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LE SYSTÈME NERVEUX

GENERALITES
Définition :
Ensemble de structures cellulaires, tissulaires et organes, qui règlent l’activité de l’organisme en réponse à des
stimuli internes et externes.

Système biologique qui assure la :


● Coordination des actions avec l’environnement extérieur
● Communication rapide entre les différentes parties du corps

C’est l’ensemble des structures anatomiques qui assurent :


● La réception
● La transformation
● La transmission
● L’intégration
Des informations provenant de l’environnement et de l’organisme. Il élabore les réponses par lesquelles
l’organisme peut s’intégrer dans son milieu

Le SN règle toutes les fonctions de l’organisme. Il comprend 2 parties :


1. Le système nerveux central => la partie intégratrice
2. Le système nerveux périphérique => la partie réceptrice et effectrice

Classification :
Morphologique Fonctionnel
Le Système nerveux central (SNC): Le Système nerveux somatique (SNS):
- encéphale: - contrôle les relations de l’organisme avec le milieu
- hémisphères cérébrales extérieur;
- diencéphale - présente de l’activité consciente;
- cervelet - les effecteurs sont les muscles lisses;
- tronc cérébral - présente une partie centrale et une autre partie
- moelle spinale périphérique.

Le Système nerveux périphérique (SNP): Le Système nerveux végétatif (SNV):


- nerfs: - contrôle l’activité des organes internes;
- spinaux - présente de l’activité inconsciente;
- crâniens - les effecteurs sont les fibres musculaires lisses, le
- ganglions: myocarde et les glandes;
- sensitifs - formé de trois sous-divisions:
- végétatifs - le système nerveux végétatif sympathique
- le système nerveux végétatif parasympathique.

Localisation :
- SNC :
o l’encéphale – dans la boite crânienne
o la moelle spinale – dans le canal vertébral.
- SNP : se trouve en dehors de l’axe cérébro-spinal, non protégé par des structures osseuses, organisé en nerfs
périphériques/ plexus qui connectent le SNC à des structures anatomiques périphériques.

Rôle​ :
SNC SNP
Interprétation des informations sensorielles Transmission des informations sensorielles
Elaboration des réponses motrices Transmission des informations motrices
Participation aux réflexes Participation aux réflexes
Le tissu nerveux comprend 2 structures fonctionnellement différentes : les neurones et la névroglie.

LE NEURONE
Définition:
Cellule électriquement excitable qui reçoit, analyse et transmet
des informations par des signaux électriques et chimiques. Il
représente l’unité morpho-fonctionnelle, embryologique,
métabolique du système nerveux.
La transmission de l’impulsion d’une cellule à une autre se
réalise par l’intermède des synapses.

I. Structure :
Le neurone est formé d’un corps et des prolongements.

a) corps cellulaire (= péricaryon, soma) :


- membrane cellulaire
- une double couche lipidique à structures protéiques (incluant les canaux ioniques);
- le cytoplasme où se trouvent:
- le noyau - à matériau génétique (ADN, ARN);
- les organites cellulaires: les corps de Nissl, neurofibrilles, mitochondries, les appareils
de Golgi, lysosomes, cytosquelette

b) prolongements :
- des ​dendrites​ ​une ou plusieurs​ : reçoivent l’information et la transmettent au corps neuronal
(propagation centripète, cellulipète)
- l’axone​ ​prolongement unique​ : transmet l’information du corps neuronal vers d’autres
neurones ou effecteurs (de manière ​centrifuge et cellulifuge​). Sur son trajet il peut emettre des
rameaux collatéraux, ayant l’extrémité distale ramifiée.

II. Classification des neurones :


a) Selon les caractéristiques morphologiques :
- Apolaires : cellules ciliées des bourgeons du goût, cellule sensorielles de l’oreille interne,
certaines cellules de la rétine (amacrines)
- unipolaires : seulement chez l’embryon, cônes et bâtonnets de la rétine
- pseudo-unipolaires : les neurones sensitifs (cellule du ganglion rachidien)
- bipolaires : les cellules bipolaires de la rétine, les cellules sensorielles auditives et
vestibulaires, le ganglion de Corti, le ganglion de Scarpa
- multipolaires : la plupart des cellules nerveuses de l’encéphale et de la moelle spinale

b) Selon la forme du corps cellulaire :


- pyramidales
- granulaires
- fusiformes
- stellaires
- piriformes

c) Selon le type d’axone:


- de type Golgi I (neurones principaux ou de projection) - neurones à axone long qui forment
les tractus nerveux de l’encéphale et de la moelle spinale
- de type Golgi II (neurones intrinsèques) – inter-neurones à axone court, à rôle inhibiteur,
localisés dans le cortex cérébral et dans celui cérébelleux

d) Selon la fonction:
- Moteurs : transmettent l’information du centre nerveux vers les effecteurs
- Sensitifs : conduisent l’information vers le centre nerveux
- Associatifs (intercalaires, interneurones) : font la connexion informatique entre les neurones
(sensitif vers le moteur ou entre neurones de même fonction). Ils sont ​tous situés dans le
SNC​.

III. Les gaines fibreuses des neurones:


a) les fibres myélinisées ​présentent​:
La gaine de myéline​ :
o complexe de lipoprotéine (80% lipides et 20% protéines)
o blanche et brillante dans des conditions physiologiques normales
o a un rôle ​d’isolateur électrique​ et sert a ​protéger​ les fibres nerveuses. Sous la forme d’une spirale, elle
entoure les axones et permet de le isoler les uns des autres ​ ​ cela permet ​d’accentuer la vitesse​ de
propagation de l’influx nerveux et donc la vitesse peut atteindre jusqu’à 100m/s. La propagation du
potentiel d’action ou de l’influx nerveux se fait alors par ​conduction saltatoire​, de nœud en nœud de
Ranvier
o production de myéline par :
- la gaine de cellules Schwann​ : formée de cellules gliales qui secrètent de la myéline pour les
axones des neurones périphériques, dans le ​SNP (les nerfs).​ Les cellules de Schwann détiennent
un rôle ​régénérateur, trophique et isolateur​ pour le neurone. Entre les cellules de Schwann et
entre les prolongements d’oligodendrocytes, l’axone est découvert et présente les ​nœuds de
Ranvier​ (=nœud neurofibrillaire).
- la gaine de Henle = endoneurium​ : formée de tissu conjonctif qui isole l’axone cellule de
Schwann du milieu environnant, dans le ​SNC (encéphale et moelle épinière)

b) les fibres amyéliniques = ​de la substance grise – n’ont pas de gaine de myéline – vitesse
inférieure de propagation pour l’impulse nerveux (10m/sec)

IV. Types de fibres (selon la structure):


a) Fibres de type A :
Les plus grandes avec d = 10-20 µm.
Elles sont myélinisées ce qui leur permet une grande vitesse de propagation de 60-120 m/sec.
Selon la fonction, elles sont des :
- fibres motrices alpha;
- fibres motrices gamma;
- fibres somato-sensitives (des fibres intrafusales, les récepteurs neurotendineux de Golgi);
- fibres sensitives cutanées (des mécanorécepteurs).

b) Fibres de type B :
Elles ont un d = 1-3 µm.
Ce sont des fibres végétatives afférentes et efférentes.
Elles sont faiblement myélinisées ce qui leur procure une vitesse de propagation moyenne de 3-5 m/sec

c) Fibres de type C :
Fibres de petites avec d < 2 µm.
Ce sont des fibres végétatives efférentes post-ganglionnaires et afférentes pour des impulsions douloureuses
diffuses.
Ces fibres sont amyéliniques ce qui leur procure une vitesse de propagation réduite de 0,6-2 m/sec.

V. Structure d’un nerf SNP


Les nerfs périphériques contiennent de nombreuses fibres nerveuses groupées en faisceaux et entourées de tissu
conjonctif. L’organisation architecturale permet de distinguer :
o L’épinèvre : tissu dense périphérique limitant le
nerf
o Le périnèvre : tissu dense entourant les fascicules
nerveux
o L’endonèvre : entourant individuellement chaque
fibre nerveuxse et riche en capillaires sanguins.
o Les cellules de Schwann entourent un ou
plusieurs axones dans des dépressions de leur membrane
plasmique.

LA NEVROGLIE
Définition :​ ​Les cellules non-neuronales qui assurent le support, la protection et l’homéostasie de la cellule
nerveuse (​glia, ​gr.​ = colle)​ . C’est un tissu nerveux ​sans fonction conductrice​.
I. Caractéristiques :
Elles ont une grande capacité mitotique et assurent le support physique en apportant les nutriments et l’oxygène
pour les neurones. Elles assurent aussi l’isolation électrique des neurones. Ces cellules ont un rôle dans l’épuration,
l’enlèvement des débris neuronaux.

Les cellules gliales qui coopèrent avec les neurones jouent un rôle important dans le fonctionnement du cerveau.
Elles assurent :
o L’isolement des tissus nerveux
o Les fonctions métaboliques
o Le soutient squelettique
o La protection vis-à-vis des corps étrangers en cas de lésions.

De récents travaux montrent que certaines cellules gliales jouent également un rôle actif dans la transmission de
l’influx nerveux.

II. Les types de cellules gliales:


a) Au niveau du SNC: névroglie centrale
- les ​astrocytes​:
- localisées au niveau des capillaires : facilitent la liaison entre les capillaires artériels et
le neurone
- elles participent à la formation de la ​barrière hémato-encéphalique​ qui restreint le
passage de certaines substances vers les structures nerveuses centrales
- présentent une capacité de prolifération élevée, même dans l’encéphale à l’âge mûr, ce
qui explique le développement et la fréquence élevée des tumeurs cérébrales d’origine
astrocytaire
- les​ microglies:​ des cellules extrêmement petites qui ont le rôle d’éliminer les détritus
cellulaires (cellules mortes) et de protéger contre les corps étrangers et les infections
microbiennes (​rôle phagocytaire​)
- les ​oligodendrocytes​: producteurs de myéline dans l’axe cérébro-spinal
- interfasciculaires: au niveau de la substance blanche, localisées le long des fibres, étant
impliquées dans le processus de myélinisation
- périneurales: au niveau de la substance grise, pendant la remyélinisation
- les​ cellules épendymaires ​ou ​épendymyocites :
- des cellules épithéliales qui tapissent les parois des cavités ventriculaires, des cavités
du névraxe et le canal central de la moelle. Elles ont un rôle dans la production du LCS
et régénération neuronale.

b) Au niveau du SNP : névroglie périphérique


- Les ​cellules de Schwann​ : entourent les axones des neurones et synthétisent la gaine de
myéline.
- Les ​cellules satellites du ganglion spinal​ : forment une couronne de cellules aplaties entourant
le corps cellulaire des neurones pseudo-unipolaires.

LA SYNAPSE
Définition :
Lien fonctionnel entre le neurone et une autre cellule. Permet la transmission de l’impulsion nerveuse d’un neurone
à une autre cellule (neurone ou un autre type de cellule).

