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Biochimie 2

Fiches de révision
(1ère lecture des diapositives ++)
EXPLORATION FCT HEPATIQUE
GRANDS FONCTIONS DU FOIE 6 ANALYSES DE BASE EN HEPATOLOGIE
1. Métabolisme intermédiaire : Homéostasie - Nécrose hépatocellulaire : ASAT, ALAT, LDH
des glucides, lipides et protides - Cholestase : PAL, γ-GT, Bilirubine
2. Synthèse - Insuffisance hépatocell : Albumine
3. Epuration et détoxification - Temps de prothrombine : Problème des facteurs de
5. Sécrétion et excrétion de la bile coagulation
- Synthèse tumorale (Adulte) : α-foetoprotéine

Métabolisme Glucides, lipides, protides, - Vascularisation du foie :


vitamines, fer et oligoéléments 75% Veine porte
25% Artère hépatique
Synthèse Albumine, transferrine,
facteurs de coagulation
Epurification et Elimine bilirubine libre, alcool
détoxification et médicaments
Sécrétion Entre les repas :
biliaire Sphincter d’Oddi fermé
Nourriture (bouche) :
Sphincter d’Oddi ouvert et
contraction de la vésiculaire
biliaire par CCK.

Exploration de l’atteinte parenchymateuse (Aminotransférases et LDH)


ASAT ALAT LDH (5 isoenzymes, LDH5 dans le foie)
Cœur, muscle, foie Foie Myocarde, hématies, reins, m. squelettiques, foie
Cytoplasmique Cytoplasmique Cytosolique
Mitochondrial
↑ : Augmentation de la perméabilité membranaire,
Stable (conservé) Instable à -20° nécrose cellulaire
Sensible à l’hémolyse
- Infarctus myocarde ↑ Importante : Exercice physique, Age Alcool, médicaments
- Atteinte des - Nécrose hépatique
muscles squelettiques - Hépatites aigues ↑ ASAT ↑ ASAT et ALAT

Cholestase (Rétention biliaire)


Causes - Obstruction des voies biliaires PHOSPHATASE ALCALINE PAL
extrahépatiques et intrahépatiques - Eviter tout anticoagulant
- A jeun
Conséquences - Réduction ou absence d’acides biliaires et
de bilirubine dans la lumière digestive ↑ Phosphatase alcaline PAL
- Reflux des produits de sécrétion biliaire - Enfants et adolescent
vers le sang : - Femme enceinte dans la 20e
↑ Acides biliaires, bilirubine conjugué, semaine et se normalise 2 ou 3
cholestérol et phospholipides, triglycérides semaines après l’accouchement
- Induction et libération d’enzymes
membranaires vers la circulation : - Valeurs élevées chez l’homme que
↑ Phosphatase alcaline PAL et γ-GT chez les femmes, s’estompe avec l’âge.

Exploration excréto-biliaire

Ictère à bilirubine non conjuguée - Augmentation de la production de bilirubine libre (Hémolyse)


- Anomalie génétique : déficit de la glucuronyl-transférase
(enzyme de conjugaison de la BL à l’acide glucuronyl)

Ictère à bilirubine conjuguée - Obstruction mécanique des voies biliaires

Ictère néonatal Bilirubine non conjuguée :


- Ictère physiologique du nouveau né +++ : Hémolyse
- Ictère pathologique : Maladie hémolytique (incompatibilité
du rhésus, défaut inné de conjugaison)
Biliruine conjuguée ou mixte : < 1% des ictères néonataux
- Souvent grave
- Hépatite néonatale
- Atrésie des voies biliaires
Exploration excréto-biliaire

CATABOLIQUE ANABOLIQUE

Ammoniac Albumine
- Produit par ++ cellules - Synthèse : Foie
- Provient du métabolisme des protéines - Protéine circulante la plus abondante : 40-
- Sang veineux portal 60% des protéines totales
- NH4+ toxique pour l’organisme
- Eliminé exclusivement par le foie (urée) TP et TQ
- Normal : 10 à 15 secondes
- Si allongement (3s) : risque d’hémorragie

Dosage des facteurs de coagulation


- Facteurs du complexe prothrombinique et 11

Marqueurs spécifiques de maladie


𝛂-foetoprotéine - Diminue rapidement après la naissance
- Augmente : Carcinome hépatocellulaire
- Suivi des patients atteint de cirrhose ou d’hépatite chronique

𝛂- 1-antitrypsnie - Glycoprotéine synthétisée par le foie


- Déficit => Maladie hépatique (cirrhose)

Céruloplasmine - Protéine de transport du cuivre dans le sang


𝛂-2 globuline - Protéine de la phase aigue de l’inflammation
- Synthétisée par le foie
- Diminue : Maladie de Wilson, Insuffisance hépatique et
Syndrome de perte de protéines.
- Augmente : Syndrome inflammatoire en phase aigue
- Rôle dans l’érythropoïèse
BILAN MARTIAL - Mesure de la ferritine

Répartition Fer héminique Fe2+ +++ 60% au niveau de l’Hémoglobine


4g de fer 5% au niveau de la Myoglobine
0,01g au niveau des enzymes resp cell
Fer non héminique Fe3+ 35% Réserves (Ferritine et hémosidérine)
0,05g Plasma et liquides biologiques : lié à transferrine

