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BIOLOGIE VETERINAIRE + TOXICOLOGIE

clathrine
Complexe protéique constitué de trois grandes et trois petites chaînes polypeptidiques qui s'associe à d'autres
complexes de même nature pour former la couche externe du manteau recouvrant temporairement les
vésicules de transport intracellulaire et les puits de la membrane plasmique.

L'hormone antidiurétique ou vasopressine ADH , parfois également désignée par l'abréviation AVP pour
Arginine-vasopressine, est une hormone produite par l'hypothalamus et stockée dans l'hypophyse. Elle est
relâchée dans la circulation si l'osmolarité plasmatique augmente ou si la volémie diminue.

Les microtubules (MT) sont des fibres constitutives du cytosquelette des cellules eucaryotes, au même titre
que les microfilaments d'actine et les filaments intermédiaires. Ils sont moins importants, pondéralement,
chez les métaphytes (plantes) que chez les métazoaire (animaux). Les microtubules jouent un rôle très
important dans la division cellulaire (mitose) et dans les courants cytoplasmiques grâce à la coopération avec
les microfilaments d'actine (déplacement des chromosomes). Ils apparaissent en phase G2 de l'interphase :
• les microtubules polaires permettent aux deux centrosomes de s'éloigner l'un de l'autre ;
• les microtubules radiaires (également appelés microtubules astériens) ancrent les centrosomes aux
membranes plasmiques ;
• les microtubules kinétochoriens relient les centrosomes aux kinétochores (situés au niveau du
centromère des chromosomes).

DOSAGE PHOSPHORE : Le dosage sanguin du phosphore est indiqué en cas de troubles osseux ou chez
des personnes hospitalisées, chez qui les troubles de la phosphorémie sont fréquents. Ce dosage du
phosphore est toujours associé à celui du calcium (calcémie) et de la créatinine (créatininémie).

1. Définition
En réalité se sont les phosphates inorganiques qui sont dosées.
Deux termes peuvent être employés : phosphatémie ou phosphorémie.
Distribution :
66% lié au calcium dans la substance minérales de l'os.
33% dans les cellules.
1% seulement dans l'ensemble des liquides extracellulaires.

2. Indications
• Exploration du tissu osseux
• Déséquilibres phospho-calciques

3. Conditions de prélèvement
Animal à jeun
Sang veineux (pas d'hémolyse) - Préférer l'envoi de plasma décanté
Tube hépariné (ou tube sec)
Conservation sur sérum décanté à +4°C : 4 jours maximum (variation de plus de 5 à 10%)

4. Valeurs physiologiques
Unité : mg/l ; Conversion : mg/l x 32,3 x 10-3 = mmol/l ou mmol/l x 31 = mg/l
Chien : < 6 mois : 72 - 116 (soit en mmol/l: 2,32-3,75)
6 mois - 2 ans : 30 - 60 (soit en mmol/l: 0,97-1,94)
2 ans - 10 ans : 24 - 48 (soit en mmol/l: 0,77-1,55)
Chat : 32 - 64 (soit en mmol/l: 1,03-2,07)
Variation moyenne quotidienne < 1% (mais les variations entre les laboratoires sont importantes)

A quoi sert le phosphore ?


Il sert majoritairement à former le squelette comme le calcium, il permet sa solidité et sa résistance.
Il participe à la structure d’autres tissus et permet aussi le fonctionnement général de l’organisme tout entier,
par le biais de l’ATP ou Adénosine TriPhosphate, un des principaux stockages d’énergie chimique de la
cellule

Comprendre un examen de sang


* HEMOGRAMME
(en anglais CBC pour complete blood count) : c’est l’examen sanguin le plus courant réalisé en médecine
humaine et vétérinaire. Il apporte des informations sur l’état d’hydratation, l’anémie, l’infection, la faculté de
coagulation et les capacités de réponse du système immunitaire. Cet examen est essentiel en cas de fièvre, de
vomissement, de diarrhée, de faiblesse, de pâleur des muqueuses ou de manque d’appétit. Si un animal doit
subir une intervention chirurgicale, un hémogramme peut permettre de détecter des troubles de la
coagulation ou d’autres anomalies non apparentes.
* Ht (hématocrite) : c’est la mesure du pourcentage de globules rouges. Elle est utilisée pour détecter une
anémie ou un état de déshydratation.
* Hb et CCMH (Hémoglobine et concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine) : ce sont les
pigments qui transportent l’oxygène dans les globules rouges.
* WBC ( de l’anglais white blood count) : c’est la mesure du nombre de globules blancs, aussi appelés
leucocytes, les cellules immunitaires de l’organisme. Une augmentation ou une diminution est indicatrice de
certaines maladies ou d’une infection.
* GRANS et L/M (granulocytes et lymphocytes/monocytes) : ce sont des types spécifiques de globules
blancs.
* EOS (eosinophiles) : type de globules blancs qui peuvent indiquer une allergie ou un parasitisme.
* PLT (plaquettes) : c’est la mesure des cellules qui forment les caillots.
* RETIC (réticulocytes) : globules rouges immatures.Une quantité élevéee est le signe d’une anémie
régénérative.
* FIBR (fibrinogène) : c’est un important facteur de coagulation. Lors de teneur élevée, cela peut indiquer
qu’une chienne est gestante depuis trente à quarante jours.
* BIOCHIMIE SANGUINE
ces tests sérologiques sont fréquemment réalisés pour évaluer le fonctionnement d’un organe, l’équilibre des
électrolytes et le niveau hormonal. Ils sont importants pour estimer l’état de santé des animaux âgés, mais
également de ceux qui présentent des vomissements, de la diarrhée, qui ont éventuellement été exposés à des
toxines, qui sont sous traitement médicamenteux prolongé ou encore de ceux, quel que soit leur âge , qui
doivent subir une anesthésie.
* ALB (albumine) : cette protéine sérique aide à apprécier l’état d’hydratation, à déceler une hémorragie et
une affection intestinale, hépatique ou rénale.
* Glob (globuline) : cette protéine du sang augmente lors d’inflammation chronique et dans certaines
maladies.
* ALKP (PAL = phosphatases alcalines) : leur augmentation peut indiquer une atteinte du foie, un problème
au niveau de la fonction biliaire, une maladie de Cushing ou encore une croissance osseuse active chez des
sujets jeunes. Ce test est particulièrement utile chez le chat.
* ALT (alanine amino-transférases : transaminase) : c’est un indicateur sensible d’une lésion active du foie.
* AMYL (amylase) : elle augmente lors d’affection pancréatique ou rénale.
* Lip (lipase) : cette enzyme peut signaler une pancréatite.
* BilT (bilirubine totale) : son augmentation peut signifier une affection du foie ou une maladie
hémolytique. Ce test permet d’identifier un problème de canal biliaire et certains types d’anémie.
* AST (aspartate amino-transférase : transaminase) : leur élévation peut indiquer des lésions du foie, du
coeur ou des muscles squelettiques.
* GGT (gamma glutamyl transférase) : cet enzyme indique une maladie du foie ou un excès de
corticostéroïdes.
* Urée (BUN en anglais) : c’est un indicateur de la fonction rénale. Lorsque la teneur de l’urée dans le sang
augmente, on parle d’azotémie. La cause peut être une maladie des reins, ou du coeur, mais aussi un
obstruction urétrale, un état de choc ou de déshydratation. Dans certaines formes d’insuffisance hépatique, sa
concentration diminue (en l’absence de lésions rénales).
* Créa (créatinine) : c’est un indicateur de la fonction rénale. Ce test permet de faire la distinction entre une
élévation de l’urée d’origine rénale ou non.
* Glu (glucose) : c’est le sucre dans le sang. Une teneur élevée peut révéler un diabète. Des teneurs trop
basses peuvent provoquer des syncopes, des convulsions ou un coma.
* Ca (calcium) : les variations de la calcémie peuvent indiquer plusieurs maladies. Les tumeurs,
l’hyperparathyroïdie, les maladies des reins et une albuminémie basse sont quelques-unes des affections
susceptibles de modifier la teneur en calcium sérique. En cas d’eclampsie (fuite du calcium sérique lors de
fin de gestation ou lactation), la calcémie est au contraire anormalement basse.
* Chol (cholesterol) : il est utilisé comme outil de diagnostic supplémentaire lors d’hypothyroïdie, de
maladie du foie, de maladie de Cushing ou de diabète.
* Phos (phosphore) : son augmentation est souvent associée à une affection rénale, une hyperthyroïdie ou des
troubles hémorragiques.
* PT (protéines totales) : elles indiquent un état d’hydratation et apportent des informations supplémentaires
sur le foie, les reins et les infections.
* DOSAGES HORMONAUX
* Cortisol : on mesure cette hormone pour diagnostiquer un hypocorticisme (maladie d’Addison) ou un
hypercorticisme (test de stimulation à l’ACTH); une éventuelle maladie de Cushing (après un test de
suppression à la dexaméthasone).
* T4 (thyroxine) hormone thyroïdienne : des teneurs trops basses signalent souvent une hypothyroïdie chez
le chien, tandis que des valeurs trop élevées indiquent un hyperthyroïdie chez le chat.
* IONOGRAMME
* K (potassium) : c’est un électrolyte perdu lors de vomissement, de diarrhée ou d’élimination excessive
d’urine. Des teneurs élevées peuvent indiquer une maladie d’Addison, une déshydratation ou une obstruction
urétrale. Des valeurs trop importantes peuvent provoquer un arrêt cardiaque.
AZOTÉMIE : L'élévation dans le sang du taux de l'urée et des autres produits d' excrétion azotée est
communément décrite en clinique sous le nom d'azotémie .
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patient est toujours dans la salle d'examen. Avec sa technologie révolutionnaire, HemoCue WBC DIFF
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éosinophiles et basophiles..