I. Types de transmission synaptique (fonctionnel - fondamentaux):


a) Synapses à transmission chimique :
Les plus nombreuses. Présentent trois composantes
o La membrane présynaptique
o L’espace synaptique (ou fente
synaptique)
o La membrane postsynaptique

Au niveau de la membrane présynaptique, les boutons terminaux du neurone


présynaptique, il y a sécrétion par exocytose des médiateurs chimiques (des
neurotransmetteurs, ​neuromédiateurs​). Ceux-ci, une fois délivrés dans
l’espace synaptique, coupleront avec les récepteurs spécifiques au niveau de
la membrane postsynaptique, en déterminant un stimulus électrique excitateur
ou inhibiteur, en fonction du médiateur.

Les synapses chimiques, essentielles pour l’activité du SN, sont maintenues par des ​molécules synaptiques
adhésives​ (​synaptic adhesion molecules – SAMSs​), de la classe des ​cadhérines​, qui proéminent du côté des deux
membranes trouvées en contact, en réalisant le «collage» dans la zone d’entre-pénétration).

Les cadhérines ont un rôle dans le fonctionnement des synapses :


- servent de médiateurs à l’interaction inductive entre les composants,
- stabilisent la connexion neuronale,
- fonctionnent comme zone centrale dans la signalisation des voies qui mènent au développement des
synapses et au règlement de leur activité.

b) Synapses à transmission électrique :


Les synapses électriques ou ​jonctions communicantes​ (« gap junctions ») sont
caractérisées par l’accolement des 2 membranes plasmiques (canaux jonctionnels ou
connexons). Les membranes neuronales sont connectées dans leur zone de résistance
électrique minimale et permettent que la modification voltaïque au niveau des deux
membranes ouvre des canaux ioniques qui facilitent le passage des ions ​dans les deux
sens​. Le signal se transmet dans les deux sens = ​stimulation réciproque des deux
neurones. ​Les signaux électriques sont directement transmis d'une cellule à l'autre ​sans
intermédiaire chimique​.

Elles sont seulement situées dans certaines zones du cerveau entre des fibres du même
type.
Ce couplage électrique permet ​une propagation de l’impulsion nerveuse rapide des potentiels d'action entre
neurones ​mais aussi la ​synchronisation de la contraction de certaines cellules musculaires ​(coeur, fibre
musculaire lisse).

II. Les neurotransmetteurs / neuromédiateurs :


Définition :
Messagers chimiques qui modulent les signaux entre les neurones ou entre les neurones et d’autres cellules de
l’organisme. On a identifié >100 neurotransmetteurs. Le neuromédiateur passe de la partie pré- à la postsynaptique
de la synapse où il sera dégradé enzymatiquement.

a) Types de neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs peuvent être des ​excitateurs​ ou des ​inhibiteurs​ en fonction des récepteurs au niveau
desquels ils agissent. Certains neurotransmetteurs peuvent être tant des excitateurs que des inhibiteurs comme
l’acétylcholine ou la dopamine.

b) Catégories de neurotransmetteurs:
- amines biogènes:
- la sérotonine (synapses qui modulent l’anxiété, l’état d’esprit, le sommeil, l’appétit, la
sexualité);
- la norépinéphrine (dans des circuits qui influencent le sommeil, l’état d’alerte, en corrélation
avec l’état de „lutte et fuite” en réponse au stress);
- l’épinéphrine (hormone du stress libéré par la médullo-surrénale et par le neurotransmetteur au
niveau de l’encéphale);
- la dopamine (dans des synapses des circuits moteurs, impliquée dans la motivation, la
récompense, l’aide);
- l’histamine (libérée en réponse à une réaction allergique, impliquée dans l’attention, dans
l’apprentissage);
- l’acétylcholine (associée à l’activation musculaire, aux processus d’apprentissage, à la
mémoire).
- neuropeptides​ : l’oxytocine, les endorfines, la vasopressine, cholécysokinine – impliquées dans la
médiation de la perception de la douleur, dans la stimulation de l’appétit etc.
- aminoacides:
- l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) - inhibiteur majeur qui agit par feed-back négatif pour
bloquer la transmission des signaux;
- le glutamate – neurotransmetteur excitateur, le neurotrasmetteur plus utilisé au niveau des synapses
encéphaliques;
- purines:​ l’adénosine, ATP;
- gaz et lipides​: l’oxyde nitrique, les cannabinoïdes.
- neuromodulateurs : ​les médicaments dans la douleur chronique, les antipsychotiques…
III. Types de synapses
a) En fonction des structures en connexion:
- des synapses neuro-neuronales:
o axo-dendritiques : la membrane post-synaptique
appartient à la dendrite d’un autre neurone;
o axo-somatiques : la membrane post-synaptique
appartient au corps d’un autre neurone;
o axo-axoniques ou axo-axonales : la membrane
post-synaptique appartient à l’axone d’un autre neurone;
o dendro-dendritique : la synapse entre les
dendrites de deux neurones spécialisés;
- des synapses neuro-effectrices : la synapse entre un neurone et la fibre musculaire (striée ou lisse) ou la glande.

b) En fonction de l’épaisseur des membranes synaptiques:


- des synapses asymétriques (de type 1):
- la membrane postsynaptique est plus épaisse que celle présynaptique;
- d’habitude, ce sont des synapses excitatrices.
- des synapses symétriques (de type 2):
- la membrane postsynaptique a la même épaisseur que celle présynaptique;
- d’habitude, ce sont des synapses inhibitrices.

Définition :
Les faisceaux​ = groupe de fibres nerveuses qui ont en commun l’origine, le trajet, la terminaison et la fonction.

Les voies nerveuses ​ou​ les circuits neuronaux​ = des chaînes de neurones connectés par l’intermédiaire des
synapses.

LES RECEPTEURS
Définition :
Ce sont des cellules ou groups cellulaires excitables, spécialisées en la conversion de l’énergie des stimuli internes
ou externes en impulsion nerveuse, transmise à un neurone sensitif.

I. Les caractéristiques du stimulus :


- la manière de production​ – en fonction du type d’énergie (mécanique, thermique, chimique, lumineuse,
acoustique)
- l’intensité​ = la force du stimulus; l’intensité minimale à laquelle le stimulus peut être détecté s’appelle
stimulus-seuil
- la durée​ = la période durant laquelle le stimulus est continu; généralement, la sensation diminue même si le
stimulus est continu (des récepteurs phasiques) = adaptation (excepté les photorécepteurs – des récepteurs
toniques)
- la localisation = ​la capacité du sujet d’identifier​ ​l’endroit où le stimulus se produit
- la transduction du stimulus​ – la conversion du stimulus en impulsion nerveuse
- le champ récepteur ​– la surface du niveau de laquelle le récepteur reçoit l’information et se produit la
transduction; pour la stimulation tactile: la distance minimale de laquelle sont perçues deux sensations
distinctes par stimulation de deux points différents = ​acuité tactile​ (dépendant de la densité des récepteurs =>
grande au niveau du bout des doigts – petite au niveau du tégument du dos).

II. Classification des récepteurs en fonction :


a) Degré de complexité:
- des terminaisons nerveuses libres– des dendrites dont les terminaisons ne font pas partie de
structures spécialisées;
- des terminaisons nerveuses encapsulées – des dendrites dont les terminaisons sont incluses à
une structure capsulaire de tissu conjonctif;
- des organes de sens – des neurones sensoriels connectés aux récepteurs spécialisés pour un
certain type de stimulus (visuel, auditif, olfactif, concernant le goût, l’équilibre) englobés au
tissu conjonctif, épithélial etc.

b) Stimulus détecté:
- les mécanorécepteurs – réagissent aux stimuli:
- tactiles, de pression ou de distorsion;
- extension/traction;
- les photorécepteurs – réagissent à des stimuli lumineux;
- thermorécepteurs - réagissent à des stimuli thermiques;
- chémorécepteurs – réagissent aux substances chimiques dissoutes au niveau des organes de
sens pour le goût, l’odorat ou aux variations de concentration des substances transportées par le
sang (oxygène, bioxyde de carbone, hydrogène, acide lactique etc.);
- nocicepteurs – réagissent à une grande variété de stimuli qui produisent destruction tissulaire,
la perception corticale étant celle de douleur.

c) Localisation :
o Les extérocepteurs:
- réagissent à des stimuli externes;
- incluent des récepteurs pour les sensations tactiles, douloureuses, thermiques, visuelles,
olfactives, auditives, gustatives;
- 2 types: ​généraux​ (cutanés) et ​spéciaux​ (visuels, auditifs, olfactifs, gustatifs)
- les récepteurs tactiles sont les disques Merkel, les terminaisons nerveux libres, les corpuscules
Meissner, les corpuscules Vater-Pacini et les corpuscules Golgi-Mazzoni;
- les récepteurs thermiques sont les corpuscules de Ruffini (pour la chaleur) et les corpuscules
de Krause (pour le froid);
- les récepteurs douloureux (nocicepteurs) sont les terminaisons nerveuses libres ;

o Les propriocepteurs:
- localisés au niveau de l’appareil locomoteur: muscles squelettiques, tendons, ligaments,
articulations, périoste;
- des informations concernant la posture et les conditions physiques locales;
- les types des propriocepteurs: les fuseaux neuromusculaires dans les muscles striées, les
corpuscules tendineux Golgi, les corpuscules Vater-Pacini et les terminaisons nerveuses libres.
o Les intérocepteurs (viscérorécepteurs):
- Localisés dans les viscères et au niveau des vaisseaux sanguins;
- réagissent à des stimuli internes;
- sont en connexion avec le système nerveux végétatif;
- les récepteurs viscéraux sont :
• les chémorécepteurs – pour des substances chimiques ;
• les osmorécepteurs – pour la pression osmotique ;
• les barorécepteurs – pour la pression hydrostatique.

L’APPAREIL REFLEXE DU SNC – BASE DE L’ACTIVITE


NERVEUSE
Définition :
Le réflexe (l’acte réflexe) =​ un mécanisme inconscient de réponse à l’action d’un stimulus.

Il est fondé sur l’​arc réflexe​ formé de:


- récepteur ​– structure spécialisée qui transforme l’énergie spécifique d’un stimulus en impulsion nerveuse;
- voie (segment) afférente​ – formé par un neurone sensitif localisé dans le ganglion sensitif qui se trouve sur
le trajet des fibres sensitives des nerfs spinaux ou crâniens, dont l’axone fait synapse directement avec le
neurone moteur périphérique (réflexe monosynaptique) ou avec un neurone intercalaire (réflexe
polysynaptique);
- centre nerveux​ – est représenté par un ou par plusieurs neurones du SNC qui analysent l’information
reçue, élaborent une réponse et transmettent l’impulsion au neurone moteur;
- voie (segment) efférente​ - neurone moteur qui transmet l’impulsion nerveuse à l’effecteur ;
- effecteur​ – muscle, myocarde, glande.

