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Neurologie

Vascularisation et voies CM4


sensitivo-motrices.
RT : Noélie Delvic Date : En ligne
RB : Julien Brésil, Amanda Lim et Laurie Bonnet Prof : Dr Senova Yann Suhan

PLAN DU COURS
I. Embryologie de la moelle spinale. ...................................................................................... 2
A. Embryologie du SNC ................................................................................................................. 2
B. Embryologie de la moelle spinale. ........................................................................................... 2
II. Anatomie du système nerveux périphérique ..................................................................... 3
A. Anatomie de la moelle spinale .................................................................................................. 3
B. Anatomie des nerfs spinaux ..................................................................................................... 4
a) Configuration externe ..................................................................................................................................... 4
b) Configuration interne ...................................................................................................................................... 5
III. Vascularisation de la moelle ............................................................................................ 6
A. Vascularisation artérielle .......................................................................................................... 6
B. Vascularisation veineuse ......................................................................................................... 7
C. Méninges .................................................................................................................................... 7
IV. Voies sensitives et motrices ............................................................................................ 8
A. Voies ascendantes sensitives .................................................................................................. 8
B. Voies descendantes motrices .................................................................................................. 9
C. Voies pyramidales ..................................................................................................................... 9
D. Voies extra-pyramidales ......................................................................................................... 10
E. Voies sensitives .......................................................................................................................... 11
a) Faisceaux gracile et cunéiforme. ................................................................................................................. 11
b) Faisceaux spino-thalamiques....................................................................................................................... 11
c) Faisceaux spino-cérébelleux........................................................................................................................ 12
V. Résumé ............................................................................................................................ 13
VI. QCMs d’entrainement ..................................................................................................... 13
VII. Annales ............................................................................................................................ 14

Note du RT : Le cours porte sur les vidéos de l’an dernier, de ce fait le RT correspond à celui de l’an dernier également.

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I. Embryologie de la moelle spinale.
A. Embryologie du SNC
Le système nerveux central a une origine
embryologiquement commune avec la peau : « l’ectoderme
primitif » qui donnera en partie le neurectoblaste.

Note du RT : Neurectoblaste = neuroblaste du système nerveux


(partie de l'ectoblaste à l'origine du système nerveux central),
mais uniquement chez les embryons de chordés
neurectoblastiques. Il s’agit d’un ectoderme embryonnaire
destiné à produire du tissu neural chez les vertébrés.

Celui-ci forme ensuite le tube neural va se différencier en


système nerveux. Les parois épaisses du tube neural sont
formées de substance grise (c’est-à-dire de corps
cellulaire, cylindraxes, dendrites et névroglie (=Tissu
conjonctif de soutien du système nerveux, qui se trouve entre les
neurones.)).

A J16 de la vie embryonnaire, une plaque se différencie du


reste de l’ectoderme. La plaque commence à se refermer pour
former une gouttière à la troisième semaine. Enfin, la gouttière
se referme pour donner lieu au tube neural : d’abord au milieu
de l’embryon puis au niveau du neuropore crânial à J24 et
enfin au niveau du neuropore caudal à J27. Cette structure
permet la formation de l’ensemble du SNC.

Au centre du tube neural se trouve la cavité épendymaire.


Initialement de taille moyenne, elle deviendra plus mince au fur et à
mesure de la formation de la moelle épinière. Au-dessus se trouvent
les crêtes neurales qui donneront une partie du SNP tel que les
ganglions spinaux (Petits ganglions que l’on trouve sur les nerfs
périphériques, à la sortie de la moelle épinière) mais aussi le
système nerveux autonome ainsi qu’une partie des méninges.
Au-dessus se trouve l’épiblaste qui donnera une partie de la peau.

B. Embryologie de la moelle spinale.


La moelle spinale dérive de la partie caudale du tube neural. Les
cellules du tube neural se regroupent vers le centre en amas
pour former le manteau du tube neural qui donnera la substance
grise. Au niveau du tube neural on distingue la lame alaire
(dorsale, sensitive), la lame basale (ventrale et motrice) et le
sulcus limitans (intermédiaire et végétatif).

A partir de ce tube initialement arrondi se forment 4 petites


crêtes ganglionnaires à partir desquelles les nerfs
périphériques sortiront avec de chaque côté une racine
postérieure sensitive et une racine ventrale motrice. Plus tard
pendant l’évolution embryonnaire, les corps cellulaires des
neurones se retrouvent vers les cavités épendymaires et la
substance grise apparait entourée de substance blanche. Celle-
ci dérive du voile marginal.

Par la suite, les lames alaires et basales prennent le nom de cornes dorsales et ventrales. Les cavités
épendymaires se tassent complétement pour former un tout petit canal appelé le canal épendymaire.
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Une moelle mature sera composée d’une structure en forme de papillon de substance grise. Les petites ailes
correspondant à la partie sensitive à l’arrière et les grosses ailes correspondant à la partie motrice vers
l’avant. Dans certaines zones on trouvera des petites crêtes de système nerveux végétatif.

II. Anatomie du système nerveux périphérique


A. Anatomie de la moelle spinale
Il existe autant de vertèbres que de segments médullaires. Chez le fœtus, le
tube neural puis la moelle épinière remplissent la totalité du canal rachidien
mais chez l’adulte il existe une croissance différentielle entre la moelle et
le rachis. En effet, la croissance du rachis est beaucoup plus importante que
celle de la moelle, ainsi le canal rachidien devient plus grand que la moelle.

