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SYSTEME NERVEUX

NEVROGLIE = CELLULES GLIALES

Des éléments de soutien sont associés aux neurones. Il s'agit des cellules de la névroglie qui sont
dix fois plus nombreuses que les neurones. Il y a deux types de névroglie qui contiennent chacune
des types cellulaires différents. La névroglie interstitielle dans le système nerveux central, la
névroglie épithéliale qui borde les cavités contenues dans le système nerveux central (ventricules,
canal de l'épendyme…) et la névroglie périphérique dans le système nerveux périphérique.

Dans le système nerveux, les cellules gliales (parfois nevroglie ou tout simplement glie, du grec
γλοιός (gloios), « gluant ») sont les cellules qui forment l'environnement des neurones. Elles
assurent le maintien de l'homéostasie, produisent la myéline et jouent un rôle de soutien et de
protection du tissu nerveux en apportant les nutriments et l'oxygène, en éliminant les cellules mortes
et en combattant les pathogènes.
Les cellules gliales représentent environ 50 % du volume cérébral1 et au plus 50 % des cellules du
cerveau2, contrairement à l'assertion très répandue affirmant des ratios de 10:1 à 50:13, sans aucune
référence sérieuse. On distingue en général 4 principaux types de cellules gliales :
• les astrocytes ;
• les oligodendrocytes et les cellules de Schwann ;
• les épendymocytes ;
• la microglie.
Contrairement à la grande majorité des neurones, les cellules gliales peuvent se diviser par mitose.
Pendant longtemps, l'implication des cellules gliales dans le traitement de l'information nerveuse a
été sous-estimée par rapport au rôle prééminent des neurones, mais il est aujourd'hui reconnu
qu'elles exercent une action modulatrice sur la neurotransmission bien que le détail de ces
mécanismes reste mal compris.

Classification
On distingue deux classes de cellules gliales, les cellules de la microglie et les cellules de la
macroglie. On différencie aussi les cellules gliales par leur localisation, dans le système nerveux
central (SNC) ou dans le système nerveux périphérique (SNP).

Les cellules microgliales


Elles jouent un rôle dans la phagocytose.

Les cellules macrogliales


Ces cellules sont très nombreuses dans le système nerveux central. Mais il en existe aussi dans le
système nerveux périphérique, où ces cellules ont des fonctions analogues à certaines cellules
gliales du système nerveux central.

Les cellules gliales du système nerveux central (SNC)


Ces cellules dérivent des glioblastes du tube neural embryonnaire.
• les astrocytes ont une forme étoilée, avec de nombreux prolongements radiaires. Ce sont les
plus grosses cellules du tissu nerveux. On distingue les astrocytes de type I, qui sont en
contact avec les capillaires sanguins, et les astrocytes de type II, entourant le neurone et la
fente synaptique empêchant ainsi la dispersion des neurotransmetteurs. De plus, les
astrocytes synthétisent des neurotransmetteurs. Ils maintiennent également les neurones en
bon état de fonctionnement en leur apportant de l'énergie. Ils contribuent à maintenir
l'équilibre de la composition du liquide extracellulaire. Grâce à leurs « pieds », les astrocytes
assurent un lien fonctionnel entre les vaisseaux et les neurones : ils prélèvent les substrats
énergétiques (glucose, oxygène) au niveau des vaisseaux sanguins et les amènent aux
neurones, ils débarrassent également les neurones des substances de dégradation qui doivent
être évacuées par les vaisseaux sanguins.
• les oligodendrocytes sont plus petits que les astrocytes et portent moins de prolongements
qu'eux. Ils sont à l'origine des gaines de myéline entourant les axones des fibres nerveuses. Il
existe des petites portions d'axone non recouvertes de myéline appelées nœuds de Ranvier.
Elles sont marquées par les galactocérébrosides.
• les épendymocytes dérivent des épendymoblastes. Ils forment une paroi qui délimite les
différentes cavités du système nerveux central. Ces cellules sont aussi responsables de la
synthèse du liquide cérébrospinal (LCS).

