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Organisation du système nerveux 

Organisation fonctionnelle du système nerveux :


Les informations transitent
entre les 2 types de SN :
- Information efférente ou
motrice (part du SNC vers la
périphérie)
- Information afférente ou
sensitive (part de la périphérie
vers le SNC)
Extérocepteurs = informations
sensorielles. Tous les récepteurs qui
nous mettent en relation avec le milieu
extérieur (ex : les organes des sens
comme le toucher)
Propriocepteurs = informations
sensitives. Récepteurs localisés dans le
système de la motricité (muscles,
tendons, ligaments...)
= végétatif. Innerve les viscères,
glandes, tissu adipeux, cœur. Les Pour les muscles striés
fonctions végétatives ne sont pas squelettiques (insertion sur le
conscientes. squelette) et les muscles striés
Il possède une voie afférente : les à insertions conjonctives
intérocepteurs = tous les récepteurs (sphincter striés)
à l'intérieur de l'organisme (ex :
viscères, récepteurs à la pression
sanguine, au pH...)

Sensoriel = provient des


sens
Sensitif = provient de
la périphérie issu d'un
récepteur transmise
au SNC
Le système cavitaire du SNC :
Pour l’encéphale : 4 ventricules Pour la ME : canal épendyme

Le développement embryonnaire :

La neurulation : Elle se forme depuis l’ectoderme (cellules = ectoblastes)


Une cellule totipotente est une cellule avec TOUTES les potentialités. Les cellules de la
gastrula perdent en potentialité et deviennent pluripotentes.

a. Les ectoblastes donnent la plaque neurale = neuroblastes (cellules neuro


épithéliales).
b. Formation de bourrelets neuronaux qui s’invaginent pour donner la gouttière neurale
c. Les bourrelets fusionnent et donnent une structure creuse appelée tube neural
d. Nouveau type cellulaire formé à l’interface entre l’ectoderme et le tube neural qui
forme la crête neurale qui donne toutes les cellules du SNP, les glandes
médullosurrénales (production de l’adrénaline), le mésectoderme, le thymus
Le tube neural : il est constitué d’un neuropore antérieur et postérieur. Le neuropore
antérieure se ferme le 29ème jour de vie embryonnaire.
- Le défaut de fermeture du neuropore antérieur produit une anencéphalie
- Le défaut de fermeture du neuropore postérieur produit la spina bifida (hernie
présente sur le dos du nouveau-né)

Les cellules des crêtes neurales créent des protéines d’adhérences qui permettent aux
cellules de se reconnaitre entre elles pour se lier et donner une homogénéité au tissu.
Les cellules sécrètent des protéases (ciseaux moléculaires) qui vont couper les protéines
d’adhérences pour que les cellules puissent circuler au sein d’un tissu.

Formation de l’encéphale :

La formation de l’encéphale commence par la subdivision du tube neural en 3 vésicules


primaires (prosencéphale, mésencéphale et rhombencéphale) qui elles-mêmes se divisent en 5
vésicules secondaires (télencéphale, diencéphale, mésencéphale, métencéphale,
myélencéphale) :
- le prosencéphale donne le télencéphale et le diencéphale,
- le mésencéphale ne se divise pas
- le rhombencéphale donne le métencéphale et le myélencéphale
L’hypophyse ant ne dérive pas du tissu nerveux. L’hypophyse post oui.

L’encéphale comprend le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral


Le cerveau comprend le télencéphale et le diencéphale
Le tronc cérébral comprend le mésencéphale, le pont (métencéphale) et le myélencéphale

La moelle épinière ne se subdivise pas.

La substance grise contient le corps cellulaire des neurones, les dendrites, le départ d’axones
et la majeure partie des synapses
- Dans l’encéphale on trouve le cortex cérébral et le cortex du cervelet. Le cortex est un
amas de substance grise situé en périphérie du système. Quand cet amas est enfoui
dans la substance blanche on le nomme noyau gris centraux.
- Dans la moelle épinière la substance grise est nommée corne. On en distingue 3
types : postérieure, ventrale, latérale (ou intermédio latérale).
- Dans le SNP la substance grise est nommée ganglions.

