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Le développement embryonnaire :
Les cellules des crêtes neurales créent des protéines d’adhérences qui permettent aux
cellules de se reconnaitre entre elles pour se lier et donner une homogénéité au tissu.
Les cellules sécrètent des protéases (ciseaux moléculaires) qui vont couper les protéines
d’adhérences pour que les cellules puissent circuler au sein d’un tissu.
Formation de l’encéphale :
La substance grise contient le corps cellulaire des neurones, les dendrites, le départ d’axones
et la majeure partie des synapses
- Dans l’encéphale on trouve le cortex cérébral et le cortex du cervelet. Le cortex est un
amas de substance grise situé en périphérie du système. Quand cet amas est enfoui
dans la substance blanche on le nomme noyau gris centraux.
- Dans la moelle épinière la substance grise est nommée corne. On en distingue 3
types : postérieure, ventrale, latérale (ou intermédio latérale).
- Dans le SNP la substance grise est nommée ganglions.
Le tissu nerveux n’est jamais en contact direct avec l’os. Il est protégé par les méninges.
Les méninges : 3 couches (de l’os vers le tissu nerveux) :
Dure-mère : tissu très résistant qui contient des nocicepteurs générant la sensation
de douleur
Membrane arachnoïde : membrane vaporeuse extrêmement vascularisée qui permet
la résorption du LCR. Hématome sous dural = rupture de la membrane arachnoïde
qui provoque une accumulation de sang sous la dure mère.
Pie-mère : membrane constituée d’astrocytes qui adhère au tissu nerveux. Très
fragile, fais le contour de toutes les circonvolutions. Tapisse l’ensemble des cavités
du SNC (cavités ventriculaires, canal de l’épendyme).
Les ventricules :
1er et 2ème : sous les hémisphères, contiennent les plexus choroïdes (=structures
vasculaires qui assurent la synthèse de la majeure partie du LCR pour environ 100
ml sur les 150 ml produits par jour)
3ème : au niveau du diencéphale, qui se prolonge par un aqueduc de sylvius
4ème : formé par l’aqueduc au niveau du cervelet et se prolonge par l’épendyme. Il
possède 3 trous qui permettent la sortie du LCR. Lorsqu’ils sont obturés, il faut faire
une ponction lombaire pour éviter une accumulation du liquide dans l’encéphale (=
hydrocéphalie chez le fœtus)
Le liquide-céphalo-rachidien :
Il joue 4 rôles :
Maintient l’environnement chimique des neurones et particulièrement le potassium au
contact des neurones (un surdosage de potassium entraîne une dépolarisation des
neurones donc les cellules musculaires ne se décontractent plus mort)
Mécanique : le cerveau est en suspension hydraulique
Protecteur : comme il est intercalé entre le tissu nerveux et l’os, il peut bouger dans la
boîte crânienne en limitant les dégâts (attention risques chez le boxeur lors des
coups car la boite crânienne tourne dans un sens et le tissu dans l’autre)
Immunitaire
Les cellules de l'ectoderme ont pour devenir les ostéoblastes mais elles en sont empêchées
par BMP4. 3 messagers inhibent BMP4 :
- Noggin
- Chordin
- Follistatin
Ectoderme (ectoblaste
neuro ectoderme neuroblaste et névroglie neurones et neuroblastes
Les protéines d’adhérences sont spécifiques du tissu nerveux. Elles jouent toutes un rôle
capital dans la MEC. Exemples :
- n-cadhérine (liaisons homophiliques)
- n-came (adherence cellulaire)
- intégrines (liaisons hétérophiliques)
Compétence = période au cours de laquelle une fonction doit être acquise sinon c’est trop
tard ou trop tôt. Ex : les aires cérébrales impliquées dans l’acquisition du langage sont
compétente de 1 à 7ans.
Inducteur = messager, molécule permettant au tissu d’acquérir la compétence.
Facteurs de guidage :
- Effet attractif (facteurs de croissance)
- Effet répulsif (produit par les oligodendrocytes et empêche la repousse axonale)
La migration cellulaire :
Facteurs de migration = messagers donnant l’ordre aux neurones d’aller coloniser une
région. Il en existe une demi-douzaine.
Prolifération cellulaire : elle se produit dans le tube neural pendant la vie embryonnaire.