EOS (eosinophiles) : type de globules blancs qui peuvent indiquer une allergie ou un parasitisme.

PLT (plaquettes) : c'est la mesure des cellules qui forment les caillots.

RETIC (réticulocytes) : globules rouges immatures. Une quantité élevéee est le signe d'une anémie
régénérative.

INTOXICATION FOUGERE

1- L'If
2- Les glands
2- La Morelle noire
4- La Fougère Aigle
5- La Mercuriale
6- Le Thuya
7- Galega officinalis
8- Laurier rose
Description botanique
La fougère aigle est une fougère vivace pouvant atteindre 2 m de hauteur. Il s'agit de la plus grande des
fougères françaises et la plus commune. Elle est très abondante dans les terrains siliceux acides, frais ou secs,
en plaine et en montagne jusqu'à 1700 m d'altitude. Elle peuple les forêts de résineux, de feuillus ou les
forêts mixtes ainsi que les landes.
La fougère croît de juillet à octobre.

Parties toxiques de la plante


Toute la plante est toxique et en particulier les jeunes plantes et elle conserve sa toxicité après dessiccation.
La fougère contient plusieurs principes toxiques dont des tanins et le ptaquiloside qui est une substance
pouvant entraîner des mutations génétiques et des cancers.
> Le lait de vache ayant consommé de la fougère aigle serait cancérigène chez l'homme (cancer de
l’œsophage et de l'estomac).

Dose toxique
L'intoxication se manifeste après plusieurs semaines de consommation importante ou après plusieurs années
de faible consommation.
• La forme aiguë survient après 3 mois de consommation de 30 à 40 g/kg de plante fraîche par jour.
• La forme chronique apparaît après un an et demi de consommation de 2 à 3 mg/kg de plante sèche
par jour.

Circonstances d'intoxication
Les intoxications à la fougère aigle représentent 4,5 % des appels de toxicologie végétale pour les bovins.
La forme aiguë affecte principalement les jeunes animaux de 6 mois à un an et la forme chronique des bovins
relativement âgés, entre 6 et 7 ans. Elle est le fait de consommation de fougères à l'extérieur ou dans le foin.
La forme aiguë est liée à l'utilisation de fougères comme litière ou à la consommation importante à
l'extérieur lors de disette fourragère.
Signes cliniques
Forme aiguë ou « ptéridisme », (2 semaines à 3 mois de consommation) :
• Hyperthermie, abattement, amaigrissement.
• Anorexie, salivation, diarrhée hémorragique.
• Signes cardio-vasculaires : muqueuses pâles avec de petites taches rouges (pétéchies), œdème de
l'auge.
• Écoulement nasal hémorragique et difficultés respiratoires.
• Urines rouges.
• « Sueurs de sang ».
La forme aiguë entraîne la mort de l'animal en 4 à 10 jours dans 95 % des cas.
Forme chronique :
• Amaigrissement, diminution de la production lactée.
• Anorexie partielle.
• Anémie marquée.
• Émission d'urines rouges, de façon discontinue entrecoupée de périodes de rémission.

Chez les animaux monogastriques, et plus particulièrement chez les chevaux, la carence en thiamine se
manifeste par une dégradation de l'état de santé (mauvais aspect physique général), une perte de poids
(initialement sans perte d'appétit) et une légère perte de coordination des mouvements (4, 5). En l'absence de
traitement, la maladie peut progresser au point que l'animal adopte une position recroquevillée et perd la
maîtrise de ses muscles (contractions saccadées et tremblements) (4, 5). Il peut être rendu nerveux par le
manque de contrôle de son activité musculaire, et il peut également ne plus pouvoir se relever après s'être
couché (1,4). L'intoxication mène à des convulsions, puis à la mort plusieurs jours à plusieurs semaines après
l'apparition des premiers symptômes (4).
Chez les ruminants, on observe le syndrome hémorragique aigu (perte de sang) produit par la ptaquiloside,
une substance chimique dont la présence est due à l'ingestion chronique de fougère d'aigle. La concentration
de ptaquiloside dans la plante est variable selon le lieu géographique où celle-ci a poussé (2). L'hémorragie
aiguë et la mort subite résultent d'une dépression de la fonction médullaire osseuse suivie d'une
thrombocytopénie (baisse du nombre de plaquettes), avec prédisposition croissante aux saignements (4).
Cependant, chez les animaux, les intoxications sont rares pour les raisons suivantes :
• Les effets toxiques n'apparaissent qu'après un à trois mois de consommation;
• Les espèces animales n'ont pas toutes la même sensibilité à l'intoxication;
• Il faut que la plante toxique représente une forte proportion de la matière sèche consommée;
• La toxicité varie selon la région géographique et la saison (les jeunes frondes nouvellement apparues
sont cinq fois plus toxiques que celles qui sont parvenues à maturité) (2).
On observe des cas d'intoxication aiguë après des périodes de sécheresse, lorsque les pâturages sont peu
fournis, ou bien lorsque les animaux ont eu accès aux rhizomes dans les champs labourés (3). Les
intoxications sont plus évidentes chez les animaux à l'écurie et lorsque la fougère d'aigle constitue un
contaminant important du foin (4).
INTOXICATION A L IF
la toxicité de l’if pour le bétail (conduisant à l’arrachement des arbres)

Les symptômes d’une intoxication à l’if apparaissent dans les quelques minutes à quelques heures suivant
l’ingestion.
La mort subite, c’est-à-dire sans symptômes inauguraux, est tout à fait possible dans les quelques minutes
suivant l’ingestion.
Sinon, on pourra observer :
• des troubles nerveux : agitation, tremblements musculaires, ataxie, prostration, parfois convulsions,
coma, mort ;
• des troubles digestifs : coliques, diarrhée ;
• des troubles cardiorespiratoires : bradypnée, bradycardie puis arrêt cardiaque.
La survenue de ces symptômes dépendra :
• de la toxicité individuelle de l’if consommé,
• de la sensibilité individuelle de l’animal,
• de la quantité ingérée.