La substance blanche contient les axones en chemin vers leur cible


- Dans le SNC un amas de substance blanche est nommée voie ou faisceaux.
- Dans la moelle épinière on peut aussi la nommer cordon.
- Quand il y a décussation (quand le neurone croise la ligne médiane), elle prend le nom
de commissure (ex : chiasme optique).
Chez l’homme : 31 paires de nerfs rachidiens et 12 paires de nerfs crâniens
Nerf mixte = fibres afférentes et efférentes

Le tissu nerveux n’est jamais en contact direct avec l’os. Il est protégé par les méninges.
Les méninges : 3 couches (de l’os vers le tissu nerveux) :
 Dure-mère : tissu très résistant qui contient des nocicepteurs générant la sensation
de douleur
 Membrane arachnoïde : membrane vaporeuse extrêmement vascularisée qui permet
la résorption du LCR. Hématome sous dural = rupture de la membrane arachnoïde
qui provoque une accumulation de sang sous la dure mère.
 Pie-mère : membrane constituée d’astrocytes qui adhère au tissu nerveux. Très
fragile, fais le contour de toutes les circonvolutions. Tapisse l’ensemble des cavités
du SNC (cavités ventriculaires, canal de l’épendyme).
Les ventricules : 
 1er et 2ème : sous les hémisphères, contiennent les plexus choroïdes (=structures
vasculaires qui assurent la synthèse de la majeure partie du LCR pour environ 100
ml sur les 150 ml produits par jour)
 3ème : au niveau du diencéphale, qui se prolonge par un aqueduc de sylvius
 4ème : formé par l’aqueduc au niveau du cervelet et se prolonge par l’épendyme. Il
possède 3 trous qui permettent la sortie du LCR. Lorsqu’ils sont obturés, il faut faire
une ponction lombaire pour éviter une accumulation du liquide dans l’encéphale (=
hydrocéphalie chez le fœtus)

Le liquide-céphalo-rachidien :
Il joue 4 rôles :
 Maintient l’environnement chimique des neurones et particulièrement le potassium au
contact des neurones (un surdosage de potassium entraîne une dépolarisation des
neurones donc les cellules musculaires ne se décontractent plus  mort)
 Mécanique : le cerveau est en suspension hydraulique
 Protecteur : comme il est intercalé entre le tissu nerveux et l’os, il peut bouger dans la
boîte crânienne en limitant les dégâts (attention risques chez le boxeur lors des
coups car la boite crânienne tourne dans un sens et le tissu dans l’autre)
 Immunitaire

Neurogénèse : on passe de cellules progénitrices (ou souches neuronales) à des neurones.


Etapes :  
1. Acquisition du phénotype
2. Prolifération des cellules
3. Migration des cellules
4. Croissance des neurites (=prolongement cytoplasmique d’un neurone)
5. Formation des synapses
6. Remodelage des connexions

La mort neuronale est un processus naturel. 


Les cellules souches neuronales : on en trouve chez l’embryon et chez l’adulte. 
Chez l’adulte : 
 dans les bulbes olfactifs (origine des neurones olfactifs) 
 dans l'hippocampe pour la mémoire sémantique (chez l’enfant les jouets, les
caresses et la nourriture stimulent la mémoire sémantique)
 dans le cortex frontal 
 dans certains noyaux de la moelle épinière (en cas de lésion, les cellules souches ne
peuvent rien faire)
Chez l’embryon : 
 cellules neuro ectoplastes (pluripotentes) ou neuroépithéliales
Chez le mammifère : 
 Neurones ou oligodendrocytes 
 Neurones ou astrocytes 
 Astrocytes de type II ou oligodendrocytes 

Les cellules de l'ectoderme ont pour devenir les ostéoblastes mais elles en sont empêchées
par BMP4. 3 messagers inhibent BMP4 : 
- Noggin
- Chordin
- Follistatin                  

Les neuroblastes sont des cellules souches qui se divisent de 2 manières : 


 mitose symétrique (la cellule se divise en 2 cellules souches)
 mitose asymétrique (la cellule donne d’un côté une cellule différenciée et de l’autre
une cellule souche → nouveau neuroblaste → neurone incapable de se diviser)

Définition neurone = neuroblaste, cellule excitable du système nerveux incapable de se


diviser ayant établit des connexions avec des cibles et créer des dendrites et axones. 
Chaque neurone possède des protéines d’adhérence.

Ectoderme (ectoblaste
 neuro ectoderme  neuroblaste et névroglie  neurones et neuroblastes

Les protéines d’adhérences sont spécifiques du tissu nerveux. Elles jouent toutes un rôle
capital dans la MEC. Exemples :
- n-cadhérine (liaisons homophiliques)
- n-came (adherence cellulaire)
- intégrines (liaisons hétérophiliques)

Différents types de messagers modifient le devenir des cellules et leurs fonctions : 


 Facteurs de croissance de type épithéliale (ciblent uniquement les cellules
épithéliales donc multiplient les cellules souches) 
 Facteurs de croissance nerveux (ciblent les cellules nerveuses) ex : NGF,
neurotrophine 
 Facteurs de croissance dérivés du cerveau 
 Facteurs de croissances dérivés de la glie (=cellules protectrices des neurones) ex :
GDLF  
Facteurs de différenciation : ils modifient le devenir cellulaire
- Noggin
- Chordin
- Follistatin
Ils permettent la différenciation des cellules de l’ectoderme en neuro ectoblastes

Compétence = période au cours de laquelle une fonction doit être acquise sinon c’est trop
tard ou trop tôt. Ex : les aires cérébrales impliquées dans l’acquisition du langage sont
compétente de 1 à 7ans.
Inducteur = messager, molécule permettant au tissu d’acquérir la compétence.