I. Classification des réflexes


a) Selon la manière d’acquisition :
- des réflexes non conditionnés ​(innés, communs à tous les individus):
● se ferment aux niveaux inférieurs du névraxe;
● des réflexes simples​: - éternuement, toux, clignement de l’œil, sécrétion lacrymale, sécrétion
salivaire etc.;
● des réflexes complexes​ (des chaînes de réflexes) –​ ​qui se trouvent à la base des instincts: maternel,
alimentaire, de défense, de reproduction etc.

- des réflexes conditionnés ​(acquis le long de la vie, des réflexes individuels et temporaires):
● se ferment au niveau cortical;
● se forment par association répétée des deux stimuli (non conditionné et conditionné) qui
déterminent la formation d’un lien fonctionnel temporaire entre leurs aires de projection corticale.

b) Selon le type des récepteurs :


- des réflexes extéroceptifs​ – les récepteurs sont localisés surtout au niveau tégumentaire;
- des réflexes proprioceptifs​ – les récepteurs sont localisés au niveau de l’appareil locomoteur;
- des réflexes intéroceptifs​ – les récepteurs sont localisés au niveau viscéral, vasculaire, glandulaire.

c) Selon le type de l’arc réflexe :


- des réflexes somatiques ​– sont fondés sur l’arc réflexe somatique (de défense ou nociceptifs, de régulation
du tonus musculaire);
- des réflexes végétatifs ​– sont fondés sur l’arc réflexe végétatif, sympathique ou parasympathique (de
salivation, de coordination du rythme cardiaque etc.).

d) Selon le nombre des synapses de l’arc réflexe :


- des réflexes monosynaptiques​ – l’arc réflexe est formé seulement de deux neurones, sensitif et moteur (le
réflexe myotatique);
- des réflexes polysynaptiques​ – l’arc réflexe contient au moins un neurone intercalaire, d’association (la
plupart des réflexes).
II. Les voies nerveuses – schéma général
a) Les voies sensitives (ascendantes)
- elles conduisent les informations des récepteurs vers le cortex cérébral – aux aires sensitives;
- est formée de trois neurones:
- le protoneurone – situé dans les ganglions sensitifs spinaux ou dans ceux des nerfs crâniens;
- le deutoneurone – situé dans les noyaux sensitifs des cornes postérieures de la moelle ou du tronc
cérébral;
- le neurone tertiare – des neurones thalamiques dont les axones présentent une projection corticale
dans des aires spécifiques;
- ! il y a des voies ascendantes qui NE respectent pas le schéma général !

b) Les voies motrices (descendantes):


- conduisent les commandes du cortex cérébral/ des étages subcorticaux vers les effecteurs;
- pour les mouvements volontaires – la voie est formée de deux neurones:
- le neurone moteur central - situé dans le cortex cérébral moteur (l’aire 4), mais qui contient un
contingent de fibres des aires 3, 1, 2 aussi;
- le II-ème neurone - situé dans les noyaux somatomoteurs localisés dans les cornes antérieures de la
moelle spinale ou dans les noyaux somatomoteurs du tronc cérébral;
- les axones des neurones des noyaux somatomoteurs sont connectés aux effecteurs;
- pour les mouvements involontaires – les voies motrices sont multi-neuronales et polysynaptiques.
LES MENINGES CEREBRO-SPINALES
Définition :
Les méninges (meninx, gr.= membrane) structure conjonctive qui entoure et protège l’encéphale et la moelle spinale.

Formées de trois feuillets, de l’extérieur vers l’intérieur:


● La dure-mère – les ​pachyméninges​ (les méninges grosses)
● L’arachnoïde
● La pie-mère – les deux dernières couches formant les ​leptoméninges​ (les méninges molles).

LA DURE-MERE
I. La dure-mère crânienne
Membrane conjonctive fibreuse, résistante, formée de deux couches :
1. La ​couche externe périostale​ : adhérant à la surface interne du crâne, délimite l’espace épidural virtuel
(devient réel en conditions pathologiques). C’est une couche généreusement ​vascularisée​ et ​innervée.
2. La ​couche interne méningée ​: couche mince mésothéliale, ​avascularisée​ ; avec l’arachnoïde, elle délimite
l’espace subdural (le siège des veines qui se drainent dans les sinus duraux = ​bridging veins​).

Les deux couches sont ​fusionnées​, à l’exception des portions qui correspondent aux sinus duraux.

Au niveau du grand trou occipital (foramen magnum), la dure-mère crânienne se continue avec celle vertébrale, étant
adhérente à la circonférence de l’orifice.

La couche méningée durale renvoie à l’intérieure des septums qui délimitent des compartiments crâniens, avec une
large communication entre eux.

a) La faux du cerveau
Localisation :​ dans la fissure inter-hémisphérique – entre les hémisphères cérébraux.

Insertions :
● côté antérieur : sur la crista galli ethmoïdale
● côté postérieur : connectée à la face supérieure de la tente du cervelet
● bord supérieur : convexe – attaché à la face interne de la ligne médio-sagittale crânienne et à la protubérance
occipitale interne; contient ​le sinus sagittal supérieur​;
● bord inférieur : libre, concave, contient ​le sinus sagittal inférieur​.

b) La tente du cervelet
Localisation :​ sépare la fosse crânienne postérieure (où se trouve le cervelet) du lobe occipital.

Insertions :
1
● bord antérieur : libre et concave (l’incisure de la tente) permet le passage des pédoncules cérébraux
● bords antéro-latéraux : s’insèrent au niveau des bords supérieures des portions pierreuses des os temporaux
(contiennent ​les sinus pierreux supérieurs)​ .
Les deux bords s’unissent et se continuent du côté antérieur pour s’insérer au niveau des processus clinoïdes
postérieurs et antérieurs.
● bord postérieur : convexe, inséré au niveau du sillon transverse qui se trouve sur la face interne de l’occipital
(contient ​le​ ​sinus transverse​)
● face supérieure : sur la ligne médio-sagittale, présente la jonction avec la faux du cerveau, contient ​le​ ​sinus
droit.​

c) La faux du cervelet
Localisation :​ au niveau de la fosse cérébrale postérieure, sur la ligne médio-sagittale, entre les deux lobes cérébelleux,
inférieurement à la tente du cervelet.

Insertion : ​au niveau de la crête occipitale interne – la portion inférieure.

d) Le diaphragme de la selle turcique


Localisation :​ septum horizontal qui couvre la selle turcique où se trouve la glande hypophyse.
Traversée par l’infundibulum.

e) Cavum trigéminal

II. La dure-mère spinale


Localisation :​ entoure la moelle spinale.
Elle est formée seulement de la couche interne méningée de la dure-mère. C’est une membrane fibreuse.
Elle est séparée :
● du canal vertébral par l’espace épidural qui contient un plexus veineux épidural
● de l’arachnoïde par l’espace sous-dural qui est une cavité virtuelle.

Insertions :
● supérieure : au niveau du foramen magnum occipital et des vertèbres C2-C3
● postérieure : au niveau du ligament longitudinal postérieur, surtout inférieur
● inférieure à la vertèbre S2 : s’attache par le ​fillum terminale​ avec lequel elle arrive au niveau de la face
postérieure du coccyx où elle s’insère
● du côté latéral : présente des prolongements tubulaires qui accompagnent les paires de nerfs spinaux qui
passent à travers les trous vertébraux : au niveau supérieur, courts, et, à mesure que la moelle descend, elles
deviennent graduellement plus longues, couvrant les nerfs qui formeront la queue de cheval.

L’ARACHNOIDE
C’est une membrane conjonctive mince et souple, transparente, ​avasculaire​ qui adhère à la surface profonde de la
dure-mère. NB : entre l’arachnoïde et la pie-mère il y a un système de trabécules.

Elle passe en-dessus des sillons des hémisphères cérébraux et envoie des prolongements autour des nerfs crâniens et
spinaux.

Elle est séparée de la dure-mère par l’espace subdural. Des villosités arachnoidiennes traversent la dure mère et
pénètrent dans le sinus sagittal supérieur passant le liquide cérébrospinal dans le sang veineux.
Elle délimite avec la pie-mère l’espace sous-arachnoïdien qui contient du liquide céphalo-rachidien = liquide
cérébrospinal (​LCR​). Elle contient aussi les​ artères cérébrales et leurs branches.

Les zones où l’espace sous-arachnoïdien est élargi = les citernes :


- la citerne cérébello-médullaire (cisterna magna) – la plus volumineuse;
2
- la citerne pré-pontine ​– antérieurement au pont;
- la citerne inter-pédonculaire​ – au niveau de la fosse inter-pédonculaire;
- la citerne chiasmatique​ - au niveau du chiasma optique;
- les citernes latérales (aqueducales)​ – au niveau du pôle antérieur des lobes temporaux, où l’arachnoïde
passe au-dessus du sillon latéral (​elles contiennent l’artère cérébrale moyenne​);
- la citerne supérieure – de la grande veine cérébrale ​– dans l’espace entre le splénium du corps calleux
et le cervelet – ​elle contient la grande veine cérébrale;​

Le système cavitaire cérébral (les ventricules cérébraux) communique avec l’espace sous-arachnoïdien par
l’intermédiaire des trous de Magendie (médiane) et de Luschka (aux angles latéraux de la fosse rhomboïde) qui
permettent la circulation LCR des ventricules vers l’espace subarachnoïdien.

Au niveau du sinus sagittal supérieur, l’arachnoïde présente les granulations arachnoïdes (des élévations de
l’arachnoïde vers la cavité sinusale) qui permettent l’évacuation du LCR dans le sang du sinus sagittal supérieur.

LA PIE-MERE
C’est une membrane mince, conjonctivo-vasculaire, intimement adhérant à la structure nerveuse. C’est la seule
méninge qui adhère fermement à l’encéphale.

I. Au niveau crânial
Au niveau ​cranial​, elle entre dans tous les sillons placés entre les gyrus et elle s’invagine au niveau des ventricules,
formant les plexus choroïdes, couverts par l’épithélium épendimaire, en acquérant des propriétés sécrétoires (secrète le
LCR dans les cavités ventriculaires)

Localisation des plexus choroïdes au niveau des ventricules:


- les ventricules latéraux : le bord médial du prolongement temporal et frontal, en passant par le carrefour
ventriculaire;
- le ventricule III : la paroi supérieure, juste sous le trigone cérébral;
- le ventricule IV : au niveau du versant inférieur du toit ventriculaire;

III. Au niveau spinal


Au niveau ​spinal,​ elle est plus épaisse qu’au niveau de la portion crânienne. Elles est délicate et vascularisée.

Elle renvoie des bandes fibreuses :


- du côté antérieur, elle forme la gaine de l’artère vertébrale antérieure;
- du côté latéral, elle forme les ​ligaments dentelés​ (triangulaires en section, avec la base à la pie-mère et la
pointe vers l’arachnoïde), qui se retrouvent dans l’espace sous-arachnoïdien et séparent les racines
antérieures des celles postérieures des nerfs spinaux;
- du côté inférieur, la pie-mère spinale se continue par le​ filum terminale​ qui descend couvert par la
dure-mère et se fixe à la base du coccyx, où il fusionne avec le périoste.

