Vous êtes sur la page 1sur 33

Neurophysiologie

Introduction : (parenthèse)
Physiologie : science qui traite le fonctionnement

Expérience du labyrinthe et du rat : placé dans un labyrinthe en T (2 choix) avec 1 récompense dans 1
seul des trajets
Paramètres mesurés :
 Temps
 Nombre d’erreur
On obtient une courbe : il met un certain temps et un certain
nombre d’erreur mais finit par apprendre le labyrinthe. L’animal
au fur et à mesure a appris le labyrinthe et mémorise le chemin.

Changement de labyrinthe :
• On constate que la pente d’apprentissage est beaucoup plus rapide. Un
rat qui a déjà fait un labyrinthe peut retenir plus facilement le prochain.
Les animaux peuvent apprendre de leur apprentissage.
On remet le rat au bout d’un certain temps mais il a tout oublié. Mais il
apprend beaucoup plus vite malgré tout.

La mémoire : on apprend en créant de nouvelles synapses entre nos neurones :


 Synthèse protéique (bonne alimentation) et neurone au repos (quand on dort bien, on
mémorise bien)
 Après le sport => hausse d’adrénaline => qui augmente l’excitabilité neuronale
 Plus on travaille, plus c’est facile.
Mise en place du système nerveux
Représente l’un des 3 modes de communications :
 Communications hormonales
 Le système immunitaire
 La communication nerveuse (1er mode de communication)

Subdivisé en 2 parties :

 Système nerveux central (encéphale + moelle épinière).


o Transmission du l’information du SNC vers la
périphérie = Neurone efférent ou moteur
o Informations issues de la périphérie = Neurone
afférents (sensitif ou sensoriel [=l’info provient d’un organe sensoriel]).

 Système nerveux périphérique (nerfs + ganglions = amat de substance grise en dehors du


SNC)

Deuxième subdivision fonctionnelle qui appartient au SNC et SNP :

 Système nerveux somatique :


o Voie motrice : innerve les muscles striés squelettiques et à insertion conjonctive =>
sphincter strié (qui ferme la vessie et l’anal) => commande volontaire ou réflexe.
o Voie sensitive : innerve des extérocepteurs (organes des sens comme dans
muqueuses) et des propriocepteurs (au niveau des muscles
striés/tendons/ligaments/articulations).

 Système nerveux végétatif :


o Spécialisé dans l’innervation du cœur. Aussi des viscère, des glandes
o Contrôle des fonctions végétatives => non contrôlé par la volonté
(ventilation/digestion/circulation)
 Partie motrice (efférent) :
 Cœur
 Muscles lisses
 Glandes exocrines
 Partie sensitive (afférent) :
 Intérocepteurs (dans organe creux, vaisseaux, viscère

• Le SN somatique à une partie dans le SNC et le SNP et le SN végétatif également.


• Neurone les plus lent = 0.5m/s (ex : neurone de la douleur)
• Neurones les plus rapide = 100m/s (ex : neurone moteur)
Efférent / Afférent

• L’information sensitive représente un vaste ensemble d’information qui sont transmissent au


système nerveux central (afférent)
 Il y a un sous ensemble qui provient de récepteurs particuliers, qui transmettent les
informations sensorielles (dont on a conscience)
 Il y a des récepteurs qui transmettent des informations dont nous n’avons pas conscience
o Ex : le volume sanguin, la pression artérielle, la PCO2, la PO2
Différence entre l’information sensorielle et sensitive : le type de récepteurs qui émet l’information

L’information sensorielle ne vient que d’un organe des sens : la vision, l’audition, l’olfaction, le
toucher, la douleur, la gustation et l’équilibre (dont on a conscience).
 => Ces 7 sens transmettent une information sensorielle

L’apparition du système nerveux :

• SN s’élabore juste après la Gastrulation (3 ème


feuillet) .
La neurulation comment au début de la 3ème
semaine et concerne uniquement l’ectoderme
(cellule composante = ectoblaste et sont
pluripotentes).
• Différenciation de l’ectoderme et
Apparition de la plaque neurale.
• Cellule totipotente = tous les potentiels.
• La plaque neurale composé de neuroblaste
(cellules neuroépithéliales. Puis la plaque continue
à s’épaissir avec la formation des bourrelets
neuraux.

• Centre de la plaque s’invagine et on obtient la


gouttière neurale. Puis on obtient finalement le tube
neurale.

Tube neural donne le SNC (neurones + la glie) :


 Le défaut de fermeture du neuropore ant est responsable de l’anencéphalie (fermeture 29ème
jour)
 Le défaut de fermeture du neuropore post est responsable de la spina bifida (fermeture 30ème
jour)

Les crêtes neurales donnent :


 Le SNP (neurones + gile dérivent des crêtes neurales)
 Le SNE
 Les cellules pigmentaires sauf rétine
 Les glandes
o Médullosurrénales (adrénaline)
o La thyroïde
 Le mésectoderme (squelette de la tête, les méninges, valve sigmoïdes, glande thymus
importante pour la fonction immunitaire)

• SNP dérive que des crêtes neurales et le SNC lui ne dérive que du tube neurale.
Le système cavitaire dans SNC est l’encéphale : 4 ventricules
Et la moelle épinière : Canal de l’épendyme

Les cellules se reconnaissent par des prot transmembranaires qui sont des protéines d’adhérences.
Les protéases= enzyme qui coupe des protéines. Les crêtes neurales sont programmé pour sécréter
une protéases qui leur ouvre un chemin dans un tissu (ex : activateur du plasminogène)

Formation de l’encéphale :

Le

Prosencéphale donne :
 Télencéphale (la plus volumineuse) :
o Donne les 2 hémisphères cérébraux, on y trouve :
 Le cortex cérébral (volonté, sensation, perception)
 L’amygdale (système limbique => siège des émotions)
 L’hippocampe => siège de la mémoire déclarative => ce qu’on peut verbaliser
(il existe aussi la mémoire procédurale => apprendre un geste)
 Noyaux gris centraux (motricité), bulbe olfactif…

 Diencéphale : endocrinologie, organe sensorielle


o Thalamus (point de convergence des informations des organes des sens => puis
cortex)
o Hypothalamus (cerveau végétatif)
o Neurohypophyse (hypophyse post qui ne dérive pas du tube neural)
o Epiphyse (produit la mélatonine)

Mésencéphale :
 Noyaux impliqués dans la motricité (neurones qui peuvent subir des modifications =>
maladie neurodégénérative => Parkinson)
 Formation réticulée mésencéphalique (contrôle état de veille et sommeil)

Le Rhombencéphale donne :
 Métencéphale :
o Cervelet
o Pont
o Formation réticulée pontique

 Myélencéphale : (medulla oblongata)


o Bulbe rachidien

• Vocabulaire à connaître  :
 Encéphale comprend :
o Cerveau :
 Télencéphale
 6 lobes : 2 internes et 4 externes
o Limbique et insula
o Frontal / pariétal / occipital / temporal
 Diencéphale
o Cervelet
o Tronc cérébral
 Mésencéphale
 Le pont (métencéphale)
 Myélencéphale

 La moelle épinière fait suite au myélencéphale et donne une structure qui s’appelle la queue
de cheval (ponction du LCR pour pas léser la moelle épinière). Le canal vertébral est plus long
que la moelle épinière. La moelle s’arrête au niveau de L2 et est donc continué par la queue
de cheval. Elle est subdivisée en segments qu’on appelle myélomère qui donne une paire de
nerfs rachidien. Il y a 31 vertèbres, donc 31 myélomères, donc 31 paires de nerfs.