Cycle de fer Stockée sous forme Ferritine et hémosidérine


Macrophage SRH
GR vieilli → Fer
Libérée : Moelle osseuse, Foie, Elimination (urines, desquamation, pertes
de phanères, menstruations, grossesse
Besoins
Absorption intestinale
Quotidiens 1 mg/j (homme) 2mg/j (femme)
3mg/j (femme enceinte T1 T2) Augmente quand l’activité érythropoïétiques ↑
10 mg/j (femme enceinte T3) - Lieu : Duodénum ++ et jéjunum
- 10% des apports (10mg chez homme et 20mg
Chez Plus importants ++ chez femme)
l’enfant 2 ans et Adolescent - Favorisée par Vitamine C et milieu acide
Aliments Viande, poisson, légumes secs, - Absorption du fer ferreux animale >> végétale
fruits, légumes
Récepteurs de transferrine: RTF
Transfert du fer : Transferrine
- Toutes les cell de l’organisme (Cellules érythroïdes ++)
- Fixe 2 atomes de fer - Nombre de RTF : élément régulateur du taux de captation de fer.
- Saturée au 1/3 de sa capacité - Forme tronquée : Récepteur soluble de la transferrine RsTF,
- Synthèse : Hépatocytes +++ capable de passer dans le plasma où on peut la mesurer.
et Macrophage (M.O et Rate) + Bonne corrélation entre activité proliférative de la moelle et RsTF
- Si ↓ Fe -> Transferrine ↑ + Diagnostic de l’anémie ferriprive des syndromes inflammatoires

Réserves du fer : Ferritine : bon reflet des réserves martiales


- 35% du fer total Ferritine tissulaire Ferritine plasmatique
- 2 formes : Ferritine ++ et Ubiquitaire Faible quantité
Hémosidérine (difficilement Origine Macrophages 1. Macrophages +++
mobilisable) Si épuisé -> Hépatocytes 2. Lyse cellulaire
- Foie, rate, moelle osseuse
Constituant - Apoferritine (protéine) Macrophages :
- Fer Fe3+ Pauvre en Fe, Ferritine glycosylée
Lyse cellulaire :
Riche en Fe, Ferritine non glycosylée

Hémosidérine
Structure - Forme stable
- Libère Fe lentement
- Complexe fer-protéine
Origine - Digestion lysosomial des agrégats de ferritine
- Macrophage SRH et hépatocytes

Mise en évidence Coloration de Péris

Exploration des paramètres

Phase pré analytique Système de régulation


- Sérum, tube sec, hépariné, EDTA - Protéine HFE : Mutation -> Hémochromatose
- Matin 08-10H (variations nycthémérales) à jeun - Hepcidine (synthèse par hépatocytes) : rôle dans
- Proscrire toute thérapie martiale l’homéostasie
1semaine avant prélèvement.

Dosage du fer circulant Phase post analytique


Fer plasmatique : Méthode colorimétrique - Interprétation toujours en fct de :
Transferrine : Dosage immunologique (permet de Anémie, syndrome inflammatoire, hépatopathie
calculer la capacité de synthèse du foie, coef de Age, sexe
saturation, capacité totale de fixation)

Dosage du fer hématopoiétique


- Le taux d’hémoglobine - VGM et TCMH
Dosage du fer de réserves
Pas de cycle nycthéméral pour la ferritine
Ferritine sérique
Ferritine tissulaire : sang fraichement prélevé,
séparé des leucocytes
Variations pathologiques
Carence martiale : Perte > Apports
Etiologies 3 Phases - Examen de 1ère intention : ferritine
- Si associé à une anémie : anémie ferriprive
1. Saignement chronique 1)- Carence latente - Stade avancé : CST diminué (médiocre
2. Utilisation intensive 2)- Carence installée paramètre de diagnostic de carence en fer)
3. Carence d’apport 3)- Anémie

Dégranulation des PNN -> Lactoferrine (grande affinité pour Fe)


-> emprisonnées dans les macrophages du SRH (Moelle osseuse privée du fer)
Surcharge de fer :
Hématochromatose primitive Surcharges secondaires en fer
Signes cliniques : Secondaires à :
1. Mélanodermie 1. Anémies
2. Hépatomégalie 2. Maladie métabolique
3. Diabète 3. Insuffisance rénale
4. Insuffisance gonadique 4. Maladie hépatique
5. Manifestations cardiaques
6. Manifestations osseuses et articulaires 2 mécanismes de surcharge d’anémies
Signes biologiques - Transfusion pour corriger anémie
- ↑ Fer sérique et CS Transferrine - Hémolyse : érythropoïèses accrue
- ↓ Transferrine
- Stades évolués : Ferritine plasmatique ↑ Signes biologiques
- Accumulation du fer bcp + dans le foie 1. Anémie hypochrome
que dans les macrophages SRH 2. Fer normal ou augmenté
3. Ferritine ↑
MARQUEURS CARDIAQUES
Syndrome coronaire aigue Insuffisance cardiaque

Troponine Peptides natriurétiques :