LES LYMPHATIQUES MENINGES


Les sinus duraux et les artères méningées sont accompagnés par un réseau de ​structures lymphatiques ​qui assurent​ ​ le
drainage des cellules immunes, des molécules de dimensions réduites, de l’excès de LCR.
Le drainage se fait en dehors du crâne, le long des nerfs crâniens et de la lame criblée ethmoïdale, directement dans les
nœuds lymphatiques cervicaux profonds.

Après les découvertes des années 2012 – 2013, concernant ​le système lymphatique​ - système considéré comme
substitut du système lymphatique au niveau cérébral, avec rôle dans l’épuration de l’espace interstitiel par
l’intermédiaire du LCR, l’année 2015 a conduit à la découverte ​du réseau lymphatique, ​par deux études
indépendantes : l’étude d’​Aleksanteri Aspelund et de Kari Alitalo de l’Université de Helsinki​ ​et l’étude d’Antoine

3
Louveau et de Jonathan Kipnis de l’Université de Virginie. On considère que les vaisseaux lymphatiques méningés
représentent le lien entre le système lymphatique et les nœuds lymphatiques cervicaux profonds.

LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
C’est un liquide clair qui contient de petites quantités de protéines et de grandes quantités de chlorure de sodium.
Le LCR a un rôle de protection mécanique, nutritif, antimicrobien, et d’isolateur thermique.

Le circuit du LCR : continuellement sécrété par les ​plexus choroïdes des ventricules​ ​= des cellules choroïdes
ventriculaires.
→ les cavités ventriculaires
→ ​l’espace sous-arachnoïdien​ par les orifices de Luschka et de Magendie (le ventricule IV)
→ ​le​ ​système sinusal dural​ de l’encéphale par les villosités arachnoïdes
→ le sinus sigmoïde
→ la veine jugulaire interne.

Circuit du LCR :
→ Circule des ventricules latéraux vers le 3​e​ ventricule par les trous interventriculaires Monro
→ Du 3​e​ ventricule vers le 4​e​ ventricule par l’aqueduc de Sylvius
→ Du 4​e​ ventricule peut suivre la voie du canal épendymaire médullaire ou les trous Magendie et Luschka suivant
la direction des espaces sous-arachnoïdiens
→ Le liquide cérébro-spinal est résorbé par les villosités arachnoïdiennes vers le sang veineux des sinus de la
dure-mère.

Le prélèvement spinal du LCS se fait par une ponction lombaire.

LES VENTRICULES

LES CITERNES
SUBARACHNOÏDIENNES
= des parties élargies de l’espace subarachnoïdien, les dépressions
de la surface du cerveau.

→ La citerne de ​lama terminalis


→ La citerne basale
→ La citerne pontomédullaire
→ La citerne transverse
→ La citerne du vermis
→ La citerne ambiens
→ La grande citerne (cerebello-médullaire)

4
NOTIONS DE PATHOLOGIE
HEMATOMES EPIDURAUX ET SOUS-DURAUX
Dans les traumatismes cranio-cérébraux, peuvent se développer des hématomes entre:
● la dure-mère et la plaque interne de la calvaria, entrainant la formation de l’hématome ​épidural ​(le plus
souvent, c’est l’artère méningée moyenne qui est lésée);
● entre les deux feuillets de la dure-mère, se forme l’hématome ​sous-dural​, par la lésion des veines.

HEMORRAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE
Détermine l’une des plus atroces céphalgies, étant décrite par les patients comme la douleur la plus forte qu’ils ont
jamais eue.
Elle est due à la présence du sang dans l’espace sous-arachnoïdien et à ses constituants d’un fort effet irritatif sur les
terminaisons nerveuses au niveau des artères et des méninges.
Elle peut avoir une cause traumatique ou non traumatique. De la dernière catégorie on retient les anévrismes cérébraux,
qui constituent la cause la plus fréquente.

LE SYNDROME MENINGE
Les processus infectieux, auto-immuns et tumoraux qui exercent des tractions, des compressions, des extensions ou
des infiltrations sur les méninges, déterminent le​ syndrome méningé.​ Ce syndrome est caractérisé par une céphalée
intense, raideur de la nuque, photophobie, opisthotonus à cause de l’irritation des fibres nerveuses qui innervent les
méninges.

● les nerfs ethmoïdaux antérieur et postérieur pour la fosse crânienne antérieure


● les collatérales méningées des branches V1, V2, V3 trigéminales et tentoriales des branches V1 și V2 pour la
fosse crânienne moyenne
● les branches méningées des nerfs vague et hypoglosse, auxquelles contribuent les nerfs cervicaux C1 et C2,
pour la fosse crânienne postérieure

HYDROCEPHALIES
1. Blocage des voies d’écoulement :
o Trou de Monro : H​e​ asymétrique
o Aqueduc : H​e ​triventriculaire
o V4, Lushka : H​e​ tétraventriculaire
→ H​e​ non communicante
2. Trouble de resorption
o H​e​ tétraventriculaire
→ H​e​ non communicante
3. Hypersécrétion de LCR
o Très rare : papilloma.

HYDROCEPHALUS = augmentation majeure de la taille de la tête

ENDOSCOPIE DU 3​e​ VENTRICULE (ETV)


La ventriculocisternostomie du 3​e​ ventricule (ETV) est un traitement de l’hydrocéphalie obstructive.
C’est l’aspiration d’hématome ventriculaire.

5
LA MOELLE SPINALE
GENERALITES
Définition:
Masse de tissu nerveux de forme cylindrique, allongée, légèrement aplatie de façon antéro-postérieure. Elle représente
le segment majeur du SNC qui assure la transmission des impulsions sensitives et motrices vers et de l’encéphale.

I. Localisation
Dans le canal vertébral, enveloppée dans les méninges.

Elle suit les courbures de la colonne vertébrale et est maintenue en position centrale du canal par le filum terminal et
les ligaments dentelés. Les ligaments dentelés sont des structures piales situées sur les faces latérales de la moelle, de
forme triangulaire et ayant la pointe insérée au niveau de l’arachnoïde.

II. Les limites


● supérieure : le grand trou occipital (la décussation pyramidale ou le plan qui passe entre l’atlas et les condyles
occipitaux), elle se continue en haut par le bulbe rachidien du tronc cérébral
o limite nerveuse : la décussation pyramidale
o limite osseuse : le plan horizontal tangent au bord supérieur de l’atlas
● inférieure : le niveau de la vertèbre lombaire L2.

NB : dans la vie embryo-foetale : l’accroissement en longueur de la colonne vertébrale est plus rapide que celui de la
moelle => ascension apparente de la moelle épinière => la queue de cheval

III. La forme - données générales


C’est un cordon cylindrique d’une longueur de 43-45 cm, aplatie du côté antéro-postérieur.

Elle présente deux portions plus dilatées = ​des​ ​intumescences ​(renflements)​:


- l’intumescence cervicale (C4 - T1) – l’origine le plexus brachial (centre nerveux du membre sup)
- l’intumescence lombaire (T10 - L1) – l’origine le plexus lombaire (centre nerveux du membre inf)

L’extrémité supérieure se continue avec le ​bulbe rachidien​ au niveau de l’orifice occipital.


L’extrémité inférieure forme ​le​ ​cône terminal​ = cône médullaire, dont le prolongement mince, nommé ​filum
terminale​ s’insère à la base du coccyx. Le filum terminal est un filament conjonctif enveloppé de : la pie-mère à la
portion piale qui descend par la citerne lombaire, et de la dure-mère à la portion durale.

Sur les côtés latéraux, elle présente l’émergence des racines antérieures et postérieures des 31 paires de nerfs spinaux
(correspondant à 31 neuromères), groupés en 5 régions:
- 8 paires de nerfs cervicaux
- 12 thoraciques
- 5 lombaires
- 5 sacrés
- 1 coccygien - vestigial

Le filum terminale avec les racines des nerfs lombaires et sacrés descendent sous le niveau du cône terminal, formant
„la queue de cheval ” (L2).
Anatomie clinique => ponction lombaire : prélèvement du liquide cérébro-spinal (LCR)

IV. Rapports
1
- Le canal vertébral
- Les méninges
- Les plexus veineux intra rachidiens
- Tissus adipeux
Les parois du canal rachidien sont formées:
- du côté antérieur : les corps vertébraux, les disques intervertébraux, ligament vertébral commun postérieur
- du côté postérieur : les lames vertébrales, bases des apophyses épineuses, les ligaments jaunes
- du côté latéral : les pédoncules vertébraux, les trous de conjugaison

V. La configuration externe
La face antérieure présente :
- la fissure médiane antérieure
- les sillons collatéraux antérieurs : le lieu de l’origine apparente des racines antérieures des nerfs spinaux
- les cordons antérieurs de la moelle : entre la fissure médiane et les deux sillons collatéraux antérieurs

La face postérieure présente:


- le sillon médian postérieur : moins profond, se continue en profondeur par le septum médian (postérieur)
- les sillons collatéraux postérieurs : le lieu de l’origine apparente des racines postérieures des nerfs spinaux
- les cordons postérieurs de la moelle : entre le sillon médian et les deux sillons collatéraux postérieurs
la partie cervicale est divisée par le sillon intermédiaire post en 2 parties :
- interne : faisceau de Goll
- externe : faisceau de Burdach

Les faces latérales présentent les cordons latéraux de la moelle entre les sillons collatéraux antérieurs et postérieurs du
même côté.

LA SEGMENTATION DE LA MOELLE SPINALE


Définition:
Le neuromère = segment médullaire correspondant à l’origine d’une paire de nerfs spinaux.

Les neuromères sont groupés en régions similaires à la colonne vertébrale:


- 8 cervicaux (7+1);
- 12 thoraciques;
- 5 lombaires;
- 5 sacrés;
- 1 coccygien.

