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Définitions 

: neuropsy

Chapitre 1
Amnésie = troubles de la mémoire

Aphasie = troubles de la reconnaissance

Héminégligence spatiale = incapacité à prendre en compte des stimulations dans l’hémichamp


controlatéral

Conception céphalocentrique : cerveau = organe responsable du comportement, des sensations et


de la pensée

Conception cardiocentrique : cœur = organe responsable du comportement, des sensations et de la


pensée

Phrénologie = théorie des bosses

Ségrégation fonctionnelle = rôle différent pour chaque aire. Il y a un « centre » pour chaque fonction
cognitive

Aphasie de production = langage spontané non fluent et compréhension bonne

Aphasie sensorielle = langage spontané fluent et compréhension pauvre

Aphasie de conduction = langage spontané fluent et compréhension bonne mais patient incapable
de faire le lien entre ce qu’on lui demande et ce qu’il doit répondre.

Aphasie globale = langage spontané non fluent et pauvre

Chapitre 2
Atteinte cérébrale = destruction du cerveau suite à une agression externe

Anastomoses = communication entre systèmes vasculaires différentes

Polygone de Willis = il est situé à la base du cerveau et forme un échangeur des circulations
carotidienne et vertébrale (en avant : les artères carotidiennes internes et les artères cérébrales
antérieures reliées entre elles par l’artère communicative antérieure / en arrière : l’extrémité du
tronc basilaire et les artères cérébrales postérieures ainsi que les artères communicatives
postérieures qui relient de chaque côté l’artère carotide interne à l’artère cérébrale postérieure). Il
assure une circulation cérébrale normale en cas de problème de l’un des troncs carotidiens ou
vertébraux.

Traumatismes crâniens = « blessures » physiques au cerveau

- Destruction bilatérale massive du cortex


- Attente de la *substance réticulée activatrice (SRA)
Traumatismes fermés = pas d’enfoncement de la boite crânienne qui est dure et qui protège des
agressions extérieures. Le cerveau est secoué à l’intérieur du crâne.

Commotion cérébrale = ébranlement en masse du cerveau avec modification de l’état de conscience


sans lésion interne objectivée, permanente.

Contusion cérébrale = présence de lésions

- Hématomes (accumulation localisée de sang coagulé)


- Cisaillement d’axones ou de vaisseaux sanguins

Phénomènes du « contrecoup » = entrainent des lésions opposées au point d’impact

Entorse cervicale ou « whiplash » = ébranlement sans perte de conscience suite à une torsion
violente des nerfs et muscles du coup (= « coup du lapin »)

Coma = abolition de la conscience et de l’éveil, avec perte de la réactivité à l’environnement. Il fait


suite à :

- Une destruction bilatérale massive du cortex


- Une atteinte du tronc cérébral (essentiellement, la substance réticulée activatrice) qui
« désactive » le cortex

Traumatismes ouverts = fracture ou enfoncement (=embarrure) de la boite crânienne

Lésions primaires = lorsque le tissu cérébral est directement endommagé ou détruit

Lésions secondaires :

- En cas d’interruption de la vascularisation cérébrale si le traumatisme a produit la section


d’un ou plusieurs vaisseaux sanguins (AVC)
- Par modification de la pression intracrânienne si le traumatisme s’accompagne d’une
hémorragie (AVC)
- Suite à des risques infectieux en cas de traumatisme ouvert (infections)

Accidents vasculaires cérébraux (AVC) = problème d’irrigation du cerveau entraînant une


perturbation de l’apport d’oxygène et de glucose

Les AVC ischémiques = résultent d’une vascularisation insuffisante ou interrompue. Ils peuvent être
durables ou transitoires. Les causes principales sont la sténose, la thrombose et l’embolie.

