Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NEUROPHYSIOLOGIE
Les astrocytes
Il y a ± 10 ans, elles étaient considérées comme des ȼ de soutien, qui aidaient le transport de
la ȼ vers les neurones mais on sait mnt qu’elles sont impliquées dans la formation des
synapses ainsi que dans la composition chimique de celles-ci.
→Elles sont donc réellement importantes à tel point que s’est développé le concept de la
synapse tripartite : 2 neurones et un astrocyte.
Les microglies
Ce sont en fait des macrophages (= cellules immunitaires présent dans le système nerveux
central).
Page 1 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Les astrocytes créent également une interface entre les vaisseaux sanguins quʼon retrouve
dans le SNC et les neurones. Ils sont également impliqués dans « la barrière hémato-
encéphalique » qu’on verra plus tard.
Les ventricules (haut à gauche en bleu) = ventricules latéraux.
Ces ventricules sont remplis de liquide appelé « liquide céphalo-rachidien ». Ils sont
séparés du reste du tissu nerveux par les cellules épendymaires.
Page 2 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Dans le SNP, la ȼ de Schwann emballe l’axone d’une
gaine formée de plusieurs couches de membranes
plasmiques qui entoure l’axone.
Page 3 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Ici, on voit un oligodendrocyte fournir des gaines de myéline à plusieurs axones :
On voit ici qu’une seule ȼ de Schwann va fournir un seul manchon de gaine de myéline.
Atour de l’axone = gaine de myéline formée par une superposition de couches de MP
observable à très fort grossissement.
La gaine de myéline est donc avant tout de la graisse puisque la MP est constituée de
lipides, de phospholipides.
Les zones du cerveau dans laquelle on va retrouver beaucoup de myéline vont prendre une
allure blanche appelé la « substance blanche ».
Les zones du cerveau dans lesquelles on retrouve surtout des corps cellulaires donc pas
d’axones et de gaine de myéline forment ce qu’on appelle la « substance grise ».
Cette distinction entre la substance grise et blanche est très importante au niveau du
cerveau et des autres zones du SNC (le tronc cérébral, le cervelet et la moelle épinière).
Page 4 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Coupe du SNC
Quand on regarde une coupe microscopique du SNC, on remarque une absence presque
complète d’espace extra-cellulaire. Les noyaux sont foncés et les ȼ rose.
Les ȼ sont vraiment collées les unes aux autres et c’est absolument indispensable pour le
fonctionnement du SNC car cela permet d’atteindre, dans les fentes synaptiques, des
concentrations très élevées de neurotransmetteurs puisqu’il y a très peu d’espace dans
lequel le neurotransmetteur puisse se diluer. Cela va aussi éviter qu’un neurotransmetteur
libéré par un neurone dans le but d’en stimuler un autre ne se dilue dans l’espace
extracellulaire.
Cette caractéristique histologique du tissu nerveux est extrêmement importante pour le
fonctionnement neuronal du système nerveux.
Le fonctionnement du neurone
On peut considérer que le neurone est en 3 parties :
1. Le collecteur
Il va collecter tte une série d’entrée, de stimuli ou d’inhibiteur de ce neurone.
Imaginons que nous n’avons qu’un seul neurone pour contrôler un cpt, par exemple manger.
On va avoir une série d’influx qui vont aller vers ce neurone, qui sont soit inhibiteur soit
excitateur. Par exemple, comme influx excitateur on a la faim et la volonté de se détendre
tandis que comme influx inhibiteur, on a le fait de devoir faire les courses car on n’a rien à
manger, ce qui demande des efforts. Maintenant, imaginons que ces influx aient des poids :
faim = +4, se détendre = +1 mais le fait de devoir faire des courses = -2.
Page 5 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
2. L’intégrateur
Ces ≠ entrées sont réglées par le neurone et on a, à la sortie une somme algébrique des
stimulus et des inhibiteurs. Le résultat de ces entrées donne +3 et admettons que le seuil
d’entrée est de +2, +3 > seuil.
3. L’émetteur
L’information va donc se propager (= potentiel d’action) et on va manger.
Imaginons qu’on rajoute un inhibiteur : « notre ami nous téléphone et nous propose d’aller
nous balader et donc on ne va pas pouvoir manger », on rajoute une inhibitrice à -2 qui va
donner +1 et +1 < +2, on est en dessous du seuil nécessaire pour que le PA se propage donc,
on ne va pas manger.
Le neurone fonctionne comme une sorte d’interrupteur permettant ou non à l’info de se
propager dans l’axones sous forme de PA. Et cela dépend d’une, du seuil pouvant être ±
élevée, et de deux, de la ∑ algébrique des ≠ entrées.
L’exemple se base ici sur un seul neurone déterminant un seul cpt, en réalité, ce ctp est
déterminé par bcp de neurones, mais pour chaque neurone, cela se passe à peu près comme
ça.
La morphologie du neurone
Exemple : le motoneurone, situé dans la moelle épinière et contrôlant les muscles.
Partie du collecteur :
La partie collectrice du motoneurone est le corps cellulaire et les prolongements de celui-ci
appelés « les dendrites ». Celles-ci peuvent être encore augmentées par des épines
dendritiques ou boutons dendritiques qui vont augmenter la surface du neurone.
Le corps cellulaire, aussi appelé somatique, contient des organites lui permettant de vivre.
Partie de l’intégrateur :
La zone d’intégration se situe au niveau du cône d’émergence de lʼaxone. Il y a des neurones
différents (comme les neurones sensoriels).
Page 6 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Partie de l’émetteur :
Vient ensuite l’axone le long duquel va se propager le potentiel d’action.
Il se termine par des terminaisons synaptiques formant les synapses qui vont s’accoler à des
ȼ cibles et, dans le cas du motoneurone, les cellules cibles sont les fibres musculaires.
©Lucie Denuit
Le neurone sensoriel
Dans le neurone sensoriel, les fibres vont se trouver sous notre revêtement cutané,
autrement dit notre peau. L’information est propagée grâce à l’axone myélinisé et se
termine par des dendrites. Aussi, le corps cellulaire se trouve au milieu.
Page 7 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Expérience :
Rappel pour comprendre :
Imaginons qu’on ait 2 compartiments séparés par une membrane qui laisse passer
l’eau et les solutés.
1 = glucose à 2 molaires ; 2 = eau donc concentration nulle.
Page 8 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le glucose va passer du compartiment 1 → 2 en suivant son gradient de concentration.
Ce flux va s’arrêter quand on aura, de part et d’autre, une concentration semblable donc ici,
1M de chaque côté. Ce qui s’arrête c’est le flux net.
Le glucose ne sait pas qu’il doit aller de la zone la moins concentrée vers la zone la plus
concentrée.
À cause de l’agitation thermique des molécules ainsi que de la distribution aléatoire, les
molécules de glucose s’agitent dans tous les sens et vont se déplacer du compartiment 1
vers le 2.
Tant que l’on n’a pas un équilibre de concentration, on a + de chance de voir les molécules
de glucose passer du 1 vers le 2 que l’inverse puisqu’il y en a + dans le 1.
Quand on a exactement la même concentration de glucose de part et d’autre de la
membrane, on aura autant de chance que les molécules passent du compartiment 1 vers le
2 que l’inverse. Mais le flux net s’annule puisque les échanges se font dans les 2 sens.
Situation :
Un axone baigne dans solution physiologique avec une électrodes de stimulation et une
autre de mesure qui va mesurer une ≠ de potentiel électrique, tel un voltmètre.
Les électrodes ici ne sont pas reliées à un simple voltmètre mais bien à un oscilloscope qui va
permettre de mesurer la ≠ de potentiel entre les deux électrodes en fonction du temps.
Page 9 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Avec une des électrodes, on se retrouve à l’intérieur de la membrane et l’autre reste à
l’extérieur de l’axone.
Au moment de la pénétration, on voit une ≠ s’établir entre les deux électrodes qui est de,
dans l’exemple, aux alentours de -80/-90 mini volt.
On voit de part et d’autre de la membrane de la ȼ qu’on a une ≠ de potentiel entre
l’électrode extérieur et intérieur de la cellule.
Les rappels ci-dessus explique la présence de cette ≠ de potentiel.
Théorie :
Le neurone et donc l’axone, comme toutes les ȼ de notre organisme, expriment une pompe
qui est la pompe sodium / potassium (Na+/ K+ ou NAK).
Cette pompe va chasser du Na+ de la ȼ et faire entrer du K+. Mais ces mvmts ne se font pas
en fonction d’un gradient de concentration et nécessitent donc un transport actif utilisant
de l’E provenant de lʼATP.
Comme on chasse le Na+, il y en a bcp dans le milieu extracellulaire et peu dans
l’intracellulaire, et inversement pour le K+. Cela amène un gradient de concentration pour
les 2 molécules qui tendent à vouloir faire passer chacune vers le milieu où elle est le –
concentrée, donc faire sortir le K+ et rentrer le Na+.
Pour rappel, un flux nécessite une conductance.
Pratique :
Quand on est au repos, la perméabilité du Na+ est 100x plus basse que le K+.
Perméabilité K+ = 100x perméabilité Na+.
Imaginons :
La perméabilité Na+ = 0 et celle de K+ = 100.
Il n’y a pas de flux de Na+ puisque pas de conductance mais il y en a un pour le K+, les
canaux ioniques le laissent passer et il aura tendance à sortir de la ȼ selon son gradient de [].
Au fur et à mesure que le K+ sort :
Page 10 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Résultat : on a un gradient électrique inverse au gradient de [] qui tend à repousser le K+ à
l’intérieur de la ȼ.
Page 11 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Dès lors, il sort donc tout le temps, de manière légère, et si la pompe NAK n’était pas là, à
un moment, l’équilibre des [] de part et d’autre de la ȼ serait atteint et il y aurait autant de
K+ à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ȼ.
Donc, pour maintenir le potentiel de membrane qui dépend, essentiellement mais pas
uniquement, de la tendance qu’à le K+ à sortir de la ȼ, il faut absolument maintenir le
gradient de [K+] et donc il faut une pompe NAK.
CONCLUSION : Maintenir un potentiel de membrane coute de l’énergie.
Résumé :
La pompe NAK crée une ≠ de [Na+ et K+] de part et d’autre de la membrane.
Sans perméabilité de K+, le flux s’arrêterait lorsque le gradient électrique serait ><
parfaitement au gradient de [], donc atteindrait le potentiel d’équilibre.
Mais la pompe NAK compense et évite l’équilibre des [K+] de part et d’autre de la
membrane qui provoquerait une absence de potentiel de la membrane.
➔ Donc pour avoir un potentiel de membrane, on doit avoir une pompe NAK qui
fonctionne et donc on a besoin d’E sous forme d’ATP.
➔
Page 12 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
L’hyperpolarisation
C’est ce qu’on voit ici :
Il y a des hyperpolarisations
On a augmenté la polarité de la
membrane, en passant d’une différence
de potentiel de -80mV à -100, -110 ou
au-delà de -120mV.
Page 13 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le positif repoussant le positif et le positif attirant le négatif va former un excès de charge
négative de l’autre côté de la membrane. Donc l’intérieur va devenir plus négatif.
Au niveau de l’ES, on passe d’un potentiel de – 70mV au repos à un potentiel de -110mV
lorsque que l’on stimule.
Evidemment, la mesure ne se fait pas au niveau de l’électrode de stimulation mais bien à
l’électrode de mesure (EM). On a donc une ≠ de potentiel entre l’endroit où on a stimulé (-
110mV) et l’endroit où se trouve l’EM qui est à -70mV. Cela entraine un gradient électrique
et un milieu conducteur entre les 2 électrodes puisqu’à l’intérieur et à l’extérieur de l’axone
on a une solution aqueuse avec des ions ce qui est conducteur.
Au niveau de l’EM, on retrouve un courant rentrant qui apporte des charges + à l’extérieur
de la membrane et en arrache à l’intérieur (+ repousse +) → membrane se charge -. On
observe donc à l’EM une hyperpolarisation. On observait sur l’oscilloscope des pics vers le
bas qui correspondent à l’hyperpolarisation. La valeur n’est pas aussi importante que celle
observé au niveau de l’électrode de stimulation on va passer de - 70mv à -90mv.
Page 14 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Quelle est la valeur de ces hyperpolarisations ?
Elles ne sont pas aussi importantes que celles observées au niveau de l’ES puisqu’on passait
de -70 à -110 alors qu’ici on passe à -90.
Pourquoi ? Parce qu’on perd du courant en chemin.
En fait il existe des fuites de courant à travers la membrane, et + on s’éloigne de l’ES – le
courant traversant la membrane au niveau de l’EM sera important et donc, -
l’hyperpolarisation sera grande.
Ces courants sont appelés des courants locaux ou électrotonique. Ils ont une importance
considérable notamment dans la propagation du PA.
Leurs amplitudes diminuent au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la stimulation et à un
moment ils ne sont même plus détectables. Ils ne permettent pas la propagation de l’info
sur de longues distance mais sur des courtes, cependant, ils ont 2 grands avantages :
1. Ils sont très rapides
2. Ils ne coutent pas d’E car générés par les propriétés électriques de la membrane.
Le potentiel d’action (PA) quant à lui présente un grand avantage car il est capable de se
propager sur des longues distances. Les courants seraient incapables de propager une info
de la moelle jusqu’au bout de nos jambes par exemple.
Page 15 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La dépolarisation
Elle se produit quand on place l’ES en position 2 et qu’on a un courant sortant.
Ce courant va générer des déflexions vers le haut cette fois-ci, appelées dépolarisations.
On a donc à nouveau une ≠ entre l’endroit stimulé (-50mV) et l’endroit de mesure (-70mV).
Page 16 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Mais cette fois, on a à l’intérieur un excès de charges + à l’ES par rapport au nbre de charge –
au niveau de l’EM. Dès lors, cette fois, le courant interne va de l’ES → EM.
Évidement ce même courant va dans l’autre sens du côté externe.
On a donc ici au niveau de l’EM un courant sortant qui amène des charges + à l’intérieur de
l’axone et qui en extrait à l’extérieur amenant à une dépolarisation mais qui sera moins
importante qu’au niveau de l’ES (-70 à -60 au lieu de -70 à -50) et ceci est dû à des fuites de
courant à travers la membrane.
Le potentiel d’action
Quel est le mécanisme du PA ?
Pour générer un Pa, il faut dépolariser la membrane et donc on considère que les courants
sortants dépolarisant sont aussi des courants excitateurs.
Au contraire, si on hyperpolarise la membrane, on s’oppose à la jeunesse d’un Pa puisqu’on
va s’éloigner d’une intensité permettant de le générer, ce sont des courant inhibiteurs. C’est
essentiel à comprendre pour toute la suite de ce chapitre.
Si on provoque des hyperpolarisations grâce aux courant entrants, on verra des potentiels
gradués augmenter au fur et à mesure que la stimulation augmente mais rien de plus.
Mais, si on génère des courants sortants, il ne se passera rien de plus qu’une dépolarisation,
mais au-delà d’un certain seuil, on constatera toujours la présence de la petite
dépolarisation de + en + grande puisque graduée mais surviendra après elle cette très
grande dépolarisation qui correspond donc au PA.
Page 17 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
/!\ Si on augmente l’intensité de la stimulation, le courant sortant provoquant la
dépolarisation est de + en + important, mais le PA n’augmente pas, il est ce qu’on appelle un
phénomène tout ou rien.
La phase de repolarisation du PA
Ensuite vient la phase de repolarisation où la membrane retourne à son potentiel de repos,
et cette phase est due à des canaux potassique également contrôlé par le voltage.
Ces vocK+ s’ouvrent dans un second temps avec retard par rapport au canaux vocNa+
Page 18 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Et comme le potassium est + concentré à l’intérieur de l’axone, il va sortir avec ses charges +
rendant l’intérieur négatif, c’est ce qui explique la repolarisation de la membrane.
Cette 2ème phase est donc due à une augmentation de la perméabilité pour la K+.
Page 19 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Donc ce n’est pas étonnant si le potentiel de membrane évolue vers le potentiel d’équilibre
du sodium parce qu’on a ouvert une grande conductance pour celui-ci, or son potentiel
d’équilibre contrairement à celui du potassium est positif, on arrive à une dépolarisation de
la membrane et une inversion de la polarité de la membrane.
(Pas jusque 50mV parce qu’évidement il y a tjs eu une conductance pour le K+ mais en tout
cas un PM se rapprochant du PE du sodium).
Remarques :
Page 20 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Il faudra les rétablir après, et donc la pompe NAK va jouer un rôle essentiel pour
maintenir le PM et le PR et permettre la survenue d’un nouveau PA.
→ Pendant un PA, il est impossible d’en générer un nouveau, c’est ce qui est montré ici.
En effet l’excitabilité de la membrane pendant le PA devient nul, on parle de période
réfractaire absolue.
Après le PA, son excitabilité revient petit à petit à la normale et cette période est la
réfractaire relative.
Pendant la PRA, il est impossible de générer un nouveau Pa, et pendant la PRR il est possible
d’en générer un mais l’intensité seuil, càd la dépolarisation qu’on devra atteindre, est +
élevée qu’en période normale.
Page 21 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
On a donc son amplitude et sa vitesse qui sont constantes.
Comment se propage le Pa ?
Physiologiquement, il nait au niveau du cône d’émergence de l’axone.
À cet endroit, puisqu’il y a un PA, il y a une dépolarisation de la membrane (I = + et E = -).
Si on va un peu + loin sur l’axone, on est dans une situation de repos avec l’extérieur + et
l’intérieur –.
On voit donc qu’on a entre ces 2 points, une différence de potentiel et donc entre les 2, un
milieu conducteur. On aura un courant, de l’endroit excité à l’endroit au repos à l’intérieur et
inversement à l’extérieur.
Ce sont des courants locaux.
Bien entendu, les courants à la membrane au repos sont sortants, donc excitateur et vont
provoquer une dépolarisation de la membrane et générer un nouveau PA suite à l’ouverture
des canaux sodique dépendant du voltage.
Et ainsi de suite, on a un nouveau PA qui s’est créé, la membrane est au repos plus loin donc
on a à nouveau des courants locaux et c’est ainsi que le Pa se propage de proche en proche.
Page 22 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Pour rappel, ces courants locaux ne peuvent pas se propager sur des distances longues à
cause des fuites de courants à travers la membrane.
Pourquoi une fois que le PA est arrivé du milieu de l’axone, il ne revient pas en arrière ?
Parce que ces zones précédemment excitées sont mtnt en période réfractaire.
Et c’est la présence de ces PR qui assure la propagation unidirectionnel (1 seul sens) du PA.
Pourquoi lorsque Pa est généré du cône d’émergence, il ne retourne pas dans le neurone ?
Ce n’est pas possible car il n’y a pas de voc dans le corps du neurone ni dans les dendrites, il
n’y a donc que dans l’axone que l’on peut retrouver un PA.
Grâce à ces gaines de myélines qui sont isolantes, les fuites des courants locaux vont être
très limitées mais il n’y aura pas de PA généré pour cette raison. Cependant, le prochain PA
sera généré au nœud de Ranvier suivant et ainsi de suite.
Page 23 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Intérêt de la gaine de myéline ?
1° Cela permet la propagation des courant locaux à des distances + importantes puisque la
fuite de courant est limitée grâce à la gaine de myéline. Il y a donc - de PA / unité de
longueur d’axones. De plus, on sait que les PA sont lents, les axones myélinisés permettent
de les propager + rapidement.
2° Comme le PA provoque des déséquilibres de concentrations de sodium et potassium de
part et d’autre de la membrane, cela nécessite une accélération de la pompe NAK donc
augmentation accrue de ATP, donc moins il y de PA / unité d’axone – cela coute en E.
Axone myélinisé permette de propager PA + vite avec moins d’E.
Le PA se propage en sautant d’un nœud à l’autre, raison pour laquelle on parle de
« conduction saltatoire ».
La sclérose en plaque
Il existe maladie où l’on observe une destruction de la gaine de myéline dans le SNC
→ Sclérose en plaque, elle est auto-immunitaire.
C’est une situation dans laquelle le système immunitaire se retourne contre les constituants
de notre organisme au lieu d’être contre les pathogène.
Pourquoi on en parle ? pace que quand on analyse le tissu macroscopiquement, on se rend
compte qu’il y a des zones cicatricielles donc durcies (sclérose) et elles forment des plaques.
On peut les voir au scanner :
Résumé :
Le potentiel de repos est principalement dû à la différence de concentration en ions
K+ de part et d’autre de la membrane plasmique.
Le PA est généré à la suite d’un courant dépolarisant dont l’intensité est supérieure
au seuil d’excitabilité.
Page 24 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Dans le neurone, le PA est généré et ne se propage que dans l’axone
L’intensité du message véhiculé par une fibre nerveuse est codée par la fréquence
des PA
Page 25 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 26 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Cependant, il faut que l’effet des neurotransmetteurs sur les récepteurs s’arrêtent à un
moment donné.
Les 3 mécanismes d’arrêt des neurotransmetteurs :
1. La diffusion dans le milieu extracellulaire
C’est marginal et il y a peu d’espace dans le système nerveux permettant d’atteindre de
forte concentration des neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Mais il y a donc peu
d’espace pour se diluer, dès lors, son arrêt par diffusion parait inimaginable.
2. Recapture par l’élément présynaptique
C’est un mécanisme important de l’arrêt de l’action des neurotransmetteurs avec des
molécules les ciblant spécifiquement et qui sont utilisée dans la pratique clinique courante.
3. Dégradation enzymatique
Des enzymes vont les détruire et permettre d’arrêter leur action sur les récepteurs post-
synaptique.
Page 27 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Différents types de synapse :
Page 28 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 29 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Ce qui signifie que l’on a un courant local, qui va du positif vers le moins positif, donc de la
membrane vers le cône à l’intérieur du neurone et inversement à l’extérieur.
C’est un courant local, donc il y a des fuites.
La dépolarisation au cône d’émergence ne sera pas aussi importante que celle au niveau de
la membrane post-synaptique de la synapse 1 puisqu’on va passer de -70 à -60mV.
Situation 2 :
Mais imaginons que nous ayons une 2ème synapse qui, au niveau de l’élément
postsynaptique, ouvrent des canaux également sodiques.
Si celle-ci est stimulée, donc qu’un PA arrive au niveau de l’élément présynaptique de la
synapse 2, le neurotransmetteur sera libéré, va se fixer aux récepteurs post-synaptiques et
induire un potentiel postsynaptique qui est également une dépolarisation.
On va passer de -70 à -50mV.
On a également des courants locaux comme pour la synapse 1, cad des courant allant de la
membrane post synaptique de la synapse 2 vers le cône d’émergence de l’axone à l’intérieur
de la cellule et inversement à l’extérieur. Evidement il y a des fuites.
Page 30 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Situation 3 :
Ce sont toujours des synapses excitatrices (sodium + PPSE) mais on en rajoute une 3ème
synapse.
Cette synapse 3, lorsque excitée, va libérer dans la fente synaptique des neurotransmetteurs
qui vont se fixer à des récepteurs et cette fois-ci, laisser rentrer du chlore.
Le chlorure est un anion et donc, si le sodium provoque une dépolarisation, lui provoquera
une hyperpolarisation.
→Alors, le potentiel de membrane va plutôt passer de -70 à -90. Pour rappel au repos on est
à -70 dans le cône d’émergence.
La membrane post-synaptique de la synapse 3 est alors plus négative que le cône
d’émergence, on a donc des courants locaux + des fuites.
L’hyperpolarisation au niveau de la membrane post-synaptique va en entraîner une au
niveau du cône d’émergence mais comme c’est un courant rentrant donc un courant local,
l’hyperpolarisation ne sera pas importants dû aux fuites.
Page 32 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
L’intégration synaptique
Dans une situation théorique où un neurone contrôle un cpt, on avait des entrées +
stimulant les neurones et le cpt, puis des entrées – inhibant ce neurones et bloquant le cpt.
À l’échelon cellulaire, sur un même neurone, on a des PPSE et des PPSI qui arrivent et qui
vont s’additionner de manière temporelle et spatiale, cʼest la somme algébrique de ces PPSE
et PPSI qui vont, potentiellement, atteindre l’intensité seuil au niveau du cône d’émergence
de l’axone.
Si cette intensité seuil est atteinte, le PA se propage et donc lʼinfo aussi en aval.
Si au contraire, cette sommation nʼatteint pas lʼintensité seuil, le PA ne peut pas se
propager et la propagation de lʼinfo sʼarrête là.
→Tous ces phénomènes constituent l’intégration synaptique.
Page 33 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Scénario 1 :
Le neurone 1 stimule le neurone 2 et on a dans les 2 une augmentation de la fréquence des
PA mais une chute de cette fréquence dans le neurone 3 à activité tonique.
Pour rappel le 2 et 3 sont relié par une synapse inhibitrice.
Scénario 2 :
La fréquence des PA diminue dans le neurone 1 donc dans le 2 mais comme, il inhibe le
neurone 3, si on diminue les PA dans 2, moins de PPSI sont générés à la synapse entre le
neurone 2 et 3 donc la fréquence des PA du neurone 3 augmente.
Conclusion :
On voit dans le scénario 1, que quand dans le neurone 1 on ↗ la fréquence de PA, cela
entraine aussi une ↗ dans le 2, entrainant une ↘ PA dans le 3.
Une stimulation suite au passage dans la synapse inhibitrice se transforme en
inhibition.
Au contraire, dans le scénario 2, une ↘ de la fréquence PA dans 1 entraine aussi une ↘ dans
le 2 mais au passage de la synapse inhibitrice, la ↘ de la fréquence des PA s’est transformé
en ↗.
Cette fois, une inhibition au passage de la synapse inhibitrice s’est transformée en
excitation.
Qd on croise une synapse inhibitrice, une stimulation se transforme en inhibition et une
inhibition en stimulation.
C’est la raison pour laquelle on dit que ces inter-neurones qui s’articulent avec le neurone en
aval via une synapse inhibitrice sont des interneurones à conversion de signes.
Ils sont cruciaux dans le fonctionnement des circuits neuronaux car s’ils n’existaient pas,
dès qu’il y aurait un PA qlq part, il se propagerait de manière généralisée à l’ensemble du SN
puisque tous les neurones sont connectés les uns aux autres.
Page 34 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Les neurotransmetteurs
Le type de neurotransmetteurs :
On classe souvent les neurotransmetteurs en fonction de leur nature chimique.
L’acétylcholine :
➔ Joue un rôle important dans le système nerveux autonome.
C’est le neurotransmetteur libéré par les axones qui font synapse avec les muscles
squelettiques.
Les muscles se contractent parce que l’acétylcholine a été libérée et qu’elle s’est fixée à des
récepteurs qui permettent la contraction des cellules musculaire.
Les monoamines : elles sont toutes dérivées synthétisées à partir d’acide aminé.
Composé de chaîne d’acide aminé. On va retrouver les opioïdes endogènes, ces molécules
que nous fabriquons nous-même, qui se fixe aux récepteurs auxquels se fixent également la
morphine, qui ont donc des effets antalgiques.
Page 36 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La noradrénaline
La noradrénaline en se fixant à des α1a, 1b, 1c diminue la perméabilité de la membrane pour le
potassium et au contraire en se fixant à des α2a, 2b, 2c , l’augmente.
Donc pour un même neurotransmetteur, en se fixant à des récepteurs différant, peut
avoir des effets opposés dans un cas excitateur et dans un autre inhibiteur.
Comment cela fonctionne-t-il ?
La noradrénaline après libération va tout autant se fixer aux α 1 qu’aux 2 mais comme dans
le SNC, il y a peu d’espace extra-cellulaire, elle ne va pas diffuser et rester concentrée dans la
fente synaptique pour se fixer uniquement aux récepteurs post synaptique de la synapse
stimulée.
Dans le SNC, la localisation de la libération d’un neurotransmetteur est essentielle pour en
comprendre les effets. Ce n’est pas le cas pour les hormones par exemples, qui sont libérées
dans le sang puis atteignent l’organe cible.
La noradrénaline libérée à un endroit ne va pas avoir les mêmes effets qui si elle est
libérée à un autre endroit. Dans un cas, on aura des récepteurs α1 et dans l’autre des
α2, les effets seront donc ≠ voire même ><.
Le glutamate :
Page 37 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le GABA :
= Grand neurotransmetteur inhibiteur du SNC.
Il existe deux types de récepteur central :
- GABA-A
- GABA-B.
On ne va s’intéresser qu’aux GABA-A.
Son fonctionnement :
Le GABA a bien un effet inhibiteur sur le neurone postsynaptique. Le récepteur GABA-A est
également un récepteur ionotrope qui laisse passer du chlorure. Donc le chlorure qui est un
anion, rentre dans la cellule et va provoquer une hyperpolarisation de la cellule. C’est-à-dire
un potentiel postsynaptique inhibiteur.
L’effet inhibiteur sur le neurone postsynaptique :
On commence par mesurer l’amplitude des PA dans un neurone post-synaptique
gabaergique (utilise le gaba comme neurotransmetteur) avant qu’il ne soit stimulé par le
neurone présynaptique. Les PA sont stables.
Ensuite, on stimule le neurone présynaptique et la et on voit que la fréquence des PA dans le
neurone post-synaptique diminue, elle s’annule même !
Après l’arrêt de la stimulation, les PA dans le neurone post synaptique reprennent.
→ le GABA a un effet inhibiteur sur le neurone post synaptique
Page 38 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le propofol qui a pour nom commercial « Diprivan ». Il ne se trouve pas en
pharmacie car est à usage purement hospitalier, souvent utilisé en anesthésie pour
induire l’endormissement du patient, c’est un liquide blanc qui agit très vite.
Le système noradergique
Le locus coeruleus, un noyau contenu dans le tronc cérébral, envoie des axones qui se
terminent par des synapses noradrénergiques. Ce système est impliqué dans l’attention,
l’éveil, le cycle veille-sommeil, l’apprentissage, la mémoire, l’anxiété, la douleur et l’humeur.
Page 39 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le système sérotoninergique
Il intervient dans l’humeur et les comportements émotionnels et est la cible de drogue telle
que le LSD ou l’ecstasy et d’un type d’anti dépresseur qu’on appelle les inhibiteurs sélectifs
de la recapture de la sérotonine.
Le système dopaminergique
La dopamine trouve son origine dans 2 noyaux :
1. Le locus Niger : a un rôle dans le contrôle moteur et est la cible de la maladie de
Parkinson.
2. L’aire tegmentale ventrale : envoie des axones dans le cortex préfrontal. C’est ce
noyau avec ses axones, ils sont responsables des cpts addictifs et sont la cible de la
morphine, héroïne, …
Le système cholinergique
Le rôle de l’acétylcholine dans le SNC est mal connu mais on pense qu’il a un rôle important
dans la mémoire.
De plus, les seuls médicaments ayant un petit effet dans la progression de la maladie
d’Alzheimer, ont comme cible les systèmes cholinergiques diffus du SNC.
Page 40 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La recapture de la sérotonine
La sérotonine est aussi connue sous le nom de 5- hydroxytryptamine (5-HT).
Comme on peut le voir ici, elle est recapturée par l’élément présynaptique et dégradé
dedans par voie enzymatique.
Il existe des molécules capables d’inhiber cette recapture de la sérotonine et c’est ce qu’on
appelle les ISRS (Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine).
La modulation synaptique
La synapse contrairement au potentiel d’action est extrêmement souple, il en existe
plusieurs types. Il existe aussi un grand nombre de neurotransmetteurs et encore plus de
récepteur et de voie de transduction intracellulaire du signal.
En plus de tout cela, il est possible de moduler la transmission d’une synapse.
On distingue 2 grands types de modulation synaptique :
1. La modulation présynaptique
2. La modulation postsynaptique
La modulation présynaptique
Il existe plusieurs mécanismes mais nous allons en voir qu’un.
Page 41 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
On a la terminaison d’un axone faisant synapse avec le corps cellulaire d’un neurone, des
récepteurs AMPA avec comme neurotransmetteur du glutamate.
Pour rappel, quand il se fixe aux AMPA, il laisse entrer du sodium (Na+) et provoque un
potentiel postsynaptique excitateur (PPSE).
Cette libération de glutamate est due à un PA au niveau de la terminaison axonal qui va
ouvrir des voc Ca++ induisant l’exocytose du glutamate.
On parle de l’élément présynaptique 1.
On va avoir un autre élément présynaptique faisant synapse avec l’élément présynaptique 1
qu’on va appeler terminaison axonal 2.
Imaginons ici, que lors de l’arrivée d’un PA au niveau de l’extrémité axonal, on a l’ouverture
des voc Ca2+. Mais au lieu d’avoir comme neurotransmetteur du glutamate, on a du GABA.
Il va se fixer à des récepteurs GABA-A qui laissent rentrer du chlorure (Cl−) conduisant à une
hyperpolarisation.
Celle-ci va s’opposer à la dépolarisation induite par le PA qui provoque l’ouverture des voc
Ca2+.
Donc, nous avons – de Ca2+ entrant, et donc – de glutamate libéré dans la fente synaptique.
Ce qui conduit à ce que l’amplitude du PPSE dans la fente synaptique diminue.
©Zöé Gillissen
Page 42 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Pour résumé :
Élément présynaptique 1
1. Un PA arrive au niveau de la terminaison axonale 1
2. Ce PA provoque l’ouverture des canaux VOCCa++
3. L’entrée de Ca++ provoque l’exocytose du glutamate
4. Le glutamate (neurotransmetteur) se fixent sur les récepteurs AMPA
5. Les récepteurs AMPA laissent entrer du sodium Na+
6. L’entrée de Na+ provoque un PPSE (dépolarisation)
Élément présynaptique 2
L’élément présynaptique 2 fait synapse avec l’élément présynaptique 1.
1. Un PA provoque arrive au niveau de la terminaison axonale 2
2. Ce PA provoque l’ouverture des canaux VOCCa++
3. Du GABA est libéré
4. Il se fixe à des récepteurs GABA A qui laissent entrer du Cl- chlorure dans l’élément 1
5. L'entrée de chlorure provoque une hyperpolarisation
En stimulant cet axone qui forme une terminaison présynaptique, sur l’axone 1, on va
diminuer la dépolarisation qui arrive au niveau de la terminaison axonale, on aura diminué
l’entrée de Ca2+ et donc par csq diminué la libération de glutamate par l’élément
présynaptique et donc on a diminué l’amplitude du PPSE dans le neurone postsynaptique.
Page 43 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Partie supérieure : Les PA dans l’élément présynaptiques sont des phénomènes « tout ou
rien », on le voit à leur amplitude constante.
Partie inférieure : Les PA varient, ce sont des potentiels gradués.
Page 44 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Si on stimule à haute fréquence, le Ca2+ va s’accumuler dans l’élément présynaptique,
facilitant la libération du neurotransmetteur et donc ↗ l’amplitude des potentiels
postsynaptiques.
La potentialisation post-tétanique
Si après avoir stimulé à relativement grande fréquence, on attend un peu et on restimule à
nouveau, on va avoir un potentiel postsynaptique + important, + ample qu’avant cette
stimulation à haute fréquence.
Potentialisation post-tétanique (PTP).
La dépression
Si on stimule à très très haute fréquence, on pourra voir que l’amplitude des potentiels
postsynaptiques diminue au lieu d’augmenter.
C’est probablement lié à l’épuisement du neurotransmetteur dans l’élément présynaptiques,
car si on en libère beaucoup, forcément on vide le stock et cela conduit à des potentiels
postsynaptiques de plus faible amplitude.
Dépression.
Conclusion
Dans la facilitation, on a une stimulation élevée et une augmentation de l’amplitude des
potentiels postsynaptiques.
Mais si on augmente encore la fréquence, on va alors diminuer les potentiels
postsynaptiques.
La fréquence des potentiels d’action présynaptiques peut modifier la transmission
synaptique.
Ce n’est donc pas en augmentant la fréquence de stimulation qu’on va d’office stimuler plus
fort le neurone postsynaptique.
En réalité, à certaines fréquences, on va stimuler plus fort, mais à des fréquences encore
plus élevées on stimulera moins fort.
+ forte fréquence des PA ≠ + fort PPSE
Phénomène de mémoire
Ces phénomènes ne durent que quelques secondes voir maximum quelques minutes ce qui
est le cas pour la PTP. Or, les phénomènes de mémoires durent des heures, des jours, des
mois, des années, ils ne peuvent donc être simplement expliqué par des modulations
synaptiques qui persistent dans le temps quelques minutes.
On pense maintenant qu’un des grands mécanismes sur lequel repose la mémoire est ce
qu’on appelle la potentialisation à long terme.
Page 45 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Structure de l’hippocampe
C’est surtout dans l’hippocampe qu’a été étudié la potentialisation à long terme.
En effet, il est souvent considéré comme le siège de la mémoire dans le cerveau.
On voit ici, sa structure chez un rongeur et on peut remarquer qu’il y a une zone réceptrice
qui reçoit des signaux provenant du cortex, le gyrus denté.
Celui-ci envoie des fibres moussues vers les cellules pyramidales de la zone 3 de CA (corde
d’Amon).
Le CA étant la corne d’Ammon et le CA3 est une région dans laquelle on trouve la cellule
pyramidale.
Ces cellules envoient des axones que l’on appelle les collatérales de Schaffer vers d’autres ȼ
pyramidales d’une autre zone de la corne d’Ammon, la CA1.
C’est au niveau de la synapse entre les axones des ȼ pyramidale des CA3 et des CA1 qu’a été
le plus étudié la potentialisation à long terme.
Page 46 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
1ère stimulation :
On stimule et on a une petite dépolarisation de la ȼ pyramidale de CA1 donc un petit PPSE
qui a une amplitude de l’ordre de 4 ou 5mv.
2ème stimulation à haute fréquence :
Ensuite, on va stimuler à haute fréquence (100x par seconde) la collatérale de Schaffer, on
va attendre quelques secondes
3ème stimulation :
On stimule encore 1 seule fois et on va mesurer de nouveau le potentiel postsynaptique
dans la ȼ pyramidale de CA.
Le potentiel postsynaptique est de plus grande amplitude (8 ou 9mv).
C’est ce qu’on appelle la potentialisation à long terme, car l’↗ du PPS après stimulation à
haute fréquence va se maintenir pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures.
Ce phénomène durant laquelle on stimule à haute fréquence la collatérales de Schaffer est
appelé la tétanisation.
Ce phénomène n’a modifié que la transmission synaptique entre la voie 1 et la ȼ pyramidale
de CA1, mais il ne s’est rien passé au niveau de la voie 2. Si on stimule la voie 2 avant ou
après tétanisation il n’y a pas de ≠ au niveau du PPS dans la ȼ pyramidale de CA1.
Page 47 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Cela signifie, qu’il ne s’agit pas d’une ↗ globale de toute l’excitabilité de ce neurone
pyramidale de CA1, mais bien d’un phénomène localisé au niveau de la synapse qui était
tétanisée, c’est un phénomène synaptique, il ne concerne pas l’ensemble du neurone.
L’amplitude du PPSE en fonction du temps
Avant la tétanisation, on voit que l'amplitude du PPSE (arbitrairement mise à 100) n’est pas
aussi haute que ce qu’elle pourrait être.
Ensuite on tétanise la voie 1 et on voit que les PPSE ont une amplitude beaucoup plus
grande (elle a triplée) et que cette amplitude se maintient dans le temps (plusieurs heures).
Au bout d’une heure, ils sont à peu près 2 fois + élevé après qu’avant tétanisation.
Si on regarde sur la synapse 2 (jaune), il ne se passe rien car c’est un phénomène synaptique.
Les mécanismes cellulaires de la PLT
Il existe sûrement plusieurs mécanismes cellulaires pouvant expliquer la PLT, mais + connu
est celui incluant le glutamate comme neurotransmetteur et les récepteurs AMPA / NMDA
comme récepteurs postsynaptique.
Si on une extrémité latérale d’une collatérale de Schaffer (C de S) qui libère du glutamate
dans la fente synaptique, on aura à l’élément post synaptique de la ȼ pyramidale de CA1 des
récepteurs AMPA le fixant et faisant rentrer du sodium induisant des PPSE.
C’est ce qu’on observe lorsqu’on stimule une C de S et qu’on mesure le potentiel
postsynaptique dans la cellule pyramidale de CA1, on observe une dépolarisation lui
correspondant.
Il existe au niveau de l’élément postsynaptique d’autre élément qui fixe le glutamate et
qu’on appelle les récepteurs NMDA. Ils sont normalement fermés par un ion Mg. Donc
lorsqu’on stimule la collatérale de Schaffer, le glutamate se fixe aux récepteurs AMPA et aux
récepteurs NMDA.
Au niveau des récepteurs AMPA, il fait rentrer du sodium et génère un PPSE.
Page 48 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Au niveau des récepteurs NMDA, il ne se passe rien puisque le canal est bouché par cet ion
magnésium.
Mais si on stimule à haute fréquence, qu’on tétanise la collatérale de Schaffer et qu’on
dépolarise de manière importante l’élément postsynaptique, ce bouchon de magnésium va
sauter et le NMDA va alors laisser rentrer des ions, donc du calcium.
Page 49 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
3° Effets transcriptionnels
Ce calcium va permettre la transcription de nouveau gène. Ceux-ci vont éventuellement être
à l’origine de la formation de nouveaux boutons synaptique. On va avoir des effets qui se
maintiennent des jours, des mois voire des années.