A cause de „l’ascension apparente” de la moelle, les neuromères ne correspondent plus à la vertèbre homonyme.
Pour la détermination du neuromère correspondant à une vertèbre, on applique la formule de Chipault (n – le nombre
des vertèbres) :
- dans la région cervicale: n + 1
- dans la région thoracique supérieure: T1 - T5: n + 2
- dans la région thoracique inférieure T6 - T10: n + 3
- au niveau des vertèbres T11 - T12, on retrouve les neuromères L3 - L5
- au niveau des vertèbres T12 - L2, on retrouve les neuromères S1-S5

LA VASCULARISATION DE LA MOELLE SPINALE


I. Les artères
a) Artère spinale antérieure
2
Formée par la confluence de deux branches avec l’origine dans les artères vertébrales, au niveau du bulbe rachidien,
qui descend, au niveau de la fissure médiane antérieure de la moelle.
Assure la vascularisation des 2/3 antérieurs de la moelle spinale

b) Artères spinales postérieures


Deux branches (D et G) avec l’origine dans les artères vertébrales ou les artères cérébelleuses inféro-postérieures, qui
descendent sur la face postérieure de la moelle, au niveau du sillon collatéral.
Assurent la vascularisation de 1/3 postérieure de la moelle spinale.

c) Artères radiculaires antérieures et postérieures


Ce sont des branches des artères cervicales, lombaires et sacrées en fonction de la région médullaire.
Elles entrent dans le canal vertébral par les trous intervertébraux, se bifurquent en branches antérieure et postérieure et
s’anastomosent avec les artères spinales.

d) Artères médullaires segmentaires


Sont des branches volumineuses des artères spinales, très développées au niveau des intumescences.
Elles irriguent la plus grande partie de la moelle spinale.

e) Le réseau horizontal périmédullaire (vasocorona)


Assure la vascularisation des cordons de la substance blanche - est fourni par les branches terminales des artères
radiculo-médullaires

Les sources artérielles principales : artère vertébrale, artère cervicale ascendante, artère intercostale, artère lombaire

II. Les veines


Veine médullaire satellites des artères
Dans le canal vertébral
- réseau veineux plexiforme sous arachnoïdien
- les veines épidurales en position extra-durale et en rapport avec les veines des vertèbres
- les plexus veineux externe (peri-vertébrau)
Les veines segmentaires lombaires => VCI
Les veines intercostales => veines azygos => VCS

a) Les veines spinales


- deux veines impaires:
- antérieure – située dans la fissure médiane antérieure
- postérieure – située dans le sillon médian postérieur

- deux veines paires:


- antéro-latérales – situées dans les sillons collatéraux antérieurs
- postéro-médiales – situées dans les sillons collatéraux postérieurs

b) Les veines radiculaires


Les veines radiculaires cervicales se drainent dans les veines vertébrales et cervicales profondes.
Les veines thoraciques et lombaires se drainent dans les veines azygos.

Les quatre paires de veines sont anastomosées entre elles. Elles se drainent dans le plexus veineux épidural situé entre
la dure-mère et le périoste du canal vertébral, celui-ci se drainant dans les veines intercostales.
LES NERFS SPINAUX
Nombre et nomenclature
31 paires de nerfs spinaux - correspondant aux neuromères d’origine.
3
Au niveau cervical - la paire de nerfs spinaux porte le nom de la vertèbre sous-jacente.
Au niveau de T1- les nerfs spinaux portent le nom de la vertèbre sus-jacent.

VI. Les racines du nerf spinal


Formées des filets radiculaires correspondant à un nerf:
- la racine antérieure ou motrice
• composée de
o neurones somato-moteurs α et γ avec origine réelle au niveau des cornes antérieures
o neurones viscéro-moteurs avec origine réelle au niveau des cornes latérales
• l’origine apparente au niveau du sillon collatéral antérieur, naissent de cellules de la corne ant.
- la racine postérieure ou sensitive
• formée de neurones sensitifs pseudo-unipolaires avec origine réelle au niveau du ganglion sensitif
(spinaux) du trajet de la racine
• l’origine apparente au niveau du sillon collatéral postérieur.

Trajet​ : des racines ant et post - convergent et traversent le trou intervertébral - union en dehors du ganglion spinal
Direction​ : oblicité qui augmente progressivement de haut en bas - les derniers sont verticales, au niveau de la queue de
cheval (due à l'ascension apparente de la moelle spinale)

Les branches de nerfs spinal


1. Branche méningée récurrente
2. Branche communicante blanche
3. Branche communicante grise
4. Branche post (dorsale)
5. Branche ant (ventrale) = plexus nerveux ​ou​ nerfs intercostaux

VII. Le tronc commun


Formé par la fusion des deux racines du niveau des trous intervertébraux (du côté cervical et thoracique) ou dans le
canal vertébral (du côté lombaire et sacré).
Recouvert par la dure-mère spinale qui se continue avec l’épi-nerf (la pie-mère et l’arachnoïde se terminent au niveau
de la fusion des deux racines).
Il est accompagné par l’artère radiculaire, les plexus veineux intervertébral, la branche nerveuse méningée récurrente

VIII. la branche collatérale


= la branche méningée spinale
Branche récurrente qui présente une anastomose avec la branche communicante grise de sa proximité.

IX. Les branches terminales


Les branches postérieures ​: minces, se distribuent aux muscles et au tégument de la région post du cou et du tronc.

Les branches antérieures ​: volumineuses, se distribuent à la région antérieure du tronc et des membres :
- C1 - C4 : le plexus cervical
- C5 - T1 : le plexus brachial
- T1 - T12 : les nerfs intercostaux
- L1 - L4 : le plexus lombaire
- L4 - S4 : le plexus sacré

X. Les rameaux communicants


Les rameaux communicants blancs:

4
- des fibres pré-ganglionnaires = des axones des neurones viscéro-moteurs ayant l’origine dans la corne
latérale de la moelle
- ils sont des fibres myélinisées
- ils font synapse dans le ganglion végétatif para-vertébral

Les rameaux communicants gris:


- des fibres post-ganglionnaires = des axones des neurones ayant l’origine dans le ganglion para-vertébral
- ce sont des fibres amyéliniques

Définition:
Dermatome = surface de tégument innervée par les rameaux sensitifs d’un seul nerf spinal – exception nerf C1.
Champ nerveux périphérique = la surface de tégument innervée par un nerf périphérique.

LA STRUCTURE DE LA MOELLE SPINALE


Elle est formée de la substance grise organisée autour du canal épendymaire. La substance blanche est organisée autour
de la substance grise.

I. Le canal épendymaire
Position centrale : il contient du liquide céphalo-rachidien.
Du côté inférieur : il se termine en doigt de gant.
Du côté supérieur : il se continue par le système ventriculaire de l’encéphale (le ventricule IV).

II. La substance grise


Formée du corps des neurones, de synapses, de dendrites et de fibres amyéliniques.
Disposée tout le long de la moelle spinale sous forme de colonnes et chaque neurone est entouré de cellules gliales.
Les cornes sont unies sur la ligne médiane par la substance grise, formant les commissures pré- et rétro-épendymaires.

Au niveaux des hémisphères cérébraux et cérébelleux, elle se dispose :


- à la surface = l’écorce (le cortex), les colonnes verticales (cornes médullaires)
- en profondeur du tronc cérébral (les noyaux)
=> constituant des centres d'intégration d’infos et d'élaboration de signaux.

En section transversale, elle présente une disposition sous la forme de la lettre „H” ou “papillon”.
En section transversale, on décrit ​les cornes médullaires (= masses latérales)​:
- antérieures​ – plus volumineuses – elles constituent l’origine des fibres somato-motrices de la racine
antérieure des nerfs spinaux;
- latérales​ - de dimensions très réduites – elle constitue l’origine des fibres viscéro-motrices de la racine
antérieure des nerfs spinaux;
- postérieures​ – allongées, moins volumineuses que celles antérieures – constituent l’origine des fibres
sensitives qui reçoivent et analysent les informations sensitives et celles des inter-neurones qui connectent
les neurones sensitifs du ganglion spinal à ceux moteurs des cornes antérieures. Elle se termine par une
extrémité effilée qui longe le sillon collatéral post. Elle est séparée de celui-ci par une mince lame de
substance blanche = ​zone marginale de Lissauer

Elle est creusée en son milieu par le canal central de la moelle : le canal épendymaire.
Il divise la commissure grise en 2 parties : antérieure et postérieure.
Au voisinage du canal, on trouve la substance gélatineuse centrale (= substance réticulaire)

III. La substance blanche


Formée de prolongements neuronaux (fibres myélinisées ascendantes et descendantes contenues dans les cordons) et
voies nerveuses qui conduisent l’influx nerveux. Ils se disposent :
5
- a la surface médullaire et du tronc cérébral
- dans la zone intermédiaire (entre écorce et noyaux) du cervelet et des hémisphères cérébraux

Elle est divisée en tractus et en faisceaux :


- faisceau nerveux : groupe de fibres qui ont la même origine et la même terminaison, fonction bien déterminée.
Ils conduisent différents types de sensibilités et de motricités.
- tractus : faisceau enchaîné avec un trajet, appartient à une voie ascendante/descendante

Classification des faisceaux selon :


- origine : encéphalique, médullaire, extra-nevraxiale
- direction : verticales ou horizontales
- longueur : longs, moyens, courts
- fonctionnelle : sensitifs, moteurs, associatifs

Les fibres sont disposées sous forme de:


- cordons antérieurs​ – délimités par la fissure médiane antérieure et les racines antérieures des nerfs spinaux
(sillons collatéraux antérieurs).
- cordons latéraux​ – délimités par les deux racines des nerfs spinaux.
- les cordons postérieurs​ – délimités par le sillon médian postérieur et les racines postérieures des nerfs
spinaux (sillons collatéraux postérieurs).
La commissure blanche antérieure – unie les cordons antérieurs.

IV.​ La substance réticulaire


Ensemble des cellules nerveuses disposées en réseaux denses le long du tronc cérébral (du bulbe rachidien à
l’hypothalamus), à l’intérieur de l’encéphale => noyaux réticulaire
Localisation​ :
- dans la substance blanche entre la corne latérale et la base de la corne postérieure
- au niveau de la moelle épinière, elle se situe autour des cornes latérales de la région cervicale et
péri-épendymaire dans toute la moelle.
Rôle​ : interface des systèmes autonomes

- Système réticulaire ascendant : met le cortex cérébral en état de veille ou d’alerte


- Système réticulaire descendant : une partie inhibitrice et une autre activatrice de la motricité involontaire, contrôle du
tonus musculaire

L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE LA MOELLE SPINALE


I. La substance grise
6
La substance grise ​de la moelle spinale est formée du corps des neurones organisés par rapport à leurs fonctions, qui
peuvent être décrits comme des regroupements de noyaux ou comme système lamellaire.

II. Les groupes de noyaux


Les noyaux de la ​corne antérieure​ (antérieurs) – contiennent des neurones somato-moteurs (Lame VIII + Lame IX) :
- le regroupement latéral (2 noyaux)
o destiné aux membres – antéro-latéraux (GAL) et postéro-latéraux (GPL)
- le regroupement médial (2 noyaux)
o destiné au tronc, au cou – antéro-médiaux (GAM) et postéro-médiaux (GPM)
- les noyaux centraux (1 noyau)
o destinés au diaphragme

Les noyaux de la ​corne postérieure​ (post vers ant) – contiennent les neurones sensitifs ou intercalaires :
- la pointe de la corne – la couche zonale de Waldeyer (le noyau postéro-marginal)
- la tête de la corne – le noyau gélatineux de Rolando
- le col de la corne –le noyau de la corne postérieure (le noyau propre)
- la base de la corne – les noyaux basaux médiaux et latéraux

NB : dans le diapo les noyaux du col et de la base sont remplacés par :


- le noyau antero-interne de Clarke
- le noyau antero-externe Bechterev

Les noyaux de la ​corne latérale​ (inter-médio-latéraux) – contiennent des neurones végétatifs :


- les noyaux ​sympathiques​ de la région cervico-thoraco-lombaire :
o le noyau pupillo-dilatateur C8-T3
o le noyau cardio-accélérateur T1-T5
o le noyau sympathique des viscères abdominaux T3-T10
o le noyau des viscères pelviens T12-L2
- les noyaux ​parasympathiques​ de la région sacrée : S2-S4 (la base de la corne antérieure).