Les cellules gliales du système nerveux périphérique (SNP)


Ces cellules dérivent des glioblastes des crêtes neurales de l'embryon.
• les cellules satellites ont une fonction analogue aux astrocytes. Elles entourent les neurones
sensoriels et autonomes. La différence est qu'elles sont dans un milieu où est présent du tissu
non neural.
• les cellules de Schwann, comme les oligodendrocytes, assurent la myélinisation des axones,
c'est-à-dire leur isolation électrique. Il existe néanmoins de petites différences entre ces deux
types de cellules. Les cellules de Schwann n'existent qu'au niveau du système nerveux
périphérique. Une cellule de Schwann forme la gaine de myéline autour d'un seul axone,
alors que les oligodendrocytes peuvent myéliniser plusieurs axones (de différents neurones)
au sein du système nerveux central (en moyenne une dizaine).

Rôle
Dans le système nerveux central, les cellules gliales assurent l'homéostasie du milieu neuronal
(astrocytes)8. Elles isolent également physiquement les neurones, en formant la barrière hémato-
encéphalique (épendymocytes et astrocytes de type I). Toute substance doit traverser cette barrière
avant d'atteindre les neurones.
Les astrocytes de type I assurent aussi la fonction de charpente et la fonction métabolique8. Les
astrocytes de type II ont des échanges simultanément avec plusieurs neurones. Ils permettent de
synchroniser l'activité synaptique, en faisant varier les concentrations ioniques autour des neurones
ce qui modifie l'état électrique et donc la réactivité de ces neurones. Les astrocytes disposent aussi
de récepteurs aux neurotransmetteurs, tout comme les neurones : ils sont donc influencés par
l'activité synaptique. Les oligodendrocytes, tout comme les cellules de Schwann dans le système
nerveux périphérique, enroulent leur membrane plasmique autour de certains axones pour former
une gaine de myéline. C'est cette gaine qui permet d'accélérer la transmission de l'influx nerveux
dans les axones.
Les cellules gliales sont liées embryologiquement aux cellules nerveuses. Elles ont une fonction de
soutien envers les neurones et elles participent à leur nutrition. Puisque les cellules gliales se
divisent, elles ont aussi le rôle de combler les pertes de tissus nerveux, pouvant subvenir à la suite
d'un accident vasculaire cérébral, ou à un traumatisme crânien. Ces dernières se divisent de manière
lente en général, au cours de l'existence de l'organisme qui les contient. Elles sont ainsi, grâce à leur
division dans le système nerveux, à l'origine des cicatrisations dans les zones du cerveau, aussi
appelé gliose, ou des néoplastiques. Elles ont ainsi un rôle dans la plasticité neuronale9.
En résumé, les différents rôles et fonctions des cellules gliales sont10 :
• un rôle de support structural ;
• un rôle dans la transmission ;
• un rôle dans la barrière hémato-encéphalique ;
• un rôle dans la nutrition des neurones ;
• un rôle dans la formation de la gaine de myéline.

1° Névroglie interstitielle

Astrocyte
Les astrocytes sont des cellules étoilées munies de nombreux prolongements cellulaires. Ces
prolongements vont à la rencontre des neurones pour les soutenir et à la rencontre des capillaires
sanguins formant ainsi la barrière hématoencéphalique. Ce sont les cellules gliales les plus
abondantes.
Fonctions
• Soutien des neurones. Ils maintiennent la cohérence du tissu nerveux.
• Guidage des neuroblastes durant leurs mouvements pendant les processus de maturation du
tissu nerveux.
• Barrière hématoencéphalique. Les astrocytes de type 1 empêchent le passage de l'ion
potassium, des acides aminés, des neurotransmetteurs, des hormones et de nombreux
médicaments dans le milieu intercellulaire afin de ne pas gêner l'activité des neurones au
niveau des synapses et de la transmission du potentiel d'action. Ils régulent la glycémie du
milieu intercellulaire qui n'est donc pas soumise aux variations de la glycémie sanguine.
• Ils éliminent les déchets et les neurotransmetteurs en les rejetant dans le sang.
• Ils ont un rôle d'échanges intercellulaires par des jonctions communicantes ; ils permettent le
passage de glucose et de calcium pour adapter les apports métaboliques des neurones en
fonction de leurs besoins.
• Ils forment des pieds vasculaires autour des capillaires
Il existe deux types d'astrocytes de type 2 suivant leur localisation : les astrocytes protoplasmiques
dans la substance grise et les astrocytes fibreux dans la substance blanche. Les astrocytes de type 2
sont en quelque sorte les « assistants » des neurones, le neurone est en effet une machine très
spécifique qui a besoin d'être « soutenu » dans son rôle de transmission de l'information.