Facteurs de guidage :
- Effet attractif (facteurs de croissance)
- Effet répulsif (produit par les oligodendrocytes et empêche la repousse axonale)

La migration cellulaire :
Facteurs de migration = messagers donnant l’ordre aux neurones d’aller coloniser une
région. Il en existe une demi-douzaine.

Prolifération cellulaire : elle se produit dans le tube neural pendant la vie embryonnaire.
Avant prolifération : dans le tube neural on trouve 2 zones : ventriculaire (au contact de la
cavité) et marginale (en périphérie). Les neuro ectoblastes (dans la zone ventriculaire) créent
2 extensions cytoplasmiques vers l’intérieur et vers l’extérieur. La cellule commence sa
division :
G1  dans la zone ventriculaire
S  le corps cellulaire se déplace dans la zone marginale
G2  le corps retourne dans la zone ventriculaire
Mitose  la cellule perd ses extensions et se divise

Zone marginale / zone manteau / zone ventriculaire

Pour l’encéphale : la zone marginale s’atrophie et la zone ventriculaire s’épaissie (donc


substance grise en périphérie de la substance blanche)
Pour la moelle épinière : la zone marginale s’épaissie et la zone ventriculaire s’atrophie
(donc substance blanche en périphérie de la substance grise).

3 REGLES A SAVOIR :

1. Le cortex est composé de 6 couches neuronales. Les neurones les plus anciens sont ceux
sur les couches les plus profondes. La deuxième couche de neurones s’ajoute sur les
anciens et ainsi de suite. Donc lorsqu’un neurone est nouvellement produit, il migre vers les
couches les plus périphériques. Une même “colonne“ de neurone répond donc au même
stimulus pour chaque neurone qui la compose.

2. Les neurones occupants une position identique migrent toujours en même temps.
3. Les neurones de connexions (axones les plus longs) sont toujours formés avant les inters
neurones

Filipodes
Une extension produit par un neurone peut être soit un axone soit
une dendrite. On nomme cette extension neurite. Elles croissent
vers leurs cibles. Pour cela elles ont besoin de :
- Reconnaissance de substrat (grâce aux protéines
d’adhérence)
- Facteurs chimio tactiques (les plus efficaces étant les
facteurs de croissance NGF)

Au bout du neurite on trouve de petites extensions cytoplasmiques =


filipodes
Lorsque 2 filipodes voisins reconnaissent un même substrat, il se forme un
lamellipode
Se forme ensuite la synapse.

La synapsogenèse

3 parties :
- Elément présynaptique : grille synaptique composée d’éléments du cytosquelette, de
vésicules de neuromédiateurs, de mitochondries et de canaux ioniques potentiels-
dépendants (l’exocytose est un mécanisme calcium-dépendant).
Fente synaptique = sépare l’élément présynaptique du post synaptique. Composée
d’une membrane basale (dans le SNP), des cellules gliales qui couvrent la synapse
et d’enzymes dégradantes de neuromédiateurs ex : acétylcholine estérase ou des
cellules gliales (si on les sur-stimule  épilepsie).
- Elément post synaptique : palissade permettant d’augmenter la surface d’échange
composée de récepteurs de neuromédiateurs et de réticulum granulaires (pour la
synthèse protéique  augmentation de la synthèse de la synapse en général)
Avant l’innervation des fibres musculaires :
La FM sécrète des facteurs de croissance (chimio-tactiques). La cellule musculaire se
contracte dès qu’elle génère un potentiel d’action.
Les fibres nerveuses poussent en direction des FM (la reconnaissance et l’attirance sont
favorisées par les facteurs de croissance).
Le neuromédiateur libéré par les cellules nerveuses au contact d’une cellule musculaire est
l’acétylcholine. Il peut se lier à 2 familles de récepteurs :
- Muscarinique  stimulation du second messager
- Nicotinique  récepteur canal. 2 isoformes : embryonnaire et adulte (les isoformes
embryonnaires ont une plus grande importance de passage des ions. Ils sont
présents dans les fibres musculaires).

L’acétylcholine estérase donne de l’acide acétique et de la choline.