INTIXICATION Glands
Dans la nature, les tanins (ou tannins) sont synthétisés par certaines plantes pour se défendre contre leurs
agresseurs (parasites, herbivores). Ces tanins sont caractérisés par leur grande affinité pour les protéines avec
lesquelles ils se lient. On distingue deux catégories de tanins :
• Les tanins condensés : ce sont des molécules très stables. En se liant aux protéines, elles forment un
complexe qui ne traverse pas la paroi intestinale pendant le processus de digestion. Les protéines
captées, issues des aliments consommés par l'animal, ne sont donc pas valorisées pour ce dernier.
Ces tanins ont un effet anti-nutritionnel. On les retrouve dans certaines plantes telles que le lotier, le
sainfoin ou le sulla.
• Les tanins hydrolysables : ils cumulent des effets anti-nutritionnels et toxiques. En effet, ces tanins
sont transformés au cours de la digestion en composés irritants et toxiques qui sont capables de
traverser la paroi intestinale. Ils passent ainsi dans le sang, causant des lésions des parois des
vaisseaux sanguins, dans le foie et dans les reins. Ces tanins sont produits notamment par le chêne, le
noyer, le châtaignier, la vigne. On les trouve dans leurs racines, écorces, bourgeons et fruits.

Les tanins et les animaux


Certains animaux qui en consomment régulièrement, comme les cerfs, les sangliers, ou les porcs, ont
développé des méthodes de défense contre les effets néfastes de ces tannins. La sécrétion, dans leur salive,
d'une enzyme appelée tannase se lie par exemple de manière spécifique aux tannins. Elle évite la fixation de
ces derniers à d'autres protéines d'intérêt pour l'animal.
Ces méthodes de défense ne protègent pas complètement les animaux d’élevage. Les intoxications par les
glands/feuilles de chêne représentent la seconde cause des appels au CNITV (Centre National d’Informations
Toxicologiques Vétérinaires) de Lyon dans le cadre de présomption d’intoxication végétale chez les
ruminants. Elles sont une cause régulièrement rapportée de gastro-entérite et de néphrite.
En toxicologie végétale du cheval, elles représentent la quatrième cause des appels. Tous les équidés,
chevaux, poneys et ânes peuvent être intoxiqués. La sensibilité semble aussi variable d’un individu à l’autre.
Les jeunes animaux semblent plus fréquemment atteints.

Circonstances d’intoxication

A l'automne

Au printemps, attention aux jeunes pousses de chênes © N. GenouxAu printemps


L’évolution de l’intoxication par les glands se fait sur 1 à 12 jours. Elle est parfois très rapide et le cheval est
retrouvé mort ou meurt rapidement après l’expression des premiers signes cliniques. Les signes cliniques de
cette intoxication sont variables :

Des signes digestifs


• Coliques
• Alternance de phases de constipation et de diarrhées sanglantes, avec observation d’enveloppes de
glands dans les fèces
• Plus rarement du pica : comportement alimentaire dévié qui pousse l’animal à consommer des
composants non alimentaires tels que boue, sable, crottins
Des signes urinaires
• Mictions fréquentes
• Présence de sang dans les urines
• Parfois suivie d’une anurie : baisse des quantités d'urine émise qui signe le début d'une insuffisance
rénale, le pronostic devient alors plus sombre

Des signes généraux consécutifs à la douleur


• Anorexie (perte d'appétit)
• Fatigue/dépression importante
• Tachycardie (accélération de la fréquence cardiaque)
• Hyperpnée (augmentation de l'amplitude des mouvements respiratoires)
Le diagnostic sera affiné par le vétérinaire après une vidange gastrique permettant d’analyser le contenu de
l'estomac. Des analyses sanguines et urinaires sont également pratiquées pour orienter le diagnostic.

la morelle noire : Les signes cliniques observés sont des troubles digestifs qui peuvent être sévères : l'animal
ne mange plus, présente une diarrhée et des douleurs abdominales. Dans les cas graves s'ajoutent des troubles
nerveux : tristesse, fatigue, incoordination des mouvements... ainsi qu'une accélération cardiaque et
respiratoire

Très commun dans nos campagnes, l'érable sycomore est un arbre toxique pour les chevaux. L'ingestion des
fruits et plantules de l'arbre est à l'origine d'une maladie grave affectant les muscles respiratoires, posturaux
et le myocarde, à l'issue souvent mortelle : la myopathie atypique.

Taux de globules blancs élevé

(Leucocytose)
Les globules blancs (leucocytes) jouent un rôle important dans la défense de l’organisme contre les micro-
organismes infectieux et les substances étrangères (le système immunitaire). Le nombre de globules blancs
(numération des globules blancs) est normalement inférieur à 11 000 cellules par microlitre de sang (11 × 10 9
par litre).
La cause la plus fréquente de l’augmentation du nombre de globules blancs est :
• La réponse normale de l’organisme à une infection
D’autres causes incluent :
• Certains médicaments, comme les corticoïdes
• Les cancers de la moelle osseuse (tels que la leucémie)
• La libération dans le sang de globules blancs immatures ou anormaux par la moelle osseuse
Il existe de nombreux types de globules blancs (voir Présentation des maladies des globules blancs), et
chaque type peut voir son nombre augmenter. Toutefois, la plupart du temps, on observe :
• Une augmentation du nombre de neutrophiles
• Une augmentation du nombre de lymphocytes

Un dosage de créatinine sanguine en laboratoire d'analyses médicales est indispensable pour le dépistage, le
diagnostic ou le suivi de la maladie rénale. Le taux de créatinine (sanguin ou urinaire) sert à évaluer le bon
fonctionnement des reins
Urée (BUN ou AZOTÉMIE)

Description
L’urée est un déchet du sang.

Son rôle
Elle est le résultat de la dégradation des protéines, qui ont une durée de vie limitée. L’urée passe
normalement dans l’urine suite à la filtration du sang par les reins. Son dosage dans le sang permet donc de
vérifier l’état de fonctionnement des reins.

Baisse marquée
• Peut être en lien avec un trouble du foie (maladie hépatique)
• À cause d’une hydratation trop importante ou d’une alimentation faible en protéines
• Possible durant la grossesse
Hausse marquée
• Peut indiquer une insuffisance rénale
• À cause d’une déshydratation ou d’une alimentation très riche en protéines
• Suite à la prise de certains médicaments