Les AVC hémorragiques = résultent d’une rupture de vaisseaux malformés (anévrismes congénitaux)
ou fragilisés (anévrismes acquis par intoxication, infection, etc.) liée à un problème d’hypertension
artérielle. Ces AVC causent des saignements dans le cerveau (hémorragie intracérébrale) ou dans
l’espace sous-arachnoïdien (hémorragie méningée). Ces saignements entraînent : une augmentation
de la pression intracrânienne et des phénomènes d’engagement.
Phénomènes d’engagement = déplacement et compression de structures

Tumeur = prolifération cellulaire anormale

Méningiomes = tumeurs bénignes des méninges (taille très variable)

Gliomes = tumeurs malignes des cellules gliales (astrocytomes : faible évolutivité / gliobastomes :
très évolutifs)

Tumeurs métastatiques = métastases provenant d’autres tumeurs

Les démences = destruction du tissu cérébral. Altération progressive des capacités cognitives
suffisamment importante pour retentir sur la vie quotidienne et entraîner une perte d’autonomie

Les épilepsies = activité électrique cérébrale excessive, anormale et anarchique sur une grande
superficie corticale

Crise généralisée Grand-Mal = s’accompagne de pertes de conscience, convulsions et contractions


générales des muscles. Phase de coma plus ou moins prolongé.

Crise Petit-Mal = suspension brève de la conscience et reprise de l’activité normale après quelques
secondes

Anoxie = tout épisode où l’apport en oxygène est diminué

Apoptose (= mort cellulaire programmée) = programme génétique déclenchant le « suicide » des


neurones endommagés. En cas d’atteinte cérébrale, ce programme peut être activé et causer une
mort neuronale graduelle sans processus inflammatoire. Ce programme évite aux neurones de se
nécroser. Ainsi, les neurones seins avoisinant sont préservés.

Nécrose = processus par lequel les neurones gonflent et éclatent en quelques heures. Cela peut
entraîner une inflammation des tissus voisins et est donc potentiellement plus destructeur que
l’apoptose.

Chapitre 3
Méthode lésionnelle = permet d’identifier les régions nécessaires à la réalisation d’une tâche ou une
fonction mais ne permet pas de déterminer si ces régions sont suffisantes.

Neuropsychologie clinique : en milieu hospitalier. Diagnostic et revalidation adaptée au patient. Elle


est centrée sur le patient  Objectif thérapeutique.

Neuropsychologie cognitive : en laboratoire. Elaboration et mise à l’épreuve de modèles cognitifs.


Sans prise en compte des contraintes neurobiologiques. Elle est centrée sur le déficit  Objectif
théorique.

- Modéliser les fonctions cognitives par l’étude de patients présentant des déficits
consécutifs à une lésion
Démarche anatomo-clinique = recherche des régularités entre lésion(s) et déficit(s)

Anamnèse = entretien semi-structuré durant lequel le neurosychologue recueille une série de


renseignements auprès du patient et ses proches.

Postulat de modularité = la cognition humaine est composée de modules indépendants.

Macro-modularité : le système cognitif humain = modules. Un module peut être atteint


sélectivement.

Micro-modularité : chaque fonction est constituée de module et chaque module de chaque fonction
est à son tour composé de modules.

Spécificité du domaine = chaque module ne traite qu’un seul type de stimulus

Cloisonnement informationnel = chaque module fonctionne de manière indépendante

Caractère obligatoire du traitement = il est impossible d’empêcher volontairement un module de


fonctionner

Impénétrabilité cognitive = le fonctionnement du module échappe à la conscience, seuls ses


produits étant accessibles.

Postulat de transparence = le système cognitif du patient étant supposé identique à celui d’un sujet
sain excepté la modification local due à la lésion fonctionnelle, si la performance du patient
renseigne sur le fonctionnement de son système cognitif altéré, elle renseigne aussi sur celui d’un
système cognitif sain.

- Performance du patient  système cognitif lésé


- Système cognitif lésé = système cognitif sain + lésion fonctionnelle (JAMAIS
SOUSTRACTION !!!)
- Performance du patient = système cognitif sain + lésion fonctionnelle

Postulat d’universalité = les fonctions cognitives de base sont identiques chez tous

(Double) dissociation des troubles = conséquence du postulat de modularité

Association de troubles : se méfier car elle pourrait résulter de la contiguïté spatiale de deux aires
touchées par la même lésion

Profil de performance (mesure la plus utilisée) : à comparer à des normes adéquates

Etudes de groupe : adéquates pour rechercher des régularités anatomo-fonctionnelles entre


paramètres lésionnels et altérations comportementales ou cognitives mais pas adéquates pour tester
des hypothèses fonctionnelles.

Syndromes : associations régulières de troubles. Les syndromes n’ont pas toujours une signification
fonctionnelle : ils pourraient être dus à la proximité spatiale de deux fonctions.
Chapitre 4
Agnosies = troubles de la reconnaissance limités à une seule modalité sensorielle sans déficit
sensoriel élémentaire dans cette modalité et sans déficit majeur des autres fonctions cognitives
complexes (langage, mémoire, intelligence). !! Les agnosies peuvent être accompagnées d’autres
déficits mais elles ne doivent pas être explicables par ceux-ci !!