Oligodendrocytes
Les oligodendrocytes sont des cellules munies de petits prolongements cytoplasmiques peu
nombreux. Ces prolongements entourent les axones et les myélinisent accélérant ainsi la
transmission de l'influx nerveux. Ils constituent 75 % du volume du système nerveux central.
Spécifiques de la myélinisation du système nerveux central, ils peuvent myéliniser plusieurs fibres
nerveuses alors que les cellules de Schwann (SNP) sont spécifiques d'une fibre lorsqu'ils la
myélinisent (en effet, les Fibres Amyélinisées Schwanniennes consistent en plusieurs cylindraxes
pour une seule cellule de Schwann).
Microgliocytes (ou cellules de la microglie)
Ce sont de petites cellules étoilées qui dérivent de monocytes apportés par le sang. Ce sont les
macrophages du système nerveux central. Ils peuvent par activation adopter une forme en fuseau et
ainsi se déplacer dans le tissu nerveux. Ils sécrètent des facteurs de croissance indispensables au
fonctionnement des neurones et des radicaux libres oxydants qui attaquent les micro-organismes.
Ce sont des monocytes qui se sont incorporés dans le tissu nerveux pendant le développement
embryonnaire1.

2° Névroglie épithéliale
Le canal épendymaire est au centre
Un seul type de cellule la constitue : les cellules épendymaires(ou épendymocytes) qui recouvrent
les cavités du système nerveux central et ventricules cérébraux (épendymocytes des plexus
choroidien). Ils permettent également l'écoulement du liquide céphalo-rachidien dans la moelle
épinière (épendymocytes des plexus extra choroidiens). D'ailleurs lors d'une coupe transversale de
moelle épinière, on distingue au centre le canal épendymaire où se trouvent les épendymocytes. Le
liquide céphalo-rachidien assure la protection mécanique du cerveau contre des chocs et permet la
circulation des microgliocytes.
Ependymocyte

3° Névroglie périphérique
Elle est constituée des cellules de Schwann ( OU Un neurolemmocyte est une cellule de Schwann,
une cellule du système nerveux périphérique accompagnant les neurones au cours de leur croissance
et de leur développement) qui assurent la myélinisation du système nerveux périphérique et des
cellules satellites qui sont impliquées dans le métabolisme du système nerveux périphérique.
Barrière hémato-encéphalique
La diffusion de certaines molécules du sang dans le SNC est empêchée par une barrière appelée
« barrière hémato-encéphalique » ou BHE. En effet les cellules endothéliales (cellules des
capillaires sanguins) sont au niveau de cette barrière reliées par des dispositifs protéiques
permettant à ces cellules d'être très « accolées ». Cet « accolement important » empêche des
molécules issues du sang de passer entre les cellules (absence de flux intercellulaires) et d'arriver
dans le SNC, cela est permis grâce à des jonctions serrées.

SY NAPSES
La synapse (du grec σύναψις / súnapsis, « contact, point de jonction », dérivé de συνάπτω /
sunáptô, « joindre, connecter ») est une zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux
neurones, ou entre un neurone et une autre cellule (cellules musculaires, récepteurs sensoriels…).
Elle assure la conversion d'un potentiel d'action déclenché dans le neurone présynaptique en un
signal dans la cellule postsynaptique. On estime, pour certains types cellulaires (par exemple cellule
pyramidale, cellule de Purkinje…), qu'environ 40 % de la surface membranaire est couverte de
synapses.
On distingue habituellement deux types de synapses :
• la synapse chimique, très majoritaire, qui utilise des neurotransmetteurs pour transmettre
l'information ;
• la synapse électrique où le signal est transmis électriquement par l'intermédiaire d'une
jonction communicante (en anglais gap-junction).
INTERNEURONES
Un interneurone est un neurone multipolaire qui établit de multiples connexions entre un réseau
afférent et un réseau efférent. Comme les motoneurones, leur corps cellulaire est toujours situé dans
le système nerveux central (SNC). La majorité des interneurones sont inhibiteurs et sécrètent un
neurotransmetteur caractéristique, le GABA.