Remarques
Ce test est souvent associé à celui de la créatinine. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant la prise de sang.
L'azotémie confirmée est l'aboutissement des néphrites chroniques d'étiologies variées : néphropathies
interstitielles et glomérulaires, néphroangioscléroses, néphropathies diverses (rein polykystique, diabète avec
syndrome de Kimmelstiel-Wilson, etc.). Le traitement de l'azotémie est celui de l'insuffisance rénale.
L'élévation dans le sang du taux de l'urée et des autres produits d'excrétion azotée est communément décrite
en clinique sous le nom d'azotémie ou d'urémie. Elle représente le stade terminal de l'insuffisance rénale
progressive et résulte de l'impossibilité d'excréter les déchets métaboliques au rythme de leur production.
Elle s'installe progressivement au fur et à mesure que s'étend la destruction du parenchyme rénal, destruction
qui peut être due à une cause de nature inflammatoire, infectieuse, allergique ou vasculaire. Les signes
essentiels en sont :
Hyperazotémie : les taux de l'urée et de l'azote non protéique du sang sont très élevés, 200 à 300 mg par litre,
alors qu'à l'état normal ils ne dépassent pas 50 mg par litre. La clearance de l'urée est très basse, jusqu'à
5 p. 100 de la normale. L'augmentation de la créatinine et de l'acide urique sanguins est importante.
Troubles de l'équilibre hydrominéral : la déshydratation habituelle peut être aggravée par les vomissements
et la diarrhée. Les variations de la natrémie et de la chlorémie sont imprévisibles. L'hyperkaliémie et
l'hypermagnésémie entraînent des troubles cardiaques, nerveux (coma, paralysies). L'hypermagnésémie
contribuerait à la somnolence, à l'asthénie, à la confusion mentale caractéristiques des états urémiques.
L'hypocalcémie rend compte de l'hyperexcitabilité neuromusculaire, des fibrillations, de l'augmentation des
réflexes et des crampes tétaniques. L'hypertension vient souvent compliquer l'urémie et en assombrir le
pronostic.
Acidose : elle est due avant tout à l'accumulation de phosphates et de sulfates.
Lipémie : elle est normale au début, mais le cholestérol ne tarde pas à s'abaisser (de 250 à 50 mg par litre)
témoignant de l'insuffisance hépatique ; le pronostic est défavorable.
Toxémie : le sang de l'azotémique contient des composés phénoliques d'origine bactérienne, intestinale, qui
ne sont plus excrétés sous forme de glucuronoconjugués ou de sulfoconjugués par suite d'une insuffisance
hépatique.
L'azotémie confirmée est l'aboutissement des néphrites chroniques d'étiologies variées : néphropathies
interstitielles et glomérulaires, néphroangioscléroses, néphropathies diverses (rein polykystique, diabète avec
syndrome de Kimmelstiel-Wilson, etc.). Le traitement de l'azotémie est celui de l'insuffisance rénale.
AST

Information générale
L'aspartate aminotransférase est une enzyme importante au bon fonctionnement de l'organisme. On la
retrouve dans pratiquement toutes les cellules actives du corps où elle joue un rôle important au niveau du
métabolisme énergétique. On la retrouve en plus grande quantité dans les cellules du muscle du coeur, dans
le foie, les reins, le pancréas et dans les globules rouges. Lorsque les cellules de ces organes sont affectées,
elles libèrent dans le sang l'AST, qui se retrouve alors en quantité anormale dans le sang.

Que peut vouloir dire un résultat anormal ?


Si le résultat est élevé
Des lésions au coeur, comme un infarctus ou le passage d'un cathéter peuvent augmenter les niveaux d'AST.
Il en va de même pour des lésions au foie, tel qu'une hépatite, une cirrhose, une mononucléose ou une
chirurgie. Finalement, un trouble au niveau des muscles, comme des convulsions, une chirurgie ou un
traumatisme peut aussi augmenter les niveaux de cette enzyme.

Facteurs pouvant affecter le résultat


À la hausse
Le résultat peut être augmenté si l'échantillon de sang a été mal entreposé. La pratique d'un exercice
physique intense avant le prélèvement augmente le résultat. Plusieurs médicaments augmentent les taux
d'AST dans le sang. Voici quelques exemples.
À la baisse
La grossesse peut entraîner des résultats plus faibles.

BILIRUBINE
La bilirubine est un pigment de couleur jaune présent dans la bile et en faible quantité dans le sang. Une
accumulation de bilirubine dans l’organisme se traduit par une jaunisse. Une bilirubine élevée peut être le
signe d’une hépatite.
La mesure du taux de bilirubine dans le sang permet d'évaluer le fonctionnement du foie
La bilirubine est un pigment de couleur jaune qui provient de la dégradation de l’hémoglobine. On la
retrouve principalement dans la bile.
Elle est produite par les cellules de la rate et de la moelle osseuse. Elle circule dans le sang, liée à une
protéine, l'albumine, puis est captée par le foie et est excrétée dans la bile. Là, elle est transformée en
pigments biliaires qui sont réabsorbés ou éliminés dans les selles (elle est en partie éliminée dans les urines).

La bilirubine indirecte libre


La bilirubine indirecte libre n’est pas soluble dans l’eau, donc toxique pour le cerveau. Elle risque de
s'accumuler chez le nouveau-né quand le foie n'est pas encore tout à fait mature : c'est l'ictère physiologique
(jaunisse) du nouveau-né, qui dure en moyenne cinq jour après la naissance. Elle est absente des urines car
elle n’est pas filtrée par les reins.
La bilirubine libre ou "non conjuguée" ou encore "indirecte" est transportée par l'albumine jusqu'au foie où
elle est "conjuguée" avec de l'acide glucuronique pour être ensuite éliminée dans les matières fécales et les
urines.

La bilirubine directe conjuguée


La bilirubine conjuguée directe est excrétée dans la bile, dégradée dans l’intestin grêle et le côlon et évacuée
dans les selles.
La bilirubine totale
L'ensemble "bilirubine libre + bilirubine conjuguée" constitue la bilirubine totale.

Quand prescrire un dosage de la bilirubine ?


La mesure du taux de bilirubine sanguin fait partie des examens prescrits en cas de jaunissement de la peau
ou quand un dysfonctionnement du foie ou de la vésicule biliaire est suspecté. Elle permet donc d'évaluer le
bon fonctionnement du foie.
Cet examen permet aussi de trouver les causes d'une pathologie du foie et de poser le diagnostic de maladies
hépatiques. Par exemple, évaluer la gravité d'un ictère (qui survient lorsque la bilirubine dépasse les 30mg/L)
la peau et les yeux jaunissent du fait d'une trop forte concentration de bilirubine.
L'augmentation des bêta-globulines, quant à elle, peut signifier la présence d'une carence en fer, d'une
hypothyroïdie ou encore d'une obstruction biliaire. C’est un examen très courant qui permet d’évaluer la
fonction de certains organes (le foie, les reins) et de mettre en évidence certaines anomalies (syndrome
inflammatoire, maladies auto-immunes, lymphomes, etc.).
Ainsi, ce dosage peut être prescrit, entre autres, en cas de :
• syndrome inflammatoire
• altération de l’état général
• anomalies de l’hémogramme (bilan sanguin)
• douleurs osseuses ou articulaires inexpliquées
• troubles hépatiques
• insuffisance rénale
Une augmentation des protéines plasmatiques totales (hyperprotidémie) est observée dans de nombreuses
situations, comme une déshydratation (« coup de chaleur », diarrhée, vomissements) ou au cours de diverses
maladies comme le myélome qui entrainent une augmentation de la masse de protéines circulantes.
Les diminutions de la concentration de protéines totales (hypoprotidémies) peuvent être causées par un
défaut d'apport (malnutrition) ou un défaut d’absorption, par un défaut de synthèse (insuffisance hépatique),
par une perte anormale au niveau du rein ou encore par une surcharge hydrique (hémodilution).

gamma glutamyl transférase (GGT)

La gamma-GT (γ-GT, gamma glutamyl-transpeptidase ou gamma glutamyl-transférase) est une enzyme qui
existe au niveau de la membrane cellulaire de nombreux organes comme les reins ou le pancréas. Son
activité dans le sang est essentiellement d’origine hépatique. Son taux augmente en cas de consommation
excessive d’alcool, par exemple. Son dosage permet aussi de détecter d’autres affections hépatobiliaires ou
des tumeurs hépatiques.
Les gamma-GT sont des enzymes provenant de différents organes. On les retrouve au niveau des membranes
cellulaires. Elles sont essentiellement au niveau des reins, du pancréas, de l’intestin, de la rate, des poumons
et en quantité moindre au niveau du foie, du cerveau, du cœur et de la prostate. Ces enzymes participent au
transfert des acides aminés entre les cellules.