Agnosie visuelle = troubles de la reconnaissance d’objets

Agnosie auditive = troubles de la reconnaissance des sons, du langage, de la musique

Prosopagnosie = troubles de la reconnaissance des visages

Astéréognosie = troubles de la reconnaissance tactile

Autotopoagnosie = troubles de la reconnaissance des parties du corps

Rétine = mosaïque de cellules sensibles à la lumière dont chacune traite une petite portion de
l’espace (= son champ récepteur) indépendamment de ses voisines. (Image rétinienne est constituée
de l’ensemble des cellules activées).

Agnosies aperceptives = troubles de la reconnaissance liés à des déficits perceptifs (sans troubles
élémentaires de la vision)

Agnosies associatives = troubles de la reconnaissance en l’absence de déficits perceptifs (incapacité


de mettre en correspondance ce que l’on perçoit et ce qui est stocké dans le cerveau).

Testing du niveau perceptif (ou pré-sémantique) : objectif = savoir comment le patient perçoit la
forme du stimulus présenté

Traitements perceptifs précoces : objectif = évaluer la capacité du patient à extraire les


caractéristiques élémentaires de la forme.

Agnosie de la forme = traitements perceptifs précoces altérés.

Traitements perceptifs intermédiaires : objectif = évaluer la capacité du patient à regrouper les


primitives au plan local ou global pour discriminer des formes qui se distinguent par l’organisation
des traits élémentaires.

Agnosie intégrative = traitements perceptifs intermédiaires altérés.

Traitements perceptifs tardifs : objectif = évaluer la capacité du patient à élaborer une


représentation en 3D

Agnosie de transformation = traitements perceptifs tardifs altérés

Représentations structurales : objectif= évaluer l’intégrité des représentations structurales en MLT


sans passer par une entrée visuelle (Si altération : pas d’agnosie)

Modèle 3D  Représentations structurales : objectif = évaluer la capacité à apparier percept et


représentations structurales (Altération pas encore observée).
Altération représentations structurales ET Modèle 3D  Représentations structurales : agnosie
liée à une dégradation des représentations structurales

Testing du niveau sémantique : objectif = déterminer si le patient accède au système sémantique et


si celui-ci est préservé

Représentations sémantiques : objectif = évaluer l’atteinte/préservation du système sémantique en


modalité non-visuelle

Agnosie (a)sémantique = pas d’agnosie uniquement « visuelle » car représentations altérées dans
plusieurs modalités sensorielles

Agnosie d’accès sémantique = problème d’accès au système sémantique depuis un percept


correctement élaboré

Objectif du diagnostic = identifier l’étape de traitement déficitaire

Le Protocole d’Evaluation des Gnosies Visuelles = batterie de dépistage de l’agnosie visuelle

Le Birmingham Object Recognition Battery = batterie d’évaluation de la reconnaissance visuelle

Agnosies = troubles de la reconnaissance dans un modèle hiérarchique du traitement (visuel) des


objets.

Logique des propositions de Farah = partir des associations de troubles pour proposer une autre
classification des agnosies.

- Agnosies associatives = atteinte de l’analyse individuelle, de l’analyse globale, des deux.


- (A)simultagnosie = incapacité à percevoir plusieurs éléments en même temps dans la
- scène globale.
Chapitre 5
Troubles attentionnels =

- troubles très fréquents en cas d’atteinte cérébrale


- très fréquents à la fois chez les adultes et chez les enfants
- sont observés après de nombreuses atteintes
- ont des formes très variables

L’attention =

- Sélection d’information en vue d’un traitement ou d’une action


- Le maintien d’un niveau d’alerte nécessaire à ces traitements

L’attention (définition des modèles structuraux) = tout indifférencié, nécessaire pour la détection, la
sélection et le filtrage de tout type d’information

L’attention (définition des modèles fonctionnels) = stock de ressources attentionnelles limitées


qu’on peut distribuer à différentes tâches.

L’attention (définition des modèles à composantes) = ensemble de composantes qui peuvent être
altérées de manière sélective.