La fibre nerveuse : elle dépolarise spontanément et de l’acétylcholine est libérée.


Lorsqu’elle rentre en contact avec une FM, l’acétylcholine se lie à son récepteur présent sur
les fibres musculaires. Les motoneurones dépolarisent spontanément avant toute innervation
de la FM. Elle sécrète 3 autres messagers :
- Aria : modifie le génome des cellules musculaires (le récepteur nicotinique passe de
la forme embryonnaire à la forme adulte)
- Agrin : stimule l’acétylcholine estérase + agrégation des récepteurs à un endroit
donné
- CGRP : stimule l’expression des gènes codant pour le récepteur nicotinique

Lorsque l’acétylcholine se lie à son récepteur, cela a pour conséquence la dépolarisation de


la cellule musculaire ce qui cesse la sécrétion de facteurs de croissance

La synaptogenèse est très contrôlée. Elle n’est possible qu’avec un dialogue bi directionnel
entre les fibres musculaires et les fibres nerveuses. Les FM ne sont pas quiescentes, au
contraire, elles sont prêtent et attendant à être innerver.

Chez les qui gens mangent beaucoup de sucres à assimilation rapide (soda, biscuits…)  Le
transporteur est modifié dans le pole basal et apical de la cellule ce qui augmente l’entrée de glucose
dans la cellule + diminution de la dépense énergétique (donc on gagne du poids)

2 caractéristiques de l’innervation des fibres musculaires :


- Les fibres nerveuses arrivent TOUJOURS au milieu de la fibre musculaire
- La synapse est TOUJOURS unique (une seule par fibre musculaire) car lorsque la
fibre nerveuse a produit de l’acétylcholine, la FM cesse de produire des facteurs de
croissance

Les canaux calciques sont responsables de l’entrée du calcium. Les vésicules d’exocytose
sont localisées au voisinage des canaux calcique pour être plus efficaces que possible.

La MEC est située dans la fente synaptique. Elle est composée de différentes protéines
comme la laminine. Une mutation de laminine peut entrainer un dysfonctionnement de la
synapse.
On trouve des cellules gliales dans la fente synaptique.
Les fibres rouges contiennent de la myoglobine = cellule dont le métabolisme repose sur la
phosphorylation oxydative.
Les fibres blanches sont dépourvues de myoglobine et fonctionnent par glycolyse. Elles sont
rapides mais fatigables (effort explosif de courte durée)
La fibre nerveuse impose son phénotype à la fibre musculaire. Exemples :
- Neurone axone gros diamètre vitesse élevée post hyperpolarisation et conduction
très rapide et fréquence de dépolarisation élevée
- Neurone de diamètre plus petit, vitesse moins grande, post hyperpolarisation longue
et fréquence de dépolarisation plus faible

La régression synaptique et mort neuronale naturelle :


Il y dans le SN une constante nerveuse, c’est-à-dire qu’il y a cours du développement un
nombre élevé de synapse crées. Ces synapses sont soumises au mécanisme de sélection
hebbienne des synapses : une synapse fonctionnelle sera préservée tandis que les non
fonctionnelles sont éliminées (=mort neuronale naturelle).
Exemple : chez l’homme il y a dans le cerveau des aires voisines (ex : visuelle et auditive).
Certains neurones sont spécialisés dans l’innervation du cortex auditif mais leurs
prolongements peuvent atteindre le cortex visuel. Si la vision ne se développe pas, cela
signifie que le neurone visuel ne reçoit jamais d’informations sauf celles provenant du
neurone auditif qui le touche. Cette synapse est donc éliminée et l’aire auditive va colonisée
les aires visuelles.  C’est pour cela qu’un aveugle par exemple va développer ses autres
sens. Rétablir la vue à un aveugle de naissance est donc impossible car le cortex n’a plus de
place.

Barrière hémato encéphalique : chaque capillaire de l’encéphale est entouré d’astrocytes


donc les substances régulées par le sang ne peuvent pas traverser. Les petites molécules
(eau, ions) peuvent passer. Cette barrière est perméable que dans certaines conditions.

Cellules gliales du tissu nerveux : à partir de l’ectoderme, on obtient le tube neural qui
donne 2 types de cellules : astrocytes et oligodentrocytes.