2 types de nerfs :
Nerf moteur = que des fibres efférentes ( du SNC à la périphérie)
Nerf sensitif = que des fibres afférentes (Périphérie vers SNC)
 Nerfs crâniens, 12 paires (en chiffre romain)
o Font partie du SNP sauf l’optique

 Nerfs rachidiens, 31 paires


o Issues de la moelle épinière appelé myélomère
 Partie grise
 Corne dorsale (afférent)
o Fibre nerveuse (racine post) avec un ganglion de
la racine dorsale (groupement de soma des
neurones)
=> sensitive
 Corne latérale
 Corne ventrale (efférent)
o Fibre nerveuse (racine ant) => soma des
neurones dans la corne ventrale
=> motrice
 Nerf qui contient des fibres efférentes et afférentes => nerf mixte

• Tissu qui recouvre le système nerveux : les méninges


 Tissus qui protègent le SNC
 Dérivent des crêtes neurales (Mésectoderme)

 Composé de 3 membranes :
o La dure mère (contact de l’os / la plus solide) :
 On y trouve des récepteurs sensoriels => les nocicepteurs (douleur)
o L’arachnoïde :
 Possibilité d’hématome sous-durale
 Très fine
 Extrêmement vascularisé (vaisseaux impliqués dans le métabolisme du LCR)
 Permet la résorption du liquide céphalo rachidien entre l’arachnoïde et la pie
mère
o La pie-mère :
 Adhérente au tissu nerveux
 Seul méninge qui tapisse toutes les cavités du SNC (ventriculaire et canal
d’épendyme)
 Ventricule 1 et 2 sous les hémisphères et 3 sous le diencéphale qui se
prolonge et forme le 4ème au niveau du cervelet et se prolonge par le canal de
l’épendyme (cf schéma)

• Liquide céphalo rachidien (LCR) :


o Produit par les plexus choroïde à hauteur de 65% (amas de vaisseaux dans les
ventricules cérébraux 1 et 2 
o Produit par vaisseaux sanguins de la membrane arachnoïde à hauteur de 35%.
o On produit environ 150 ml en 24h et on en a 500ml en tout.

 Le LCR des ventricules y sort par le trou du 4ème ventricule pour aller dans la membrane
arachnoïde où il va être résorbé
o Si les 3 orifices du ventricule 4 (sous le cervelet) sont bouchés :
 Hydrocéphalie chez l’embryon : accumulation du LCR dans les ventricules
cérébraux.
 Dilatation de la boite crânienne
o Analyse par ponction au niveau de la queue de cheval. Donc on fait une ponction
lombaire pour éviter la compression du tissu nerveux contre l’os pour l’adulte.

 Fonction :
o Assurer un environnement physico-chimiques stable pour les neurones
 Régulation du pH, de la concentration intracellulaire en K, la pression
partielle en CO2. L’excès de potassium dépolarise les cellules.
o Rôle mécanique :
 Maintien de système nerveux en suspension
o Rôle protecteur
 Protège contact entrer le tissu nerveux et l’os
o Rôle immunitaire
 Lymphocytes mais peut être contaminé par les méningocoques
On distingue 2 types de régions dans le SN :
 Substance grise :
o Contient tous les corps cellulaires, toutes les dendrites, tous les départs d’axone,
toutes les synapses.
o SNC (encéphale) :
 Si vers la périphérie : Cortex
 On a 2 cortex : cérébral (6 couches) et cérébelleux (3 couches de
neurones)
 Si vers l’intérieur, enfouille dans la substance blanche  : Noyau
o ME = corne (dorsale, ventrale, latérale)
o Dans le SNP = ganglion

 Substance blanche :
o Composé d’axones myélinisés ou non.
o Dans SNC = voie ou faisceau => ensemble d’axone en chemin vers leur cible
 Commissures (quand il y a décussation) = ensemble d’axone qui coupe la
ligne médiane (comme le chiasma optique)
o Dans ME = cordon
o Dans SNP = nerf

Neurogénèse
• Cellules progénitrices (cellules souches neuronales) à partir de cela on obtient :
o De Neurones
o Des cellules de la glie.

• Comprend différentes étapes :


- Acquisition d’un phénotype
- Prolifération cellulaire
- Migration des cellules
- Formation/ croissance des neurites (extension du corps cellulaire d’un neurone)
- Synaptogénèse (formation des synapses)
- Remodelage des connexions (=> mort neuronale naturelle pour certaines populations de
neurones, souvent neurones lié au sexe de l’individu)

• Différents types de messagers :


Chez l’adulte : cellules souches peuvent donner de nouveaux neurones mais plus de division. On en
trouve au niveau :
- Bulbes olfactifs
- Du gyrus denté (hippocampe)
- Cortex pariéto-frontal
- Dans certains noyaux ME
- Pas dans le SNP
=> Mémorisation / stockage de la mémoire déclarative (hippocampe) => apprentissage cours =
prolifération de cellules souches neurales
• Cellules souches neuronales chez l’adulte. On y a 3 types :
- 1 donne :
o Neurones ou oligodendrocytes
- 2 donne :
o Neurones ou astrocytes
- 3 donne :
o Oligodendrocytes ou astrocytes de type 2.

Chez l’embryon :
• Cellules souches (cellules progénitrices => on obtient toutes les cellules du SNC) => ex : EGF facteur
de croissance épiderme
 Cellules progénitrices qui proviennent de l’ectoblaste => se transforment en cellules
neuroépithéliales (= neurectoblastes) puis en :
o Glioblastes => la glie (max après naissance)
o Neuroblastes => 2 types de mitoses :
 Mitose Asymétrique : donne neuroblaste et une cellule qui ne se divise plus
= neurone (max 15ème et 20ème jour)
 Mitose symétrique : donne deux neuroblaste et peut donc continuer la
division.

• Définition de neurone :
Un neurone est un neuroblaste post-mitotique qui a perdu sa capacité à se diviser. Il a acquis un
phénotype, a migré vers sa destination définitive, a établi des connexions avec ses cibles et il a
élaboré dendrites et axones.

• Facteurs de croissance de type épithéliales  : ciblent que les cellules épithéliales


o Inefficace sur un neurone
o Cellules souches = souches épithéliales
Ex : Facteur de type EGF

• Facteur de croissance nerveux : ciblent les cellules nerveuses


 Exemples de types nerveux
o NGF (facteur de croissance nerveux)
o Neurotrophines
- BDNF (brain derived nervous factor)
- GDNF (facteur de croissance nerveux dérivé de la glie)
- Les neurones et la glie y sont sensibles

• Molécule qui s’insère sur son récepteur (pas de récepteur, pas de facteur de croissance) et qui
stimule la synthèse qui s’effectue au niveau du corps cellulaire

• Lors d’une amputation, les facteurs de croissance vont continuer à synthétiser des fibres qui vont
s’entasser au bout du moignon
o Névrome => membre fantôme => on a l’impression de ressentir un membre qui est
amputé => Hallucinose
o Algohallucinose => douloureux
o Facteurs de différenciation : différencie les cellules
 La notochorde et le mésoderme produisent des inducteurs tel que la
chordine et la follistatine qui permettent la différenciation des ectoblastes en
cellules neuroépithéliales

o Facteurs de migration et de guidage (déclenche la migration des neurones puis les


guident)

Acquisition du phénotype : peut se faire par :


 Exécution du programme génétique (donne que femelle mais inhiber si masculin)
 Réponse inducteurs produit par notochorde et mésoderme (différencie ectoblastes =>
neurépithéliales mais pas sur tous l’ectoderme (qu’au centre => notochorde) car cellules
ectoblastes inhibe différenciation ectoblaste grâce à BMP-4)

Facteurs de différenciation :
 3 messager impliqué dans la différenciation: La chorde produit les messager.
o Noggine
o Chordine
o Follistatine
• Ces messagers inhibent sélectivement la production de BMP-4 au niveau de la partie médiane de
l’embryon et permet donc la différenciation des ectoblastes en neurectoblastes (cellules
neuroépithéliales).
• Ils appartiennent à la famille des inducteurs. Un messager qui change le devenir d’une ligné
cellulaire ou d’une cellule. Permettent la différenciation des cellule de l’ectoderme en
neurectoblastes.
• La compétence. Si le tissu n’est pas compétent l’inducteur ne peut pas être efficace. Induction et
compétence permettent le développement.
Compétence du tissu = présence d’un récepteur
Neurone vont innerver des cibles loin du syst nerveux donc les cibles doivent sécréter les messager
qui vont guidé ls neurones

