse).  CONSEQUENCES : Mal-être car changement physique sur lequel ils
n’ont aucune prise.
CERVEAU :
13-15 ans : Epaississement du cortex cérébral dû à une poussée synaptique dans le cortex
(consolidation). On va pouvoir observer une plus grande efficacité du réseau neuronal. 
Développement d’habiletés spatiales et de fonctions motrices.
17 ans- l’âge adulte : Changements vont vraiment bien se faire au niveau du lobe frontal et du cortex
cérébral. Cela améliore la logique et planification. C’est le point culminant.
TAILLE : Grâce aux hormones, la taille change. L’adolescent prend de 8 à 15cm par an. La fille atteint
sa taille adulte à 16 ans, le garçon à 18-20 ans.
MORPHOLOGIE : On ne va pas grandir uniformément, il va y avoir des disproportions du corps. La taille
définitive des différentes parties du corps est atteinte à des moments différents. Ex : Pieds et mains
et puis bras et jambes, ensuite le tronc qui plus tardif. La mâchoire et le front deviennent +
proéminents. Cela, en plus des changements secondaires (voix/pilosité), a des conséquences
psychologiques : impact sur l’image de soi… Mais compliqué car aucune emprise !
MUSCULATURE : Il y a une croissance des fibres musculaires qui deviennent plus massives et plus
denses. La masse musculaire est plus importante chez les garçons et représente 40% de son poids
alors que c’est seulement 25% chez la femme. La force de l’homme va également être plus
importante.
TISSUS ADIPEUX : Il y a une accentuation de la différence entre filles et garçons dès la naissance. Mais
après la puberté la masse de tissus adipeux augmente de façon +++ chez la femme (en prévision de la
grossesse) et diminue chez l’homme. C’est programmé génétiquement mais il peut y avoir une
influence de l’environnement. Encore des situations de malaise dû à ça.
CŒUR : Augmentation du volume du cœur et une diminution du rythme cardiaque.

La fin de l’adolescence se fait lorsque la maturation physique est terminée. Mais ce n’est pas tout à
fait juste…. La fin de l’adolescence serait plutôt vue vers 20/25ans. Cette définition tient compte de
facteurs sociaux (20/30ans  réelle autonomie financière) mais au point de vue physiologique : 18 ans
c’est bon c’est fini. Ensuite : déclin ou entretien.

4.1.4 Maturation adulte.


Cette maturation continue à l’âge adulte. Le développement moteur (force et rapidité) culmine vers
30 ans. Et puis déclin…Réduction masse cérébrale, perte substance grise, diminution de la densité des
dendrites, ralentissement de la vitesse synaptique… etc.
La densité synaptique est stable pendant l’adolescence et la 1ère décennie adulte. Puis, diminution
progressive : on développe moins de nouvelles synapses (+ de synapses perdues que créées) et ce
processus est plus lent. Au niveau cérébral on est donc plus lent...Cependant on peut rester supérieur
par rapport à sa cohorte et continuer à développer des nouvelles synapses grâce à l’apprentissage.
Mais inévitablement on perd des choses. On remarque une diminution progressive de la conduction
nerveuse. Ex : + de temps pour que les yeux s’acclimatent à la luminosité, pour se réchauffer, se
rappeler le nom de quelqu’un, etc.
Au niveau moteur, les jeunes adultes ont des bonnes performances. Ils s’adaptent beaucoup mieux
aux variations de luminosité et de chaleur. Ils ont des os plus solides, cerveau plus volumineux,
capacité d’absorption de l’oxygène maximale, ouïe et vue plus développés… etc.
La force musculaire et la rapidité est à son apogée à l’âge de 30 ans. Puis, déclin. Lorsque ça commence
à décliner on va aller moins vite, perte de la force musculaire, réduction de la masse cérébrale, perte
de substance grise, diminution de la densité des dendrites. On va perdre de connexions utiles ce qui
va ralentir la vitesse synaptique et le temps de réaction (= Perte de plasticité synaptique)
La vieillesse est génétiquement programmée, mais l’environnement (mode de vie) peut influencer.
Plus le mode de vie est sain (entretien physique/mémoire  se stimuler), plus l’émondage sauvage
est limité. Il faut adapter leur activité motrice !  La vieillesse peut causer un mal-être aussi… Deuil
des anciennes capacités. Objectif : S’adapter à un nouveau mode de vie, les maintenir au maximum
dans tous les domaines (cognitif, moteur et sociaux).

