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du métabolisme de l'acide
urique
PLAN :
Introduction
I. Rappel sur le métabolisme des bases puriques
II. Les anomalies du métabolisme de l’acide urique
II.1. Les hyperuricémies (maladies goutteuses)
1. Définition de la goutte
2. Physiopathologie
3. Etiologies
3.1. Hyperuricémies primitives
A. La goutte idiopathique
B. Déficit en HGPRT
C. Hyperactivité de la PRPP Synthétase
D. Néphropathie hyperuricémique juvénile familiale
3.2. Hyperuricémies secondaires
4. Clinique
5. Diagnostic Biologique
6. Traitement
II.2. Les hypouricémies
1. Diminution de production d’acide uriqueμ
2. Augmentation de l’excrétion rénale
Conclusion
Introduction
Le métabolisme des purines conduit à la synthèse des nucléotides puriques qui sont
des constituants cellulaires essentiels intervenant dans le transfert énergétique, les
régulations métaboliques et la synthèse des acides nucléiques ARN et ADN.
Le produit ultime de leur catabolisme chez l’homme est l’acide urique produit peu
soluble dont l’accumulation est responsable de la goutte.
Ce métabolisme des purines fait intervenir au sens strict 13 enzymes différentes dont
le déficit de neuf d’entre elles est documenté et conduit à des maladies héréditaires
avec des tableaux cliniques variés : manifestations rénales, neurologiques, arthrite,
crampes musculaires, déficit immunitaire avec infections récurrentes.
I. Vue d’ensemble sur le métabolisme des bases puriques
II. Les anomalies du métabolisme de l’acide urique
Seule 10 % des hyperuricémies évoluent vers une maladie goutteuse (risque proportionnel à
la durée et l’intensité de l’hyperuricémie).
De nos jours, la goutte se rencontre le plus souvent dans les pays ayant un niveau de vie élevé.
L’âge souvent entre 30-50 ans ; 9 Hommes/1 Femme ; la femme après ménopause.
2. Physiopathologie
L’acide urique (2-6-8 Tri-hydroxy-purine) : produit final du catabolisme des purines dans
l’organisme humain et constitue l’un des composant de la fraction azotée non protéique du
plasma.
Dans le plasma ; l’acide urique est sous forme d’urate monosodique soluble
Uricase
Acide urique Allantoïne Elimination
B. intestinales
Manifestations cliniques
Fréquence 1/380000 naissance.
Les mutations du gène HPRT1 sont très hétérogènes. Plus de 300 mutations ont
été identifiées (Délétions, insertions, duplications et mutations ponctuelles).
Diagnostic
Le phénotype sévère est causé par des mutations ponctuelles du gène PRPS1 ; ces
mutations modifient la régulation de l'enzyme (diminution de l'inhibition par les
nucléotides puriques avec affinité élevée au Pi).
Diagnostic
La glycogénose de type I
Chez un patient avec une Insuffisance rénale, il est toujours difficile de savoir
s’il s’agit d’une goutte II aire à l’Insuffisance rénale ou du mécanisme inverse.
.
4. Clinique
Se décrit en 3 stades :
l’hyper uricémie asymptomatique
la crise de goutte (arthropathie inflammatoire microcristalline)
la goutte chronique et ses complications
Facteurs déclenchant :
- Excès alimentaire (abats, légumes riches en purines= épinard, choux…) ou alcoolique
(bière).
- traumatisme articulaire local (chaussures serrées; marche...).
- intervention chirurgicale (post opératoire).
- traitement diurétique.
Diagnostic d’accès aigu :
La douleur :
- 2ème moitié de la nuit, Base du GO.
- Pulsatile, lancinante, permanente, augmentée par la mobilisation.
- Impotence fonctionnelle majeure.
- Fièvre à 38° -38,5°, agitation.
- Localement : signes inflammatoires importants
-Évolution : spontanée : crises de 5 –10 j avec récidives (durée plus courte sous colchicine
=>test Diagnostic.
L’interrogatoire peut faire découvrir 03 éléments qui confortent le diagnostic de goutte :
Notion de facteurs déclenchant : excès alimentaire ou alcoolique, traumatisme, infection,
médicament…
La crise articulaire est souvent précédée de Prodromes de 24h-48h : paresthésies, fièvre,
malaise, troubles digestifs, insomnie…
Les antécédents peuvent être notes : l’existence d’une goutte familiale, d’une lithiase
urique…
Evolution :
non traitée accès multiples et au bout d’un certain nombre d’années : dépôts d’urate de
sodium dans le tissu sous-cutané (tophus), dans les articulations (arthropathie goutteuse)
et dans le rein: c’est la goutte chronique..
4.2. Goutte chronique
Siège électif : pavillon de l’oreille, coudes, tendon d’Achille, pieds (gros orteil, talon, dos
du pied), mains e.
B. L’accès aigu
Leur but est de soulager la douleur des crises d’arthrite de goutte :
- Immobilisation de l’articulation
-Colchicine, AINS et corticoïdes.
Uricosuriques
Utilisés si absence d’insuffisance rénale, inhibe la réabsorption tubulaire d’acide urique. Exp
: benzbromarone, probénécide.
Inhibiteurs de la xanthine oxydase : Allopurinol
B. Xanthinurie héréditaire