BIOLOGIE DU NEURONE
L'entrée du Ca2+ dans le bouton permet aux vésicules de se déplacer et de fusionner avec la
membrane. Les neurotransmetteurs sont ainsi libérés par exocytose dans la fente synaptique.

TRANSPORT AXONAL
Le transport axonal dans un neurone est un flux axoplasmique qui consiste en un transport
d'organites du corps cellulaire aux synapses ou des synapses au corps cellulaire. Le flux axonal est
un processus cellulaire responsable du mouvement des mitochondries, des lipides, des vésicules
synaptiques, des protéines et d'autres organites vers et depuis un corps cellulaire de neurones, à
travers le cytoplasme de l'axone appelé axoplasmique.

3. La Synapse

Explications
Étant donné que certains axones peuvent atteindre des mètres de long, les neurones ne peuvent pas
dépendre de la diffusion pour transporter les produits du noyau et des organites jusqu'au bout de vos
axones. Le transport axonal est également responsable du déplacement des molécules destinées à la
dégradation de l'axone vers le corps cellulaire, où elles sont décomposées par les lysosomes.
Le mouvement vers le corps cellulaire est appelé transport rétrograde et le mouvement vers la
synapse est appelé transport antérograde.
Le transport axonal peut être rapide ou lent et antérograde ou centrifuge (loin du corps cellulaire) ou
centripète rétrograde (transportant les matériaux de l'axone vers le corps cellulaire).

Mécanisme
La grande majorité des protéines axonales sont synthétisées dans le corps cellulaire neuronal et
transportées le long des axones. Une certaine traduction de l'ARNm dans les axones a été
démontrée. Le transport axonal avec flux axoplasmique intervient tout au long de la vie d'un
neurone et est essentiel à la croissance et à la survie. Les microtubules (en tubuline) parcourent la
longueur de l'axone et fournissent les principales "pistes" cytosquelettiques pour le transport. La
kinésine et la dinaïne sont des protéines qui déplacent les charges motrices vers l'avant (en avant du
soma à la pointe de l'axone) et rétrograde (retour au soma (corps cellulaire)), respectivement. Les
protéines motrices se lient et portent plusieurs charges différentes, telles que les mitochondries, les
polymères cytosquelettiques, les autophagosomes et les vésicules synaptiques contenant des
neurotransmetteurs.
Le transport axonal peut être rapide ou lent, et antérograde (s'éloignant du corps cellulaire) ou
rétrograde (transportant des matériaux de l'axone vers le corps neuronal).
Le transport axonal rapide existe dans les directions rétrograde et antérograde à un taux de 0,5 à 10
μm/sec et comprend : le transport d'organites liés à la membrane, les mitochondries, les
neurotransmetteurs, les protéines des canaux, les corps multivésiculaires et les endosomes.
ENCEPHALE
L'encéphale est un terme utilisé par les scientifiques, forgé à l'aide des mots grecs ἐν et κεφαλή, qui
signifie littéralement « dans la tête ». Ce terme désigne en neurosciences le système nerveux central
contenu à l'intérieur de la boîte crânienne.

DIENCEPHALE
Partie du cerveau située entre les hémisphères cérébraux, qui est formée principalement du
thalamus, de l'épiphyse et de l'hypothalamus.

Le diencéphale est, en neuroanatomie des chordés, un ensemble de substance grise, de forme ovoïde
constitué des thalamus, hypothalamus, épithalamus et sous-thalamus.

Structure
Le diencéphale est composé des structures suivantes :
• thalamus ;
• hypothalamus (incluant la neurohypophyse) ;
• épithalamus, qui est constitué de :
• noyaux paraventriculaires antérieur et postérieur de l'hypothalamus,
• habenula,
• strie médullaire,
• commissure postérieure,
• glande pinéale ou épiphyse ;
• sous-thalamus (en) ;
• le 3e ventricule.

TELEENCEPHALE
Le télencéphale désigne, en neuroanatomie des chordés, l'ensemble constitué par les hémisphères
cérébraux (cortex cérébral, substance blanche et structures sous-corticales) et des structures
associées. Chez l'humain, il pèse entre 1 200 et 2 000 g, ce qui en fait la structure la plus développée
de son encéphale. Il se compose de deux hémisphères reliés par des ponts de substances blanches
appelés commissures inter-hémisphériques, tel le corps calleux.
Le télencéphale apparaît au stade à 5 vésicules du neurodéveloppement embryonnaire, lorsque le
prosencéphale se divise en deux, la partie rostrale formant le télencéphale et la partie caudale
donnant le diencéphale.
Sur le plan phylogénétique, il s'agit de la structure nerveuse la plus récente et elle se trouve
particulièrement développée chez les mammifères et en particulier les primates dont l'humain.