Environ 1/3 de la longueur du canal rachidien est dépourvu de moelle


épinière. Le cône terminal de la moelle épinière est donc situé entre les
vertèbres L1 et L2 chez l’adulte. Cette portion du canal rachidien sans moelle
épinière s’appelle la « queue de cheval » et renferme les différentes racines
se projetant vers les membres inférieurs.

La moelle spinale est la partie la plus primitive du système nerveux. Il s’agit d’un cordon blanchâtre de 42
à 45 cm de long et d’environ 1 cm de diamètre (avec deux zones un peu plus larges au niveau cervicale et
lombaire). Elle est enveloppée par les méninges.

Lors de la réalisation d’une ponction lombaire, celle-ci doit être effectuée à un étage après l’arrêt de la moelle,
soit un étage en dessous du disque vertébral L1/L2.

La moelle spinale est traversée par des voies descendantes du cerveau vers le SNP responsables de la
motricité et par des voies ascendantes du SNP vers le cerveau, responsables de la sensibilité.

Le canal rachidien est un canal formé par l’empilement de 33 vertèbres. Les vertèbres
les plus basses (sacrales et coccygiennes) étant soudées.

Les vertèbres possèdent un corps vertébral à l’avant, des pédicules latéralement et


des lames à l’arrière. A un niveau donné, les deux lames droite et gauche s’unissent
pour former l’apophyse épineuse que l’on peut palper dans le dos sur la ligne médiane.
Les pédicules et les lames se rejoignent pour former un canal qui va de la première
vertèbre cervicale jusqu’au sacrum.

Entre chaque corps vertébral se trouve un disque intervertébral. Lorsque celui-ci est
fragilisé, il peut donner une excroissance ou hernie discale qui peut, selon le niveau,
comprimer la moelle épinière et/ou les racines.

Entre les pédicules des vertèbres sus et sous-jacentes et le disque intervertébral


antérieur, il existe un espace appelé le foramen intervertébral (ou de conjugaison)
dans lequel passent les racines qui entrent ou sortent de la moelle épinière.

Par exemple, le nerf sciatique est constitué des racines L5 et S1. Elles sortent l’une au-dessus de l’autre et
se rejoignent pour former le nerf sciatique qui va à l’extérieur du canal rachidien.

La moelle spinale présente 2 renflements : un cervical et


un lombaire correspondant aux zones d’innervation des
membres supérieurs et inférieurs. Elle présente également
un cône terminal et un filum. Le filum est le prolongement
ligamentaire de la pie mère qui descend de la moelle
épinière vers le sacrum pour l’attacher par le bas et
l’empêcher de bouger librement dans le canal vertébral.

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La moelle spinale renferme également 6 sillons avec :
➢ Une fissure médiane ventrale large,
➢ Deux sillons ventraux latéraux peu profonds,
➢ Un septum médian dorsal fin,
➢ Deux sillons dorsaux latéraux peu profonds, très fins.

B. Anatomie des nerfs spinaux


a) Configuration externe

Un segment de moelle est une portion de moelle donnant naissance


à une paire de nerfs spinaux (ou rachidiens) sortant de chaque côté
de la moelle par les trous de conjugaison avant de se diriger vers les
organes périphériques.

Le nerf rachidien est formé par l’anastomose de la racine antérieure


motrice et de la racine postérieure sensitive. Les racines émergent de
la moelle épinière par de nombreuses radicelles (= racines
secondaires), elles sortent des sillons latéraux, dorsaux et ventraux
et se regroupent par paquet pour former un nerf périphérique.

La moelle s’arrête en L1-L2 mais il existe tout de même des nerfs L3, L4, L5, etc. Cela s’explique par le fait
que ces nerfs sortent de la moelle, restent dans le canal rachidien et descendent plus bas pour ressortir au
« bon étage » par les trous de conjugaison. Ainsi le paquet de nerfs périphériques sortant en l’absence de
moelle épinière en bas du canal vertébral correspond à la queue de cheval.

8 segments cervicaux C1 à C8 8 paires de nerfs rachidiens cervicaux


12 segments thoraciques T1 à T12 12 paires de nerfs thoraciques
5 segments lombaires L1 à L5 5 paires de nerfs lombaires
5 segments sacrés S1 à S5 5 paires de nerfs rachidiens sacrés
1 ou 2 segments coccygiens 1 ou 2 paires de nerfs coccygiens

Il y a 7 vertèbres cervicales pour 8 nerfs cervicaux. Les racines C1 à C7 prennent le nom de la vertèbre sous-
jacente puis les racines suivantes prennent le nom de la vertèbre sus-jacente.

Le nerf spinal est constitué de deux racines : la racine dorsale sensitive (pourvue d’un ganglion spinal
dans lequel se trouve les corps cellulaires des neurones sensitifs appelées « cellules en T ») et la racine
ventrale motrice (contient le cylindraxe des neurones moteurs).

A la sortie du foramen, le nerf rachidien se divise en deux branches :


➢ Une petite branche postérieure responsable de la motricité et de la sensibilité axiale destinée aux
masses musculaires paravertébrales postérieures et à la peau du dos.