III. Le système de lames médullaires (de Rexed)


Le système de lames médullaires (de Rexed)​ est formé de dix lames successives de substance grise, qui peuvent être
définis comme regroupements de neurones à structures et à fonctions similaires.

La ​corne postérieure​ comprend les lames I-VI :


- Apex - la lame I – noyau postéro-marginal
- Tête - la lame II - noyau gélatineux de Rolando
- Col - les lames III - IV - noyau de la corne postérieure (propre)
- Base - les lames V - VI – substance réticulaire spinale

La ​zone intermédiaire​ comprend les lames VII et X :


- la lame VII – correspond aux noyaux inter-médio-médiaux,
inter-médio-latéraux (sympathiques), au parasympathique sacré
- la lame X – correspond à la substance gélatineuse centrale
(péri-épendymaire)

La ​corne antérieure​ comprend les lames VIII – IX :


- la lame VIII – correspond aux noyaux médiaux
- la lame IX – correspond aux noyaux latéraux, centraux

Les lames I - VII présentent des afférences pour la transmission des impulsions thermo-algésiques, de douleur, de
pression viscérale.

7
Les lames V - VII présentent des afférences pour la transmission des impulsions proprioceptives. Au niveau de la lame
VII, sont aussi placés les interneurones connectés aux lames adjacentes.
Les lames VIII et IX contiennent des neurones moteurs, destinés aux muscles latéraux squelettiques, et interneurones.

LES FAISCEAUX MEDULLAIRES


I. Les faisceaux ascendants (sensitifs) de la moelle spinale
Représentent le 1er ou le 2e neurone d’une voie sensitive
Représentent les axones des protoneurones ou des deutoneurones des trajets ascendants:

a) Le système antéro-latéral
1. Le faisceau spino-thalamique antérieur (Spt Ant)
Origine​ : dans le noyau de la tête de la corne postérieure.

Trajet ​: les fibres se dirigent du côté antéro-médial, décussent dans la commissure pré-épendymaire. Elles arrivent dans
le cordon antérieur hétérolatéral, deviennent ascendantes et elles parcourent la moelle et le tronc cérébral (une partie
des fibres font synapse dans la substance réticulaire). Elles se terminent dans les noyaux latéro-ventraux postérieurs du
thalamus.

Rapport médullaire​ : dans le cordon médullaire antérieur, entre les faisceaux tecto-spinal et vestibulo-spinal antérieur.

Rôle​ : il conduit les impulsions de la sensibilité tactile protopathique (le tact ou toucher grossier).

2. Le faisceau spino-thalamique latéral (Spt Lat)


Origine​ : dans la substance gélatineuse de Rolando de la corne postérieure.

Trajet​ : les fibres se dirigent de manière antéro-médiale et décussent dans la commissure rétro-épendymaire. Elles
arrivent dans le cordon latéral hétérolatéral, deviennent ascendantes et parcourent la moelle et le tronc cérébral. Elles se
terminent dans les noyaux latéro-ventraux postérieurs du thalamus.

Rapport médullaire​ : dans le cordon médullaire latéral, médialement par rapport au faisceau spino-cérébelleux antérieur
croisé.

Rôle​ : il conduit des impulsions de la sensibilité thermo-analgésique = thermo-algique

NB : les fst = 2e neurone de la voie extéroceptive

3. Le faisceau spino-cérébelleux direct (postérieur – de Flechsig) - SpCerPost


Origine​ : dans le noyau basilaire médian.

Trajet​ : les fibres se dirigent directement dans le cordon latéral homolatéral, elles deviennent ascendantes, parcourent la
moelle et traversent les pédoncules cérébelleux inférieurs. Elles font synapse dans le cortex cérébelleux.

Rapport médullaire​ : la moitié superficielle postérieure du cordon latéral. Latéralement par rapport au faisceau
pyramidal croisé.

Rôle​ : il conduit les impulsions de la sensibilité proprioceptive inconsciente de la moitié inférieure du corps.

4. Le faisceau spino-cérébelleux croisé (antérieur – de Gowers) - SpCerAnt


Origine​ : dans le noyau basilaire latéral.

8
Trajet ​: les fibres présentent un trajet antéro-médial, décussent dans la commissure grise rétro-épendymaire, passent
dans le cordon latéral du côté opposé, deviennent ascendantes, traversent la moelle et le tronc cérébral, et, à travers les
pédoncules cérébelleux supérieurs, elles se projettent au niveau du cervelet.

Rapport médullaire​ : la moitié superficielle antérieure du cordon latéral – latéralement par rapport au faisceau
spino-thalamique latéral.

Rôle​ : il conduit des impulsions de la sensibilité proprioceptive inconsciente de la moitié supérieure du corps.

NB : fsc = 2e neurone de la voie proprioceptive inconsciente

b) La colonne dorsale lemniscale


5-6. Les faisceaux spino-bulbaires Goll et Burdach (les faisceaux gracile et cunéiforme)
Origine​ : dans les neurones sensitifs des ganglions spinaux.

Trajet​ : les fibres pénètrent dans la moelle par la racine postérieure du nerf spinal, traversent la zone marginale de
Lissauer et elles vont directement dans le cordon postérieur. Elles deviennent ascendantes et font synapse dans les
noyaux gracile et cunéiforme du niveau inférieur du bulbe.

Le faisceau gracile formé de fibres qui proviennent du niveau lombo-sacré et pénètrent au niveau médullaire
au-dessous de T6.
Le faisceau cunéiforme formé de fibres qui proviennent du niveau thoraco-cervical et pénètrent du côté médullaire
au-dessus de T6.

Rapport médullaire ​: Rapport avec les faisceaux d’association ascendants et descendants du niveau du cordon
postérieur.
le faisceau gracile – paramédian (juste auprès du septum glial);
le faisceau cunéiforme – latéralement par rapport au faisceau gracile.

Rôle​ : ils conduisent les impulsions de la sensibilité tactile épicritique, vibratoire et proprioceptive inconsciente.

7. Le faisceau spino-tectal (STec)


Origine​ : dans le noyau de la tête de Waldeyer.

Trajet​ : les fibres décussent et montent à travers le cordon hétéro-latéral, faisant synapse dans les colliculi
quadrijumeaux du mésencéphale.

Rapport médullaire​ : des fibres localisées dans le cordon latéral, médialement par rapport au faisceau spino-cérébelleux
antérieur de Gowers, à la limite entre les faisceaux spino-thalamiques latéral et antérieur.

Rôle​ : voie multi-synaptique pour les stimuli thermo-analgésiques.

8. Le faisceau spino-olivaire (SO)


Trajet​ : des fibres à contre-courant parmi les fibres des faisceaux olivo-spinal, gracile et cunéiforme avec une station
intermédiaire dans les para-olives bulbaires et comme destination finale le paléocervelet

Rôle​ : la transmission de l’information extéroceptive (tactile, thermo-algésique) et proprioceptive vers le complexe


olivaire bulbaire

9. Le faisceau spino-vestibulaire
Rôle​ : la propagation des impulsions extéro- et proprioceptives impliquées dans les mécanismes de contrôle feed-back
du tonus des muscles extenseurs.
9
10. Le faisceau spino-réticulaire – fait partie du système antéro-latéral
Rôle​ : la principale voie de transmission des impulsions extéroceptives vers le cervelet. Il présente des collatérales aux
impulsions non-spécifiques vers le cortex pour le maintien de l’état d’„alerte corticale”.

8. Le faisceau spino-cortical
Trajet​ : des fibres à contre-courant parmi les fibres du trajet pyramidal.
Rôle​ : la transmission au cortex des impulsions directes extéro- et proprioceptives.

II. Les faisceaux descendants


Conduisent les impulsions des centres moteurs supérieurs vers la moelle spinale.

a) Le faisceau pyramidal (cortico-spinal)


Pour la motricité volontaire.

Origine​ : à l’aire de la motricité volontaire (l’aire 4) du gyrus précentral du lobe frontal.

Trajet​ : les fibres descendent à travers la substance blanche des hémisphères centraux, parcourent le tronc cérébral. A la
limite entre le bulbe et la moelle :
o 75-80% des fibres s’entrecroisent (décussation motrice ou pyramidale), passent de manière hétéro-latérale et
continuent leur trajet par la moitié postérieure du cordon médullaire latéral – ​le faisceau pyramidal croisé​– se
projettent sur les noyaux somato-moteurs des cornes antérieures de la moelle.
o 20-25% des fibres cortico-spinales descendent directement au niveau et se décussent dans la commissure
blanche antérieure avant la projection sur les motoneurones localisés dans les cornes médullaires antérieures –
le faisceau pyramidal direct.

Rapport médullaire​ : le faisceau pyramidal croisé est localisé dans la moitié postérieure du cordon latéral, en position
médiale par rapport au faisceau spino-cérébelleux, postérieurement face au faisceau rubro-spinal; le faisceau pyramidal
direct est localisé médialement dans le cordon antérieur.

Rôle​ : conduit les impulsions de la motricité volontaire pour les muscles du tronc et des membres.

b) Les faisceaux extrapyramidaux


Origine​ : tronc cérébral
Rôle​ : conduisent l’influx nerveux pour coordonner et contrôler :
- motricité involontaire et réflexes médullaires = mouvements automatiques
- tonus musculaire et tonus de la posture

1. Le faisceau rubro-spinal (RS)


Origine​ : dans le noyau rouge du mésencéphale (lié au système cérébelleux).

Trajet​ : les fibres se croisent dans le mésencéphale, formant la décussation de Forel, elles descendent
controlatéralement par rapport à l’origine par le tronc et le cordon latéral médullaire. Elles font synapse avec les
neurones somato-moteurs des cornes antérieures de la moelle.

Rapport médullaire​ : localisé dans le cordon latéral de la moelle, antérieurement au faisceau pyramidal croisé.

Rôle​ :
- contrôle (INHIBITION) du tonus musculaire et des mouvements automatiques.
- motricité et coordination des muscles distaux des membres sup et inf
2. Le faisceau tecto-spinal (TS) = colliculospinal
Origine​ : dans les noyaux tectaux du mésencéphale [les colliculi quadrijumeaux supérieurs et inférieurs (moins)].

10
Trajet​ : les fibres se croisent dans le mésencéphale, formant la décussation de Meynert (antérieurement par rapport à
l’aqueduc de Sylvius), elles descendent de manière controlatérale par le tronc et le cordon médullaire antérieur. Elles
font synapse dans les noyaux somato-moteurs des cornes antérieures de la moelle.

Rapport médullaire​ : faisceau localisé dans le cordon médullaire antérieur entre la corne antérieure et le faisceau
spino-thalamique antérieur.

Rôle​ : facilite les réflexes du tonus musculaire controlatéral (tête et corps) et inhibe les autres réflexes ipsilatéraux
(=homolatéraux), accompagnant les réflexes oculo-céphalogyres comme suite à un stimulus acoustique (des colliculi
quadrijumeaux inférieurs) ou à un stimulus visuel (des colliculi quadrijumeaux supérieurs).

