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Dr NDA
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Objectifs
1. Définir une protéinurie
2. Classifier les protéinuries
3. Définir le syndrome néphrotique
4. Énumérer les méthodes d’exploration des protéinuries
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PLAN
A. Généralités
B. Physiopathologie de la barrière de filtration
C. Protéinurie physiologique
D. Protéinurie pathologique
E. Recherche et quantification de la protéinurie
F. Conduite à tenir devant une protéinurie
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A/ Généralités: Définition
Une protéinurie est définie comme l’élimination pathologique dans les
urines d’une quantité de protéines > 80 mg/j.
La recherche par bandelette réactive est le meilleur moyen de dépistage.
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B/ Filtration Glomérulaire
Le rein filtre chaque jour 180 litres de plasma:
l’eau et les constituants non protéiques traversent
librement la barrière de filtration
mais celle-ci s’oppose au passage des cellules
sanguines et des protéines de PM supérieur à 70
kDa qui restent dans la lumière du capillaire
glomérulaire.
Réabsorption quasi complète dans le tubule proximal
d’une faible quantité de protéines qui traverse la BF
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Efficacité de la barrière de filtration
Plasma Urine Primitive
180 l /24 h 180 l/ 24h
Albumine 40 g/l Albumine 5 mg/l
- ≠ 1g / 24h
- 7200g/24h Urine définitive
Albumine < 0,01g/24h
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C/ Protéinuries
1. Physiologique :
< 150 mg/24h
albumine < 20mg/24 h
2. Pathologique: >150 mg/24h
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D/Recherche et quantification de
la proteinurie
Circonstance de découverte
Valeur sémiologique d’une protéinurie
Classification des protéinuries
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Bandelette urinaire
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La valeur sémiologique d’une protéinurie
La valeur sémiologique d’une protéinurie est basée à côté des données
cliniques et complémentaires associées, sur ses caractères quantitatifs
et qualitatifs qui permettront d’orienter le type de l’atteinte rénale.
Une protéinurie abondante >3 g/j traduit une atteinte glomérulaire.
Une protéinurie <2 g/j peut correspondre aux néphro -
pathies les plus diverses : glomérulaire, tubulaire, interstitielle
ou vasculaire.
Une micro-albuminurie est détectée par méthode immunologique.
- Elle correspond à un taux d’albumine inférieur au seuil de détection des
méthodes usuelles (300 mg/j).
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Circonstances de découverte
1. La protéinurie est habituellement découverte par des bandelettes
réactives au cours d’un examen systématique visite de médecine du
travail, vaccinations, médecine scolaire...)ou lors de la surveillance d’une
grossesse.
2. Découverte dans le cadre d’un tableau symptomatique.
Au cours de l’exploration:
d’un syndrome œdémateux en rapport avec un syndrome néphrotique
ou d’un syndrome néphrétique aigu
ou d’une hypertension artérielle.
Bilan d’une maladie générale dégénérative (diabète, amylose) ou inflammatoire
(lupus, angéite...) déjà connue, en cours d’identification ou de surveillance.
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Comment classer une protéinurie ?
1. Protéinurie d’origine plasmatique:
- La protéinurie physiologique ou normale
La protéinurie peut être liée à des modifications hémo dynamiques intra - rénales
- La protéinurie de surcharge
- La protéinurie peut être liée à une augmentation de la perméabilité glomérulaire
- La protéinurie tubulai re
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r i es
é i nu
t Protéinurie
Pro Protéinuri
ge d’hyperperméabilité
de char e
sur tubulaire
Protéinuries
hémodynam
i q ue
s
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Protéinurie d’hyperperméabilité
sélective
Index de séléctivité
< 0,1
Syndrome néphrotique
à lésions glomérulaires
minimes
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Protéinurie d’hyperperméabilité
non sélective
Glomérulonéphrite
extramembraneuse
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Protéinurie de surcharge:
Syndrome immunodéficitaire acquis
o nal
olycl
p e ct p onse
As la rép oire
de mmat
a
infl
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Protéinurie de surcharge:
Dysglobulinémies
Prolifération
monoclonale
des lymphocytes B
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Autres types de protéinurie
Protéinuries Tubulaires
-protéinurie de faible abondance < 1g/24h
- de faible poids moléculaire < 30 kDa
-traduisent une lésion du tubule proximal
beta globulines
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Autres types de protéinurie
• Protéinuries hémodynamiques
• Protéinuries de faible abondance et transitoire <2g/24h
• mécanismes possibles:
-Augmentation de la fraction filtrée des protéines liée à une élévation des résistances
(vasoconstriction)
-Augmentation de la pression veineuse centrale
• Causes fréquentes:
• orthostatisme,
• insuffisance cardiaque,
• fièvre
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E/ CAT devant une protéinurie
Deux questions essentielles:
1. Fonctionnelle ou organique?
2. Isolée ou associée à une situation pathologique?
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CAT devant une protéinurie
Examens de première intention:
1. Dosage pondéral de la protéinurie des 24 h et index de sélectivité
2. Etude cytologique des urines: hématies, leucocytes cylindres: recherche
d’un sédiment « actif »
3. ECBU
4. Ionogrammes sanguin et urinaire
5. Dosage des protéines totales et de l’albuminémie
6. Électrophorèse des protéines sanguines
7. Exploration morphologique de l’appareil urinaire: échographie rénale
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Diagnostic positif
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Les principales étiologies
1 - Protéinuries labiles:
=-Néphropathies:
quatre situations
1-Protéinurie abondante: syndrome néphrotique, défini par protéinurie > à 40
mg/kg/24h (>3 g/24h),
protidémie < à 60 g/l,
albuminémie <30 g/l
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Les principales étiologies
• Autres causes :
• Insuffisance cardiaque
• Fièvre
• convulsions
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Les principales étiologies
3- Protéinuries permanentes
=A-protéinuries de surcharge:
Syndromes lymphoprolifératifs:
Dysglobulinémies monoclonales
Maladies des chaînes d’Immunoglobulines
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Myélome
Examiner l’urine:
Détection des chaines légères d’Immonoglobulines
« Protéines de BENCE JONCES « présentes dans 75% des myélomes
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Conclusion
La protéinurie est un symptôme et non une maladie.
Elle nécessite une exploration méthodique précoce et complète.
Enfin, elle peut témoigner d’affections graves notamment glomérulaires
évoluant vers l’insuffisance rénale chronique.
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Références
Biochimie médicale, Marqueurs actuels et perspectives; G. Durand,
JL Beaudeux (Lavoisier)
Biochimie humaine, Introduction biochimique à la médecine
interne; Georges Hennen
Biochimie médicale, physiopathologie et diagnostic; William J
Marshall; Elsevier
Biochimie médicale, Métais
Biochimie clinique, Serge Bernard; Maloine
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