Marqueurs de nécrose cardiaque BNP et NT-proBNP

ASAT LDH CPK-Total


Enzyme Intracellulaire Cytoplasmique Intracellulaire

Lieu Foie, myocarde, ++ Organes Musques squelettiques et


muscle squelettique cardiaques

Mécanisme - Transfert réversible NH2 Pyruvate -> Lactate Créatinine -> Créatinine P
sur les acides 𝛼cétonique par Mg2++ et ATP
- ↑ Lyse cellulaire

Diagnostic Atteintes hépatiques Infarctus Infarctus


Myopathies Hémolyse Myopathies
Infarctus

Myoglobine Créatinine Kinase MB (CK – MB)


- Protéine cytoplasmique - Une des 3 isoenzymes de la CPK
- Muscles squelettiques et myocarde - Prédomine dans le myocarde et muscle
- Transport O2 squelettique, rate et prostate
Diagnostic : - Diagnostic précoce et récidive de l’infarctus
- Infarctus du myocarde : diagnostic précoce du myocarde
Augmente 2h après infarctus du myocarde Détectable dans les 3 à 12 heures après IM
Atteint le max entre 4 à 12 heures Pic vers la 24e heure
Retombe au niveau normal après 24 heures Retour à la norme dans les 72 heures
- Lésion des muscles
- Insuffisance rénale grave BNP et NT-proBNP
Dosage non standardisée, valeurs usuelles - Familles des peptides natriurétiques
dépendent de la méthode utilisée - Précurseur proBNP -> BNP et NT-proBNP
- Sécrétion : Cardiomyocytes ++
- ↑ avec l’âge et chez les femmes
Troponine - Inv. proportionnelle à la masse corporelle
- Myocytes : régulent l’activité du muscle en
fonction du calcium intracellulaire - Insuffisance cardiaque : ↑ BNP et NT-proBNP
- 3 sous unités : T, C, I - Insuffisance rénale : ↑ NT-proBNP
T (2 isoformes) : m. striés et myocardes : cTnT
BNP :
I (3 isoformes) : myocarde : cTnI
- Effet diurétique, natriurétique et
- Taux cTnT et cTnI après infarctus myocarde vasodilatateur
S’élèvent après 2 à 4 heures - Action antagoniste au SRAA et Vasopressine
Pic aux alentours de la 14e heure
Restent élevés pdt 75 à 140h (cTnI) 10j (cTnT) BNP NT-proBNT
- Déconseillé d’utiliser indifféremment des
techniques différentes en cas de suivi du patient Diffère selon la Comparable en
technique interlaboratoires
↑ : Syndrome coronarien, cardiopathies
(Insuffisance ventriculaire aigu, péricardites, Prélèvement sur Prélèvement sur
myocardites), atteintes non ischémiques EDTA (interdit sur sérum/plasma
sérum)
Protéine C Réactive CRP us Tube en plastique Tube plastique/verre
- Phase aigue de l’inflammation ↓ dès 4 heures Stable pendant 7 jours
- Foie ++ ↓ 50% après 48h
- Initie l’adhésion aux cell phagocytaires et
active le système du complément
Augmente 6 à 7 heures après une agression
Max entre 48 et 72 heures
Retour à la normale au bout de 1 semaine.
- Marqueur des pathologies coronarienne
- Si ↑ au-delà de la stabilisation de la réaction
inflammatoire : Risque cardiovasculaire élevé
EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
[H+] plasmatique PH = 7,37-7,43 Alimentation - Riche en protides

[H+] intracellulaire PH = 7 Métabolisme Acides volatiles : CO2 + acide faible


Elimination par le poumon
(Anhydrase carbonique)
Acides fixes : organiques – minéraux
Elimination par le rein (Réabsorption
Système régulateurs (Neutralise excès H+) des HCO3- en échange de H+)

Systèmes tampons Compartiment Pouvoir tampon Concentration


HCO3-/H2CO3 Extra Elevé Elevé
Protéine/Protéinate Intra/Extracell Faible Elevé
NaH2PO4/Na2HPO4 (urine) Extracell Faible
- Immédiat
Hémoglobine/Hémoglobinate Intracell Elevée - Evite une baisse
rapide du pH
Protéines – Phosphates Intracell 3 formes : - Efficacité limitée
carbamates osseux (acidose) => Réduite, oxydée, et liée au CO2. - Contrôle : Poumon
2 niveaux de régulation : (Ventilation) et Rein
Poumon + Cellule : Hb fixe H+
+ Poumon : Hb libère H+
- Intervention rapide mais efficacité limitée
- Contrôle : PCO2 Rein
- Centres respiratoires bulbaires : sensibles au pH
+ Acidose métabolique : ↓ [HCO3-] ↑ [H+] Tardive mais plus efficace, agit contre acidose et alcalose
=> Hyperventilation - Rôle double :
+ Alcalose métabolique : ↑ [HCO3-] ↓ [H+] + Réabsorption HCO3- et son excrétion si [HCO3-] > 28
=> Hypoventilation avec hypercapnie + Excrétion de H+ en excès et régénération de HCO3-
sous 2 formes.
Libre (faible) Combinée (++)
=> pH urinaire + 1/3 à tampons non volatiles :
Acidité titrable
+ Si pH = 4,4 :
rétrodiffusion H+ + 2/3 à tampons volatiles :
+ Acidose génère Ammoniac
hyperkaliémie.