©Zöé Gillissen
On comprend maintenant que la stimulation d’une synapse peut laisser une trace dans la
synapse qui peut se maintenir. On rentre dans des effets modifications post-traductionnelles
qui peuvent durer plusieurs heures et des modifications transcriptionnels qui elles peuvent
durer plusieurs mois voire plusieurs années, s’il y a eu des modifications morphologiques de
la synapse, du neurone avec la formation de nouveau bouton synaptique.
Voilà pourquoi on pense que c’est sur ces mécanismes de potentialisation à long terme que
repose au moins une partie des phénomènes de mémoire.
Page 50 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
À côté de la PLT, il existe un autre phénomène qu’on appelle la dépression à long terme.
C’est exactement l’inverse :
Au lieu d’avoir une ↗ de l’amplitude des PPSE, on va avoir une après la tétanisation. Ça
repose aussi sur les récepteurs AMPA et NMDA.
La fréquence de stimulation est extrêmement importante :
- Si on stimule à haute fréquence, on va avoir une PLT
- Si on stimule la même synapse, mais à plus faible fréquence, on pourra observer une
dépression à long terme.
Les mécanismes sous-jacents sont extrêmement subtils une différence de fréquence peut
soit augmenter l’efficacité de la transmission synaptique soit au contraire diminuer
l’efficacité de cette transmission synaptique.
Page 51 sur 51
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Sur une vue antérieure, la gauche du patient se situe à droite alors que sur une vue
postérieure, la gauche se situe bien à gauche.
Il existe aussi une ligne médiane que l’on voit en vue antérieur et postérieur et elle coupe le
corps en deux dans sa longueur, c’est un axe de symétrie.
Sur les vues latérales, on va distinguer la face située du côté du ventre qu’on appelle, la face
antérieure ou la face ventral. Et du côté du dos la face postérieure ou face dorsale.
Extrémité proximale : extrémité des membres située du côté du tronc. Les épaules pour les
membres supérieurs et les hanches pour les inférieurs.
Extrémité distale : extrémité des membres située à distance du tronc, les mains et les pieds.
Les coupes :
Page 2 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
2. Notions de neuroembryologie :
Aux alentours du jour 18, on voit l’embryon qui par la suite va devenir le bébé est constitué
de 3 feuillets :
➢ Le mésoderme
➢ L’endoderme
➢ L’ectoderme : Le SN en est dérivé.
Au niveau de l’ectoderme se trouve la plaque neurale. Sous elle, est située la corde dorsale
qui va libérer toute une série de facteur ayant pour but de se fixer à des récepteurs des
cellules de la plaque neurale afin d’induire la différenciation de celle-ci.
La plaque va se replier sur elle-même pour former aux alentours du jours 22 le tube neural. Il
est constitué d’une paroi faite de cellule et d’une cavité.
À ce stade, on a une symétrie de l’embryon, une gauche et une droite avec la partie
antérieur et postérieur.
Le tube neural va se détacher de la partie supérieure et va être à l’origine du SNC, il va aussi
permettre l’origine des cavités que l’on trouve dans ce SNC.
Page 3 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
A : Ici, on voit le tube neural se refermer ainsi que les cellules formant la crête neurale.
B : Ici, le tube neural est totalement refermé.
Les cellules de la crête neurale vont migrer pour donner différents constituant du système
nerveux dont des ganglions sympathique ou sensoriel.
Page 4 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le spina bifida
Il peut arriver que le tube neural ne se ferme pas complètement, c’est une situation
pathologie qu’on appelle le spina-bifida.
C’est assez courant et cela n’a généralement pas de grandes conséquences. En fait, des
vertèbres ne se referment pas entièrement, cela se traduit souvent par une petite touffe de
poils en bas du dos.
Cependant, une partie de la moelle épinière ou du sac la contenant peut s’évaginé dans le
spina bifida induisant des lésions de la moelle entrainant à son tour des déficits moteurs
importants.
Page 5 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La moelle épinière
La moelle épinière est entourée d’un tissu (comme toutes
les autres parties du cerveau) appelé « méninge ».
De plus, elle baigne dans le liquide céphalorachidien qui
compris entre elle et les méninges.
La moelle épinière est constituée de :
➢ Substance grise contenant des corps cellulaires
➢ Substance blanche contenant de la myéline
(d’où sa couleur). On y retrouve aussi des axones.
On comprend que les voies de conduction de
potentiel d’action se trouvent dans la substance blanche.
Page 6 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Il y a deux racines à la moelle épinière :
1. Dorsale : cheminent les infos sensorielles
2. Ventrale : cheminent les infos motrices
On a un neurone sensoriel rentrant dans la moelle épinière par la racine dorsale. Les
neurones sensoriels sont pseudo-unipolaires et leur corps cellulaire ne se trouve pas dans la
substance grise de la moelle épinière, mais bien à l’extérieur dans ce qu’on appelle les
ganglions spinaux ou rachidien.
Par la racine ventrale rentre un moto neurone, contrôlant les muscles squelettiques. Son
corps cellulaire est présent dans la substance grise de la moelle épinière et ses axones
sortent par la racine ventrale.
Quand on regarde la moelle épinière en coupe, on se rend compte qu’elle est constituée de :
- La substance blanche à l’extérieur sur les bords
- La substance grise à l’intérieur, qui forme un H avec la corne dorsal et ventrale.
La corne dorsale donne naissance à la racine dorsal (à gauche sur l’image) et la corne ventral
va donner les axones formant la racine ventrale à droite sur l’image (l’image est en négatif
donc couleur inversée).
Page 7 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La moelle épinière n’a pas une seule section identique sur toute sa longueur.
En effet, au niveau cervical, elle est plus large, on appelle ça un renflement cervical.
Pourquoi c’est plus large ?
➢ Car ce sont des zones contrôlant les muscles de la main et de l’avant-bras, elles
reçoivent des signaux sensoriels de ces 2 parties. De plus, ce sont les zones les +
sensibles du corps et qui ont la motricité la plus fine. Pour cela il faut beaucoup de
neurone et de corps cellulaire.
C’est la raison pour laquelle au niveau de la moelle cervicale il y a un renflement, il y a plus
de corps cellulaire à cet endroit.
Coupe de la moëlle épinière :
©Zöé Gillissen
On voit bien que la substance grise forme un H avec ses deux cornes et sur la gauche dans le
bas nous avons les ganglions rachidiens, c’est là que se trouvent les corps cellulaires des
neurones sensoriels alors que ceux des neurones moteurs se trouvent dans la corne
ventrale.
On peut apercevoir un canal épendymaire, au milieu, entouré de cellules épendymaires, ce
n’est qu’un vestige de la lumière du tube neural.
Page 8 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le tronc cérébral :
En remontant vers l’encéphale, on arrive au tronc cérébral, une structure très importante.
Il contient les noyaux contenants eux même les corps cellulaires qui forment les nerfs
crâniens.
Les nerfs crâniens sont l’ensemble de tous les nerfs qui partent du tronc cérébral et qui vont
notamment innerver tout le crâne, les yeux, la bouche, …
Le tronc cérébral contient également toute une série de noyaux totalement indispensables
aux fonctions végétatives tel que le contrôle cardiaque, la respiration, les vaisseaux sanguins,
la fonction digestive, ...
On comprend donc que sa destruction amène inévitablement au décès de
l’individu.
Page 9 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le cerveau
Page 10 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Le système limbique
Dans les profondeurs du cerveau, on trouve le système limbique qui contient notamment le
gyrus cingulaire, mais également d’autres structures cérébrales interne tel que l’amygdale,
l’hippocampe, les cornes mamillaires.
Le corps calleux
Le néocortex
La partie la plus superficielle du cortex forme ce qu’on appelle le néocortex. Il est constitué
de 6 couches de corps cellulaire. Elles sont numérotées de 1 à 6 en partant de la partie la
plus superficielle vers la partie la plus profonde, ensuite sous la 6e couche se trouve la
substance blanche.
Page 11 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La substance grise et blanche :
La substance blanche : Elle est formée de myéline, donc c’est un assemblage d’axone
La capsule interne :
Une grosse bande de substance blanche, un gros faisceau axonal passe au travers des
ganglions de la base qui forme ce qu’on appelle la capsule interne.
Elle est très importante car c’est par là que passe les axones contrôlant les muscles
squelettiques qui viennent du cortex moteur et qui vont vers la moelle épinière.
C’est également par la que passe nos fibres sensorielles qui viennent de la moelle épinière et
qui relaye les informations vers le cortex somesthésique.
Des lésions de la capsule interne vont entraîner des déficits moteurs et sensoriel très
important. On peut faire des AVC qui vont entraîner ces déficits majeurs.
La substance grise : Elle forme le cortex et est elle-même formée par assemblage de corps
cellulaire.
Les ganglions de la base : Ils sont notamment gris dû à leur assemblage par les corps
cellulaires. Ils sont surtout essentiels dans le contrôle moteur.
Page 12 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La manière dont s’organise les corps cellulaires se fait ici dans le cerveau sous deux formes :
- Soit sous forme d’un feuillet à la superficie du cerveau, le cortex, c’est-à-dire une
croûte qui forme le cerveau et le cervelet.
- Soit sous forme d’amas. On va alors parler dans le SNC de noyaux et à l’extérieur du
SNC de ganglion.
Il y a une exception : les noyaux situés dans la profondeur du cerveau, on devrait les appeler
des noyaux de la base, mais on les appelle les ganglion de la base, c’est historique, mais on
appelle ça une anomalie de la langue.
Page 13 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La vascularisation du cerveau :
Il peut tout de même arriver que des artères situées plus loin dans le cerveau qui forme une
circulation terminale soient bouchées. Une circulation terminale implique que si les artères
sont bouchées, les zones qu’elles vascularisent ne reçoivent pas du sang d’autres artères.
Donc, lorsqu’elles sont bouchées, on aura un AVC de nature thrombotique puisqu’un
bouchon, une thrombose qui se forme dans l’artère.
Les AVC :
Il existe 2 types d’AVC :
➢ Les AVC thrombotique lié à une thrombose dans l’artère.
o 80% des accidents vasculaire cérébraux
➢ Les AVC hémorragique qui sont lié à une rupture d’une artère.
o 20% des accidents vasculaire cérébraux.
Page 14 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 15 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Intérêt du liquide céphalorachidien :
Le fait que le cerveau baigne dans le crâne à une importance considérable puisque lors d’un
accident avec choc à haute énergie, le cerveau va continuer d’avancer alors que le corps et le
crâne s’arrête violement, ceci est dû à l’inertie du cerveau.
Le cerveau ou tissu cérébral va alors percuter le crâne et provoquer une commotion
cérébrale qui peut avoir des conséquences minimes telle qu’une perte de connaissance sans
dommage ou bien, si le choc est plus violent on peut avoir des lésions du tissu cérébral.
Remarque :
Comme la dure mère est collée au crâne et que le cerveau baigne dedans, à la suite d’un
choc à haute énergie, on va avoir un mvmt de cisaillement à l’espace sous arachnoïdien. Or
c’est dans cet espace que voyage les artères ets veines vascularisant le cerveau.
Donc, dû à ce mvmt, on peut avoir une déchirure des artères et veines qui provoquera une
hémorragie appelée sous-durale puisqu’elle est située sous la dure mère.
Cela peut être très grave du sang va s’accumuler entre le cerveau et le crane mais comme ce
dernier n’est pas extensible contrairement à l’abdomen par exemple, un hématome sous
dural va pousser sur le cerveau qui lui-même va pousser sur le tronc cérébral et
potentiellement empêcher une perfusion normale en sang du tronc cérébral.
Il va donc subir des lésions majeures et si un des structure du tronc cérébral est détruite car
n’est plus suffisamment approvisionnée en sang alors le sujet va probablement mourir
puisque les structure du tronc cérébrale sont indispensable.
Page 16 sur 16
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
1. Propriété du vivant :
Comment ces mécanismes de contrôle végétatif s’articulent avec les propriétés du vivant :
Page 1 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Nous prenons l’énergie des liaisons riches en E entre les atomes des biomolécules
organiques telles que les lipides, les protéines et les glucides.
Pourquoi ? car nous sommes incapables d’utiliser l’E lumineuse ou de casser des atomes et
d’en récupérer l’E issue de cette fission comme les centrales nucléaires. Nous ne pouvons
que casser les liaisons riches des biomolécules et récupérer l’E pour la transformer.
Nous ingérons des nutriments que nous oxydons et ça nous donne du travail (W) + du CO2,
résidu de la combustion, + de la chaleur que l’on va appeler Q.
EIN = EOUT.
Ces transformations sont catalysées par des enzymes (= protéines).
Comme toutes les protéines, leurs fonctions dépendent non seulement de leur séquence en
acide aminé, mais également de leur repliement, ce qui va donner une structure secondaire,
tertiaire voire quaternaire quand il y a des dimères ou polymères de protéines.
Page 2 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Nous, humains, qui sommes de gros organismes, sommes constitués de cellules n’étant pas
directement en contact avec le milieu extérieur. On a entre elles et le milieu extérieur, un
milieu intérieur.
Cette séparation est totalement essentielle, car va permettre à nos propres cellules de
modifier, d’adapter ou de contrôler la composition de ce milieu intérieur et donc de survivre
même en cas de modifications importantes du milieu extérieur.
Si le milieu extérieur se modifie pour autant que nous soyons capables de maintenir la
constance du milieu intérieur, nous allons survivre. On appelle ce phénomène l’homéostasie.
Page 3 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
C’est pour cela que le maintien des paramètres physiques est une exigence indispensable et
répond à des lois chimiques.
Il faut notamment pour maintenir les ponts disulfures qu’on soit à une température de 37°C
afin de ne pas dénaturer la protéine et lui permettre de jouer son rôle.
À 50°C, elle est dénaturée complètement.
Page 4 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 5 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Dans une pièce où la consigne est de 30°, si on mesure bien cette valeur, la T°va baisser
jusqu’à ce qu’elle s’éloigne trop de la consigne (ex : 29°) et à ce moment le système de
chauffage va se mettre en route et lorsqu’on aura dépassé 30° ça s’arrête et donc
redescend, car on ne produit plus de chaleur jusqu’à ce qu’on arrive à la limite et puis le
système se remet en route et recommence à augmenter la T°.
Page 6 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
On est donc dans un système de rétrocontrôle négatif, car l’effecteur va influencer de
manière négative le stimulus qu’il a déclenché dans le système de chauffages, le stimulus
déclenché est la chute température qui va activer les chauffages qui vont inhiber la chute de
température.
C’est donc un rétrocontrôle négatif, inhibiteur.
Le rétrocontrôle négatif et positif
1° Négatif
C’est ce qu’on retrouve dans la majorité des systèmes homéostatique de notre organisme.
On parle aussi de rétrocontrôle négatif pour la glycémie, une augmentation de la glycémie
va induire la sécrétion d’insuline qui va induire une chute de la glycémie.
2° Positif
Dans un rétrocontrôle positif, qu’on va retrouver plus rarement, c’est exactement l’inverse.
Il y a un stimulus comme l’↗ de la T° activant les « chauffages » et ceux-ci vont augmenter
encore plus la température.
Le stimulus déclenche un système qui va augmenter l’intensité du stimulus.
Dans le corps humain, ces rétrocontrôles positifs ont toujours des limites, c’est un facteur
extérieur qui sera nécessaire pour inactiver cette boucle de rétrocontrôle positive.
Sinon il y aurait un système qui s’emballe et qui ne s’arrête jamais.
Résumé :
Une rétroaction positive amplifie les écarts avec l'état stable, le système s'autoalimente, par
exemple dans le cas d'une explosion ;
Une rétroaction négative tend à réduire les écarts et provoque un amortissement qui
permet une régulation.
Wikipédia
Page 7 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
2. Système de contrôle :
1. Jonctions communicantes entre les cellules qui laissent passer des messagers d’une
cellule à l’autre.
Imaginons un vaisseau sanguin venant vasculariser plusieurs cellules sauf qu’à un moment
donné, il y un bouchon tel que de l’athérosclérose dans le vaisseau sanguin.
Le flux sanguin va alors être diminué, ainsi que l’oxygène qui arrive aux cellules.
Les cellules seront en hypoxie.
Ces cellules vont être capables de secréter des messagers tel que du monoxyde d’azote ou
une chute du pH.
Pourquoi une chute de pH ? Car il y aura une glycolyse anaérobique produisant de l’acide
lactique donc des p+ et le milieu va devenir plus acide.
Cela va provoquer une vasodilatation, donc une augmentation du calibre du vaisseau
rétablissant ainsi le flux sanguin.
Ce système de contrôle est local, donc ne dépend ni du SN ni du système endocrinien.
Page 8 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 9 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
L’hypothalamus a deux types de sortie :
1. Hypophyse : sortie hormonale, qui va sécréter des hormones agissant sur des tissus
cibles pour provoquer une réponse végétative involontaire. C’est une glande située
juste en dessous de l’hypothalamus.
2. La formation réticulée : sortie nerveuse, c’est une série de noyaux arrangés en
réseau qui se situe dans le tronc cérébral. Elle contrôle via les fibres du SNA les
organes cibles qui vont apporter une réponse végétative telle que l’↗ de fréquence
cardiaque dans une situation de peur par exemple.
©Lola Coche
Il est donc important que la réponse cptmentale volontaire de fuite soit soutenue par une
réponse végétative pour que la fréquence cardiaque augmente, que le flux sanguin soit
réorienté vers les muscles dont on a besoin, que les ressources énergétiques soient
mobilisées, etc.
Tout ce soutien à la réponse comportementale sera permis par cette réponse végétative
coordonnée en grande partie par le SNA et par le contrôle hormonal.
En grande partie, car il y a aussi des mécanismes purement locaux dont on a déjà parler plus
haut.
Le noyau du tractus solitaire :
Les cibles de la FR ont des voies sensorielles végétative, qui n’arrivant pas à notre
conscience, envoient des projections vers le noyau du tractus solitaire, une zone du tronc
cérébral.
Le noyau du tractus solitaire = centre d’intégration sensorielle de toutes ces voies
ascendantes, remontant des tissus périphériques vers le SNC. Il communique directement
avec la FR.
Page 10 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
On observe une boucle réflexe comprenant la FR, les tissus périphériques et le noyau du
tractus solitaire.
Le noyau du tractus solitaire projette vers :
- L’hypothalamus
- Des centres supérieurs du cerveau via le noyau parabrachial, situé à proximité du
pédoncule cérébelleux supérieur.
Il existe des hormones qui ne sont pas sous la dépendance du SNC donc pas sous la
dépendance de l’hypothalamus qui peuvent également agir sur des cibles.
Les hormones elles-mêmes sont aussi capables d’influencer les systèmes supérieurs du
cerveau tel que les hormones sexuelles qui sont en grande partie responsables de la libido.
©Lola Coche
Page 11 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La taille du système limbique reste d’ailleurs la même pendant le cours de l’évolution. Ce qui
prouve l’importance absolue du maintien et de l’importance des émotions.
Cas d’une patiente qui a eu une lésion au système limbique et a eu une vie catastrophique
puisque sans peur, elle a souvent été blessée, et s’est mise dans des situations dangereuses.
Les gens ayant une lésion là n’ont en général pas une espérance de vie très longue.
Dans le tronc cérébral, se situent toute une série de centres de contrôle des fonctions
végétatives, celui de la pression artérielle, respiratoire, etc.
La destruction du tronc cérébral entraîne inévitablement la mort. Donc les fonctions
végétatives peuvent être conservées si on a un électroencéphalogramme plat donc plus
d’activité corticale, autant elles seront perdues si le tronc cérébral est détruit.
En Belgique, lorsqu’on parle de mort clinique, on parle d’une destruction du cortex cérébral,
un électroencéphalogramme plat, il n’y a plus d’activité corticale.
La mort clinique suffit à décider de la mort légale donc même si un patient continue à
respirer et a le cœur qui bat, sans activité cortical, on parlera quand même de décès.
Page 12 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Il s’agit d’une balance : on n’a pas une activité parasympathique sans activité sympathique et
inversement. Il y a toujours un petit tonus d’une situation lorsque l’autre domine.
Il ne faut pas non plus considérer que le parasympathique inhibe toutes les fonctions vitales
et que le sympathique les stimule.
Par exemple, si on met de la noradrénaline (neurotransmetteur du système sympathique)
sur un morceau du tube digestif d’un rat, il va se relâcher alors que si on met l’acétylcholine
(neurotransmetteur du système parasympathique), il va se contracter.
Cela est tout à fait normal, car le parasympathique prédomine dans les situations de repos et
de digestion, il va donc activer les fonctions digestives.
Les besoins ne sont pas les mêmes, chacun de ces deux systèmes sont utiles à leur tour.
Page 13 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 14 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
De là partent de longues fibres postganglionnaires qui aboutissent à des cibles.
©Lola Coche
Page 15 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
©Lola Coche
Page 16 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
- Et d’autres part, avoir un effet vasodilatateur sur les vaisseaux, les artérioles et les
veines donc diminuer la pression artérielle.
©Lola Coche
Page 17 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La médullosurrénale
Il y a une particularité concernant la médullosurrénale, partie centrale de la glande surrénale
située juste au-dessus des reins.
Elle est sous le contrôle de fibres préganglionnaire sympathique. Mais au lieu d’envoyer des
fibres vers les cibles, ici la médullosurrénale libère directement l’adrénaline dans le sang.
Quand une substance est libérée par une terminaison présynaptique dans le sang, on
parle de neurohormone.
Page 18 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 19 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
5. Les hormones
Les hormones sont impliquées dans
Certaines personnes vont jusqu’à dire que puisqu’il y a cette communication intense
en phéromone chez les fourmis, il faudrait les considérer comme un organisme à part
entière.
3. Les hormones agissent à distance
C’est ce qui les distingue des substances qui agissent via des médiations autocrines ou
endocrines comme c’est le cas pour des facteurs de croissance.
4. Elles agissent à faible concentration
C’est de l’ordre du nano molaire et du pico molaire. En revanche, la substance de l’histamine
qui est impliqué dans le phénomène d’allergies et dans l’immunité, agis à forte
concentration, on ne la considère donc pas comme une hormone
Page 20 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
5. Les hormones agissent toujours sur les tissues cibles
Pour qu’un tissu soit cible des hormones, il doit avoir des récepteurs membranaires ou
intracellulaires grâce auxquels les hormones en s’y fixant, vont avoir des effets sur des
canaux ioniques ce qui est très rapide, ou bien via un second messager pouvant aboutir des
modifications post traductionnelles.
Les hormones peuvent également avoir des effets transcriptionnels et ainsi favoriser la
synthèse d’une nouvelle protéine, avec des effets plus lents.
6. Les hormones doivent subir une dégradation afin que leur effet cesse
L’insuline est sécrétée lors d’une augmentation de la glycémie et a un rétrocontrôle négatif
sur celle-ci permettant de la faire chuter.
Quand cette glycémie est à un taux plus faible, la sécrétion de l’insuline est stoppée, et pour
arrêter son action, elle va être dégradée de manière enzymatique.
Si ce n’était pas le cas, son action serait trop longue et baisserait beaucoup trop la glycémie
entrainant donc une hypoglycémie pouvant être mortelle.
©Zoë Gillissen
6.1. La préprohormone
La préprohormone peut avoir des formes très différentes, de manière générale est
constituée comme suit :
- Une séquence signal qui va orienter la protéine vers la voie sécrétoire, l’appareil de
Golgi et les vésicules d’exocytose
©Zoë Gillissen
Page 22 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
©Zoë Gillissen
6.3. L’hormone
Caractéristiques :
- Hydrophile et stockable
Comme les hormones peptidiques sont hydrophiles, elles ne traversent pas la MP, et
peuvent être stockées en relativement grande quantité dans ces vésicules d’exocytose.
On voit directement la différence avec les hormones stéroïdiennes qui sont hydrophobes,
donc ne peuvent être stockées puisqu’elles traversent la MP.
- Leur Libération sans transporteur
Lorsque le signal de déclenchement d’exocytose survient à la cellule, une entrée de Calcium
se déclenche et permet la libération des hormones dans le sang.
Comme ce sont des molécules hydrophiles, la plupart du temps les hormones peptidiques
n’ont pas besoin d’un transporteur, elles se dissolvent bien dans le sang et peuvent donc
circuler sous forme libre.
©Zoë Gillissen
Page 23 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
©Zoë Gillissen
Page 24 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
6.4. Résumé :
©Zoë Gillissen
Page 25 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
La pro-opiomélanocortine (POMC)
Elle est sécrétée par l’hypophyse.
Dans la même pro hormone on retrouve plusieurs hormones telles que :
- L’ACTH qui stimule la sécrétion de cortisol
- La Gama lipotropine
- Un bêta endorphine.
Il y a également un fragment libéré avec la pro-hormone dont la fonction n’est pas connue.
La proinsuline
Elle est composée de deux chaines reliées entre elles par des ponts disulfures formant
l’insuline.
Entre ces chaînes se trouve le peptide C dont la fonction n’est pas connue mais qui un
intérêt majeur en clinique.
Page 26 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
On injecte de l’insuline aux diabétiques lorsqu’ils insulinodépendants et qu’ils ne peuvent
contrôler leur glycémie correctement sans injection.
En effet, l’insuline injectée ne contient que les 2 chaînes A et B mais pas de peptide C,
donc si on mesure dans le corps, le taux de peptide C, cela correspond à l’insuline
provenant du pancréas.
Page 27 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
7.2. Caractéristiques :
- Hydrophobes
Les hormones stéroïdiennes sont des molécules hydrophobes et ne peuvent donc pas être
stockées, elles sont produites à la demande.
- Ont besoin d’un transporteur
Comme elles sont hydrophobes, et donc ne se dissolvent pas dans le sang, elles vont y
voyager liées à un transporteur protéique qui augmentent leur solubilité.
- Ont des récepteurs intracellulaires
Comme elles sont capable de traverser la MP, elle rentre dans la cellule et se fixe à des
récepteurs intracellulaires.
- Ont des effets lents et rapide
Effets lents :
- Effets sur la transcription des gènes
Avant, on pensait qu'elles avaient seulement un effet sur la transcription des gènes (effets
lents). Et donc lorsque le récepteur des hormones stéroïdiennes est lié à son hormone (son
ligand), il va se fixer à des promoteurs de l'adn et permettre la transcription de nouveaux
gènes.
Effets rapides :
- Modifier la conductance de canaux ioniques
Maintenant, on sait que les hormones stéroïdiennes peuvent aussi se fixer à des récepteurs
membranaires pour modifier la conductance de canaux ioniques. Ce qui est un effet rapide
comme pour les hormones peptidiques
©Zoë Gillissen
Page 28 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 29 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Ce sont toutes les 2 des hormones stéroïdiennes synthétisées par la thyroïde sous l’influence
de l’hormone hypophysaire TSH. Elles sont responsables des effets de la thyroïde
notamment sur le métabolisme et la croissance.
Page 30 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 31 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Réflexe neuroendocrinien à 2 étapes
Un stimulus agit via une chaîne de neurones qui vont libérer dans le sang des
neurohormones.
Contrairement à l’autre situation, ces neurohormones ne vont pas avoir
d’effets propres mais vont agir sur des cellules endocriniennes qui elles-
mêmes vont libérer une deuxième hormone, qui n’est plus une
neurohormone, car elle est libérée par des cellules endocriniennes.
Ce sont ces hormones qui vont agir sur les tissus cibles pour générer
une réponse. (H2)
Page 32 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
la rend donc indispensable puis qu’elle permet de sécréter H3 mais peut aussi par elle-même
avoir des effets.
Donc on constate que c’est une situation relativement complexe.
Dans le système le plus complexe, on va avoir une chaîne à 3 hormones :
Résumé :
©Zoë Gillissen
Page 33 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
9.4. Pathologie
Si on a une pathologie due à
©Zoë Gillissen
Page 34 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Donc les sécrétions de l’hypothalamus sont dépendantes des cycles d’obscurité et de jour ce
qui explique ce rythme nycthéméral notamment dans la sécrétion du cortisol dépendante
donc de l’hypothalamus.
Ce rythme nycthéméral a une conséquence importante :
→Si on mesure le cortisol le matin, l’après-midi ou la nuit, on obtient pas du tout les mêmes
résultats.
Expérience : Avec molécule diminuant le taux de cortisol
Groupe 1 : reçoit la molécule, mesure le soir
Groupe 2 : ne reçoit pas la molécule, mesure le matin
Résultat : concentration de cortisol dans le sang plus faible dans groupe 1 ayant la molécule.
Cela ne veut pas dire que la molécule est efficace, mais c’est simplement l’illustration que la
cortisolémie, une concentration de cortisol dans le sang qui sera plus faible le soir, que le
matin.
Souvent, si on veut mesurer le cortisol, on va le faire dans les urines sur 24h cela nous
permet d’avoir une intégration de tout le cortisol qui a été libéré sur 24h.
Page 36 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Dans cette chaîne nous avons :
- La neurohormone H1
- L’hormone adénohypophysaire H2
- L’hormone libéré par le système endocrinien périphérique donc situé à distance du
système nerveux central H3.
Nature vasculaire
Le lien entre l’hypothalamus et l’adénohypophyse est de nature vasculaire.
Dans un système vasculaire classique, on part du cœur, on a des artères, des capillaires et
puis des veines.
Ici, la situation est différente, on a un réseau capillaire au niveau de l’hypothalamus, puis des
veinules qui vont connecter l’hypothalamus à l’adénohypophyse. On a ensuite un 2ème
réseau capillaire au niveau de l’hypophyse.
Donc, on a deux réseaux capillaires qui se suivent sans passer par le cœur !
©Zoë Gillisse
Page 37 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
©Zoë Gillissen
1. Lien hypothalamo-adénophypophyse
On a les neurones qui libèrent des neurohormones dans la circulation. Elles prennent la voie
du système porte hypothalamo-hypophysaire. Ces neurohormones vont stimuler les cellules
endocrines de l'adénohypophyse ⇒ de nature vasculaire
2. Lien hypothalamo-neurohypophyse
Et au contraire, les neurones qui synthétisent les neurohormones qui sont libérés par la
posthypophyse ont des axones longs. Leurs axones descendent jusque dans la
posthypophyse. Ces axones viennent directement au contact avec les capillaires de la
neurohypophyse et qui libèrent les neurohormones dans la circulation ⇒ de nature nerveuse
Page 38 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Ces deux structures vont fusionner l’une à l’autre pour former l’hypophyse.
Page 39 sur 40
Margault Veldeman Physiologie / 2020-2021
Page 40 sur 40
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 5 : Le sang
Pour rappel, la vie nécessite de l’E qui nous est apporté sous forme de nutriment.
Étant des organismes anaérobiques, nous les oxydons ces nutriments ce qui donne du
travail, de la chaleur, du CO2 mais aussi des produit finaux (série de produits de réactions
que nous ne sommes incapable de métaboliser).
Nutriment + O2 → W + Q + CO2 + produits finaux
Même si on ne mangeait que du glucose et qu’il était métabolisé, il y aura tjrs production de
CO2 et d’H2O → Il faut donc les éliminer.
Si nous étions de petit organisme unicellulaire, la simple diffusion du CO2 et O2 permettrait
de les éliminer. Mais nous sommes de gros organisme, donc la diffusion de l’O2 ne suffirait
pas à alimenter les zones les + profondes et le CO2 ne pourrait être éliminé.
Cela aurait comme csq la nécrose du centre de cet organisme finirait par se nécroser.
Il est indispensable de pouvoir amener l’O2 + nutriment vers tous les endroits de
notre organisme et il est aussi nécessaire d’extraire le CO2 la, chaleur et les produits
finaux vers l’extérieur.
On a donc le système circulatoire, avec le sang qui sert à ça.
1. Fonction du sang
1. Transport : des nutriments, gaz (O2, CO2, …), eau, ions, hormones, …
2. Maintenir le système cardiovasculaire clos : il est sous pression à cause du cœur,
donc pour le maintenir, il ne faut pas de fuite. Ce processus dépend d’une série de
facteurs contenu dans le sang → l’hémostase.
3. Protection de l’organisme contre des agents pathogènes. Ces facteurs ne sont pas
présents que dans le sang.
Page 1 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 2 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les plaquettes
➢ Ils sont impliqués dans l’hémostase.
➢ Aussi appelé thrombocytes, ce sont des morceaux où fragments de mégacaryocytes.
2.2. Le plasma :
Composé de :
- Glucose, protéine, lipides → nutriment permettant de fournir du travail
- L’albumine, la + abondante et est impliqué dans les échanges capillaires
- Les Globuline ; impliqué dans immunité. Les anticorps sont des globulines.
- Le fibrinogène et d’autre, impliqué dans l’hémostase.
- Des déchets azotés : produits finaux des métabolismes des protéines
- De l’eau et des ions
- Des vitamines
→Le plasma est aussi impliqué dans le transport des gaz mais moins que les globules rouges.
Le sang transporte aussi des hormones.
3. L’hématocrite
Hématocrite = volume occupé par les éléments figurés du sang par rapport au volume total
du sang.
Les globules rouges sont bcp + nombreux que les plaquettes et globules blancs, donc
l’essentiel des éléments figurés sont les globules rouges.
Page 3 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 4 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 5 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3.5. L’anémie :
Toute diminution de l’hémoglobine contenue dans les globules rouge est appelée anémie.
La plus courante est la ferriprive, due à une carence en fer entrainant la non-synthèse de
l’hémoglobine.
4. L’hématopoïèse :
= Processus par lequel se forme toutes les cellules du sang.
Elle se fait exclusivement dans la moelle osseuse et tout part d’une cellule souche
hématopoïétique pluripotente qui va donner 2 lignées :
1. Lignée myéloïde : donne quasiment toutes les cellules du sang
2. Lignée Lymphoïde : ne donne que les lymphocytes
Ce processus dépend d’un système de différenciation à partir des cellules souches.
Par exemple, dans la lignée conduisant aux globules rouges, on a un stade où on parle
d’érythroblaste.
Page 6 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4.1. La leucémie :
Une leucémie est dû à un arrêt de la différenciation des cellules hématopoïétiques.
Par exemple, on a un érythroblaste qui n’est plus capable de se différencier, dû à des
mutations dans son ADN et qui donc continue à proliférer. De ce fait il va envahir la moelle
osseuse entre autres, l’étouffer et empêcher la fabrication normale des cellules sanguines.
Leucémie myéloïde : lorsque c’est dû à un arrêt de la différenciation d’un précurseur de l
lignée myéloïde.
Leucémie lymphoïde : venant d’un précurseur de la lignée lymphoïde.
Page 7 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Rouge : On voit que des cellules souches vont se différencier pour relarguer dans la
circulation via des sinus veineux des cellules matures, comme des neutrophiles.
Vert : On voit les plaquettes, fragment de mégacaryocyte, qui se détache et se retrouve
également dans la circulation.
Jaune : Les érythrocytes dérivent de cellule au départ nuclées qui vont ensuite expulser leur
noyau avant de se retrouver dans la circulation.
Organites Noyau
Plaquettes Oui Non
Globules rouges Non Non
Globules blanc Oui Oui
Page 8 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Il faut savoir que la scintigraphie osseuse est peu spécifique des métastases car elle
représente, par des foyers d’hyperfixation du produit, tout endroit où il y a augmentation du
métabolisme comme dans le cas d’arthrose ou suite à des fractures.
Au coude par exemple, cela peut être juste de l’arthrose.
On peut aussi imaginer que sur les cotes ce ne soit que des fractures dû à un accident de la
route.
Lorsqu’un os se fracture, il y a un processus de cicatrisation et se forme alors un cal osseux
qui va se traduire par un foyer d’hyperfixation à la scintigraphie osseuse.
Page 9 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 10 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
µscopie à balayage : permet de voir le relief et repose sur des électrons, donc c’est censé
être en noir et blanc, mais on a recolorier l’image.
5.1. Caractéristique :
- Ont une forme biconcave
- Taille : 7,5 µM
- Durée de vie : 120 jours.
- Très déformables : important car ils doivent passer par de petits vaisseaux très
étroits.
Cette forme biconcave est permise grâce à la présence d’un cytosquelette d’actine et ses
fibres sont reliées de part et d’autre de la cellule par des protéines d’ancrage.
Page 11 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On voit ici la capacité du globule à se déformer, d’abord dans une solution hypotonique,
dans laquelle les globules gonflent. Ensuite, dans une solution isotonique où il garde sa
forme normale, puis hypertonique, là où il est compressé.
5.2. L’hémoglobine :
Page 12 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 13 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le transport du CO2
→10 % dissous dans le plasma.
→90 % transporté par les globules rouges
➢ Soit il se fixe à l’hémoglobine comme le fait l’O2, 20% de son transport.
➢ Soit il est transporté sous forme de HCO3- (bicarbonate), 70% de son transport.
Ce bicarbonate est issu de la combinaison du CO2 et de l’eau qui va donner de l’acide
carbonique H2CO3 qui, en solution aqueuse, se dissocie en proton et bicarbonate.
(La R permettant de former H2CO3 est catalysée par l’anhydrase carbonique).
- Là où elle est basse, donc dans les poumons, la R se déplace vers la dissociation de
l’hémoglobine, soit vers la dissociation du H2CO3.
Page 14 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Maladie liée à des mutations dans les gènes codant pour les chaînes peptidiques de
l’hémoglobine :
La drépanocytose :
Elle est causée par la substitution en position 6
d’un glutamate par une valine dans la chaine β de
l’hémoglobine.
La csq est que l’hémoglobine, lors de la libération
de l’O2 va cristalliser, donc devenir solide et cela
modifie la structure des globules rouges qui vont
alors avoir la forme de faucille.
Cela entraine une anémie hémolytique : signifie qu’il y a une destruction des globules
rouges.
De plus, ces faucilles, ont perdu la capacité de se déformer et donc créent des bouchons
dans les petits vaisseaux sanguins ce qui va entrainer de la douleur ou une nécrose des tissus
normalement vascularisé par ces vaisseaux sanguins.
Métabolisme de l’hémoglobine :
Pour avoir de l’hémoglobine il faut du fer, qui au cours de l’alimentation est absorbé par
l’intestin. Dans le plasma il va voyager sous forme lié à une protéine, la transferrine.
Il peut également être stockée sous forme lié à la ferritine, cela se fait surtout dans le foie.
Le fer lié à la transferrine est amené à la moelle osseuse où il se lie à l’hème pour former
l’hémoglobine alors intégrée dans les globules rouges qui seront libérés dans la circulation.
Les globules vont vivre 120 jours puis vont être principalement dégradé au niveau de la rate.
Page 15 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dans la rate, on va extraire des globules rouges âgés le fer qui va retourner dans la
circulation, mais aussi des aa pouvant être utilisé pour d’autre synthèse protéique.
Il ne reste que des groupements héminique (noyaux hèmes) qui vont être transformée en
bilirubine.
La bilirubine
Après son métabolisme dans le foie, elle est excrétée dans la lumière de l’intestin, et se
retrouve dans les sels.
Une petite partie est aussi éliminée dans les urines via les reins.
La jaunisse :
Toute augmentation de la bilirubine se traduit par une situation pathologique appelé ictère.
Dans ce cas-là, on a un dépôt de la bilirubine sous la peau lui donnant un aspect jaune, on
appelle aussi cela « jaunisse ».
Cause :
- ↗ de la production de la bilirubine, ce qui se passe lors d’une anémie hémolytique
puisque dégradation des globules. .
- ↘ de son métabolisme ou excrétion, l’hépatite peut provoquer une jaunisse puisque
lorsque le foie est abîmé, le métabolisme de la bilirubine va ↘ donc ↗ dans le sang
et tissus.
Le paracétamol en surdosage peut provoquer une hépatite médicamenteuse, si elle n’est
pas prise assez tôt, elle peut nécessiter une greffe.
L’excrétion de la bilirubine dans l’intestin peut également être compromise si on a une
occlusion des voies excrétrice du foie. En effet, le foie libère la bile contenant la bilirubine via
le canal cholédoque qui peut être bouché par un calcul (petite pierre) ou suite à une tumeur.
Quand c’est le cas, on peut donc avoir un ictère.
Page 16 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On vit ici, on reconnait la peau jaune, mais également le blanc des yeux, donc la
bilirubine se dépose aussi là.
L’ictère néonatal :
Peut être présent chez certain nouveau-né et est dû à une immaturité des systèmes des
métabolisme de la bilirubine au niveau du foie. Elle ne peut être excrété et s’accumule donc
provoque un ictère.
→La luminothérapie peut y palier. La bilirubine, soumise aux UV va être transformée en
lumirubine, qui est bcp + soluble donc peut être éliminée par les reins.
Il est important de diminuer rapidement la concentration en bilirubine chez les nouveaux né
car cela peut être toxique pour le cerveau.
Avec le temps, les système maturent et cela se régule.
6. L’hémostase :
Pour bien comprendre, il faut savoir que tout vaisseaux sanguins est recouvert par
l’endothélium à l’intérieur, lui-même reposant sur du tissus conjonctif (bleu).
Le voici :
Page 17 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
1. Vasoconstriction
Dans ce cas-là, les cellules endothéliales vont sécréter des facteurs permettant de diminuer
le calibre du vaisseau lésé. → C’est la vasoconstriction.
Si on ↘ le calibre du vaisseau, la pression et le flux sanguin ↘ donc la perte de sang ↘.
2. L’agrégation plaquettaire
D’autre part, l’exposition du tissu conjonctif permet la liaison du facteur de Von Willebrand
qui va permettre l’agrégation des plaquettes.
Elles vont se déposer à la brèche et se fixer à l’endroit de la lésion afin de former le clou
plaquettaire.
Ces plaquettes s’agrégant vont sécréter les facteurs plaquettaires qui vont recruter de
nouvelles plaquettes pour venir renforcer le clou plaquettaire.