Les gamma-gt en 4 points essentiels


• Ce sont des enzymes qui proviennent de plusieurs organes et qui participent au transfert des acides
aminées dans les cellules ;
• Leur dosage sanguin permet d'évaluer l'activité hépatique ;
• Leur taux anormalement haut s'explique notamment par de l'alcoolisme chronique, des hépatites
virales, une cirrhose, la prise de certains médicaments, l'obésité ou une pancréatite aiguë ;
AMYL

l'amylase
L’amylase est une enzyme produite les glandes salivaires et les glandes pancréatiques, et éliminée dans les
urines. L’amylase est une saccharidase, c’est-à-dire que cette enzyme brise les polysaccharides (des sucres).
La fonction principale de l’amylase est ainsi d’aider à digérer les glucides provenant de la nourriture ingérée.
Elle joue notamment un rôle prépondérant dans la dégradation de l’amidon, constitué de glucides.

Pourquoi faire une analyse de l’amylase ?


Si le médecin soupçonne une atteinte du pancréas ou des glandes salivaires, alors il peut prescrire une
analyse du taux d’amylase.
L’analyse de l’amylase peut se réaliser dans le sang mais aussi dans l’urine.

Le taux d’amylase peut être plus élevé que la valeur normale en cas de :
• atteinte du pancréas : pancréatite aiguë ou chronique, kyste du pancréas, cancer du pancréas, etc.
• douleurs abdominales : ulcère perforé, inflammation de la vésicule biliaire (cholécystite), péritonite,
etc.
• présence de macroamylase dans le sang (macroamylasémie), c’est-à-dire un
assemblage anomal de l’amylase à d’autres protéines
• affection des glandes salivaires : oreillons, tumeur des glandes salivaires, alcoolisme chronique
Au contraire, un taux d’amylase bas peut être le signe :
• d’un taux de triglycérides très augmenté
• d’une prééclampsie (pendant la grossesse)
• de lésions pancréatiques
• d’une maladie du rein

PAL
C'est quoi les phosphatases alcalines dans une prise de sang ? Les phosphatases alcalines sont des enzymes
présentes dans de nombreux tissus de l'organisme, notamment le foie, les reins et les os.
La phosphatase alcaline est dosée dans le sang pour évaluer la fonction hépatique et osseuse.

GLOBULINE
globuline (Glob) : L’augmentation des bêta-globulines, quant à elle, peut signifier la présence d’une carence
en fer, d’une hypothyroïdie ou encore d’une obstruction biliaire.
Le syndrome néphrotique (dysfonctionnement des reins) sera quant à lui caractérisé par
une hypoalbuminémie et une hyperalphaglobulinémie.

Quelles sont les causes d'un pic de bêta-globulines ?


Elles augmentent pour transporter les graisses circulantes lorsqu'elles sont en trop grande quantité, pour
activer l'immunité en transportant des IgA en cas d'infection ou d'inflammation ou de présence de cellules
cancéreuses pour tenter de les détruire.
Pourquoi les bêta-globulines sont basses ?
Le taux de bêta-globulines diminue en cas de :
• Insuffisance hépatique
• Dénutrition
• Fuites urinaires
• Fuites digestives
• Surcharge martiale (trop de fer dans l'organisme)
• Transfusions répétées

Gamma-globulines
Les gamma-globulines ou anticorps constituent la classe de protéines la plus abondante du sérum après
l’albumine. Les principales classes de gammaglobulines sont les IgA, les IgG et les IgM. L’interprétation de
l’électrophorèse indique l’un ou l’autre de deux types d’augmentation des gammaglobulines: une
augmentation de tous les sous-types (hypergammaglobulinémie polyclonale) ou une augmentation d’une
seule classe d’anticorps (hypergammaglobulinémie monoclonale).
Une augmentation polyclonale des gammaglobulines représente une réaction de défense normale de
l’organisme et peut donc être observée dans des infections comme les hépatites virales, des maladies
inflammatoires chroniques, des maladies auto-immunes, la cirrhose du foie, etc.
Une augmentation monoclonale des gammaglobulines reflète généralement la surproduction d’une classe
particulière d’anticorps par la moelle osseuse comme dans le myélome multiple et est parfois d’interprétation
clinique limitée comme dans les MGUS (« augmentation monoclonale des gammaglobulines de signification
inconnue »).
Des taux abaissés des gammaglobulines suggèrent une sous-production d’anticorps telle que rencontrée dans
certaines maladies génétiques (agammaglobulinémie des enfants bulles) et leucémies.
D’autres tests permettent d’identifier plus précisément quelle fraction ou sous-composant des gamma-
globulines peut être anormal (immunofixation des protéines, chaînes kappa-lambda libres).

Les analyses biochimiques sanguines sont des analyses de sang qui mesurent la quantité de certaines
substances chimiques dans un prélèvement sanguin. Elles permettent d'évaluer la qualité de fonctionnement
de certains organes et aussi de détecter des anomalies.
La gamma-glutamyl transférase (GGT) est une enzyme présente dans le foie et les canaux biliaires.
Une élévation des taux de GGT dans le sang indique une atteinte du foie, mais sans spécifier de quelle nature
(hépatite, cirrhose, atteinte des voies biliaires, etc.). Généralement, plus l’atteinte du foie est grave, plus les
taux de GGT seront élevés. D’autres conditions peuvent entraîner une élévation de la GGT comme
l’insuffisance cardiaque, le diabète, une atteinte du pancréas, l’alcoolisme de même que la prise de plusieurs
médicaments.
Un taux bas ou normal de GGT indique qu’une atteinte du foie est très peu probable ou encore que la
personne n’a pas consommé d’alcool récemment. Même la consommation de faibles quantités d’alcool peut
entraîner une élévation du taux de GGT, c’est pourquoi ce test est souvent utilisé dans le suivi de
l’alcoolisme.
En présence d’un taux élevé de phosphatase alcaline, un taux de GGT élevé indique une atteinte du foie alors
qu’un taux normal de GGT indique généralement que l’élévation du taux de phosphatase alcaline provient
plutôt d’une maladie des os.
CCMH
La Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (CCMH) : celle-ci estime la concentration
moyenne d'hémoglobine dans un globule rouge. On la calcule en divisant la concentration d'hémoglobine
exprimée par litre de sang par la valeur de l'hématocrite. Ses valeurs normales sont comprises entre 30 et 35
g/%
La Teneur Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (TCMH ou CCMH) représente la quantité
d'hémoglobine contenue dans un globule rouge.

L'anémie hémolytique auto-immune (AHAI) est une maladie du sang qui se caractérise par une diminution
anormale du nombre de globules rouges.

PLT (plaquettes) : c'est la mesure des cellules qui forment les caillots.
RETIC (réticulocytes) : globules rouges immatures. Une quantité élevéee est le signe d'une anémie
régénérative.
FIBR (fibrinogène) : c'est un important facteur de coagulation.

ALBUMINE : ALB
Le dosage de l'albumine dans le sang aide au diagnostic de différents problèmes de santé au niveau du foie
ou des reins par exemple. Il permet d'investiguer les processus inflammatoires chroniques, les infections, le
diabète, etc. Cette mesure aide à identifier les cas de malnutrition et de déshydratation.
Sa principale fonction est de transporter les vitamines, hormones, enzymes, médicaments, bilirubine non
conjuguée, etc. dans les tissus, puisqu’elle circule facilement dans le sang. Elle joue aussi le rôle de
"stabilisateur" du volume du sang, pour l’empêcher de perdre trop d’eau, car elle agit dans le maintien de la
pression colloïdo-osmotique du sang.
Il est recommandé d’analyser son taux d’albumine sérique en cas de suspicion d’une pathologie rénale ou
hépatique. Faire cette analyse permet le dépistage de ces maladies. Les résultats obtenus vont aussi permettre
d’identifier une baisse ou au contraire une hausse d’albumine dans le sang.