Les cellules de la microglie dérivent du mésoderme

Dans le SNP : un seul type de cellule gliale  cellules de Schwann

Les astrocytes :
- Constitution de la barrière hématoencéphalique
- Tapissent les cavités du SNC et recouvrent les synapses
- Isolent les neurones du LCR
- Maintien de l’environnement chimique (potassium)
- Donne la protéine S100B (réparation du tissu nerveux)
- Responsables de la couverture énergétique des neurones (substrat énergétique
neurones = lactate) et les nourrissent la vitamine C
- Empêche la diffusion du neuromédiateur en dehors de la synapse
- Eliminent le neuromédiateur de la fente synaptique
- Participent à la plasticité synaptique (=remodelage des synapses, favorisation des
processus cognitifs)
- Participent au guidage lors de la croissance axonale
2 neuromédiateurs (transmission de l’influx nerveux) :
- Glutamate (excitateur)  80% des synapses sont des synapses à glutamate
- Gaba (inhibiteur)
Les astrocytes possèdent des transporteurs qui permettent à la synapse de se débarrasser
du neuromédiateur. Une des causes de l’épilepsie est l‘accumulation du neuromédiateur qui
stimule en permanence les neurones.
Les cellules gliales maintiennent l’environnement chimique du neurone et particulièrement du
potassium car un surdosage de potassium entraîne une dépolarisation des neurones donc
les cellules musculaires ne se décontractent plus  mort

Les radicaux libres : les neurones en produisent de grande quantité mais ils attaquent
l’intégrité cellulaire et produisent le vieillissement (ils sont toxiques). La destruction des
radicaux libres permet de protéger les neurones. 2 molécules principales antioxydants :
vitamine E et vitamine C

Les oligodentrocytes :
- Forment la gaine de myéline mais pas de tissu conjonctif donc ils peuvent faire un
manchon de myéline sur 50 axones différents.
- S’opposent à la repousse des axones par la protéine Nogo

Enzyme anhydrase carbonique : assure hydratation du CO2 et régularisation du pH.

Cellules de Schwann (dans le SNP) : myélinisante ou non myélinisante. Une synapse n’est


jamais nue dans le SN. Rôles :
- Evitent la diffusent de l’acétylcholine et maintiennent l’environnement de la synapse
- Synthétisent des facteurs de croissance et des protéines d’adhérences,
- Débarrassent la gaine de conjonctif des débris cellulaires par phagocytose
- Participent au guidage axonale
- Savent si un axone fonctionne : un axone transmet un potentiel d’action qui fait
rentrer le potassium dans la cellule (=polarisation) ce qui envoie un signal aux
cellules de Schwann. Quand le neurone est sectionné, les cellules de Schwann ne
reçoivent plus de signal donc elles se dé différencient et retrouvent leurs
caractéristiques embryonnaires (elles secrètent des facteurs de croissance LGF).
Quand le neurone dépolarise elles se différencient en cellules de Schwann adulte et
cessent de sécréter des facteurs de croissance. Les propriétés des cellules de
Schwann garantissent la croissance du neurone.

La myéline est composée de lipides (70%) et de protéines (30%). Les protéines sont
différentes dans le SNC et le SNP donc mutations et maladies différentes. La myéline sert de
manchon isolant autour des axones qui permet la conduction saltatoire de l’influx nerveux. 3
avantages de la myéline :
- Augmentation de la vitesse de conduction (les neurones les plus rapides sont les plus
myélinisés)
- Economie d’énergie
- Diminution du diamètre des axones (plus le diamètre est élevé, plus la conduction est
élevée)

Pathologies liées à mutations de la myéline :  


Dans le SNC : sclérose en plaque, le hoquet
Dans le SNP : syndrome de Guillain Barré, leucodystrophie
Les dendrites : lieux d’interactions entre 2 neurones. Ils ne sont jamais myélinisés. Ils
portent des éléments post synaptiques appelés épines. Le diamètre de la dendrite n’est pas
uniforme, il s’amincie du corps cellulaire à la périphérie. Au niveau des épines on trouve
du réticulum granulaire ce qui signifie qu’il y a une synthèse protéique locale
responsable de la plasticité synaptique. L’activité électrique dans les dendrites s’appellent
potentiels électrotoniques. Certaines dendrites libèrent des neuromédiateurs.
Les dendrites peuvent agir sur d’autres neurones et lysosomes.

Les axones : s’insèrent sur le corps cellulaire des neurones par le biais du cône
d’implantation. L’intersection entre l’axone et le cône est appelé segment initial et est le lieu
de production du PA. Le diamètre est uniforme sur toute la longueur (et variable selon les
axones). Ils se terminent par une arborisation synaptique. JAMAIS de réticulum granulaire.
Ils produisent le potentiel le PA. Ils peuvent être myélinisés.