Les facteurs plaquettaires contribuent aussi à la vasoconstriction et permettent la
coagulation.
Page 18 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Coagulation
Elle résulte des facteurs de coagulation
La prothrombine est une protéine circulant dans le sang qui va donner la thrombine. Celle-ci
va permettre la transformation du fibrinogène (prot soluble) en fibrine (prot insoluble).
Cette fibrine va venir renforcer le clou plaquettaire.
La coagulation est le résultat de toute une chaine d’activation de facteurs de coagulation qui
portent des noms identifiés par des chiffres romains.
Page 19 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 20 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La vitamine K
Plusieurs facteurs de coagulation ont besoin pour être synthétisé de la vitamine K
(coagulation en allemand).
On peut bloquer sa synthèse avec des molécule antivitamine K parmi lesquels on trouve les
coumarinique (acénocoumarol connu sous le nom de Sintrom).
Cela peut être intéressant d’utiliser des antis coagulant chez les patients présentant un
risque thromboembolique.
Dans ces phénomènes, il y a la formation d’un caillot, un thrombus dans un vaisseau, un
moreau de celui-ci peut se détacher et boucher une plus petite artère en aval, ce qu’on
appelle une embolie.
Lorsque cela se déroule dans le cerveau on appelle ça, un AVC thrombotique.
Il est également possible de bloquer l’agrégation plaquettaire, la molécule la + connue pour
ça est l’aspirine.
Page 21 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
- La peau est la plus évidente. Chez les grands brûlés, il y a une augmentation
importance du risque d’infection.
- Les muqueuses
- La sécrétion de liquide qui contient des substances capables de détruire agents
pathogène (salive, larme, suc gastrique, sécrétion génitale, urine).
Ce sont toute une série de mécanisme de défense passives, comme une muraille entourant
une ville mais ils sont extrêmement importants et s’ils sont détruit, le risque infectieux est
augmenté.
2. L’immunité inné / naturelle
Elle utilise des globules blancs et toutes une série de protéine appelé le système de
complément.
Elle est très rapide mais peu efficace car peu spécifique d’un agent pathogène donné dans le
sens où les macrophages peuvent attaquer toutes les bactéries sans être spécialisé dans
celles-ci. Ils sont moins efficaces que les agents de la 3ème ligne mais rapide.
Page 22 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3.1.L’antigène
= Toute substance capable de déclencher une réaction immunitaire.
Cela peut être une bactérie, un champignon, une cellule provenant d’un autre organisme et
qu’on rejette.
3.2.Globules blancs
Il y a des cellules impliquées dans l’immunité naturelle : les neutrophiles et les macrophages.
Les Neutrophiles
= globules blancs les + nombreux dans le sang, ce sont des phagocytes.
Il contient des lysosomes et est capable de « manger » la bactérie, de la phagocyter.
Une fois phagocytée, on a une vésicule de phagocytose qui va fusionner avec les lysosome et
les enzymes lysosomiales vont détruire la bactérie.
Un neutrophile est capable de phagocyter une dizaine de bactérie sur sa durée de vie.
Les macrophages
Ce sont des cellules présentatrices d’antigènes.
Ils sont plus efficaces puisqu’ils sont capables de phagocyter une centaine de bactérie.
Le processus est le même que celui présent dans les neutrophiles mais ils sont en plus des
cellules présentatrices d’antigène.
Page 23 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Après avoir phagocyté la bactérie, un macrophage présente à sa surface sur des récepteurs,
des morceaux de cette bactérie.
Cette présentation est essentielle dans l’activation de la 3ème ligne de défense donc de
l’immunité adaptative.
Les motifs moléculaire associés aux pathogènes
Si les macrophage/ neutrophile sont capable de détecter des agents pathogènes, c’est parce
qu’ils présentent à leur surface des motifs moléculaire associé aux pathogènes.
En anglais, on parle de PAMP pour Pathogenes Associated Molecular Pattern.
La variabilité moléculaire de ces motifs est extrêmement importante, cela peut être des
glucides, lipides, …
Mais certains agents pathogènes sont encapsulés et sont donc capables de camoufler ces
motifs associés aux pathogènes.
Donc la phagocytose est bcp moins efficace.
Evidement, il y a une solution.
L’opsonisation et les opsonines
Il faut alors que des molécules, acteurs du système immunitaire, viennent entourer cette
bactérie encapsulée afin qu’elle puisse être reconnue par les phagocytes.
Ce processus est appelé opsonisation. Les molécules intervenantes sont des opsonines.
On parle du système du complément.
Page 24 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dans le cas d’une bactérie, ce CAM sont des protéines qui vont se mettre dans la membrane
de la bactérie pour former un pore à grande conductance qui va laisser entrer de l’eau et des
ions provoquant la lyse de la bactérie.
On a là un mécanisme n’impliquant aucun agent cellulaire, uniquement des protéine,
capable de tuer via ce CAM des bactéries.
Les protéines du complément sont également capables de servir d’opsonine et sont des
facteurs chimiotactiques.
Ils sont capables d’attirer sur le site de l’infection des cellules de l’immunité ce qui est très
important.
4. L’immunité acquise :
Les cellules de cette immunité sont :
- Les lymphocytes B
Lymphocyte naïf = lymphocytes qui n’ont jamais rencontré leur antigène spécifique. Leur
formation est assez complexe mais se fait par des réarrangements leur génomes faisant
qu’on a un catalogue énorme de lymphocyte capable de reconnaitre une grande diversité
d’antigènes (diversité de centaine de millions d’antigène différents).
Page 25 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La 1ère rencontre avec un agent pathogène donné est appelée la réponses immunitaire
primaire, il n’y a pas de lymphocyte mémoire donc bcp – efficace.
La 2ème rencontre, bcp + efficace est appelée la réponse immunitaire secondaire.
Page 26 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4.2.La vaccination
Le but est d’avoir dans l’organisme un antigène du virus dont on veut se protéger.
Ce morceau est suffisant pour déclencher l’expansion clonale qui induit une réponse
immunitaire primaire (développement de Lymphocytes mémoire) sans que la maladie ait
lieu. De cette façon, lorsque la maladie survient, l’organisme déclenche d’emblée une
réponse immunitaire bcp + efficace et on ne tombera pas malade.
Parfois cette vaccination ne permet pas tjrs de bloquer le dvlpmt de la maladie mais on peut
espérer que la R immunitaire suffise à provoquer une maladie bcp – sévère, donc ne pas
entrainer le patient vers le décès ou une hospitalisation.
Page 27 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mécanisme :
Dans le cas d’une cellule contaminée par la grippe, le virus est à l’intérieur et celle-ci, va
montrer à sa surface, des morceaux de ce virus.
Le lymphocyte T cytolytique spécifique de ce virus va reconnaitre la cellule infectée et va la
détruire.
Sa mort par va se faire par apoptose. Le lymphocyte T induit la cytolyse de la cellule infectée
par un agent pathogène.
Il détruit donc le virus.
Page 28 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Comme on s’y attend, si on mesure le taux d’anticorps dirigé contre un antigène donné, lors
de la R immunitaire primaire, il est relativement faible et court alors que lors de la 2ème
rencontre, on a une prod d’anticorps + importante et qui dure / longtemps.
4.5.Les interleukines :
Permettent de coordonner la R immunitaire, elles sont très importantes et ont un catalogue
très varié.
Certaines d’entre elles sont responsable des effets systémiques des infections, comme
l’interleukine 1, responsable de la fièvre.
Elles peuvent avoir des effets :
- Sur le SNC
- Métabolique
- Sur le sang
- Sur la paroi vasculaire.
4.6.Combat d’une infection bactérienne avec tous les acteurs de
l’immunité
La peau au-dessus des capillaires sanguins a subi une lésion et des bactéries sont rentrées
dans le milieu intérieur.
Elles peuvent être reconnue par les molécules du système du complément ce qui va aboutir
CAM mais aussi servir d’opsonine. On aura une opsonisation des bactéries qui va faciliter
leurs phagocytoses par des phagocytes.
(Les macrophages proviennent de cellules situées dans le sang et qui se différencie lors de
leur pénétration dans les tissus, ce sont les monocytes).
Les macrophages, après avoir phagocyté les bactéries, donc former des fragments dans les
lysosomes, vont les exposer à leur surface.
Page 29 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ceux-ci peuvent être reconnu par les lymphocytes T auxilliaire qui vont provoquer la
différenciation des LB en plasmocytes, ceux-ci vont produire des anticorps qui peuvent aussi
servir d’opsonine.
Les protéines du complément peuvent provoquer la dégranulation des mastocytes.
Ce sont des globules blancs qui sécrètent des substances importantes dans la R immunitaire
comme :
- Les facteur chémotaxines qui favorisent le recrutement de leucocytes sur le site de
l’inflammation.
- L’histamine, qui joue aussi un rôle important dans l’inflammation.
Rôle de chacun et lien :
Le système du complément :
- Aboutit au CAM
- Sert d’opsonine
- Produit la dégranulation des mastocytes qui va produire l’histamine et les
chémotaxines permettant de recruter des leucocytes.
Les Macrophages phagocytent les bactéries, puis exposent leurs fragments à sa surface là où
des LT aux les reconnait et permet la différenciation des LB en plasmocyte capable de
produire des anticorps servant aussi d’opsonine.
Page 30 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4.7.Caractéristiques de l’’inflammation :
- Chaleur
- Rougeur
- Tuméfaction
- Douleur
La chaleur et la rougeur sont dû à l’action de l’histamine qui va ↗ le calibre des vaisseaux,
ce qui ↗ le débit du sang donc les rend plus rouge et + chaud.
La tuméfaction est liée à une ↗ de la perméabilité vasculaire. On a une fuite de liquide à
partir des capillaires vers le milieu interstitiel, qu’on appelle un œdème.
La douleur est provoquée par l’histamine qui va stimuler des nocicepteurs.
Plusieurs molécules antalgiques comme les antiinflammatoires ou le paracétamol ont pour
effet de défavoriser la production de substance qui favorise l’inflammation ou la douleur.
C’est le cas de la prostaglandine, libérée en cas d’inflammation. Sa production peut être
bloquée par l’aspirine, ou par le paracétamol.
Ce processus inflammatoire ne survienne pas qu’en cas d’infection bactérienne, on peut
aussi l’avoir dû à un virus.
On a aussi une réaction inflammatoire dans les processus d’allergie.
Pour traiter les allergies, on utilise des antihistaminiques, des molécules bloquant les effets
de l’histamine.
Page 31 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
5.1.Le sida
Ses principales cibles sont les lymphocytes T auxiliaire, il les tue.
Phase primo infection :
La contamination se fait lors de la phase primo-infection. Elle passe souvent inaperçue car il
ne s’agit que de petits symptômes grippaux.
Page 32 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a à ce moment-là une ↗ du nbre de particules virales dans le sang et une chute du nbre
de LTauxilliaire.
Phase de latence clinique ou séropositive :
Puis, le nrbe de particules virales peut rester assez stable pendant des années ainsi que le
nombre de LT.
Cette phase de la maladie où le patient est porteur de la maladie sans l’avoir développé est
dite séropositive. Cela veut dire qu’on a des anticorps contre des un antigène. Le terme
séropositif est associé en VIH mais il recouvre toutes les situations où on a un anticorps pour
un antigène, on devrait dire que le patient est séropositif pour le VIH.
Explosion de la maladie :
Pour des raisons inconnues, la maladie va exploser, le nbre de particule virale va très
largement ↗alors que celui des LT va considérablement diminuer et c’est alors que vont
apparaitre des infections voire des cancers qui vont ruer le patient.
La maladie commence au moment où apparaissent les symptômes, on parle alors de SIDA
pour syndrome d’immunodéficience acquise.
Page 33 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 34 sur 34
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 6 : Le système cardiovasculaire
Parmi elles, se trouvent 2 systèmes portes constitué de 2 réseaux capillaire se suivant sans
passer par le cœur.
→ Le système porte hépatique avec un 1er réseau capillaire autour du tube digestif, la
veine porte hépatique un 2ème réseau capillaire dans le foie.
→ Le système porte du rein avec également 2 réseaux se suivant.
Page 1 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mais si elles sont en série, le liquide passe d’abord par la 1ère pompe, puis pas la 2ème.
Mais aussi :
Page 2 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La résistance :
Si L ↗, R aussi : il est + facile d’aspirer de l’eau avec une paille courte que longue.
Lorsque la viscosité ↗, la résistance aussi, il est + facile d’aspirer de l’eau que de l’huile.
Si le rayon ↗, la résistance ↘ : il est + facile d’aspirer à travers une paille large qu’étroite.
Pour le système cardiovasculaire, L et sont η constant sur temps cours donc la seule manière
qu’a le système d’adapter la résistance et les débits locaux est de faire varier le rayon des
vaisseaux, et plus précisément des artérioles.
Ce rayon est élevé à la puissance 4 donc une petite variation va avoir des csq importantes.
Pour rappel, le cœur est séparé en deux avec le cœur droit et le gauche qui sont en série,
donc le débit droit doit être = à celui du gauche. Dans le cas contraire, comme dans certaines
pathologies, si le débit du cœur gauche diminue, on aura une accumulation du sang dans
celui-ci.
Mais comme la longueur à droite est plus petite que celle de gauche, la résistance l’est aussi
droite.
Sauf que le débit doit être le même malgré le fait que Ldr < Lg. De ce fait, il faut que Pdr< Pg.
C’est la raison pour laquelle la paroi du ventricule gauche est + épaisse qu’à droite puisqu’il
doit générer une pression + importante.
Page 3 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
2. Le cœur
2.1. Rappel d’anatomie
Les couches du cœur
La paroi du cœur est constituée de 3 couches :
1. Péricarde : C’est la couche externe et il est séreux. Le cœur est entouré par cette
séreuse qui forme 2 couches. C’est comme un sac sauf qu’au lieu d’avoir le cœur à
l’intérieur, le sac refermé l’entoure.
Il y a le feuillet viscéral contre le cœur qui est le feuillet viscéral et le feuillet
pariétal qui est plus externe.
Le rôle principal du péricarde est de permettre les mouvements du cœur,
càd les glissements.
2. Myocarde : C’est la couche musculaire qui permet de générer les mvmts du cœur et
donc la pression générée par celui-ci.
3. Endocarde : c’est la couche fine d’endothélium.
Il faut savoir que l’entrée de chaque ventricule se situe du côté de la base mais aussi la
sortie, elles sont l’une à côté de l’autre. Il est donc indispensable que les ventricules se
contracte de l’apex vers la base car, dans le cas contraire, le sang s’accumulerait dans l’apex.
La zone qui imprime au cœur sa fréquence et rythme se situe au niveau de l’oreillette droite
et est le nœud sinusal.
On comprend que si les PA venant de ce nœud parcouraient directement la paroi des
ventricules, ils se dirigerait de la base vers l’apex et provoquerait une contraction dans ce
sens.
Page 4 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Or il faut que l’inverse se produise, il y a donc entre les 2 ventricules, un plateau fibreux qui
empêche, quasiment sur toute sa largeur, le passage de PA des oreillettes vers les
ventricules. On verra plus tard les voies par lesquelles ils passent.
Sans plateau fibreux, le PA passerait directement des oreillettes vers les ventricules te
provoquerait la contraction des ventricules dans le mauvais sens.
Les valves sont uniquement des systèmes anti-reflux. Dans
le cas de la valve mitrale, elle est retenue la paroi du
ventricule par les cordages tendineux.
À quoi servent-ils ? →Ils évitent que la valve ne puisse
s’ouvrir dans l’autre sens, donc du côté des oreillettes. Cela
permet le passage du sang qu’en un seul sens.
Le mvmt des valves est uniquement dû aux différences de pression de part et d’autre des
feuillets qui les constitue. Il n’y pas de muscle là derrière, c’est un mvmt passif.
On voit bien que les 4 valves se trouvent sur ce plateau fibreux constituant une sorte
d’isolant électrique entre les oreillettes et les ventricules.
Page 5 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La structure du myocarde :
On y retrouve les cellules musculaires appelées cardiomyocytes. Elles >< aux cellules
autorythmiques qui se dépolarisent spontanément.
Ces cardiomyocytes sont reliés l’un à l’autre par :
- Des disques intercalaires qui transmettent la force entre les cardiomyocytes
- Des jonctions communicantes qui vont laisser se propager les PA d’une ȼ à l’autre
Quand un PA arrive et se propage dans le tubule T, ces canaux s’ouvrent et laissent rentrer
du Calcium du milieu extra cellulaire. Celui-ci va se fixer sur des récepteurs du réticulum
sarcoplasmique qui vont s’ouvrir. Ce sont les récepteurs de la ryanodine.
L’ouverture de ces récepteurs va permettre de vider les stocks de calcium situé à l’intérieur
du réticulum sarcoplasmique. Ce calcium va se fixer aux protéines contractiles et permettre
ainsi la contraction du cardiomyocyte.
Proportion du calcium se fixant aux protéines contractiles :
- 10 % calcium extracellulaire (il est cependant indispensable puisqu’il permet
l’ouverture des récepteurs de la ryanodine libérant les 90 autres %).
- 90 % Calcium du réticulum sarcoplasmique.
Page 6 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’évacuation du calcium
Le calcium est ensuite évacué du cytosol par 2 mécanismes :
- Par une pompe SERCA consommant de l’ATP et situé au niveau de la membrane du
réticulum sarcoplasmique.
- Vers l’extérieur en échange de sodium. C’est un transport actif secondaire puisqu’on
échange 1 calcium contre 3 sodiums. Pour que le sodium entre et libère de l’E
permettant au calcium d’aller à l’encontre de son gradient électrochimique, il faut
que le sodium à l’intérieur soit bas, et ça l’est grâce à la pompe NAK.
Page 7 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 8 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 9 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
avant même que les oreillettes n’aient pu éjecter le sang vers eux. Et donc les ventricules se
contracterait sur un volume de sang réduit, donc la contraction serait moins efficace.
Le faisceau de His
Vient ensuite un faisceau de propagation du PA situé dans la cloison entre les 2 ventricules
appelé faisceau de His.
Celui-ci va amener directement les PA au niveau de l’apex du cœur, et va se séparer en 2
branches (droite et gauche) puis se terminer dans les fibres de Purkinje (se prononce
Purkinjé) venant rentrer dans l’épaisseur du myocarde.
Ainsi, les PA venant du nœud sinusal sont directement amené à l’apex du cœur puis vont se
propager dans les ventricules de l’apex vers la base conduisant à une contraction dans le
même sens.
Page 10 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
2.4. L’électrocardiogramme
Une des façons de mesure et d’analyser la fonction cardiaque est d’analyser son activité
électrique grâce à un électrocardiogramme.
Il donne une différence de potentiel en fonction du temps, donc en forme d’oscilloscope.
En ordonnée : le voltage et en abscisse : le temps.
Quand on mesure un voltage, on mesure une différence de potentiel donc on doit le
mesurer entre 2 points.
Il y a plusieurs façons de poser des électrodes, on parle de dérivation.
Quand c’est entre les 2 bras, on parle de dérivation 1 (l’électrode – est sur la bras droit et la
négative sur le gauche).
Pourquoi avoir plusieurs dérivations ? Parce que le cœur est une structure en 3D.
Si nous sommes en dérivation 1, et qu’on
a un mvmt de charge du – vers le +, on
l’enregistrera.
Mais s’il se fait verticalement, la charge
sera toujours située à équidistance donc
on ne le détectera pas.
C’est pq il nous faut plusieurs dérivation
(plus que sur le schéma ci-dessous, dans
diffèrent plan autre que frontal).
Page 11 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a plusieurs ondes :
Onde P = dépolarisation auriculaire.
Le complexe QRS = dépolarisation ventriculaire (phénomène le + visible).
Onde T = repolarisation ventriculaire.
Où est la repolarisation auriculaire ?
Elle est perdue dans le complexe QRR dû à son amplitude très grande.
Page 12 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
En situation b
On a un bloc auriculo-ventriculaire du 3ème degré ou complet. Cela veut dire qu’il n’y a plus
de passage de signal du nœud sinusal vers les ventricules.
Cela se constate facilement car les ondes P ne sont pas forcément suivies d’un QRS, ce
dernier survient aléatoirement et semble désynchronisé des ondes P.
Page 13 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 14 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Derrière l’embole va survenir une nécrose, la mort des cellules normalement vascularisées
par cette artère. Cela peut provoquer des AVC de nature thrombotique (80% des AVC).
Donc la fibrillation auriculaire, peut être asymptomatique mais la csq à long terme c’est
l’AVC.
En situation d
Le même processus de fibrillation peut se présenter au niveau des ventricules mais ce n’est
plus compatible avec la vie, le patient fait une syncope et meurt si on ne fait rien car les
ventricules perdent leur activité mécanique sauf qu’ils sont indispensables pour maintenir
une pression de perfusion suffisante pour les organes.
Donc la victime se trouvant en filiation ventriculaire aura sa pression qui s’effondre ainsi que
la perfusion de son cerveau et il va faire une syncope.
Page 15 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 16 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 17 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 18 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On voit que le cœur, pour assurer sa fonction de pompe, doit être capable de :
- Se remplir (diastoles) et donc avoir une certaine compliance
- Éjecter le sang après l’avoir accumulé en ↗ sa P donc d’avoir une certaine
contractilité, une force développée par les fibres du myocarde.
La systole et la diastole
La systole dépend de la contractilité du ventricule alors que la diastole dépend de sa
compliance.
Si on la compliance ↘ : insuffisance cardiaque de type diastolique
Si la contractilité ↘ : insuffisance cardiaque de type systolique.
Les différents paramètre étudiables grâce à cette boucle
Le volume télédiastolique
C’est le volume présent dans le cœur à la fin du remplissage. On peut le noter VTD.
Le volume télésystolique
C’est le volume restant dans le cœur après l’éjection. On peut le noter VTS.
Le volume systolique
C’est le volume éjecté lors de chaque cycle, noté VS.
VS et il est = à VTD – VTS.
La fraction d’éjection
C’est un marqueur très important de la fonction cardiaque.
= la proportion de sang éjectée pendant la contraction par rapport à la quantité accumulée à
la fin du remplissage.
𝑉𝑆 𝑉𝑇𝐷−𝑉𝑇𝑆
FE = 𝑉𝑇𝐷 𝑥 100 et VS = VTD – VTS donc Fe = 𝑥 100
𝑉𝑇𝐷
Page 19 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Remarque :
Le point C est situé un peu plus bas que le D, Pourquoi ?
La valve aortique s’ouvre quand Pv > Pao lors de la diastole, ce qui correspond au chiffre le +
bas quand on mesure notre tension → 12 / 8 en cm mercure et 120 / 80 en mm mercure.
80 = pression artérielle diastolique.
Puis le ventricule éjecte du sang dans les artères donc la pression des artères ↗ et atteint la
pression artérielle systolique, celle qui règne pendant l’éjection. C’est le chiffre le plus haut
de notre tension, donc 120.
Donc la valve aortique s’ouvre quand Pv>Pa diastolique mais se ferme quand Pv < Pa
systolique, or Pa systolique > Pa diastolique, ce qui explique pq D est plus haut que C.
Page 20 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc, l’insuffisance cardiaque ne peut être diagnostiquée sur base de la FE. En revanche, on
aura des signes de « petits débits », puisque si VS ↘, le débit aussi.
Cela se caractérise par des essoufflements, une intolérance à l’effort, des œdèmes des
membres inférieur, de la fatigue.
La compensation
L’insuffisance cardiaque est en général compensée dans un
premier temps.
Si on prend le cas d’une insuffisance systolique, la compensation
se fait par une ↗du VTD, on retrouve alors un VS normal. C’est
tout la courbe pression-volume qui est déplacée vers la droite.
Page 21 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
- Le sympathique :
Il agit via la noradrénaline qui se fixe a des récepteur beta adrénergique et il va avoir 2
effets :
1. Un effet chronotrope positif sur la fréquence cardiaque (souris qui fuit le chat et donc
sa fr augmente)
2. un effet inotrope positif, la force des contraction va être augmentée (la contractilité
du myocarde).
Si on administre des betas bloquant à un patient, on observe une ↘ cette fois de la
fréquence cardiaque et de la contractilité selon le même principe.
Comment expliquer l’effet inotrope positif de la noradrénaline :
En se fixant, elle 2 effets :
1. ↗ la perméabilité des canaux voc calcique. Il y a donc + de calcium et + de libération
par le réticulum sarcoplasmique.
Page 22 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
2. Par ailleurs le courant IF, après stimulation parasympathique est diminué et en effet
la pente de dépolarisation spontanée des ȼ autorythmiques est plus faible en cas de
stimulation parasympathique que sans.
Ces 2 effets combinés, donc le fait de partir de plus bas ajouté au fait de monter plus
lentement font qu’on arrive – fréquemment à l’intensité seuil, donc on diminue la fr des PA,
donc la fréquence des contraction et donc la Fr .
Page 23 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Si le stimulus est un danger, il y aura des signaux noradergique qui vont ↗ la Fr cardiaque
et la contractilité du myocarde.
Par ailleurs, il existe également des barorécepteurs situés au niveau aortique et carotidien et
qui détecte la pression artérielle.
Un baromètre mesure la P atm alors que le barorécepteur mesure la P artérielle.
© Zoë Gillissen
La P artérielle ↘ :
Les barorécepteurs vont envoyer signaux vers le CCCV qui va initier une réponse de type
noradrénergique qui va ↗ la fr et la contractilité du myocarde. Et cela va avoir pour effet
d’↗ la P artérielle et donc de s’opposer à sa chute.
On a bien ici une boucle de rétrocontrôle négatif, une boucle de réflexe homéostatique.
© Zoë Gillissen
Page 24 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
6. L’adaptation à l’effort
Page 25 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Parce que la Fr ↗ à l’effort et cela va s’opposer à l’↗ du VTD puisque bien que le retour
veineux soit meilleur grâce aux pompes, l’↗ de la Fr diminue le temps entre chaque
contraction donc le temps où le cœur peut se remplir.
On a donc 2 phénomènes fonctionnant en sens >< :
- Le retour veineux qui ↗ le VTD
- L’↗ de la Fr qui ↘ le VTD en diminuant le temps de remplissage
→ Au final le VTD ne varie pas beaucoup.
ATTENTION, l’↗ du retour veineux est indispensable pour garder un débit cardiaque correct
car si on ↘le temps de remplissage sans ↗ le retour veineux, le VTD va s’effondrer.
En effet, si on essaie de remplir une baignoire en 1 minute au lieu de 5, il y a intérêt à ce que
le débit du robinet soit + important.
C’est donc absolument essentiel d’↗ ce retour veineux à l’effort même si cela ne va pas
engendrer une ↗ significative du Vs chez l’individu sain sédentaire à cause de l’↗ de la Fr .
Donc comme :
DC = Fr x VS, chez l’individu SS, l’↗ du débit cardiaque est surtout du à l’↗ de la Fr .
Page 26 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Puisque le système sympa ↗ la Fr qui va s’opposer à une ↗ du VTD qui se réduit à une ↗
du retour veineux.
Chez le patient greffé, cette ↗ de la fréquence cardiaque n’existe pas puisque le cœur n’est
pas innervé, enfin elle est très faible.
Donc, puisque Fr ↗ pas bcp à l’effort, VTD va pouvoir bien ↗ puisque temps de remplissage
n’est pas diminué. Donc son retour veineux et son VTD ↗, et l’inhibition par la FC n’existe
pas.
Donc chez ce patient, l’↗ du DC est dû à l’↗ du VS et non de la Fr qui reste constante.
© Zoë Gillisen
Page 27 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Il y a dans ces grosses artères des muscles lisse leur permettant de changer de calibre et du
tissu élastique, c’est dû à eux qu’elles sont appelées réserve de pression.
Artériole :
Elles présentent un endothélium, pas de tissu élastique, peu de tissu fibreux et du muscle
lisse intervenant aussi dans le changement de calibre.
Étant plus petite que les artères, un changement de calibre léger a un effet + important sur
elles que le même changement sur les artères.
Là où se font les ajustements des débits locaux en modifiant la R vasculaire locale.
Les capillaires :
Ils ne sont constitués que d’endothélium et rien d’autre. C’est pour cette raison qu’ils
permettent les échanges entre le sang et les tissus, car comme leur paroi est fine, la
diffusion des substances entre eux se fait très bien.
Seuls lieux d’échange entre le sang et les tissus.
Les veinules :
Elles ressemblent aux capillaires, d’ailleurs il peut y avoir qlq échange mais ils sont
négligeables
Les veines :
Elles retournent vers le cœur, les veines sont une réserve de volume car plus de la moitié du
sang y est contenu.
En cas de vasoconstriction veineuse, il va y avoir une redirection du sang circulant du
territoire veineux vers l’artériel.
Si on a une chute de Partérielle, une vasoconstriction veineuse en redirigeant le sang va
favoriser une compensation de cette chute de P.
Page 28 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La réserve de pression
Dans le ventricule gauche, on a une pression systolique qui monte jusque 120 et chute
durant la diastole à 5mmHg, ce qui est bien pour que le remplissage se fasse correctement.
Entre le début du système dans le ventricule pendant la diastole et la fin, la ≠ de pression est
quasi nulle signifiant que si on devait considérer la P ventriculaire gauche comme force
motrice pendant la diastole, il n’’y aurait plus de DC dans le système vasculaire pendant
cette diastole.
Dans le territoire artériel, la Partérielle systolique = la PVG systolique, puis la valve aortique
s’ouvre donc PVG est communiquée au territoire artériel, mais la Partérielle diastolique
(80mmHg) est largement supérieur à PVG diastolique (5mmHg).
Tant qu’entre le début du circuit, càd les grosses artères et la fin, il y a bien une différence de
pression de l’ordre de 75mmHg.
On comprend, que même pendant diastole, le sang continue de circuler.
Page 29 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc pendant la systole, les fibres accumulent de l’E et pendant la diastole, elles la resituent
permettant de maintenir une PA diastolique > PV diastolique.
C’est le même principe que quand on tire un élastique, on y apport de l’E et quand on le
relâche, il restitue son E. c’est exactement la même chose dans ces grosses artères.
Page 30 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
7.3. L’athérosclérose :
On a sur ce schéma, une maladie fréquente de la paroi des artères : l’athérosclérose.
C’est un dépôt essentiellement graisseux de cholestérol auquel vient s’adjoindre du calcium,
des macrophages, … Ces plaques d’athérosclérose peuvent augmenter de volume.
Dans un premier temps, elles sont entourées d’une coque fibreuse stable, mais quand elles
augmentent encore de volume, elles deviennent instables due à la rupture de cette coque.
Des morceaux appelé emboles peuvent alors s’en détacher et le processus par lequel ils le
font pour aller s’enclaver dans des artère de plus petit calibre est appelée l’embolie.
Cela peut être à l’origne d’un AVc trhombotique ou d’un infacrtus du myacorde.
Page 31 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mais comme déjà dit, chez l’individu sain et sédentaire, l’↗ de la Fr vient s’opposer à celle
du VTD puisque le temps de remplissage est + court.
Les varices :
C’est un gros risque au niveau du territoire veineux superficiel.
La destruction des valves veineuses va provoquer une accumulation de
sang dans les veines, et au niveau du territoire superficiel, cette
accumulation va provoquer une dilatation de ces veines ce qui est à
l’origine des varices.
Elles sont inesthétiques, douloureuses et dangereuses car peuvent se
rompre et provoquer des hémorragies.
La formation de thrombies :
C’est un gros risque au niveau du territoire veineux profond
Parmi ses causes se trouve la génétique, mais la principale est la stase veineuse.
Les patients alités ou les personnes faisant un long trajet en avion par exemple ne bougent
pas, et peuvent ainsi développer une thrombose veineuse profonde. Càd qu’un morceau du
thrombus va se détacher et partir d’une veine profonde pour remonter vers le cœur en
passant par la veine iliaque, la veine cave, l’oreillette droite puis le ventricule droit puis dans
la trompe pulmonaire et va se s’enclaver dans l’artère pulmonaire qui est de plus petit
calibre, on appelle ça une embolie pulmonaire et cela peut causer le décès.
Page 32 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
C’est la raison pour laquelle, de nos jours, de + en + souvent, pour une chirurgie, on essaie
de mobiliser les patients le + rapidement possible afin d’éviter cette stase veineuse.
Autre moyen de prévention :
→ Les bas de contention, suite à une chirurgie, qui permettent de comprimer les
membres donc de favoriser le retour veineux
→ L’administration de substances anti-agrégant pour éviter cette thrombose.
Page 33 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Qu’est ce qui détermine le rayon des artérioles (donc la résistance et le débit local) ?
La première chose est la réponse myogénique. Elle est présente dans le muscle lisse des
artérioles, et lorsque ce muscle est étiré suite à une ↗ du débit par exemple, on a une
entrée de calcium à l’intérieur de la cellule musculaire lisse et une contraction de cette
cellule ce qui provoque une vasoconstriction.
On a affaire à un feedback local : ↗ débit avec ↗ de P, donc réponse myogénique entrainant
une vasoconstriction qui entraine une ↗ de la résistance de l’artériole donc ↘ du débit.
L’augmentation du débit va amener à une diminution du débit → rétrocontrôle négatif.
Par ailleurs, il existe une série de substances vasoactives quoi vont avoir des effets sur le
calibre des artérioles donc la résistance artériolaire.
Bcp d’entre elles peuvent agir de manière paracrine.
- Une ↘ locale de l’O2
- Une ↗ du CO2 Provoque une vasodilatation
- Une ↗ des P+
- Une ↗ du NO
C’est logique car on va avoir dans un tissu métaboliquement actif, un muscle à l’effort, une
↗ de la glycolyse.
Quand elle est aérobique, elle se caractérise par une chute de l’O2, une ↗ du CO2 et quand
elle est anaérobique, il y a ↗des P+ donc une ↘ du pH.
Si on a une occlusion vasculaire, le tissu va être – bien perfuser et l’endothélium va libérer
du NO qui est un agent vasodilatateur.
On a ici des mécanismes locaux permettant soit :
- D’apporter + de sang à un tissu métaboliquement actif (dû au 4 phénomènes)
- Soit d’↗ le calibre vasculaire vers un tissu en ischémie lié à une occlusion vasculaire.
On peut espérer que le NO libéré va ↗ le débit sanguin en ↘ la résistance vers ce
tissu devenu peu ou pas vascularisé à cause de l’occlusion.
Mécanismes locaux permettant d’adapter des débits locaux aux besoins des tissus.
Page 34 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le SNA
L’innervation des artérioles dépend surtout presque qu’exclusivement du SN sympathique.
La noradrénaline, en se fixant à des récepteurs α adrénergique est un vasoconstricteur.
C’est pourquoi si on ↗ le tonus sympathique, donc la libération de la noradrénaline, on a
une ↗ de PA puisque DC ↗, mais en + on provoque une vasoconstriction artériolaire.
Il est important de signaler que l’adrénaline libérée par la médullosurrénale dans les
situations de « fight or flight » a également un effet de vasoconstricteur grâce aux
récepteurs α, mais elle se fixe également à des récepteurs β2 vasodilatateur.
Cette vasodilatation induite se fait au niveau des tissus exprimant ces récepteurs : le cœur,
les muscles squelettiques et le foie, donc les tissus métaboliquement actifs lors des
situations de « fight or flight ».
Page 35 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc lors d’une situation de « fight or flight », on a une vasoconstriction généralisée médiée
par la noradrénaline.
Parallèlement à ça, on a une vasodilatation localisée dans les tissus métaboliquement actifs
médiée par l’adrénaline et récepteurs β2.
Page 36 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 37 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 38 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La pression de filtration
La pression résultante de ces 2 gradients = la pression de filtration PF.
PF = 𝛥PH – 𝛥π
Donc à l’entrée PF = 32 – 25 = 7mmHg ; à la sortie, PF = 15 – 25 = -10mmHg.
PF est positive à l’entrée du capillaire alors qu’elle est négative à sa sortie.
C’est vrai pour tous les capillaire sauf pour ceux dans le poumon et le reine, car il y a des
capillaires ayant des PF tjrs négatives (poumons) ou tjrs positive (reins).
Page 39 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
7.8. L’œdème
L’accumulation de liquide dans le milieu interstitiel est responsable de l’œdème.
Il y a plusieurs causes à cela et quand on comprend bien le mécanisme des échanges
capillaire, les causes sont évidentes.
Causes :
1. Augmentation delta PH
Cette ↗ peut être liée à une ↗ de la pression veineuse, soit théoriquement liée à une ↗ de
la pression à l’extrémité artérielle du capillaire mais ça n’arrive pas car la réponse
myogénique l’empêche en cas d’hypertension artérielle.
En revanche, en cas d’↗ de la pression veineuse, on a une ↗ de la PH à la sortie du capillaire
extrémité veineuse qui s’oppose au retour de liquide vers l’intérieur du capillaire.
On risque d’avoir une accumulation de liquide dans le milieu interstitiel provoquant
un œdème.
La cause la plus fréquente d’augmentation de la pression veineuse :
La défaillance cardiaque. Si elle concerne le cœur droit, on a une ↗ de la pression veineuse
en amont de ce cœur droit donc en territoire veineux de la grande circulation et les œdèmes
vont se localiser dans les parties les + déclives* du corps.
* point le plus bas d'une cavité, d'un épanchement de liquide ou d'un abcès.
En cas de défaillance droite, on aura des œdèmes dans les membres inférieurs.
Si la défaillance concerne le cœur gauche, l’↗ de la pression veineuse va concerner le
territoire veineux de la petite circulation, la pulmonaire et on aura un œdème pulmonaire
qui va entraver les échanges de gaz entre les alvéoles et le sang.
2. Chute du gradient de pression oncotique
Il est du soit à une ↗ de π dans milieu interstitiel soit à une ↘ de π à l’intérieur des
capillaires.
Cause :
2.1. Un lymphœdème.
Qu’est-ce ?
Dans le milieu interstitiel, on a des vaisseaux lymphatiques qui vont venir récupérer des
protéines et du liquide qui s’est échappé des capillaires.
Ce retour vers le capillaire n’est pas complet (ce qui rentre et sort n’est pas identique), donc
il y a une fuite de protéines et liquide dans le milieu interstitiel récupérée par les vaisseaux
lymphatiques.
Page 40 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
S’ils sont bouchés, cette captation des protéines et du liquide ne peut se faire donc les
protéines s’accumulent dans le milieu inertiel et :
- π↗
- Le gradient de π ↘
- La force poussant le liquide à revenir vers les capillaires ↘ également
2.3. L’ascite
C’est une accumulation de liquide dans la cavité péritonéale, on voit ça chez les patients en
insuffisance hépatique et on peut avoir une fuite de protéine.
Il existe des situations pathologies dans lesquelles les reins ne sont plus capable de retenir
les protéines donc elles fuient vers les urines et la protéinémie ↘ et on parle de syndrome
néphrotique.
3. La perméabilité des capillaires
Pour qu’il y ait un flux, il faut une force conjuguée et une conductance. La PF détermine le
flux et la perméabilité des capillaires, la conductance.
Si la perméabilité des capillaires ↗, on va ↗le flux de liquide à travers la paroi des capillaires
donc on a un œdème.
C’est ce qui se produit lorsqu’on est confronté à un syndrome inflammatoire.
Lors d’une inflammation, des phénomènes inflammatoires vont provoquer la libération de
substance (telle que l’histamine, …) qui vont ↗ la perméabilité des capillaires ce qui va
faciliter le passage de liquide vers le milieu interstitiel et on aura un œdème inflammatoire.
Quand on se brule, une ampoule apparait car on a abimé les capillaires, donc on a ↗ la
perméabilité et on a une fuite de liquide à l’endroit de la brulure.
Page 41 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pathologie :
Le Kwashiorkor
Cet enfant est en dénutrition, on voit ses côtes apparentes, la
maigreur de ses membres mais son abdomen et ses pieds sont
gonflés → ascite.
Chute de la concentration en protéine donc œdème.
L’éléphantiasis
On a un gonflement d’un seul membre, donc on ne peut l’expliquer
par une chute de la protéinémie ou une défaillance cardiaque.
C’est lié à la destruction des vaisseaux lymphatiques par des parasites. Donc si les vaisseaux
de la jambe gauche sont détruits, les protéines s’accumulent dans le milieu interstitiel, par ↗
de π et une chute de son gradient.
La force poussant le liquide à revenir est ↘ et donc le liquide s’accumule.
Lymphœdème
Le volume du bras a fort augmenté.
On peut être presque certain que cette patiente a été
opérée d’un cancer du sein.
Lors de l’opération on a fait un curage axillaire, càd qu’on a
enlevé les ganglions lymphatiques situés dans le creux de l’aisselle car ils peuvent être
envahis par des cellules cancéreuses.
Le drainage lymphatique du bras ne se fait plus et le volume du bras ↗.
La chirurgie du cancer du sang s’est améliorée, on n’enlève plus tout les ganglions bien que
ca arrive encore parfois si tous sont atteint ou bcp.
Page 42 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La Fr ↗ avant même que le signal du départ n’ait été donné ce qui signifie que cette ↗ ne
peut être due qu’à des centres cérébraux (voies du système limbique, hypothalamus,
formation réticulée et CCCV de la Fr).
C’est sa Fr qui ↗.
Au contraire, chez le greffé, il y a bien une
adaptation à l’effort, son DC ↗ mais pas
vraiment sa Fr , le VS lui si.
Le DC dépend de la Fr et du vs dépendant
lui-même du VTD lié au retour veineux.
