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Semestre 6
ADLOUNI
Analyses en biochimie clinique
Des analyses de base: Marqueurs de fonction et état clinique d’organes tels reins, foie, muscles,
système cardiovasculaire. Marqueurs de l’état inflammatoire, formule sanguine, gaz sanguins,
analyses d’urines.
UTILITE: Les résultats de biochimie clinique complètent ceux des examens cliniques: combinaison indispensable
pour un diagnostic correct
La qualité des résultats des analyses biochimiques dépend de la précision avec laquelle les manipulations en
laboratoire sont effectuées mais également du soin avec lequel les prélèvements sont réalisés.
ADLOUNI
Exemples de paramètres de Biochimie clinique
Calcium
Phosphore
Magnésium
Electrolytes sanguins
Marqueurs tumoraux
Vitamines
19-mars-20 Protéines plasmatiques
Chapitre 1
Erreurs de temps :
Dosage du cortisol : rythme circadien
Prélèvement des urines des 24h : erreurs dans la mesure,
si les horaires pour le recueil de l’échantillon ne sont
pas respectés.
Jêune de 12h non respecté
Récipient incorrect pour l’échantillon :
Le récipient et l’anticoagulant ou le conservateur
doivent être adaptés au paramètre à analyser.
Ex : Glucose : l’anticoagulant contient du fluore qui
inhibe la glycolyse lors de l’acheminement.
Si un échantillon est recueilli dans un récipient
incorrect, il ne doit pas être transvasé dans un autre
tube. Ex : sang veineux prélevé sur tube EDTA, aura
une concentration de calcium fortement réduite.
Prise de médicaments : les céphalosporines interférent
positivement sur le dosage de la créatinine (réaction de
Jaffé)
Rythme de production :
Cycle circadiens : 20-24h (Cortisol : taux maximal à 8h et
minimal à 20h)
Rythme saisonnier : Mélatonine
Production pulsatile, ex pic toute les 20 minutes :
prolactine.
PLAN CONCENTRATION:
Variations physiologiques
- personne âgée: légère diminution
- grossesse: diminution de 10 % (hémodilution)
- exercice physique prolongé: augmentation de 10%
(hémolyse, inflammation, hémoconcentration…)
Mécanismes physiopathologiques
Diminution des apports
- Carence en apports protéiques (malnutrition)
- Malabsorption intestinale, insuffisance pancréatique
- Défaut de synthèse: insuffisance hépatique
- fuite anormale:
Augmentation des o hémorragie massive
pertes o au niveau cutané (exzéma exsudatif)
o rénal (s’accompagne d’une protéinurie massive)
o tissulaire (brûlures, …)
o digestif (maladies diarrhéiques)
Analyses
de
Biochimie
Mesure en cinétique préférable à la mesure en point final: Les protéines ont des structures
différentes et réagissent selon des cinétiques différentes
champ électrique
carboxyliques)
du support
Le Fibrinogène migre en
l’Hémoglobine migre en 2 (hémolyse)
Albumine
Hypo albuminémie < 35 g/l (sévère si < 25 g/l)
Dénutrition ou malnutrition protéique
Hépatites graves (Cirrhose)
Syndrome inflammatoire
Syndrome de malabsorption
Syndrome néphrotique
Alpha 1 globulines
Diminution :
Emphysème
(déficit en α1 antitrypsine)
Pathologies hépatiques sévères
Augmentation :
Syndrome inflammatoire aigu ou chronique
(orosomucoïde)
Alpha 2 globulines
Diminution :
Hyperthyroïdie
Pathologies hépatiques sévères
Hémolyse (haptoglobine)
Malnutrition
Augmentation :
Syndrome inflammatoire aigu ou chronique
Syndrome néphrotique
Béta globulines
Diminution :
Malnutrition
Insuffisance hépatique
Syndrome néphrotique
Augmentation :
Cirrhose (bloc béta gamma)
Hyperlipidémie
Certains myélomes
Hypothyroïdie
Carence martiale (transferrine)
Corticothérapie +++
Immunosuppresseurs
Myélome à chaînes légères
Atteintes médullaires (néoplasiques, toxiques)
Déficit immunitaire génétique
Lipoprotéines plasmatiques
Athérosclérose et risque cardiovasculaire