Avant prolifération : dans le tube neural on trouve 2 zones : ventriculaire (au contact de la
cavité) et marginale (en périphérie). Les neuro ectoblastes (dans la zone ventriculaire) créent
2 extensions cytoplasmiques vers l’intérieur et vers l’extérieur. La cellule commence sa
division :
G1 dans la zone ventriculaire
S le corps cellulaire se déplace dans la zone marginale
G2 le corps retourne dans la zone ventriculaire
Mitose la cellule perd ses extensions et se divise
3 REGLES A SAVOIR :
1. Le cortex est composé de 6 couches neuronales. Les neurones les plus anciens sont ceux
sur les couches les plus profondes. La deuxième couche de neurones s’ajoute sur les
anciens et ainsi de suite. Donc lorsqu’un neurone est nouvellement produit, il migre vers les
couches les plus périphériques. Une même “colonne“ de neurone répond donc au même
stimulus pour chaque neurone qui la compose.
2. Les neurones occupants une position identique migrent toujours en même temps.
3. Les neurones de connexions (axones les plus longs) sont toujours formés avant les inters
neurones
Filipodes
Une extension produit par un neurone peut être soit un axone soit
une dendrite. On nomme cette extension neurite. Elles croissent
vers leurs cibles. Pour cela elles ont besoin de :
- Reconnaissance de substrat (grâce aux protéines
d’adhérence)
- Facteurs chimio tactiques (les plus efficaces étant les
facteurs de croissance NGF)
La synapsogenèse
3 parties :
- Elément présynaptique : grille synaptique composée d’éléments du cytosquelette, de
vésicules de neuromédiateurs, de mitochondries et de canaux ioniques potentiels-
dépendants (l’exocytose est un mécanisme calcium-dépendant).
Fente synaptique = sépare l’élément présynaptique du post synaptique. Composée
d’une membrane basale (dans le SNP), des cellules gliales qui couvrent la synapse
et d’enzymes dégradantes de neuromédiateurs ex : acétylcholine estérase ou des
cellules gliales (si on les sur-stimule épilepsie).
- Elément post synaptique : palissade permettant d’augmenter la surface d’échange
composée de récepteurs de neuromédiateurs et de réticulum granulaires (pour la
synthèse protéique augmentation de la synthèse de la synapse en général)
Avant l’innervation des fibres musculaires :
La FM sécrète des facteurs de croissance (chimio-tactiques). La cellule musculaire se
contracte dès qu’elle génère un potentiel d’action.
Les fibres nerveuses poussent en direction des FM (la reconnaissance et l’attirance sont
favorisées par les facteurs de croissance).
Le neuromédiateur libéré par les cellules nerveuses au contact d’une cellule musculaire est
l’acétylcholine. Il peut se lier à 2 familles de récepteurs :
- Muscarinique stimulation du second messager
- Nicotinique récepteur canal. 2 isoformes : embryonnaire et adulte (les isoformes
embryonnaires ont une plus grande importance de passage des ions. Ils sont
présents dans les fibres musculaires).
La synaptogenèse est très contrôlée. Elle n’est possible qu’avec un dialogue bi directionnel
entre les fibres musculaires et les fibres nerveuses. Les FM ne sont pas quiescentes, au
contraire, elles sont prêtent et attendant à être innerver.
Chez les qui gens mangent beaucoup de sucres à assimilation rapide (soda, biscuits…) Le
transporteur est modifié dans le pole basal et apical de la cellule ce qui augmente l’entrée de glucose
dans la cellule + diminution de la dépense énergétique (donc on gagne du poids)
Les canaux calciques sont responsables de l’entrée du calcium. Les vésicules d’exocytose
sont localisées au voisinage des canaux calcique pour être plus efficaces que possible.
La MEC est située dans la fente synaptique. Elle est composée de différentes protéines
comme la laminine. Une mutation de laminine peut entrainer un dysfonctionnement de la
synapse.
On trouve des cellules gliales dans la fente synaptique.
Les fibres rouges contiennent de la myoglobine = cellule dont le métabolisme repose sur la
phosphorylation oxydative.
Les fibres blanches sont dépourvues de myoglobine et fonctionnent par glycolyse. Elles sont
rapides mais fatigables (effort explosif de courte durée)
La fibre nerveuse impose son phénotype à la fibre musculaire. Exemples :
- Neurone axone gros diamètre vitesse élevée post hyperpolarisation et conduction
très rapide et fréquence de dépolarisation élevée
- Neurone de diamètre plus petit, vitesse moins grande, post hyperpolarisation longue
et fréquence de dépolarisation plus faible
Cellules gliales du tissu nerveux : à partir de l’ectoderme, on obtient le tube neural qui
donne 2 types de cellules : astrocytes et oligodentrocytes.