Avoir un taux d’albumine faible ou anormalement bas dans le sang est le signe d’une hypoalbuminémie ou
d’albuminémie. Cela signifie un déficit de cette protéine dans la circulation sanguine. Il peut être lié à :
• une pathologie. Par exemple, la maladie de Crohn, Waldenström, Kahler ou myélome multiple ;
• une dénutrition : anorexie, alcoolisme, tumeurs ;
• des inflammations sévères ou des brûlures graves ;
• un syndrome néphrotique ;
• une maladie du foie ;
• une maladie chronique (le diabète, par exemple) ;
• un cancer ;
• une insuffisance cardiaque, en raison d’une quantité importante d’eau dans le sang, etc.
En revanche, après une analyse urinaire, un taux bas peut signifier qu’il n’y a pas de problème particulier.

GRANS et L/M
GRANS et L/M (granulocytes et lymphocytes/monocytes) : ce sont des types spécifiques de globules blancs.

FIBRINOGENE :
Le dosage du fibrinogène est indiqué pour dépister un trouble de la coagulation sanguine. Par exemple, il
pourra être prescrit en cas d'hémorragies inexpliquées

La fibrine est une protéine filamenteuse qui participe à la réparation des vaisseaux sanguins et des tissus
cutanés en cas de plaie hémorragique. Elle est produite dans le sang en cas de lésion à partir d'une autre
protéine : le fibrinogène.
Le fibrinogène est une protéine essentielle pour la coagulation normale du sang et pour prévenir les
saignements excessifs. Cependant, des niveaux de fibrinogène anormaux, soit trop élevés, appelés
hyperfibrinogénémie, soit trop bas, dits hypofibrinogénémie, peuvent entraîner des problèmes de coagulation
et de santé.
Comment fonctionne le fibrinogène ? Quelle situation nécessite de réaliser ce dosage ? Comment se déroule
l'examen et quelle interprétation en faire ? PasseportSanté fait le point sur toutes ces questions et vous aide à
mieux comprendre les résultats de votre prise de sang.

Fibrinogène dans le sang : qu'est-ce que c'est ?


Le fibrinogène est une protéine du sang qui joue un rôle dans la coagulation. Il participe à la formation des
caillots sanguins et module également l’activité des plaquettes sanguines et des cellules des vaisseaux. Sous
l’action d’une autre protéine, la thrombine, il se transforme en fibrine.
La fibrine est une protéine qui joue un rôle important dans la coagulation sanguine. Elle se forme à partir de
la protéine précurseur appelée fibrinogène, qui est produite par le foie et présente dans le plasma sanguin.

Hyperfibrinogénémie
De manière générale, un excès de fibrinogène peut être constaté en cas de :
• inflammation ;
• certaines maladies infectieuses (pneumonie) ;
• rhumatisme articulaire aigu ou de maladies auto-immunes (lupus) ;
• infarctus du myocarde.

Hypofibrinogénémie
La diminution du taux de fibrinogène peut être le reflet :
• d’une maladie génétique ;
• d’une insuffisance hépatique grave (hépatite, cirrhose) ;
• de troubles de la coagulation (coagulations intravasculaires disséminées ou syndrome
de défibrination) ;
• de « fibrinolyse », due par exemple à un cancer.

UREE

L'urée est excrétée par les reins et résulte de la dégradation des acides aminés contenus dans les protéines.
Vous vous souviendrez que les acides aminés sont les sous-unités monomères des protéines. Lorsque les
acides aminés sont dégradés, le groupe amino est converti en une substance toxique appelée ammoniaque.
Formée dans le foie lors du cycle de l'urée, à partir de l'ammoniac (cf. Ammoniac) qui provient de la
dégradation de trois acides aminés (arginine, citrulline et ornithine), l'urée naturelle est éliminée au niveau
des reins par l'urine.

L’INTOXICATION AU PARACÉTAMOL CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT


Le paracétamol est une molécule très toxique pour le sang et le foie de vos animaux : ceux-ci n’ont pas les
enzymes qui nous permettent à nous humains de le dégrader. Il s’accumule dans les cellules hépatiques, et à
terme les détruit, entraînant une nécrose hépatique. De plus, le paracétamol peut empêcher le transport
correct de l’oxygène dans le sang en modifiant l’hémoglobine.
Une dose de 100 à 200 mg/kg de paracétamol pour un chien, soit un comprimé contenant 1g de paracétamol
(comprimé pour adultes) pour un chien de 10 kg par exemple, est déjà dangereuse pour votre animal. Les
chats sont beaucoup plus sensibles que les chiens et n’importe quelle ingestion de paracétamol devra être
considérée comme toxique.
Un chien victime d’une intoxication au paracétamol montrera en premier lieu des signes digestifs, et
notamment une hypersalivation. Puis peuvent apparaître des vomissements, une modification des fréquences
respiratoire et cardiaque, une coloration des urines, voir un ictère (coloration jaune des muqueuses).
En cas d’intoxication au paracétamol, certaines erreurs sont à ne pas commettre. Il ne faut pas essayer de
faire vomir votre animal vous-même, sauf avis contraire d’un vétérinaire. Cela peut être plus dangereux que
bénéfique, notamment à cause des risques de lésions de l’oesophage ou d’étouffement. Ne donnez pas de lait
à votre animal : malgré certaines croyances, le lait n’aura aucun effet dans les cas d’intoxications.
Chez le chat, le paracétamol est toxique à partir de 50 à 60 mg/kg. C’est-à-dire qu’un chat de 5 kg
s’intoxique en absorbant 250 mg de paracétamol. Or, les plus petits comprimés sont souvent dosés à 500 mg,
donc même un demi-comprimé suffit à intoxiquer un chat.

Crimidine et chiens: Signes d'intoxication


La crimidine est un souricide sous forme de céréales écrasées. Le produit est en vente libre sous divers noms
commerciaux (Castrix ®, Souryl foudroyant ®, …). La crimidine est rapidement absorbée. C'est un
antagoniste de la vitamine B6 (encore appelée pyridoxal), qui joue un rôle clé dans le fonctionnement du
système nerveux. Les premiers symptômes apparaissent quelques heures après l'ingestion du toxique, et
évoluent sur un mode aigu : vomissements, inquiétude, troubles de l'équilibre puis crises convulsives
entrecoupées de phases de repos. Sans traitement, l'animal finit par mourir au cours d'une de ces crises.
première phase, troubles du comportement :
• agitation, inquiétude
• agressivité
• aboiements, hurlements
• animal indifférent à son environnement
deuxième phase, rapidement, signes neurologiques :
• crises tono-cloniques avec phases de prostration intense de durée plus courte
• emprostothonos inconstant
• faciès douloureux et crispé (trismus), ouverture de la gueule ; l’animal souffre intensément
• perte de vigilance rapide
autres signes, chronologiquement :
• hypersalivation
• hyperthermie secondaire et acidose
• mort rapide par asphyxie due à la contraction des muscles respiratoires

CHOCOLAT
C’est principalement la théobromine, contenue dans le cacao, qui est toxique pour le chien et le chat. Le
chocolat noir, plus riche en cacao est plus dangereux que du chocolat au lait. En effet le chocolat
noir contient environ 15mg de théobromine pour 1g, contre 2mg pour du chocolat au lait.

Temps de Quick (taux de prothrombine)

Le taux de prothrombine est un examen de biologie médicale utilisé pour évaluer la coagulation sanguine. Il
en explore la voie extrinsèque impliquant les facteurs de coagulation suivants : facteur I, facteur II, facteur V,
facteur VII et facteur
La mesure du temps de Quick s'effectue avec la mesure du TCK pour explorer l'hémostase secondaire. Une
présentation générale de la coagulation et de l'hémostase se trouve ICI (fiche TQ TCK fibrinogène
code4031)
Temps de Quick = temps de prothrombine. Abréviations :''TQ'' et ''TP' en Français' ou ''PT'' en Anglais.
Il se mesure en secondes.
La mesure du temps de Quick permet l'exploration des voies exogène et commune de la coagulation
plasmatique.