Page 43 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ce qu’il se passe chez la personne saine est une ↗ de la Fr due aux influx noradergique sur
le cœur qui va s’opposer à une ↗ du VS puisqu’ils s’opposent à une ↗du VTD puisqu’il ↘ la
période du remplissage.
Chez l’individu greffé, les influx noradergique dus aux stimulations du système sympathique
n’existe plus puisque le cœur n’est pas innervé donc la Fr n’↗ plus.
Alors elle ne s’oppose plus à l’↗ du VS et donc le DC ↗.
Ça nous est montré ici chez des individus sédentaires, le VS avec l’effort ↗ un peu mais sans
plus alors que chez l’athlète, son VS au repos est déjà + élevé et il est capable de l’↗ bcp
plus à l’effort.
La Fr elle, est limitée chez l’athlète comme chez le sédentaire aux alentours de 180-200
bpm.
Le DC est bien plus élevé chez l’athlète car il est capable d’augmebter + son VS.
On voit ici que cette ↗ du VS au repos qui est encore + importante à l’effort est du à aune ↗
de la taille du ventricule gauche.
On passe de 180 g chez un sédentaire à 290g chez athlète coureur.
Page 44 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On pourrait se dire que cette hypertrophie pourrait ↘ la compliance donc provoquer une
insuffisance cardiaque diastolique mais ce n’est pas le cas pour des raisons liées aux
mécanisme cellulaire de l’hypertrophie dont on ne parlera pas.
En revanche, les sportifs présentent une bradycardie de repos puisque leur VS est plus
élevée au repos, donc leur Fr l’est – afin d’atteindre un même DC.
Il semble que cette bradycardie pourrait provoquer à long terme, chez l’athlète âgé des
troubles du rythme cardiaque.
Voir page suivante point 8.2. car plus clair sur une page entière.
Page 45 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
2. De l’adrénaline est libérée par la médullosurrénale et va, via les récepteurs β2,
provoquer une vasodilatation au niveau des organes métaboliquement actifs
pendant l’exercice (cœur, muscle squelettique et le foie).
4. Chez le chien, il y a une libération d’acétylcholine via les voies parasympathiques qui
provoque une vasodilatation dans les muscles squelettiques. Via le SNA, il y a
immédiatement une ↗ du débit sanguin dans les muscles squelettiques.
Page 46 sur 46
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Page 1 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’arbre bronchique,
On voit ci-dessous l’arbre bronchique avec le larynx où se trouvent les cordes vocales.
Dans la partie supérieure se trouve l’épiglotte qui est repoussé par la langue lors de la
déglutition pour fermer le larynx et empêcher liquide / aliment d’y passer et de pénétrer
dans les voies respiratoires, ce qui est appelée une « fausse » déglutition.
C’est courant chez les personnes âgées, notamment ceux souffrant de la maladie de
parkinson. Cette aspiration peut provoquer la suffocation par obstruction de grosses
Page 2 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
bronches mais aussi des pneumonies puisque cela va provoquer un foyer infectieux dans
l’arbre respiratoire.
Les alvéoles
Elles sont entourées d’un riche réseau de capillaires nécessaire pour l’efficacité des
échanges.
Et dans cette coupe du poumon, on retrouve ce riche réseau et on voit qu’entre les alvéoles
se trouvent des fibres élastiques comme dans la paroi des grosses artères. C’est grâce à elles
que l’expiration se fait de manière passive.
Il y a 2 types de pneumocytes constituant l’épithélium alvéolaire :
1. De type 1 : responsable des échange alvéolo-capillaire → 95% des cellules alvéolaire
2. De type 2 : sécrète une substance appelé le surfactant.
Page 3 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La barrière alvéolo-capillaire est très fine puisque constitué seulement d’endothélium, d’une
fine couche de membrane basale fusionnée et de l’épithélium alvéolaire. C’est grâce à sa
finesse que les échanges alvéolo-capillaires sont très efficaces.
La plèvre
C’est une séreuse, donc il faut la considérer comme un sac fermé dans lequel le poumon a
été mis, à l’extérieur et non à l’intérieur. En fait, ce sac fermé vient entourer le poumon.
Elle est constituée de 2 feuillets :
- Feuillet pariétal : se situe du côté de la paroi thoracique
- Feuillet viscérale : se situe du côté du poumon
Ses fonctions :
Elle a 2 rôles essentiel : coller le poumon à la cage et lui permettre de rester mobile.
Comme le moteur de la respiration est l’ensemble des muscles inspiratoires, il est essentiel
que le poumon soit collé à la cage thoracique. Mais il ne peut l’être via des ligaments puisq’il
doit être mobile.
La plèvre contient du liquide pleural qui permet de coller le poumon à la cage mais aussi de
lui laisser sa mobilité par rapport à elle.
Imaginons qu’on colle 2 plaques de verres l’une à l’autre, elles
glissent très bien. Le problème est qu’elles se décollent aussi très
bien l’une de l’autre mais le poumon doit être collé en apposition
avec la cage qu’elles puissent lui transmettre ses mvmts.
Si on met de l’eau entre les plaques de verre, elles glissent bien
l’une par rapport à l’autre mais sont assez fermement collé entre elles à cause de la tension
superficielle de l’eau.
C’est ce que fait la plèvre, grâce à la tension de liquide pleural, le poumon est collé à la cage
mais reste mobile et permet les mvmts pulmonaires nécessaire à la respiration.
Page 4 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’arbre bronchique
On voit que l’arbre respiratoire comprend la trachée se divisant en 2 bronches souches. Ces
3 structure sont entourées d’anneaux cartilagineux limitant les changements de calibre. On
atteint ensuite des bronches de + en + petite pour finalement atteindre les bronchioles,
dernière partie de l’arbre avant les alvéoles.
Différence avec système cardiovasculaire
De la même manière que dans système cardiovasculaire :
Q = 𝛥P / R
𝛥P est due à la dynamique de la cage thoracique permise par les muscles inspirateurs et
également aux fibre élastique permettant au poumon de revenir à la position de repos.
R est due à l’arbre bronchique.
L’adaptation des débits locaux se fait au niveau des bronchioles.
Les bronchioles ressemblent aux artérioles, en changeant leur calibre, elles changent les
débits en modifiant la R.
Les alvéoles ressemblent aux capillaires.
Lorsque les bronchioles se contractent, on parle de bronchoconstriction. Quand leurs
calibres augmentent, on parle de bronchodilatation.
Il est évident que l’arbre respiratoire est un cul de sac >< au système cardiovasculaire qui est
en boucle continue.
Donc, pour faire entre de l’air à l’intérieur des alvéoles, leur P doit être – donc < P atm.
Au contraire, pour que l’air sorte des alvéoles, P doit être + donc > P atm.
On voit qu’au niveau des alvéoles, la P va être + lors de l’expiration et – lors de l’inspiration.
Dans le système cardio, le sang ne va que dans un sens donc la pression est tjrs positive.
Page 5 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La mucoviscidose :
Si le mucus est trop épais, on a la mucoviscidose. Vu l’épaisseur du mucus, l’ascenseur
ciliaire ne fonctionne plus bien car les cils n’ont pas assez de force pour repousser le mucus
vers le pharynx.
Dès lors, il s’accumule dans les voies aériennes intérieures et on se retrouve dans un milieu
humide à 37° très propice à la prolifération bactérienne.
L’une des csq de cette maladie est l’infection respiratoire à répétition qui finira par détruire
les poumons.
Il y a aussi une symptomatologie digestive qu’on verra plus tard.
Page 6 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
C’est une maladie autosomique récessive, elle est cependant très courante puisqu’il y a la
présence de l’allèle mutante chez 1 personne sur 25.
2. La ventilation
PV = nRT
Pour n cts :
Si V augmente, P diminue → Inspiration Si V diminue alors P augmente → Expiration
Les forces permettant les mvmts d’air entre l’air alvéolaire et l’air atmosphérique sont dues
à des changement de volume du poumon.
Lors de l’inspiration :
Le poumon est maintenu apposé à la paroi thoracique grâce à la plèvre.
On a les côtes, les muscles inspirateurs intercostaux externes et le diaphragme.
La contraction du diaphragme et des ICE (également des scalène et sc..) provoque une
augmentation de volume de la cage thoracique.
Comme les poumons sont accolés aux parois thoraciques, leur volume augmente.
Il s’en suit que P à l’intérieur diminue et finit par être <P atm, donc l’air entre.
Pendant l’inspiration : P alv est négative et Palv < Patm.
Lors de l’expiration :
Les poumons augmentent de volumes et les fibres élastiques situé à l’intérieur du poumon
ont été mise sous tension. Lorsque cela cesse suite à la fin de la contraction des muscles
inspirateurs, ces fibres provoquent une force de rappel diminuant le volume du poumon, la
P augmente et l’air sort.
Pendant l’expiration, P alvéolaire > p atm.
Page 7 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a une alternance de phase pendant laquelle Palv < patm → inspiration et Palv > Patm →
Expiration.
Un cycle comprenant une inspiration et une expiration = cycle respiratoire.
Page 8 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La fibrose pulmonaire :
➔ Provoque une diminution de la compliance.
Le tissu pulmonaire normal est remplacé par du tissu fibreux (toutes ces travées sur le
scanner). Celles-ci vont considérablement diminuer la capacité du poumon à se déformer,
donc sa compliance et cela va provoquer une insuffisance inspiratoire.
Le pneumothorax
La plèvre est constituée de 2 feuillets permettant au poumon d’être apposé à la paroi
thoracique et donc de suivre ses mvmts. Si on regarde les forces s’y appliquant, on a des
forces élastiques due à l’élasticité de la paroi thoracique puis des forces élastiques en sens
Page 9 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
inverse due à la présence des fibres élastiques dans le parenchyme pulmonaire. Cela aboutit
au fait que la pression dans plèvre est légèrement négative (-3mmHg) et qu’elle chute
encore pédant l’inspiration.
Si la plèvre est perforée, on a un pneumothorax.
Cela peut être un coup de couteau ou une fracture de la côte qui viendra alors la perforer.
La tuberculose, en provoquant une caverne tuberculeuse dans la plèvre peut aussi être à
l’origine d’une perforation du feuillet viscérale de la plèvre.
Le résultat dans tous les cas va annuler cette P négative dans la plèvre et elle va se retrouver
avec Palv = Patm.
Le poumon va être uniquement soumis aux forces élastiques venant des fibres élastiques et
va se dégonfler, ne sera plus du tout apposé à la paroi.
C’est évidemment une urgence médicale qui est très douloureuse.
Il annule les échanges gazeux au niveau du poumon où la plèvre a été perforé. Dans le cas
d’une perforation bilatérale, c’est encore plus grave.
Traitement : drain venant aspirer l’air dans la plèvre qu’on laisse jusqu’à ce que la plèvre
cicatrice.
Sur le scanner de gauche, à gauche on a poumon normal, mais à droite, le champ hémi
thoracique est hémitransparant et apparait noir car la plèvre ne contient plus que de l’air.
Le poumon est dégonflé.
Sur le scanner de gauche, on voit bien la différence entre les deux poumons où l’un occupe
toute la cavité et l’autre qui est dégonflé.
Page 10 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’asthme
➔ Perturbe la ventilqation.
Q = 𝛥P / R
Ici le problème n’est pas les 𝛥 P mais la conductance qui
est diminué. Donc R augmente ce qui fait chuter le débit.
Cette augmentation est due à une bronchoconstritction
d’origine inflamtoire soit liée à la précsende d’allergène
soit d’irritaznt, polluant, mucrones, .. qui vont déclencher
des casacdes inflamtoire complexes.
On retrouve l’histamine, impliqué dans les phénomène
allergéniques.
Ces cascades aboutissent à cette bronchocontriction et
une hyperproduction de mucus provoquant une forte
diminution de la lumière des bronches et broncioles et
donc dimiuant le debit d’air dans les voies aérienne.
Page 11 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Il y a une cloche remplie d’air qui flotte sur de l’eau. À l’inspiration, le sujet prend de l’air de
la cloche, qui elle va descendre et comme elle est reliée à un crayon par une poulie, ce
dernier va monter.
On a un papier sue lequel écrit le crayon, placé sur un tambour tournant.
Lors de l’inspiration, la cloche descend, le crayon monte.
Pendant l’expiration, l’air va retourner dans la cloche qui va monter et donc le crayon va
descendre.
Le volume total de la cloche est constant mais attention, il ne s’agit pas de faire cet examen
en circuit fermé pendant des heures puisque la composition de l’air de la cloche va se
modifier. Au début l’air est riche en O2, mais à force des expirations, il le devient en CO2.
Page 12 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Point important : lors de la respiration de repos, on ne mobilise que 500ml d’air alors que la
capacité totale (quantité d’air totale que peut renfermer les poumons) est de 5,8 L.
En fait, à chaque cycle respiratoire, on ne remplace qu’une petite portion d’air dans les
poumons.
On remplace de l’air alvéolaire mais aussi celui compris dans bronche, bronchiole et trachée,
donc de l’air ne participant pas aux échanges respiratoire → volume mort.
En fait la quantité d’air qu’on remplace dans les poumons à chaque cycle est de l’ordre de
350ml puisqu’il y a 150ml de volume mort.
Une csq très importante : qu’on soit en inspiration ou en expiration, les concentrations de
gaz dans les poumons ne varient pas de manière importante puisqu’on ne fait que remplacer
une toute petite quantité d’air. Evidemment, si on arrête de respirer, on ne remplace pas du
tout l’air et l’oxygène alvéolaire va chuter et le CO2 alvéolaire va augmenter.
Tout se passe comme si on avait un grand tonneau de vin où les invités viennent remplir leur
verre, si on rajoute du vin à chaque fois, les invités ne vont pas se rendre compte que le
tonneau se vide. Mais si on ne le remplit pas, à un moment il sera vide.
Page 13 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
2𝑇
P=
𝑟
Donc cette tendance de cette bulle à diminuer est due à la tension superficielle du liquide
recouvrant sa paroi.
Une grande bulle où r = 2 et T = 3, P = (2.3) / 2 = 3.
Comme r est au dénominateur, si bulle plus petite, P est + élevée.
Si on passe d’un r de 2 à 1, P double.
Vu que alvéoles peuvent être considérée comme telle, il faudrait dans ces conditions, si ‘il
n’y avait rien d’autre pour corriger cette différence de pression, plus de force lors de
l’inspiration pour ouvrir les petites alvéoles que les grandes.
Cela nécessiterait plus de travail à l’inspiration.
Le surfactant a pour rôle de diminuer la tension superficielle.
La tension dans la grande bulle est diminuée de 3 à 2
Il y a plus de surfactant dans une petite que dans une grande puisque sa tension est encore
plus diminuée.
Pour une grande : 3 à 2 / Pour petite : 3 à 1.
La P déterminée par la loi de Laplace est identique grâce au surfactant dans les grandes et
petites alvéoles.
Page 14 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le grand risque pour les prématurés né avant la 34ème est d’avoir une insuffisance de
sécrétion du surfactant et donc de provoquer une maladie des membrane hyalines ayant
pour effet une détresse respiratoire importante.
Les traitements actuels permettent de mieux ventiler ces nouveaux né et leur pronostic sont
bien meilleurs qu’il y a des décennies.
Page 15 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Sur cette image, on voit les valeurs de pression partielle de l’O2 dans le sang veineux,
artérielle, dans les alvéoles et tissus périphérique. De même pour le CO2.
Le sang veineux à une P de l’o2 = 40mmHg, à sa sortie, P = 100mmHG donc = PO2 dans les
alvéoles.
Cela signifie que la diffusion (tout se fait par diffusion) est extrêmement efficace
puisque l’équilibre est immédiatement atteint.
Dans les tissus périphériques, c’est la même chose puisque la pression vaut 40mmHG et le
sang retournant dans les poumons a la même pression.
Pour le CO2, c’est la même chose.
Les tissus périphériques ont une PCO2 de 46mmHG, et à la sortie, la P est =.
Page 16 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La diffusion des gaz a travers la barrière alvéolo-capillaire est gouvernée par la loi de Fick,
comme n’importe quelle autre diffusion.
𝑃 . 𝑆 . ∆𝐶
Taux de diffusion :
𝑑²
Il y a une série de pathologies qui vont entraver ces échanges et agir sur ≠ paramètre de
cette loi :
Page 17 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 18 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 19 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 20 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Cela tombe bien parce que dans un muscle à effort, si l’effort est intense, on va passer à la
glycolyse aérobie donc il y aura la libération de P+ dans le milieu extracellulaire et dans le
sang.
Ces P+ vont faire baisser le pH, ce qui va provoquer une diminution de l'affinité de
l’hémoglobine pour l’oxygène et l’hémoglobine va libérer localement plus d’oxygène.
Il y a un système de rétrocontrôle local dû aux propriétés chimiques de l’hémoglobine qui
change de conformation lorsque le pH chute, qui va libérer plus d’oxygène à ces tissus qui en
ont besoin, c’est ce qu’on appelle l’effet Bohr.
L’effet de de la PCO2
C’est la même chose pour la PCO2.
Si elle augmente, cela signifie qu’on a un tissu métaboliquement actif, la respiration
cellulaire importante, on produit plus de CO2. Ça ne change pas grand-chose pour des
pressions partielles de l’oxygène qui sont élevé, mais son affinité au niveau des tissus
périphériques chute.
Donc, quand un muscle à l'effort produit beaucoup de CO2, il a besoin de beaucoup
d'oxygène, l’hémoglobine se détache plus facilement de l’O2 et va donc permettre
d’apporter plus d’oxygène au muscle à l’effort.
Page 21 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Cette réaction répond à la loi d’action des masses donc elle se déplace vers la droite, vers la
formation de HbCO2 lorsqu’il y beaucoup de CO2, c’est-à-dire dans les tissus périphériques.
L’hémoglobine prend en charge le CO2 libéré par la respiration cellulaire.
Et la réaction se déplace vers la gauche, donc vers la dissociation de l’hémoglobine, là où il y
a peu de CO2, c’est-à-dire dans les poumons, là où le CO2 est rejeté dans l’atmosphère.
Mais le moyen de transport le plus important est le bicarbonate HCO3. Ça se passe
également dans les globules rouges qui sont riches en une enzyme appelée l’anhydrase
carbonique, AC.
L’anhydrase catalyse la réaction :
Page 22 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La respiration peut avoir un effet sur le pH, si la ventilation augmente, on respire plus vite,
alors la réaction se déplace vers la gauche, ce qui fait que la concentration en proton va
diminuer et le pH va augmenter.
Donc, la respiration est capable de faire diminuer la concentration en proton et augmenter
le pH, autrement dit, la respiration est capable de compenser une chute du pH.
Page 23 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 25 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Page 1 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La médullaire se présente sous forme de multiple triangle, des coupes de pyramide, appelée
pyramide de Malpighi. Leurs sommets sont les papilles rénales, par lesquelles est expulsée
l’urine définitive, qui ne subira plus de modification avant expulsion du corps. Ces papilles
aboutissent dans les calices, qui se rejoignent dans les bassinets.
Cette division est très importante pour comprendre la concentration des urines, une des
fonctions du rein.
Page 2 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
1.1. Le néphron
Chaque rein est composé d’environ 10000 de néphrons. Ce sont les unités fonctionnelles du
rein.
Dans chaque néphron va se retrouver chaque fonction du rein.
Si on comprend le fonctionnement d’un néphron, on a compris le fonctionnement du
rein.
Le rein a d’énorme réserve puisqu’on peut vivre qu’avec un seul rein voire un morceau de
reins. C’est la raison pour laquelle lorsque des régions du reins sont détruites à cause d’une
pathologie, sa fonction n’est pas forcément endommagée.
La structure du néphron :
Il dispose d’une composante vasculaire, donc de vaisseaux sanguins et d’une composante
tubulaire, les tubules rénaux. Comme le rein est un filtre permettant les échanges entre le
sang et les urines en formation, ces échanges se font entre les 2 composantes.
L’artère rénale vient perfuser chaque reine et se divise en de multiple artériole. Une artériole
arrivant à un néphron est une artériole afférente.
Cette artériole afférente donne naissance à une touffe capillaire, le glomérule rénal.
Ensuite on a une artériole partant de ce glomérule, l’artériole efférente.
Le compartiment tubulaire :
Ces capillaires glomérulaires échangent avec le début du réseau tubulaire, la capsule de
Bowman. Celle-ci, comme pour la plèvre, présente un feuillet en apposition avec capillaire,
feuillet viscérale et un autre à distance, feuillet pariétal.
La capsule se prolonge par un tube tortueux, tube contourné proximal TCP. Il se prolonge par
l’anse de Henlé.
20% des néphrons sont situés à proximité de la jonction cortico-médullaire, ils sont appelés
néphrons juxtaglomérulaires.
Page 3 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour eux, l’anse de Henlé s’enfonce dans la profondeur de la corticale et est accompagné de
longs capillaires rectilignes, les vasa recta.
À la sortie de cette hanse, il y a le tube contourné distal TCD.
Sur ce schéma, le néphron est étendu pour la compréhension, mais en réalité, ce TCD vient en
apposition étroite avec les glomérules rénaux. C’est également important pour le contrôle de
la filtration glomérulaire.
Le TCD se termine dans le canal collecteur, qui va drainer plusieurs néphrons. Donc plusieurs
TDC se terminent dans ce cana qui plonge également dans la profondeur de la médullaire pour
se terminer au sommet des pyramides de Malpighi, des pyramides rénales.
Le compartiment vasculaire :
À la sortie de l’artériole efférente se trouve un réseau capillaire entourant les tubules, les
capillaires péritubulaires. Ils se jettent dans la veine rénale ramenant le sang vers la veine cave
inférieure.
On a donc une artériole afférente, un réseau capillaire, une artériole efférente et à nouveau
un réseau capillaire.
Deux réseaux qui se suivent sont appelé un système porte. Ici, c’est le deuxième dans
le corps, le système porte rénale.
Page 4 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Sur ce schéma réaliste du néphron, on voit qu’il y a des néphrons situés presque
exclusivement dans la corticale → 80% des néphrons.
Les NJG sont 20%.
Page 5 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Sur 180L de liquide filtré / jour, il n’est excrété que 2L, donc 1% +-. En réalité, est réabsorbé
99% de ce qui a été filtré.
Page 6 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Tout le reste passe très bien. Donc au fond l’osmolarité de la capsule de Bowman est
quasi identique à celle du plasma, → 300mPsmolaire.
Page 7 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dans les capillaires de la plupart des tissus, la P de filtration est + à l’entrée car proche d’une
artériole à haute pression, et cette P est - car proche de la veinule à basse pression.
Ici le système est différent car on a une artériole à l’entrée et à la sortie, donc à la sortie, la
pression hydrostatique reste élevée.
Cela explique que la P de filtration dans les capillaires glomérulaires est tjrs positive (au pire
à la fin elle peut être = à 0), mais les liquide va tjrs des capillaires vers capsule.
Cela correspond très bien à la fonction de filtration du rein puisque le but est d’éliminer des
liquides et des ions dans la capsule, il n’y aurait aucun sens à ce qu’il y ait un retour vers la
lumière des capillaires.
Page 8 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La pression hydrostatique
Une des forces gouvernant la filtration et qui détermine la P de filtration est la pression
hydrostatique dans les capillaires glomérulaires.
Elle dépend de la P artérielle, donc on peut s’attendre à ce que la P de filtration et donc le
débit de filtration glomérulaire varie de manière proportionnelle à la P artérielle.
Or, ce n’est pas ce qu’on observe.
Si on regarde le débit de filtration en fonction de P artérielle, entre 80 et 180mmHg, le débit
est stable et de l’ordre de 180L/ jour, ce qui correspond à 125ml/minute → débit normal.
Cette stabilité entre 80 et 180mmHg est surprenante puisque de 40 à 80, le débit augmente,
et après 180 aussi.
En fait, il y a une série de mécanisme qui permettent de maintenir ce débit stable (dont le
rétrocontrôle tubulo glomérulaire). C’est essentiel car si notre volémie chute à cause d’une
anémie, les P artérielles sont basses et ne permettent plus la perfusion des organes, il est
donc indispensable de ne pas perdre d’avantage de liquide par les riens.
Page 9 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Mécanismes de la réabsorption
3.1. Introduction :
Ce graphique montre les changements en % de la quantité de plusieurs substances filtrées
qui restent dans le liquide tubulaire à différents endroits le long du néphron.
Le glucose :
Il est parfaitement filtré mais dès la moitié du tube proximal, il n’y en a plus dans le liquide, il
a été totalement réabsorbé.
Osmoles, sodium et eau :
Les 2 courbes de sodium et osmoles se suivent ce qui n’est pas étonnant puisque le principal
osmoles du milieu extracellulaire est le sodium. De ce fait, une variation de sa concentration
va en engendrer une similaire de la [osmole].
En ce qui concerne l’eau, les osmoles et le Na l’essentiel de la réabsorption se fait dans le
tube proximal (60-70%).
C’est une réabsorption strictement osmotique, on réabsorbe du Na, du Cl, … et en même
temps de l’eau.
Il n’y a pas de différenciation, c’est l’entrée d’osmole qui permet ensuite par mvmt
osmotique l’entrée de l’eau.
Page 10 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 11 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ce passage de sodium de la lumière vers milieu interstitiel rend ce dernier positif permettant
la réabsorption d’anions par :
- Voie transcellulaire à travers des canaux
- Voie paracellulaire en fonction leur perméabilité
Grâce à ce mvmt d’anions, l’électroneutralité du milieu interstitiel est préservée mais son
osmolarité augmente.
Raison pour laquelle on a un mvmt d’eau par voie para ou transcellulaire.
Cette principale force de resabotions de l’eau lié au départ d’une réabsorption de Na
provoquant une réabsorption d’anions puis d’eau.
L’urée :
L’urée est le produit principal du métabolisme azoté et pour rappel, les reins servent à
éliminer les déchets de ce métabolisme.
Quand l’eau est réabsorbée, la [urée] est augmentée dans la lumière. Il y a donc un gradient
de [ ] entre la lumière tubulaire et le milieu interstitiel ce qui créer la réabsorption de l’urée.
Environ 50% de l’urée est reab et l’autre moitié est éliminée dans les urines.
Page 12 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’entrée glucose
L’entrée de sodium se fait passivement grâce à la pompe Na/K qui maintient le sodium
intracellulaire bas. Cette entrée peut être couplé à des mvmt de substance se faisant à
l’encontre de leur gradient électrochimique (glucose, aa, …).
Donc l’entrée de glucose contre son gradient se fait couplé à celle du sodium dans le sens de
son gradient. Et l’E dissipé par l’entrée de Na est récupérée pour faire entrer du glucose via
un transporteur SGLT.
Ensuite le glucose est éliminé passivement au pôle basolatéral de la cellule via un
transporteur GLUT.
(Le glucose ne peut pas traverser les membranes dû à sa taille, son hydrosolubilité, …).
Il s’agit d’un transport actif secondaire puisque pour fonctionner il est nécessaire que la [Na]
à l’intérieur de la cellule soit faible et c’est possible grâce à de la pompe NAK, transporteur
actif.
Page 13 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 14 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4. Notion de clairance
Elle permet de connaitre le débit de filtration glomérulaire.
C’est quoi ? Imaginons un volume comme tout le volume plasmatique. Dans ce volume se
trouve un soluté x dissout. On se demande quel est la proportion de ce volume qu’il est
possible d’épurer / débarrasser de x en 1 minute.
Imaginons qu’en 1 minutes on ait débarrassé 100ml
du volume de x.
La clairance de x : 100ml / minute.
Cette clairance peut être réalisée par différent tissus, comme le foie en métabolisant x ou
par le rein en excrétant/ évacuant x.
La quantité de x qui rentre dans le rein doit être = à la quantité qui en sort sinon ça voudrait
dire que x s’est perdu.
On retrouve l’équation :
Page 15 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Évidement, un soluté peut être réabsorbé ou sécrété. Donc si on en un qui l’est, la clairance
de X ne donne pas directement le débit de filtration glomérulaire DFG.
Mais imaginons une substance ni sécrétée ni réabsorbée dont sa seule manière de se
retrouver dans les urines est la filtration par le glomérule rénal et comme elle n’a pas été, sa
clairance = DFG.
C’est le cas de l’inuline. Sa clairance = DFG.
Problème 1 :
Nous n’en produisons pas donc pour mesurer sa clairance, il faut
l’injecter au patient ce qui n’est pas très pratique. On utilise alors la
créatinine.
C’est un produit de dégradation de phosphocréatine musculaire. Elle
est un peu sécrétée (cfr. Graphique).
On considère que sa sécrétion est négligeable donc en pratique clinique, sa clairance est
utilisée pour mesurer le DFG.
Ce DFG normal est au alentours de 125ml/ min.
Mais la mesurer n’est pas si simple car il faut connaitre [créatinine plasmatique], le débit
urinaire et une [créatinine] dans les urines → faut récolter urine, pas facile.
On peut alors simplement se contenter de mesurer sa [ ] dans le sang. Comme elle est
éliminée par voie rénale sans réabsorption et sécrétion, si elle dans le sang augmente, c’est
le signe d’une insuffisance rénale.
Problème 2 :
La créatinine est donc un produit de dégradation de la phosphocréatine ce qui signifie que
qlq avec une masse musculaire importante (tel un bodybuilder) en produit + qu’une vieille
dame avec la peau sur les os par exemple. De ce fait, si on ne mesure que la créatinine
plasmatique, cela pose problème puisque cela dépend aussi de la masse musculaire en + de
l’élimination rénale.
Page 16 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc si chez un bodybuilder, sa [ ] est un peu élevée par % à la norme on va se dire que c’est
normal mais si chez une vieille dame, elle est basse, on pourrait se dire qu’elle fait une
insuffisance rénale alors que non.
Il existe des formules en fonction de l’âge, du poids, … pour corriger ces différences et donc
de nous donner / estimer le DFG à partir uniquement de [créatine] plasmatique.
Pour dire que la clairance d’une substance = DFG, il faut que substance soit bien filtrée et ni
réabsorbée ou sécrétée, sinon l’égalité n’est plus vraie.
Si on prend la clairance rénale du glucose qui n’est pas excrété par voie urinaire donc Ux =
0., on a Cx = 0 ml / min.
Page 17 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 18 sur 18
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 9 : L’équilibre hydro-électrique
Ce chapitre concerne l’équilibre de l’eau et des électrolytes.
1. Introduction :
Il est important de conserver un volume d’eau suffisant pour :
→ Maintenir une bonne pression artérielle et donc une bonne perfusion des organes
→ Garder l’osmolarité du milieu interne qui est conditionnée par l’eau. L’osmolarité est
déterminé par les ions :
• Le sodium : un des plus important. Si l’osmolarité change, le volume des
cellules aussi. Cela peut altérer la fonction normale des cell.
➢ Exemple du cerveau : si volume des cellules augmente, la pression à
l’intérieur du crâne aussi puisqu’il n’est pas extensible, et cela
compromet la perfusion du cerveau.
• Le potassium : très important dans le maintien du potentiel membranaire du
repos, des modifications de la kaliémie peut entrainer des troubles cardiaques
• Le calcium : il est important comme second messager dans contraction
musculaire dont les cardiomyocytes.
→ Contrôle du pH : des modifications du pH altèrent le fonctionnement des enzymes,
provoquer des lésions de l’Adn ou des lipides donc des membranes cellulaires.
Il est crucial de maintenir cet équilibre et plusieurs organes sont impliqués, en particulier le
système cardio vasculaire, le rein et les poumons.
Page 1 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Poumons : on perd aussi de l’eau par voie pulmonaire lors de l’expiration.
4. Selles : un tout petit volume d’eau est perdu via les selles. Ce volume peut
augmenter considérablement en cas de diarrhée à tel point qu’on peut en venir à
une situation de déshydratation.
Page 2 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
➔ Elle se fait par voie hormonale au niveau du tube distal et du canal collecteur.
Au niveau du tube, on peut réabsorber du sodium sans absorber d’eau car sa paroi est
imperméable à l’eau.
Au niveau du canal, c’est l’inverse, on est capable d’absorber de l’eau sans pour autant
absorber du sodium car la paroi y est imperméable. Cependant, on n’a pas de pompe à eau
donc la seule manière de créer un flux d’eau est d’avoir un gradient osmotique sauf qu’on
n’absorbe pas de sodium…
Il faut donc avoir dans le milieu interstitiel un liquide hyperosmolaire crée grâce aux
anses de Henlé appartenant aux néphrons juxtaglomérulaires qui plonge dans la
profondeur de la médullaire.
Au fond de cette anse, on a une osmolarité de 1200mOs. On a donc un liquide rentrant dans
le canal collecteur entre 50 et 100mOs et donc un gradient de concentration important.
Le pouvoir de concentration des urines :
= La capacité du rein à rendre les urines plus concentrées donc plus hyperosmolaire.
Elle est due à la disposition particulière des canaux collecteur plongeant dans la profondeur
de la médullaire qui viennent en contact avec ce liquide hyperosmolaire.
Au final :
- Soit l’eau n’est pas du tout réabsorbé dans le canal collecteur et on a de surines très
diluée, jusque 50mOs
- Soit l’eau est réabsorbé de manière maximale jusqu’à ce qu’il y ait un équilibre de
concentrations de part et d’autre de la paroi du canal collecteur (1200mOs des 2
côtés) et donc les urines peuvent aller jusqu’à une concentration de 1200mOs.
Cette réabsorption d’eau est contrôlée mais le gradient osmotique existe toujours donc ce
qui est contrôlé n’est pas la force conjuguée mais la conductance.
La vasopressine et l’aldostérone :
La conductance à l’eau de la paroi du canal collecteur dépend de l’hormone vasopressine
alors que les réabsorptions de sodium au niveau du tube distal dépendent de l’hormone
aldostérone.
La vasopressine, de par son action sur la conductance de l’eau de la paroi du canal est
capable de réabsorber de l’eau mais pas de sodium.
L’aldostérone, de par son action sur le tube distal est capable de réabsorber du sodium mais
pas d’eau.
Ces 2 contrôles vont permettre de palier toutes une série d’anomalies de
l’osmolarité.
Page 3 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Soit il y a assez de liquide circulant mais il est hypo osmolaire, on doit réabsorber du sodium
et pas d’eau soit le milieu intérieur est hypo osmolaire car on a mangé bcp de sel alors on
doit réabsorber de l’eau mais pas de sodium sous risque d’aggraver l’hyperosmolarité.
Page 4 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La branche ascendante a des caractéristique inverses puisque imperméable à l’eau et
permet de réabsorber des ions. On comprend pourquoi en la remontant, on dilue à nouveau
le liquide tubulaire puisqu’on enlève des ions mais qu’on garde de l’eau.
Cela explique le fait qu’à la sortie de l’anse, on a une osmolarité du liquide tubulaire
de 100mOs.
Page 5 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mais comment réabsorbons-nous de l’eau au niveau de la branche descendante ?
Pour ce faire, il faut une conductance, ce qui est le cas puisque cette branche est perméable
à l’eau mais il faut aussi un gradient de concentration. Il est permis grâce à des capillaire
particuliers qui suivent le trajet de l’anse mais dont le flux est dirigé en sens inverse. Ces
capillaires sont les vasa recta.
Si ces vasa recta fonctionnait dans l’autre sens, l’eau réabsorbée au niveau de la branche
descendante viendrait diluer au niveau du fond de l’anse le liquide hyper osmolaire situé
dans le milieu interstitiel de la médullaire.
Il est indéniable que ces vasa recta suivent cette anse mais fonctionnent dans le sens
inverse du débit du liquide tubulaire.
Les molécules diurétiques :
Il existe des molécules capables de bloquer le NKCC, ce sont les diurétiques de l’anse.
En bloquant le fonctionnement de l’anse, ils empêchent la médullaire d’être hyper
osmolaire, et empêche donc la réabsorption d’eau au niveau du canal collecteur puisqu’on a
plus de gradient de concentration. L’eau passe alors dans les urines. Cette molécule
augmente donc le volume des urines, on appelle ça la diurèse.
Le furosémide, Lasix de son nom commercial est le plus connu.
Page 6 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’urée :
Il existe un autre soluté également accumulé dans la
médullaire rénale et qui permet de créer ce gradient
osmolaire entre la lumière du canal collecteur et le milieu
interstitiel de la médullaire. Il s’agit de l’urée.
Au niveau de l’anse de Henlé, on a cette accumulation
d’osmoles mais également une accumulation d’urée. Elle
contribue pour 50% de l’hyperosmolarité de la médullaire
rénale, ce qui est loin d’être négligeable.
On sait que l’anse de Henlé dispose de mécanismes spécialisés, des cotransports avec le
sodium qui permettent de manière active ou via transport actif secondaire d’accumuler
l’urée dans la médullaire et de renforcer son hyperosmolarité.
La vasopressine :
La conductance dans le canal collecteur est contrôlée par la vasopressine. C’est cette
variable qui va permettre ou non de réabsorber de l’eau puisque la force conjuguée, donc
l’autre variable n’est pas contrôlée et dépend de l’hyperosmolarité de la médullaire permise
par l’anse.
Il y a 2 stimuli principaux de la sécrétion de vasopressine :
1. L’osmolarité plasmatique :
Elle est détectée par des neurones de l’hypothalamus et quand elle augmente, la sécrétion
de vasopressine aussi. Ce n’est pas étonnant puisqu’elle permet la réabsorption d’eau sans
soluté qui va inhiber cette augmentation d’osmolarité plasmatique → rétrocontrôle négatif.
2. La pression artérielle :
Lorsqu’elle diminue, elle stimule la vasopressine donc la réabsorption d’eau. Cela provoque
une augmentation du volume circulant qui s’oppose à cette chute de la pression artérielle →
rétro contrôle négatif.
Cette chute va être détectée par les barorécepteurs aortiques et carotidiens.
Page 7 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 8 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Système rénine-angiotensine-aldostérone
3.1. Fonctionnement du système :
Au niveau de l’artériole afférente des néphrons du rein se trouvent des cellules musculaires
lisses légèrement modifiées appelées cellules granulaires.
Elles sont sensibles à la pression artérielle et lorsque celle-ci chute, ces cellules granulaires
libèrent l’hormone rénine. La rénine va convertir la pro hormone angiotensinogène,
produite par le foie, en angiotensine 1. Elle-même est convertie par l’enzyme de conversion
de l’angiotensine en angiotensine 2.
Cette angiotensine 2 est le principal stimulus de la sécrétion par la corticosurrénale
d’aldostérone qui va permettre la réabsorption de sodium au niveau du TCD.
Donc l’angiotensine 2 :
- Est un des plus puissants vasoconstricteurs. Cette vasoconstriction va provoquer une
augmentation de la pression artérielle donc s’opposer à une chute de celle-ci.
- Agit également sur le centre de contrôle cardiovasculaire (CCCV) et ↗ les influx
sympathiques du CCCV donc le débit cardiaque puisque cela va ↗ le VS et la Fr.
L’angiotensine 2 est une puissante hormone qui va s’opposer à la chute de la
pression artérielle.
Page 9 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les antihypertenseurs
Il peut y avoir un intérêt à bloquer ses effets pour diminuer la pression artérielle. On peut
utiliser des molécules pour ça, comme antihypertenseurs.
Une famille de molécules connues sont les inhibiteurs d’enzymes de conversion IEC. Ils vont
donc provoquer une chute de la conversion d’angiotensine 1 en angiotensine 2 donc une
chute de la [angiotensine 2]. Une molécule très connue faisant partie de cette famille est le
captopril, carotène de son nom commercial.
4. Peptide natriurétique
Existe-t-il des hormones permettant d’éliminer du sodium et donc de l’eau ?
En effet, si on augmente la [Na] dans le liquide tubulaire, on augmente l’osmolarité donc on
diminue le gradient osmotique permettant la réabsorption de l’eau dans le canal.
On a trouvé au début année 80 le peptide natriurétique auriculaire le permettant.
Page 10 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Auriculaire parce qu’il est sécrété par les oreillettes et natriurétique car il augmente la
natriurèse, donc la [Na] dans les urines donc le volume des urines.
Ce peptide est produit en cas d’hypervolémie. Lorsqu’il y a une augmentation du volume
circulant, il y a une distension des oreillettes qui permettent la sécrétion de ce peptide ANP.
Ses mécanismes ne sont pas très connus, on sait qu’il :
- ↗ la natriurèse peut être en diminuant la réabsorption de sodium au niveau du TCP
- ↗ la diurèse.
- Inhibe :
o La sécrétion d’aldostérone
o Les influx sympathiques du CCCV
o La libération de vasopressine.
Ce sont tous des effets hypotenseurs :
- Se débarrasser de l’eau et du sodium, cela diminue volume circulant.
- Inhiber l’aldostérone diminue la réabsorption de sodium par TCD.
- Inhiber les influx diminue le DC
- Inhiber la vasopressine diminue la réabsorption d’eau au niveau du canal.
Il y a un peptide voisin également sécrété aussi par les cardiomyocytes appelé BNP (Brain
Natriurétic peptide).
Son dosage est utilisé en pratique clinique couramment pour le diagnostic des insuffisances
cardiaque décompensée. Si on a une insuffisance cardiaque, on aura une ↗ du volume des
oreillette car les ventricules fonctionnement moins bien ce qui va provoquer une distension
de la paroi des auricules et on aura une sécrétion de BNP → signe d’insuffisance cardiaque
décompensée.
Page 11 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On perd du sang donc aussi bien de l’eau On perd + d’eau que d’ions (en cas de diarrhée
que des ions. abondante ou de transpiration importante).
Puisqu’on perd du volume circulant, notre Notre PA chute mais notre osmolarité ↗
PA chute, en revanche comme on perd tant puisque le rapport ions/ eau ↗.
de l’eau que d’ions, osmolarité cst.