• Ce sont les facteurs de guidage :


- Ceux qui attire comme les facteurs de croissance (neurotrophine, NGF…)
- Ceux qui exercent un effet répulsif
Protéine NOGO empêche le repousse axoale

• Facteurs de migration :
- Donne au neurone l’ordre d’aller coloniser une certaine région.
-

• 50% des ectoblastes se différencient en cellules neuroépithéliales

 Facteurs de croissance produits par la cible


 Les cellules de l’ectoderme sont pluripotentes (totipotente = toutes les potentialités)

• Protéines d’adhérence :
 Participe à l’élaboration du SN

 Pas de matrice extracellulaire dans le SNC, mais en abondance dans le SNP


o Les cellules se reconnaissent car elles possèdent des protéines d’adhérence qui se
reconnaissent

 Protéines spécifiques du système nerveux


o NCAM (neural cell adhesion molecule)
o N-CADERINE
=> Ces deux protéines ne peuvent se lier qu’à des protéines identiques = Liaison homophilique =>
seulement pour le SNC
o Différent pour le SNP car présence de MEC (tissu conjonctif) entre 2 neurones => les
2 neurones ne pourront pas entrer en interaction par l’intermédiaire des molécules
d’adhérence homophilique

 Elles s’associent par l’intermédiaire de l’intégrine (autre protéines spécifique) par exemple
(parmi d’autres)
 Permet une liaison hétérophilique (la cellule qui porte l’intégrine peut se lier
avec d’autres protéines qui ne sont pas forcément des intégrines) =>
interagit avec la MEC

Prolifération cellulaire :
 2 types de divisions des cellules souches embryonnaires (cellules neuroépithéliales) du
tube neural :
o 2 identiques à la cellule mère
o 1 post mitotique et 1 identique à la cellule mère
 La post mitotique donnera soit cellule gliale, soit neurone

 2 zones dans le tube neural :


o Zone ventriculaire (voisine à la cavité) => proche de la limitante interne
o Zone marginale (périphérie) => proche de la limitante externe

Les cellules souches embryonnaires (les neurectoblastes) vont se diviser au niveau de la zone
ventriculaire :
- Le corps cellulaire va migrer au fur et à mesure :
o Phase G1 : il est dans la zone ventriculaire
o Phase S : Ils migrent vers la zone marginale
o Phase G2 : il se retrouvent dans la zone ventriculaire
o Phase M : rétractations des extensions puis division.
La mitose a toujours lieu dans la zone ventriculaire.
Les cellules nouvellement produites s’accumule dans
une nouvelle zone = le manteau
• A partir des trois couches on obtient :
- Dans l’encéphale, on a la régression de la zone marginale donc le manteau occupe la zone
marginale
- Dans la moelle épinière on a régression de la zone ventriculaire dc mentaux occupe la zone
ventriculaire
La régression se produit uniquement lorsque que la multiplication est terminé

• Les deux zones sont encombrées par les cellules de la glie radiaire :
 Rôle : migration dans le tube neural des cellules post mitotique vers la zone du manteau
Favorise le déplacement des neurones

• Une fois les cellules migrés elles vont produirent des extensions appelées neurites.
- Axones ou dendrites

Quand division symétrique (2 identiques), création de nouvelles extensions cytoplasmiques


(différenciation) => pas pour la division asymétrique (avec cellule post mitotique), puis le cycle
recommence

Quand division asymétrique :


- Pas de différenciation et se déplace grâce à la glie radiaire vers la zone du manteau
- Les cellules post mitotique vont échanger des informations avec la couche préformer du
manteau composé d’anciennes cellules post mitotique.

Conclusion :
• Lorsqu’un neurone est nouvellement produit il migre vers les couches ou zones les plus
périphériques (rôle capitale dans le dev du SN). Les neurones les plus jeunes viennent toujours
sur les couches les plus superficiel

• Les neurones qui occupent une position identique migrent toujours ne même temps.

• Les neurones qui ont les axones les plus longs (neurones de connexions) sont toujours formées
avant les interneurones (=mettent en communication deux neurones voisins).
Migration des neurones :
Les neurites ont besoin de deux facteurs :
 Le chimiotactisme : l’attirance par l’intermédiaire de molécule chimique
o Fait intervenir 2 entités cellulaire : la cible et le futur neurone
 La cible va produire un facteur de croissance (favorise la pousse du neurone
vers la cible) => NGF ou neurotrophine par exemple
 Le neurone possède les bons récepteurs aux facteurs de croissance
 Le neurone migre vers la cible qui émet un facteur de croissance
dont le neurone en possède le récepteur

 Le substrat (sa nature) : fait appel aux molécule d’adhérence, aux protéines d’adhérence
o Il faut que le substrat sur lequel le neurone se déplace soit compatible avec les
molécules d’adhérence du neurone sinon le neurone ne pourra pas se déplacer vers
la cible pour l’innerver.
o 2 types de protéines d’adhérence
 N-Cam et N-Cad
 Intégrine

 Cas particulier : cellules des crêtes neurales (au niveau du thymus)


o Pour migrer, elles ont besoin de sécréter, dans le milieu ambiant, une protéase qui
va couper les liaisons entre les cellules qui maintiennent l’intégrité des tissus
 Protéase => l’activateur du plasminogène
 Va activer une protéase (ciseaux moléculaire)
 Est quand même attiré par un chimiotactisme et se déplace dans un
substrat

 Le neurone a maintenant presque atteint sa cible

Formation (croissance) des neurites :


 Le neurone est arrivé à la cible et va émettre des extensions cytoplasmique appelées neurites
(car on ne sait pas si elles vont donner des axones ou dendrites)
o Croissent en direction de la cible qu’ils doivent innerver (ex : muscles striés
squelettiques)
o 2 éléments importants
 Le cône de croissance : produit des extensions fines qui viennent palper et
reconnaître l’environnement => les filipodes
 Cherchent à reconnaitre leur cible
 Ont besoin d’un facteur chimiotactique et des protéines d’adhérence
 Lorsque 2 filipodes voisins détectent le
même facteur de croissance et le même
chemin adhésif, se forme entre les 2
filipodes un lamellipode (voile de
cytoplasme)

2 (3) types de facteurs (il en existe une trentaine en réalité)
o Certains messagers sont inhibiteurs (répulsifs) => NOGO
(produite par notamment les oligodendrocyte)
 Force la neurite a contourner NOGO
o Certains sont attractifs => facteurs de croissance
o Certains sont soit attractif, soit répulsi
Synaptogénèse : NE SE PRODUIT PAS DU TOUT AU HASARD

Synapse composé de 3 parties :


 Elément présynaptique : on trouve :
o La grille synaptique qui est l’élément du cytosquelette. Dans cette grille on trouve les
vésicules de neuromédiateurs. Il y a une toxine qui entraine la dépolymérisation du
cytosquelette et
o Des mitochondrie dans la terminaison synaptique.
o Des canaux ioniques dans la paroi. Ce sont des canaux potentiels dépendant qui
laissent passer uniquement les ions calcium. L’exocytose est une mécanisme
calcium dépendant.

 Fente synaptique : on trouve :


o SN périphérique on trouve la membrane basale. Dans le SN centrale la membrane
basale n’existe pas.
o Des cellules gliales qui viennent couvrir la synapse (pré et post synaptique)
o L’enzyme qui dégrade le neuromédiateur. Il est éliminé de deux manière différente :
 Dégradé par une enzyme (ex : acétylcholine dégradé par
l’acétylcholinestérase.
 Par les cellules gliales, elles captures les neuromédiateurs

 Elément post-synaptique :
o Présentes des invaginations qui forme la palissade pour augmenter la surface
d’échange (structure qui permet d‘augmenter la surface de la membrane. Elle porte
les récepteurs du neuromédiateur).
o Réticulum granulaire : permet une synthèse protéique localisé au niveau de
l’élément post-synaptique. Cela permet de moduler l’efficacité de la synapse.