Fonctions des lipides
• Fonction énergétique
• Fonction de protection et de maintien
• Fonction de transport de vitamines
liposolubles
• Fonction métabolique de réserve
• Fonction d’isolation thermique
• Fonction esthétique
Lipides et lipoprotéines
• Lipides plasmatiques:
– Cholestérol
– Triglycérides Insolubles dans l’eau
– Phospholipides
permettent la solubilisation de TG et du CT
Structure d’une lipoprotéine
Phospholipides
Cholestérol Triglycérides
Lipides Apolipoprotéines
Chol, TG, Phospholipides, Apo A, B, C, D, E, …
Proportions variables
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FONCTIONS DES APOLIPOPROTEINES
ROLE STRUCTURAL
ROLE FONCTIONNEL
% de la masse totale
Migration Densité Principales
Lipoprotéine Electrophorese (g/ml)
Apolipoprotéines
Ultracentrifugation
lipides protéines
B-100
Pré-béta 0,98-1,006 CT = 18 8
VLDL C, E
TG = 60
CT = 36
Broad- B-100
IDL béta
1,006-1,019 TG = 30 14
C, E
PL = 20
Pré béta
1,050-1,12 CT = 42 33 B-100
Lp(a) -béta
PL = 25 (a)
AI
HDL Alpha 1,063-1,21 CT = 23 45
AII
PL = 25
C, E
LDL : lipoprotéines pro-athérogènes
Cholestérol total
LDL-c mesuré ou calculé
HDL-c par précipitation ou direct
Triglycérides
Quelles sont les valeurs de références de l’AFSSAPS
Aspect du sérum à jeun (2005) pour le bilan lipidique chez l’adulte ?
Bilan normal
LDL-c < 1,60 g/l
Triglycérides < 1,50 g/l
HDL-c > 0,40 g/l
Diagnostic des Dyslipidémies
Les dyslipidémies
Les dyslipémies
Les dyslipoprotéinémies
Les hyperlipémies
Les troubles lipidiques
Examen Clinique
HYPERLIPIDEMIES
HYPERLIPIDEMIES HYPERLIPIDEMIES
PRIMAIRES SECONDAIRES
HYPERLIPIDEMIES PRIMAIRES
Hyperlipidémie caractéristique
• cliniques
• biologiques
• génétiques
Facteurs Héréditaires
Hypercholestérolémie Familiale
Hypertriglycéridémie Hypercholestérolémie
prédominante prédominante
99 % des patients
Signes cliniques:
Xanthomes
Xanthélasma
Arc cornéen
complications CV
Signes biologiques
Ne s’accompagnent pas d’anomalie d’autre métabolisme
Stable d’un bilan à l’autre
Hyperlipidémies combinés (Type IIb)
Signes cliniques
Xanthomes
Xanthélasma
Arc cornéen
complications CV
Signes biologiques
S’accompagnent d’anomalies d’autre métabolisme
Glucides, purines
Variable d’un bilan à l’autre
Hypertriglycéridémies pures (Type IV)
TG 2 – 10 g/l
Chol normal
Sérum trouble lactescent
Signes cliniques spécifiques : absents
Signes biologiques
S’accompagnent d’anomalies d’autre métabolisme
Glucides, purines
Variable d’un bilan à l’autre
Processus athérogène
radicaux
macrophage activé
Cellule spumeuse
Progression de la plaque d’athérome
Thrombose occlusive Thrombose occlusive
partielle totale
Thrombus obstruant
la lumière artérielle
Manifestations cliniques de l’athérosclérose
Silencieuse
Plaque d’athérome
Menaçante
Maladie vasculaire
périphérique
CI, gangrène
Chapitre 4
Glycémie et Diabète
BILAN BIOLOGIQUE DU DIABETIQUE
A- Glycémie :
Techniques de mesure :
•Analyse de laboratoire : glucose-oxydase, couplée à une réaction colorimétrique.
•Glucomètre ou lecteurs de glycémie : appareils portatifs à électrode jetable permettent de la mesurer de
façon indolore et peu coûteuse.
Valeurs de références :
La glycémie est très finement régulée.
Les valeurs de glycémie varient selon :
•l’état nutritionnel
•le stress
•l’âge
•en cas de gestation
Les valeurs de référence de la glycémie sont :
•3,5 à 6,1 mmol/L à jeun (soit 0,63 à 1,1 g/L),
•moins de 7,8 mmol/L (soit moins de 1,4 g/L) deux heures après l'ingestion de 75 g de glucose.
Si une personne porte le diagnostic d'intolérance au glucose, les valeurs de glycémie seront :
•5,6 à 6,9 mmol/L à jeun (soit 1 à 1,24 g/L) ;
•7,8 à 11 mmol/L (soit 1,4 à 1,9 g/L) deux heures après l'ingestion de 75 g de glucose.