4.2 Les facteurs environnementaux.


Ils agissent sur les 3 domaines (cognitif, moteur, social) et on peut agir dessus car on n’est pas
simplement dépendant de la maturation. On va mettre des choses en place des conditions qui vont
permettre la maturation de se faire. Ex : enfants sous-stimuler  impossible que la maturation de la
marche impossible.
MATURATION : condition nécessaire inscrite dans le code génétique. Hypothèse interactionniste : la
maturation est inutile si elle n s’inscrit pas dans l’environnement qui produit des stimulations utiles
(sollicitation de compétences acquises).
La maturation apporte des COMPÉTENCES. Ex : Il est impossible d’apprendre à marcher à un enfant de
6mois. La maturation va rendre la compétence possible mais l’environnement apporte des
PERFORMANCES. Pour être performant, il faut que l’environnement apporte ce dont l’individu a besoin
pour utiliser la compétence (l’environnement apporte la stimulation nécessaire à l’apprentissage).
L’environnement sollicite la compétence.
 Ces expériences font la variation entre les individus. On a les mêmes capacités mais des
expériences environnementales différentes  performance différente. (Ex : enfant de 4ans
habitué à faire des randonnées)
L’environnement fournit :
- Les EXPÉRIENCES NÉCESSAIRES : expériences minimums pour que la maturation se
déclenche naturellement et donne la compétence, pour acquérir des fonctions
(déprivation extrême  la compétence ne s’installera pas). Ex : Il faut stimuler l’enfant
sinon énorme déficit ! Ex : Les crèches apportent ces expériences chez les enfants qui n’en
ont pas l’occasion chez eux.
- Les EXPÉRIENCES POSSIBLES : expériences que nous ne faisons pas tous. Choix de vie, libre-
arbitre (je participe à un mouvement de jeunesse). Ces expériences amènent le
perfectionnement.
C’est durant les périodes sensibles qu’il faut absolument que ces expériences soient présentes et c’est
là qu’elles seront efficaces ! Il faut faire attention aux jouets qu’on propose. La lecture (qui parlent des
émotions, où il y a des choses cachées derrière des morceaux de tissus… etc.) est importante déjà
chez le nourrissons par exemple. Les jouets et livres importants !
Vers 2-7 ans, l’enfant va être de plus en plus capable d’effectuer des activités tels que « jacques a dit »,
« 1.2.3 piano » car il apprend à inhiber toute une série de choses (se marrer, bouger etc…). Il apprend
aussi à capter quand leur copain ne les regarde pas.
Après la période sensible, c’est plus compliqué… il va falloir + d’entrainement et de stimulations pour
atteindre ces compétences. Et à l’âge adulte : expériences environnementales nécessaires pour
diminuer les pertes.
Exemples :
- Développement social : La maturité est atteinte pour que l’enfant soit capable de
développer des relations avec autrui. Une des conditions nécessaires est d’avoir permis à
l’enfant d’être en contact avec d’autres personnes. On peut maximiser ce lien en
apportant des expériences sous forme de jeu : Parents, fratrie, école, faire un mouvement
de jeunesse (capacité d’empathie. Si on n’a pas assez de contacts sociaux, on a du mal à
imaginer que les autres pensent différemment), aller chez des copains…etc.  Meilleures
compétences sociales. Il est important qu’il comprenne la variabilité (culture, milieu etc.)
des personnes que l’enfant rencontre.
- Développement cognitif : la maturation nous permet de développer des compétences
intellectuelles. Mais les expériences maximisent les compétences. Notamment les
stimulations langagières et cognitives en famille, à l’école, loisir, etc. sont importantes. Il
faut éviter les mots « simples » comme bibi, tutute… Il faut utiliser des mots justes pour
pouvoir développer leur langage. Il faut proposer des jeux de société en famille
collaboratif par exemple (si possible sans écrans), des problèmes de logiques, des
lectures…
Les parent se comportent différemment avec leurs enfants et c’est normal. Cela va dépendre de si
l’enfant est un garçon ou une fille, s’il a des difficultés ou non, de son âge, etc. Pourquoi un
comportement est si différent en fonction des personnalités ? C’est une question de niche
développementale. Quand on nait, on fait tout pour survire et on sait que c’est grâce à nos parents
qu’on va y arriver. De ce fait, on fait tout pour « être apprécié » par nos parents. Ex : le 1er enfant est
très consciencieux à l’école alors le 2ème enfant va trouver un autre domaine. Il va développer un autre
trait pour attirer l’attention de ses parents d’une autre manière…. Comme l’humour par exemple. 
On va développer des niches développementales dans le but d’attirer l’attention de nos parents.
En conclusion, l’utilité de la psychologie du développement :
Il y a des aspects de compréhension, de comprendre comment ça se passe mais aussi les processus en
jeu. Le but est d’intervenir auprès des jeunes ou moins jeune chez qui il y a des difficultés. On va agir
sur les mécanismes et les facteurs de développement. L’autre objectif est de prévenir les autres
difficultés. Il faut repérer à temps les individus à risque pour pouvoir mettre en place des choses pour
prévenir les difficultés. Ex : Politique de prévention vis-à-vis de la délinquance. Ces interventions ont
pour but de favoriser un développement « normal ». On va donc décrire les aspects stables et
changeants chez l’être humain tout au long de la vie (life spam). Les processus (mécanismes de
transformations) sont les raisons pour lesquels on va avoir un problème. Il faut savoir comment ça se
fait qu’on en arrive à souffrir psychologiquement à cause de certaines situations ? Ex : Pourquoi le
perfectionnisme amène les personnes à être anxieuses ? idéaux trop hauts, et si idéal atteint c’est un
échec car ils se disent que le but était pas assez élevé. Il faut alors modifier les processus en jeu (les
idéaux trop élevés). Il faut aussi comprendre la trajectoire des individus. Ex : si j’ai vécu un
traumatisme, vais-je être influencée dans ma vie future ? (Attachement et sécurité)
(