Exploration biologique

Phase pré analytique Phase analytique


Les gaz du sang Les bicarbonates Tient en compte la T° du patient
- Sang artériel - Plasma/Urines PCO2 : 37 à 43 mmHg
- Seringue héparinée - Ponction veineuse PO2 : 75 à 100 mmHg
- Anaérobiose stricte - Héparine HCO3- plasma : 22 à 26 mmol/L
- Transport rapide (glace) SaO2 : 95 à 99%

ACIDOSE ALCALOSE
Métabolique Respiratoire Respiratoire Métabolique
- Hyperventilation - Dépression respiratoire - Maladies respiratoires - Perte H+ (vomissement)
- Troubles digestives - BPCO - Anémie - Surcharge des bases
(vomissement, - Diminution des zones - Altitude (médicaments)
diarrhée) d’échanges pulmonaires
- Troubles - M neuro-musculaires
neurologiques - Obésité

- Céphalées, tremblement de
mains, confusion, somnolence,
convulsion, coma.
EQUILIBRE HYDRO-ELECTROLYTIQUE
- Maintien de la neutralité électrique.

Eau

= 60% (2/3 du poids du corps chez l’homme)

Sexe Femme 50%


Age Nourrisson : 75%
Personne âgé : < 60% Solutés sous forme dissociés
(électrolytes) et non dissociée
Organes Muscle : 76%
(glucose, urée…)
(Varie) Os : 22%
Graisse : 10% Na+ : 136 Cl- : 100
K+ : 4 HCO3- : 25
Intracellulaire Extracellulaire Plasma sanguin 5% Protéines : 70
40-50% du 20% du poids Liquide interstitiel
poids corporel corporel et lymphe 15% Pauvres en protéines (charge -)
=> Equilibre de Donnan

Varie d’un tissu à l’autre


Pauvre : Riche : Echanges entre Echanges entre Plasma et
Na+ : 10 K : cation le plus LIC et LEC liquide interstitiel
Cl- abondant
P et Protéines : anions - Memb semi-perméable - Régule l’hydratation du secteur
les plus abondants - Loi d’osmose extracellulaire
Hypotonique -> Hypertonique - Memb des capillaires : perméable
- Pression osmotique aux électrolytes, moins perméable
Bilan hydroélectrolytique - Passage des aux protéines.
électrolytes par - Protéines : abondants dans le
- Electrolytes diffusion passive ou plasma que le liquide interstitiel.
- Ionogramme plasmatique transport actif - Mouvements par la résultante des
+/- Ionogramme urinaire - Transport actif affecte forces de part et d’autre
les Na+ ++ par la pompe => Loi de Starling
Prélèvement sanguin : Na+/K+ ATPase - Diffusion obéit à la loi de Donnan
- Veineux, artériel, capillaire
-Acheminement rapide
- Héparine ou EDTA
Pression H > Pression O
- Interférences à des fausses
=> Extravasation d’eau avec O2
hyponatrémies (hypertriglycéridémies,
Hyperprotidémie) Pression H < Pression O
Prélèvement urinaire : => Rappel d’eau dans le capillaire
- Urines de 24h avec CO2 et déchets métaboliques
- Centrifugation : élimine
les cristaux urinaires

Régulation extrarénal Régulation


rénal
- Adaptation générale par mvt d’eau ADH
- Adaptation spécifique par la soif Sécrétée au niveau du SNC
- Action : Réabsorption d’eau
SRAA
Rénine (Rein), Angiotensinogène (Foie), Aldostérone (Corticosurrénal)
- Action : ↑ Volémie et TA par réabsorption d’eau et de sodium
FNA (Facteur natriurétique atriale)
Sécrétée par l’oreillette du cœur
- Action : diurétique, natriurétique, baisse de la TA
SODIUM POTASSIUM

Principal cation extracellulaire Principal cation intracellulaire


90% extracellulaire Régulation des sorties par le rein
5% cellulaire
Rôles du potassium
5% Tissus conjonctifs et os
1. Rôle osmotique intracellulaire
Rôles du sodium 2. Rôle dans l’excitabilité cellulaire
1. Maintien de la pression osmotique du LEC et 3. Rôle dans l’équilibre acido-basique
l’équilibre hydrique
Variations physio-pathologiques
2. Rôle dans l’équilibre acido-basique
3. Régulation des sorties par le rein Hypokaliémie Hyperkaliémie
Signes cliniques Signes cliniques
Variations physio-pathologiques
- Neuromusculaire - Neuromusculaire
1. Hyponatrémies : excès d’eau
- Digestif - Cardiaque
2. Hypernatrémies : déficit d’eau
- Cardiaque Etiologies
3. Pertes d’eau : rénal, insensible et intestinale.
Etiologies - Surcharge
- Pertes digestives et intraveineuse en K+
CHLORE rénales - Insuffisance rénale
- Carences d’apport - Augmentation du
Variations - Transfert cellulaire catabolisme de K+
Parallèles à celles de Na+
Inverse à celles des bicarbonates TROU ANIONIQUE
Rôle : Régulation des sorties par le rein
Variations physio-pathologiques Correspond au déficit de charges négatives
(Na+ + K+) – (Cl- + HCO3-)
Hyperchlorémie Hypochlorémie
Apport excessif Pertes par voie
Perte des anions digestive et urinaire
OSMOLARITE
Tubulopathies - Nb d’osmoles par unité de volume mOsm/L
Déshydratation Solution hypertonique : concentration > plasma
Solution hypotonique : concentration < plasma
OSMOLALITE
Calcul : Cations, Anions, Urée, Glycémie
- Nb d’osmoles de particules par Kg d’eau
- Osmolalité plasmatique : seule que l’on peut
- Natrémie : bon reflet
mesurer (calcul ou osmomètre)
A l’équilibre :
Osmolalité plasmatique = Osmolalité intracell