5.1. Hémorragie
Nous avons une diminution du volume circulant induisant une chute de PA.
Trois mécanismes vont se mettre en place :
- Cardiovasculaire
- Rénaux
- Dépendant de l’hypothalamus
Les mécanismes cardiovasculaires
La chute de PA est détectée par barorécepteurs aortiques et carotidiens qui envoient des
informations via des fibres sensitives autonomes vers CCCV qui via des décharges
adrénergiques va augmenter Fr et la force des contractions donc le VS. Cela va aboutir à
une augmentation du DC.
Le CCCV, toujours via des influx noradrénergiques va provoquer une vasoconstriction
artériolaire et donc une ↗ subséquente de la résistance périphérique.
Le CCCV va déclencher une vasoconstriction veineuse et comme les veines sont des réserves
de volume, on a une redistribution du sang vers le compartiment artériel.
Page 12 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les mécanismes rénaux
La chute de la PA est détectée par les cellules granulaire de l’artériole afférente du néphron.
Elles sécrètent la rénine qui va convertir l’angiotensinogène ATG en angiotensine 1 AT1.
L’AT1 grâce à l’enzyme de conversion de l’angiotensine EGA va donner l’angiotensine 2 AT2.
L’AT2 va permettre la synthèse d’aldostérone par les cellules de la corticosurrénale, ce qui va
provoquer réabsorption de sodium au niveau du TCD.
L’AT2 a aussi des effets vasoconstricteurs, elle va renforcer les effets du CCCV sur le cœur et
les vaisseaux en agissant directement sur ce CCCV en augmentant les stimulations
noradrénergiques.
Les mécanismes hypothalamiques :
Ils dépendent de la détection de la chute de la PA par les barorécepteurs aortiques et
carotidiens et aussi d’un effet direct de l’AT2.
L’hypothalamus va permettre la libération de vasopressine par la neurohypophyse et elle va
permettre la réabsorption d’eau au niveau du canal collecteur.
La vasopressine a également un effet sur les vaisseaux et va renforcer la vasoconstriction
veineuse et artériolaire.
Enfin, au niveau de l’hypothalamus se trouve les mécanismes qui contrôlent la soif. L’AT2 en
agissant sur lui va déclencher le réflexe de soif. Il en va de même pour les barorécepteurs
aortiques et carotidiens qui ont aussi des effets sur l’hypothalamus.
Page 13 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 14 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Nous avons des effets :
- Cardiovasculaire : ↗ de DC, de la résistance périphérique, vasoconstriction veineuse
provoquant la redistribution du sang vers les artères
- Rénaux : réabsorption de Na au niveau du TCD et de l’eau au niveau du canal
- Comportementaux : ↗ de la soif, prise de boisson → ↗ du volume circulant
Tout ces effets s’opposent à cette chute de volume circulant donc de la PA.
Bien entendu, l’apport d’eau ne peut se faire que de l’extérieur. Les reins ne sont pas
capables de fabriquer de l’eau, à la limite ils savent la retenir.
Il faut retenir l’eau (permis grâce au canal et au pouvoir de [ ] des urines) et en apporter.
5.2. Déshydratation :
On a une chute de la PA associé à une augmentation de l’osmolarité.
La chute de PA va engendrer le même type de réponse qu’en cas d’hémorragie sauf une.
L’augmentation de l’osmolarité va être détectée par des osmorécepteurs, qui sont des
canaux ioniques situés dans l’hypothalamus et qui vont :
- Renforcer la sécrétion de vasopressine donc on réabsorbe de l’eau sans ions,
exactement ce qu’on veut en cas de déshydratation.
- Renforcer le réflexe de soif, c’est aussi nécessaire puisqu’on va boire de l’eau avec
peu d’ions. On permet de rétablir une PA normale et on fait chuter l’osmolarité.
➔ On a une réponse rénale et une comportementale.
Il y a une seule chose présente dans la réponse à l’hémorragie et inutile voire toxique dans la
réponse à la déshydratation, c’est la sécrétion d’aldostérone.
Celle-ci va permettre de réabsorber du Na au niveau TCD ce qui n’a aucun sens ici puisque
cela va augmenter l’osmolarité → donc il faut que cette sécrétion soit inhibée.
Par des mécanismes mal connus, on sait que l’hyperosmolarité bloque la sécrétion
d’aldostérone en agissant directement au niveau des cellules de la corticosurrénale.
Suite à la chute de Pa, il y a toute la cascade jusqu’à avoir de l’AT2 qui va stimuler la
sécrétion de l’aldostérone mais si le milieu est hyperosmolaire, elle sera inhibée.
Donc, en cas de déshydratation, tout ceci n’a pas lieu.
Page 15 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
6. Contrôle du pH plasmatique
En physiologie du contrôle acido-basique, on s’intéresse plutôt aux acides car leur entrée est
bcp plus importante que celle des bases.
Une autre raison qui est physiopathologique est que les situations dans lesquelles le pH est
trop bas, appelées acidoses, sont bcp + fréquentes en clinique que celles où le pH est trop
élevé, des alcaloses.
Les sources de p+ se trouvent dans l’alimentation (acide gras, acides aminés, ...) puis de
sources métaboliques (CO2 + H20 → acides carbonique, glycolyse anaérobie → acide
lactique, beta oxydation des acides gras → acides cétoniques qui sont produit en excès lors
du diabète sucrée pouvant provoquer l’acidocétose).
Le pH plasmatique normal est compris entre 7,38 et 7,42. En dessous, on parle d’acidose, au-
dessus, alcalose.
L’évacuation des p+ peut se faire directement par les reins ou après combinaisons avec
HCO3- par la ventilation sous forme de CO2 et d’eau.
Page 16 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
1. Les tampons :
C’est la 1ère ligne de défense permettant une réponse rapide cependant ils ne font que
modérer une chute de pH et ne permettent pas de maintenir à la normale.
Les tampons intracellulaires sont principalement des protéines (dans les globules rouges :
l’hémoglobine). Il y a également des tampons phosphates et ammoniaque dans l’urine.
Le principal tampon extracellulaire = bicarbonate HCO3- qui se combine avec les P+ pour
faire de l’H2CO3.
Cette réaction se fait dans tous nos tissus et même dans le milieu extra cellulaire à vitesse
relativement lente. Dans certaines cellules comme les globules rouges, c’est plus rapide
grâce à l’enzyme anhydrase carbonique.
Mécanisme :
On va se focaliser sur le tampon bicarbonate.
Situation : On a une augmentation de la [H+] induisant une chute du pH.
Page 17 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Les reins :
Au niveau du canal collecteur, les reins possèdent des cellules présentant un avantage par
rapport aux poumons. On peut expulser des p+ dans la lumière et réabsorber du bicarbonate
vers le milieu interstitiel. L’inconvénient de la respiration, quand on chasse des p+, on chasse
du bicarbonate. Or, le HCO3- est capable de tamponner des p+.
Quel est alors l’intérêt d’évacuer des p+ si on évacue en même temps du bicarbonate qui
pourraient les prendre en charge ?
Point à signaler, le bicarbonate est bcp + concentré que les p+ donc, quand on évacue un p+,
on évacue un bicarbonate. Mais imaginons qu’on ait 2 p+ (situation théorique), on a 1 200
000 bicarbonates. Si on évacue un p+, on fait chuter de 2 la [p+] ce qui est énorme mais on
ne change quasi pas la concentration de bicarbonate.
Cela dit, les reins ont l’avantage de pouvoir recapturer le bicarbonate, et il pourra être utilisé
comme tampon.
Au passage, on a dans le canal collecteur des reins des cellules ayant le mécanisme inverse,
donc expulse le bicarbonate et recapture le p+. Elles sont utiles dans le cas d’alcalose.
Les acidoses :
L’acidose respiratoire :
À quoi est-elle due ?
À tous les troubles possibles de la ventilation ou des échanges alvéolo capillaire (œdème
pulmonaire, bronchopneumopathie chronique obstructive provoquant troubles de la
ventilation, asthme, …).
Conséquence ? Le CO2 ne peut plus être expulsé donc augmente en combinaison avec l’eau
qui n’est jamais limitante en milieu biologique, cela donne de l’H2CO3 qui se dissocie en p+
et en HCO3-.
La réaction se déplace vers la production de p+ et d’HCO3-.
Page 18 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a :
- Une augmentation PCO2
- ↗ [HCO3-] qui va être recapturé par le rei qui va compenser cette acidose respiration
- Chute du pH
Cette acidose respiratoire peut être totalement compensée par le rein. Dans ce cas- là, on
aura tjrs une ↗ de PCO2 et du bicarbonate mais on aura un pH normal ou presque.
On parle d’acidose compensée
L’acidose métabolique
Dans ce cas-là (suite à un métabolisme anaérobie ou acidocétose) on a une ↗ des p+.
Ils se complexent avec l’HCO3- qui va chuter et cela va donner de l’H2CO3 se dissociant en
CO2 et H20.
L’augmentation des p+ et du CO2 provoquent une augmentation de la fréquence
respiratoire, le CO2 est chassé vers l’extérieur et diminue.
➔ La réaction se déplace vers la production de CO2 et d’eau.
Page 19 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les diagrammes de Davenport
Ces diagrammes montrent l’évolution du bicarbonate en fonction du pH dans les 2 types
d’acidose.
En y : bicarbonate ; X = pH.
Dans l’acidose respiratoire, on a une chute de pH et une augmentation du bicarbonate
puisque CO2 ne peut plus être expulsé. Cette acidose peut être parfaitement compensée par
les reins, le pH revient à la normale mais le bicarbonate va encore ↗ car les reins vont le
recapturer encore +. On retourne à un pH normal, la PCO2 est élevé et le bicarbonate aussi.
En cas d’acidose métabolique, les p+ augmentent et se lient à l’HCO3- qui chute. Elle n’est
pas compensée donc HCO3 et pH bas. On respire plus vite mais on expulse + de bicarbonate,
il va alors encore s’effondrer mais le pH revient à la normale.
Page 20 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Une grande partie des p+ sont en fait expulsés dans les urines par ces 2 tampons, mais il
n’empêche qu’elles peuvent avoir un pH faible puisqu’elles peuvent dépendre jusque 4.5.
Page 21 sur 21
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Page 1 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
1.1. Le bouche :
Le début du système digestif se fait par la cavité buccale à laquelle est annexé des glandes
salivaires qui vont avec la mastication, commencer la digestion des nutriments en découpant
des molécules complexes en simples qui pourront être réabsorbées.
Les glandes salivaires sécrètent aussi de l’eau et l’humification directe de ce qu’on ingère
permet au bol alimentaire de progresser le long de l’œsophage. Ce dernier est un tube
permettant aux aliments de traverser le thorax pour arriver dans l’abdomen dans lequel se
font la plupart des fonctions digestives.
1.2. L’estomac :
L’estomac contribue à la fonction de digestion mais est également un réservoir permettant
de stocker le bol alimentaire en attendant qu’il soit digéré.
Intérêt éthologique de l’estomac et raison pour lesquelles il a été conservé par l’évolution :
Les animaux, surtout les carnivores sont des proies faciles quand ils mangent donc la prise
alimentaire doit se faire sur une durée limitée. Or, les processus de digestion / absorption
sont lents (durent plusieurs heures). L’estomac va permettre en stockant le bol, de diminuer
le temps de la prise alimentaire, puis petit à petit, il libérera ce bol alimentaire vers l’intestin
où il va être dans un temps plus long digéré et absorbé.
Page 2 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Dans la muqueuse se trouve toute une série de cellules immunitaires pouvant se regrouper
sous forme de plaques lymphoïde appelées plaques de Peyer. Tout cela permet d’éviter
l’apparition de bactérie dans les structures sanguine de la sous-muqueuse, donc d’éviter des
infections.
Dans la sous-muqueuse se trouvent des structures vasculaires (veines, artères, vaisseaux
lymphatiques, …) et des structures nerveuse formant un plexus appelé plexus sous
muqueuse ou de Meissner, il va contrôler les sécrétions glandulaires de la paroi intestinale.
Sous la sous-muqueuse se trouve la musculeuse constitué :
- D’une couche de muscle circulaire dont la contraction permet de diminuer le calibre
de l’intestin
- D’une couche de muscle longitudinal dont la contraction permet de raccourcir
l’intestin.
Sous ces 2 couches se trouve le plexus myentérique ou d’Auerbach, plexus nerveux qui va
contrôler la contraction des cellules de la musculeuse.
Enfin, il y a une séreuse qui est le feuillet viscéral du péritoine.
1.4. Le colon :
Essentiel de l’absorption de l’eau et des électrolytes.
Page 3 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
2. Mécanismes fondamentaux
2.1. La Motilité :
La paroi du tube digestif contient du muscle lisse qui est indispensable pour faire avancer les
aliments le long du tube digestif mais aussi car cela permet un broyage mécanique des
aliments ainsi que leur mélange avec sécrétion digestive.
2.2. La sécrétion :
Le tube digestif sécrète de nombreuse substance dans la lumière : eau, enzymes, mucus, …
et le volume total de tout ça représente 7L donc est énorme. Sachant que les apports de
l’extérieur représentent 2L en volume, on voit qu’il y a 9L de volume liquide / solide qui vont
se retrouver dans le tube. Seulement 100mlk est sécrété par les selles ce qui signifie que
presque tout ce qui passe dans ce tube va être réabsorbé.
2.3. La digestion :
La plupart des molécules que nous avalons sont des macromolécules, ce qui est une forme
difficilement absorbable par l’intestin. Elles doivent donc être digérées pour être réduite en
molécules plus simple pouvant être réabsorbées.
2.4. L’absorption :
Si on prend le tube digestif, 2L de liquide rentre tous les jours par la bouche, 7L sont sécrété
et seulement 100ml sont excrété par les selles, on absorbe donc environ 9,8L tous les jours
par la paroi digestive.
2.5. L’excrétion :
Tout ce qui n’a pas pu être réabsorbé, va être excrété.
Page 4 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
3.1. Le réflexe long (dit céphalique car tout se passe dans le cerveau)
Le point de départ de la fonction digestive peut être les stimuli externes (goût, odorat, vue,
…) qui vont être détecté par des récepteurs communiquant avec le cerveau lui-même en
communication avec l’hypothalamus. Ce dernier envoie des fibres nerveuses vers la
formation réticulée FR du tronc cérébrale.
Cette FR, via les fibres du nerf vague, va contrôler les glandes du tube digestif et son muscle
lisses permettant de générer une réponse adaptée.
Notre estomac se met à secréter et se contracter avant qu’on avale quoi que ce soit
mais dés qu’on sait qu’on va manger ou qu’un repas est présent, et ce afin de se
mettre en conditions optimales pour accueillir les aliments que l’on va ingérer.
Page 5 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Ce réflexe n’implique que des structures situées dans la paroi du tube digestif et ce grâce à la
présence d’interneurone qu’on ne retrouve ailleurs que dans le SNC, raison pour laquelle
c’est particulier. Ces neurones sont la clé de l’intégration de signaux d’entrée sensoriels et la
production de signaux permettant une réponse adaptée.
On dit que le SN entérique est un petit cerveau car il est capable d’opérations, certes moins
complexe mais similaire par leur nature à celle que l’on trouve dans le SNC.
Page 6 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 7 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
4. Motilité
Si on enregistre le potentiel de membrane PM dans les cellules musculaires lisses du tube
digestif, on verra des dépolarisations apparaissant à une fréquence de 3 à 12 / minute mais
n’atteignant pas tjrs l’intensité seuil.
Dans ce cas, aucune activité mécanique, mais si elles y arrivent, alors il y a un PA, une entrée
de Ca++ dans la cellule et une contraction.
La force et durée de ces contraction est proportionnelle à la fréquence de PA.
L’origine des ondes lentes proviennent des cellules pacemaker comme celles qu’on trouve
dans le cœur appelée ici cellules interstitielles de Cajal.
Elles se situent entre les 2 couches de muscles lisses et ont donc des dépolarisations
spontanées qui entrainent ces ondes lentes dans le reste de la musculeuse digestive.
Cette activité mécanique peut être modulée par :
- Le système autonome : le système parasympathique (rest an digest) va ↗ la motilité
digestive alors que le sympathique va la ↘
- Des PGI
- Des réflexes courts siégeant uniquement dans la paroi
Page 8 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
3. Contractions segmentaires
Surviennent lorsqu’il y a une contraction de la couche musculaire circulaire et une relaxation
de la couche musculaire longitudinale. Elles ne permettant pas un mvmt net du bol
alimentaire mais va le mélanger, le broyer et augmenter la surface de contact entre les
particules alimentaire et les enzymes venant dégrader les macromolécules du bol.
5. Phase céphalique
Cette phase va faire appel à des réflexes longs, c’est aussi vrai pour d’autres phases.
Donc avant l’ingestion, la vue, l’odorat, … peuvent déclencher des réflexes tel que la
salivation, l’activité gastrique, la motilité, …
Tous ces réflexes sont médiés par des voies parasympathiques dépendant au tronc cérébral
lui-même soumis à des influences de l’hypothalamus donc des centres supérieurs.
Ce sont nos extérorécepteurs détectant des stimuli externes qui sont responsables de cette
mise en branle de l’acticité digestive.
5.1. La salivation :
Elle a plusieurs fonctions :
1. Lubrification des aliments facilitant leur avancement dans l’œsophage et tube
digestif
2. Début de digestion chimique via l’enzyme amylase salivaire qui va commencer à
digérer les glucides complexes.
3. Gustation
4. Défense immunitaire via des agents
5.2. La mastication :
Elle permet de commencer une digestion mécanique. La réduction des aliments en petites
particules va augmenter leur surface de contact avec les enzymes et va donc faciliter la
digestion chimique.
Page 9 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
5.3. La déglutition :
Lors de la déglutition, on pousse le bol alimentaire vers l’arrière grâce aux muscles de la
langue. Cela permet d’une part de soulever le voile du palet pour que les cavités nasales ne
soient plus en contact avec la cavité orale et d’autre part de faire baisser l’épiglotte fermant
l’entrée du larynx.
Les cavités nasales et le reste de l’arbre respiratoire sont isolé du tube digestif.
Le bol alimentaire passe par l’œsophage et progresse jusqu’à l’estomac grâce au
péristaltisme de celui-ci.
Ces réflexes peuvent être altérés chez les personnes âgées, surtout celles souffrant de la
maladie de Parkinson. Elles peuvent faire de fausse déglutition, des aliments passent dans
l’arbres respiratoire. Dans ce cas-là, on tousse violement pour les expulser mais chez eux, les
réflexes de toux sont moins présents et la force musculaire pour les générée est moindre.
Elles peuvent alors suite à cela développer une pneumonie pouvant être bactérienne si les
aliments s’infectent.
Lorsque les aliments passent dans l’estomac, ils doivent traverser le sphincter œsophagien
inférieur. Des troubles de ce sphincter sont responsables du reflux gastro œsophagien qui
provoque des sensations de brûlure derrière le sternum appelé pyrosis.
De plus, ce reflux chronique irrite la paroi de l’œsophage et provoquer à la longue des
transformations pouvant aller jusqu’au cancer de l’œsophage. Ils doivent donc être traités.
6. Phase gastrique
L’estomac est un réservoir donc permettant d’accumuler la nourriture venant d’être ingérer
pour la libérer progressivement vers le reste du tube digestif où elle va être digérée et
absorbée. Il n’y donc pas d’absorption des nutriments, en revanche, il joue un rôle essentiel
dans la digestion des protéines, chimique et mécanique (ses mvmts vont broyer et mélanger
les aliments au suc gastrique).
Les glandes gastriques ici contiennent de nombreux types cellulaires différentes.
Page 10 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Cellules entéro chromaffine-like ECL : elles se situent sous l’épithélium de ces glandes. Elles
sécrètent de l’histamine, impliquée dans la sécrétion acide par les cellules pariétales de
l’estomac.
Cellules principales : sécrètent le pepsinogène (enzyme) qui grâce à l’acidité gastrique va
être convertie en pepsine impliquée dans la digestion des protéines.
Cellules D : sécrètent la somatostatine en réponse à l’acidité gastrique. Elle inhibe la
sécrétion acide par les cellules pariétale. C’est donc un rétrocontrôle négatif.
Cellules G : sécrètent la gastrine, un puissant stimulateur de la sécrétion acide.
Page 11 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 12 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 13 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
7. Phase intestinale
L’intestin grêle :
C’est le lieu par excellence de la digestion et de l’absorption des nutriments.
La digestion se fait grâce à :
- Des enzymes libérées par la muqueuse intestinale
- Des enzymes sécrétées par le pancréas exocrine, tel des amylases et des lipases
- La sécrétion de bile par le foie indispensable à la digestion des lipides.
-
L’absorption est très favorisée au niveau de l’intestin à cause :
- Des villosités augmentant la surface d’absorption de la muqueuse intestinale
- Des microvillosités formées par la bordure en brosses que forment les cellules
recouvrant les villosités
Ces deux types de villosité augmentent énormément la surface d’absorption.
Page 14 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le pancréas exocrine :
Cette glande sécrète des enzymes digestives dans la lumière du duodénum. La partie
endocrine sécrète l’insuline et le glucagon, dont nous reparlerons.
Il est constitué de cellules acineuses sécrétant les enzymes digestives mais aussi de cellules
des canalicules pancréatique sécrétant du bicarbonate. Celui-ci va se retrouver dans la
lumière du duodénum et permet de neutraliser l’acidité gastrique présent dedans lorsque
l’estomac se vide et que son contenu acide s’écoule dedans.
Il est indispensable pour ne pas détruire le reste du tube digestif.
Page 15 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le HCO3- est expulsé vers le lumière pancréatique en échange d’un Cl- qui va y retourner via
le canal CFTR.
➢ La lumière du canalicule pancréatique se retrouve chargé négativement et donc on
va avoir un passage de sodium du milieu interstitiel par voie paracellulaire vers la
lumière du canalicule pancréatique.
On se retrouve avec une solution hypertonique, riche en NaCl, et donc un gradient
osmotique permettant de faire passer de l’eau dans la lumière du canalicule pancréatique.
La mucoviscidose :
Pour comprendre son mécanisme, il faut comprendre comment est constitué le mucus.
C’est une glycoprotéine, une chaîne d’aa avec branché dessus des polysaccharides hydratés
(de l’eau vient s’ajouter).
Cette glycoprotéine est la mucine, et grâce à cette hydratation, elle donne le mucus.
Si la mucine n’est pas suffisamment hydratée, le mucus est trop épais, il va donc boucher les
canalicules pancréatiques et provoquer une destruction du pancréas.
Dans la mucoviscidose, on a une mutation du canal CFTR qui fait qu’il n’est soit plus présent
ou plus perméable au chlorure.
Le CL ne peut plus passer, le canalicule ne se charge plus négativement, le sodium ne
passe plus donc l’eau non plus.
Il n’y a donc plus suffisamment d’eau pour hydrater la mucine.
Page 16 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Et le fait que les canalicules soient bouchés va provoquer destruction du pancréas puisque
les enzymes pancréatiques vont être libérées dans les canalicules pancréatiques à partir des
cellules acineuses du pancréas exocrine, mais ces enzymes ne pourront sortir du pancréas.
Elles vont provoquer une autodigestion du pancréas et sa destruction va induire une
insuffisance endocrine du pancréas. On aura potentiellement un diabète lié à cette
mucoviscidose.
Canal CFTR dans les bronches :
Le canal CFTR est également présent dans cellules bronchiques, il y joue un rôle similaire en
permettant l’hydratation du mucus dans les bronches et bronchioles. S’il n’est pas
suffisamment hydraté, il bouche bronche et bronchiole comme nous en avons parlé dans le
chapitre de la respiration.
Traitements :
Donc la mucoviscidose reste très grave, mortelle au-delà d’un certain âge. Elle n’a pas de
traitement étiologique.
Les traitements sont symptomatiques et passent notamment par la kinésie thérapie
respiratoire pour permettre au patient d’expulsé au max les mucosités présentes en excès
dans bronche et bronchiole.
Les traitements peuvent également se faire par une suppléance du pancréas par
l’administration d’enzymes pancréatiques qui vont permettre la digestion.
Également, si le patient est diabétique car a détruit son pancréas endocrine, on administre
de l’insuline.
Page 17 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Une grande partie des glucides que nous ingérons le sont sous forme de polymères de
glucose. Tous les être vivant stockent le glucose sous forme de polymère car autrement, cela
nécessite une grande quantité pour le dissoudre et cela prendrait bcp de place.
Les animaux le stockent sous forme de glycogène (sauf invertébrés), les plantes sous forme
d’amidon ou de cellulose.
Les êtres humains et carnivores ne sont pas capables de digérer la cellulose contrairement
aux ruminants qui, par la fermentation dans leur tube digestif nécessitant beaucoup de
bactéries, peuvent absorber les résidus produits par les bactéries de la cellulose.
Nous, nous sommes capables de digérer le glycogène et l’amidon.
Pour cela, nous avons des amylases, dont l’amylase salivaire mais la plus importante est celle
sécrétée par le pancréas qui va permettre à partir d’amidon ou de glycogène de former des
disaccharides comme le maltose, le lactose ou le saccharose.
Sauf que nous ne somme capables d’absorber que des monosaccharides signifiant que nous
avons encore besoin d’enzymes (maltase, lactase ou saccharase) découper ces disaccharides.
Le lactose :
Bcp d’adulte présentent une intolérance au lactose dû au fait qu’ils n’expriment pas ou plus
suffisamment de lactose.
Ils sont la norme par rapport aux mammifères.
En effet, si on prend les autres, la capacité de digérer le lactose est présente pendant les
tout premier moment de la vie, l’âge où le petit se nourrit du lait maternel mais après,
l’expression de la lactase disparait.
Donc l’expression à l’âge adulte de lactase est une exception chez l’être humain. N’empêche
certaine personne perde cette expression et deviennent donc intolérants au lactose.
Page 18 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les protéines :
Elles sont digérées par :
- Des endopeptidases qui von couper des liens entre les aa au milieu du peptide
- Puis par des exopeptidases parmi lesquelles on trouve des aminopeptidases et des
carboxypeptidases découpant les liaisons peptidiques au bout des chaînes libérant
ainsi les aa.
Page 19 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 20 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les lipides :
La digestion des graisses pose problème car bien sur, par nature, elles ne sont pas
hydrophile, donc à la sortie de l’estomac on va avoir de grosses goutelettes lipidiques offrant
une surface de contact aux enzymes relativement limité.
C’est là qu’intervient la bile, particuloièrement les sels biliaires. Ce sont des moélcules
amphipathique qui présentent donc une tête hydrophile et une queue hydrophobe.
Ces molécules vont provoquer l’émulsion des graisses. C’est-à-dire que grâce à leurs
structures particulières, ils vont réduire les graisses en bcp plus petites goutellettes qui
offrent une surface d’échange bcp plus importante avec les enzymes.
Ces sels bilaire ne sot rien d’autre que des détergents, comme ceux utilisés en vaisselle.
Suite à cela, la lipase pancréatique va venir digérer ces graisses avec une coenzyme colipase
qui a pour effet d’écarter les sels bilaire pour permettre l’accès aux graisses de la lipase.
Que fait la lipase ?
L’essentiel des graisses que nous absorbons le sont sous forme de triglycérides donc une
molécule de glycérol avec 3 acides gras.
La lipase transforme ces triglycérides en une molécule de glycérol avec 1 acide gras + 2
acides gras libre.
C’est sous cette forme que les graisses sont réabsorbés par les entérocyte.
Comme ce sont des lipides, ils traversent bien les membranes et la réabosption se fait par
difusion.
Page 21 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le choléstérol
Il y a également dans notre alimentation du cholestérol qui va se retrouver dans ces
structures entourées de sels bilaire, il est réabsrobé via un transporteur.
Uen fois que les triglycérides ont été réabosrbés par les entérocytes sous forme de
monoglycérides et acides gras, ils vont être trasnportés vers le REL où ils vont être
recombiner en tryglycérie.
À la sortie du REL, ces trigylycréride, du cholestérol et des protéines vont former une
structure lipoprotéique appelé chylomicron.
Ceuc-ci sont trop gros que pour simplement passer la membrane basolatérale donc vont être
intégrés au golgi et expuslé par exocytose.
Comme ils sont de taille importante, ils ne peuvent passer la barrière des capillaire, ne
rentrent pas directement dans le sang mais rentrent dans les chylifères ou vaisseaux
chylifères qui sont les vaisseaux lymphatiques borgnes que l’on retrouve dans les villosité
intestinale.
De là ils vont être transporté vers le sang et se retrouvent dans la circulation sanguine.
Page 22 sur 22
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Partie 11 : Le métabolisme
1. Le métabolisme
Le terme désigne l’ensemble des réactions se déroulant dans notre organisme.
Page 1 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le métabolisme va être bcp plus élevé pendant la croissance car il y a une forte synthèse
protéique, donc on fait bcp d’anabolisme. Si on mesure le métabolisme, il est plus élevé
pendant la croissance qu’à l’âge adulte.
2. Mesure du métabolisme
Pour le comprendre, il faut se rappeler d’un principe de la thermodynamique qui est :
L’E totale dans un système isolé au sens physique est cste.
Donc il s’en suit que l’E contenue dans les biomolécules rentrant dans les R métabolique doit
être égale à l’E qui en sort que ce soit sous forme de chaleur, travail ou pour le stockage de
cette énergie.
Énergie entrante = Travail + Chaleur + Stockage
Page 2 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Pour ce faire, il faut se rappeler que le glucose est oxydé. Et Si on oxyde une molécule de
glucose, on transfère l’E contenue dans ses liaisons fortes ce qui permet à partir d’ADP et de
phosphate inorganique, la synthèse d’ATP.
I y a également du CO2, de l’eau et de la chaleurs produits.
En consommant 1l d’O2, on utilise 20kJ d’E contenue sous forme de glucide. C’est ce qu’on
appelle l’équivalent calorique de l’oxygène.
Page 3 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
3.2. Les facteurs :
Ce tableau montre les facteurs influençant le métabolisme.
Parmi eux, certains influencent le métabolisme « tout court » mais d’autres n’influencent
que le métabolisme de base.
Par exemple, l’exercice effectué pendant la mesure n’influence pas le métabolisme de base.
C’est idem pour l’ingestion d’aliment. Quand on en a ingéré, notre métabolisme va
augmenter car il y a un coût à la digestion et l’absorption mais cela n’influence pas le
métabolisme de base.
Le poids, la taille, la surface corporelle, le sexe, l’âge, la croissance sont des choses qu’on
ne peut modifier et qui influence le métabolisme de base.
Le métabolisme de base pour un homme d’une vingtaine d’année mesurant 1m80 pour 70
kg est d’environ 6300 kJ. C’est plus faible chez la femme.
En général, le métabolisme d’un individu sédentaire est d’environ 10 000 kJ donc 2200Kcal.
Il peut fortement augmenter chez des travailleurs faisant des métiers très physiques (ouvrier
de chantiers, déménageurs, …). Là, le travail musculaire devient très important et cela peut
aller jusqu’à 30 000kJ → donc cela peut vraiment augmenter, voire tripler.
On comprend donc que les apports alimentaires pour un travailleurs exerçant un métier
physique est différents que pour un travailleur sédentaire.
Page 4 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
4. Le devenir des nutriments ingérés :
But : avoir une vision globale de l’ensemble des réactions et de la manière dont elles sont
contrôlées. Comme déjà dit, nous ingérons des glucides, lipides et protéines, mais que
deviennent-ils une fois ingérées ?
Les lipides :
Ils sont ingérés sous forme de triglycérides puis absorbés sous forme de glycérol et d’acide
gras que nous allons stocker également sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux.
Les glucides :
Toutes nos cellules finissent par utiliser du glucose, celui-ci peut être stocké sous forme de
glycogène. À partir du glycogène, on peut refaire du glucose, essentiellement dans le foie.
Le glucose va être utilisé pour fournir de l’ATP à partir de la glycolyse, du cycle de Krebs et de
la chaîne respiratoire de la mitochondrie. On a donc une production d’ATP nécessitant de
l’O2 et les résidus de cette combustion sont du CO2 et de l’eau.
Les protéines :
À partir d’elles, on va faire des aa et refaire de nouvelles protéines.
Page 5 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
2. La gluconéogenèse
Les acides aminés peuvent également être utilisé par le cycle de Krebs et former du glucose,
ce qu’on appelle la gluconéogenèse.
Etymologiquement c’est ma formation de nouveau glucose.
3. La lipogenèse
Le glucose peut lui-même être utilisé pour former des acides gras, ce qu’on appelle de la
lipogenèse.
En revanche, on ne peut à partir d’acide gras, faire du glucose car la réaction est irréversible.
4. Le glycérol peut être utilisé pour faire du glucose mais c’est peu de chose.
On voit donc ici qu’on a des réactions anaboliques et des réactions cataboliques.
Page 6 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
L’insuline et le glucagon :
Il existe 2 grandes hormones contrôlant le métabolisme, elles sont sécrétées par le pancréas
et sont l’insuline et le glucagon.
L’insuline :
Elle est sécrétée à l’état absorptif, donc à un effet essentiellement anabolique. Elle va
favoriser les réactions anaboliques.
Elle va aussi stimuler une réaction, catabolique mais qui va utiliser le glucose venant d’être
absorbé, la glycolyse.
Le glucagon :
Au contraire, le catabolisme dépend du glucagon. Il va donc stimuler toutes ces réactions
cataboliques et va également favoriser la gluconéogenèse car nous verrons que le glucagon
va être sécrété lorsque la glycémie diminue donc aura pour effet d’augmenter la glycémie,
favorisant la gluconéogenèse.
Page 7 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Du glucose aux acides gras
Ensuite, à partir d’acides gras, on peut faire de la beta oxydation rentrant ainsi dans le cycle
de Krebs et faire de l’ATP. Cela fournit des corps cétoniques qui sont également formés dans
le foie mais on ne peut à partir des acides gras faire du glucose car la réaction qui convertit
le pyruvate en acétyle COA est irréversible.
→ Donc on peut former des acides gras à partir du glucose, mais l’inverse n’est pas vrai.
Des aa au glucose
Certains aa sont capables de donner du pyruvate qui peut alors être utilisé pour former du
glucose dans le foie (il faut tjrs cette enzyme pour convertir le gucose-6-phosphate en
glucose).
Mais, ces aa, du pyruvate peuvent aussi entrer dans le cycle de Krebs et donner de l’ATP.
Une chose essentielle est que le sens de toutes ces réactions, càd « est ce que à partir du
pyruvate on va faire du glucose ou alors de l’ATP ? », dépend de la balance en insuline et en
glucagon sécrété par le pancréas endocrine.
Page 8 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
5. Le transport des lipides dans le sang :
Ils constituent un problème particulier quant à leur transport puisqu’ils sont de natures peu
hydrosolubles, donc pour qu’ils puissent être transportés dans le sang, ils doivent être liés à
des protéines augmentant leur hydrosolubilité.
Comme on le voit, ils sont ingérés sous forme de triglycérides et de cholestérol.
Les triglycérides sont réabsorbés sous forme de monoglycérides et d’acides gras libre, puis
dans les cellules intestinales, ils sont incorporés dans des chylomicrons contenant des
protéines, des phospholipides, du cholestérol, des monoglycérides et des acides gras libre.
Ces chylomicrons sont transportés vers le sang via la lymphe.
Page 9 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
En revanche, si on a peu de HDL, le cholestérol va être incorporé dans des LDL et va
augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
Page 10 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
6. Les mécanismes se mettant en place lors de l’état post absorptif
Cet état est essentiellement catabolique donc sous la dépendance du glucagon.
Lors des états post absorptif, la glycémie va diminuer et le métabolisme est confronté à une
exigence essentielle qui est de maintenir des apports d’E au cerveau suffisant.
Or, le cerveau ne peut utiliser l’E que sous deux forme, glucose et corps cétoniques.
Via le muscle :
La glycolyse
Il possède aussi des réserves de glycogène qui va donner du glucose-6-P mais il ne peut pas
être convertit dans le muscle en glucose puisque le muscle n’exprime pas assez l’enzyme.
Ce glucose-6-P rentre dans la glycolyse et va donner :
- Du pyruvate si la glycolyse est aérobie
- Du lactate si anaérobie.
De là, on a de l’ATP donc une forme d’E pouvant être directement utilisé.
Page 11 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le foie
Mais, ce pyruvate peut être également transporté vers le foie où il va être convertit en
glucose-6-P et grâce à la glucose-6-phosphatase donner du glucose.
La protéolyse
Enfin, le muscle est une réserve importante de protéine.
Le jeu de la protéolyse va permettre de libérer des aa qui peuvent être :
- Utilisé directement par le muscle comme source de E
- Être transporté vers la foie et à nouveau convertit en glucose-6-P qui sera convertit
en glucose et servira d’E pour le cerveau.
Donc, le foie va :
- Utiliser les réserves musculaires, qu’elles soient glucidiques ou protéiques pour faire
du glucose qui va être utilisé par le cerveau comme source d’E.
- Utiliser les réserves d’E du tissus adipeux, les AGL. Dans le foie, on aura leur β
oxydation donnant des corps cétoniques utilisés par le cerveau comme E.
Pour rappel, ces corps sont acides et peuvent provoquer, en excès, une acidose cétose.
Page 12 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
7. Le glucagon et l’insuline
Comme on l’a déjà dit, les deux grandes hormones guidant le métabolisme vers un
métabolisme anabolique lors des phases absorptives ou un métabolisme catabolique lors
des phases post absorptives sont le glucagon et l’insuline.
Ils sont sécrétés par les ilots de Langerhans de pancréas endocrine, le glucagon par les
cellules alpha alors que l’insuline l’est par les cellules bêta.
Il y a également dans ces ilots, des cellules D sécrétant de la somatostatine, hormone ayant
probablement un rôle important dans le contrôle de la sécrétion du glucagon.
Lors des repas, comme on s’y attend la [glucose] augmente, donc la glycémie aussi.
En //, on a aussi une ↗ de l’insuline ce qui est logique puisqu’on est en phase absorptive
donc elle va promouvoir l’anabolisme (la synthèse protéique, la lipogenèse, la glycogenèse).
Lorsque la glycémie ↘, après le repas, on a // une ↗ du glucagon ce qui est aussi logique
puisqu’il est sécrété lors des phases post absorptives, lorsque la glycémie chute. Le glucagon
va permettre la mobilisation des réserve énergétique (protéolyse, lipolyse, glycogénolyse).
Page 13 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Ce qui est le plus important pour guider les voies métaboliques vers l’anabolisme ou
catabolisme est la balance glucagon / insuline.
Page 14 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le système parasympathique (+)
Ce n’est pas étonnant puisque ce système est celui qui prédomine lors des situations de
repos et de digestion. Donc, quand on digère, le système parasympathique est + actif et
donc va également stimuler la sécrétion d’insuline et permettre d’orienter le métabolisme
vers des vies anaboliques.
Le système sympathique (-)
Il va inhiber la sécrétion d’insuline. Dans des situations de fuite ou de combat, il ne faut pas
stocker l’E mais la mobiliser pour permettre la fuite ou le combat. C’est donc assez logique
que ce système inhibe la sécrétion.
Page 15 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les KATP
Si la glycémie augmente, le glucose rentre dans les cellules β et va subir la glycolyse,
activation du cycle de Krebs, chaine respiratoire et on a une augmentation de l’ATP.
Celui-ci va alors agir sur des canaux potassiques KATP qui sont fermé suite à l’augmentation
de la [ATP] et non ouvert.
Si on ferme des KATP, on dépolarise la cellule donc le potentiel de membrane augmente.
Or, les cellules β sont électriquement excitables donc capable de déclencher des PA. La
dépolarisation de la membrane suite à la fermeture des canaux KATP va générer des PA qui
vont permettre l’ouverture de ces voc. L’exocytose de l’insuline peut se faire.
Page 17 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
En plus du glucagon, d’autres hormones ou facteurs favorisent une augmentation de la
glycémie comme le cortisol, l’hormone de croissance ou bien le SN sympathique.
Ce dernier va favoriser l’↗ de la glycémie, ce qui explique une série de symptômes
apparaissant en cas d’hypoglycémie qui sont donc liés à l’activation du SN sympathique.
8. Le diabète sucré :
Cette maladie est liée à un désordre du métabolisme glucidique.
Page 18 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
On ne pas injecter d’insuline car ce n’est pas le problème, il en a suffisamment mais elle
n’agit pas en périphérie.
Dans un deuxième temps, l’hyperglycémie chronique va provoquer la destruction des
cellules β, il y a une glucotoxicité qui va apparaitre dans le diabète sur les cellules β.
La destruction de ces cellules va aboutir à une chute de l’insulinémie donc on va se retrouver
dans une situation comparable à celle qu’on observe dans le diabète de type 1 et il faut
injecter de l’insuline au patient.
On dit que le diabète est passé dans une phase insulinodépendante DID.
Page 19 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
4. Polydipsie
Cette polyurie va engendrer une déshydratation puisqu’on va perdre de l’eau et celle-ci va
produire une ↗ de l’osmolarité plasmatique qui va elle-même entrainer une ↗ de la
sécrétion de la vasopressine et une ↗ de la soif.
Le patient va boire plus, ce qu’on appelle de la polydipsie.
5. Acidose / coma
Enfin, tjrs à cause de ce déséquilibre de la balance, la β oxydation des acides gras est
augmentée, on a donc une production accrue de corps cétonique ce qui va provoquer à une
acidose cétose pouvant mener au coma.
Il n’est pas rare que l’entrée dans la maladie de diabète se fasse par l’acidose.