MESENCEPHALE
Le mésencéphale, ou cerveau moyen, est, chez les chordés, une région du tronc cérébral reliée au
cerveau, située entre le pont de Varole (ou protubérance) en bas et le diencéphale en haut. Il
comprend1, de l’avant vers l'arrière :
• les pédoncules cérébraux ou pes pedunculi ou crus cerebri (droite et gauche) ;
• le tegmentum mesencephali ; / le tectum mesencephali ;
La crus cerebri et la substantia nigra constituent les pédoncules cérébraux.
METENECEPHALE
Le métencéphale est une région de l'encéphale (partie du système nerveux central). Une fois le stade
embryonnaire dépassé, la vésicule métencéphalique devient métencéphale et donne chez l'adulte la
protubérance annulaire, c'est-à-dire le pont et le cervelet.

MOELLE ALLONGEE
La moelle allongée (ou medulla oblongata, aussi appelée bulbe rachidien en ancienne nomenclature
ou myélencéphale) est la partie inférieure du tronc cérébral (la plus caudale) chez les chordés. Elle
prolonge en haut la moelle spinale et se situe en avant du cervelet dans la fosse postérieure du
crâne. Elle est en continuité en haut avec le pont. Dans l'ancienne nomenclature, on remarque que le
terme « rachidien » est un composé de « rachis », du grec ancien ῥάχις (rakhis) « épine dorsale »1
(élargi par analogie avec des mots de radical en -id-). Cette moelle allongée est percée d'un conduit
permettant la circulation du liquide céphalorachidien, ce conduit étant en continuité avec le
4e ventricule en haut et le canal de l'épendyme en bas.

FASCICULE
Le Fascicule longitudinal supérieur (SLF) est un tractus associatif du cerveau composé de trois
branches principales1,2. Il est présent au sein des deux hémisphères, de manière latérale au centrum
semiovale et relie les lobes frontal, occipital, pariétal et temporal2. Ce faisceau de trajets (fascicule)
passe du lobe frontal à travers l'opercule jusqu'à l'extrémité postérieure du sillon latéral où il
rayonne vers les neurones du lobe occipital et y fait synapse, ou tourne vers le bas et l'avant autour
du putamen, puis rayonne vers les neurones des parties antérieures du lobe temporal et y fait
synapse.
Le SLF est composé de trois éléments distincts : le SLF-I, le SLF-II et le SLF-III 1,2.
ENDONEVRE

Tissu conjonctif fibrillaire engainant chacune des fibres nerveuses, à l'intérieur d'un faisceau
nerveux. Constitué par un réseau de fibrilles précollagènes et collagènes et de quelques fibroblastes,
il est parcouru par des capillaires sanguins.
L' endonèvre est une couche de tissu conjonctif fragile située autour de la gaine de myéline de
chaque fibre nerveuse myélinisée du système nerveux périphérique1. Les endonèvres avec leurs
fibres nerveuses sont regroupés en groupes, chacun d'entre étant entourés dans leur propre gaine
protectrice appelée périnèvre. Dans les nerfs suffisamment gros, plusieurs fascicules, chacun avec
leur apport sanguin et leur tissu adipeux, peuvent être regroupés dans une autre gaine, l'épinèvre.
L'endonèvre suit longitudinalement la fibre nerveuse, mais avec des discontinuités. Il contient de
fins faisceaux de tissu conjonctif fibreux, principalement constitué de collagène, noyés dans une
matrice de substance fondamentale. Cette structure sert à supporter des capillaires sanguins, agencés
de manière à former un réseau de mailles allongées. Des structures similaires se produisent autour
de certains composants nerveux ailleurs dans le corps, par exemple autour des cellules de Schwann
du nerf vestibulocochléaire2
PERINEVRE
Le périnèvre est une couche de tissu conjonctif qui entoure chaque faisceau de fibres nerveuses du
système nerveux périphérique1.