Etiologies des troubles hydriques

Déshydratation Hydratation

Extracell Globales Extracell Globales


Perte de liquide Déficit d’eau et Œdème Hyperhydratation
isotonique léger en sodium ↑ Na+ dans LEC intra et extracell

Intracell Intracell
Déficit d’eau Chutes de l’osmolarité
plasmatique
EQUILIBRE PHOSPHOCALCIQUE
- Constitue la charge minérale du squelette

Calcium Ca2+ Phosphore P

Rôles - Excitabilité musculaire - Activation de certaines molécules biologiques


- Fonctionnement des systèmes - Mise en réserve de l’énergie (ATP)
enzymatiques, transports - Processus de régulation enzymatique
membranaires et action de certaines - Composition de substances organiques
hormones indispensables (Phospholipides, Acides N)
- Coagulation du sang - Système tampon de l’organisme

Besoins Adulte : 800 à 1000 mg/j Adulte : 1g/j


Enfant, grossesse, allaitement et Femme enceinte ou qui allaite : 1,2 - 1,4/j
ménopause : 1,2 g/j
Apports : Lait, fromage, eaux Apport : Lait, laitage, œuf, viandes
minéraux

Répartition Os : 99% Os : 85%


Tissus mous : 1% Intracellulaire : 14%
Extracellulaire : 1% plasma

Absorption Siège : Duodénum ++ Siège : Jéjunum, iléon


Ingestion du Ca faible : > Transport actif par 1,25 DHVIT3
> Transport actif par 1,25 DHVIT3 > Transport passif : paracellulaire
Ingestion atteint les 600 mg/j
> Transport passif : paracellulaire

Elimination Fécale : Ca alimentaire + sucs digestifs Fécale : pH alimentaire et pH endogène


Urinaire : Ca ultrafiltrable (95% Rénale : Pi ultrafiltrable (90% réabsorbé)
réabsorbé)

Calcium Calcium ionisé (45%) Phosphate Organique :


diffusible (50%) ATP, Phospholipides
Calcium complexe (5%)
Calcium non Ca-albumine (80%) Inorganique :
diffusible (50%) Ultrafiltrable (90%)
Ca-globuline (20%) Non ultrafiltrable (10%)
Régulation : 3 hormones agissent sur l’intestin, squelette et rein.
Parathormone Calcitonine Calcitriol
donne Prothromone 1,25-dihydroxycholécalciférol

Synthèse Cell parathyroïdienne Cell parafolliculaires Métabolite de la Vit D3


(Foie et Rein)

Calcémie Hypercalcémiante Hypocalcémiante Hypercalcémiante

Phosphorémie Hypophosphorémiante Hypophosphorémiante Hyperphosphorémiante

Résorption Calcification Résorption


Minéralisation Minéralisation
Ca++
Ca++
K+

Hypercalcémiant Hypocalcémiant FGF23 X : Inhibition


Synthèse Os ++
Hormones sexuelles Cortisol Cerveau, parath, thymus, foie
Hormones thyroidiennes
Rein X Réabsorption du phosphate
↓ Calcitriol X Vit D
Parathyroïdes X PTH
Activation Calcitriol
Exploration du métabolisme phosphocalcique

Calcémie 85 – 105mg/L Calciurie


- Matin (cycle circadien à jeun) - Urines de 24h
- Garrot (ni trop serré, ni gardé - Toute variation du taux de protides
longtemps) : ↑ les protéines et le calcium entraîne une variation de la calcémie
- Tube sec ou hépariné => Formule de Purfitt
PAS D’EDTA, CITRATE ET OXALATE

Phosphatémie 30 – 40 mg/L Phosphaturie


- Sérum, ou héparine - Urines de 24h
- Matin à jeun, repos - Varie avec le régime alimentaire
- Que les phosphates inorganiques

PTH1-84 Métabolite de la Vit D


Différencier entre les hypercalcémies : - Urines de 24h
+ Hyperparathyroïdie vraie - Varie avec le régime alimentaire
+ Paranéoplasique

Variations physiopathologiques

Hypercalcémies Hypocalcémies
CAUSES Avec protidémie normale Avec protidémie normale
1. Hypercalcémies néoplasiques (60%) 1. Hypocalcémies extra parathyroïdiennes
2. Hypercalcémies non néoplasiques (40%) + Défaut d’apport et d’absorption
+ Carence en dérivés de la vit D
2. Hypocalcémies parathyroïdiennes
+ Déficit de sécrétion de PTH
3. Hypocalcémies pseudo parathyroïdiennes
+ Aucune action périphérique de PTH

Hyperphosphorémies Hypophosphorémies
CAUSES 1. Insuffisance rénale (↓ Filtration) 1. Hyperparathyroïdie
2. Maladies endocrinniennes (↓ PTH) 2. ↓ Vit D circulante ou vitaminorésistantes

Insuffisance rénale chronique : Hypocalcémie + Hypophosphorémie


BILAN LIPIDIQUE ET DYSLIPIDEMIES
- Retentit sur la
paroi artérielle Triglycérol Cholestérol Phospholipides
- Facteur de risque 3 AG long chaîne Phosphate, base azoté
cardio-vasculaire ++ Glycérol Glycérol

Origine Huile, poisson.. 1/3 : Beurre, fromage..