Si une personne porte le diagnostic de diabète, les valeurs de glycémie seront :
•plus de 7 mmol/L à jeun (soit plus de 1,26 g/L) ;
•plus de 11 mmol/L (soit plus de 1,9 g/L) deux heures après l'ingestion de 75 g de glucose.
L'hypoglycémie : glycémie anormalement basse, inférieure à 0,60 g/l.
Intolérance au glucose
L'intolérance au glucose ou tolérance abaissée au glucose (ou IGT pour les anglo-saxons, pour Impaired Glucose Tolerance) est
une maladie génétique, qui semble être favorisée par plusieurs facteurs sociaux-environnementaux liés à la sédentarisation, à
l'alimentation et peut-être à la pollution.
Elle est un problème de santé publique :
en tant que stade fréquent de transition vers le diabète de type 2 ;
Diagnostic biologique
Glycémie:
Bien qu'il existe des médicaments qui permettent de retarder l'apparition de diabète, les modifications du mode de vie jouent un rôle plus
important dans la prévention du diabète. Les patients atteints d’intolérance au glucose devraient :
- faire de l'exercice régulièrement, la stimulation musculaire induisant le captage du glucose dans les tissus musculaires même en
absence/déficience d'insuline,
- perdre de 5 à 7 % de leur poids, afin de limiter l'intolérance à l'insuline induite par le tissu adipeux,
- ainsi que limiter l'ingestion de sucres et de glucides raffinés ou hautement transformés, en anglais les highly processed
carbohydrates.
1- Diabète type 1
2- Diabète type 2
Le diabète gestationnel est un diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes au
cours de la grossesse. Il est caractérisé par une intolérance au glucose due à la production d'hormones
placentaires, provoquant une insulinorésistance qui entraîne une hyperglycémie.
Plus fréquemment, il annonce la possibilité d'un diabète de type 2 ou peut être la première
manifestation d'un diabète de type 1.
Le couplage glycémie/insulinosécrétion
L'entrée du glucose dans la cellule bêta est immédiatement suivie de sa phosphorylation par une
hexokinase spécifique, la glucokinase, dont les caractéristiques cinétiques jouent un rôle important dans
le couplage glycémie/insulinosécrétion : la perte de 50 % de l'activité de la glucokinase est la cause du
diabète MODY-2.
Hémoglobine glyquée ou HbA1C :
La définition d'un diabète de type II repose sur le chiffre de la glycémie à jeun. Plusieurs sociétés savantes internationales tendent
cependant à modifier cette définition en la remplaçant par un taux d'hémoglobine glyquée supérieur à 6,5 %
Équivalence HbA1c et glycémie moyenne
L'hémoglobine (Hb) glyquée correspond à l'ensemble des molécules d'hémoglobine modifiées par fixation non enzymatique d'oses et
principalement de glucose sur les fonctions aminées de la globine.
Cependant, les caractères de l'Hb glyquée changent selon les sites de glycation, et cette notion de l'hétérogénéité de l'Hb glyquée est
capitale pour mettre en œuvre une technique de dosage et interpréter un résultat.
Le terme d'hémoglobine glyquée totale est utilisé lorsque l'on considère les molécules d'hémoglobines glyquées sur tout résidu NH2,
et celui d'hémoglobine Al quand la fixation d'ose est localisée à l'extrémité N-terminale des chaînes ß, ce qui modifie la charge des
molécules d'Hb. La fraction HbA 1, hétérogène, comprend :
- HbA 1a1 (fixation de-fructose 1-6 diphosphate),
- HbA 1a2 (glucose-6-phosphate),
- HbA 1b (pyruvate)
- et surtout HbA 1c, dont la valine N-terminale des chaînes ß a fixé une molécule de glucose, et qui a servi de base à la plupart des
travaux sur l'intérêt clinique des Hb glyquées au cours du diabète.
La glycation non enzymatique des protéines est un processus physiologique lent qui affecte toutes les protéines
de l'organisme et dont l'intensité augmente avec la glycémie.
Puisque la durée de vie des hématies est d'environ 120 jours, la concentration d'hémoglobine glyquée renseigne
sur la qualité de l'équilibre glycémique des 8 à 12 semaines qui précèdent le dosage.
Il s'agit donc d'un index rétrospectif et cumulatif à long terme, utilisé dans la surveillance de routine du diabète
sucré.
Permettant un meilleur équilibre du diabète, qui constitue l'aspect essentiel du traitement, ce marqueur a un
rôle essentiel dans la prévention des complications dégénératives de la maladie (1-5).