Structure
Dans le système nerveux périphérique, la gaine de myéline des axones des nerfs est enveloppée
dans une gaine protectrice appelée endonèvre. À l'intérieur du nerf, les axones ciblant le même
emplacement anatomique sont regroupés en ensemble de fibre nerveuse qui sera entouré d'une
seconde gaine protectrice appelée périnèvre2. Le périnèvre entoure entre d'une dizaine à une
centaine de fibres nerveuses. Plusieurs faisceaux peuvent à leur tour être regroupés, disposant alors
d'un apport sanguin dans une autre gaine, l’épinèvre. Cette structure de groupement est analogue au
système d'organisation musculaire, avec l'épimysium, le périmysium et l'endomysium.
Le périnèvre est composé de tissu conjonctif, agencé de façon lamellaire constituant une à plusieurs
couches concentriques, et de myofibroblastes.
Le périnèvre est également une membrane lisse et transparente qui peut être facilement séparée des
fibres qu’elle renferme. En revanche, l'épinèvre est un tissu mécaniquement résistant, difficile à
pénétrer avec une aiguille.

EPINEVRE
L'épinèvre est la couche la plus externe du tissu conjonctif dense et irrégulier entourant les nerfs du
système nerveux périphérique1. Il entoure généralement plusieurs cordons nerveux, chacun d'entre
eux étant recouvert de périnèvre. Il entoure également les vaisseaux sanguins alimentant le nerf,
dont des petits embranchements pénètrent dans le périnèvre. En plus des vaisseaux sanguins qui
alimentent le nerf, des tissus adipeux, des lymphocytes et des fibroblastes sont également présents
et contribuent à la production de fibres de collagène et d'élastine qui forment l'épinèvre. En plus de
fournir un soutien structurel, les fibroblastes jouent également un rôle essentiel dans l'entretien et la
réparation des tissus environnants2.
Le nerf spinal émerge de la colonne vertébrale via un foramen intervertébral. Deux couches des
méninges rachidiennes, l’arachnoïde et la dure-mère, invaginent le nerf pour former l'épinèvre. La
partie externe de ce tissu comprend l'épinèvre externe, qui permet l'absorption des contraintes
mécaniques longitudinales. La couche de l'épinèvre qui s'étend à l'intérieur du nerf est appelée
l'épinèvre interne. Ensemble, ces deux couches forment l'épinèvre, dont l'épaisseur varie le long du
nerf3. L'épinèvre est généralement le plus abondant autour des articulations car il a pour fonction de
protéger les nerfs des étirements brusques et violents, ainsi que des blessures qui pourraient en
résulter. L’intervention chirurgicale pour réparer un nerf déchiré se nomme réparation épineurale4.
1. Le Neurone
Le neurone est le messager de l'influx nerveux, il se compose d'un corps cellulaire, appelé soma,
d'un axone et de dendrites.

L'axone, se ramifie en terminaisons neuronales, dont l'ensemble est appelé arborisation terminale.
Les terminaisons neuronales se terminent par de multiples boutons synaptiques. Les dendrites sont
des prolongements du soma des neurones . Deux neurones peuvent se connecter entre eux, au
niveau des boutons pré-synaptiques de l'un et des boutons post-synaptiques de l'autre. Ils forment
ainsi une synapse. C'est une connection axodendritique. Les dendrites reçoivent des entrées d'autres
neurones au niveau des synapses dont elles constituent l'élément post-synaptique.
Le neurone est soumis à un potentiel de membrane, ce potentiel est dû à une répartition inégale des
ions (Na+ et K+) de part et d’autre de la membrane. Pour les cellules nerveuses ce potentiel de
repos est de l'ordre de -70mV. Le potentiel de repos est principalement dû aux ions K+, car la
membrane est beaucoup plus perméable à cet ion qu’aux ions Na+.

Le message nerveux se transmet à partir du segment initial (zone du soma à la base de l'axone) sous
forme d'un potentiel électrique nommé : potentiel d'action (PA).