Sucre, alcool, acétylCoA 2/3 : Foie

Rôle - Constituant de la - Constituant de la memb cell - Constituant de la


memb cell - Précurseur des stéroïdes et membrane cellulaire
- Réserve énergétique les acides biliaires

Elimination - Dégradé pour donner - Excrétion biliaire


l’énergie - Cycle entéro-hépatique
- Excrétion biliaire

LES LIPIDES Classification des lipoprotéines (Selon densité)


- Insolubles dans l’eau Chylomicrons < VLDL < LDL < HDL
- Transportés dans le plasma par l’albumine ++ Plus la lipoprotéine est grasse, plus elle est
(AG non estérifiés) grosse, plus elle flotte, plus sa densité est faible.
- Autres lipides : Circulation sous forme de Classification des apoprotéines
lipoprotéines Solubilisation et transport sanguin des lipoprotéines
Structure des lipoprotéines (cœur apolaire) Double rôle :
1)- Structural : Transport des sites de synthèse
Apoprotéines vers les sites d’utilisation
Cholestérol Cholestérol 2)- Métabolique (Effecteur) : Reconnaissance
libre estérifié des sites récepteurs à apolipoprotéines
TG 5 classes avec des sous classes :
Phospholipides A : I, II, IV | B : 100, 480 | C : I, II, III
Couche hydrosoluble
D | E : 2, 3, 4
Métabolisme des lipoprotéines

Apports - Endogènes : Foie


+ Triglycérides à partir du glucose, ou à partir des acides gras de l’adipocyte
+ Cholestérol à partir de l‘Acétyl-CoA
- Exogène : Végétale (AG insaturés) Animale (AG saturés)
+ Triglycérides et phopholipides

Chylomicrons - Origine : Intestinal en post-prandial (TG exogène)


- Libérés dans la lymphe puis dans le sang

VLDL - Origine : Foie (TG endogène ++ et 20% exogène)

Chylomicrons et VLDL
- Action : Lipoprotéine lipase LPL de l’endothélium des capillaires
- Devenir : Particules reconnus par le récepteur des apoprotéines B/E
VLDL -> Lipoprotéine intermédiaire IDL -> LDL

Rôle du HDL (Bon cholestérol) Devenir du LDL (Mauvais cholestérol)


- Estérifie le cholestérol libre - Vers le foie et les tissus périphériques (m. lisse, adipocytes et
par la lécithine cholestérol fibroblastes)
acyl transférase - Activité lysosomiale et hydrolyse en cholestérol libre
- Rôle antiathérogène -> Utilisation (cellules) -> Capté par l’HDL (sang)

Exploration usuelle des lipoprotéines

BILAN LIPIDIQUE (5) - Indiqué si ↑ LDL et ↓ HDL


- Aspect du sérum - Evaluer le risque athérogène (proportionnel au taux
- Dosage du cholestérol total de l’ApoB et inversement prop au taux d’ApoA)
- Dosage des triglycérides - Valeurs de référence :
- Dosage du HDLc TG : 0,5 – 1,5 g/L
- Dosage du LDLc PAS DE VLDL Cholestérol total CT : 1,5 à 2 g/L
Cholestérol HDL : 0,35 à 0,65 g/L
CAS DE HYPERTRIGLYCERIDEMIE
CT/HDL : facteur de risque cardiovasculaire
- Dosage des apoliprotéines A1 et B
- Lipoprotéinogramme Cholestérol LDL :
Si TG < 3,5g/L : Formule de Friedewald (habitude)
Prélèvement
Si TG > 3,5g/L : Formule de Planella
A jeun > 12 heures, loin d’une affection aigue
Si facteur cardiovasculaire : LDL < 2,6 mmol/ll
Tube sec ou hépariné
T°C < 2 heures, éviter l’hémolyse - Hyperlipoprotéinémie (4% chez adulte après 30 ans) :
Ne pas faire : Après atteinte cardiaque primitives (génétique) secondaire (maladies/médocs)
- Hypolipoprotéinémie : primaire (héréditaire) secondaire
(3-4 mois)
(hyperthyroïdie/atteinte hépatique graves)
EXPLORATION FONCTIONNELLE RENALE
PLUSIEURS RÔLES DU NÉPHRON :
1)- Régulation de l’équilibre acido-basique
2)- Régulation de l’équilibre hydro-électrolytique
3)- Elimination des toxines
4)- Fonction endocrine et métabolique :
+ Rénine (Régulation de la Pression Artérielle)
+ Erythropoïétine (Régulation de la synthèse des GR)
+ Vitamine D active (Régulation de l’équilibre phosphocalcique)