• Ex : Elaboration de la jonction neuro-musculaire entre un motoneurone et des cellules


musculaires strié squelettiques

Contient 2 éléments :
 1 motoneurone
 Cellules musculaire strié squelettiques ou à insertion conjonctive (sphincters striés => vésical,
anal)
Pour que ça pousse, il faut un dialogue permanent entre les 2 éléments

 Caractéristiques de la FM avant l’innervation (embryonnaire) :


o (La FM possède les récepteurs d’acétylcholine permettant d’ouvrir les canaux lorsque
l’acétylcholine est captée (récepteur nicotinique et récepteur muscariniques =>
récepteur canal)
1/ Récepteur canal : avant l’innervation, c’est une isoforme embryonnaire

2/ Le récepteur nicotinique embryonnaire est disséminé à la surface de la cellule musculaire qui,


chez l’adulte, sont en regard de la synapse. Il a une conductance élevée. Lorsque l’Ach se lie au
récepteur, alors le canal s’ouvre. Le sodium rentre et le potassium sort de la cellule.
L’acétylcholine estérase est absente de la synapse.
3/ La FM sécrète des facteurs trophiques => favorisent la croissance des neurites et les dirigent en
direction des FM

4/ Le récepteur nicotinique embryonnaire a une très grande conductance => il laisse passer une
quantité importance d’ion lorsqu’il est ouvert => forte dépolarisation
o La cellule musculaire ne sécrètent pas d’enzyme qui dégrade l’acétylcholine =>
acétylcholine estérase situé dans la fente synaptique (chez l’adulte, 50% de
l’acétylcholine sécrété est dégradé avant qu’elle se lie à son récepteur)
 => Importante dépolarisation de la FM et donc cesse de produire les
facteurs de croissance
o La réponse de la fibre musculaire embryonnaire à l’acétylcholine sera très
importante pour ces 2 raisons

5/ Elles possèdent les récepteurs des facteurs trophiques produits par la fibre nerveuse
o La cellule musculaire embryonnaire passe à l’état adulte une fois qu’elle est innervée

 Caractéristiques de la fibre nerveuse avant l’innervation :

1/ Possède des récepteurs aux facteurs de croissance produit par la fibre musculaire
2/ Possèdent un cône de croissance qui permet la croissance de l’extensions vers la cible
3/ Sécrète des facteurs trophiques
o Il en existe 3 :
 CGRP (calcitonin gene related peptide) : protéine (messager) qui stimule la
synthèse des récepteurs nicotiniques
 ARIA (Ach receptor inducing activity) : protéine qui stimule le changement
de phénotype du récepteur nicotinique => diminution de la conductance
 Modifie le récepteur nicotinique isoforme embryonnaire à adulte
 Quand la FN arrive au voisinage de la FM, l’acétylcholine libérée par
la FN entraine la dépolarisation de la FM qui entraine le changement
de phénotype de la FM qui passe de l’isoforme embryonnaire à
adulte
 Agrine :
 Stimule l’expression de l’ACH estérase
 Responsable de l’agrégation des récepteurs nicotiniques juste en
face de la terminaison nerveuse

4/ Sécrète le neuromédiateur de la synapse (acétylcholine) spontanément


5/ Dépolarisation spontanée de la FN en croissance

o Lorsque la FM embryonnaire se transforme en FM adulte :


 La FM cessent de produire des facteurs de croissance
 Change l’organisation de son récepteur nicotinique et change son isoforme
(embryonnaire à adulte)

o Chez l’embryon, la polyinnervation des FM est la règle


o Chez l’adulte, une seule fibre nerveuse pour une fibre musculaire, et l’innervation est
toujours au milieu de la fibre
 Au centre, la densité de facteurs de croissance est la plus élevé
Quand la fibre est innervée, elle se dépolarise et cesse de produire des facteurs de croissance donc
les fibres nerveuses en retard vont chercher une autre cible avec des facteurs de croissance

La fibre nerveuse qui est arrivé en première sur la fibre musculaire est celle qui a reçu le plus de
facteurs de croissance
o Les autres fibres sont éliminées, il n’en reste qu’une pour chaque fibre musculaire
chez l’adulte (50% des FN qui poussent vers les muscles striés meurent par manque
de facteurs de croissance)
o On peut trouver une polyinnervation de la fibre après une lésion du nerf

La FN en produisant des facteurs trophiques va permettre de localiser sur la FM la place de la


synapse
o La place de l’élément post-synaptique sur la FM n’est pas prédéterminée
o Le neurone définit l’élaboration de l’élément post-synaptique

Tous les neurones n’ont pas le même diamètre :


o Le diamètre de l’axone a une conséquence sur la vitesse de propagation de la
dépolarisation et sur la fréquence max de la dépolarisation
 Plus le diamètre est grand, plus les résistances électriques sont faibles, mieux
l’électricité se transmettra
 Seront à l’origine d’un phénotype de cellules musculaires blanches
(métabolisme repose sur la glycolyse) => rapide et puissante mais
très rapidement fatigable => exercice de courte durée (sprinter)
 Les petits axones sont ceux qui conduisent l’influx nerveux le plus lentement
et qui ont la fréquence de dépolarisation la moins élevée
 Seront à l’origine d’un phénotype de cellules musculaires rouges =>
exercice de longue durée (marathonien)
o Le patrimoine génétique décide si on a des axones de gros diamètre ou de petit
diamètre qui vont vers les muscles striés
 Si on est programmé génétiquement pour avoir des axones de petits
diamètre et qu’on veut être sprinter, on n’arrivera jamais à être un bon
sprinter, et inversement

• Le Nano-domaine est une région qui contient :


- Des canaux calcique
- Des vésicules synaptiques
- Des protéines d’ échafaudage
Ces nano domaines sont exactement localisé en face des zones qui contiennent les récepteurs
nicotiniques de l’ACH. Il sont au niveau du sommet des palissade.
A Chaque agrégation correspond un nano-domaine.
• Entre l’axone de la palissade, on trouve de la MEC (composé par exemple de prot appelé laminine)
Mutation de la laminine qui entraine le disfonctionnement de la synapse.
• Dans la fente synaptique, présence de cellules gliales qui l’enveloppe.

Régression synaptique, mort neuronale naturelle :

 Régression synaptique : élimination de toutes les synapses redondantes qui ne sont pas
utilisées
o Règle du SN : redondance de l’information => toujours plusieurs neurones qui sont
attirés par la cible => redondance de l’innervation
o Certaines neurones reçoivent des informations de différentes voies (aires corticales)
=> polyinnervation
 Les neurones qui font une polyinnervation, vont modifier le volume des aires
qu’ils innervent (si un neurone dédiée à l’aire corticale de la vision innerve
aussi une aire corticale de l’audition, il va convertir la partie l’aire corticale de
l’audition en AC de la vision)
 Si un système des sens est très développé, c’est au détriment d’un
autre système voisin
 Le remaniement des cartes du cerveau (recolonisation) se fait très
rapidement
o Tonotopie : concordance point par point des projection des organes des sens sur un
cortex

 La redondance peut être problématique


o Au niveau des muscles striés squelettiques :
 Si polyinnervation, on ne peut plus graduer la réponse musculaire en
fonction de l’intensité de l’effort

 Quand on mémorise, il y a une création de synapses, mais quand on oublie, il y a une


destruction des synapses => régression synaptique
 Lors du sommeil paradoxal, chez le chat, il mime toutes les expressions pour se défendre …
o Il est programmé génétiquement pour qu’au cours du sommeil, il y ait un mécanisme
qui active les synapses impliqués dans la défense et la protection de l’animal, pour
que ces synapses ne se détruisent pas pour qu’il puisse se défendre lorsqu’il en aura
besoin.