2. Le Potentiel d´Action

Etape du déclenchement du PA
Lorsque le potentiel membranaire (1) franchit un seuil de dépolarisation les canaux Na+ s'ouvrent
(étoile rouge).
Sous l'effet du gradient électrochimique, comme la concentration d'ions Na+ à l’extérieur de la
cellule est plus forte qu'à l’intérieur, des ions Na+ entrent à l'intérieur. Cet apport de charges
positives crée une dépolarisation (une augmentation du potentiel) progressive (2).
Ensuite, les canaux K+ voltage-dépendant s'ouvrent petit à petit peu après les canaux Na+. La
concentration de K+ est plus élevée à l’intérieur qu'à l’extérieur de la cellule, donc les ions K+
sortent. Ainsi l’augmentation du potentiel est faiblement contrebalancée jusqu'à ce que les canaux
Na+ commencent à s'inactiver ce qui correspond au maximum du potentiel d'action (3). Les canaux
K+ sont alors complètement ouvert, la phase de repolarisation commence (4). Cependant le
potentiel d'action ne retombe pas à la valeur de potentiel de repos immédiatement. En effet, les
canaux K+ sont encore ouvert, c'est la phase d’hyperpolarisation (5). Il faut noter que, comme les
canaux Na+ sont inactivés pendant le début de la phase d'hyperpolarisation, c'est a dire qu'ils ne
peuvent ni s'ouvrir ni se fermer (et donc entraîner une dépolarisation etc.. ), il est impossible qu'un
autre potentiel d'action se superpose à celui-ci, indépendamment de la «force» des entrées: c'est la
période réfractaire absolue. De plus, pendant la phase d'hyperpolarisation les canaux K+ étant
encore ouvert, la membrane ne peut être stimulée que par des entrées plus fortes pour pouvoir
produire un nouveau potentiel d'action, ce qui demande généralement plus de temps et d’énergie,
c'est la période réfractaire relative.
Courant d'ions et déclenchement d'un PA Le potentiel d'action se déplace de proche en proche dans
l'axone. Il s'agit d'une conduction auto-propagée.
Propagation de proche en proche du PA
Les charges positives s'éliminent au fur et à mesure de la progression de l'influx. Dans les axones
non myélinisés, il existe sur la membrane des pompes voltage-dépendant permettant de régénérer
l'intensité d'origine de l'influx nerveux, jusqu'au bout de l'axone.

La période réfractaire assure que le potentiel se déplace à sens unique, vers les terminaisons pré-
synaptique, et qu'une période de « repos » est instaurée entre chaque PA. Il faut noter que certains
axones peuvent être très longs. Dans ce cas ils sont généralement myélinisés. C'est-à-dire que des
gaines régulières de myéline entourent l'axone par endroits. Ces gaines, isolantes, permettent au
potentiel d'action de « sauter » d'un espace non myélinisé (nœud de Ranvier) à l'autre. On parle
alors de conduction saltatoire. Ainsi le potentiel d'action ne se reforme (via le processus ionique
décrit ci-avant) qu'au niveau du nœud de Ranvier suivant. Cela se traduit par un gain de temps (le
processus ionique étant relativement lent) et donc une transmission du signal jusqu'à 50 fois plus
rapide que pour un axone non myélinisé.

Neurone avec gaine de myéline (cellules de Schwann)


Propagation du PA pour un neurone myélinisé
Les charges positives (Sodium) se déplace au bout de l'axone suivant le gradient électrochimique.
Les gaines de myélines isolent l'axone, rien ne sort, rien de rentre à leur niveau. Entre deux gaines
(noeud de Ranvier), on retrouve des pompes sodiques voltage dépendant régénérant le potentiel
d'action initial.

Le potentiel d’action a toujours la même amplitude quel que soit les entrées qui l’ont déclenchées.
Cette amplitude correspond au temps nécessaire à la fermeture de la porte d’inactivation pendant
lequel les canaux Na+ sont ouverts. Ainsi si le seuil est atteint, ou même dépassé, il y aura un
potentiel d’action, mais s’il n’est pas atteint alors il n’y aura rien du tout. On dit pour cela que le
potentiel d'action obeit a la loi du tout ou rien.