METHALDEHYDE
C’est une molécule utilisée comme molluscicide, sous forme de granulés, le plus souvent de couleur bleue,
mais pas systématiquement. Rappelons que la couleur n’est jamais spécifique de la molécule utilisée.
Symptomatologie
Les premiers signes apparaissent 1 à 3 heures après ingestion :
Troubles du comportement :

• inquiétude
• ébriété
• hallucinations
• abattement
• agressivité
Signes neurologiques :
• ataxie
• tremblements
• convulsions cloniques violentes (pédalage) sans phase de repos
Signes digestifs :
• hypersalivation, salive liquide
• vomissements
• diarrhée
Autres signes :
• mydriase
• inconscience rapide par hypoxie et libération de paraldéhyde neurotoxique
• mort par asphyxie très rapide par contraction des muscles respiratoires ou acidose
• lactation diminuée pendant quelques jours en réponse à l’intoxication clinique ; penser à éliminer le
lait pendant au moins 48 heures.
Lésions
Elles sont non spécifiques :
• congestion généralisée
• dégénérescence hépatique et rénale (inconstantes)
• gastro-entérite hémorragique parfois

L'hémogramme, aussi appelé numération de la formule sanguine, formule sanguine complète, ou examen
hématologique complet, est l'analyse quantitative et qualitative des éléments figurés du sang : hématies,
leucocytes et thrombocytes.
CHOL
cholestérol
Il permet de diagnostiquer des anomalies des taux de cholestérol et d'évaluer le risque de maladies
cardiovasculaires
Le cholestérol est un corps gras indispensable au fonctionnement de l’organisme. Il entre notamment dans la
composition des membranes des cellules et sert, entre autres, de « matière première » à la synthèse de
nombreuses hormones (stéroïdes)
Cela étant, le cholestérol en excès peut être nuisible, car il a tendance à s’accumuler dans les vaisseaux
sanguins et à former des plaques dites d’athérosclérose qui peuvent, à terme, augmenter le risque
cardiovasculaire.
Le cholestérol n’est pas soluble dans le sang : il doit donc y être transporté par des protéines, avec qui il
forme des complexes que l’on appelle lipoprotéines.

En biochimie sanguine, pourquoi tester les phosphatases alcalines (ALKP ou PAL)

La phosphatase alcaline est une enzyme produite par plusieurs tissus, dont les os, le foie (canaux biliaires),
l’intestin et le placenta. Une élévation du taux de phosphatase alcaline dans le sang peut provenir de
différentes causes, mais est plus souvent due à une atteinte du foie ou une augmentation d’activité des
cellules de formation osseuse.
Une augmentation des taux des autres marqueurs de maladie du foie (bilirubine, ALAT, ASAT, GGT) indique
que les taux élevés de phosphatase alcaline proviennent très probablement d’une maladie du foie (hépatite,
pierre/calcul ou autre obstruction des voies biliaires, etc.).
En l’absence d’anomalie des autres marqueurs de maladie du foie, et surtout s’il y a également anomalie du
taux de calcium ou de phosphore, les taux élevés de phosphatase alcaline indiquent plutôt une accélération
du métabolisme osseux. Les taux les plus élevés (10 à 25 fois la norme) se retrouvent dans la maladie de
Paget, une maladie entraînant une déformation douloureuse des os. Des élévations très marquées sont
également observées dans certains cancers des os. Des élévations moins marquées sont observées dans
l’ostéomalacie chez l’adulte ou le rachitisme chez l’enfant (déficit en vitamine D). Les taux plus élevés sont
normaux pendant la croissance ou pendant la réparation d’une fracture osseuse et en fin de grossesse
(phosphatase alcaline provenant du placenta).
Les phosphatases alcalines sont des enzymes qui se retrouvent dans de nombreux tissus du corps, mais en
particulier dans les os et le foie. L’évolution de leur taux peut avoir des causes physiologiques (croissance,
grossesse…) aussi bien que pathologiques (fracture, tumeur, cirrhose…). Trois gènes différents assurent le
codage de ces enzymes.
Des phosphatases alcalines élevées peuvent signifier plusieurs choses. La plus simple est qu’un os qui a subi
une fracture est en train de se réparer, les enzymes jouant un rôle majeur lors de la solidification des os. Elles
peuvent cependant traduire aussi de nombreuses autres maladies osseuses et hépatiques, telles que :
• la maladie de Paget : remodelage pathologique chronique des os ;
• l’ostéomalacie : décalcification osseuse ;
• l’hyperparathyroïdie : hyperactivité des glandes parathyroïdes ;
• la cirrhose : inflammation du foie ;
• le rachitisme : carence en vitamine D ;
• l’hépatite : maladie infectieuse…
• phosphatase alcaline élevée et cancer peuvent également être liés, en cas de présence de métastases
osseuses ou cancer ostéogénique.
Lorsque le taux de phosphatases alcalines est particulièrement bas, cela peut s’expliquer par :
• la maladie de Wilson : accumulation de cuivre dans l’organisme ;
• un hypothyroïdisme : production d’hormones thyroïdiennes insuffisante ;
• une anémie pernicieuse ;
• une carence en zinc ;
• une hypophosphatasie ;
• une hémolyse : destruction des globules rouges.
À noter que certains médicaments tendent également à modifier le taux de phosphatases alcalines, comme les
hypoglycémiants ou contraceptifs oraux, les anticonvulsivants ou encore les aminoglycosides.

L'hémoglobinurie se traduit par l'émission d'urines rouge sombre. Un tel signe doit faire rechercher la
cause de l'hémolyse, notamment une insuffisance rénale.

Protéines totales
L’albumine produite par le foie et les globulines, principalement les anticorps (gammaglobulines) sont les
principales fractions de protéines retrouvées dans le sang. Le taux de protéines totales dans le sang fournit
une indication générale concernant l’état d’hydratation, le statut nutritionnel ou encore le bon
fonctionnement de certains organes importants comme le foie, les reins ou la moelle osseuse. Un résultat de
protéines totales (protéines sériques totales) doit être interprété à l’aide d’autres tests dont le taux
d’albumine, le rapport A/G et parfois l’électrophorèse des protéines.
Un taux anormalement bas de protéines dans le sang (hypoprotéinémie) suggère une maladie du foie (faible
production d’albumine) ou un problème de malnutrition ou de malabsorption des acides aminés nécessaires à
la formation des protéines (entéropathie au gluten, maladie de Crohn, etc.). Une trop grande perte de
protéines par les reins ou encore une trop grande quantité d’eau dans le sang peuvent également causer une
hypoprotéinémie.
Un taux anormalement élevé de protéines dans le sang (hyperprotéinémie) peut signaler une trop faible
quantité d’eau dans le sang (déshydratation) ou l’augmentation de la fraction des gammaglobulines
(anticorps) comme dans les maladies inflammatoires chroniques, certaines infections virales ou des atteintes
de la moelle osseuse (myélome multiple).

alanine amino-transférase (ALT)