Intensité de l’attention : 3 aspects principaux = l’alerte, la vigilance et l’attention soutenue

Alerte = état d’éveil déterminant la capacité à réagir à un stimulus

Alerte tonique =

- niveau d’éveil général de base


- ensemble de changements neurophysiologiques, généralisés, lents et involontaires.
- Fluctue au cours de la journée

Alerte phasique = augmentation ponctuelle de la réactivité déclenchée par des indices ou des stimuli
externes. Il s’agit d’un processus d’optimisation de l’état de préparation à l’action, entraînant un
changement transitoire et de courte durée. Elle comporte une composante motrice et une
composante perceptive.

VCN (Variation Contingente Négative) de l’EEG = onde d’attente

P300 (onde positive à 300msec) de l’EEG = onde de clôture des processus décisionnels.

Réaction d’alerte = gain suite au signal

Vigilance = état de préparation à détecter et réagir à certains changements rares apparaissant à des
intervalles de temps longs et variables
Attention soutenue = maintien d’un niveau d’efficience adéquat et stable au cours d’une activité
d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu.

PASAT (Paced Auditory Serial Addition Task) = additions successives avec le chiffre précédent

Sélectivité attentionnelle : 3 aspects principaux = focalisation, sélectivité et division/partage

Attention focale = processus de centration sur une cible ou une information à traiter.

Attention sélective = processus d’inhibition active des éléments distracteurs.

Attention divisée = partage des ressources attentionnelles sur plusieurs cibles.

Processus automatiques =

- Rapides
- Obligatoirement déclenchés par le stimulus
- Inaccessibles à la conscience
- N’interfèrent pas avec d’autres traitements

Processus contrôlés =

- Lents
- Déclenchés volontairement par le sujet
- Partiellement accessibles à la conscience
- Interfèrent avec d’autres traitements

Lenteur : très fréquente en cas d’atteintes cérébrales

Idéation = capacité à générer des idées cohérentes, à raisonner correctement

Echelle d’observation comportementale de Ponsford & Kinsella = questionnaire à remplir par le


neuropsychologue comportant 14 items et une échelle à 5 niveaux

Questionnaire d’Auto-évaluation de l’Attention = appréciation de la fréquence des troubles


présentés par le patient dans des situations de la vie quotidienne. Questionnaire à remplir par le
patient et par un proche comportant 66 items (répartis dans 6 aspects de l’attention) et une échelle à
6 niveaux.

Troubles associés = troubles soit liés à une atteinte d’une des composantes attentionnelles, soit ils
s’expriment principalement par un déficit attentionnel.

Obnubilation de la conscience = trouble de la vigilance caractérisé par l’absence de réaction aux


stimulations, traduisant une atteinte de la composante « vigilance » de l’attention.

Stupeur = état caractérisé par la suspension de toute activité motrice, avec préservation e l’activité
psychique rendant possible un passage à l’acte brusque et soudain.

Obnubilation ou stupeur : le patient présente une réactivité partielle (verbale ou motrice)


La confusion mentale = désorganisation de tous les processus psychiques. Trouble très fréquent en
phase aigüe de nombreuses atteintes cérébrales et qui traduit un dysfonctionnement global du
cerveau. L’état confusionnel est généralement réversible (si disparition de la cause).

Coma = abolition de la conscience et de l’éveil, avec perte de la réactivité à l’environnement.

*Substance réticulée activatrice = faisceau de fibres situé au sein du tronc cérébral et présentant de
nombreuses extensions ascendantes vers le cortex

Echelle de Glasgow – Glasgow Coma Scale (score sur 15) : 3 aspects sont pris en compte :

- Ouverture des yeux


- Réponse verbale
- Réponse motrice (sur ordre verbal et à la douleur)

Coma psychogène = secondaire à une affection psychiatrique (EEG normal)

« Locked-in syndrome » (syndrome de dé-efférentation motrice) = lésion bilatérale du


mésencéphale entrainant une tétraplégie, une paralysie musculaire (voix, face, mouvements
horizontaux des yeux : dans ce cas, la vigilance et la réactivité sont normales.

Etat végétatif = abolition de la conscience avec capacité d’éveil.

Etat de conscience minimal = périodes de conscience de soi et de l’environnement mais cet état est
très fluctuant donc difficile à diagnostiquer.

Mort cérébrale (ou coma dépassé) = état de cessation complète et irréversible de l’activité
cérébrale.

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