 Le cerveau d’un homme est plus volumineux et contient plus de neurones qu’une femme car
la testostérone (produit in utero, après la naissance et après la puberté) va stimuler la
synaptogénèse des neurones qui possèdent les récepteurs de la testostérone.

o L’hypothalamus fonctionne différemment chez l’homme et la femme : chez l’homme


il est continu, et chez la femme il est cyclique (axe hypothalamo-hypophysaire =>
ovulation
Les cellules qui composent le système nerveux

2 types de cellules dans le système nerveux :


 Les neurones
 La glie

Différence entre SNC et SNP :


• On trouve de la MEC (tissu conjonctif) dans le SNP qu’on ne retrouve pas dans la SNC. Dans le SNC
cellules gliales empêche le repousse des neurones.

• Propriétés des vaisseaux différents :


 SNC : neurones et glie sont isolés du sang par une barrière => barrière hémato-
encéphalique (On ne retrouve pas cette barrière dans le SNP). Barrière assurée par des
astrocytes.
o Les protéines qui doivent agir sur le SNC ne peuvent pas y pénétrer à cause de cette
barrière, c’est le cas de la leptine
 Hormone produite par le tissu adipeux
 Permet au SNC de connaître l’état des réserves lipidiques
 C’est l’hypothalamus qui sait constamment l’état des réserves
adipeuses que contient l’organisme (lipide => source énergétique)
 Pour la reproduction, chez les mammifères, la femelle assurent la
gestation et la lactation => il lui faut des réserves énergétiques
suffisantes pour survivre et assurer la vie du fœtus et sa lactation.
o Si le tissu adipeux n’est pas suffisant, la quantité de leptines
produite par le tissu adipeux n’est pas suffisante pour déclencher
le contrôle de l’ovulation chez la femelle trop maigre
 Les anorexiques n’ont pas de règles car elles n’ovulent
pas
 La leptine au niveau de l’hypothalamus intervient dans la régulation du
cycle sexuel et est anorexigène
 Elle est amenée par le sang mais est bloquée par la barrière et ne peut
accéder aux neurones de l’hypothalamus, mais on possède une protéine
particulière qui permet à la leptine de passer à travers la barrière et
stimuler les neurones qui possèdent les récepteurs de la leptine, la
leptine va donc induire un effet anorexigène.
o Il existe des mutations de cette protéine qui transporte la
leptine, ce qui va entrainer l’obésité (une des causes possibles)
 Ces gens ont tous le temps faim
 Il existe des récepteurs sur la barrière qui peut faire passer des protéines dont le
SNC a besoin

Les cellules gliales :


 Représentent 50% des cellules du système nerveux
 Ne font pas de synapses chimiques
 Peuvent être liées par des jonctions communicantes (synapses électriques)
 Ne sont pas des cellules excitables => ne produisent pas de potentiel d’action
 Exercent 3 fonctions :
o Rôle trophique
 Favorise la croissance
o Rôle métabolique
 Maintient un micro-environnement
o Rôle mécanique
 Riche en cytosquelette => support mécanique

• Dans le SNC : 3 types de cellules gliales


o Les astrocytes (dérive du tube neural)
o Les oligodendrocytes (dérive du TN)
o La microglie (dérive du mésoderme)

• Dans le SNP :
o Les cellules de Schwann (dérive des crêtes neurales)

Les astrocytes :
 Les plus nombreuses dans le SNC
 Présence d’un filament intermédiaire => GFAP (protein gliofibrillaire acide)
 Fonction :
o Responsable de la formation de la barrière hémato-encéphalique
 Toute substance dans le capillaire doit traverser l’astrocytes pour
arriver au neurone. Isolent les neurones du LCR.
o Isolent les neuro les neurones du LCR.
o Assurent la couverture énergétique des neurones
 Fournissent aux neurones, grâce au glucose, des lactates (lactate
déshydrogénase) qui va donner au final de l’ATP.
 Le lactate est le principal substrat énergétique du neurone
 Recouvrent les synapses dans le SNC.
o Empêche la diffusion du neuromédiateur au niveau de la
fente synaptique pour éviter la fuite de l’information
o Eliminé le neuromédiateur de la fente synaptique.
o Assurent la dégradation des neuromédiateurs de la fente synaptique
 Pour que le neuromédiateur ne reste pas trop longtemps (sinon
dysfonctionnement => ex : inspiration => si NM pas dégradé, inspiration
constante, ce qui entraine la mort)
 Dans l’épilepsie, les astrocytes ne débrassent pas la forme synaptique du
glutamate (neuromédiateur excitateur), donc le neurone continue à être
excité => boucle d’excitation => crise d’épilepsie
 Le GABA principale neuromédiateur inhibiteur
o Maintien de l’environnement chimique du neurone et maintien concentration de
potassium extracellulaire.
o Synthétisent la protéine S100B
 Favorise la réparation des lésions des neurones. Produite suite à un
traumatisme crânien.
o Participe à l’inactivation des radicaux libres
 Oxydant, toxique pour l’ADN et les mitochondries => vieillissement cellulaire
 Enzymes astrocytaires qui protègent les neurones de l’oxydation
o Superoxyde dismutase
o Glutathion peroxydase
 Il y a aussi la vitamine E et C => vitamine antioxydante
o Participe au guidage lors de la croissance axonale
o Participe à la croissance des neurones
o Interviennent dans l’immunité en produisant des cytokines
o Participe à la plasticité synaptique

Les oligodendrocytes (SNC) :


 3 fonctions :
o Forme la gaine de myéline (SNP : peut faire plein de manchon de myéline sur plein
d’axones (50 axones)/ SNC : Cellules de Schwann => une gaine pour un axone)
 Espace entre 2 manchons de myélines : nœud de Ranvier
o Régulation du pH : synthétisent l’anhydrase carbonique
 Enzyme qui accélère l’hydratation du Co2 qui donne un acide carbonique
 Ce sont les seuls qui possèdent cette enzyme
o Synthétise des facteurs répulsifs => NOGO
 Empêchent la repousse des axones dans le SNC après lésion d’un nerf
 C’est l’environnement où se trouve NOGO qui empêchent la
repousse
 Dans le SNP : il n’y a pas de facteur qui empêchent la repousse des axones

Propriétés de la myéline :
 C’est un excellent isolant (manchon isolant autour des axones) qui permet la conduction
saltatoire de l’influx nerveux.
o Membrane plasmique est beaucoup moins isolante (40% de lipides, 52% de
protéines, 8% de glucides)
 Très riche en lipide (70% : cholestérol, phospholipides, glycolipides)
 30% de protéines
 Les myélines des oligodendrocytes et des cellules de Schwann sont différentes =>
composition de protéines

Avantages:
 Augmente la vitesse de conduction (100 m/s grd diamètre)(0,5 m/s pour les petits axones)
o Conduction saltatoire : conduction de l’influx nerveux dans l’axone de nœud de
Ranvier en nœud de Ranvier => myéline est isolante

 Economie d’énergie 
o Le courant électrique est ionique => déplacement des ions génèrent le courant (int :
nég / ext : pos)
o En faisant rentrer les charges ioniques => la cellule dépolarise
o Pour revenir à l’état initial : pompe protonique (consomme de l’ATP)
 Dépense énergétique fait par petit segment
 Economie car ils sautent de NR en NR