➢ Une branche antérieure (plus volumineuse) qui fournit le tronc d’origine du plexus. Elle innerve les
membres responsables de la motricité et de la sensibilité. Il peut y avoir aussi adjonction de fibres
végétatives ainsi les nerfs périphériques mixtes contiennent des fibres motrices, sensitives et
végétatives.

Photo de moelle disséquée (en haut à droite)


La méninge est ouverte, on voit la moelle avec une artère
ventrale : l’artère spinale. De petites radicelles sortent des
sillons latéraux et se rejoignent pour former le nerf rachidien, il
s’agit encore de la méninge. Puis après regroupement, les fibres
nerveuses sortent par un « petit entonnoir de méninges » pour
devenir un nerf périphérique qui n’est plus emballé par la
méninge.

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Au niveau des renflements médullaires, les branches
antérieures des nerfs rachidiens s’anastomosent en
plexus. Ainsi le renflement cervical donne le plexus
brachial (ou cervical) et le renflement lombo-sacré
donne le plexus lombosacré. Les fibres issues de
différents segments médullaires se redistribuent donc dans
les plexus. Ils comportent les nerfs destinés aux membres
des branches collatérales (par exemple le nerf brachial
cutané interne) et des branches terminales (par exemple le
nerf cubital ou le nerf sciatique).

Les nerfs qui sortent du trou de conjugaison sont


appelés des racines. Les nerfs ou tronc nerveux
contiennent donc des fibres provenant de diverses racines.
Le plexus brachial s’étend des segments médullaires C5
à T1. Le plexus lombo-sacré a pour origine les segments
L1 à S2.

NB : association du plexus lombaire L1-L4 et sacré L4-S2.

La pathologie du SNP est basée sur cette organisation anatomique, avec possibilité d’avoir des syndromes
radiculaires par atteinte du nerf sciatique ou lors de névralgies cervico-brachiales ; un syndrome plexique
(supérieur, moyen ou inférieur) ; un syndrome tronculaire (mono, multi ou polynévrite).

La moelle se divise en différents segments :


➢ 8 segments cervicaux : les racines y sont courtes et
sortent à l’horizontal
➢ 12 segments thoraciques : les racines y sont de plus en
plus obliques vers le bas
➢ 5 segments lombaires, 5 segments sacrés et 1
segment coccygien : les racines y sont longues et très
obliques (quasiment verticales) et descendent de
manière prolongée dans le canal rachidien avant de
sortir par leur trou de conjugaison approprié. Ceci est dû
à la croissance différentielle du rachis qui modifie les
rapports entre l’origine des racines et leur trou de
conjugaison.
➢ Les racines L1 à S5 naissent du cône terminal de la
moelle. Ce cône est en regard des dernières vertèbres thoraciques. On a donc des racines qui vont sortir
de façon de plus en plus obliques du haut vers le bas.

b) Configuration interne

Les sillons délimitent à la surface de la moelle épinière des cordons (ou funicules) de substance blanche.

➢ Les cordons antérieurs : entre le sillon médian


antérieur et le sillon collatéral antérieur, ils sont au
nombre de deux.

➢ Les cordons latéraux : entre les sillons


collatéraux antérieurs et postérieurs, ils sont au
nombre de deux.

➢ Les cordons postérieurs : entre le sillon


collatéral postérieur et le sillon médial postérieur,
ils contiennent les voies de la sensibilité et sont
également au nombre de deux.
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La substance grise est située au centre de la moelle en
forme d’aile de papillon ou de « H » : elle forme deux cornes
antérieures (ou ventrale), deux cornes postérieures (ou
dorsales) et à l’étage thoracique deux cornes latérales.

Le paquet central de substance grise qui réunit ces cornes et


entoure le canal central de l’épendyme se nomme la substance
intermédiaire centrale. Il existe un septum (=cloison
névroglique) qui sépare les deux cordons postérieurs en
arrière.

Selon l’étage (cervical, thoracique ou lombaire), la forme de la moelle épinière varie légèrement et plus
particulièrement la substance grise :

➢ La moelle cervicale est plus large car elle contient de


nombreuses fibres nerveuses allant vers les membres
supérieurs, les cornes antérieures sont très larges. A ce
niveau, on ne retrouve pas de cornes latérales car il
n’y a pas de fibres nerveuses végétatives. A ce niveau
le cordon dorsal responsable de la sensibilité peut
être divisé en deux zones, en distinguant les fibres
sensitives venant des jambes plus médiales et celles
venant des bras, plus latéral.

➢ La moelle thoracique est globalement plus fine. Il y a en effet moins de muscles dans cette région et
les cornes antérieures sont plus petites. Il y a en revanche beaucoup de fibres végétatives pour les
organes du tronc tels que les poumons ou l’abdomen, un petit renflement à ce niveau thoracique de
cornes latérales est ainsi présent.

➢ La moelle lombaire est assez large et est caractérisée par de très larges cornes antérieures pour
innerver les muscles de la jambe. Il existe très peu de fibres végétatives, elles ne forment pas de petit
renflement.

III. Vascularisation de la moelle


A. Vascularisation artérielle
Au niveau de chaque trou de conjugaison arrive une petite artère qui rentre dans le canal vertébral. Environ
4 ou 5 artères rentrent dans la moelle. On distingue plusieurs territoires de vascularisation :

➢ Un territoire supérieur de C1 à T2 vascularisé par des


branches de l’artère sous-clavière, ces artères
vertébrales montent vers le cerveau mais avant d’y rentrer.
Elles vont donner de petites branches descendantes pour
former l’artère spinale antérieure (au milieu de la moelle à
sa face antérieure) et deux artères spinales dorsales.