Ce dosage est plus stable à court terme que celui de la glycémie à jeun.
- Objectif glycémique pour le diabétique de type 1 : HbA1c inférieur à 8 %.
- Objectif glycémique pour le diabétique de type 2 : HbA1c entre 6 - 6,5 %.
- Objectif glycémique dans le cas d'une grossesse : HbA1c inférieur à 7 %.
Tous les patients
- Bilan initial,
- Suivi : tous les 6 mois si l’objectif est atteint et si le traitement n’est pas modifié. Tous les 3
mois autrement
Technique d'analyse
La méthode recommandée : chromatographie en phase liquide à haute performance (Séparation).
Contrôle Qualité en
Biochimie Clinique
Domaines de la Biochimie clinique
Analyses de base
urgentes, souvent de caractère vital
nombre limité (20 à 30)
part importante de l'activité des laboratoires au plan économique
8 analyses biochimiques essentielles représentent 1/3 des analyses
remboursées (lipides, NF, glycémie, urée créatinine, VS, bilan électrolytique,
coagulation (temps de Quick), transaminases, acides urique et microbiologie de
base)
Analyses spécialisées
grande valeur informative, rarement vitales
nombre > 1000 mais demande faible
domaine privilégié de l'innovation
AUTRES LIQUIDES
Larmes, sueur, salive
Liquides de ponction
Transsudats (pauvres en protéines)
Exsudats (riches en protéines = perméabilité membranaire)
SELLES
Matériel biologique
TISSUS
Ponction biopsie
Traitements
- préservant la structure tissulaire
perfusion organe entier
fragments ou tranches tissulaires (congelés ou en survie, Warburg 0,2
nm)
coupes fines de tissus fixés (froid, paraformaldéhyde, glutaraldéhyde)
broyats (mixage)
- modifiant la structure tisssulaire
homogénats (cylindre en verre + piston – Potter)
destruction tissulaire (ultrasons, froid, tensio-actifs)
isolement des constituants subcellulaires
centrifugation différentielle
purification par identification de marqueurs (enzymes)
Culture cellulaire
Matériel biologique
méthodes préparatives et/ou séparatives
CULTURE CELLULAIRE
Définition
système ex-vivo où les cellules, la plupart du temps isolées, survivent, se
multiplient, expriment des propriétés différenciées
Méthodologie
Fragments tissulaires ou suspensions cellulaires
Supports de culture
Conditions environnementales
stérilité
atmosphère contrôlée
température contrôlée
milieu de culture (nutritif, stimulant)
Matériel biologique
méthodes préparatives et/ou séparatives
CULTURE CELLULAIRE
Systèmes cellulaires
Primoculture ou culture primaire
Culture secondaire : souches ou lignées non définies
lignées continues
Interférences
Autres cellules
Support
Contaminations
Conservation des cellules
cryopréservation (-80°, - 196°)
quiescence
Transport des cellules
en culture
congelées
Applications
Qualité d'une analyse biologique
Référentiels :
Guide des bonnes pratiques de laboratoire (GBPL)
Guide de Bonne Exécution des Analyses (GBEA)
Référentiel d'accréditation et/ou de certification
Pool de sérum
Méthode économique (études de précision, dérives analytiques, erreurs fortuites)
Contrôles commerciaux
Pool de sérums lyophilisés, contrôlés et garantis ( la sécurité)
Phase pré-analytique
Prélèvement
Acheminement au labo
Tube
Demande : feuille ou connectée
Traitement des NON-CONFORMITES
Phase analytique
Dosage
Phase post-analytique
Validation analytique
Validation biologique
Acheminement résultat au clinicien :
papier, intranet
Phase pré-analytique
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Conditions de conservation et de transport :
Durée
Température
Lumière
agitation
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Les facteurs de variabilité des résultats d’analyses
Etat physiologique :
Âge, sexe, race, vie en altitude
Jeûne : Jeûne strict de 12: pour le bilan lipidique, phosphate, glucose
En dehors des hypertriglycéridémies, il s’agit souvent soit d’un sujet non à jeun, soit
d’un malade nourri par des perfusions de lipides.
Jeûne de 3 heures suffisant pour la majorité des paramètres : électrolytes, enzymes, …
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Position :
Orthostatique : taux de rénine et aldostérone multiplié par 2.
