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UE3(a) – Physique ( Physiologie ) – X – Neurophysiologie (1) – Pr Ng Wing Tin - ../../17 - ..

UE 3 (A) : PHYSIQUE ( PHYSIOLOGIE )

COURS X - NEUROPHYSIOLOGIE

1ERE PARTIE : PRESENTATION DU


SYSTEME NERVEUX

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Introduction
I. Les cellules du système nerveux
A) Les neurones
B) Les cellules gliales
C) Classification des neurones
D) Réseaux de neurones

I. Organisation du système nerveux


A) Le système nerveux central
B) Le système nerveux périphérique

I. Les réflexes → Les réflexes médullaires


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Introduction

La neurophysiologie est l’étude du fonctionnement du système nerveux.


Ce système nerveux a plusieurs fonctions :

Système nerveux somatique


Les interactions avec l’extérieur système nerveux « de relation ».
Motricité Le message va partir du cerveau ( cortex ), descend le long de la moelle
volontaire spinale ( par les faisceaux médullaires jusqu'à la corne antérieur de la
moelle épinière ) puis emprunte un motoneurone pour aller au muscle.
Les messages moteurs vont aller des centres vers la périphérie
(muscles) pour permettre de se déplacer, dé bouger.

Sensibilité Le message sensitif va en sens inverse. Il capte des stimuli extérieurs


par des récepteurs en périphérie, avant d'être transmises par des
protoneurones jusqu'à la moelle épinière en passant par le ganglion
spinal. Puis l'information est transmis au cerveau puis il sera analysé.
Les messages sensoriels vont aller de la périphérie vers les centres
nerveux (cerveau) pour ressentir des sensations.

Système nerveux végétatif, ou autonome


Il contrôle de l’ensemble des organes internes. Il comprend deux systèmes qui
s'opposent : le système sympathique et le système parasympathique.

I. Les cellules du système nerveux

A) Les neurones
Le système nerveux comprend environ 100 milliards de
neurones qui permettent l'intégration et la transmission de
l'influx nerveux.
Ils reçoivent des informations, les additionnent et en
transmettent une synthèse : c’est l’intégration du message
nerveux.

Les neurones sont constitués d'un corps cellulaire (soma) et


de prolongements plus ou moins longs (dendrites, axones).

En microscopie électronique, on voit l’extrémité de l’axone qui


se divise en collatérales qui font des synapses avec des fibres
musculaires afin de leur transmettre un signal nerveux, ce qui
va entraîner la contraction et donc le mouvement.

B) Les cellules gliales


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Les cellules gliales ont pour rôle le soutien des cellules nerveuses. Elles sont bien plus
nombreuses (plus de 1000 milliards). Certains jouent un rôle dans la myélinisation, comme
les oligodendrocytes ( SNC = système nerveux central ) et les cellules de de Schwann ( SNP =
système nerveux périphérie )

Exemples de cellules gliales : astrocytes, oligodendrocytes , cellules de Schwann …


C) Classification des neurones
– neurones unipolaires :
un seul prolongement = un dendrite + un axone
→ de quelques cm à plus d'un mètre
En fonction du → système nerveux sensitif
nombre de neurites
(= axones et
dendrites)

– neurones bipolaires

2 prolongements ( ex : rétine )

– neurones multipolaires : plusieurs prolongements (plusieurs


dendrites et un axone) ( ex : cervelet )

– Fibres myélinisées
(plus gros diamètre que les fibres non myélinisées) :

En fonction de la
myélinisation des
fibres nerveuses

Dendrite ou axone entouré d’une gaine de myéline.


Celle-ci est fabriquée différemment au niveau du SNC (vient des
oligodendrocytes) et du SNP (cellules de Schwann).
Coupe transversale : on voit différents feuillets de myéline. Entre
chaque cellule de Schwann, on va avoir une rupture = Nœuds de
Ranvier.
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– Fibres non myélinisées :


Justes englobées par des cellules de Schwann qui soutiennent
simplement les fibres (une cellule de Schwann englobe plusieurs
fibres nerveuses).

Cette myélinisation va affecter la vitesse de


conduction de l’influx nerveux.

Plus un neurone est myélinisé, plus son


diamètre est grand, plus sa vitesse de
conduction est élevée.

On peut alors classer les fibres nerveuses selon leur degré de myélinisation (deux modèles) :

Classification d’Erlanger-Gasser:
 Fibres rapides myélinisées : type A (α,β,γ,δ) et B
 Fibres lentes amyéliniques : type C

Classification de Lloyd :
 I, II, III : myélinisées
 IV : amyéliniques

D) Réseaux de neurones
Les neurones peuvent être soit activateur, soit inhibiteur.
Ils créent des chaines pour transmettre l’information nerveuse : ils peuvent alors s’organiser
en série, ou en parallèles.

Dans un circuit en série :

 Si on a un nombre pair de neurones


inhibiteurs en série on aura une activation
ou désinhibition.
 Si on a un nombre impair de
neurones inhibiteurs en série on aura une
inhibition.

Astuce : penser à des multiplications de nombres


relatifs : multiplier deux nombres négatifs donne un
nombre positif = deux neurones inhibiteurs en série
aboutissent à un message activateur !
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Dans un circuit en parallèle :

 Divergence : un axone peut se diviser,


donner des collatérales et transmettre son
influx à diverses structures.