➢ Un territoire dorsal supérieur et moyen (T3 à T7)


marqué par la pauvreté des afférences radiculo-médullaires
et qui provient essentiellement de l’aorte.

➢ Un territoire inférieur dorso-lombo-sacré (T1 au cône terminal) qui est irrigué par une artère
radiculo-médullaire antérieure prépondérante issu de l’aorte (artère Adamkiewicz ou artère du
renflement lombaire). Cette artère d’Adamkiewicz est dans 70% des cas à gauche et accompagne
une racine située dans 80% des cas entre T9 et L2.

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Les artères lombo-sacrées antérieures et postérieures accompagnant les racines de la queue de cheval se
terminent dans une anse anastomotique : l’arcade cruciale.

La vascularisation artérielle est assurée par des artères radiculo-artérielles formant 3 axes longitudinaux :

➢ Une artère spinale antérieure qui chemine dans le sillon


médian antérieur. Chaque artère radiculo-médullaire se
divise en branche supérieure et inférieure qui viennent
compléter cette artère spinale antérieure.
➢ 2 artères spinales postéro-latérales en dedans des
racines postérieures qui sont formées par l’anastomose
des branches ascendantes et descendantes des artères
radiculo-médullaires postérieures adjacentes.
➢ Un réseau coronaire (vaso corona péri médullaire)
formé par des branches anastomosant l’artère spinale
antérieure et les artères spinales postéro-latérales.

L’artère du renflement lombaire (ou artère d’Adamkiewicz) est une artère radiculo-médullaire très
importantes qui vascularise une partie du cône terminal. Si cette artère vient à s’obturer le malade peut
devenir paraplégique. Il n’y a une telle artère que d’un seul côté et elle vascularise la moitié inférieure de la
moelle épinière. Avant une intervention dans cette région, une artériographie doit être réalisée pour la
localiser car on ne sait jamais précisément où elle est (elle peut être en T9 ou en T10, à gauche ou à droite).

Il existe des artères centrales vascularisant les 4/5e antérieurs de la moelle (partie motrice) et qui naissent
de l’artère spinale antérieure ; des artères périphériques qui se détachant du réseau coronaire péri-
médullaire ainsi que des artères spinales dorsales. Leur territoire comprend la tête et le col des cornes
postérieures et la majorité de la périphérie des cordons postérieurs antérieurs et latéraux. Elles vascularisent
principalement la partie sensitive de la moelle. Toutes les artères radiculaires ne vont pas à la moelle, c’est
le cas seulement de 4 ou 5 d’entre elles.

B. Vascularisation veineuse
Les veines sont plus nombreuses et volumineuses que les
artères. On distingue trois types de veines : tout d’abord un
réseau veineux constitué d’une veine spinale ventrale et de 2
ou 3 veines spinales dorsales. Par ailleurs, il existe une veine
intercostale. Enfin il existe des veines satellites des racines
avec la veine radiculo-médullaire et le plexus veineux péridural.
Ce réseau extradural peut être responsable d’hématome intra
canalaire comprimant la moelle.

C. Méninges
Les méninges entourent la moelle épinière et sont au nombre de trois :

➢ La dure-mère : elle n’est pas adhérente à l’os et


enveloppe la moelle et les racines jusqu’en S2. Chaque nerf
rachidien a un petit entonnoir de dure-mère pour sortir et être
protégé dans le canal osseux rachidien que forme le trou de
conjugaison.

➢ L’arachnoïde : tapisse la face interne de la dure-mère et


envoie des trabéculations jusqu’à la pie-mère. Entre
l’arachnoïde et la pie-mère existe un petit espace : l’espace
sous arachnoïdien. Dans cet espace sont contenus le liquide
céphalo-rachidien, des racines nerveuses qui y flottent ainsi que
des vaisseaux sanguins.

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➢ La pie mère adhère à la moelle et aux racines, elle comprend l’intima pia (avasculaire, tissu élastique
réticulaire avasculaire séparé des vaisseaux qui pénètrent dans le parenchyme par les espaces de
Virchow-Robin) et une couche épipiale. Les vaisseaux spinaux reposent sur cette couche.

Le ligament dentelé est un repli qui vient de la pie-mère vers l’arachnoïde. Il en existe un à gauche et un
à droite, il est légèrement transparent, fin et sert à maintenir la moelle dans le canal rachidien en accrochant
la pie-mère et l’arachnoïde sur toute la hauteur de la moelle. Il est dit « dentelé » car à chaque sortie de nerf,
il fait un creux pour que le nerf puisse sortir. Il se situe donc entre les racines postérieures et antérieures.
On trouve également de la graisse dans l’espace péridural (ou espace épidural) dans laquelle les grosses
veines péridurales circulent.

On retrouve ici, de la profondeur à la superficie : la


substance grise, la substance blanche, la pie-mère,
l’espace sous-arachnoïdien, l’arachnoïde, la dure-
mère, l’espace graisseux épidurale (avec les veines
épidurales) puis la vertèbre.