3. Les faisceaux vestibulo-spinaux (VSpLat et VSpMed)


Origine​ : dans les noyaux vestibulaires.

Trajet​ : les axones des neurones des faisceaux vestibulo-spinaux se manifestent de manière différente:
o une partie des fibres décussent et passent dans la partie controlatérale du tronc, descendent par le cordon
antérieur de la moelle : le faisceau vestibulo-spinal antérieur = ​VSpMed​ (=>C6-homolatéral).
Elles font synapse dans les noyaux somato-moteurs des cornes antérieures de la moelle.
o les fibres directes descendent par le cordon médullaire homolatéral : le faisceau vestibulo-spinal latéral =
VSpLat​ (=> homolatéral + hétérolatéral).
Elles font synapse toujours dans les noyaux somato-moteurs des cornes médullaires antérieures.

Rapport médullaire​ :
Le faisceau vestibulo-spinal antérieur est localisé en région médio-superficielle dans le cordon antérieur.
Le faisceau vestibulo-spinal latéral est localisé dans le cordon latéral, antérieurement par rapport au faisceau
rubro-spinal.

Rôle​ :
- forment le bras efférent des réflexes du maintien de l’équilibre.
- VSpMed : stabilisation de la tête
- VSpLat : fonction excitatrice des muscles extenseurs antigravitaires => rigidifie les membres inf => limite les
déséquilibres

4. Le faisceau olivo-spinal (OS)


Origine​ : dans le complexe olivaire bulbaire.

Trajet​ : il descend par le cordon médullaire latéral ipsilatéral, se termine par des synapses dans les noyaux moteurs des
cornes antérieures.

Rapport médullaire​ : dans la partie superficielle du cordon latéral, entre le faisceau spino-cérébelleux antérieur de
Gowers et la racine antérieure du nerf spinal.

Rôle​ : le contrôle le tonus musculaire et postural.

5. Les faisceaux réticulo-spinaux


5.1. Le faisceau réticulo-spinal latéral (le faisceau réticulo-spinal bulbaire) - RSpLat
Origine​ : dans les noyaux centraux de la formation réticulaire bulbaire (bulbe).

Trajet​ : fibres directes qui descendent par le cordon antérieur homolatéral et hétérolatéral et font synapses avec
neurones somato-moteurs α et γ des cornes antérieures de la moelle.

Rapport médullaire​ : des fibres localisées entre le faisceau pyramidal croisé et celui rubro-spinal.

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Rôle​ :
- Conduction d’impulsions inhibitrices de la motilité réflexe gravitaire => fluidifie le mouvement
- Conduction d’impulsions du tonus musculaire (​le Système Réticulaire Inhibiteur Descendant​).

5.2. Le faisceau réticulo-spinal médial (le faisceau réticulo-spinal pontin) - RSpMed


Origine​ : dans les noyaux centraux de la formation réticulaires pontin et mésencéphalique.

Trajet​ : les fibres décussent et descendent par le tronc et par le cordon médullaire homolatéral et font des synapses avec
les neurones somato-moteurs α et γ des cornes antérieures de la moelle.
Rapport médullaire : des fibres localisées médialement par rapport au faisceau vestibulo-spinal antérieur.

Rôle​ : il conduit les impulsions stimulatrices de la motilité réflexe et du tonus musculaire (​le Système Réticulaire
Facilitateur Descendant​). Effet excitateur par l’activation des réflexes gravitaires (maintient stature)

III. Les faisceaux des voies autonomes


Ces faisceaux présentent un arrangement diffus, étroitement lié aux trajets du niveau médullaire, à deux exceptions:
- le trajet central sympathique descendant (CSD)​ : pour la vasoconstriction et la sécrétion sudorale,
localisé antérieurement au trajet pyramidal croisé.
- le trajet péri-épendymaire (PE)​ : des fibres ascendantes et descendantes vers et de l’hypothalamus,
localisées d’un côté et de l’autre du canal épendymaire.

Rôle​ : la coordination de l’urination, de la défécation, des fonctions des organes génitaux.

IV. Les faisceaux d’association


Ce sont des faisceaux fascicule propres à la moelle spinale.
Ils sont formés des axones des neurones d’association et ils connectent différents neuromères entre eux, fermant des
circuits réflexes.

a) Des faisceaux d’association des cordons antérieurs et latéraux de la moelle


Le Faisceau Fondamental d’Association
Origine​ : les cornes postérieures homo-, hétéro- ou bilatérales.

Trajet​ : les axones des neurones d’association présentent un trajet ascendant ou descendant dans les cordons antérieurs
et latéraux, en immédiate proximité de la substance grise.

Rôle​ : irradiation des réflexes (élaboration de mouvements réflexes proportionnel à l’intensité du stimulus

b) Les faisceaux d’association du cordon postérieur


Le faisceau ascendant d’association
Formé seulement de fibres ascendantes, il est localisé dans le cordon postérieur, paramédian, à côté de la commissure
grise de la moelle – ​Faisceau cornu-commissurale Pierre-Marie​.

Le faisceau descendant d’association


Formé seulement de fibres descendantes. Il est à position variable dans différentes régions médullaires:
- au niveau de la moelle cervicale et au niveau thoracique supérieur : faisceau en forme de demi-lune - ​le
faisceau semilunaire de Schütz​ - localisé entre les faisceaux gracile et cunéiforme.
- le faisceau a un trajet de plus en plus postérieur à mesure qu’il descend et aplati ventro-dorsalement → la
moelle thoracique inférieure atteint la marge de la moelle spinale/dorsale – ​Faisceau de Hoche​;
- Le trajet du faisceau devient antéro-médial → la moelle lombaire – le faisceau paramédian – ​le faisceau
septo-marginal ou ovale de Flechsig​.
- au niveau moelle sacré : disposition paramédiane, il arrive plus postérieurement, en atteignant le sillon
médian postérieur – ​le faisceau triangulaire de Gombault-Philippe​.

12
Rôle​ : la réalisation de l’association inter-segmentaire au niveau médullaire.

NB : Homoncule moteur et sensitif : disproportion en relation avec l’importance (quantité) d’information impliquée
(moteur : nombre d’unités motrices)

LES RÉFLEXES MÉDULLAIRES


Réflexe​ = réponse musculaire involontaire et très rapide à un stimulus => la base anatomique = l’arc réflexe
LA DÉFENSE EST PRIORITAIRE !!!

L’arc réflexe
Stimulus => récepteur => neurone sens (voie afférente) => centre nerveux pour fermer le réflexe
=> neurone moteur (voie efférente) => effecteurs

13
I. Le réflexe de tension (le réflexe tendineux patellaire, achillien…)
Mécanisme de maintenance du tonus​ :
Les récepteurs sont ​les fuseaux neuromusculaires​, des mécanorécepteurs localisés à l’intérieur du muscle qui contient
des ​fibres intrafusales e​ ntourées d’une capsule de​ t​ issu conjonctif disposés parallèlement aux ​fibres extrafusales (​ des
cellules musculaires qui forment les unités contractiles du muscle).

Il y a deux types de fibres intrafusales encrées aux septums de tissu conjonctif :


- des fibres à sac nucléaire
- des fibres à chaîne nucléaire, d’où partent les fibres afférentes Ia et II (des fibres anulo-spirales et en bouquet)
dont l’axone entre dans la racine postérieure du nerf spinal.

Les fibres sensitives transmettent des informations sur la longueur du muscle (réponse statique : engendrée par les
fibres à chaîne nucléaire) et sur le taux de changement des dimensions du muscle (réponse dynamique : engendrée par
les fibres à sac nucléaire).

Les fibres Ia font une connexion monosynaptique excitatrice avec les motoneurones α en vue de la contraction
musculaire et de manière additionnelle par les interneurones inhibiteurs (la boucle de Renshaw) qui se déchargent sur
les motoneurones α qui assurent l’innervation de la musculature antagoniste et produisent l’inhibition de ceux-ci.

Les axones des fibres motrices α font synapse neuro-motrice avec les fibres extrafusales.

Les fibres γ assurent l’innervation des fibres intrafusales (2-10 dans un fuseau neuromusculaire) déterminant leur
contraction avec l’augmentation de la tension qui conduit à la sensibilisation des fibres responsables du réflexe de
tension. La fréquence de la décharge des fibres γ est sous contrôle cérébelleux, ce qui détermine le contrôle du tonus
musculaire.

Les récepteurs neuro-tendineux de Golgi sont des récepteurs connectés en série avec les fibres extrafusales, étant
stimulés par l’extension ou la contraction du muscle. De là, les fibres I b arrivent dans la substance grise de la moelle et
inhibent les motoneurones α qui assurent l’innervation de la musculature agoniste = ​le​ ​réflexe de tension inverse ​qui
prévient la surréaction​ ​des motoneurones.

II. Les réflexes polysynaptiques (médullaires somatiques)


D’habitude, plusieurs muscles homos- ou hétéro-latéraux y sont impliqués.

Stimulation des muscles extenseurs - réflexe MONOsynaptiques


Inhibition des muscles fléchisseurs - réflexe POLYsynaptique
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Réflexe monosynaptique = réflexe myotatique
- Récepteurs : fuseaux neuro-musculaire (fibres intrafusales)
- Voie afférente : neurone sensitif
- Centre nerveux : synapse entre neurone sensitif et neurone moteur
- Voie efférente : neurone moteur
- Effecteurs : muscle striés (fibres extrafusales)

Réflexe ostéotendineux ​(= réflexe d’extension)


Membre supérieur :
- bicipital (racine C5)
- stylo radial (racine C6)
- tricipital (racine C7)
- ulno(cubito)-pronateur (racine C8)
- palmaire (racine C8)

Membre inférieur
- Rotulien​ (ou patellaire) : percussion du ligament rotulien => contraction du quadriceps => extension de la jambe
Réflexe provoqué par les racine L3-L4, test pour évaluer l’état de la moelle spinale et des structures cérébrales sup
=> si réflexe exacerbé => structures endommagées
- Achilléen​ (ou calcanéen) : la racine S1 => contraction du triceps sural => flexion plantaire du pied

Réflexe nociceptif

Réflexe plantaire = le signe de Babinski


Réponse en extension dorsal du gros orteil lors de la recherche de ce réflexe cutané plantaire
Réflexe primitif recherché chez le bébé par stimulation de la plante du pied
NORMALEMENT, il disparaît vers l'âge de 6 mois
Il peut être la première manifestation du syndrome pyramidal

Les réflexes segmentaires se ferment par les neurones d’association de Golgi II.
Les réflexes inter-segmentaires entraînent à la réponse motrice plusieurs neuromères et peuvent se fermer à cause des
faisceaux d’association.