Après le déclenchement d'un PA le potentiel de membrane retombe progressivement a sa valeur de


repos, sous l'action d'une pompe : la pompe NaKAtpase.
3. La Synapse
Le potentiel d'action se propage tout le long de l'axone. Lorsqu'il arrive dans les terminaisons pré-
synaptiques, il modifie localement le potentiel de membrane ce qui ouvre des canaux Ca2+ lorsque
le seuil d'activation est atteint. Comme la concentration de Ca2+ est plus forte à l'extérieur que dans
le bouton pré-synaptique, du Ca2+ rentre dans ce dernier (gradient électrochimique). Le bouton pré-
synaptique renferme de nombreuses vésicules synaptiques qui contiennent les neurotransmetteurs.
L'entrée du Ca2+ dans le bouton permet aux vésicules de se déplacer et de fusionner avec la
membrane. Les neurotransmetteurs sont ainsi libérés par exocytose dans la fente synaptique. Le
neurotransmetteur se propage dans la fente synaptique pour aller se fixer à des récepteurs
spécifiques sur la membrane post-synaptique (bouton post-synaptique).

Les récepteurs sont liés à des canaux ioniques. Il en existe deux types, les ionotropiques et les
métabotropiques. La transmission du signal d'un bouton pré- à post-synaptique ne se fait pas de
manière instantanée.
On note ainsi un temps de transmission au niveau de la synapse appelé délai synaptique directement
lié au temps que met le neurotransmetteur à traverser la fente synaptique, à son "recyclage" et à la
conversion du signal chimique en signal électrique par les récepteurs post-synaptiques. Chaque
bouton post-synaptique possède un seul type de récepteur (ionotropique ou bien métabotropique).
Ainsi la spécificité d'une terminaison réside dans le couplage d'un neurotransmetteur et d'un
récepteur.
Par conséquent, un bouton post-synaptique est seulement inhibiteur ou excitateur.
Ensuite tout dépend du gradient électrochimique. L'ouverture des canaux permet à l'ion spécifique
de rentrer dans le bouton post-synaptique ou bien d'en sortir. Ces déplacements d'ions engendrent
des différences locales de potentiels électrochimiques qui provoquent soit une dépolarisation (site
excitateur) soit une hyperpolarisation (site inhibiteur) de la membrane post-synaptique, créées selon
le sens de déplacement de l'ion et de sa nature.
La structure du contact entre deux neurones, pré- et post-synaptique, se compose d'une multitude de
synapses du même type: uniquement inhibitrices ou excitatrices avec le même couple de
neurotransmetteur et de récepteur pour toutes les synapses. La différence entre chaque synapse
réside dans: la quantité de neurotransmetteurs émis, le nombre de canaux ioniques (ie la capacité à
absorber ou relâcher les ions), le nettoyage ou/et la récupération des neurotransmetteurs dans la
fente synaptique, de la taille de la fente, ainsi que la distance de la synapse au soma du neurone
récepteur.

On a vu plus haut, que les dendrites sont la partie post-synaptique de la synapse.


Le potentiel post-synaptique contrairement au potentiel d'action, n’obéit pas à la loi du tout ou rien.
Dans les dendrites, le potentiel se propage avec décrément (on parle de potentiels graduels). C'est
pour cela que la distance entre la synapse et le soma est importante, car plus la connexion est loin
du soma, plus les pertes sont importantes.

C'est ensuite le soma qui intégre les potentiels reçus, et si ils sont suffisants pour élever le potentiel
de membrane jusqu'à sa valeur seuil, un potentiel d'action est déclenché au niveau du segment
initial.

DENDRIMOCYTE
Cellule dendritique
Les cellules dendritiques sont des cellules du système immunitaire présentes au niveau des
muqueuses, et qui sont donc parmi les premières cellules exposées à l'environnement extérieur.
Elles sont présentes dans l'épiderme , dans les poumons, et dans l'intestin.

CELLULES SATELLITES
Les cellules satellites musculaires sont des cellules souches situées entre la lame basale et les
cellules musculaires striées dans le tissu musculaire, y compris adulte. Elles sont retrouvées
uniquement dans le muscle strié squelettique. Une partie de ces cellules est située au niveau des
niches proche des capillaires sanguins et l'autre partie se trouve dans la région hypoxiques. Ce sont
des cellules non musculaires et non striées, très abondantes dont les noyaux représentent environ
4 % des noyaux totaux. Ces cellules sont particulièrement résistantes, en effet nous pouvons les
prélever sur des cadavres de plusieurs jours et les mettre en cultures. Ces cellules sont généralement
quiescentes, mais lors d'une lésion musculaire, ces cellules sont capables de proliférer, puis de se
différencier en cellules musculaires. Certaines cellules restent indifférenciées et reconstituent ainsi
le stock de cellules satellites.

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