On notera que l’espace sous-dural entre la dure-


mère et l’arachnoïde est virtuel au niveau du canal
rachidien. L’espace sous-arachnoïdien compris
entre la pie-mère et l’arachnoïde contient le LCR.

La dure-mère s’insère en haut sur le pourtour du


trou occipital et en bas, elle se continue par le
ligament coccygien qui s’insère sur le coccyx.

Le ligament dentelé, cloison épipiale, transversal, s’insère en dedans le long du cordon latéral du foramen
magnum jusqu’à l’émergence de L1. Il y a ainsi de 18 à 24 dentelures.

IV. Voies sensitives et motrices


Parmi les voies sensitives, on compte :
➢ Les faisceaux gracile et cunéiforme en
position postérieure et médiale.
➢ Les faisceaux spino-cérébelleux en position
latérale.
➢ Les faisceaux spino-thalamiques latéral et
ventral en position plutôt antérieure par
rapport aux autres voies.

Parmi les voies motrices, on distingue :


➢ Les faisceaux cortico-spinaux latéral et
ventral (ici en rouge).
➢ Les voies extrapyramidales (ici en rose).

A. Voies ascendantes sensitives


Les faisceaux spino-thalamiques ventraux et dorsaux vont de la moelle épinière jusqu’au thalamus et sont
principalement utilisés pour trier les informations sensitives. Les informations remontent depuis des
récepteurs périphériques (au niveau des mains et des pieds par exemple) jusqu’au cerveau en passant par
ces faisceaux. Ces faisceaux sont responsables de la sensibilité tactile protopathique (= Tact grossier, est-
ce que c’est dur ? Est-ce que c’est mou ? Est-ce que c’est du bois ?) et thermo-algique (= Est-ce que c’est
chaud/ froid/ douloureux ?).

Il existe aussi les faisceaux gracile et cunéiforme qui sont dorsaux et en forme de cône. Le faisceau gracile
est le relai de l’information issue des jambes tandis que le faisceau cunéiforme est le relai de l’information
issue des bras (il est plus large que le faisceau gracile). Ces faisceaux sont responsables de la sensibilité
tactile épicritique (= Tact fin : les petites formes, les contours) et de la sensibilité proprioceptive
consciente (ou sensibilité profonde, tel que le sens de position des membres et des orteils par exemple).
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On dit que la sensibilité proprioceptive est consciente ou inconsciente selon qu’elle remonte jusqu’au cortex
directement ou qu’elle fait relai dans des zones intermédiaires.
Enfin il existe les faisceaux spino-cérébelleux direct et indirect qui vont de la moelle jusqu’au cervelet. Ils
sont responsables de la sensibilité proprioceptive inconsciente (régissent les mouvements tels que ceux
nécessaires pour attraper quelque chose, quand on déplie automatiquement et inconsciemment le bras puis
les doigts).

B. Voies descendantes motrices


Les voies descendantes motrices relaient la commande du cerveau vers le muscle pour effectuer soit un
mouvement spontané soit un mouvement en réponse à une perception sensitive (lorsqu’on approche la
main du feu et qu’on la retire par exemple).

La voie pyramidale est faite de 2 faisceaux :

➢ Un volumineux faisceau latéral : cortico-spinal croisé (90% de la motricité volontaire).


➢ Un petit faisceau ventral (10% de la motricité volontaire) : le faisceau cortico-spinal direct.
On parle de motricité volontaire lorsque pour marcher on décide de mobiliser les muscles de sa jambe.

Les voies extra-pyramidales sont impliquées dans la motricité automatique (par exemple le fait de
marcher entraine automatiquement la mobilité de nos bras).

De nombreux faisceaux sont impliqués dans cette mobilité automatique :

➢ Le tractus réticulo-spinal ventral qui est facilitateur.


o La formation réticulée est une région du tronc cérébral qui permet de gérer le cycle veille/
sommeil, en fonction de notre état d’éveil certains mouvements et réflexes se mettent en
œuvre.
➢ Le tractus réticulo-spinal latéral a une fonction inhibitrice des réflexes.
➢ Le tractus vestibulo-spinal pour l’équilibre.
o Il vient du vestibule et descend de la moelle épinière pour commander certains muscles (par
exemple lorsque l’on perd l’équilibre, le vestibule perçoit cette information et un signal sera
envoyé à nos muscles afin de ne pas tomber).
➢ Le tractus rubro-spinal qui vient du noyau rouge et participe aux mouvements automatiques.
➢ Le tractus tecto-spinal qui vient du tectum (= partie dorsale supérieure du mésencéphale) :
o Le tectum se compose de 4 collicules, dont deux supérieurs et deux inférieurs)
o Participe aux mouvements automatiques.
➢ Le tractus olivo-spinal pour les mouvements synergiques des membres supérieurs.

C. Voies pyramidales
Rappel : au niveau du lobe frontal, en avant du sillon central se trouve la circonvolution frontale ascendante
où se trouvent les neurones pyramidaux avec un corps cellulaire qui émet un axone lequel va descendre en
profondeur dans la substance blanche pour rejoindre la corona radiata.

NB : la corona radiata correspond à une zone de substance blanche sous corticale en forme d’éventail où les fibres
afférentes et efférentes rejoignent le cortex.