Page 20 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
8.3. La physiopathologie du diabète de type 2 :
Il n’y a pas de chute brutale de la sécrétion d’insuline, raison pour laquelle on ne va pas
observer une symptomatologie aussi brutale que celle du diabète de type 1.
Mais, l’hyperglycémie chronique va être toxique pour
plusieurs tissus :
- Structures nerveuses : neuropathie diabétique
- Vaisseaux : angiopathie diabétique
- Rein : néphropathie diabétique.
- Le pied diabétique
L’angiopathie diabétique :
La toxicité pour les vaisseaux va favoriser le risque cardiovasculaire donc par exemple avoir
un infarctus du myocarde.
La neuropathie :
La neuropathie et les angiopathies favorisent la rétinopathie diabétique, donc une atteinte
de la rétine. Le diabète reste une source importante de la cécité.
La néphropathie
Dans la néphropathie diabétique, plusieurs facteurs interviennent, il y a des atteintes :
- À cause de l’hyperglycémie chronique à cause de la barrière de filtration
glomérulaire.
- Des vaisseaux sanguins qui va favoriser cette néphropathie diabétique.
Le pied diabétique
Il est dû à une conjonction des angiopathie et neuropathie.
Le patient va marcher mais comme ses membras inférieurs sont moins bien vascularisés, il
va moins bien cicatriser et avoir plus facilement des blessures qui vont mal cicatriser.
En plus, s’il se blesse, du fait qu’il a des neuropathies, il ressent bcp moins biens les douleurs
pouvant survenir dans le pied.
Donc il va avoir des blessures qui cicatrisent mal car mal perfusée et il ne va pas sentir ses
blessures apparaitre.
→ Le risque est que ses blessures s’infectent et lorsque l’infection progresse, on va avoir une
gangrène du membre inférieur pouvant amener à une amputation de l’orteil, du pied ou
voire même de la jambe.
Le diabète en Belgique est la cause la + importante d’amputation du membre inférieur.
Page 21 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Conclusion
Quand il y a une insuffisance rénale installé, que le rein est détruit, qu’on a une rétinopathie
et que la rétine ne fonctionne plus, qu’on a eu un AVC ou qu’on a une gangrène du membre
inférieur, c’est irréversible.
C’est la raison pour laquelle le diabète de type 2 est plus pervers.
Dans le diabète de type 1, si on rentre dans la maladie par une polyurie, en injectant de
l’insuline c’est réversible. Mais si on rentre dans le diabète de type 2 par un AVC ou un pied
diabétique, c’est trop tard, on ne récupèrera jamais ce qui a été détruit. On peut juste éviter
de futures complications.
9. Le cortisol
C’est une hormone impliquée dans le contrôle du métabolisme, surtout celui glucidique.
Il est sécrété par la corticosurrénale, c’est donc une hormone stéroïdienne et donc dérivé du
cholestérol.
Si on fait une coupe dans la corticosurrénale, on repère la médullosurrénale, en bas on a la
capsule de la grande surrénale.
Page 22 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
9.1. La sécrétion du cortisol :
Elle dépend de l’axe hypothalamo-hypophysaire (axe HH).
L’hypothalamus reçoit entre autres des signaux du système limbique et un stimulus
important de la sécrétion de cortisol est le stress. D’ailleurs on dit souvent que le cortisol est
l’hormone du stress.
L’hypothalamus sécrète une neurohormone qui va stimuler la sécrétion de cortisol, la CRH.
Celle-ci va être véhiculée vers l’adénohypophyse via le système porte hypothalamo-
hypophysaire et stimuler la sécrétion de l’ACTH.
Celle-ci va se retrouver dans la circulation systémique et stimuler la sécrétion de cortisol par
la corticosurrénale.
Donc lors d’une situation de stress, on a l’activation de cette axe CRH-ACTH-cortisol mais
aussi l’activation du SN sympathique.
Exemple de la souris qui doit fuir après avoir vu un chat :
Page 23 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
L’infection de ce virus peut entrainer une atteinte respiratoire, et on va observer une
réaction immunité excessive. On parle d’orage cytokinique car il y a une libération massive
de cytokine. Cette réaction peut entrainer une dégradation clinique du patient pouvant
entrainer son transfert en soin intensif voire le décès.
En donnant la dexaméthasone, il y a qlqch de paradoxal car on va diminuer l’immunité donc
nos défenses contre le virus, mais d’un autre côté, la réaction immunitaire semble plus
mortelle que l’infection en elle-même. Donc si on arrive à diminuer la virulence de cette
réaction immunitaire, on a un effet positif sur la mortalité.
- Influencer l’humeur : on sait que dans les hypercorticismes, on peut observer des
troubles de l’humeur comme la dépression.
9.3. L’ACTH
L’ACTH dérive de la pro hormone pro-opiomélanocortine POMC.
En même temps d’une sécrétion d’ACTH, il y a une sécrétion de fragment autres, dont
certains ont des effets bien connu. C’est le cas de la β endorphine faisait partie de la famille
des opioïdes endogène.
Ces endorphines vont diminuer la douleur en diminuant sa transmission vers les centres
supérieurs.
Quel est l’intérêt de sécréter une beta endorphine en situation de stress ?
D’un PDV éthologique, il peut être utile au moment où un individu doit se battre ou fuir que
la réponse à la douleur soit diminuée ce qui peut favoriser son combat ou sa fuite.
Page 24 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
L’α MSH et la maladie d’Addison
Autre chose, il y a un fragment libéré à partir de l’ACTH dans les tissus non hypophysaires
appelé l’α MSH.
Elle a plusieurs effets, dont favoriser la synthèse de mélanine par les mélanocytes.
La maladie d’Addison est très rare et on a un hypocorticisme.
Elle est due à une destruction d’origine auto-immunitaire de la glande surrénale, donc plus
de sécrétion de cortisol. Sauf que celui-ci exerce en temps normal un feedback négatif sur la
sécrétion d’ACTH.
Dans cette maladie, on a plus de cortisol donc une augmentation de la sécrétion d’ACTH
donc de la sécrétion d’α MSH et donc de la synthèse de mélanine.
C’est la raison pour laquelle ces patients vont avoir des tâches d’hyperpigmentation.
Page 25 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
9.5. L’hypercorticisme
Toutes les situations dans lesquelles la cortisolémie est augmentée s’appelle des
hypercorticismes.
Cela va donner naissance à un ensemble de signes et symptômes appelé syndrome de
cushing.
Il y a 3 cause possible à l’hypercorticisme :
1. Tumeur hypophysaire qui va sécréter de manière incontrôlée de l’ACTH. Sa sécrétion
ne dépend donc plus de la CRH et cela va entrainer une augmentation du cortisol.
➢ Maladie de Cushing.
3. Cushing iatrogène : lié à des injections répétées de corticoïdes (dû aux médecins). Il y
a bien une ↗ de cortisol mais de façon exogène et donc aussi une chute de l’ACTH.
Quand on utilise des glucocorticoïdes à des fins thérapeutiques, la chute de l’ACTH pouvant
être prolongée va provoquer une atrophie de la glande surrénale.
Or le cortisol est indispensable à la survie, donc si on arrête l’administration des
glucocorticoïde, l’ACTH av remonter mais la glande est atrophique.
Et comme il faut un certain temps pour qu’elle se regénère et que la synthèse de
glucocorticoïdes reprenne, il est donc indispensable lorsque l’on prescrit sur des temps longs
des glucocorticoïdes, de diminuer progressivement la dose si on souhaite arrêter la
corticothérapie.
Dans le cas contraire Sinon le risque est d’avoir une insuffisance surrénalienne majeure et un
hypocorticisme pouvant être mortel.
Le syndrome de Cushing
La plupart des symptômes et signes liés au syndrome de Cushing peuvent être déduits des
effets du cortisol.
1. Le diabète sucré (le signe le + évident) : sous une forme particulière, bcp plus rare
que les 2 diabètes vus et qui est lié au fait que le cortisol augmente la glycémie.
2. Ostéoporose : pas étonnant puisque le cortisol ↘ l’absorption intestinale de calcium
3. Trouble de l’humeur : le cortisol a des effets sur le cerveau
4. Peau mince, cicatrisation ralentie, vergeture : elles sont large et pourpre. Tout ça est
dû à la protéolyse.
Page 26 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
5. Rétention hydrosodé associé à de l’hypertension artérielle :
Mécanisme : nous avons des récepteurs aux glucocorticoïdes (récepteurs G) qui fixent le
cortisol et des récepteurs aux minéralocorticoïde (récepteurs M) qui fixent l’aldostérone.
L’aldostérone et le cortisol sont des hormones stéroïdiennes dérivant du cholestérol. Donc il
y a des similarités de structures entre elles, et le cortisol est ainsi capable de se fixer aux
récepteurs M qui provoquent normalement une réabsorption de sodium au niveau du TCD.
S’il y a une quantité normale de cortisol, sa fixation aux récepteurs M est négligeable.
Mais si on augmente fortement la [ ], bien que ces récepteurs aient une faible affinité, il y a
tellement de cortisol qu’il va se fixer aux récepteurs M et avoir des effets plus du tout
négligeable.
Le cortisol va mimer les effets de l’aldostérone, on va avoir une réabsorption d’eau,
de sodium et de l’hypertension artérielle.
6. Obésité facio-tronculaire :
Les patients ont des membres fins mais développent une accumulation graisseus au niveau
de la face donnant un facies lunaire (particulier) et une obésité au niveau du tronc.
Page 27 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les nerfs laryngés récurrents innervant les cordes vocales, passent en arrière de la thyroïde.
En cas d’ablation de celle-ci, il est important de préserver ces nerfs car s’ils sont lésés ou
sectionnés, on aura une paralysie des cordes vocale et donc des troubles majeurs de la
phonation.
Coupe dans la thyroïde :
Si on fait une coupe dans la thyroïde, on se rend compte qu’elle est constituée de petites
sphères, les follicules thyroïdiens. Ces derniers sont entourés des cellules folliculaire ou
thyréocytes qui vont sécréter les hormones thyroïdiennes (HT).
Il y a aussi à côté des follicules, les cellules c sécrétant la calcitonine intervenant dans le
contrôle de la calcémie.
Accolé aux follicules se trouvent des capillaires ce qui est logique puisque la thyroïde est une
glande endocrine et que donc les hormones sont sécrétées dans le sang via ces capillaires.
À l’intérieur des follicules se trouve une substance gélatineuse, le colloïde. C’est dedans que
sont stockés les HT.
Page 28 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Si 2 atomes d’iode sont fixés à 1 résidu tyrosine : diiodothyronine. DIT
Si 1 atome d’iode est fixé à un résidu : monoiodothyronine MIT.
Les réactions de couplage
Dans le colloïde, ces résidus ayant fixé l’iode vont subir des réactions de couplage et celles-ci
vont soit coupler :
- 2 DIT donnant de la tétraïodothyronine ou thyroxine ou encore T4.
- 1 DIT + 1 MIT ce qui va donner de la triiodothyronine ou T3.
Lorsque la sécrétion des HT est stimulée, la thyroglobuline qui a fixé l’iode retourne dans le
cytosol de la cellule folliculaire et elle fixe soit de la T3 soit de la T4.
Là, des enzymes vont permettre de séparer la T3 / T4 de la thyroglobuline et elles vont alors
être sécrétées.
Les HT sécrétées dans le sang sont la T3 et la T4.
C’est essentiellement de la T4 qui est sécrétée bien que la T3 soit 5 fois + active que la T4.
De plus, les tissus sensibles à l’action de ces hormones vont en fait dé ioder la T4 pour la
transformer en T3 en enlevant 1 iode.
Page 29 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La sécrétion des HT dépend de l’AHH. Dans ce cadre assez classique, on
a une neuro hormone hypothalamique, la TRH qui est véhiculée via le
système porte H-H vers l’adénohypophyse sécrétant la TSH.
Celle-ci se fixe à son récepteur sur la thyroïde afin de permettre la
sécrétion de t3 / T4.
Elles exercent un feedback - sur la sécrétion de TRH et de TSH.
Toutes substance capable de se fixer aux récepteurs de la TSH peut
entrainer, si la stimulation de ce récepteur est excessive, un goitre.
Une des substances pouvant le faire est la TSH elle-même mais il y a
également une immunoglobuline produite dans la maladie de Basedow
qui est la TSI (thyroïde stimulating immunoglobuline) et qui va aussi
activer excessivement le récepteur de la TSH et provoquer un goitre.
Deux cas de Goitre :
Dans les 2 cas on a une augmentation du volume de la thyroïde mais
dans l’un des deux, le Goitre est hypothyroïdien, donc il ne va pas y
avoir suffisamment d’HT produites et dans l’autre cas, ce Goitre est hyperthyroïdien.
1. Goitre hypothyroïdien
Un exemple classique = la carence en iode.
Dans cette carence, on a un AHH qui fonctionne correctement donc la
TRH stimule la sécrétion de TSH stimulant celle de T3 et T4.
Mais, comme il y e une carence en iode, cette sécrétion de T et T4 ne
peut se faire correctement donc elles sont abaissées, le feedback – est
moindre et la TSH augmente.
Celle-ci se fixe à son récepteur sur la thyroïde et va donc provoquer un goitre.
On a ici le cas d’un goitre hypo puisque T3 et T4 sont diminuées.
2. Goitre hyperthyroïdien (maladie de Basedow)
On a une immunoglobuline produite, la TSI. Elle se fixe aux récepteurs de la TSH et mime ses
effets. On a donc un goitre et une production d’hormones thyroïdiennes excessive.
T3 et T4 sont augmentées et bien sûr, exercent correctement leur feedback – sur la TSH qui
est dès lors abaissée.
Page 30 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Outre les symptômes liés à cette hyperthyroïdie, dans cette maladie de Basedow on a
également une exophtalmie. Les yeux sont repoussés vers l’avant et on a l’impression qu’ils
sortent des orbites.
Elle n’est pas due à l’hyperthyroïdie mais à une inflammation des muscles et graisses rétro
orbitaires liée à cet anticorps TSI.
Le traitement est le plus souvent chirurgicale.
Page 31 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
On comprend mieux leurs effets lorsqu’on observe ce qu’il se passe en cas d’hypo ou
hyperthyroïdie.
Contrairement au cortisol, on peut vivre sans HT mais c’est très inconfortable.
Hypothyroïdie Hyperthyroïdie
Cœur Bradycardie Tachycardie
→ le cœur bat + lentement car les HT
permettent ↗ l’expression des
récepteurs beta adrénergique
Poids Prise de poids Amaigrissement
→ car on utilise moins nos stock d’E. → on utilise + nos stocks d’E, notre
métabolisme de base
T° Frilosité Intolérance à la chaleur
→ métabolisme augmenté va être à
l’origine de production de chaleur.
Humeur Troubles de la mémoire, dépression, Nervosité / excitation excessive /
lenteur d’idéation agressivité
Tube Constipation Diarrhée
digestif → car activité excessive du tube
digestif
Page 32 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La distension de l’estomac
Il y a également des influx reliés par le nerf vague et le tractus solitaire qui sont sensibles par
exemple à la distension de l’estomac. Cette dernière va inhiber la prise alimentaire.
Les neurones sensibles à la glycémie
A niveau de l’hypothalamus, il y a des neurones sensibles à la glycémie, donc une
augmentation de celle-ci va diminuer la prise alimentaire.
La leptine
Elle est synthétisée par le tissu adipeux, donc sa concentration ↗ lorsque les réserves
adipeuses ↗ aussi.
Dès lors, elle inhibe la prise alimentaire mais contrairement aux hormones et PGI sécrétés de
manière aigue en repas, la leptine est une espèce de jauge de la réserve graisseuse.
Lorsque celle-ci ↗, il y a une sécrétion + importante de leptine qui va diminuer l’appétit.
C’est logique puisque si nos réserves graisseuses sont suffisantes, aucune raison de manger.
Déficit en leptine
On a ici la souris OB qui est le résultat d’une mutation spontanée des allèles de la leptine.
Elle est évidement totalement obèse et si on la compare à une souris sauvage, sa masse
graisseuse est énorme. Elle mange sans arrêt même si c’est insipide et que c’est dur à
obtenir. On comprend bien que le déficit en leptine chez cette souris augmente
considérablement la prise alimentaire.
Page 33 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Est-ce que ce déficit existe également chez l’humain ?
Oui. Cet enfant a 3 ans et pèse 42 kg. Si on lui administre de la leptine, il maigrit avec le
temps comme on peut le voir. Son problème de prise alimentaire excessive est résolu.
Page 34 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
12.Thermorégulation
Les êtres humains sont endothermes. C’est vrai pour tous les mammifère et oiseaux. Les
individus endothermes ont une T° interne cste ou en tout cas comprise dans une fenêtre
étroite → Humain : [36,5 ° ; 37].
Cette T° est généralement très supérieure à la T° environnante et en est largement
indépendante ce qui permet aux endothermes d’avoir une activité intense et permanente.
Page 35 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
12.2. Les pertes de chaleurs
1. Par rayonnement
2. Par conduction
Mais c’est peu de chose
3. Par convection :
On a une source de chaleur tel que notre corps et de l’air relativement froid arrive à la
surface de notre bras.
Il va y avoir un transfert de calorie de notre bras vers cet air, et l’air passé va ressortir plus
chaud.
On a bien un transfert de calorie ici (flèche noire) donc une perte de chaleur et alors une
diminution de la T° corporelle.
Ce mécanisme est largement limité par les poils ou le plumage. Mais chez l’humain, il n’y a
pas de plume et les poils ont considérablement été réduits ce qui fait que l’horripilation
(chair de poule) est totalement inefficace pour réduire la convection.
En revanche, elle est largement limitée par les vêtements. Nous remplaçons en quelques
sorte la perte des poils par le fait d’en porter.
4. L’évaporation
Pour transformer de l’eau à l’état liquide en eau à l’état gazeux, on a besoin d’apporter de la
chaleur. C’est exactement ce mécanisme que nus exploitons lorsqu’on transpirer.
En le faisant, on dépose de l’eau à l’état liquide sur notre peau et pour qu’elle s’évapore
nous avons besoin de transférer des calories, de la chaleur donc pour qu’elle se transforme
en gaz.
C’est un mécanisme essentiel de thermorégulation et la transpiration ne sert qu’à ça.
Contrairement à ce qu’on dit, elle ne sert pas à éliminer les toxines.
Page 36 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 37 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Si T° < niveau de consigne
Page 38 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La fièvre
Le niveau de consigne va être augmenté, donc le thermostat homéostatique va être réglé à
une T° supérieure à 37°. Donc la T° corporelle va également augmenter. C’est la fièvre.
Différence entre fièvre et hyperthermie
Dans l’hyperthermie, le thermostat qui ne change pas son niveau de consigne mais la T°
corporelle est trop élevée
Dans la fièvre, la T° du thermostat est augmentée donc on change le niveau de consigne.
C’est la raison pour laquelle, quand on fait de la fièvre, on fait de la thermogenèse alors qu'il
ne fait pas froid dehors.
Et quand on est fébrile, on frissonne car on fait de la thermogenèse mécanique qui permet
d’amener la T° corporelle au niveau de consigne qui a été augmenté.
Page 39 sur 39
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
1. L’hormone de croissance
L’hormone essentielle impliquée dans la croissance est donc l’hormone de croissance GH.
Elle est sécrétée par l’adénohypophyse et est sous le contrôle d’hormones hypothalamiques.
Au niveau de l’hypothalamus, on a la GHRH qui stimule la sécrétion de GH.
La somatostatine est également sécrétée par l’hypothalamus et inhibe la sécrétion de GH.
Les mécanismes qui stimulent la sécrétion de GRH donc de GH ne sont pas clairs.
Mais ce qui influence certainement la sécrétion de GH :
- Les rythmes circadiens
- Certaines hormones comme le cortisol
- Le stress qui influence la sécrétion de GH.
La GH agit soit
➔ Agit directement sur la croissance des os et des tissus
➔ Agit via les IGF sécrétés par le foie qui permettent aussi la croissance des tissus et
essentiellement des cartilages.
Page 1 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La GH est surtout importante pendant l’enfance mais elle est également sécrétée chez
l’adulte où elle augmente la glycémie. Elle fait donc partie des hormones hyperglycémiantes.
On comprend donc pourquoi elle va être sécrétée en cas de stress.
Les IGF exercent un feedback – sur la sécrétion de GH et de GHRH.
2.2. Les os :
Outre les éléments nécessaires pour la croissance des tissus mous, ils ont besoin de calcium
puisqu’ils sont constitués d’une matrice extracellulaire calcifiée, résultat de l’attachement de
cristaux de phosphate de calcium à un support protéique de collagène.
La croissance des os longs chez l’enfant et l’ado se fait au niveau du cartilage de conjugaison
aussi appelée cartilage de croissance ou plaque épiphysaire et qui se situe à la jonction entre
la diaphyse et l’épiphyse.
La partie du cartilage proche de l’épiphyse contient des chondrocytes en divisions. Ceux-ci
repoussent les chondrocytes +âgés vers l’extrémité diaphysaire du cartilage. Ainsi se
forment des colonnes de chondrocytes qui déposent du nouveau cartilage ce qui a pour
effet d’allonger l’os.
Quand les chondrocytes sont arrivés à cette extrémité, ils meurent et laissent des travées
cartilagineuses vides. Celles-ci vont être envahies par des ostéoblaste qui vont déposer une
mixture protéique appelée substance ostéoïde et du phosphate de calcium.
C’est ce qui aboutit à la calcification du cartilage qui devient alors de l’os.
Page 2 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Sur cette radiographie à gauche, on voit les cartilages de conjugaisons à l’extrémité distale
du tibia et du péroné. Ces zones sont fragiles car moins solides que l’os et peuvent donc se
fracturer.
Chez l’enfant en croissance, il faut éviter des activités qui mettent trop en tension les
articulations et qui risquent de casser les cartilages de conjugaison.
Sur la radio du milieu, on peut observer une fracture au niveau du cartilage de conjugaison
de l’extrémité distale du fémur. À droite, c’est une fracture totalement déplacée. L’épiphyse
fémorale s’est détachée de la diaphyse.
Page 3 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Il existe des situations dans lesquelles les patients vont fabriquer en excès de la GH alors que
leur croissance est terminée. C’est l’acromégalie.
Ici, cas célèbre d’une femme qu’on a prise en photo tout au long de sa vie. Elle développe
donc une acromégalie, ses traits deviennent grossiers avec un menton proéminent, une
bouche prognathe, un épaississement des arcades sourcilières. Cette augmentation de la
sécrétion de GH alors que les cartilages de conjugaison sont fermés va provoquer des
déformations osseuses.
Elles peuvent être très grave, comme on peut le voir sur la photo de droite. Elles sont
majeures et vont avoir des conséquences sur les viscères, sur la respiration, les intestins et
de grave complication au niveau du rachis.
3. L’équilibre phosphocalcique
Le calcium est impliqué dans de nombreuses fonctions physiologiques :
- C’est un second message essentiel dans bcp de cellules
- Cofacteur de la cascade de coag
- Impliqué dans le PA des cardiomyocytes puisqu’il est ç l’origine du plateau calcique
- Influence l’excitabilité des neurones
C’est donc guère étonnant que le Ca cytosolique et plasmatique soit étroitement contrôlé.
Nous sommes incapables d’en fabriquer, il est apporté par les nutriments et absorbé par les
intestins grêle.
3.1. La PTH
Cette absorption est contrôlée par la parathormone PTH. Le calcium est éliminé par les reins,
il traverse sans difficulté la barrière glomérulaire mais est réabsorbé à 90% par les tubules.
Sur l’essentiel des tubules, sa réabsorption n’est pas contrôlée. Il n’y a que dans le TCD
qu’elle l’est, ce qui représente 8% de sa réabsorption totale.
Par conséquent, il n’y a qu’à cet endroit qu’il peut y avoir une réponse rénale à des
modifications de la calcémie. Sa réabsorption est contrôlée par le PTH et la vitamine D3.
La PTH va augmenter le calcium cytosolique à l’intérieur de notre corps.
Page 4 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La calcitonine sécrétée par des cellules de le thyroïde a un effet inverse à la PTH, donc elle va
diminuer la réabsorption de calcium par le rein. Mais chez l’humain, son rôle n’est pas très
évident.
99% de nos réserves de calcium sont stockés dans les os, ce sont les + grand reversoir de
calcium.
Page 5 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 6 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La vitamine D3 :
Sa synthèse se fait en plusieurs étapes.
Sources endogènes
On part de précurseurs endogènes, qui sous l’effet des UV, seront convertis en vitamine D.
Cela se fait bien sur dans la peau raison pour laquelle, pendant les mois hivernaux dans nos
régions, on observe des carences en vitamine D.
Cette dernière est convertie en 25 hydroxy cholécalciférol dite 25 (OH)D3 dans le foie elle-
même convertie en di hydroxy cholécalciférol dite 1,25 (OH)2 D3 (→en vitamine D3) dans le
rein.
Cette conversion de la 25 (OH) D3 en 1,25 (OH)2 D3 dépend de la PTH sécrétée due à une
chute de la calcémie.
C’est la raison pour laquelle on dit que la PTH va influencer indirectement l’absorption
intestinale du calcium. Elle n’a pas d’effets direct sur les entérocytes mais la vitamine D3 si.
Donc la PTH en augmentant la synthèse de la D3 va favoriser indirectement l’absorption de
calcium par les entérocytes.
Sources exogènes
Des apports en vitamine D peuvent venir de sources exogènes.
Page 7 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 8 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Dans le rein :
90% du calcium filtré est réabsorbé par le néphron mais seul 8% est réabsorbé au niveau du
TCD, seul endroit où la réabsorption est contrôlée par des hormones, donc où il peut y avoir
une réponse rénale à des modification de calcémie.
On va retrouver des structures membranaires similaires à celle que l’on retrouve dans le rein
tel qu’un canal calcique au niveau de la membrane apicale, TRPV5. (TRPV6 est aussi
impliqué.
On a également une pompe calcique et un échangeur sodium – calcium au pôle basolatéral
et la calbindine qui permet de maintenir un calcium cytosolique bas et qui favorise donc la
réabsorption de calcium par le TCD.
Rôle de la PTH
La PTH agit ici directement en favorisant la réabsorption de calcium, elle va augmenter :
- L’expression et la probabilité de l’ouverture de TRPV5
- L’expression de la calbindine
- L’expression de l’échangeur sodium – calcium.
Alors que dans l’intestin, elle agissait indirectement en favorisant la synthèse de la vitamine
D3, ici elle agit directement sur la réabsorption calcique au niveau du TCD.
Rôle de la vitamine D3
La vitamine D3 joue aussi un rôle en augmentant l’expression de TRPVV5, elle renforce donc
les effets de la PTH.
Les ostéoclastes
En plus de ces effets sur l’absorption intestinale et la réabsorption rénale, la PTH va
également mobiliser les stocks de calcium osseux en agissant indirectement sur les
ostéoclastes via des facteurs paracrines.
Il n’y a pas de récepteurs à la PTH sur les ostéoclastes donc si le calcium diminue, via les CSR
des parathyroïdes, la PTH est produite et agit sur les ostéoclastes qui favorise la résorption
osseuse ce qui libère du calcium et s’oppose à la chute de la calcémie.
Page 9 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 10 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Partie 12 : La reproduction
1. Détermination du sexe génotypique et phénotypique
1.1. Le sexe génotypique :
La formule chromosomique pour les hommes est XY et pour les femme XX
La mère qui n’a que des chromosomes X n’aura des ovules porteurs que du chromosome X
au terme de la méiose. En revanche, suite à la méiose, le père est capable de générer des
spermatozoïde X ou Y.
Lorsque la fécondation se fait entre un ovule X et un spermatozoïde X / Y, on a une
progéniture femelle / mâle.
Le chromosome Y porte le gène SRY codant pour la protéine SRY et c’est ce qui va donner
une progéniture mâle. Cette protéine va permettre la différenciation des gonades
indifférenciées en testicules.
Page 1 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les gonades indifférenciées sont situées à proximité des reins embryonnaires, à l’arrière de
la cavité abdominale. Elles sont constituées d’un cortex et d’une médullaire.
S’il y a Y, la protéine SRY permet la différenciation de la médullaire en testicule aux alentours
de 6 semaines de développement fœtal.
S’il n’y a pas Y, pas de protéine SRY, la corticale de cette gonade indifférenciée se différencie
spontanément en ovaire.
Page 2 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
2.2. Au niveau des organes génitaux externes :
On a des structures embryonnaires identiques chez la femme et l’homme.
Le tubercule génital va devenir le clitoris chez la femme et le gland chez l’homme.
Les bourrelets labio-scrotaux donnent les lèvres chez la femme et le scrotum chez l’homme.
S’il n’y a pas d’androgène, les organes génitaux externe se différencie spontanément en
organes féminins.
Et s’il y en a, particulièrement la dihydrotestostérone, ils deviennent ceux d’un homme avec
formation des bourses, du pénis et du gland.
2.3. Résumé :
Chez l’homme :
Soit il y a un chromosome Y, alors la protéine SRY est produite et permet la différenciation
des gonades indifférenciés en testicule.
Ceux-ci vont produire 3 hormones :
- L’hormone antimüllérienne qui va provoquer la dégénérescence des canaux de
Müller. Elle est produite par les cellules de Sertolli.
Page 3 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Chez la femme :
S’il n’y a pas de chromosomes Y, il n’y a pas de protéine SRY et donc les gonades
indifférenciées deviennent des ovaires.
Il n’y a pas de sécrétion d’androgènes ou d’hormones antimüllérienne et de ce fait, les
canaux de Müller vont se différencier en utérus, trompes utérines et tier supérieur du vagin.
Les canaux de Wolf dégénèrent et les organes génitaux externes se différencient en féminin.
Page 4 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Le plus fréquent est un déficit en 21 β hydroxylase mais on eut aussi en observer en 11 β
hydroxylase.
Que se passe-t-il ?
La voie se synthèse menant au cortisol va être altérée puisque ces blocs se situent sur la voie
de synthèse.
Par conséquent, le cortisol est baissé et le feedback – qu’il exerce sur l’ACTH aussi.
Page 5 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Traitements
Le traitement comprend l’administration de cortisol pour provoquer un feedback – sur la
sécrétion d’ACTH et donc lever cette redirection de la biosynthèse de la stéroïde vers la
production d’androgène.
Heureusement, il y a maintenant des techniques chirurgicales permettant de redonner une
allure féminie aux organes génitaux externes.
Page 6 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Qu’est ce qui est à l’origine de ce syndrome ?
L’absence des récepteurs à androgène AR.
Donc les androgène testostérone et DHT ne peuvent exercer leurs effets sur la
différenciation des organes génitaux internes et externes non différenciés vers des
différenciés masculins.
En revanche, les cellules de Sertolli sont bien là et produisent l’hormone antimüllérienne qui
agit de façon normale.
Cette hormone va provoquer la dégénérescence des canaux de Müller. Or, ceux-ci se
différencie chez la femme en trompes utérines, utérus et tier supérieur du vagin. Donc,
comme l’hormone a bien fonctionné, ces femmes n’ont aucun de ces organes génitaux
internes, leur vagin se termine en cul de sac.
Les testicules restent en position haute, position abdominale.
Diagnostic
Il se fait bien souvent à la puberté et pas avant parce que ces jeunes filles ne vont pas avoir
de problème de développement jusque-là. Sauf qu’à la puberté il n’y a pas d’hormones
sexuelles féminines donc pas de règle, de développement des seins, de pilosité, …
Evidemment, quand on dit à une femme que c’est une femme, on ne va pas dire au bout de
12-15 ans que ce sont des hommes. Elles vont donc restées administrativement des femmes
et on va les supplanter en hormones sexuelles féminines afin qu’elles aient une puberté, que
leurs seins se développent ainsi qu’une pilosité.
Evidemment, elles sont stériles.
Page 7 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
4. Gamétogenèse
Les cellules germinales des gamètes de l’homme subissent des mitoses pendant toute la vie
fertile. Donc le stock potentiel de spermatozoïde n’est pas fixé à la naissance puisqu’il y aura
des mitoses sans arrêtes des spermatogonies.
C’est très différent pour la femme puisque les ovogonies arrêtent de se diviser avant la
naissance. En fait, la méiose commence même avant la naissance.
Cela signifie que le stock d’ovocyte est fixé à la naissance. Ce stock est d’environ 300 000.
Page 8 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les gonades, aussi bien chez l’homme que chez la femme, produisent l’hormone inhibine qui
a pour effet d’inhiber la sécrétion de FSH.
La sécrétion pulsatile de la GnRH
La sécrétion de GnRH est pulsatile et est présente pendant la vie embryonnaire, s’arrête
après la naissance et reprend à la puberté. Il faut que cette sécrétion soit pulsatile pour qu’il
y ait une sécrétion de FSH et de LH. Si ce n’est pas le cas, on observe une endocytose des
récepteurs de la GnRH.
C’est ce qu’on appelle la down régulation des récepteurs.
Dès lors, la GnRH ne plus exercer son effet puisqu’elle est évidement une hormone
peptidique et ne peut donc pas traverser les membranes. De ce fait, la sécrétion de FSH et
de LH s’arrête.
Page 9 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
capables de survire et proliférer en l’absence d’androgène et donc l’hormonothérapie n’est
plus efficace et on doit passer à une chimio thérapie.
La sécrétion pulsatile à la puberté
La puberté correspond au début de la vie de reproduction.
Grâce à cette sécrétion pulsatile, la GnRH va stimuler la sécrétion de FSH et de LH
permettant ainsi la gamétogenèse.
Et grâce à a production d’hormones sexuelles, les caractères sexuels secondaires se
développent.
→Ce sont ceux qui ne sont pas présents à la naissance, tel que les seins, la pilosité pubienne,
l’↗ de la longueur du pénis, l’↗ de l’épaisseur des cordes vocale rendant la voix + grave, …
Ces caractères secondaires sexuels sont responsables du dimorphisme, càd le fait que
l’apparence d’un homme dans l’espèce humaine n’est pas identique à celle d’une femme.
Il y a des espèces chez lesquelles le dimorphisme est encore plus marqué et d’autre où il est
quasi inexistant.
Page 10 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
2. Les trajets particuliers des canaux déférents
Il est dû au fait que les testicules embryonnaires se situent dans l’abdomen et qu’ils vont
descendre dans les bourses pendant la vie fœtale.
Il arrive (3% des nouveau-nés) que les testicules ne soient pas présents dans les bourses à la
naissance, mais dans les mois qui suivent, ils vont y descendre spontanément. Dans le cas
contraire, une chirurgie est nécessaire. Cela s’appelle la cryptorchidie.
Micro-anatomie du testicule :
Il est divisé en petites logettes dans lesquelles se
trouvent les tubes séminifères, là où se forme la
« semence », le développement des
spermatozoïdes.
Ces tubes se rejoignent dans un réseau de tubules
appelé le Rete testis qui aboutit dans l’épididyme
où les spermatozoïdes continuent leur maturation.
L’épididyme se poursuit par le canal déférent.
Page 11 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La structure des tubes séminifère :
Chaque tube séminifère est entouré d’une lame basale. À l’extérieur du tube se trouve des
capillaires sanguins et les cellules de Leydig qui vont sécréter la testostérone.
À l’intérieur du tube se trouvent d’assez grosses cellules, les cellules de Sertolli. Elles
sécrètent l’hormone antimüllérienne. Entre ces cellules se trouvent les spermatozoïdes en
formation.
Donc les spermatogonies subissant des mitoses, des spermatocytes, des spermatides et les
spermatozoïdes.
Page 12 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Les mécanismes de l’érection de le l’éjaculation
L’érection
Elle est entièrement sous le contrôle du système parasympathique.
Il existe des centres médullaires du contrôle de l’érection qui via des fibres sympathiques,
vont provoquer la vasodilatation des artères pénienne permettant l’afflux de sang dans les
corps caverneux et le corps spongieux, donc l’érection.
La stimulation de ces centres nerveux de l’érection dépend :
- Soit de stimuli tactiles au niveau du pénis
- Soit de stimuli des centres supérieurs liés à des stimuli érotiques ou pensées
sexuelles.
On a une boucle de réflexe faisant intervenir des neurones sensoriels qui véhiculent ces infos
tactiles vers les centres médullaire, puis des voies effectrices parasympathiques qui vont
provoquer la vasodilatation de ces artères péniennes.
À cette boucle vient s’additionner des stimuli provenant des centres supérieurs.
Page 13 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
L’éjaculation
De manière surprenante, l’éjaculation est essentiellement sous le contrôle du SN
sympathique.
Dans le muscle lisse des artérioles du pénis, on a ces terminaisons parasympathiques qui
innervent le muscle lisse et libèrent du NO. Celui-ci va stimuler l’enzyme guanylate cyclase
qui permet de convertir le GTP en GMP cyclique.
C’est lui qui provoquer le relâchement de la musculature lisse de ces artérioles pénienne,
donc la vasodilatation et l’érection.
Ce GMP cyclique est ensuite transformé en GMP par la phosphodiestérase de type 5 ce qui
permet d’arrêter cette vasodilatation, donc l’érection.
Le viagra
Le sildénafil connu sous le nom de viagra est un médicament bloquant la phosphodiestérase.
Et en bloquant la dégradation de GMP cyclique, sa [ ] augmente dans le muscle lisse des
artérioles péniennes donc la vasodilatation aussi et cela favorise l’érection.
Page 14 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
7.1. Rappel d’anatomie et d’histologie
On reconnait les lèvres grandes et petites, le clitoris, l’urètre et le vagin.
En coupe sagittale, on a l’utérus, le trompe de Fallope et l’ovaire. En arrière du vagin se
trouve le rectum, en avant la vessie et enfin la symphyse pubienne.
L’utérus
Le corps de l’utérus a un peu une forme de poire.
On voit le col et la cavité utérine puis les 2 trompes utérines qui se terminent par le pavillon,
et à la sortie se trouvent les ovaires.
En regardant la paroi de l’utérus (f), il y a une couche externe de tissu conjonctif qui est le
feuillet viscéral du péritoine et qui recouvre l’utérus.
La musculature utérine forme le myomètre.
La couche la plus interne est l’endomètre. Sa nature va se modifier au cours du cycle et il va
se desquamer au moment des règles.
Le long de l’utérus et des trompes utérines cheminent des artères et veines, ces artères
utérines sont à gros débit.
La grossesse extra utérine
Une grossesse extra utérine, qui va le plus souvent se produire dans les trompes utérines,
risque de disséquer les artères utérines. En effet, l’embryon va grossir dans la trompe, la
déchirer et par là déchirer les artères utérines. Il y a donc un risque d’hémorragie qui peut
être fatale. Une grossesse de ce type est une urgence qu’il faut traiter rapidement.
L’ovaire
Il présente comme on peut le voir en coupe, 2 parties. Une médullaire contenant des
vaisseaux et des structures nerveuses et une corticale contenant des follicules en
maturation.
Le dernier stade de la maturation folliculaire avant l’ovulation s’appelle le follicule mur de De
Graaf.
Page 15 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Page 16 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Avant d’arriver au follicule mur de De Graaf, il y a des stades précoces. On parle de follicule
primaire, secondaire, puis mur. Après l’ovulation, ce qu’il reste du follicule mur se
transforme en corps jaune.
À chaque cycle, quelques follicules vont être recrutés et en principe, un seul ne va expulser
son ovocyte donc un seul follicule sera à l’origine de l’ovulation.
Page 17 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Ce schéma montre les différentes phases du cycle à tous les niveaux.
Au niveau ovarien, le follicule mature à la 1ère phase puis on a le corps jaune durant la 2ème.
Comme chez l’homme, ces phases sont contrôlées par les hormones sécrétées par
l’adénohypophyse, la FSH et la LH.
On a une augmentation de la FSH à la fin de la phase lutéale, et pour rappel cette hormone
folliculo stimulante. C’est cette augmentation qui va permettre le recrutement de follicule et
permettre ainsi leur augmentation de volume et leur différenciation.
Le pic LH est le responsable de l’ovulation.
Page 18 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Feedback négatif de l’œstradiol
L’œstradiol exerce un feedback – sur la sécrétion de FSH et de LH. Comme pour les cellules
de Sertolli la granulosa sécrète de l’inhibine qui inhibe la sécrétion de FSH.
Page 19 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
L’ovulation et le corps jaune
Jour 14 :
L’ovulation a donc eu lieu, ce qu’il reste des cellules de la granulosa et de la thèque va
donner le corps jaune. Celui-ci va sécréter essentiellement de la progestérone dont un des
effets essentiels est de transformer l’endomètre en endomètre sécrétoire permettant
l’implantation d’un éventuel embryon. Le corps jaune sécrète également de l’œstradiol et de
l’inhibine.
Ces 3 hormones inhibent la sécrétion de FSH et de la H, raison pour laquelle ces deux
hormones sont basses lors de la 2ème phase du cycle.
Jour 26 :
Après 12 jours, s’il n’y a pas eu d’implantation donc de fécondation, le corps jaune va
dégénérer.
Suite à sa dégénérescence, les sécrétions de progestérones, d’œstradiol et d’inhibine
s’effondrent.
Vu qu’il n’y a plus les 2 première pour maintenir l’endomètre en vie, ce dernier va mourir et
desquamer → ce sont les règes.
On va également lever l’inhibition de ces 3 hormones sur la sécrétion de FSH et LH.