 Economie d’espace
o La vitesse de conduction est proportionnelle au diamètre des axones (réduciton
diamètre)
o Si pas myélinisé => les diamètres des axones seraient beaucoup plus gros
Pathologies :
o SNC :
 Sclérose en plaques
 Maladie de Dévic
 Atteint sélectivement le nerf optique et la moelle épinière
 Responsable du hoquet
o SNP :
 Syndrome de Guillain Barré
 Maladie de Charcot Marie Tooth
 Maladie de Dejerine Sotas

o SNC et SNP
 Leucodystrophie
 Maladie auto-immunes

 SNC : Détruisent les cellules de Schwann (maintient K+ => sont


libérés) => dépolarisation
o => Apparition de crampes
 Certaines touchent les protéines d’adhérence

o On a des différentes pathologies suivant la composition de la myéline, donc suivant


le SN

La microglie : (20% des cellules gliales dans SNC)


Dérive de monocyte sanguin qui ont envahie rôle principal est d’assurer le rôle de macrophage.
o Proviennent du mésoderme
o Se différencie à partir de monocytes sanguins qui colonisent le SNC
o Font des mouvement amiboïdes
o Sont capables de phagocytose => débarrassent des débris cellulaires
 Joue un rôle dans les infections HIV
o Envoie des signaux
 De prolifération aux astrocytes
 De mort aux neurones (messager : TNF)

Les cellules de Schwann (SNP) :


 Peuvent être soit myélinisantes soit non myélinisantes
o Myélinisation => axone myélinisé/ non myélinisante => soma, axone, bouton, corps
cellulaire des neurones et corps synaptique
Un axone n’est jamais nu dans le SNP

 Interviennent dans la : (développement embryonnaire)


o Synthèse de la MEC
o Sécrète facteurs de croissance comme NGF par ex
o Synthétisent des protéines d’adhérence au substrat (MEC) ou au neurone
o Joue un rôle dans la phagocytose et le guidage axonal

 Une fois le neurone adulte, elle est maintenue dans cet état grâce au neurone qui est actif
(production de K+)
o Si les cellules ne reçoivent plus d’information : ne reçoit plus de potassium, donc
plus stimulé => alors elles se dédifférencient pour retrouver leurs propriétés
embryonnaires avant innervation et donc :
 Sécrète facteur de croissance (ex NGF)=> pousse de l’axone et
o L’axone repousse => la cellule de Schwann se différencie en cellule adulte et
synthétisent la gaine de TC et éventuellement reformer de nouvelles cellule.

Les neurones :
- Le pôle récepteur est composé des dendrite
- Le pôle émetteur du neurone qui contient axone et synapse
- Dendrites sont aussi un pôle émetteur
- Corps cellulaire constitué du soma

Cellules excitables :
 3 types
o Neurones
 Sécrète des neuromédiateurs (synapse), neurohormone (dans le sang)
o Cellules musculaires
o Cellules endocrines (médullosurrénales, pancréas endocrine)

 Peut produire un potentiel d’action


o Activité électrique régénérative

 Composé de 2 parties
o Le soma
o L’axone
o Neurites = expansions greffer sur le soma du neurone
 Dendrite + axone

• Classification :
o Neurones bipolaires : 2 axones
o Neurones multipolaires : plus de 2 axones
o Neurones en corbeille ou étoile : organisation des dendrites
o Neurones moteurs : efférent
o Neurone sensitif : afférent
o Neurone sensoriel : organes des sens
o Interneurones : court, communication entre 2 neurones voisins

Le corps cellulaire :
 Contient le noyau, l’appareil de golgi, le réticulum endoplasmique granuleux et lisse, des
mitochondries (aussi à la synapse => déplacement) où elles bourgeonnent
 Synthèse protéique
 On trouve des microfilaments, des filaments intermédiaires (neurofilament que dans les
neurones), des microtubules => forment le cytosquelette
o Les microtubules sont responsables du transport axoplasmique antérograde et
rétrograde
 Antérograde : 3 types de vitesse
 Rapide : 100 à 400 mm/24h
o Enzyme de la synthèse neuromédiateurs
 Lent : 10 à 40 mm/24h
o Transporte les mitochondries et les protéines volumineuses
 Très lent : 0,1 mm/24h
o Déplace les prot de structures (ex : Tubuline)

 Rétrograde : de l’extrémité vers me corps cellulaire


o Transport de messager de la synapse vers le corps cellulaire
o Transport des facteurs de croissance
o Les virus utilisent ce mode de transport
 La rage, l’herpès, la poliomyélite

Les dendrites :
o Localisés au corps cellulaire
o Participent à l’organisation du pôle récepteur du neurone
 Caractéristiques :
o Diamètre décroit en s’éloignant du corps cellulaire => diamètre variable
 La résistance électrique varie
o Présentent un grand nombre de division => arborisation dendritique
o La division se fait toujours à angle aigu
o Portent des éléments post synaptiques=> épines
 Neurones épineux (certains portent 60000 épines)
o On trouvent des réticulums endoplasmiques granulaires au niveau des épines donc
synthèse protéique locale.
 Conséquence sur la plasticité synaptique => modification de l’efficacité
synaptique / transmission synaptique
 L’activité électrique qui se propage dans les dendrites => potentiel
électrotonique
 Ne sont jamais myélinisée

L’axone :
 Caractéristique :
o Naissance au niveau du soma
o Segment initial particulier au niveau des cônes d’implantation uniquement pr
neurone moteur.
 => Cône d’implantation présente 2 caractéristiques :
 Jamais myélinisée
 Densité de canaux potentiel dépendants très élevé
 Le point de production de genèse du PA

o Le diamètre de l’axone est constant sur toute sa longueur donc la vitesse de


conduction également
 Mais 2 neurones différentes peuvent avoir des axones de diamètre différent
o Transmet information du SNC vers la périphérie
o Jamais de réticulums granulaire => pas de synthèse protéique
 Protéines viennent du soma
o Peut se terminer avec une arborisation synaptique
o L’activité électrique qui se propage est un potentiel d’action
o Peut-être myélinisé ou non myélinisé

o 2 types de fibre nerveuse


 De gros diamètre myélinisé (rapide)
 100m/s => motoneurone
 De petit diamètre mais myélinisé (lent)
 Moins myélinisé (50m/s)
 De gros diamètre mais non myélinisé
 20m/s
 De petit diamètre et non myélinisé
 0,5m/s => douleur

• Différence majeure entre un neurone moteur et un neurone sensorielle


o Point de production du potentiel d’action
 Neurone sensoriel => produit au niveau de la synapse près du récepteur

• Différence entre un neurone sensorielle et un neurone sensitif


o Neurone sensitif => transmet une information qui n’est pas issue d’un organe des
sens
o Le fonctionnement est le même

Les synapses :
Elles sont au niveau de la terminaison axonique. C’est une communication entre dendrite et neurone

 2 types de synapses :
o Synapse électrique
o Synapse chimique

 Peuvent être simple, réciproque, mixte, excitatrice ou inhibitrice


 Simple : l’information est transmise que dans un seul sens
 Réciproque : dans les 2 sens
 Mixte : une synapse chimique et électrique
 Excitatrice : peut stimuler la cible
 Principal neuromédiateur excitateur du SNC : le glutamate (80%)
 Inhibitrice : inhiber l’activité de la cible
 GABA (acide aminé inhibiteur)

• Les synapses électriques : elle est bidirectionnel


 Sont des jonctions communicantes entre deux cellules voisines
o Connexines (6) => hémi connexon => connexon
o Permet le transfert d’ion comme l’AMP cyclique
o Permet de synchroniser des populations de neurones

 Elle sont rare chez les hommes et abondantes chez les invertébrés (mouche)
o Les synapses électriques sont plus rapides que les synapses chimiques
o Chez la femme enceinte => dans l’hypothalamus se trouvent des neurones qui
sécrètent de l’ocytocine (impliquée dans la contraction de l’utérus)
 Il faut que toutes les neurones se synchronisent pour libérer
l’ocytocine en même temps lors de l’accouchement
 A la gestation, ils n’ont pas de synapse électrique (entouré de
cellules gliales) mais à partir du 3ème mois, les cellules gliales se
rétractent pour libérer des morceaux de neurones à ocytocine, les
synapses électriques peuvent donc se former et se synchroniser
 Au 9ème mois, toutes les cellules à ocytocine sont connectées