Dosage de l'alanine aminotransférase (ALT) dans le sang


L’alanine aminotransférase (ALAT ou SGPT) est une enzyme présente principalement dans le foie.
Un taux bas d’ALAT dans le sang n’a aucune signification clinique.
Un niveau plus élevé que la norme indique généralement que des cellules du foie sont endommagées et
laissent échapper leur contenu dans le sang. Un taux élevé d’ALAT (300 unités par litre [U/L] et plus) est
généralement causé par une hépatite virale aiguë. Ce taux va généralement à la normale en 1 à 2 mois,
exceptionnellement en 3 à 6 mois.
Un taux extrêmement élevé d’ALAT (souvent 3000 U/L et plus) signale une atteinte toxique du foie par un
médicament ou un poison, ou encore une condition qui réduit le flot de sang à travers le foie avec destruction
des cellules (ischémie). Une élévation plus modeste (moins de 4 fois la normale) est observée dans la plupart
des autres atteintes du foie (hépatite chronique, cirrhose, obstruction des voies biliaires, cancer du foie, etc.)
et quelques maladies musculaires, dont l’infarctus du myocarde.
Le dosage de l’ALAT est plus sensible que celui de l’ASAT pour détecter des atteintes légères du foie. Dans
la plupart des maladies du foie, sauf dans l’hépatite alcoolique chronique, le taux d’ALAT est plus élevé que
celui de l’ASAT.
Information générale
L'alanine aminotransférase est un enzyme nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme. On le retrouve à
divers endroits dans le corps, dont les muscles, le coeur, les reins et le foie. C'est au niveau du foie qu'on en
retrouve les plus grandes quantités. L'augmentation de cette enzyme dans le sang est presque toujours
associée à une atteinte hépatique. L'ALT est essentiellement un marqueur de dommage hépatocellulaire.

Que peut vouloir dire un résultat anormal ?


Si le résultat est élevé
Différents problèmes hépatiques, comme les hépatites virales ou médicamenteuses, la cirrhose hépatique ou
la congestion hépatique grave peuvent provoquer une hausse de l'ALT dans le sang. Une grande
consommation d'alcool peut aussi entraîner des taux élevés. Des exercices épuisants peuvent également
provoquer une hausse de l'ALT.

Facteurs pouvant affecter le résultat


À la hausse
L'obésité entraîne un résultat plus élevé. Certains médicaments augmentent les taux d'alanine
aminotransférase. Voici quelques exemples.

pourquoi tester la lipase (Lip)


Le dosage de la lipase, une enzyme qui permet la digestion des graisses, est un examen sanguin qui permet
au médecin de diagnostiquer une maladie du pancréas.

Qu'est-ce que la lipase ?


La lipase est une enzyme digestive sécrétée par les cellules du pancréas et rejetée dans l’intestin grêle. Elle
aide à digérer les graisses, en scindant les triglycérides en glycérol et en acides gras. Ces derniers pourront
être absorbés par l’intestin grêle et utilisés par l’organisme pour lui fournir de l’énergie.
La lipasémie désigne le taux de lipase dans le sang.

A quoi sert l'analyse du taux de lipase ? ?


Le médecin prescrit une analyse du taux de lipase pour l’aider à diagnostiquer une maladie pancréatique ou
ayant des retentissements sur le pancréas, comme par exemple la pancréatite (inflammation du pancréas),
la maladie de Crohn ou encore la maladie cœliaque.
Une augmentation de la lipasémie peut être le signe :
• d’une atteinte du pancréas :
• une pancréatite, c’est à dire une inflammation du pancréas, qu’elle soit aiguë ou chronique
(et dans ce dernier cas, c’est souvent associé à l’alcoolisme) ;
• une lithiase pancréatique, c’est à dire une obstruction du canal pancréatique ;
• un kyste pancréatique ;
• un ulcère du pancréas ;
• un cancer du pancréas ;
• une cholécystite, c’est à dire une affection des voies biliaires ;
• d’une atteinte de l’intestin et se son environnement proche :
• une maladie de Crohn ;
• la maladie cœliaque ;
• un infarctus mésentérique ;
• une péritonite ;
• ou encore en cas d’insuffisance rénale, d’éthylisme, d’une hépatite C.
pourquoi tester le calcium (Ca
Le médecin prescrit un dosage du calcium s'il soupçonne une maladie osseuse, rénale ou hépatique. Cet
examen est aussi demandé en cas de suspicion de certains cancers ou si le patient présente des symptômes
liés à un problème de glandes parathyroïdes. La quasi-totalité du calcium présent dans l’organisme est
stockée dans les os. Dans le sang, sa quantité est rigoureusement régulée : si le minéral est en baisse (on
parle d’hypocalcémie), les os en libèrent dans la circulation sanguine de manière à rétablir l’équilibre. Au
contraire si le niveau est trop élevé (on parle d’hypercalcémie), le supplément de calcium est stocké dans les
os ou éliminé dans les urines ou les selles.
Une calcémie élevée peut être le signe :
• d’une hyperparathyroïdie : production anormalement élevée d’hormones parathyroïdiennes par les
grandes parathyroïdes, entrainant une augmentation du taux de calcium sanguin
• d’un cancer
• d’une tuberculose
• de la maladie de Paget, dans laquelle les os grandissent trop vite
• ou simplement le fait d’être resté allongé pendant trop longtemps
Au contraire, une calcémie faible peut traduire :
• un niveau sanguin bas d’albumine, une protéine de transport
• une hypoparathyroïdie : production anormalement faible d’hormones parathyroïdiennes par les
grandes parathyroïdes, entraînant une baisse du taux de calcium sanguin
• un niveau élevé de phosphate sanguin, causé par une atteinte au rein par exemple (quand le niveau de
calcium est bas, le niveau de phosphate est élevé et vice-versa)
• une malnutrition ou l’alcoolisme
• ou encore une ostéomalacie (décalcification osseuse)

analyse sanguine "Ht


En médecine, l'hématocrite, Hte ou HCT est le volume occupé par les globules rouges circulant dans le sang
exprimé en pourcentage par rapport au volume total du sang. C'est aussi le nom de l'examen permettant de
déterminer ce paramètre, qui est souvent abrégé en Ht, réalisé lors d'un hémogramme
TEST DE COOMBS
Le test de Coombs direct permet la détection d’anticorps à la surface du globule rouge capables de le détruire
(hémolyse) et d’entraîner une anémie. Il existe plusieurs antigènes à la surface des globules rouges, dont
ceux à la base des groupes sanguins (A, B) et du facteur Rh. Outre l’incompatibilité des groupes sanguins
entre une mère et son bébé et les réactions post-transfusion de sang, plusieurs conditions peuvent entraîner la
formation d’anticorps contre ces antigènes de surface comme des maladies auto-immunes, lymphomes,
leucémies, infections et certains médicaments administrés par voie intraveineuse (pénicilline,
céphalosporines, pipéracilline).
Un résultat positif au Coombs direct signifie que des anticorps sont attachés à la surface des globules rouges,
mais n’indique ni le type d’anticorps présent, ni s’il peut entraîner des symptômes. L’histoire médicale du cas
et l’examen clinique sont nécessaires pour indiquer la cause de la présence de ces anticorps (réaction de
transfusion, maladie auto-immune, infection, incompatibilité rhésus mère-fœtus.) Un petit pourcentage de la
population normale est positif pour le Coombs direct, mais ne souffre pas d’anémie hémolytique. Un test de
Coombs direct négatif indique qu’il est peu probable que des anticorps soient attachés à la surface des
globules rouges et que les signes et symptômes rapportés sont dus à une autre cause.
Le Test de Coombs Direct (TCD) dénommé également Test Direct à l'Antiglobuline (TDA), permet, grâce à
un sérum d'antiglobuline humaine, de révéler la présence d'anticorps fixés sur l'antigène correspondant, à la
surface de l'hématie in vivo et susceptible d'entraîner leur destruction (hémolyse).

PCR
La PCR, Polymerase Chain Reaction . L'amplification en chaîne par polymérase ou réaction de
polymérisation en chaîne, généralement siglée
PCR est une méthode de biologie moléculaire permettant d'obtenir rapidement, in vitro, un grand nombre de
segments d'ADN identiques, à partir d'une séquence initiale

RETIC Les réticulocytes sont de jeunes globules rouges immatures, relâchés dans la circulation sanguine
après leur production par la moelle osseuse

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