Cette pluie d’axone descendant se regroupe de façon plus serrée au niveau de la capsule interne (en
particulier dans son bras postérieur) pour former le faisceau pyramidal. Ainsi on a un corps cellulaire tout en
haut dans le cortex moteur qui émet un axone très long qui descend jusque dans la capsule interne dans le
mésencéphale dans la protubérance puis jusque dans la moelle épinière pour aller jusqu’au bout dans la
corne antérieure de la moelle et se terminer au segment médullaire approprié.

Rappel : La somatotopie est la position relative dans le système nerveux des structures correspondant à
différentes parties du corps. La somatotopie sensitive en particulier est la représentation de la surface
cutanée sur la surface du cortex de manière proportionnelle à la densité des récepteurs.

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Suivant la zone qui doit être innervée, le premier neurone
naitra dans un endroit différent au niveau du cortex puis les
axones émis par ces différents neurones se regroupent au
niveau de la capsule interne pour descendre le
mésencéphale.
Les axones sont regroupés dans le pied du mésencéphale en
avant du Locus Niger. Au niveau du mésencéphale, les
fibres sont homolatérales aux neurones corticaux, ainsi les
neurones du côté gauche du cerveau iront dans le côté
gauche de la capsule interne et dans le pied gauche du
mésencéphale. Puis les axones traversent ensuite la
protubérance et le faisceau pyramidal est dissocié par des
fibres horizontales.

Certains axones pyramidaux se regroupent au niveau de la partie antérieure du bulbe et croisent la ligne
médiane au niveau de la décussation des pyramides. Puis ils rejoignent le cordon latéral de la moelle
épinière. C’est là que se trouve le faisceau cortico-spinal latéral croisé représentant 90% des neurones
pyramidaux. Dans ce faisceau, la répartition reste somatotopique : si l’axone est médian, il sera alors
responsable de la commande motrice de la jambe, si sa position est latérale, alors il sera responsable de
la commande motrice du bras.

Rappel : une partie des axones du faisceau pyramidal n’a


toujours pas décussé (il s’agit du faisceau direct). Ce
faisceau effectue sa décussation au niveau segmentaire.
Ces axones se terminent dans la corne antérieure de la
moelle controlatérale.

Au niveau de la substance grise de la moelle épinière, se


trouve un deuxième neurone qu’on appelle le
motoneurone, son corps cellulaire est dans la corne
antérieure de la moelle et il émet un axone qui sort par
la racine antérieure du nerf spinal (ou rachidien) pour
aller jusqu’au muscle qu’il doit innerver. Ainsi un muscle
sera innervé à l’issu du trajet de la formation nerveuse
mettant en jeu de 2 neurones (un premier neurone qui
est dans le SNC en position corticale à l’origine de la voie
pyramidale et un second neurone, le motoneurone, au
niveau de la corne antérieure de la moelle et émet un
axone qui sort de la moelle pour aller jusqu’au muscle).

D. Voies extra-pyramidales
Les voies extra-pyramidales modulent la motricité
volontaire avec application dans le maintien de la
statique du corps au cours de l’exécution des
mouvements (sans que l’on ait besoin d’y penser) ainsi
qu’une influence dans les mouvements associés à la
motricité volontaires, par exemple le balancement du
bras lors de la marche.

La voie extra-pyramidale, fait relai dans des noyaux


(tels que le striatum, le noyau sous-thalamique, le
noyau rouge, la substance noire) ainsi que dans des
centres d’intégration sous-corticaux (tels que le
cervelet qui permet d’intégrer les notions de position
des segments de membres dans l’espace et donc de
gérer l’équilibre de façon automatique mais aussi
certains noyaux thalamiques et les noyaux vestibulaires).

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Ce sont des centres permettant de recueillir les informations
sensorielles ou sensitives et d’en déduire des commandes
motrices automatiques qui permettent de moduler la
motricité volontaire.

Représentation des différentes voies descendantes extra-


pyramidales. A particulièrement retenir que le tractus
vestibulo-spinal est impliqué dans l’équilibre et le tonus
musculaire. Le tractus olivo-spinal a une action facilitatrice
sur les muscles extenseurs tandis que le tractus rubro-
spinal a une action facilitatrice sur les muscles fléchisseurs.

E. Voies sensitives
a) Faisceaux gracile et cunéiforme.

Les faisceaux gracile et cunéiformes sont situés dans le cordon postérieur de la moelle épinière.
Le faisceau gracile est plus large au niveau des moelles thoraciques et lombaires car il est responsable de
l’innervation des membres inférieurs.

Le faisceau cunéiforme est plus large au niveau de la moelle


cervicale car il est responsable de l’innervation des membres
supérieurs.

Le premier neurone de cette voie sensitive est celui qui vient du


récepteur sensitif (par exemple du bout des doigts). Les fibres qui
remontent depuis le récepteur sensitif vers le corps cellulaire sont
des dendrites. Ces dendrites montent jusqu’au ganglion
rachidien où se trouve le corps cellulaire du premier neurone
lequel émettra ensuite son axone qui sort du ganglion rachidien,
passe dans la racine postérieure, remonte dans le cordon dorsal
homolatéral sans relai jusqu’au niveau du bulbe dans sa partie
basse où se trouvent les noyaux graciles et cunéiformes.