Le soma :
Il contient un noyau + tous les organites pour produire le REG
Pas de synthèse des protéines dans l’axone ou les dendrites
Renouvellement des mitochondries (leur bourgeonnement se fait dans le corps cellulaire)
Transport via les microtubules = transport axoplasmique. 2 types de transport :
- Antérograde (corps cellulaire vers périphérie) :
Rapide  vésicules et protéines très importantes pour l’exocytose (ex : canaux calcique)
Lent  grosses protéines et mitochondries
Très lent  protéines de structure
- Rétrograde (périphérie vers corps cellulaire) :
Certains agents pathogènes utilisent ce transport pour contaminer le système en se
déplaçant de synapses en synapses (virus de la rage, herpès)
Les synapses : communication entre 2 neurones (interface). Elles sont dans la majeure des
cas dans les terminaisons axoniques mais parfois dans les dendrites (au niveau de
l’hypothalamus via l’ocytocine et la vasopressine).
2 types de synapses :
- Electrique la plus rapide !!!!!!! : bi directionnel (jonction communicante entre 2
cellules et permet aux ions de se déplacer d’un corps cellulaire vers un autre). Elles
sont rares chez l’homme mais servent à synchroniser l’activité d’une population de
neurone.
- Chimiques : unirectionnel (prè synapse  post synaptique). 3 types :
- Synapses à ruban : les + rapides et infatigables. Organes sensoriels (rétine 
vision / oreille interne  audition, équilibre). Dans l’oreille interne le ruban est
sphérique et dans la rétine rectangulaire.
- Synapses en passant : synapse “bas de gamme“, peu d’éléments de structures
donc très abondantes dans SN végétatif car facile à produire
- Synapses conventionnelles

Nature chimique des neuromédiateurs variée :


- Peptides (ex : substance P, neuropeptides y, opioides)
- Acides aminés (ex : glutamate activateur / gaba inhibiteur, acéthylcholine,
noradrénaline)
- Gaz
- Anandamide (agoniste endogène du récepteur du cannabis tétrahydrocannabinnol)

Opiacé = dérivé exogène de l’opium


Opioide = endogène

Métabolisme énergétique des neurones :


Le glucose passe du capillaire sanguin à l’astrocyte. Il rentre dans le neurone par
l’intermédiaire d’un transporteur. Il entre dans la glycolyse.
L’astrocyte transforme le pyruvate en lactate par la protéine lactate déshydrogénase
Le lactate sort de l’astrocyte et est capté par le neurone et se retransforme en pyruvate
Le pyruvate est transformé en AcéthylCoA par le pyruvate désydrogénase
L’acéthylCoA rentre dans le cycle de krebs qui permet de produire de l’ATP
La consommation de glucose des neurones est de lors de 120g/24h

Métabolisme des neurones assurés par le lactate (fournit par les astrocytes). A jeun, les
neurones utilisent aussi les corps cétoniques (foie).

Bilan énergétique de la glycolyse  2 ATP (en réalité 4 mais lorsque la glycolyse en produit
4 il faut en investir 2)
Pour un acéthylCoA il faut 12-13 ATP
Pour la glycolyse il faut synthétiser 10 enzymes et investir 2 ATP  PAS RENTABLE SUR
LE PLAN ENERGETIQUE
Le lactate est un meilleur substrat énergétique car il n’a pas besoin de faire
d’investissement énergétique
Le neurone ne peut pas utiliser des AG car il ne passe pas la barrière.

Les neurones ne peuvent pas fonctionner sans glucose et sans oxygène


Exemple de la rapidité de la baisse de réponse des neurones : étourdissement lorsqu’on se
relève d’un coup  le sang de la partie thoracique se retrouve déplacer dans les veines
fémoral  diminution du retour veineux  baisse du dépit cardiaque (baisse de production
d’ATP et baisse de couverture énergétique du neurone)
Excitabilité des neurones :
Cellule excitable = produit un PA en réponse à une stimulation
3 types cellulaires excitables dans l’organisme :
- Neurones
- Cellulaires musculaires
- Certaines cellules endocrines (médullosurrénales  adrénaline / pancréas 
insuline, glucagon…)

L’excitabilité repose sur l’activité de la protéine Nak – ATPase : c’est une pompe qui
fonctionne en continu et qui déplace le sodium contre sa concentration de concentration
(pareil pour le potassium). C’est elle qui crée la différence concentration (elle fait sortir 3
charges positifs et en fait rentrer 2  elle génère un courant électrogène, c’est-à-dire qu’elle
produit un courant)

Conséquences de l’activité de la pompe :


- Différence de concentration de sodium/potassium : milieu extra riche en sodium et
intra riche en potassium
- Différence de charge = électrogène : la pompe donne une accumulation de charge - à
l’intérieur de la cellule et de charge + à l’extérieur.
La cellule cherche à être électriquement neutre

Conséquence de l’ouverture d’un canal perméable au sodium  le sodium se déplace selon


la différence de concentration (plus à l’extérieur donc rentre dans la cellule). La force
électrochimique (force électrique et force chimique) active le sodium : les charges - attirent
les charges + donc poussent le sodium à l’intérieur de la cellule.
Si ouverture d’un canal calcique  la force chimique déplace le potassium à l’intérieur et la
force électrique s’oppose au déplacement. Donc même si j’ai une même concentration de
potassium et de sodium à l’intérieur et à l’extérieur, la force électrique du sodium est
supérieure à la force électrique du potassium. Le courant sodium est donc toujours
supérieur.