1)- EXAMENS SANGUINS

Créatinine Urée
- Catabolite de la créatine musculaire - Constituant azoté, non protéique
- Déchet métabolique, non protéique - Synthèse par le foie à partir de NH3
- Indépendant : Apport protéique alimentaire - Provient du catabolisme protéique
et l’état d’hydratation - Complètement filtrée par le glomérule
- Reflète : la masse musculaire, le métabolisme - Réabsorbée partiellement au niveau tubulaire
propre, le débit de la filtration glomérulaire - Dépend :
(fonction rénal) + Fonction rénal
+ Diurèse et filtration glomérulaire
Prélèvement :
( ↑ si apport hydrique faible)
- Matin (variations nycthémérales)
+ Apport et catabolisme endogène des protéines
- Sérum ou plasma hépariné
- Eviter l’hémolyse
- Jeun modéré (éviter interférence avec Prélèvement :
acétoacétone) - Sérum ou plasma hépariné
- Variations selon âge, sexe, taille et poids. - A jeun (car augmente en post-prandial)
HOMME : 9-12 mg/L
FEMME : 6-11 mg/L - Valeur de référence :
ENFANT : 3-8 mg/L 0,15 – 0,45 g/L

Cystatine C Acide urique


- Glycoprotéine, production cst par toutes les - Catabolite finale des bases puriques
cellules nucléées - Filtration + Réabsorption totale
- Marqueur de la fonction rénal - Sécrétion au niveau des TCD
- Plus précis que la créatinine - Varie : Régime alimentaire, âge, cycle
- Filtration glomérulaire exclusive nycthéméral
- Réabsorbée au niveau tubulaire - Augmente : Insuffisance rénale
- Peu influencé par l’âge, sexe et masse - Non proportionnelle : Urée et créatinine
musculaire (Augmente au-delà de 70 ans)
Prélèvement :
Prélèvement : - Jeun, repos, régime sans purine pendant
- Sérum ou plasma hépariné les 3 derniers jours
- Variations physiopathologiques : - Sérum ou plasma hépariné
Corticoïdes (↑ Cystatine C), Mélanome, HIV - Proscrire × : Oxalate et fluorure (inhibe
l’uricase)
Indications : en seconde intention (Coûteux)
- Détection du début d’une insuffisance rénale - Valeur de référence :
(marqueur précoce) HOMME : 30-70 mg/L
- Tubulopathies : marqueur de la fct rénale FEMME : 20-60 mg/L
tubulaire proximale ENFANT : 10-35 mg/L
- Sujets dont la masse musculaire est diminuée
- Valeur de référence : Ionogramme plasmatique
0,5 à 1 mg/L - Indispensable pour l’eq hydro-électrolytique
NATREMIE : Osmolalité plasmatique
Calcémie et phosphorémie
KALIEMIE: Provient de la destruction cellulaire
- Apprécie l’état osseux et l’activité des
- Electrolytique principal de l’IR aigue
glandes parathyroïdes - Renseigne sur l’impossibilité du rein à excréter K+
- Désordres cst au cours de l’insuffisance - Si > 6,5 mmol/L : pronostic vital mis en jeu.
chronique :
↓ Calcémie BICARBONATES :Désordres acido-basiques
↑ Phosphorémie et activité PAL - IR chronique, réduction de capacité tubulaire

OSMOLALITE :
[(Na+K) x2] + [Urée] + [Glucose] = 290 +/- 5
2)- EXAMENS URINAIRES

Diurèse Protéinurie
- 0,75 à 2 Litres - Peut-être le seul signe d’atteinte rénale
- Méthode qualitative (Dépistage de l’IRC)
- Excrétion de l’eau peut-être conservée
- Filtration glomérulaire est très diminuée Prélèvement : Urines 24h
- Polyurie : sup à 2,5 L (IRA, IRC, diabète) Physiologique : 50 – 150 mg/24h
=> Physiologique : apports hydriques élevés + caractère intermittent
- Oligurie : inf à 0,6 L + Debout, effort, alimentation, hypertension.
=> Physiologique : apports hydriques faibles Pathologique : 150 mg/24h
- Anurie : inf à 0,1 L (IRA, Insuff cardiaque) + caractère permanent

Dosage spécifique des protéines urinaires Ionogramme urinaire


Microalbuminurie - Natriurèse et kaliurèse
- Excrétion accrue d’albumine isolée dans les urines (signe - Surveillance de l’IR
d’atteinte rénale glomérulaire)
- 30 et 300 mg/24h (on interprète pas d’ici) Créatinine urinaire
- Indice de sélectivité glomérulaire (Indice de Cameron) : - 1-2 g/24H (homme)
IgG/Transferrine - Reflète la masse musculaire
1)- β2-microglobuline
- Dosage sanguin ou urinaire Urée et acide urique
- Synthèse par toutes les cellules (surtout lymphocytes et
les cellules tumorales) urinaire
- Marqueur des affections hématologiques - Apports + catabolisme endogène
- Dégradation : par les cellules tubulaires rénales - Témoigne le pouvoir de
- Petite : diffuse dans l’espace extravasculaire (LCR ++) concentration du rein
- Prélèvement sanguin : Sérum ou plasma EDTA
- Prélèvement urinaire : Urines de 24 ou 2ème miction du
matin (si urines acides => on ajoute NaOH) Calcium / Phosphore
- Dans le sang : < 2,5mg/L
- Dans les urines : < 0,37 mg/24h
urinaire
- Risque de lithiase rénal
2)- α1-microglobuline urinaire - Troubles secondaires à une
- Couramment retrouvée dans les urines atteinte rénal
- Marqueur des tubulopathies