• Les synapses chimiques : elle est unidirectionnel


Constitué :
 Elément présynaptique : on trouve
o Grille présynaptique => composé d’éléments du cytosquelette (actine) => freiner
exocytose
o Dans chaque maille du filet, on trouve des vésicules de neuromédiateurs dont
certaines sont prisonnières des éléments du cytosquelette et d’autre sont proches de
la fente synaptique
 La membrane de la vésicule contient des protéines qui forment le complexe
SNARE qui sont calcium dépendantes
o Des mitochondries qui vont permettent la production d’ATP
o Des canaux de calcium potentiel dépendant (membrane plasmique)
 Permet entrée de calcium dans la terminaison synaptique qui va
entrainer l’exocytose
o Des protéines qui peuvent servir à la synthèse de neuromédiateurs s’ils ne sont pas
des peptides

Fente synaptique :
o Sépare l’élément présynaptique et postsynaptique
o Occupé par une lame basale dans le SNP
o On peut trouver les enzymes nécessaire à la dégradation du neuromédiateur
(comme l’acétylcholine estérase)

Elément postsynaptique :
o Replie de la membrane plasmique => palissade
 Augmente la surface des récepteurs du neuromédiateur
 Elément du cytosquelette
 Dans les neurones, on trouve du réticulum granulaire (SNC)

o Sont toujours entourées par des cellules gliales


 Dans le SNC, ce sont les astrocytes
 Dans le SNP, ce sont les cellules de Schwann
 Rôles :
 Permet de confiner le neuromédiateur dans la fente synaptique
 Elimination de neuromédiateur le plus vite possible de la synapse

Fonctionnement :
 1er évènement : arrivée du potentiel d’action au niveau de la terminaison axonique
 2ème évènement : la dépolarisation de l’axone entraine la dépolarisation de la membrane du
bouton synaptique ce qui permet l’ouverture des canaux calcium voltage dépendants
 3ème évènement : le calcium entre dans la terminaison axonique par les canaux, l’entrée de
calcium à activer les protéines du complexe SNARE et à déclencher l’exocytose du
neuromédiateur
 4ème évènement : liaison du neuromédiateur à son récepteur sur l’élément postsynaptique
 5ème évènement : Réponse de la cible
 => dépolarisation => activation
 => hyperpolarisation => inhibition
 => sécrétion
ème
 6 évènement : élimination du neuromédiateur de la forme synaptique

Les types de synapses chimiques :

 Les synapses à rubans :


o Amas protéique de rubans entourés de vésicules d’exocytose de neuromédiateurs
grâce à des échafaudage protéique
o Uniquement dans les organes sensorielles (rétine, oreille interne, audition, équilibre)
o Les plus rapides des synapses chimiques (nombre de vésicules par seconde : 1400
v/s et une normal : 20 à 200 v/s)
o Elles sont infatigables : tant que le stimulus est appliqué, elle libère du
neuromédiateur
 Les synapses en passant :
o L’axone présente une varicosité où on trouve des mitochondries et des vésicules de
neuromédiateur
o Le récepteur sur l’élément postsynaptique sera n’importe où sur la cible
o Abondante dans le SNV et peu élaborée car contient peu d’élément de structure
donc ne coûte pas chère à produire

 Synapses conventionnelles : cf jonction neuromusculaire

 Les autapses :
o Synapse entre l’axone d’un neurone et ses propres dendrites (synapse d’un neurone
sur lui-même)
o Dans l’hippocampe

 Les éphapses :
o Communication entre 2 neurones par l’intermédiaire du potassium

 Le calice de Held : synapse géante


o La plus grosse observée chez l’homme
o Signal transmis très rapidement

Les neuromédiateurs :
• Peptides :
 Substance P, Neuropeptide Y, Opioïdes (opiacées)
• Des AA :
 Glutamate (excitateur)
 GABA (Inhibiteur) acide Gamma aminobutyrique
• Des gaz :
 Monoxyde d’azote et Monoxyde de carbone

• Principale substrat énergétique des neurones est le lactate. Lactate fournis par les astrocytes.
Dépendance des neurones au glucose et à l’oxygène apporté par le sang.
Propriétés d’excitabilité du neurone :
 Produit un potentiel d’action en réponse à une stimulation.
o Neurone
o Cellules musculaires (lisse, cardiaque…)
o Certaines cellules endocrines (adrénaline, médullosurrénale.)

 Les protéines membranaires impliquées dans ces fonctions sont  :


o Les pompes (déplace les ions contre leur différence de concentration, consomme de
l’énergie qui est fournie par l’hydrolyse de l’ATP)
o Les canaux (déplacement des ions dans le sens de la différence de concentration du
plus concentré vers le moins concentré)
o Les échangeurs (déplace les ions en sens contraire et l’énergie du transport est
fournie par la différence de concentration d’un ion). Pas de consommation d’ATP

Protéines :
 Pompe Na+/K-ATPase : la protéine à la base de l’excitabilité cellulaire, la plus importante
des protéines. Crée une diff de concentration entre le milieu intra et extra-cellulaire.

o Elle va pomper les ions sodium (3), elle les déplace du milieu intracellulaire vers
extracellulaire et en échange, elle fait rentrer 2 ions potassium, en consommant 1
ATP.
o La pompe est électrogène car elle crée une différence de charge (+ et -). On parle pas
de gradient de pression mais de différence de concentration.
o Charge positive à l’extérieur et négative à l’intérieur

 Il existe aussi d’autres pompes : H+/K+-ATPase ; H+-ATPase ;Ca2+-ATPase

Il existe deux force différente qui peuvent agir ensemble ou nom : force électro-chimique
- Les ions sodium sont plus présents à l’extérieur de la cellule (140 mM extra-cellulaire et 6nM
en intra-cellulaire)
 Une force électrique pousse le sodium à l’intérieur de la cellule
- Les ions potassium sont plus présents à l’intérieur (140 mM en intracellulaire et 3 en
extracellulaire)
 Une force chimique s’oppose à la sortie du potassium en dehors de la cellule 

Potentiel d’action :
 Dépolarisation : potentiel de membrane devient plus positif que le potentiel de repos
 Hyperpolarisation : potentiel de membrane devient plus négatif que le potentiel de repos
 Repolarisation : le retour à l’état initial

• Propriétés de la membrane plasmique du neurone :


o Equation de Nernst : potentiel d’équilibre : c’est le potentiel auquel il faut porter la
membrane pour que l’entrée d’un ion soit à l’équilibre
 Ca : + 110 mV
 Na : + 60 mV
 K+ : - 90 mV
o Quel que soit la valeur de potentiel de membrane, elle tend vers le potentiel
d’équilibre de l’ion en question
 Le potentiel de membrane évolue entre -90 et +110 mV
o Le potentiel revient vers les valeur négative après ouverture car : (le retour du
potentiel de membrane à sa valeur de repos)
 Inactivation des canaux sodium inhibe le courant dépolarisant
 La pompe Na/K-ATPase fonctionne en permanence.
 Il y a des canaux potassium qui s’ouvrent
o Durée d’un potentiel d’action : 5ms

 Echangeur : pas d’ATP consommé

 Canaux ioniques : 5 types


o POC : canal ionique dont l’ouverture est commandée par le potentiel
o ROC : canal dont l’ouverture est commandée par la liaison d’un ligand (récepteur
canal)
o SOC : canal ionique dont l’ouverture est commandée par la vidange des réserves
réticulaires en calcium
o TOC : canal dont l’ouverture est commandée par la tension de la membrane
plasmique (=canaux mécano-sensible).
o SMOC : canal dont l’ouverture est commandée par des seconds messagers (calcium,
l’AMP cyclique)

POC : = voltage ou potentiel dépendants.