Ce premier neurone se termine en formant une synapse avec le deuxième


neurone qui donne un axone qui sort du noyau gracile ou cunéiforme et qui
croise la ligne médiane : il décusse et remonte dans le lemnisque médian,
traversant la protubérance et le mésencéphale du côté controlatéral pour
se terminer dans le thalamus au niveau du noyau ventral postérieur. De
là part un troisième neurone qui se termine dans la circonvolution
pariétale ascendante, respectant la somatotopie.
Pour les faisceaux graciles et cunéiformes il y a donc 3 neurones pour
la sensibilité épicritique :
➢ Un premier neurone du récepteur jusqu’au bulbe,
➢ Un deuxième neurone du bulbe jusqu’au thalamus,
➢ Un troisième neurone du thalamus au cortex.

b) Faisceaux spino-thalamiques.

On distingue les faisceaux spino-thalamiques ventraux responsables de la sensibilité protopathique et


les faisceaux spino-thalamiques latéraux responsables de la sensibilité thermo-algique.

Pour la sensibilité protopathique, un premier neurone se termine au niveau de la corne postérieure de la


moelle. Le relai a lieu avec le deuxième neurone qui envoie son axone qui traverse la ligne médiale dans le
segment et remonte dans le faisceau spino-thalamique ventral jusqu’au thalamus.

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Pour le cas du faisceau spino-thalamique latéral, là aussi le
premier neurone se termine au niveau de la corne postérieure
de la moelle épinière. Il fait synapse avec un second neurone
qui croise immédiatement la ligne médiane et remonte dans le
cordon latéral jusqu’au thalamus.

Les axones arrivent au niveau du bulbe où ils rejoignent le


lemnisque médian. Ils se terminent au même endroit que les
faisceaux gracile et cunéiforme (noyau ventral postérieur du
thalamus). Il existe également des fibres d’un troisième neurone
qui se terminent dans la circonvolution pariétale ascendante.

On observe que le second neurone croise la ligne médiale


exactement au même niveau que là où il fait synapse avec le
premier neurone et que ses axones remontent jusqu’à la partie
ventrale postérieure du thalamus. De là, un troisième neurone
projette vers la circonvolution pariétale ascendante.

Contrairement aux faisceaux gracile et cunéiforme, la décussation est


segmentaire. Ainsi en cas de compression de la moelle épinière, le
faisceau spino-thalamique (qui a déjà croisé) sera comprimé mais les
faisceaux gracile et cunéiforme seront comprimés avant d’avoir croisé.
On aura donc des symptômes thermo-algiques d’un côté et des
symptômes liés à la sensibilité épicritique de l’autre.

c) Faisceaux spino-cérébelleux.

Les faisceaux spino-cérébelleux sont aux nombres de 2 : un faisceau direct (de Flechsig) et un faisceau
croisé (de Gowers). Dans les deux cas, le premier neurone arrive au niveau de la corde postérieure de la
moelle. C’est au niveau du deuxième neurone que diffèrent les faisceaux.

➢ Faisceau direct : le deuxième neurone remonte


directement du même côté le long de la moelle épinière
au cervelet.
➢ Faisceau croisé : le second neurone fait synapse
et croise la ligne médiale immédiatement et remonte de
l’autre côté de la moelle épinière. Il recroisera à nouveau,
plus haut, pour aller jusqu’au cervelet homolatéral.

Arrivés au niveau du bulbe les faisceaux spino-


cérébelleux direct et croisé sont tous les deux présents.
Au niveau de la protubérance ils sont tous les deux
présents (un peu plus latéralement situés). Au niveau du
mésencéphale, il ne reste plus qu’un petit peu de
faisceau croisé.

NB : le faisceau direct emprunte les pédoncules cérébelleux moyens, d’où son absence au niveau du mésencéphale.
Le croisé emprunte le pédoncule supérieur. Petit plus, le faisceau direct transport la sensibilité proprioceptive
inconsciente des membres inférieurs et du tronc, contrairement au croisé qui transporte celle des membres supérieurs,
qui n’est donc présent que dans la moelle cervicale.

Ainsi les deuxièmes neurones des faisceaux directs et des faisceaux


croisés spino-cérébelleux remontent des deux côtés de la moelle en
même temps bien qu’ils soient issus de la même région, et arrivent
tous les deux au côté homolatéral du cervelet. Donc contrairement
au cerveau où ce qui est à gauche sur le plan sensitivo-moteur, se
réfère la partie droite du corps, dans le cervelet, ce qui est perçu à
droite est intégré à droite et vice versa.
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V. Résumé
NB : Le résumé est plus ou moins une redite du cours, si vous avez la flemme passez votre chemin.
A retenir les 3 voies principales de communication entre le cerveau et la moelle, ainsi que les trajets empruntés.

Il est important de retenir le nombre de segments médullaires et de nerfs rachidien, de comprendre la


vascularisation de la moelle ainsi que de retenir les principales voies ascendantes et descendantes.

Il faut connaître la notion de trou de conjugaison. Ils sont situés entre deux pédicules adjacents et les
disques intervertébraux en avant.
Le canal rachidien est limité en avant par le corps vertébral et les disques intervertébraux, latéralement par
les pédicules et en arrière par les deux lames vertébrales. Les lames vertébrales s’unissent pour former
l’apophyse épineuse.

Un segment de moelle est une portion de moelle donnant naissance à une paire de nerfs rachidiens. Le nerf
rachidien est formé par l’anastomose d’une racine antérieure motrice et d’une racine postérieure sensitive.
Les racines émergent de la moelle par de nombreuses radicelles au niveau des sillons latéraux.