Suite à la mort du corps jaune, on a une ré ↗ de ces 2 hormones qui vont donc agir pour :
- Recruter de nouveaux follicules
- Permettre la sécrétion d’hormone par la granulosa et la thèque
Page 20 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
8. Cycle avec fécondation
8.1. Que se passe t’il lorsqu’il y a fécondation et dvlpmt d’un embryon ?
La βHCG
Des cellules de l’embryon qui forment le trophoblaste vont sécréter une hormone lipidique
très important la βHCG.
Le trophoblaste = partie du placenta en développement.
La βHCG va permettre le maintien en vie du corps jaune qui va donc continuer la sécrétion
de progestérone, d’œstradiol et d’inhibine.
Ces hormones exercent un feedback -sur les sécrétions de FSH et de LH qui restent alors
basses. De plus, l’endomètre ne va pas desquamer et ainsi permettre l’implantation de
l’embryon et le début de la grossesse.
Le corps jaune
Le corps jaune est donc maintenu en via grâce à la βHCG et peut continuer sa production
d’hormone. Mais il arrive un moment de la grossesse où il finit par dégénérer, aux alentours
de la 7ème semaine.
Le placenta
Là, le placenta prend le relais car il est aussi capable de sécréter les œstrogènes et la
progestérone, indispensables au maintien en vie de l’endomètre.
L’embryon, par la production de βHCG permet le maintien du corps jaune donc assure sa
propre implantation dans l’endomètre. Et par la suite, c’est le placenta qui va permettre de
maintenir en vie l’endomètre et en en phase sécrétoire et ainsi continuer la grosses jusqu’à
terme.
Page 21 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Coupes histologiques :
Coupe de gauche : L’endomètre en phases proliférative. On voit quelques structures
glandulaires rectilignes rares.
Coupe de droite : L’endomètre est en phase sécrétoire, il y a énormément de glandes
contournées.
9. Fécondation et nidation
9.1. Fécondation
La fécondation se fait normalement dans la trompe utérine. Dès qu’elle a eu lieu, le zygote
commence à se diviser, il va atteindre au stade de blastocyste l’utérus vers le jour 4 ou 5.
9.2. La nidation :
À partir du jour 5 jusqu’au jour 9, il va s’implanter dans la paroi de l’utérus, c’est ce qu’on
appelle la nidation.
Page 22 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
10. Parturition (= accouchement)
On ne sait pas très bien quels sont les mécanismes déclenchement des contractions utérines
mais c’est probablement le fait que la tête du bébé va pousser sur le col de l’utérus.
Ces contractions sont dues à l’hormone ocytocine et permettent la sortie du bébé.
L’accouchement se termine par la phase de délivrance qui est l’expulsion du placenta.
Page 23 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
Sous le contrôle de l’ocytocine se trouvent des prostaglandines qui sont sécrété par la paroi
utérine et qui vont renforcer les contractions.
Il va ensuite avoir l’expulsion du placenta, puis une contraction utérine importante
puisqu’elle va permettre de bloquer l’hémorragie lié à l’expulsion du placenta.
Ce dernier est l’interface entre les vaisseaux maternels et ceux du fœtus, s’il n’y a pas une
contraction importante de l’utérus, ces vaisseaux vont saigner et entrainer une hémorragie
importante pouvant être fatale.
11. Lactation
11.1. Anatomie
Le lait maternel est produit par les glandes mammaire qui sont des glandes acinaires.
On voit les acini glandulaires en mauve qui se jettent dans les canaux galactophores. Ceux-ci
aboutissent au niveau du mamelon.
Page 24 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
La sécrétion de dopamine et d’ocytocine
La prolactine ne dépend pas d’une hormone hypothalamique qui stimule sa sécrétion mais
est en fait inhibée par la neurohormone dopamine.
Cette dopamine est sécrétée par des neurones hypothalamiques et via le système porte H-H,
rejoint l’adénohypophyse pour inhiber la sécrétion de prolactine.
L’ocytocine elle est libérée par des terminaisons nerveuse de neurones dont les corps
cellulaires se trouvent dans l’hypothalamus.
Les signaux déclenchant la production de prolactine et d’ocytocine :
1. La succion du mamelon par le nouveau-né
Au niveau du mamelon se trouvent de nombreux mécanorécepteurs qui vont détecter cette
succion et envoyer des infos via des fibres sensorielles vers des centres supérieurs cortico.
De là, c’est relayé vers l’hypothalamus qui permet la sécrétion de prolactine puisque la
sécrétion de domaine va s’arrêter et la sécrétion d’ocytocine.
2. Les pleurs d’un enfant
C’est un très grand déclencheur de cette sécrétion de lait. Ces pleurs passent par les centres
supérieurs et sont envoyé à l’hypothalamus qui de nouveau va lever son inhibition sur la
sécrétion de prolactine et va permettre la sécrétion d’ocytocine.
Les femmes en fin de grossesse ou qui viennent d’accoucher savent bien que les pleurs d’un
enfant peuvent provoquer une montée de lait.
Page 25 sur 25
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*Synthèse faite avec les schémas de Zoë Gellissen
1. L’intégration sensorielle
Page 1 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Il s’allume car c’est le seul connecté aux neurones de 2ème ordre qui détectent C3 et carré
rouge.
Le neurone de 3ème ordre fait une sommation spatiale pour engendrer un PA qui va vers les
centres supérieurs.
Page 2 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
C’est sur ce concept d’intégration sensorielle que repose l’idée de ce qu’on appelle le
neurone de la grand-mère.
1.3. Le neurone de grand-mère
Le fonctionnement du neurone de la grand-mère
Neurone de la grand-mère : On a un neurone dans notre cerveau qui va s’allumer (donc
décharger des PA) quand on voit notre grand-mère.
Le neurone de la grand-mère est l’idée selon laquelle, on aurait un neurone dans le cerveau
qui va s’allumer et décharger des PA lorsqu’on va voir notre grand-mère.
Notre grand-mère à diverses caractéristiques, c’est une femme âgée qui a probablement des
cheveux blancs, ...
Et donc à des niveaux inférieurs d’intégration, on va avoir des neurones qui détectent que
c’est une femme, d’autre que c’est un être humain et d’autre que c’est une personne âgée.
Tout ça s’intègre et quand tout a été intégré, on arrive à un seul neurone qui s’allume, c’est-
à-dire qu’il décharge des PA et correspond à notre grand-mère.
Page 3 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mais il y a des différences entre notre mère et notre grand-mère qu’on est capable.
Donc les réseaux qui s’allument pour notre grand-mère et pour notre mère se recouvrent
probablement en grande partie mais pas totalement.
Plutôt parler que de neurone de la mère et de neurones de la grand-mère, on va
parler de réseau de la grand-mère et de réseau de la mère.
Le corps cellulaire est présent dans les ganglions rachidiens et l’axone va rentrer dans le SNC
via la racine dorsale de la moelle épinière.
Ces neurones pseudo-unipolaires vont s’articuler avec des récepteurs qui peuvent être de
simple terminaison nerveuse libres ou des structures très compliqué
Page 4 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. Les récepteurs
Tous les récepteurs, ont pour fonction de convertir un stimulus physique ou chimique en un
signal électrique.
Pour ce faire, le stimulus qu’il soit physique ou chimique, au niveau du récepteur va modifier
la conductance d’un canal cationique.
Il faut que le récepteur soit non seulement sensible au stimulus physique ou chimique, mais
doit aussi être spécifique au stimulus donné.
Alors des courant locaux vont apparaitre entre la terminaison et l’axone et vont provoquer la
dépolarisation de l’axone.
Si celle-ci dépasse l’intensité seuil, il va y avoir l’ouverture des canaux VOC au niveau de
l’axone et la propagation d’un PA.
Les potentiels
Ce potentiel créé grâce à l’entrée de Na ressemble à un potentiel postsynaptique sauf qu’on
n’est pas au niveau d’une synapse donc on parle ici de potentiel de récepteur (Pr).
Il se propage jusqu’à l’axone via des courants locaux et une fois à l’axone, le potentiel
enregistré est inférieur au Pr puisque les courants locaux présentent des fuites.
Page 5 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4. Le codage de la localisation
4.1. L’organisation des neurones de second ordre
Si on reprend l’exemple de la peau, on a des récepteurs cutanés et 3 neurones de 1er ordre
dont les terminaisons nerveuses terminent par exemple sous la peau de la main.
Ce sont des neurones pseudo-unipolaire qui vont chacun être sensible à un stimulus présent
sur une certaine zone de la peau.
Ces zones sont des champs récepteurs et peuvent être détectées par un récepteur.
Ils vont en partie se chevaucher.
Neurones de second ordre différents
Imaginons que chacun de ces neurones pseudo-unipolaires fassent synapse avec les
neurones de second ordre dans la moelle épinière et que l’information remonte sous forme
de PA vers les centres supérieur.
Si le stimulus se fait dans les champs récepteurs, il va voyager dans 3 neurones pseudo-
unipolaires donc 3 neurones de 1er ordre et 3 neurones de 2ème ordre différents.
Page 6 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La capacité de discrimination
La capacité de discrimination est alors diminuée par rapport à la situation précédente où les
3 neurones de 1erordre allaient stimuler 3 neurones de 2ème ordre différents.
Il faut beaucoup moins de neurones au niveau central lorsque la capacité de discrimination
est diminuée.
La discrimination va être plus élevée si on prend la stimulation cutanée dans certaines
parties de notre peau par rapport à d’autres. La capacité de discrimination au niveau de nos
doigts est plus importante que celle au niveau de notre dos.
Dans la moelle épinière il existe un renflement cervical et c'est là où les informations
sensorielles des mains arrivent / vont vers les mains et il y a bcp de neurones. Et il faut
beaucoup de neurones parce que la capacité de discrimination est très élevée.
Page 7 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 8 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 9 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
En math...
Page 10 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
L’activité au repos
Dans la plupart des voies sensorielles au repos, quand il n’y a pas de stimulation, la
fréquence des PA n’est pas nulle.
Il y a une fréquence basale des PA même s’il n’y a pas de stimulation du récepteur.
On distingue 2 grands types de récepteurs en fonction de leur réponse à un stimulus :
Les récepteurs toniques
On applique un stimulus constant durant un certain temps.
Le potentiel de récepteur augmente au moment de l’application du
stimulus puis diminue lentement mais reste tout de même relativement
élevé toute la durée du stimulus.
Il y a une augmentation de la fréquence du PA durant toute la durée du
stimulus.
Page 11 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
5. Le transit d’information
5.1. Les étapes
La moelle épinière ou le tronc cérébral
Ensuite, les informations sensorielles transitent soit par :
Page 12 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
6. La somesthésie
Soma signifie le corps et donc le système somesthésique est le système de la sensibilité de
toutes les parties du corps qu’elles soient cutanée, musculaire, articulatoire.
Page 13 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
7. Le nerf sciatique
Un nerf, comme le nerf sciatique, le gros nerf qui va innerver le membre inférieur, est
constitué de plusieurs racines nerveuses.
Page 14 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 15 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
patient ne peut pas faire la différence entre une douleur venant de la face antérieure de la
cuisse ou une douleur liée à la compression de la racine L4.
8. Le pouvoir de discrimination :
Le pouvoir de discrimination, càd la capacité que nous avons à distinguer deux points
séparés qui stimulent la peau est très variable d’une région à l’autre.
Page 16 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour une même zone de peau, on a qu’un seul champ récepteur pour un neurone de second
ordre. Alors, pour couvrir la sensibilité d’une même surface de peau, on aura besoin de
beaucoup moins de neurones.
Page 17 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Cela signifie que la vitesse de propagation des PA dans les axones connectés à ces récepteurs
est élevée.
Ces complexes sont composés de terminaisons nerveuses qui s’associent aux cellules de
Merkel.
Sans les terminaisons libres, ce sont les seuls récepteurs que l’on va trouver dans la couche
la plus superficielle de la peau, c’est-à-dire, dans l’épiderme.
Ces récepteurs sont ceux impliqués dans le tact le plus fin, qui permettent par exemple
reconnaitre la structure et la texture d’un objet.
Les corpuscules de Meissner, Pacini et Ruffini
Les corpuscules de Meissner sont situés dans la couche la plus superficielle du derme, dans
sa profondeur.
Les corpuscules de Pacini, qui sont tout à fait reconnaissable lors de l’examen histologique,
car ils ont une structure en bulbe d’oignon.
Les corpuscules de Ruffini, sont présents dans la couche intermédiaire du derme et ont une
fonction moins bien connue.
La préhension
On sait que ces récepteurs sont activés lorsque les forces de cisaillement s’exercent sur la
peau.
Lorsqu’on saisit un verre, il est important de pouvoir détecter les forces de cisaillement qui
s’appliquent sur la peau de nos doigts pour bien le saisir.
Le canal Piezo
Les terminaisons nerveuses associées aux cellules de Merkel et celles retrouvées dans les
corpuscules de Meissner expriment un canal qu’on appelle PIEZO.
C’est un canal sensible à l’étirement, SAC et cationique qui est relativement peu spécifique.
Il laisse passer à la fois du Sodium et du Calcium.
On voit un premier exemple de récepteur, dans lequel, sa stimulation est liée à une
modification de conductance d’un canal cationique.
L’ouverture de ces canaux PIEZO en laissant rentrer des cations va provoquer une
dépolarisation qui est le potentiel de récepteur que l’on peut détecter au niveau des
récepteurs cutanés.
Page 18 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Leur vitesse
Les axones qui conduisent les PA provenant de ces différents types de récepteurs, ont des
vitesses de conduction de l’ordre de 50m/s.
Leur surface de champ récepteur
Pour les récepteurs associés aux cellules de Merkel, la surface du champs récepteurs est très
petite.
La discrimination pour les cellules de Merkel va être très élevée, on est capable de distinguer
2 points séparés seulement d’0,5mm.
Chaque récepteur à des structures qui vont leur permettre de filtrer et d’augmenter la
sensibilité pour certains types de stimuli.
Évidemment, cette capacité à filtrer / spécifier est bien plus évidente dans l'œil. On a des
structures très complexes qui rendent l’œil spécifiquement sensible aux photons.
Page 19 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
10.Les mécanorécepteurs :
10.1. Leurs caractéristiques
Il existe également des fibres associées à des récepteurs proprioceptifs, ce sont également
des fibres de gros diamètre et myélinisé et donc les axones propagent des PA à grande
vitesse.
Ces récepteurs proprioceptifs se retrouvent soit dans l’épaisseur du muscle, ce qu’on appelle
les fuseaux neuromusculaires, soit dans le tendon, c’est ce qu’on appelle les organes
tendineux de Golgi.
Tous les récepteurs dont nous avons parlé sont des récepteurs qui captent les stimuli de
nature mécanique.
On les regroupe tous et on les appelle les mécanorécepteurs.
Page 20 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 21 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Via la racine dorsale → Via la partie dorsale → Le bulbe caudal → Les noyaux graciles et
supérieurs → Le lemnisque médian → Le thalamus →Le cortex somesthésique primaire
Page 22 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
12.1. Brodmann
Brodmann était un neurologue allemand, qui a étudié au niveau histologique toutes les
parties du cerveau et qui a défini ainsi 52 aires qui se distinguent entre elles par de petites
variabilités morphologiques.
Page 23 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 24 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les projections
Au-delà du cortex somesthésique, il y a des projections vers l’amygdale et l'hippocampe.
On ne sait pas pourquoi mais elles peuvent avoir un rôle important dans l’apprentissage
moteur.
Et on voit qu’il y a des projections vers les aires motrices (la proprioception intimement liée
au contrôle moteur et les récepteurs sensibles au mvmt de cisaillement sont importants
dans la détection des objets).
L’organisation en colonnes du cortex somesthésique
Si on enfonce une électrode perpendiculairement à la surface du cortex dans l’aire 3b et
dans la zone correspondant à l’avant-bras. On va rencontrer uniquement des neurones
sensibles à des stimuli cutanés venant de l’avant-bras.
Si en revanche, on enfonce une électrode dans l’aire 3a et dans la zone correspondant à la
main, on ne va rencontrer que des neurones sensibles à des stimulations proprioceptives au
niveau de la main.
L’organisation du cortex somesthésique primaire se fait en colonne. Dans une même
colonne, on trouve des neurones qui répondent à une même modalité sensorielle et à des
stimuli au même endroit du corps.
13.L’homoncule :
13.1. Wilder Penfield
Wilder penfield est un neurochirurgien qui opérait sur les patients épileptiques. Il a su
comprendre comment la sensibilité du corps était représenté au niveau du cortex
somesthésique primaire. Il a opéré une de ses patientes avec sa boîte crânienne ouverte et
stimulait directement le cortex cérébral.
Chez cette patiente il a stimulé une partie du lobe temporal et elle se remémorait des
souvenirs, plus spécifiquement elle a su se rappeler d’une chanson.
Il est possible de refaire monter à la surface des souvenirs en stimulant le cortex.
Page 25 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On est assez loin du dualisme qui sépare l’esprit et matière. Une stimulation électrique de la
matière permet au sujet de se remémorer de ses souvenirs.
L’épilepsie
L'épilepsie peut être due à la présence de zones qui envoient des PA qui provoquent une
excitation importante et désorganisée de l 'ensemble du cerveau.
Il est possible de traiter ces patients en enlevant le foyer épileptogène.
Quand on détruit un foyer épileptique, il est essentiel de ne pas détruire des zones
cérébrales impliquées dans des fonctions importantes telles que la marche, la sensibilité ou
le langage.
Penfield opérait les patients conscients et ouvrait la boîte crânienne. Il stimulait
électriquement la surface du cortex pour savoir à quel endroit une zone importante était
présente.
Cela lui a permis de comprendre comment la sensibilité du corps est représentée au niveau
cortex somesthésique primaire.
Page 26 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 27 sur 27
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*Synthèse faite avec les schémas de Zoë Gellissen
Partie 15 : Nociception
1. Le phénomène douloureux
On pourrait supposer que le phénomène douloureux est dû à la stimulation excessive de
récepteur par exemple à des stimuli mécaniques (mécanorécepteurs) ou thermiques
(thermorécepteurs).
1.1. Expérience
On a stimulé thermiquement la main et enregistré les PA dans des fibres provenant de ces
thermorécepteurs.
Page 1 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La capsaïcine
Ce canal TRPV1 est également activé par la capsaïcine qu’on trouve dans le piment.
Quand on mange un piment et qu’on a une sensation de chaleur, c’est car ces récepteurs à
chaleur sont activés par la capsaïcine.
Le cerveau n’est pas capable de faire la différence et interprète cette stimulation des TRPV1
par la Capsaïcine comme étant un stimulus chaud.
Page 2 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 3 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 4 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 5 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ceci est dû au fait que l’hémi-moelle gauche propage les informations cutanées et
proprioceptives de la moitié gauche du corps, mais pas les informations thermiques et
douloureuses de la moitié droite du corps.
Le syndrome de Brown Sequard
C’est la perte d’information cutanée et proprioceptives d’un côté du corps et des infos
thermiques et nociceptives de l’autre côté du corps lié à une lésion d’une hémi-moelle.
Page 6 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
7. La modulation de la douleur :
Les nocicepteurs propagent l’information douloureuse via des neurones pseudo-unipolaires
qui aboutissent dans la corne dorsale de la moelle épinière à des neurones de 2èmeordres.
Ceux-ci relaient l’info vers le thalamus, ensuite au cortex somesthésique et également vers
le cortex limbique.
Sur son trajet, l’information douloureuse peut être modulée par différents mécanismes.
Le moment où on frotte
En frottant le genou, on va stimuler des fibres, qui ne sont pas des fibres nociceptives, mais
reliées au mécanorécepteur au niveau du genou.
Alors l’information va être relayé via des neurones pseudo unipolaires et l’information se
propage ensuite par le système colonne dorsale lemnisque médian.
Page 7 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Après l’entrée dans la corne dorsale de la moelle épinière, ces fibres émettent des
collatérales, une petite fibre partant sur le côté et qui va s’articuler avec un interneurone à
conversion de signe.
Quand on a stimulé la fibre de la sensibilité cutanée, on va stimuler fortement cet
interneurone qui, étant à conversion de signe, va diminuer la transmission du message
douloureux entre le neurone de 1er ordre et celui de second ordre, qui envoie son axone
dans le système antéro-latéral de la moelle épinière.
Grace à ce système, en stimulant des mécanorécepteurs non-nociceptif, on a diminué la
sensibilité douloureuse issue de nocicepteur.
Ce mécanisme trouve son origine dans des récepteurs périphériques.
Page 8 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
S’il existait des récepteurs capables de fixer des dérivés de l’opium, c’est probablement
parce que nous produisions nous-même des substances qui ressemblait à des dérivés de
l’opium.
Page 9 sur 9
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 16 : La vision
1. L’œil en général
Page 1 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. La sclérotique :
Elle est essentiellement opaque sauf à l’avant où elle est très transparente et non
vascularisée. C’est par là que rentre les rayons lumineux dans le globe oculaire. La partie de
la sclérotique transparente est la cornée.
Le cristallin
À cause de lui, de l’iris et des corps ciliaires, l’œil est séparé en 2 parties :
1. Une chambre antérieure : qui contient l’humeur aqueuse
L’humeur aqueuse est sécrétée par le procès ciliaire, elle doit être drainée sinon elle
s’accumule dans la chambre antérieure et alors la pression dans cette chambre augmente.
C’est ce qu’on appelle le glaucome.
Page 2 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 3 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 4 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc pour que le cristallin adopte cette forme bombée, il faut qu’il présente une certaine
élasticité, celle-ci diminue avec l’âge, donc le pouvoir d’accommodation diminue lui aussi et
donc la vision de près va être altérée, c’est ce qu’on appelle la presbytie.
2.3. L’accommodation
Cette image montre comment les muscles ciliaires et les fibres de la zonnule agissent sur le
cristallin pour changer sa forme.
Lorsque le muscle ciliaire qui forme un anneau autour du cristallin est relâché, il y a une
traction qui est subie par le cristallin, donc il prend cette forme aplatie.
Au contraire, lorsque le muscle ciliaire se contracte, cet anneau se réduit en calibre et donc,
il se rapproche du cristallin. Les fibres de la zonnule se détendent et le cristallin, grâce à son
élasticité prend une forme arrondie.
Page 5 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Si on dessine les R lumineux en b, ils vont relativement peu converger suite à leur passage
dans le cristallin, alors qu’en C, ils vont bcp + converger.
Page 6 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3. La fonction de la pupille
Le diamètre de la pupille est réglé par l’iris grâce aux muscles qui la constitue, elle peut
augmenter ou diminuer ce diamètre.
À quoi cela sert-il ? Pour le comprendre, il faut comprendre la profondeur de champs.
Sur ces 3 images, nous avons quelques billes de billard photographiées selon un angle ≠.
À gauche, seule la bille 15 est vraiment nette, ce qu’on appelle la profondeur de chams, donc
la distance sur laquelle on voit une image nette est relativement faible.
Sur l’image du milieu, les billes nettes sont + importantes (10,15, 1), la profondeur de champ
est ici augmentée, on voit des images nettes sur une distance + importante.
Et à droite, cette profondeur est encore + grande puisque toutes les billes sont nettes.
Page 7 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour éviter que ces images, ici, qui ne convergent pas sur un point apparaissent floues, il faut
éviter que des R ne pénètrent dans la lentille au niveau des extrémités de la lentille.
Si on place un diaphragme, comme en photographie, on va pouvoir éviter que les R ne
passent dans la lentille au niveau de ses extrémité, ils vont ainsi rentrer qu’au niveau de son
centre, donc tous vont converger au foyer.
4. La rétine
C’est la partie nerveuse de l’œil
En rouge, image de la rétine lors de l’examen ophtalmologique.
Page 8 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Au niveau de cette papille, il n’existe pas de récepteur à la lumière, raison pour laquelle on
dit que c’est la tâche aveugle de l’œil.
Lorsqu’une image se forme sur cette papille, elle n’est pas détectée par le cerveau.
Elle n’est pas visible dans de conditions normales car d’une part on a une vision binoculaire,
et d’autre part, même si on ferme un œil, le cerveau va reconstruire l’image qui se forme
normalement au niveau de la papille optique.
Il existe une zone de la rétine dans laquelle il n’y a pas de vaisseaux sanguins, elle s’appelle la
macula, son centre est constitué de la fovéa, là où l’acuité visuelle est maximale.
Quand on fixe un objet, par exemple un mot écrit dans un livre, l’image de cet objet va se
former au niveau de la fovéa et c’est ainsi qu’on le verra parfaitement net alors que tous les
objets qui l’entoure sont vu de manière floue.
Page 9 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 10 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour qu’ils puissent l’être, il faut qu’ils soient phagocytés par cet épithélium pigmentaire.
Au fur et à mesure du temps, ces disques progressent vers la partie la plus externe du
photorécepteur, viennent en contact avec l’épithélium pigmentaire et là ils se détachent et
vont être phagocytés et détruit par lui.
Cet épithélium joue également un rôle essentiel dans la régénération d’une substance qui va
être impliqué dans la détection des photons.
Il est donc indispensable pour le bon fonctionnement de la rétine que les segments externes
des photorécepteurs (cônes ou bâtonnets) viennent en contact avec cet épithélium.
Au passage, les photorécepteurs sont composés d’un segment externe et d’un segment
interne. C’est au niveau de l’externe que sont détectés les photons.
4.2. La phototransduction :
Les récepteurs sensoriels sensibles à des stimulus lumineux sont appelés photorécepteurs.
Le mécanisme par lequel ceux-ci convertissent le signal lumineux (les photons) en un signal
électrique est appelé la phototransduction.
Les mécanismes de phototransductions ont essentiellement été étudié dans les bâtonnets
mais sont similaires dans les cônes.
Page 11 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les bâtonnets comme les cônes ont un segment un externe contenant les disques
membraneux (on en dessine qu’un). Il y a aussi un segment interne dans lequel on trouve
des vésicules d’exocytose contenant le glutamate, un neurotransmetteur.
Segment interne
Au niveau du segment interne, on a des canaux voc laissant passer du Ca++, lorsque ce
calcium rentre dans la cellule, le glutamate est libéré dans la fente synaptique.
Segment externe
Au niveau du segment externe, nous avons des canaux potassiques laissant passer du K+,
ceux-ci expliquent la perméabilité de la membrane au K au repos comme dans un axone.
C’est cette tendance du K à fuir à l’extérieur de la cellule qui explique le potentiel de repos
dont nous avons vu dans un axone qu’il était aux autours de 80mV.
Nous trouvons aussi dans ce segment, des canaux sodiques ouverts au repos donc qui
offrent à la membrane une certaine perméabilité au Na ce qu’on ne trouve pas dans un
axone au repos.
Ces canaux sodiques sont contrôlés par un second messager, la guanosine monophosphate
cyclique, GMP cyclique.
Le fait d’avoir une entrée de Na au repos donne un potentiel de membrane aux alentours de
-40mV.
La membrane est - polarisée, due à la sortie de K mais aussi de l’entrée de Na qui équilibre le
K.
Les disques
Au niveau des disques, on a des protéine, appelée opsine, elles fixent une substance appelée
le rétinal. Le complexe formé par l’opsine et le rétinal est appelé la rhodopsine.
Mécanisme de la phototransduction
Le rétinal est sensible aux photons et lorsqu’ils viennent frapper la rhodopsine, le rétinal
change de conformation lui permettant de se détacher de l’opsine, il sort de la cellule et est
pris en charge par l’épithélium.
L’opsine est libérée du rétinal et va activer la protéine insérée dans la membrane des
disques membraneux, la transducine.
Cette protéine va activer l’enzyme phosphodiestérase, PDE, qui va convertir le GMP cyclique
en GMP, or c’est au GMP cyclique que sont sensible les canaux sodiques.
L’effet de cette PDE est de diminuer la concentration de GMP cyclique dans le
photorécepteur.
Si on la diminue, on va également fermer les canaux sodiques sensible aux GMP cyclique,
donc moins de sodium et alors une hyperpolarisation de la membrane puisqu’on empêche
un cation de rentrer.
Page 12 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Résumé :
1. Les photons frappent la rhodopsine et le rétinal change de conformation, se détache
de l’opsine et est pris en charge par l’épithélium.
2. L’opsine active la transducine
3. La transducine va diminuer la concentration de GMP cyclique, qui était sensibles aux
canaux sodiques
4. Fermeture des canaux sodiques donc moins de sodium entre
5. Hyperpolarisation
6. Fermeture des canaux voc (calcium) qui était sensible au potentiel de membrane
7. Diminution de la perméabilité au calcium par le segment interne
8. Diminution de la libération de glutamate
Page 13 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 14 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Fonctionnement du rétinal
La molécule de rétinal, lorsque frappée de photons change de conformation.
Pour qu’il puisse à nouveau être sensible aux photons, il doit être retransformée dans sa
conformation 11cis, cela se fait dans l’épithélium pigmentaire et s’appelle le cycle du rétinal.
Page 15 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le niveau d’éclairement au soleil est bcp plus important que lors d’un éclairage à l’intérieur.
Or, on constate que si on veut lire un livre, on le fait aussi bien à l’intérieur qu’au soleil.
On expliquera pourquoi par la suite.
Page 16 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dans la fovéa, là où l’acuité visuelle est maximale, on ne trouve que des cônes. C’est bien la
preuve que c’est à cet endroit que l’acuité est maximale.
Au centre de la fovéa se trouve la fovéola, c’est une zone où les cellules bipolaires et
ganglionnaires s’écartent pour que la lumière puisse aller frapper directement les segments
externes des cônes. Cette zone est totalement avasculaire et a encore une acuité plus
importante.
Les cônes :
Les cônes sont donc capables de détecter les couleurs.
Il y a 3 types de cônes :
- S : Short → lumière bleue
- M : Médium→ lumière verte
- L : Long→ lumière rouge
Le nom qu’on leur attribue selon la taille correspond en fait aux longueurs d’onde qu’ils sont
capables de détecter. On est sensible à des couleurs allant de 400 à 650nm. En dessous de
400, ce sont les UV et au-dessus de 650, c’est l’infrarouge.
Page 17 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Chacun de ces types de cônes ne sont pas sensible qu’à une seule longueur d’onde mais
plutôt à une « plage », on appelle ça un spectre d’absorbance.
Expérience :
Le cône M, est sensible aux couleurs vertes donc si on le stimule à une longueur d’onde de
525nm, on s’attend à observer une hyperpolarisation de ce cône.
Mtnt on le stimule avec une lumière bleue dont l’intensité est bcp plus forte et de longueur
d’onde de 470nm par exemple.
Certes le cône y est – sensible puisqu’on n’est pas à son pic, mais comme on stimule + fort,
on observe une hyperpolarisation similaire à une lumière à 525nm mais dont la stimulation
est moins forte.
Comment pouvons-nous faire la différence, en se basant sur ce cône M, entre une lumière
verte de faible intensité à 525nm et une lumière bleue de forte intensité à 470 nm ?
Cette question est légitime car on est capable de distinguer une faible lumière verte et une
forte bleue.
On peut l’expliquer car à des niveaux différents d’intégration + loin dans le SNC, il y a une
combinaison des infos des différents cônes.
Si on compare les 2 stimulus, 470 et 525, on aura une hyperpolarisation du cône S pour à
470 mais pas du tout à 525 car ce stimulus se situe hors de son spectre d’absorbance..
➔ En mélangeant les informations de ces 2 cônes, on peut faire la différence.
Les cônes expriment une opsine différente des bâtonnets, ce qui explique ils sont sensibles
aux couleurs et non les bâtonnets.
Page 18 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Mais, il existe des situations pathologiques dans lesquelles une des ces opsines est
déficiente, son gène est muté.
C’est le cas dans la protanopie, où il y a la mutation du gène de l’opsine présent dans les
cônes L, on perd la vision de la couleur rouge, cela donne ce résultat :
On peut également perde l’opsine présent dans les cônes vert, M. C’est la maladie de
deutéranopie.
Page 19 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 20 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Toutes les parties de la rétine sont vues par des cellules ganglionnaires on et off, ces champs
récepteurs se recouvrent.
Cela signifie que si on a une ↗ de l’intensité lumineuse en un point, c’est signalé au cerveau
par les cellules On qui augmente leur fréquence de PA et par les Off qui le diminue.
Cela permet de lever toute ambiguïté sur le signal envoyé au cerveau.
Cela augmente le rapport signal/bruit.
Le rapport signal / bruit :
Dès qu’on essaye de détecter un signal, un bruit l’accompagne tjrs.
Avec un micro, même sans parler, on entend un souffle, le bruit
Graphique de l’intensité d’un signal en fonction du temps :
Page 21 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pq la FPA ↗ dans les cellules ON quand on illumine le centre du champ et ↘ dans les Off ?
Dans les cellules ganglionnaires à centre off :
Ce récepteur présente son segment externe (haut) et le
segment interne vers le bas. Il vient s’articuler avec une
cellule bipolaire elle-même lié à la cellule ganglionnaire.
Nous illuminons le centre du champ et la lumière frappe
le photorécepteur du centre, son potentiel de membrane
↘, et il hyperpolarise.
En temps normal, le photorécepteur relargue du
glutamate mais dû à son hyperpolarisation, on a une
chute du glutamate qui devait se fixer sur des récepteurs
AMPA. Ces récepteurs sont excitateurs et font entrer du
sodium au niveau de la cellules bipolaire.
Il y a donc - de sodium entre et le potentiel de membrane
de la cellule bipolaire diminue aussi.
Au niveau de la synapse excitatrice entre les cellules
bipolaire et ganglionnaire, on a aussi une diminution de
la libération de glutamate par la cellule bipolaire.
On excite moins la cellule ganglionnaire, donc il n’est pas étonnant que la fréquence des PA
dans cette cellules diminue.
Dans cellules on :
On illumine le centre du champ récepteur et donc au
niveau du photorécepteur, le potentiel de membrane
↘.
Mais dans une cellule On, la cellule bipolaire s’articule
avec le photorécepteur via une synapse inhibitrice.
Les récepteurs sont des mGluR6, R métabotrope qui en
se liant au glutamate, active une cascade intracellulaire
qui ferme les canaux sodiques, cela ↘ l’entrée de Na
dans la ȼ et provoque une hyperpolarisation.
On a donc une ↘ de la libération de glutamate, comme
pour la cellule Off, mais ici, il a un effet inhibiteur sur la
ȼ bipolaire donc si on en relargue moins, on inhibe
moins la ȼ bipolaire et son potentiel de membrane va
↗.
Page 22 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dès lors, elle va relarguer + de glutamate qui vont + stimuler les récepteur AMPA de la
cellule ganglionnaire, et + de sodium va y rentrer donc les PPSE seront plus important et le Fr
des PA va ↗.
Le type de récepteurs situé entre le photorécepteur et la ȼ bipolaire différencie les chaînes
de celles associé à une ȼ On ou Off. Qu’il soit AMPA ou mGluR6, excitateur ou inhibiteur.
Ce schéma reprend ce qu’on a expliqué :
On remarque que les cellules bipolaires ne propagent pas des PA mais des potentiels
gradués donc des courant locaux, qui pour rappel ne se déplacent que sur une courte
distance. S’ils sont capables de se propager jusqu’à la cellule ganglionnaire c’est parce que la
distance est courte.
Que se passe t’il si on illumine et le centre du champ récepteur et le pourtour ?
Si on prend le cas d’une cellule ganglionnaire à centre On et qu’on illumine son centre, la Fr
des Pa ↗.
Si on illumine le centre et le pourtour, le Fr ↗ mais moins que si seul le centre était illuminé.
C’est exactement l’inverse pour les cellule Off.
Page 23 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 24 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Si on éclaire le pourtour :
Leur potentiel de membrane est bas, ils s’hyperpolarisent et vont donc peu stimuler les ȼ
horizontales qui, pour rappel sont des interneurones à conversion de signes. Elles vont donc
peu inhiber (donc stimuler) la transmission de l’info entre le photorécepteur et la ȼbipolaire.
À présent, on obscurcit le pourtour :
Dès lors le potentiel de membrane des photorécepteurs augmente donc ils vont stimuler
plus fort les ȼ horizontales et celles-ci, vont diminuer la transmission de l’info puisqu’elles
sont à conversion de signe, donc diminuer la libération de glutamate sur la ȼ bipolaire.
Ici on aura une la sensée augmentation du potentiel de membrane au niveau de la ȼ
bipolaire est moins importante, il est diminué, donc la libération de glutamate l’est aussi et
la Fr des PA dans les ȼ ganglionnaire est aussi diminué.
Dans cette ȼ à centre off, la Fr des PA sera maximale si le centre du champ récepteur et
uniquement lui est obscurcit.
→On comprend pourquoi grâce à ce système, on peut lire aussi bien un texte sous une
lampe électrique qu’au soleil puisque ce que nous détectons ce n’est pas les luminances
absolues mais les différences de luminance.
Exemple concret :
Ici, on lit un « i », et de part et d’autre se trouvent des espaces blancs.
On aura une meilleure vision du I grâce au système des ȼ horizontales parce que c’est quand
il sera séparé d’espaces blancs qu’il sera obscurcit et que les parties latérales seront éclairé.
Page 25 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Dans ce cas, la cell ganglionnaire va générer + de PA, donc on détectera bien le contraste
entre le i et les espaces blancs.
Il s’agit ici d’une inhibition latérale ou centre-pourtour.
Page 26 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 27 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
5.2. Trajet des axones véhiculant les info rétiniennes vers le thalamus
Le champ visuel correspond à la partie de l’espace qu’on est capable de voir avec nos 2 yeux.
Champ binoculaire = champ vu par les 2 yeux
Champ monoculaire = champ vu par un seul œil.
Les champs monoculaires se recouvrent.
Schéma des champs visuel
Dans un champ se trouvent 2 hémichamps :
- L’hémichamps latéral → hémichamp temporal
- L’hémichamp interne → l’hémichamp nasal.
Ces 2 champs visuels se recouvrent, donc par exemple, l’hémichamp nasal droit, recouvre
l’hémichamp temporal gauche et l’hémichamps nasal gauche, recouvre l’hémichamp
temporal droit.
Page 28 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les axones venant des hémirétine temporales vont se rapprocher l’une de l’autre à l’endroit
où les nerfs optiques se terminent et se rejoignent pour former le chiasma optique.
Entre la rétine et le chiasma optique, on a donc le nerf optique.
Au-delà du chiasme optique et jusqu’au thalamus, on a le tractus optique.
➢ Les axones venant des hémirétine temporales se rapproche l’un de l’autre au niveau
du chiasma optique puis repartent du même côté de la rétine dont ils sont issus.
➢ En revanche, ceux issu des hémirétine nasales croisent la ligne médiane au niveau du
chiasma optique.
L’importance de cette disposition :
Si on prend les signaux lumineux venant de l’hémichamp nasal droit correspondant en
grande partie aux objets situé dans l’hémichamp temporal gauche, alors ces infos sont
véhiculées du côté droit par les axones venant de l’hémirétine temporale droite et du coté
gauche par les infos venant des axones de l’hémirétine nasale gauche.
In fine, les infos venant de l’hémichamp temporal gauche et nasal droit, se retrouve du
même coté au niveau du thalamus droit et vont être traité par le même cortex visuel
primaire du coté droit. C’est logique puisque venant de l’hémichamp nasal droit, le nerf
optique reste du même côté que la rétine, donc à droite et le nerf optique venant de
l’hémichamp temporal gauche, croise la ligne médiane et donc part à droite.
Si on prend le champ binoculaire, les infos venant de la gauche sont toutes traité par
l’hémisphère droit, et toutes les infos venant de la droite sont traitées par l’hémi gauche.
Cette disposition particulière des axones provenant de la rétine avec ce croisement des nerfs
optique venant des hémirétine nasales au niveau du chiasma optique permet à une même
partie du cerveau de traiter une même partie du champ visuel.
Page 29 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On aura une représentation au niveau cortical qui est ordonnée, qui suit la représentation
présente au niveau du champ visuel.
On va parler de rétinotopie pour parler de cette représentation organisée du champ visuel
au niveau du cortex primaire visuel.
La connaissance des trajets des axones venant de la rétine permet de comprendre les
csq de lésion au niveau des voies visuelles centrales.
La conséquence des lésions au niveau des voies visuelles centrales
Si on a une lésion du nerf optique droit
On va perdre tout le champ visuel de l’œil droit, mais comme les champs visuels se
recouvrent, on va surtout perdre la partie la + latérale de l’hémichamp latéral doit.
Si on a une lésion au chiasma optique
Si on a cette lésion avec rupture des fibres croisant la ligne médiane venant des hémirétine
nasale, on va perdre les 2 hémichamps temporaux →hémianopsie bitemporale.
Cette hémianopsie est hétéronyme car ne concerne pas les mêmes parties du champ visuel.
Si on a une lésion au niveau du tractus optique
On va perdre les infos venant de l’hémirétine temporale droite et de la nasale gauche.
Donc on va perdre le champ visuel temporal gauche et l’hémichamp visuel nasal droit.
Ces 2 champs visuels se recouvrent en grande partie donc on parle d’une hémianopsie
homonyme (gauche ici) car concerne les mêmes parties du champ visuelle.
Si on ce même type de lésion plus loin au niveau des radiation optique
Donc au niveau des fibres partant du thalamus et allant jusqu’au cortex strié, on a aussi un
hémianopsie homonyme gauche mais avec souvent un phénomène d’épargne maculaire.
→Le champ visuel qui dépend de la vision fovéale est épargné, on n’en connait pas l’origine.
Page 30 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 31 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le cortex visuel primaire droit traite les infos du champ visuel gauche et inversement.
La partie la + interne du cortex traite les infos venant de la macula.
Cette zone est surreprésentée dans le cortex puisque c’est à cet endroit que l’acuité est la
plus maximale, que le niveau de convergence est le plus faible et donc pour couvrir cette
petite zone de la rétine, il fait bcp de neurones.