 Sont des protéines intégrales (traverse la membrane de part en part)
 Insaturables (déplace les ions en diffusion, sans saturation)
 Sélectives (ex : canaux cationique)
 Imperméable ou perméable
o Les canaux transitent par 3 états différents : (cycle)
 Ouvert (perméable au sodium et au potassium)
 Inactiver (imperméable qui ne peut pas s’ouvrir)
 Fermer (imperméable qui peut s’ouvrir)
o Ce sont les variations de potentiel qui explique ces changements états
o Conséquences de ces changement d’états : période réfractaire relative (une partie
des canaux de dépolarisation sont passé de l’état inactiver à fermer => en dessous du
seuil) et absolue (canaux de dépolarisation dans l’état inactivé)
 Ils sont régulables (ex : par phosphorylation)

ROC :
 Récepteur canal = protéine de membrane qui possède à site de liaison à un ligant (=> quand
il se lie changement d’état de la protéine et devient un port)
o => Récepteur ionotropique est une protéine membranaire qui ouvre un canal ionique
grâce à la liaison d'un messager chimique ou neurotransmetteur (ligand)
 Récepteur nicotinique de l’acétylcholine (jonction neuromusculaire)
 Récepteur NMDA du glutamate

SMOC :
 Canaux ouvert par les seconds messagers (calcium, cAMP, cGMP)

TOC :
 Récepteurs mécaniques de la peau : déformation de la membrane plasmique du neurone
conclue à l’ouverture des canaux. Plus la force appliqué est importantes plus y a de canaux
ouverts et inversement. Cela permet de transformer un stimulus mécanique en un stimulus
électrique.
 Canaux dont l’ouverture est commandée par la tension de la membrane (cœur, SNC, SNP)
o Canaux mécano-sensibles => peuvent assurer la transduction

o Régionalisation des protéines sur la membrane


 Canaux sodium :
 extrêmement abondant au segment initial (production potentiel
d’action),
 au niveau du corps cellulaire,
 au niveau des nœuds de Ranvier (entre les manchons de myélines)
 Canaux calcium :
 Très abondant au niveau du bouton synaptique
o Sans calcium => pas d’exocytose du neuromédiateur
 Corps cellulaire

Activité électrique des neurones :

 Au repos : (potentiel de repos)

o Il est parfaitement stable (le neurone ne dépolarise spontanément).


o Si instable => cellules se dépolarisent spontanément (ex : cellules pacemaker,
génératrices de rythme)
o Compris entre -90 mV et -60 mV
o La valeur du PR est caractéristique de la population du neurone
o Toujours négatif

 Potentiel d’action (axone) :

o Enregistré exclusivement dans l’axone


o Représente le code de base de l’information dans les axones
o Ne peut être obtenu que si le neurone est excité
 Il faut exciter le neurone avec une excitation liminaire ou supraliminaire
(au-dessus du seuil)
 Infraliminaire : ne déclenche pas de PA

o Le PA répond à la loi du tout ou rien


 La réponse est d’emblée maximale (toujours la même amplitude du PA)
Stimulation de longue durée => potentiel d’action produit quand le potentiel de
membrane est au-dessus du seuil => génère succession de PA => train de PA (bouffée
de PA).

o Propagation sans modification du décours


 Quel que soit la longueur de l’axone, il n’y a aucune perte d’information du
corps cellulaire à la synapse. Se propage sans atténuation

o Propagation régénérative
 Quel que soit l’endroit où on va enregistrer le potentiel d’action, on a toutes
les structures qui sont capables de régénérer un nouveau potentiel d’action
identique à celui produit au segment initial

o Propagation unidirectionnelle
 Soit du corps vers la périphérie, soit de la périphérie vers le corps
Tous les neurones dépolarise mais tous les neurones ne produisent pas de potentiel
d’action.
o La propagation du PA dépend de la fluidité des membranes
 L’excès de cholestérol diminue la fluidité membranaire (diminue la
propagation de l’influx nerveux)
 La température des membranes neuronales

 Les anesthésiques => affinité avec les lipides => empêchent le changement
de conformation des canaux (sodium)
 La teneur en lipide est plus élevée dans les fibres myélinisées (Aalpha
ou Abéta => récepteur mécanique) que les fibres non myélinisées
(type C => conduisent la douleur)
 Les anesthésies ont un effet modeste sur les récepteurs mécaniques
car ils ont beaucoup de myéline => on sent le corps mais pas la
douleur. Les voies de la douleur sont inhibées.

• Potentiel électrotonique/potentiels postsynaptiques (dans les dendrites et le corps cellulaire) :

2 types :
- Potentiel post synaptique excitateur (glutamate) => dépolarisation
- PPS inhibiteur (GABA) => hyperpolarisation
 L’importance de la stimulation (+ ou -) dépend de la position de la synapse
sur les dendrites (poids le plus grand => le plus proche du corps)

• La propagation du PPS est décrémentielle


o Plus les dendrites sont longues, plus le message est petit (contrairement au PA qui
est constant).
o Plus la synapse est proche du corps cellulaire plus elle est efficace et inversement. Le
poids d’une synapse dépend de son positionnement sur l’axone.

• Répondent à la loi de sommation spatiale et temporelle  :

 Sommation temporelle :
o On a une synapse stimulé plusieurs fois => il y a une sommation des activités
électriques
 1 synapse / plusieurs stimulation

 Sommation spatiale ;
o Si 2 stimulus excitateur arrive en même temps au corps, on a une sommation des
réponses dans l’espace
 1 excitation arrive simultanément au niveau de 2 synapse

Le corps assure l’intégration de tous ces messages (il fait la somme algébrique de tous les PPS
excitateur et inhibiteur)
 Si la somme des PPSE est supérieur à la somme des PPSI => dépasse le seuil => le neurone
produit un PA => libération de neuromédiateurs à la synapse

 La conduction de la dépolarisation :

 Plus de charge négative à l’intérieur qu’à l’extérieur de la cellule


o Quand le neurone dépolarise => ouverture de canaux sodium qui fait rentrer des
charges positives dans la cellule (Na+) => changement de potentiel
o La conduction de la dépolarisation est liée au propriétés physiques de la membrane
et des charges

 Comme les charges de même signes ont un effet répulsifs les unes sur les
autres, l’entrée de charges positives produit la fuite des autres charges
positives les plus abondantes dans le cytosol (les charges positives portées
par le potassium), ce qui produit la dépolarisation du fragment de membrane
voisin, et la dépolarisation de ce segment de membrane entraine l’ouverture
des canaux sodium et de nouveau, l’entrée de sodium, c’est pour ça que le
système est régénératif.

 Pourquoi unidirectionnelle ?
o Les canaux ioniques voltages dépendants peuvent être ouverts, puis inactivés, puis
fermés et revenir à l’état ouvert
 Lorsqu’ils sont inactivés, ils ne peuvent pas s’ouvrir, ils doivent passé par
l’état fermé avant

• Propriétés de la membrane plasmique du neurone


o Equation de Nernst : potentiel d’équilibre : c’est le potentiel auquel il faut porter la
membrane pour que l’entrée d’un ion soit à l’équilibre
 Ca : + 110 mV
 Na : + 60 mV
 K+ : - 90 mV
o Quel que soit la valeur de potentiel de membrane, elle tend vers le potentiel
d’équilibre de l’ion en question
 Le potentiel de membrane évolue entre -90 et +110 mV
o Le potentiel revient vers les valeur négative après ouverture car : (le retour du
potentiel de membrane à sa valeur de repos)
 Inactivation des canaux sodium inhibe le courant dépolarisant
 La pompe Na/K-ATPase fonctionne en permanence.
 Il y a des canaux potassium qui s’ouvrent
o Durée d’un potentiel d’action : 5ms

Vitesse de propagation varie en fonction du diamètre de l’axone. Plus c’est gros plus c’est rapide. La
taille optimal d’une gaine de myéline est de 1mm

Vous aimerez peut-être aussi