La substance grise est située au centre de la moelle avec une forme en « ailes de papillons » ou en « H ». Il
y a 2 cornes antérieures, 2 cornes postérieures et, au niveau thoracique, il y a 2 portions latérales.
La substance intermédiaire centrale relie les cornes gauches et droites de la substance grise. Elle est
percée en son centre par le canal central (ou canal de l’épendyme). Il existe un septum qui sépare les 2
cordons en arrière.

L’apport artériel médullaire se fait par des artères radiculo-médullaires qui forment 3 axes longitudinaux
avec une artère spinale antérieure qui chemine dans le sillon antérieur et 2 artères spinales postéro-latérales
en dedans des racines postérieures formées par l’anastomose des branches ascendantes et descendantes
des artères radiculo-médullaires postérieures adjacentes. Il existe un réseau coronaire péri-médullaire
(vaso corona) formé par des branches anastomosant l’artère spinale antérieure et les artères spinales
postéro-latérales.

Les veines sont plus nombreuses et plus volumineuses que les artères. Il existe un réseau veineux formé
d’une veine spinale ventrale et de 2 ou 3 veines spinales dorsales. Il existe une veine intercostale et des
veines satellites des racines avec la veine radiculo-médullaire et le plexus veineux péridural.

VI. QCMs d’entrainement


QCM1. Concernant l’embryologie de la moelle spinale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
A. La fermeture de la gouttière neurale au niveau du neuropore crânial a lieu à J27.
B. La gouttière neurale permet la formation de l’ensemble du SNC.
C. La lame alaire ventrale correspond à la future partie sensitive de la moelle.
D. La lame basale ventrale correspond à la future partie motrice de la moelle.
E. Le sulcus limitans correspond à la future partie intermédiaire et végétative de la moelle.

QCM2 Concernant la moelle spinale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
A. La substance blanche dérive du voile marginal.
B. La moelle est constituée de 8 paires de nerfs crâniens, 12 paires de nerfs thoraciques, 5 paires de nerfs
lombaires, 5 paires de nerfs sacrés et 1 à 2 paire(s) de nerfs coccygiens.
C. Les voies ascendantes sont motrices.
D. Les voies descendantes sont motrices.
E. Les faisceaux graciles et cunéiformes font partie des voies sensitives.

QCM3 Concernant les voies sensitives ascendantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
A. Les faisceaux spino-cérébelleux sont responsables de la sensibilité proprioceptive inconsciente.
B. Les faisceaux spino-thalamiques ventraux et dorsaux sont principalement utilisés pour trier les informations
sensitives à savoir la sensibilité tactile protopathique et thermo-algique.
C. Les faisceaux gracile et cunéiforme sont responsables de la sensibilité tactile épicritique et de la sensibilité
proprioceptive consciente.
D. Le faisceau gracile fait relai des informations provenant des bras.
E. Le faisceau cunéiforme fait relai des informations provenant des jambes.

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VII. Annales
2013
QCM.1 Parmi les propositions suivantes, choisir la (les) proposition(s) exacte(s). La moelle spinale :
A. S’étend sur toute la hauteur du canal rachidien.
B. Se termine par le cône terminal.
C. Présente un renflement dorsal.
D. Est vascularisée dans sa partie basse par l’artère d’Adamkiewicz.
E. Donne naissance aux nerfs rachidiens.

2020
QCM31 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ? Une sensibilité cutanée altérée au chaud et au froid
témoigne de :
A. L’atteinte de fibres A-bêta
B. L’atteinte de fibres A-delta
C. L’atteinte de fibres C
D. L’atteinte des voies cordonales postérieure
E. L’atteinte des voies spino-thalamiques

QCM36 Concernant la régulation du tonus, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?


A. La formation réticulée médiane activatrice du tonus a une origine mésencéphalique
B. La voie vestibulo-spinale est activatrice du tonus des muscles axiaux et favorise donc le redressement
C. La mise en jeu de la voie rubro-spinale renforce le tonus des fléchisseurs des membres supérieurs
D. La rigidité de décérébration se manifeste par une flexion des membres supérieurs
E. La spasticité est une manifestation d'hypertonie

QCM40 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ? La moelle spinale :


A. S’étend sur toute la hauteur du canal rachidien
B. Se termine par le cône terminal
C. Présente un renflement dorsal
D. Est vascularisée dans sa partie basse par l’artère d’Adamkiewicz
E. Donne naissance aux nerfs rachidiens

QCM44 Parmi les propositions suivantes concernant les voies sensitives, choisir la (les) proposition(s) exacte(s) :
A. Le corps cellulaire du 1er neurone des voies sensitives est situé dans la corne dorsale (postérieure) de la moelle
B. L'axone du 2ème neurone des voies spino-thalamiques croise au niveau médullaire et remonte dans des cordons
antérieur et latéral de la moelle
C. Les faisceaux graciles et cunéiformes transmettent la sensibilité au tact fin
D. Les faisceaux spino-thalamiques transmettent la sensibilité thermique
E. Les faisceaux spino-cérébelleux transmettent la proprioception consciente

QCM 1 QCM 2 QCM 3


BDE ABDE ABC

2020 2013
QCM 31 : E QCM 1 : BDE
QCM 36 : BCE
QCM 40 : BDE
QCM 44 : BCD

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