VOCABULAIRE :
Le potentiel d’une cellule = potentiel de repos.
Lorsque le potentiel de membrane se déplace vers des valeurs + par rapport au potentiel de
repos, on dit que la cellule dépolarise.
Lorsque qu’il revient au potentiel de repos, on dit que la cellule repolarise.
Lorsqu’il devient négatif par apport au potentiel de repos, on dit que la cellule hyperpolarise

Comment les ions se déplacent-ils à travers la membrane ?


- Par l’intermédiaire de pompe comme la protéine Nak-ATPase (consommation d’ATP)
- Par des échangeurs comme le chlorure bicarbonate qui fournissent à la protéine
l’énergie nécessaire à l’échange des ions (pas de consommation d’ATP)
- Par des canaux ioniques :
POC  canaux dont l’ouverture est commandée par les variations du potentiel (entrée de
sodium  dépolarisation / sortie du sodium  repolarisation
ROC  ouverture est commandée par la liaison d’un agoniste à un récepteur (récepteur
nicotinique)
TOC  ou canaux sensibles, commandés par la tension de la membrane (récepteurs
mécaniques de la peau)
SMOC  ouverture commandée par les seconds messagers (GNP cyclique se lie à un canal
qui s’ouvre)
SOC  ouverture commandée par les réserves du réticulum

Canaux voltage dépendant : 3 états :


Etat ouvert  perméable aux ions
Etat inactivé  imperméable aux ions qui ne peut pas s’ouvrir. La cellule est en position
réfractaire absolue, c’est-à-dire que la cellule est inexcitable quel que soit l’intensité qu’on lui
envoie (ex : défibrillateur inefficace)
Etat fermé  imperméable mais peut s’ouvrir

Période réfractaire relative = tous les canaux ne sont pas inactivés

Quand la cellule dépolarise, le potentiel de membrane est porté au seuil d’ouverture des
canaux sodium.
Quand ils s’ouvrent, ils s’inactivent donc le potentiel n’est pas revenu au seuil d’inactivation
donc il ne peut pas s’ouvrir = période réfractaire absolue.
Quand il revient au seuil d’inactivation sodium, certains canaux se ferment et d’autre sont
inactivés = période réfractaire relative.
Quand le potentiel revient au potentiel de départ, la cellule retrouve une activité normale

Propriétés des canaux ioniques :


- Protéines intégrales (peuvent traverser la membrane plasmique)
- Lorsque le canal est ouvert, le déplacement des ions est insaturable
- Hautement sélectifs (ex : perméable à un ion en particulier)
- Régulés par phosphorylation

Régionalisation des protéines membranaires dans la membrane plasmique :


Les protéines transmembranaires ne sont pas distribuées de manière uniforme dans la
cellule, il existe des sites préférentiels :
Les canaux sodium sont abondants au niveau du segment initial de l’axone (car c’est ici
qu’est généré le PA) et des nœuds de Ranvier mais sont absents sous le manchon de
myéline et dans les dendrites.
Les canaux potassium sont distribués dans un neurone non myélinisé de façon homogène.
Dans les neurones myélinisés il n’y en a pas.
Les canaux calcium sont abondants au niveau de l’extrémité synaptique (là ou se fait
l’exocytose)
Les récepteurs des neuromédiateurs sont localisés au niveau des éléments post synaptiques

La durée totale du potentiel d’action est faible, elle est de 5ms. Le PA est parfaitement stable
ce qui signifie qu’un neurone ne dépolarise pas spontanément. Les cellules qui dépolarisent
spontanément ont un potentiel de repos instable (ex : cellules cardiaques)

Les 3 phases du PA :


1. Ascendante : le potentiel de membrane quitte son potentiel de repos par information des
dendrites = potentiel post synaptique excitateur (PPS1). Les informations qui ne déclenchent
pas de réponse sont des stimulations infra liminaires et la stimulation qui produit le potentiel
du neurone est liminaire et supra liminaire. Sur le plan moléculaire, la phase 1 est liée à
l’ouverture des canaux dépolarisants responsables du PA (canaux sodium, pompe NaK-
ATPase)
2. Descendante :
Le potentiel de repos est parfaitement stable. Il est compris entre -90 et -60 mv. Il
caractérise des populations de neurones (les neurones qui ont les mêmes fonctions ont le
même potentiel de repos)
3. Hyperpolarisation