5. L’épistémologie.
EPISTÉMOLOGIE : manière dont se construit la connaissance dans un domaine.
La psychologie du développement est une science empirique. Les théories et modèles reposent sur
des études empiriques. Pour cela on va utiliser des observations, des questionnaires ou des entretiens.
• Jeu trilogique de Lausanne : On place les 2 parents et l’enfant d’environ 18mois sur des
chaises qui forment un triangle équilatéral. On propose de faire des jeux en famille. Ils jouent
à 2 (enfant et parent) et puis avec l’autre parent. Ensuite tous ensemble et pour finir juste les
2 parents.  On s’intéresse aux interactions familiales précoces. On peut utiliser des vidéos
feed-back pour se focaliser sur les moments positifs. Ainsi, on va augmenter leur estime de
leurs compétences.
• Strange situation procedure (SSP) : évaluation de l’attachement dans la dyade mère-enfant.
Mise en situation : l’enfant et sa mère sont dans une pièce, la mère part et un étranger entre.
On regarde le comportement de l’enfant envers l’étranger, comment la maman va partir, etc.
Ensuite la mère revient et on observe également comment cela va se passer.
• Evaluation de l’attachement sou forme de questionnaires auto/hétéro rapportés. La SSP ne
fonctionne pas sur des adolescents et adultes, on doit donc collecter des données. Les items
sont évalués sur l’échelle de Likert (1 à 7), on évalue l’intensité et la fréquence des affirmations.
Les questionnaires qui sont fait en début et en fin de thérapie permettent de voir sur quel
domaine notre intervention a été utile. Les questionnaires permettent aussi de gagner du
temps.
• Adult Attachment Interview : entretien (qui prend du temps) d’un adulte pour analyser son
attachement. C’est un entretient semi-directif car on pose une série de question au patient.
L’objectif est en fonction des réponses (et surtout la manière de répondre) permet de décrire
le style d’attachement.
L’objectif est d’arriver une complémentarité des méthodes même si ce n’est pas toujours très évident.
Les questionnaires restent les plus rapides et les plus simples.
Au niveau des méthodes pour récolter les données on a le choix :
• ÉTUDES LONGITUDINALES : Etudier à plusieurs moments des personnes. On voit vraiment les
changements, le développement. Problème : cela prend du temps, s’est coûteux, difficile, et
c’est exposé à des pertes expérimentales = mort expérimentale (abandon des sujets ou de
l’expérimentateur).
• ÉTUDES TRANSVERSALES : comparer différent groupe (2 cohortes) une seule fois. One shot.
Problème : On ne voit les changements et le développement.
• SÉQUENTIELLES COMPARATIVES : Dans celle-ci, on combine des cohortes sur le long terme.
C’est une combinaison des méthodes transversales et longitudinales.

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