Les astrocytes :
- Constitution de la barrière hématoencéphalique
- Tapissent les cavités du SNC et recouvrent les synapses
- Isolent les neurones du LCR
- Maintien de l’environnement chimique (potassium)
- Donne la protéine S100B (réparation du tissu nerveux)
- Responsables de la couverture énergétique des neurones (substrat énergétique
neurones = lactate) et les nourrissent la vitamine C
- Empêche la diffusion du neuromédiateur en dehors de la synapse
- Eliminent le neuromédiateur de la fente synaptique
- Participent à la plasticité synaptique (=remodelage des synapses, favorisation des
processus cognitifs)
- Participent au guidage lors de la croissance axonale
2 neuromédiateurs (transmission de l’influx nerveux) :
- Glutamate (excitateur) 80% des synapses sont des synapses à glutamate
- Gaba (inhibiteur)
Les astrocytes possèdent des transporteurs qui permettent à la synapse de se débarrasser
du neuromédiateur. Une des causes de l’épilepsie est l‘accumulation du neuromédiateur qui
stimule en permanence les neurones.
Les cellules gliales maintiennent l’environnement chimique du neurone et particulièrement du
potassium car un surdosage de potassium entraîne une dépolarisation des neurones donc
les cellules musculaires ne se décontractent plus mort
Les radicaux libres : les neurones en produisent de grande quantité mais ils attaquent
l’intégrité cellulaire et produisent le vieillissement (ils sont toxiques). La destruction des
radicaux libres permet de protéger les neurones. 2 molécules principales antioxydants :
vitamine E et vitamine C
Les oligodentrocytes :
- Forment la gaine de myéline mais pas de tissu conjonctif donc ils peuvent faire un
manchon de myéline sur 50 axones différents.
- S’opposent à la repousse des axones par la protéine Nogo
La myéline est composée de lipides (70%) et de protéines (30%). Les protéines sont
différentes dans le SNC et le SNP donc mutations et maladies différentes. La myéline sert de
manchon isolant autour des axones qui permet la conduction saltatoire de l’influx nerveux. 3
avantages de la myéline :
- Augmentation de la vitesse de conduction (les neurones les plus rapides sont les plus
myélinisés)
- Economie d’énergie
- Diminution du diamètre des axones (plus le diamètre est élevé, plus la conduction est
élevée)
Les axones : s’insèrent sur le corps cellulaire des neurones par le biais du cône
d’implantation. L’intersection entre l’axone et le cône est appelé segment initial et est le lieu
de production du PA. Le diamètre est uniforme sur toute la longueur (et variable selon les
axones). Ils se terminent par une arborisation synaptique. JAMAIS de réticulum granulaire.
Ils produisent le potentiel le PA. Ils peuvent être myélinisés.
Le soma :
Il contient un noyau + tous les organites pour produire le REG
Pas de synthèse des protéines dans l’axone ou les dendrites
Renouvellement des mitochondries (leur bourgeonnement se fait dans le corps cellulaire)
Transport via les microtubules = transport axoplasmique. 2 types de transport :
- Antérograde (corps cellulaire vers périphérie) :
Rapide vésicules et protéines très importantes pour l’exocytose (ex : canaux calcique)
Lent grosses protéines et mitochondries
Très lent protéines de structure
- Rétrograde (périphérie vers corps cellulaire) :
Certains agents pathogènes utilisent ce transport pour contaminer le système en se
déplaçant de synapses en synapses (virus de la rage, herpès)
Les synapses : communication entre 2 neurones (interface). Elles sont dans la majeure des
cas dans les terminaisons axoniques mais parfois dans les dendrites (au niveau de
l’hypothalamus via l’ocytocine et la vasopressine).
2 types de synapses :
- Electrique la plus rapide !!!!!!! : bi directionnel (jonction communicante entre 2
cellules et permet aux ions de se déplacer d’un corps cellulaire vers un autre). Elles
sont rares chez l’homme mais servent à synchroniser l’activité d’une population de
neurone.
- Chimiques : unirectionnel (prè synapse post synaptique). 3 types :
- Synapses à ruban : les + rapides et infatigables. Organes sensoriels (rétine
vision / oreille interne audition, équilibre). Dans l’oreille interne le ruban est
sphérique et dans la rétine rectangulaire.
- Synapses en passant : synapse “bas de gamme“, peu d’éléments de structures
donc très abondantes dans SN végétatif car facile à produire
- Synapses conventionnelles
Métabolisme des neurones assurés par le lactate (fournit par les astrocytes). A jeun, les
neurones utilisent aussi les corps cétoniques (foie).
Bilan énergétique de la glycolyse 2 ATP (en réalité 4 mais lorsque la glycolyse en produit
4 il faut en investir 2)
Pour un acéthylCoA il faut 12-13 ATP
Pour la glycolyse il faut synthétiser 10 enzymes et investir 2 ATP PAS RENTABLE SUR
LE PLAN ENERGETIQUE
Le lactate est un meilleur substrat énergétique car il n’a pas besoin de faire
d’investissement énergétique
Le neurone ne peut pas utiliser des AG car il ne passe pas la barrière.