Clinostatique
Rythme de production :
Cycle circadiens : 20 -28h (Cortisol : taux maximal à 8h et minimal à 20h)
Rythme saisonnier : Mélatonine
Production pulsatile, ex pic toute les 20 minutes : prolactine.
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Contrôle Qualité
L’étape pré-analytique :
–prélèvement - choix du récipient, du tube , de l'anticoagulant
–identification du patient - interférences
–transport - conservation (avant et après analyse )
–traitement ( centrifugation, ...)
L’étape analytique :
– Appareillage ( utilisation , maintenance )
– Informatique ( utilisation , maintenance )
– Réactifs ( utilisation , maintenance )
– Analyse
L’étape post-analytique :
– règles de validation : CQ , valeurs de référence, delta-check
VALIDATION BIOLOGIQUE
Exacte,imprécise
Précision
Qualité de l'accord entre des mesures répétées d'un même échantillon
mesure : CV %=100 s/m
Répétabilité : intra-série n > 30 éch.
Reproductibilité : jour à jour n > 30 j
Linéarité
Domaine de concentration où L = k x C (ex. 1 à 1000 µg/l)
Limite de Détection
Plus petite quantité détectable : Blanc m + 3 s (ex. 0.5 ng)
Sensibilité analytique
Grandeur de la pente k = I / C , aptitude à différencier 2 concentrations
voisines
Spécificité analytique
Aptitude à ne doser que cette substance , à l'exclusion d'interférences
Robustesse
Capacité à ne pas être affectée par de faibles variations de paramètres
( température, conc. réactifs, pH...)
Valeur Diagnostique
d'une Analyse
Un bon test de dépistage doit :
être fiable et reproductible
être facile à appliquer et à accepter par les bien portants
(surtout si on doit le répéter assez souvent),
n'avoir que peu d'effets secondaires,
être de coût modéré.
En outre, il doit être efficace, c’est à dire diminuer la
mortalité ou la morbidité.
Valeur Diagnostique
d'une Analyse
On définit un test de dépistage par les valeurs
suivantes :
vrais positifs (VP),
vrais négatifs (VN),
faux positifs (FP),
faux négatifs (FN),
valeur prédictive positive (VPP)
valeur prédictive négative (VPN).
Valeur Diagnostique
d'une Analyse
Malades Bien Total tests Valeur
Portants prédictive
Test positif Vrai positifs Faux Positifs Total positifs VPP = VP/TP
(VP) (FP) (TP)
Sensibilité = Spécificité =
VP / TM VN/TBP
Valeur Diagnostique
d'une Analyse
Signe clinique ou Malades Témoins
Analyse Biologique
+ 1 2 (faux +)
- 3 (faux -) 4
Distribution qui serait observée pour un marqueur idéal Distributions sujets sains / malades se chevauchent
Seuils de décision et spécificité épidémiologique
Sensibilité:100 % Spécificité:100 %
Sensibilité = Spécificité
VP / TM = VN/TSS
Valeur Diagnostique
d'une Analyse
0.8 --
0.6 --
0.4 --
0.2 --
0 ----
1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 Spécificité
LES EXIGENCES NORMATIVES
Beaucoup de facteurs peuvent affecter les performances d’une méthode tels que :
- les différents lots de calibrateurs et de réactifs,
- les changements dans les consommables et de fournisseurs d’accessoires,
- les changements selon les lots de fabrication des instruments et/ou des réactifs,
- les conditions d’expédition et de stockage,
- les conditions ambiantes locales, la qualité de l’eau, la stabilité de l’alimentation électrique
- la compétence (« habileté, dextérité ») de l’utilisateur, …
VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE
ET VALIDATION DES METHODES
REPETABILITE
Analyse d’un même échantillon pour la même analyse dans des
conditions standardisées : même opérateur, même lots et réactifs,
même instrument, même calibrateur, au cours d’une même série.
Exploitation des résultats : calculer la moyenne (m), l’écart-type (s) et le
coefficient de variation (CV) des valeurs expérimentales de chaque série.
Plusieurs niveaux de concentration (« bas », « moyen » , « élevé »)
choisis en fonction des valeurs physiopathologiques. Le nombre de
détermination dépendra de la cadence de l’automate, du coût des
réactifs,… (compris entre 10 et 30. La valeur statistique des résultats
obtenus dépend de ces effectifs.
Le CV = ( s / m ) x 100, représente la répétabilité de la méthode,
exprimé en %.
Il est comparé au CV limite admissible.
Ce calcul répété pour chacun des échantillons (sérum, urine, LCR,…).
VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE
ET VALIDATION DES METHODES
JUSTESSE