Plus latéralement, vient la partie du cortex traitant les infos de la partie binoculaire du
champ visuel, qui est vu par l’hémirétine temporale ipsilatérale et nasale controlatérale.
Puis dans la partie encore+ latérale, on trouve les neurones traitant les infos de la partie
monoculaire du champ visuel, détectées que par l’hémirétine nasale controlatérale.
Page 32 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a 9 zones.
Dans chacune, le trait peut prendre 4 orientation différente : --- ; | ; / ; \.
Au niveau du cortex visuel primaire, vu son organisation rétinotopique, on retrouve des
zones du cortex visuel primaire qui traites chacune des zones dessinées qui sont contiguë,
qui ont la même organisation que le champ visuel lui-même.
Dans chacune de ces zones, on trouve des colonnes corticales dans laquelle on trouve des
neurones qui répondent spécifiquement à une orientation donnée du stimulus.
Page 33 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Même si on ne connait pas tout sur la manière dont fonctionne ce cortex, on a ici une 1ère
indication d’un fonctionnement en module où on a des colonnes de neurones sensibles aux
mêmes zones du champ visuel primaire et à la même orientation du stimulus.
Démonstration de l’existence des colonnes d’orientation
Elles ont été démontrées expérimentalement chez le chat.
On le plaçait anesthésié devant des stimuli visuels avec des orientations particulières puis on
enregistrait la réponse des neurones à différent endroit de son cortex visuel primaire.
Lorsqu’on rentrait une électrode _|_ à la surface du cortex, on ne rencontrait que des
neurones répondant à une orientation spécifique, et vu l’organisation rétinotopique, on ces
neurones ne répondaient qu’a des stimulations à des endroit précis du champ visuel.
Lorsqu’on rentrait une électrode tangentiellement donc \ à la surface du cortex, tjrs lié à son
organisation, on rencontrait des neurones répondant à des zones décalées du champs visuel
ainsi des neurones répondant à des orientations différentes du stimulus visuel.
Page 34 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 35 sur 35
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Partie 17 : L’audition
1. La nature physique du son
Quand on parle de son, on fait référence aux ondes de pression produites par les molécules
d’air en vibration.
C’est un phénomène ondulatoire avec des phases de compression de l’air où la P est
plus élevée et des phases de détente de l’air où la P est plus basse.
On peut faire un graphique de la pression de l’air en fonction du temps permettant de
distinguer les différentes caractéristiques du son :
- L’amplitude de l’onde : c’est l’intensité du son. Plus il est fort, plus l’amplitude est
importante. Les ≠ de pressions entre les 2 phases seront importantes.
- Phase : On peut avoir une onde pouvant avoir même la même Fr et A mais décalée
dans le temps comme celle en vert. On parle de phase : on a un décalage de phase.
Le son ici, correspond à une seule fréquence. En fait la majorité des son qu’on entend
quotidiennement sont des sons complexes, qui ont plusieurs fréquences.
Page 1 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
On a ici la représentation du
graphique d’une onde avec les
différentes phases de compression
et de détente représentées.
Page 2 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ici, un sujet chante une chanson, la fondamentale change de Fr et les harmoniques le font
aussi au cours du temps.
Par contre, quand le sujet se contente de parler, de prononcer 4 voyelles sans chanter, la
note fondamentale et les harmoniques restent stables.
C’est l’amplitude des différentes harmoniques qui change.
En effet, certaines harmoniques sont présentes en A, en E mais pas en O, … Elles ne sont pas
présentes pour chaque lettre.
Page 3 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour décoder le langage humain, comme différencier A, E, I et O, notre oreille doit être
capable de faire une transformée de Fourier des sons complexes et de décoder en même
temps les différentes fréquences.
Décoder seulement la fondamentale ne suffirait pas à différencier les voyelles, ou le timbre
de la voix. L’oreille doit donc être doté de mécanismes capables de détecter simultanément
les différentes fréquences composant un son complexe.
2. L’oreille
Elle est constituée de 3 parties :
- L’oreille externe
- L’oreille moyenne
- L’oreille interne
Page 4 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
- La chaîne d’osselet joue le rôle de levier ce qui permet d’augmenter la force générée
par le tympan lorsqu’elle est appliquée sur la fenêtre ovale.
Pour que cela fonctionne, il est important que le tympan ne bouge qu’à cause des ondes
sonores.
Indépendamment d’elles, il est essentiel que les pressions régnant dans le conduit auditif
externe et dans l’oreille moyenne soient identiques. Dans le cas contraire, si P1 < P2, le
tympan bomberait vers l’extérieur.
Pour s’assure que ces pressions restent identiques, et donc égale à la PAtmosphérique, l’oreille
moyenne est connectée aux cavités nasales et donc à l’air atm.
Page 5 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Quand on monte en altitude et que la Patm diminue, le tympan bombe vers l’extérieur, on
doit donc bailler ou avaler pour ouvrir la trompe d’eustache et ainsi équilibrer les P.
Lorsqu’on a une infection des cavités nasale, on peut avoir une otite moyenne car du pu et
des bactéries remontent via la trompe d’eustache.
Page 6 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les cellules ciliées reposent sur la membrane basilaire, elle est la clé du décodage simultanée
des différentes fréquences composant un son complexe. Les cils des cellules ciliées sont en
contact avec la membrane tectorial.
L’ensemble formé par la membrane basilaire, les cellules ciliées et membrane tectorial
forme l’organe de corti.
Page 7 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 8 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Csq de la flexion des cils quand la membrane basilaire vibre dû à une onde dans la cochlée
Le pole basal fait synapse avec les nerfs auditif et comme dans toute synapse, on a des
canaux voc qui, lorsque la cellule se dépolarise, laissent entrer du Ca++ permettant
l’exocytose des vésicules de neurotransmetteurs.
Les cellules ciliées sont connectées les unes aux autres via des jonctions serrées aussi
appelées « jonction tight » (cfr cours VT).
Ces jonctions isolent le liquide où baignent les cils de celui où baigne le pôle basal de la ȼ.
➢ L’endolymphe : liquide dans lequel baignent les cils, il est présent dans le canan
cochléaire. Sa particularité est qu’il est riche en K+ et non en Na+.
➢ La périlymphe : liquide dans lequel baigne le pôle basal donc la composition
ressemble au liquide rachidien. Ce liquide est riche en Na+.
Au sommet des cils, on trouve des canaux potassiques dépendant de l’étirement reliés les
uns aux autres via des liens apicaux.
©
Lorsque la cellule est au repos, sans ondes se propageant, on a une entrée de K+ via ces
canaux potassiques qui est possible grâce à la richesse de l’endolymphe en K+.
Habituellement, le fait d’avoir des canaux K+ ouverts, fait sortir le potassium mais comme ici
c’est une entrée, cela permet de garder un potentiel de membrane assez élevé et donc de
laisser au repos les canaux voc ouverts ce qui permet l’exocytose des neurotransmetteurs.
Page 9 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Que se passe t’il lorsque les cils se plient vers le cil le plus grand ?
Les canaux potassiques vont s’ouvrir d’avantage et donc laisser entrer + de K+, ainsi la cellule
se dépolarise et son potentiel de membrane augmente. On a donc une entrée accrue de
Ca++, ce qui augmentent l’exocytose des neurotransmetteurs. Dans les fibres du nerf auditif,
on a une augmentation de la fréquence des PA → Mécano transduction
Page 10 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Donc l’info temporelle présente dans l’onde sonore est représentée en fr de PA dans les
fibres auditives. Cela permet de garder les infos temporelles contenue dans l’onde sonore.
Cette capacité est très importante pour la localisation de la source des ondes sonores.
Page 11 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 12 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La membrane basilaire a des zones qui vont vibrer pour une fréquence, on parle de
fréquence préférentielle.
Exemple concret :
On envoie une onde de 15 000Hz, c’est la zone en bleu qui va le + vibrer et dont les fibres du
nerf auditif vont présenter les signaux les + amples.
Cette fibre a également une fr préférentielle, donc de 15 000Hz.
Si on a un son complexe constitué d’une fr à 15 000Hz, d’une à 3000Hz, et d’une à 500. Les
zones de la membrane basilaire qui vont vibrer sont en X.
On aura une variation de la fr des PA + importantes dans ces 3 fibres.
Page 13 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La reconstruction des signaux dans le cortex auditif primaire est indispensable après
l’implantation de l’implant cochléaire
Page 14 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4. La sélectivité fréquentielle
La capacité de la membrane basilaire à vibrer à des zones précises pour des fréquences
spécifique est comme déjà dit due à sa géométrie particulière, donc à des propriété passives.
Ce n’est pas totalement vrai car si seule sa géométrie était responsable, sa capacité serait
faible et on constaterait que toute la membrane vibre mais un peu + à un endroit précis.
Le rapport signal / bruit serait très mauvais.
Ce sont les cellules ciliées externe qui joue un rôle essentiel dans l’augmentation de la
sélectivité fréquentielle de la membrane.
Démonstration :
Sur le schéma (d), si on inhibe la fonction des cellules ciliées externe, on diminue
considérablement la sélectivité fréquentielle.
Au contraire (c), quand elles fonctionnent, la différence entre les vibrations à un endroit
précis et le reste est bcp + importante et le rapport signal / bruit est augmenté.
4.1. Mécanismes :
Quand la membrane basilaire est stimulée par un son d’une fréquence de 2000Hz, elle va
vibrer un peu plus à l’endroit préférentiel, et en le faisant elle va faire vibrer les cils des
cellules ciliées externes ce qui permet entrée de K+ dans la cellule qui va alors se dépolariser.
Suite à cela, il y aura une contraction de la cellule ciliée externe qui est mobile car elle
présente des protéines motrices. Et comme elle connecte la membrane basilaire avec la
tectoriale, ses mvmts en hauteur vont amplifier les mvmts entre les 2 membranes.
Donc elles jouent un rôle amplificateur, un rétrocontrôle positif.
Page 15 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 16 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 17 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 18 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pour le neurone B
En vert, on aura un petit retard puisque la fibre est plus
longue. En rouge, elle sera plus précoce en B qu’en A.
En c
Les PA de la cochlée gauche arrive encore un peu plus tard et en rouge plus tôt encore.
Les 2 ondes vont se superposer et si on les additionne, on aura la résultante avec la + grande
amplitude parmi tous les neurones.
C'est aussi à ce neurone que les différences entre les points les plus élevés de la sinusoïde et
les points les plus bas sont les plus fortes
Donc il y a un maximum de PA qui arriveront au neurone C.
Et c'est là (tout en bas de la sinusoïde) qu’on aura la fréquence minimale de PA qui arrivent
au neurone C si on la compare aux autres fréquences des neurones de l'olive OSM.
Donc, le neurone C va avoir des variations de fréquence de PA qui sont les plus importantes
pour une source sonore située près de l’oreille gauche. C'est le neurone qui représente dans
l'espace une source sonore située à proximité de l’oreille gauche.
Au neurone D
C’est l’onde venant de la cochlée droite qui arrive
plus tôt et on aura un décalage inversé.
Au neurone E
On se retrouve dans la même situation qu’en A mais
inversée. La résultante des 2 ondes sera aussi plate.
Page 19 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 20 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
De plus, c’est via le noyau médian du corps trapézoïde (NMCT) que les fibres qui proviennent
de la gauche (pour cet exemple avec le haut-parleur) stimulent un interneurone à conversion
de signe.
Celui-ci inhibe la propagation des PA qui partent de l’OSL droite vers les centres supérieurs
Il y a aussi une inhibition réciproque du côté droit vers le côté gauche mais comme la
stimulation de droite est beaucoup plus faible, l'inhibition exercée par l’interneurone à
conversion de signe sur l’OSC est plus faible.
Si on stimule bcp à gauche, et qu’on introduit un interneurone à conversion de signe, on va
inhiber beaucoup du côté controlatéral.
Si on stimule faiblement du côté droit, même en introduisant un interneurone à conversion
de signe, on ne qu’inhiber faiblement le signal de l'autre côté gauche qui, lui, est très fort.
5.4. L’électrolocation
Comme dans les autres systèmes sensoriels, plus on remonte vers les centres supérieurs de
l'audition, donc vers le cortex auditif primaire, plus on retrouve des neurones qui vont
combiner différents aspects du stimulus auditif.
Chez les animaux qui utilisent l’écholocation, on va trouver dans le thalamus des neurones
qui répondent à des délais entre deux sons.
La chauve-souris va émettre un ultrason, et ensuite une proie, comme un insecte, va
réfléchir ce son → ça fonctionne comme un sonar.
Dans le thalamus il y a des neurones qui répondent spécifiquement à un délai entre le son
émis et le son réfléchi.
Donc, dans le thalamus de ces animaux, il y a une carte de l’espace sonore car à un délai
entre deux sons correspond une localisation d’une proie.
Page 21 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Du bas vers le haut, on a des neurones répondant surtout à la stimulation des 2 oreille, ils
sont de tye EE, et on en a aussi au contraire répondant à l’oreille controlatérale, donc de
type EI.
On ne sait pas comment ils interviennent mais le CA a une organisation en colonne.
Pour 1 colonne, on a des neurones répondant à une fréquence et de type EE ou EI.
Page 22 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Si elle est atteinte de lésions, on a ce qu’on appelle une aphasie de Wernicke. Ces personnes
sont capables de produire un langage mais il est incompréhensible.
L’aire de Broca est en contact direct avec le cortex moteur, elle est impliquée dans la
production des mots et la production du langage par l’appareil phonatoire. Quand il y a des
lésions dans cette aire, on a une aphasie de Broca. La compréhension du langage n’est pas
touchée mais la capacité à la produire est altérée.
Les personnes savent comprendre ce qui est dit mais ont beaucoup de mal à exprimer ce
qu'elles veulent dire, ça n’a aucun sens bien que la grammaire et la syntaxe restent
correctes, c’est juste inintelligible
Page 23 sur 23
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
*synthèse faite avec les schémas de Zoë Gillissen
Ils sont impliqués dans la détection des mouvements linéaires de la tête (H et V).
Ils sont appelés “organes autolytiques” car ils comprennent des otolithes qui sont des
pierres d’oreille (littéralement).
→ Canal supérieur
→ Canal inférieur
→ Canal horizontal
Page 1 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Quand les cellules ciliées s’inclinent vers le cil le plus grand → il y a une entrée de K+ et donc
une dépolarisation de la cellule.
On voit sur le schéma que :
Chacun des deux organes otolithiques est divisé en deux parties par la striola.
De part et d’autre de celle-ci, on des cellules ciliées orientés en sens inverse.
Par exemple, dans le saccule, au-dessus de la striola, on a des cellules ciliées qui vont se
dépolariser lorsque le mouvement se fait vers le haut comme le montre les flèches, et en-
dessous ce sera lors d’un mvmt vers le bas.
Cela signifie donc qu’on a des fibres dans le nerf vestibulaire où la fréquence des PA
augmente lors d’un mouvement dans un sens, et des fibres où cela diminue pour le même
sens.
Donc, on va informer les centres supérieurs de manière non ambiguë puisque le mouvement
vers le haut (par exemple) est signalé à la fois par les fibres qui augmente la fréquence des
PA et par des fibres qui diminuent la fréquence des PA.
Page 2 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les cils des cellules ciliées sont dans une couche gélatineuse où on trouve des otolithes au-
dessus, aussi appelés otoconies.
Ces otolithes rendent la membrane otolitique plus lourde que les structures et les liquides
qui l'entourent et donc, lorsque la tête s’incline, la pesanteur fait glisser cette membrane par
rapport aux cellules ciliées.
Le mouvement de cisaillement entre la membrane otolithe et la base des cellules ciliées va
provoquer la flexion de cils
Dépolarisation ou une hyperpolarisation de la cellule ciliées.
On voit ici la fr des PA dans les fibres du nerf vestibulaire qui font synapse avec les cellules
des organes otolithiques.
Page 3 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 4 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 5 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
3.2. Fonctionnement
Il faut savoir que chaque canal semicirculaire fonctionne en tandem avec son homologue du
côté controlatéral.
Donc, un même mouvement angulaire de la tête fait que :
→ D’un côté, on a une ↗ de la fréquence des PA dans les fibres du nerf vestibulaire
→ Et de l’autre côté, on a une ↘ de la fréquence des PA dans les fibres.
Contrairement aux organes otolitiques, ces canaux ne détectent que des accélérations de
décélération de la tête.
Quand on place un sujet sur une siège rotatif tournant à V cst, la fréquence des PA dans les
fibres du nerf vestibulaire retourne à la Fr de repos. Il y a une ↗ de la fr des PA ou une ↘
qu’au moment de l’accélération ou de la décélération. A
Au moment où on lance et freine le siège rotatif.
4. Les réflexes
Les projections centrales de l’appareil vestibulaire sont utilisées pour initier des réflexes.
Ces réflexes sont responsables :
Page 6 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les yeux sont capables de bouger dans les orbites grâce aux muscles extra oculaires.
On a plusieurs paires de muscles extra oculaires :
Page 7 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 8 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4.4. Le cervelet
Son rôle :
Le cervelet corrige l’erreur motrice, càd la différence entre le mvmt effectivement réalisé et
le mouvement prévu.
C'est une boucle de rétrocontrôle qui corrige ces erreurs en agissant sur des
neurones moteurs.
Quand il y a une lésion du cervelet, les patients ne sont plus capables de réaliser des mvmts
de manière harmonieuse, par exemple la marche est perturbée.
Cette symptomatologie est l'ataxie cérébelleuse.
Page 9 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
A B
Page 10 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
1. L’olfaction
Page 1 sur 3
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Parmi les animaux, les hommes ne sont pas ceux qui utilisent le plus l’olfaction.
Il est donc clair que les chiens/rats vivent dans un monde essentiellement constitué d'odeurs
alors que le nôtre est surtout constitué d’image, on appréhende le monde par la vue.
La 1ère chose que l’on fait en sortant dans la rue est de regarder autour de nous alors qu’un
chien commence par sentir le sol. Sa représentation du monde est olfactive.
Le fonctionnement des récepteurs périphériques
Au niveau des récepteurs périphériques, on a des protéines réceptrices qui fixent des
molécules odorantes, une chaîne de seconds messagers, et il y a ouverture de canaux
cationiques.
Donc on a des potentiels de récepteur et si ceux-ci atteignent le seuil d’intensité, ils vont
générer des PA dans les fibres olfactives.
Page 2 sur 3
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 3 sur 3
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 20 : Le contrôle moteur : Les motoneurones
Synthèse faites avec schémas de Zoë Gillissen
Page 1 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
En effet, pour la marche, il faut pour éviter le déséquilibre du corps, que le bassin reste
horizontal, que les muscles extenseurs de la jambe au sol se contractent et que les
fléchisseurs de la jambe levée aussi.
Une série de muscles permettent de maintenir la posture générale du corps.
Musculature distale
L’autre se situe à l’extrémité des membres, ici on s’intéresse aux extrémités des membres
supérieur (avant-bras et main).
Ces muscles, plus petits, vont contrôler des mvmts fins et subtils, comme l’écriture, la
préhension d’un objet, l’inspection d’une texture, …
Les mécanismes de contrôle des 2 musculatures sont très ≠ dû à leur fonction également ≠.
Page 2 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 3 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 4 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 5 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Pourquoi est-il important que les UM des muscles distaux soient petites ?
Si pour une même masse de muscle, on a dans l’un 3 UM (muscle postural) et dans l’autre,
15 (muscle de la main).
Si on fait un graphique de la force développée par le muscle en fonction du nombre de UM
recrutée, on aurait pour ces 2 cas :
On voit bien que dabs e premier cas, on ne peut régler la force de manière fine
contrairement à l’autre. En effet, si on a 15 UM, on a 15 échelons et donc même si la force
totale ne diffère pas, il y a moyen d’être plus fin.
Raison pour laquelle les UM des mvmt fins sont bcp plus petites.
L’augmentation des PA
Ici, on voit l’autre mécanisme, la fréquence des PA.
En A, on a des PA isolées donnant à chaque fois une seule contraction, on appelle cela une
secousse.
On peut ↗ la fréquence et alors les secousses vont commencer à fusionner, en B, puis on
aboutit à un plateau appelé tétanos (C).
Au début, ce tétanos pour une fréquence de 80Hz est imparfait puis on a une fusion
complète, où on a un tétanos fusionné (D). C’est très rare mais la force est plus forte que
dans toutes autres situations.
L’augmentation de la fréquence des PA permet d’augmenter la force développée.
Page 6 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Comment se fait le contrôle dans ces circuits ? Ils vont contrôler une série de reflexe
trouvant leurs origines dans des fibres proprioceptives. (On en a parlé dans le système
somesthésique).
Parmi les récepteurs proprioceptifs se trouvent les fuseaux neuromusculaires qui sont
constitué d’une partie neuronale et d’une partie musculaire.
Si on prend le biceps brachial :
Il est relié aux os via des structures tendineuses et on a dedans des fibres musculaires striées
permettant sa contraction et donc le mvmt des os.
Dans ce muscle se trouve des fibres particulières qui forment les fibres intrafusale (à
l’intérieur des fuseaux neuromusculaires).
Ces fibres sont entourées de récepteurs nerveux qui vont propager rapidement des PA à
travers de grosses fibres myélinisé qui vont rentrer dans la moelle via la corne dorsale
puisqu’on est dans le SN sensorielle.
À partir des influx entrant dans la moelle, on va avoir le déclenchement de réflexes
dépendant de circuits locaux de la moelle.
On a également des structures sensorielles présentes dans les tendons mesurant leur
étirement, ce sont les organes tendineux de golgi.
Pour bien comprendre les réflexes de la moelle épinière, il est important de noter que bcp
de muscle fonctionnent par paire, avec un muscle agoniste capable de faire un mvmt et un
antagoniste qui s’oppose au mvmt.
Il faut un équilibre entre ces 2 muscles pour qu’une position soit maintenue.
Exemple : cette dame a une paralysie faciale de la partie gauche.
On voit que le tonus musculaire des muscles droit font que son
visage soit déformé vers la droite, sa bouche tire de ce côté. On
demande souvent a ces patient de tirer la langue pour voir
quand ils le font, si elle déviée vers la partie non paralysée.
Pour que le visage soit symétrique il faut un équilibre,
sinon il va être dévié vers la partie non paralysée.
Page 7 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ces fibres vont faire synapse avec des motoneurones qui vont stimuler la contraction du
biceps. Lorsqu’il s’étire et que les fuseaux aussi suite au fait qu’on ai rajouté de l’eau, à cause
de cette voie reflexe monosynaptique, le muscle biceps brachial se contracte.
Page 8 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Grâce à ces 2 boucles de reflexe rapides car contenant soit 1 ou 2 synapses et qui dépendent
de fibres sensorielles de gros calibre et myélinisés, le bras peut adapter la force qu’il
applique sur le verre en fonction du poids de celui-ci.
Page 9 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Ces fibres intra sont sous la dépendance de motoneurones différent de ceux qui provoquent
la contraction des fibres etxra et qui sont les motoneurones γ.
Donc les fibres extra sont sous la dépendance des motoneurones α alors que les intra sous
les γ.
Page 10 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Conséquences :
Alors que les fibres extra sont stimulées lors de l’étirement passif du muscle, càd lorsque par
exemple, on met de l’eau dans le verre d’eau, c’est différent pour les organes tendineux de
golgi.
Ils le sont lors de la contraction du muscle car dans ce cas, il n’y aucune baisse d’activité dans
les fibres venant des fuseaux et on observe une nette ↗ des PA des fibres propageant les
infos des organes tendineux de golgi.
Ces organes sont surtout sensibles à la contraction du muscle.
Rôles :
- Ils font partie d’une boucle de rétro contrôle permettant au muscle d’adapter la force
qu’il développe, de la maintenir, …
Il est évident que tout ces reflexes dépendant de récepteurs proprioceptifs sont sous la
dépendant d’autres influx notamment de ceux provenant des centres supérieurs.
Par exemple, avec l’exemple du verre on peut décider de le lâcher si son poids auquel notre
main est soumise est trop important. Il est donc possible de bloquer ou de moduler ces
réflexes via des afférences des centres supérieurs.
Page 11 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Exemple : on marche sur un clou et cela provoque une douleur au pied qui va être transmise
via des fibres nociceptives vers la moelle.
Considération anatomique :
Dans le langage courant quand on parle de jambe, on
parle du membre inférieur alors qu’en anatomie, c’est
la partie inférieure entre le genou et la cheville.
Ce qu’on appelle flexion de la jambe sur la cuisse, est
donc plier la jambe, correspond au premier mvmt
fléché alors que l’extension correspond au 2ème.
Le muscle extenseur de la jambe situé à l’avant de la
cuisse est le quadriceps fémoral.
Il existe plusieurs muscles fléchisseurs de la jambe
mais le plus important est le biceps fémoral.
Lorsque l’individu marche sur un clou, son membre
inférieur droit doit se fléchir pour éviter la douleur ce
qui nécessite la contraction du biceps fémoral et le
relâchement de l’antagoniste, le quadriceps fémoral.
Cela va être permis grâce à des interneurones à conservation de signe (mauve) et grâce à
des interneurone à conversion de signe (noir).
Lors de la flexion :
Pour que le quadriceps droit se relâche, il doit être inhibé. Dès lors, on va retrouver entre les
fibres cutanées nociceptives et le motoneurone α, des interneurones à conversion de signes.
En revanche, le biceps doit se contracter, donc on aura des interneurones à conservation de
signe. De ce fait, si on stimule la fibre cutanée venant d’un nocicepteur, on stimule
l’interneurone puis le motoneurone α qui contrôle le muscle et le contracte
Page 12 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Lors de l’extension :
Il faut relâcher le biceps donc on retrouvera des interneurones à conversion de signes, et du
côté du quadriceps devant se contracter, des interneurones à conservation de signes.
3.3. Locomotion
Une autre activité motrice dépendant en partie des circuits locaux est la locomotion.
Elle a beaucoup été étudiée chez le chat.
Il est intéressant de noter qu’on observe des mvmts réflexes de marche ne dépendant pas
des centres supérieurs quand :
- On place un chat sur un tapis roulant
- Qu’on sectionne sa moelle pour empêcher les influx des centres supérieurs
d’atteindre les centres de contrôle stimulant les muscles des pattes arrières
- et qu’on soutient son arrière train.
Ces mvmts réflexes ne sont pas non plus liés à des boucles dépendant d’influx venant des
propriocepteurs situés dans le muscle, qui remonte dans la moelle et atteignent les circuits
locaux via la racine dorsale, parce que si on la sectionne également, ils persistent.
Les générateurs centraux du rythmes, CPG (central pattern generator)
Ce sont des sortes de pacemaker permettant ces mvmts spontanée et ils sont situés dans la
corne ventrale de la moelle.Ils se situent
Chez l’humain lorsque la moelle est sectionnée, ces mvmts sont nettement moins efficaces,
mais il est probable qu’il existe quand même des CPG.
Page 13 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4. Pathologies
Ses causes restent en grand partie inconnue, l’une représentant 10% des cas est la mutation
de gènes, ce qui est héréditaire, les autres origines restent mystérieuses.
Page 14 sur 14
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 21 : Le contrôle moteur : Le tronc cérébrale et la moelle
1. Organisation
Dans le tronc cérébral se trouve 3 faisceaux axonaux qui s’étende du tronc vers la moelle :
- Les faisceaux vestibulo spinaux (latéral et médial)
- Le faisceau réticulospinal
- Le faisceau tectospinale
Tous ces faisceaux partant du tronc et arrivant à la moelle, projette sur plusieurs étages de la
moelle, sur les parties les plus médiales donc les circuits locaux de la moelle contrôlant la
musculature axial et proximale et enfin projette de manière bilatérale.
Si on est déséquilibré dans un bus, ce ne sont pas les mvmts de nos doigts qui vont nous
maintenir debout mais plutôt les muscles axiaux et proximaux étagé sur de multiples étages
de la moelle, ces contractions seront bilatérales.
Page 1 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 2 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le rôle de la formation réticulaire sur le contrôle moteur nous est expliqué par cette
expérience :
On demande à un sujet de tirer sur un levier dès qu’il entend
un son et on enregistre l’activité électrique dans son biceps et
dans un muscle de la jambe, le gastrocnémien.
Quand il entend le son, l’activité électrique dans le muscle de
la jambe ↗ avant celle dans le biceps car la contraction de ce
muscle est nécessaire pour corriger le déséquilibre postural
qui sera induit par la traction sur le levier lié à la contraction
du biceps
Suite à une commande centrale (signal proactif de correction d’une instabilité anticipée), la
formation réticulaire va initier un ajustement postural qui va se faire avant le mvmt du
membre et qui va empêcher cette instabilité de survenir.
Ceci est lié aux faisceaux réticulospinal.
Bien sûr, il y a des instabilités qui ne peuvent être anticipées qui sont due à des forces
externes et qui vont être corrigées à posteriori par les faisceaux vestibulospinaux.
Page 3 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Le colliculus
Les mvmts des yeux et de la tête qui permettent de suivre une cible sont induits par des
structure du tronc cérébral, les colliculus supérieurs.
Dans l’expérience, on a stimulé des zones du colliculus supérieur (6 et 8) et on observe le
déplacement de la fovéa qui va fixer une zone particulière du champ visuel, par exemple
quand on stimule la zone 8, la fovéa fixe cette aire.
Le colliculus est orienté médio-latéral (axe bleu) et rostro-caudal (axe rouge et noir).
Par exemple, si on stimule le point 6 en A, on n’est pas tellement éloigné de l’origine des
axes donc la zone fixée par la fovéa n’est pas non plus éloignée de cette origine.
Page 4 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
En revanche, quand on stimule la zone 8, bien + éloignée, on voit que la fovéa va également
fixer une zone de l’espace bcp + éloignée de l’origine des axes.
Il y a donc une représentation de l’espace visuel au niveau des colliculus supérieurs.
Cela dit, le colliculus supérieur va coder non pas des mvmts en termes d’amplitude et de
direction mais plutôt des objectifs de mvmt.
Càd que si l’œil part de 10° Nord, 0°, de 10° Sud, 0° ou de 20° Nord 30° Est (comme lat et
long, + facile pour se repérer), lorsqu’on stimule la zone 8, l’œil va tjrs aboutir à fixer l’aire 8
du champ visuel.
Si le codage déclenché par le colliculus était un signal permettant de déclencher un mvmt et
qu’on partait de 20° N 30°E, au lieu de 0° 0°, on aurait un mvmt comme ceci qui aboutirait à
une zone autre que l’aire 8.
Ce qui est codé sont des objectifs de mvmt et non des mvmts en tant que tels.
Le colliculus supérieur ne va pas contrôler directement chaque muscle extra oculaire et
chaque muscle du cou, il contrôle 2 zones situées dans le tronc cérébral :
- Celle contrôlant le regard dans le sens horizontal
- Celle contrôlant le regard dans le sens vertical
Si seul le centre de contrôle horizontal du regard est stimulé, alors le mvmt de l’œil ne se fait
que dans cet axe, et si c’est l’inverse, le mvmt ne se fait que dans le sens vertical, et s’il y a
une stimulation des 2 centres, la direction sera la résultante des 2 vecteurs.
Page 5 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La boucle réflexe
Donc, il semble avoir une boucle reflexe faisant intervenir la
rétine, le colliculus supérieur, les muscles extra oculaire et
cervicaux.
Cette boucle semble pouvoir être influencée par des influx
corticaux venant des champs oculomoteur frontaux.
Si on a une lésion de ces champs, on ne peut plus modifier le
reflexe purement dépendant du colliculus supérieur et ce
mvmt anti saccadique n’est plus possible.
Page 6 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 7 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Après avoir croisé la ligne médiane, ces fibres forment le faisceau cortico spinal latérale.
Lorsqu’il y a une lésion de ce faisceau, on a le syndrome pyramidal.
10% des fibres restent du même côté dont elles sont issues, donc ont des projections
ipsilatérales et cheminent dans la moelle par le faisceau corticospinal ventral. Arrivées à
différent étage de la moelle, elles vont pouvoir se projeter bilatéralement et vont contrôler
les circuits locaux de la moelle contrôlant musculature axiale et proximale.
Donc :
- La musculature axiale et proximale dépend essentiellement de centre de contrôle du
tronc eux même sous la dépendance du cortex moteur primaire
- La musculature distale est sous la dépendance de de la partie latérale de la corne
ventrale de la moelle.
Organisation du cortex moteur primaire
Quand on regarde l’organisation du cortex moteur primaire, on retrouve une organisation
somatotopique comme pour le cortex somesthésique primaire.
Une partie contrôle la face, une autre l’extrémité supérieure, …
Cependant, cette représentation somatotopique est bcp – précise que l’autre cortex.
On se rend compte que lors qu’on stimule un neurone du cortex moteur primaire, on stimule
non pas un seul muscle mais un ensemble de muscles agonistes et antagonistes qui vont
permettre de faire un mvmt précis.
Le cortex moteur primaire code pour un mvmt et non pas la contraction d’un muscle.
Donc le mvmt codé va être analysé par les centres de contrôle de la moelle et c’est là que va
se faire la distribution entre les différents muscles permettant de réaliser ce mvmt.
Page 8 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
En stimulant un neurone donné, qlq soit le point d’origine du mvmt, la main aboutit tjrs au
niveau du visage comme pour porter un aliment à sa bouche.
En B, on constate que quel soit le point d’origine du mvmt, la main aboutit à la partie
centrale du ventre comme pour examiner un objet.
Si on entraine le singe à faire des mvmts spontanés et qu’on enregistre les décharges des
neurones dans le cortex, on voit que ces neurones ont des directions préférentielles.
En A, on a entrainé un singe à déplacer une manette vers un point lumineux qui s’allume, ces
points représentent les différentes directions.
Si le 180° s’allume, le singe va déplacer la manette vers lui et on constate qu’une série de
neurones vont envoyer énormément de PA (B) alors qu’au contraire, on a des neurones qui
ne vont pas du tout décharger dans ce cas. Ils vont le faire si le singe déplace vers l’autre
direction (0°).
Par exemple, des neurones qui ont une direction préférentielle à 90° vont décharger quand
singe va vers 180 mais bcp moins que ceux dont leur direction préférentielle est 180°.
Donc, le mvmt vers une direction donnée résulte de l’activation d’une série de
neurone ayant une direction préférentielle.
Dès lors, quand une direction à 180 sera exigée, on aura surtout une décharge des neurones
qui codent pour un mvmt vers 180° et plus on examine les neurones dont la direction
préférentielle est éloignée de 180° et plus la fréquence des PA est faible.
Et à l’extrême, si on prend un neurone codant pour la direction opposée comme 0°, la
fréquence est nulle et plus faible qu’au repos.
Page 9 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 10 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 11 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 12 sur 12
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 22 : Le contrôle moteur : Les ganglions de la base
Lorsqu’on a entamé l’étude du contrôle moteur, on a vu que 2 types de structure ne
projetaient ni sur les motoneurones α, ni sur les neurones des circuits locaux de la moelle :
- Ganglions de la base : ils sont essentiels à l’initiation et la planification du mvmt. Ils
sont aussi indispensables pour la suppression des programme moteurs concurrents,
càd des mvmts parasites pouvant entraver les mvmts prévus.
- Le cervelet
Page 1 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
1. Anatomie
Les ganglions de la base qu’on devrait appeler noyau se trouvent à la base du cerveau.
Il y a une partie en orange appelé le putamen et le noyau caudé qui forment ensemble le
striatum ce dernier constitue les voies d’entrée des ganglions de la base.
Le Globus pallidus, avec un segment interne et externe en mauve.
On a aussi des noyaux sous thalamique et en ce qui concerne le cerveau on a un complexe
de noyau dans le thalamus.
Il existe aussi des noyaux dans le mésencéphale faisant partie des ganglions :
- la substance noire pars compacta
- la substance noire pars reticulata.
Le noyau caudé et la substance noire pars reticulata en connexion avec le colliculus
supérieur sont impliqués dans mvmts des yeux.
Les autres sont impliqués dans mvmts ne concernant pas les mvmts oculaires.
Page 2 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 3 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
4. Circuits internes
Le segment interne du globus pallidus exerce sur le complexe VAVL du thalamus, une
inhibition tonique, donc au repos, quand aucun mvmt est initié, le thalamus est inhibé.
Or, le complexe VAVL stimule le cortex moteur donc s’il est inhibé, il ne peut plus stimuler le
cortex et il n’y a plus de mvmt.
Le cortex cérébral et toutes ces zones (cortex associatifs et aires sensorielle) vont stimuler le
striatum en lui envoyant des projections excitatrices lorsqu’un mvmt et sinité.
Le striatum projette sur le segment interne du globus pallidus de manière inhibitrice, donc le
segment ne peut plus inhiber VAVL qui peut alors stimuler le cortex moteur.
On a une boucle excitatrice qui permet le mvmt.
Page 4 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Lorsqu’un mvmt va être initié, le striatum va projeter également sur le segment externe et
va l’inhiber.
Donc lorsqu’un mvmt est initié, les aires corticales envoient des projections excitatrices sur
le striatum qui inhibe le segment externe. Le noyau sous-thalamique n’est alors plus inhibé
et peut stimuler le segment interne qui inhibe le VAVL.
Cette boucle est inhibitrice du mvmt.
Lorsqu’un mvmt est généré, il y aura toutes une série d’afférences excitatrice sur le striatum,
une boucle excitatrice mais également une boucle inhibitrice du mvmt.
On pourrait se dire que c’est une somme nulle puisque ces 2 boucles s’annulent, mais ce
n’est pas le cas, on le verra plus tard.
Page 5 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Page 6 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
La dégénérescence de la substance noire pars compacta est ce qu’il se passe dans la maladie
de parkinson car si on ↘ les influences stimulatrices sur la boucle directe et qu’on ↘ aussi
les influences inhibitrices sur la boucle indirecte, et bien on ↘ la propension à faire un
mvmt.
C’est ce qu’on observe dans la maladie de parkinson, qui est caractérisé par
l’hypokinésie, la diminution du mvmt.
Page 7 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
5. Pathologies
Il existe une maladie dans laquelle la boucle indirecte est lésée et donc des programmes
moteurs concurrents viennent parasiter le programme voulu, c’est la maladie de Huntington.
Page 8 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Coupes de mésencéphale :
En A, à droite, patient atteint de Parkinson avec sa substance noire dégénérée.
En B, on a un patient atteint de la maladie de Huntington où on peut observer la
dégénérescence de plusieurs structures des ganglions de la base.
Page 9 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020-2021
Les boucles des ganglions de la base ont des fonctions motrices sur les mvmt du corps et des
yeux, mais aussi des effets non moteur qui passe par le cortex préfrontal donc indépendant
des parties contrôlant la motricité mais aussi par des zones du système limbique.
C’est la raison pour laquelle, dans ces deux maladies, on peut observer des troubles cognitifs
comme la dépression.
On pense aussi le syndrome de Gilles de la Tourette, qui se traduit par des mvmts
involontaires et désordonné associés a des grognements ou des propos obscènes, est dû à
des anomalies des ganglions de la base.
Donc à coté des effets sur la modulation motrice, il y en a sur la modulation du cpt.
Page 10 sur 10
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
NEUROPHYSIOLOGIE
Partie 23 : Le contrôle moteur : Le cervelet
Comme les ganglions, le cervelet n’envoie pas de projection sur les circuits locaux de la
moelle, ni sur les motoneurones.
Il module aussi les mvmts et est principalement impliqué dans la détection de l’erreur
motrice, çàd la différence entre le mvmt planifié et le mvmt réalisé.
1. Anatomie
Il est situé à l’arrière du tronc cérébral et est constitué d’un cortex et de noyaux cérébelleux
profond qui sont les principales voies de sortie du cervelet.
C’est par là que les efférences du cervelet vont le quitter et rejoindre ≠ cibles dans le SNC.
- Des noyaux proprioceptifs situé dans le tronc, donc le noyaux cunéiforme accessoire
et le noyau de Clarke.
Il a besoin de ces infos à propos de la position des articulations, la tension dans les
tendons et le raccourcicement des muscles.
Page 1 sur 2
Margault Veldeman Physio / 2020 - 2021
3. Les efférences du cervelet
Elles passent presque toutes par les noyaux cérébelleux profond et elles projettent sur :
- Le cortex prémoteur (indispensable dans la planification des mvmts)
- Le cortex moteur
- Le tronc cérébrale (le cervelet va influencer directement l’exécution du mvmt),
- Les centre de l’équilibre et du contrôle de la motricité vestibulo oculaire
4. Pathologies
C’est par l’étude de la pathologie qu’on comprend mieux la fonction du cervelet.
Lorsqu’on a une lésion du cervelet tel qu’un AVC, on voit apparaitre une ataxie (= perte de
l’équilibre et de la coordination motrice fine).
Il faut savoir qu’il y a des ataxies non d’origine cérébelleuse.
En fonction de la localisation de la lésion, les signes peuvent varier.
Cela peut entraver la marche, on a donc une démarche dites ataxique, à l’aspect ébrieuse
comme si on était ivre. Il y a un élargissement du polygone de sustentation où la personne
doit écarter les pied pour rester debout, donc la surface au sol nécessaire pour maintenir la
station debout est + importante.
Cela peut aussi entraver des mvmts dirigés vers une cible. Cela s’appelle une dysmétrie, ce
qui est très typique. Par exemple, on demande au patient d’amener son doigt à son nez et il
aura très difficile puisqu’il va soit dépasser la cible ou bien poser son doigt à côté.
Page 2 sur 2