L’excitabilité repose sur l’activité de la protéine Nak – ATPase : c’est une pompe qui
fonctionne en continu et qui déplace le sodium contre sa concentration de concentration
(pareil pour le potassium). C’est elle qui crée la différence concentration (elle fait sortir 3
charges positifs et en fait rentrer 2 elle génère un courant électrogène, c’est-à-dire qu’elle
produit un courant)
VOCABULAIRE :
Le potentiel d’une cellule = potentiel de repos.
Lorsque le potentiel de membrane se déplace vers des valeurs + par rapport au potentiel de
repos, on dit que la cellule dépolarise.
Lorsque qu’il revient au potentiel de repos, on dit que la cellule repolarise.
Lorsqu’il devient négatif par apport au potentiel de repos, on dit que la cellule hyperpolarise
Quand la cellule dépolarise, le potentiel de membrane est porté au seuil d’ouverture des
canaux sodium.
Quand ils s’ouvrent, ils s’inactivent donc le potentiel n’est pas revenu au seuil d’inactivation
donc il ne peut pas s’ouvrir = période réfractaire absolue.
Quand il revient au seuil d’inactivation sodium, certains canaux se ferment et d’autre sont
inactivés = période réfractaire relative.
Quand le potentiel revient au potentiel de départ, la cellule retrouve une activité normale
La durée totale du potentiel d’action est faible, elle est de 5ms. Le PA est parfaitement stable
ce qui signifie qu’un neurone ne dépolarise pas spontanément. Les cellules qui dépolarisent
spontanément ont un potentiel de repos instable (ex : cellules cardiaques)
Le PA : il est généré dans le cône d’implantation. Il est post synaptique (inhibiteur PPSI
neuromédiateur Gaba ou excitateur PPSE neuromédiateur glutamate). Ils répondent à la
loi du « tout ou rien », c’est-à-dire que leur réponse est binaire et maximale une fois émie.
L’intensité d’une stimulation est codée par la fréquence de formation des potentiels d’action.
Donc plus l’intensité est importante, plus la fréquence des potentiels d’action est élevée.
L’intensité dépend en partie de la teneur en sodium. Plus un neurone dépolarise, plus il
produit du PA, mais tous les neurones ne produisent pas de PA.
L’entrée de charges + portées par les ions sodium ont un effet de répulsion sur les ions
potassium. Les ions potassium se dispersent alors tout autour des ions sodium.
Plus le diamètre de l’axone est gros, plus la vitesse de connexion est élevée (car la
résistance électrique est faible). Ex : chez l’homme, la vitesse de conduction la plus faible est
de 0,5m/s et la plus élevée est de 100m/s. Les neurones qui transmettent la douleur ont des
petits axones tandis que les motoneurones (=neurones chargés de l’activité motrice) ont un
diamètre plus gros.
Plus le neurone est myélinisé, plus sa vitesse de propagation de l’influx est élevée
conduction saltatoire. La taille optimale de la gaine est de 1mm.
Les anesthésiques bloquent les petits axones non myélinisés, c’est-à-dire les voies de la
DOULEUR ! Ils ne bloquent pas la sensibilité (si je me pince je vais sentir le pincement mais
je n’aurai pas mal).
2 lois :
Loi de sommation spatiale : on stimule 2 synapses différentes plus un neurone est
dépolarisé, plus sa réponse est importante
Loi de sommation temporelle : on stimule 2 fois la même synapse mais à des temps
différents plus un neurone est dépolarisé, plus sa réponse est importante
PHYSIOLOGIE DE L’OS
Fonction mécanique : un des tissus les plus résistants de l’organisme : peut supporter
d’importantes contraintes mécaniques (donc protection des organes + soutient duc corps)
Fonction métabolique : régule la calcémie, la posphatémie et le pH
Rôle hématopoïétique
Structure de l’os :
Eau 10%
4 types cellulaires :
- Ostéoblastes : formation de l’os, produisent et déposent en permanence la matrice
osseuse
- Cellules bordantes : surface de l’os, ostéoblastes au repos
- Ostéocytes : minéralisation de l’os, régulation des ostéoclastes, synthèse collagène
- Ostéoclastes : résorption osseuse. La zone d’ancrage lui permet de se coller à l’os et
l’ancrage fait intervenir des protéines ont l’ostéopontine et les intégrines. La chambre
de résorption contient de l’acide chloridrique et enzymes lysosomiales. Les protons
sortent de l’ostéoclaste par une pompe.
Matrice organique 25% :
- Collagène = principale protéine de l’os
- Lysine
- Proline
- Vitamine C
- Ostéocalcine : synthétisée par les ostéoblastes
- Ostéopontine