 Convergence : un même neurone


reçoit les informations de plusieurs neurones.
Il y a alors une intégration de différentes
données (convergence) à chaque relai pour
transmettre une synthèse sous la forme
d’influx nerveux par un phénomène de
divergence.

=> Chaque neurone va intégrer la ou les informations reçues ( = influx nerveux ) par un
mécanisme de soustraction avant de transmettre l’information par divergence ou par
convergence.

I. Organisation du système nerveux

Le système nerveux est composé du système nerveux central et du système nerveux


périphérique contenu hors du canal rachidien et du crane.

A) Le système nerveux central

Le système nerveux central est composé de l’encéphale et de la moelle spinale, situés dans
la boîte crânienne et le canal rachidien qui traitent, organisent l’information et tentent d’y
répondre.

Les corps cellulaires ainsi que les interneurones (prolongements de petits neurones) sont
localisés dans la substance grise et le tronc cérébral (formation réticulée).
La substance grise se retrouve dans l’encéphale comme dans la moelle.

Les fibres nerveuses sont localisées au niveau de la substance blanche (sauf pour les
interneurones qui sont entièrement compris dans la substance grise).

La substance grise est le constituant de deux


principales régions :
-le cortex (en périphérie)
-les noyaux gris centraux (ganglions de la base)
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Encéphale
(valable pour les Entre le cortex et les noyaux, on a de la
hémisphères cérébraux et le substance blanche par laquelle ils communiquent,
notamment avec le corps calleux qui permet le
passage des fibres d’un hémisphère à l’autre.
Pour le protéger, le cerveau est tapissé de 3
feuillets de méninges. On trouve du liquide céphalo-
rachidien (LCR) entre chaque feuillet et dans la
profondeur du cerveau dans des cavités appelées
ventricules.

Toutes les fibres passent par le tronc cérébral


pour descendre vers moelle, le TC a 3 parties :
cervelet) le mésencéphale, la protubérance (=le pont) et le
bulbe.
Moelle
La substance grise y est localisée au centre de la moelle, traversée par le canal de
l’épendyme qui contient du LCR.
La moelle est entourée de substance blanche.

La substance grise est en forme de H et comprend :


-des cornes antérieures :corps cellulaires des motoneurones.
-des cornes postérieures
-des zones intermédiaires : +++ corps cellulaires de neurones végétatifs, de nombreux
interneurones.

Les cornes postérieures et antérieures se prolongent respectivement par des racines


postérieures sensitives et antérieures motrices.

Autour, on a de la substance blanche partagée en cordons pour mettre en relation la moelle et


d'autres structures nerveuses.
Ces fibres nerveuses se regroupent en faisceaux descendants
( spino-cérébelleux spino-thalamique
thalamus) )

B) Le système nerveux périphérique


Ganglions Il est constitué d’un ensemble de nerfs et de ganglions (= un regroupement
des corps cellulaires) :

– Ganglions spinaux , situés à côté de la moelle épinière, contiennent les


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corps cellulaires de neurones sensitifs
– Ganglions sympathiques et parasympathiques (système autonome)

Nerfs Les fibres nerveuses +/- myélinisées, qui vont vers la même destination, se
regroupent en nerfs :
– Somatiques sensitifs et/ou moteurs, souvent mixtes.
– Végétatifs

Ces fibres nerveuses transmettent des informations allant


– De la périphérie vers le centre nerveux : fibres afférentes (pour
apporter une information)
– Du centre neveux vers la périphérie : fibres efférentes (pour effectuer
une action en réponse)

Ex de nerfs somatiques : le nerf rachidien

– Les nerfs sensitives afférentes ( protoneurones ) = une unique dendritre , dont le


corps cellulaire est situé dans le ganglion spinal et l'axone pénètre dans la moelle par la
racine postérieure

– Les fibres motrices efférentes ( montoneurones ) = axones des motoneurones qui


sortent par la racine antérieur de la moelle dont le corps cellulaire est situé dans la corne
antérieure de la moelle épinière. Les fibres motrices vont innerver de multiples fibres
musculaires.
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I. Les réflexes

Un réflexe est une réponse involontaire à un stimulus. Il peut être moteur ou végétatif.

On distingue 5 étapes :

 Stimulus capté par un récepteur sensoriel


 Voie afférente (transmission de l’information)
 Relai entre voies afférentes et efférentes
 Voie efférentes
 Effecteurs (contraction d’un muscle, sécrétion d’une glande, etc)

Les réflexes médullaires : Réflexe monosynaptique (une voie afférente sensitive


Réflexe myotatique suivie d’une voie efférente motrice).

Aussi appelé réflexe C’est la contraction réflexe d’un muscle provoquée par
d’étirement, rotulien ou son étirement. La fonction du réflexe est de s'opposer à son
réflexe ostéo-tendineux étirement

Ces réflexes sont dits L’étirement provoqué par la percussion brève et rapide
« médullaires » car ils ont du tendon rotulien d'un marteau-réflexe est capté par des
pour centre nerveux la récepteurs sensitifs
moelle.
 Récepteurs sensitifs
 Voie afférente : Transmission de l’information au
niveau de la corne antérieure de la moelle par des fibres
sensitives afférentes ( protoneurones )
 Relai direct entre le protoneurone et le
motoneurone
 Motoneurone conduit l'information de contraction
aux fibres musculaires
 Le quadriceps se contracte.

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