1)- Débit de filtration glomérulaire

Débit de filtration glomérulaire Exploration des fonctions tubulaires


A/ Mesure du DFG : Clairance A/ Elimination de l’eau et étude de la fct
- DFG : Volume du plasma passant à travers la concentration-dilution
paroi capillaire du glomérule par unité de temps. - Clairance osmolaire : Volume du plasma en ml
- Clairance d’une substance éliminée par le rein : épuré par le rein de ses substances dissoutes et
Clairance = U x V / P osmotiquement actives.
- Méthode de référence : Clairance de l’inuline - Epreuve de concentration (restriction hydrique)
- Epreuve de dilution (charge hydrique)
B/ Clairance de la créatinine
Clairance : volume sanguin épuré par le rein par
B/ Taux de réabsorption des phosphates
unité de temps
- Indication sur le fonctionnement tubulaire
- Indépendante de la diurèse et mesure
proximal
directement la filtration glomérulaire
TRP = 1 – [(Phosphaturie/Phosphatémie) x
- Erreur au niveau du recueil urinaire
(Créatinémie/Créatininurie)] x 100
- Varie selon la taille et le poids
C/ Exploration du contrôle rénale de l’équilibre
- Formule tient en compte de la masse musculaire, acidobasique :
la plus utilisée et la plus validée : - Participation du rein à l’équilibre acidobasique
Formule de COCKROFT et GAULT + Réabsorption des HCO3-
140 −𝐴𝑔𝑒
Clairance = × 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 × 𝑘 + Excrétion de l’acidité titrable
[𝐶𝑅]
+ Sécrétion de l’ammoniaque
- Détermine le degré de l’insuffisance rénale
chronique.

INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE - Désordres


- Phosphocalcique
- Acido-basique
- Hydro-électrolytique
- Toxico-médicamenteuse
PROTÉINES DU SÉRUM 2 techniques
- EPP sur gel d’agarose (semi-automatique)
Résultats - Electrophorèse capillaire de zone (automatisée)
Protéinogramme (uniquement pour la migration sur gel)
+ Protéines sériques séparées en 5 ou 6 bandes ou fractions.
+ Chaque bande indique la présence d’une protéine particulière :
∎ Albumine
∎ Globulines (ensemble de protéines ayant des caractéristiques proches)
+ La largeur et intensité de la coloration de la bande donnent une indication sur la quantité.
Compte rendu pour les 2 techniques (Elements obligatoires)
Densitométrie : Intégration des bandes protéiques
- Profil électrophorétique
- Valeurs chiffrées
- Composition de la fraction en protéines

Organe de synthèse des fractions protéiques :


Foie : Toutes les protéines de mobilité plus rapide que les gammaglobulines
Tissu lymphoide : Protéines de l’immunité (zone des gammaglobulines)
Rôle des fractions protéiques
F. Albumine : protéine de transport, système tampon, maintien de la pression oncotique
F. alpha 1 : lipoprotéine alpha 1, protéines de la réaction inflammatoire
F. alpha 2 : protéines de la réaction inflammatoire
F. béta : lipoprotéine béta, transferrine, hepoxine, composants du complément, glycoprotéine
F. gamma : Immunoglobulines
Variations physiologiques Grossesse Personne âgé Nourrisson
Albumine Diminue Diminue
Alpha 1 et 2 Augmente Diminue
Bêta Augmente Augmente (40 à 70)
Gamma Faible Faible
Interprétation d’une électrophorèse des protéines
FRACTION ALBUMINE

Hypoprotidémie ++ Hyperprotidémie
Atteinte rénale, hépatique et digestive - Déshydratation
- Défaut d’apports (Dénutrition) - Acquise ou héréditaire
- Défaut de synthèse (cirrhose) - Bêtalactamine chez
- Syndrome néphrotique insuffisant rénal
- Syndrome inflammatoire sévère - Fistule pancréatique

FRACTION ALPHA 1 FRACTION ALPHA 2

Diminution Augmentation Diminution Augmentation


- Déficit congénital - Sd inflammatoire - Hyperthyroïdies - Sd néphrotique
- IHC, dénutrition, fuite - M. hépatiques (hémolyse) - Sd inflammatoire
- IHC, dénutrition, fuite

FRACTION BETA

Diminution Augmentation
- Déficit congénital - Carence en fer
- Insuffisance Non monoclonale
hépatocellulaire Augmentation C3
- Dénutrition, fuite - Obstruction biliaire
- Diminution du catabolisme de Kupffer
Bloc BG
- Augmentation IgA polyclonal
- Cirrhose éthylique

FRACTION GAMMA

Diminution Augmentation
- Désordre immunitaires Maladies inflammatoires
(immunodépression) Polyclonale
Infection
Monoclonal
Myélome, lymphome

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