Le PA : il est généré dans le cône d’implantation. Il est post synaptique (inhibiteur PPSI 
neuromédiateur Gaba ou excitateur PPSE  neuromédiateur glutamate). Ils répondent à la
loi du « tout ou rien », c’est-à-dire que leur réponse est binaire et maximale une fois émie.
L’intensité d’une stimulation est codée par la fréquence de formation des potentiels d’action.
Donc plus l’intensité est importante, plus la fréquence des potentiels d’action est élevée.
L’intensité dépend en partie de la teneur en sodium. Plus un neurone dépolarise, plus il
produit du PA, mais tous les neurones ne produisent pas de PA.

Pour les neurones moteurs le PA se propage du segment initial vers la synapse


Les neurones sensitifs le PA est produit au niveau de synapse périphérique vers le SNC

L’entrée de charges + portées par les ions sodium ont un effet de répulsion sur les ions
potassium. Les ions potassium se dispersent alors tout autour des ions sodium.

Plus le diamètre de l’axone est gros, plus la vitesse de connexion est élevée (car la
résistance électrique est faible). Ex : chez l’homme, la vitesse de conduction la plus faible est
de 0,5m/s et la plus élevée est de 100m/s. Les neurones qui transmettent la douleur ont des
petits axones tandis que les motoneurones (=neurones chargés de l’activité motrice) ont un
diamètre plus gros.
Plus le neurone est myélinisé, plus sa vitesse de propagation de l’influx est élevée 
conduction saltatoire. La taille optimale de la gaine est de 1mm.

Les neurones modifient leur teneur en protéine et en cholestérol : en augmentant le


cholestérol face au froid, la fluidité des membranes est plus grande et la vitesse de
conduction n’est pas perturbée.

Les anesthésiques bloquent les petits axones non myélinisés, c’est-à-dire les voies de la
DOULEUR ! Ils ne bloquent pas la sensibilité (si je me pince je vais sentir le pincement mais
je n’aurai pas mal).

Potentiel post synaptique excitateur et inhibiteur :


- Inhibiteur (GABA)
- Excitateur (glutamate, PPSE)
Ils sont créés au niveau des épines (élément post synaptique). N’importe quel stimulus
génère un potentiel post synaptique qui dépend de la quantité de neuromédiateurs libérés. Il
ne répond donc pas à la loi du tout ou rien, il code l’intensité de la stimulation avec
l’amplitude de la réponse. La conduction de ce potentiel le long des dendrites est
décrémentielle. Le poids d’une synapse dépend de sa localisation sur la dendrite.

2 lois :
Loi de sommation spatiale : on stimule 2 synapses différentes  plus un neurone est
dépolarisé, plus sa réponse est importante
Loi de sommation temporelle : on stimule 2 fois la même synapse mais à des temps
différents  plus un neurone est dépolarisé, plus sa réponse est importante
PHYSIOLOGIE DE L’OS
Fonction mécanique : un des tissus les plus résistants de l’organisme : peut supporter
d’importantes contraintes mécaniques (donc protection des organes + soutient duc corps)
Fonction métabolique : régule la calcémie, la posphatémie et le pH
Rôle hématopoïétique 

Donne différents messagers :


Facteur de croissance FGF23 (appartient aux phosphatonines)
Lipocaline-2 (hormone produite par les ostéoblastes) : anorexigène = coupe l’appétit

Structure de l’os :
Eau 10%
4 types cellulaires :
- Ostéoblastes : formation de l’os, produisent et déposent en permanence la matrice
osseuse
- Cellules bordantes : surface de l’os, ostéoblastes au repos
- Ostéocytes : minéralisation de l’os, régulation des ostéoclastes, synthèse collagène
- Ostéoclastes : résorption osseuse. La zone d’ancrage lui permet de se coller à l’os et
l’ancrage fait intervenir des protéines ont l’ostéopontine et les intégrines. La chambre
de résorption contient de l’acide chloridrique et enzymes lysosomiales. Les protons
sortent de l’ostéoclaste par une pompe.
Matrice organique 25% :
- Collagène = principale protéine de l’os
- Lysine
- Proline
- Vitamine C
- Ostéocalcine : synthétisée par les ostéoblastes
- Ostéopontine

L’os et vascularisé et innervé par le SN somatique et végétatif


Information sensitive  SN somatique
Innervation afférente  somatique
Innervation motrice végétatif

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