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Définition :
L’action réciproque des antagonistes ​= les fléchisseurs sont excités, et les extenseurs sont inhibés dans la même
partie du corps;
La divergence​ = les stimuli de quelques récepteurs sont distribués à plusieurs neurones spinaux – par l’intermédiaire
des neurones d’association;
La sommation = ​plusieurs stimuli subliminaux consécutifs ou simultanés peuvent initier un réflexe;
La hiérarchisation = ​l’initiation concomitante​ ​de deux réflexes antagonistes conduit à l’annulation d’un d’eux;

NOTIONS DE PATHOLOGIE
LES LÉSIONS MÉDULLAIRES AU NIVEAU C3-C4
Ces types de lésions peuvent intéresser les racines du nerf phrénique et déterminer la paralysie du diaphragme.
Le choc spinal​ apparaît après une lésion sévère de la moelle spinale et détermine l’abolition de la sensibilité, des
fonctions du système nerveux autonome, des réflexes et la paralysie des segments de corps placés sous le niveau de la
lésion. Il représente un état transitoire, qui se remet en 3-6 semaines.

LE SYNDROME SYRINGOMYÉLIQUE (DE LA SUBSTANCE GRISE ENTROMEDULLAIRE)


Syndrome qui se développe à la suite d’une cavité (gr. syrinx) au niveau centromédullaire et présente des troubles de
sensibilité thermo-analgésique et tactile protopathique, avec la conservation de celle profonde et discriminatoire.
La particularité de ce syndrome est représentée par le caractère suspendu des troubles de sensibilité, avec le maintien
intact supra- et subjacent au niveau de la lésion.

LE SYNDROME D’HÉMISECTION MÉDULLAIRE ANTÉRIEURE


Ce syndrome détermine l’abolition de la sensibilité thermo-analgésique et de la motricité sous le niveau de la lésion.
Du point de vue du SNV, le niveau de la lésion détermine la manifestation symptomatique.

16
LE SYNDROME D’HEMISECTION MÉDULLAIRE POSTÉRIEURE
Ce syndrome apparaît comme suite à l’affectation des faisceaux de Goll et de Burdach, avec la diminution/l’abolition
de la sensibilité épicritique, proprioceptive et vibratoire. Il apparait au déficit chronique de vitamine B12 et, très
rarement, en tabes dorsalis (la syphilis tertiaire).

LE SYNDROME D’HEMISECTION MÉDULLAIRE LATÉRALE (DE BROWN-SEQUARD)


Ce syndrome apparaît à la suite de traumatismes. Ipsilatéralement (=homolatéralement) à la lésion, on observe la
paralysie et la perte de la sensibilité vibratoire, proprioceptive et épicritique. Suite à la lésion des neurones moteurs
périphériques du niveau de la corne antérieure et des faisceaux de Goll - Burdach, du côté controlatéral, on observe la
perte de la sensibilité thermo-analgésique (la lésion du trajet spinothalamique latéral).

LÉSIONS DE LA MOELLE ET LES SYMPTÔMES

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LE TRONC CÉRÉBRAL
LES RAPPORTS, LA CONFIGURATION EXTERNE
Definition:
Le tronc cérébral représente la partie postéro-inférieure de l’encéphale (situation intracrânienne) proche du cervelet.
C’est une structure de transition qui fait la jonction entre les hémisphères cérébraux et la moelle spinale.
Il est composé de trois segmentes: le bulbe (moelle allongé), le pont et le mésencéphale.
Il mesure 80mm de haut et 12 à 30mm d’épaisseur.

I.
II. Localisation
Dans la fosse crânienne postérieure, sur le sillon basilaire de l’os occipital :
Limite inférieure : decussation pyramidale, ou le plan entre l’atlas et les condyles de l’occipital.
Limite supérieure : le sillon qui separe les tractus optiques et les pédoncules cérébraux.

III. Rapports
a) Le bulbe
La moitié inférieure du bulbe est située dans le canal vertébral et a des rapports :
- antérieur : la dent de l’axis
- postérieur : la membrane atlanto-occipitale
- partie intermediaire : entournée par le foramen magnum

La moitié supérieure est située dans la fosse cérébrale postérieure et a des rapports :
- antérieur : le sillon basilaire et le tronc de l’artère basialire
- postérieur : le quatrième ventricule et la tonsile du cervelet
- latéralement : la racine spinale du nerf accessoire

b) Le pont
Antérieur : le sillon basilaire et le tronc de l’artère basialire.
Postérieur : le quatrième ventricule et le cervelet.

c) Le mésencéphale
Antérieur : la lame quadrilatère du sphénoïde, la citerne interpedonculaire.
Postérieur : le foramen ovale du Pachioni (la tente du cervelet).
Latéralement : le nerf trochleaire et le girus parahypocampique du lobe temporal.
Postérieur : les lobes occipitaux, le splenium du corps calleux, l’épiphyse, la citerne ambiens.

IV. Configuration externe

1
a) Le bulbe (moelle allongée)
A la forme d’un tronc de cone à grande base supérieure et fait suite a la moelle épinière.
Il traverse le trou occipital et se continue avec la protubérance. Il a une longueur de 3cm et s’élargit
transversalement en haut. Le bulbe se trouve dans la cavité crânienne et repose sur la gouttière basilaire. En arrière
il répond au cervelet.

Limite :
o Inférieure : décussation pyramidale
o Supérieure : sillon bulbo-protubérancielle :
o Foramen caecum (latéral origine apparente du nerf VI)
o Fossette sus-olivaire (origine apparente du nerf VII)
o Fossette latérale (origine apparente du nerf VIII)

Rapports :
o En avant : ligament antérieure (l’occipital vers C1-C2 –
Membrana Tectoria)
o En arrière : ligament occipito-atlantoïdien postérieur

Configuration extérieure :
La face ​antérieure​ présente :
- le sillon median antérieur (contient l’entrecroisement des faisceaux pyramidaux)
- les pyramides bulbaires antérieures (= 2 cordons blancs)
- le sillon collateral antérieur/ pré-olivaire (qui limite les pyramides antérieures et d’où sortent les filets
radiculaires du nerf hypoglosse)
- contournée des fibres arciformes (​ ​ Ped. Crb. Inf.)

La face ​postérieure​ présente :


- moitié inférieure :
▪ le sillon median postérieur
▪ les 2 cordons postérieurs : les faisceaux Goll et Burdach et le sillon intermediaire postérieure
▪ le corps restiforme, situé latéralement de la pyramide postérieure - origine des pédoncules
cerebelleux inférieurs
- moitié supérieure du bulbe :
▪ les cordons postérieurs paraissent d’écarter et deviennent les pédoncules cérébelleux inférieure
en limitant un espace triangulaire = la partie bulbaire du plancher du 4​e​ ventricule (les ailes
blanches internes, grise et blanche externe ou le trigon du XII, X etvestibulaire). L’extrémité
inférieure = obex + voile médullaire inférieur
▪ 2 extrémités : limites supérieure et inférieure

Les faces ​latérales​ présentent :


- les olives bulbaires qui sont des saillies elliptiques allongées de haut en bas

2
le sillon collateral antérieur, qui se divise au niveau de l’olive en délimitant l’olive par un ​sillon
-
pré-olivaire​ (qui contienne l’origine apparente du nerf hypoglosse) et un ​sillon rétro-olivaire​ (qui
contienne l’origine apparente des nerfs glosso-pharyngien, vague et accessoire)
- le cordon latéral
- contournées des fibres arciformes (​ ​ Ped. Crb. Inf.)
Le sillon bulbo-pontique sépare le bulbe du pont (il est visible seulement sur la face antérieure), et présente
l’origine apparent des nerfs abducens, facial et intermediaire Wrisberg et vestibule-cochleaire.

b) Le pont (de Varole ou protubérance):


Il est localisé au dessus du bulbe et au-dessous du mésencéphale (pédoncules cerébraux), en avant du cervelet.
Présente six faces:
- la face antérieure présente:
▪ le sillon basilaire - median
▪ les pyramides pontiques – latéralement
▪ l’origine apparente du nerf trijumeau
▪ limité par le sillon ponto-pédonculaire (supérieur) et le sillon bulbo-pontique (inférieur)
- la face postérieure : délimite le plancher du quatrième ventricule, recouverte par le cervelet
- les faces laterales sont continues par les pédoncules cerebelleux moyens et sont l’origine apparente du
nerf V
- la face supérieure est continue par le mésencéphale
- la face inférieure est continue par le bulbe

c) Le mésencéphale:
Il est localisé en avant et au dessus de la protubérance. Il présente quatre faces et deux extremités.
Il est constitué des pédoncules cérébraux et des tubercules quadrijumeaux. Le mésencéphale est traversé par
l’aqueduc de Sylvius. Ses limites sont les bandelettes optiques qui croisent leurs faces latérales en supérieur.

La face antérieure présente:


- les pédoncules cérébraux (15mm) = deux bandelettes divergentes de substance blanche qui se
continuent dans l’encéphale
- les pédoncules delimitent la fosse inter-pédonculaire (espace perfore postérieur) qui présente l’origine
apparent du nerf oculomoteur
- OA du nerf III

Les deux faces laterales présentent : le sillon lateral du mésencéphale. Ce sillon il sépare le pied de la calote
mésencéphalique.

La face postérieure = le tectum mésencéphalique, il est formé par:


- les colliculus (tubercules) quadrijumeaux : une paire des colliculus inférieures et une paire des colliculus
supérieures, séparées par le sillon cruciforme.
- les colliculus quadrijumeau sont connectés par les bras conjonctivaux antérieurs (CCS) avec les corps géniculés
latéraux et par les bras conjonctivaux postérieurs (CCI) avec les corps géniculés médiaux du métathalamus.
- au-dessous des colliculus quadrijumeaux inférieurs se trouve l’origine apparente du nerf trochléaire.

Le plancher du ventricule IV : a la forme de rhombe, qui se divise en deux parties: le triangle bulbaire et le triangle
pontin.

I. Le triangle bulbaire contient:


- le sillon médian
- l’aile blanche interne ​(le trigone de l’hypoglosse), une proéminence triangulaire située du côté médial, avec la
base en haut; elle contient en profondeur le noyau de l’hypoglosse
- l’aile grise ​(le trigone du vague), située du côté latéral par rapport à l’aile blanche interne, est une dépression
triangulaire, avec la base en bas, qui contient en profondeur le noyau dorsal du vague

3
- l’aile blanche externe (​ l’aire vestibulaire), située du côté latéral par rapport à l’aile grise, est une proéminence
triangulaire, avec la base orientée du côté médial et vers la pointe latérale, contient en profondeur les noyaux
vestibulaires
- le tubercule acoustique,​ proéminence sur la pointe de l’aile blanche externe, contient en profondeur les noyaux
cochléaires

II. Le triangle pontin​ du plancher contient:


- le sillon médian :​ la continuation de celui bulbaire
- l’éminence ronde (​ eminenta teres) ​: située du côté paramédian, qui se continue en haut par ​le​ ​faisceau rond
(funiculum teres),​ dans leur profondeur, il y a le noyau du nerf abducens, entouré par les fibres
intra-névraxiales du nerf facial
- la fossette triangulaire​ : du côté latéral, dans la profondeur de laquelle il y a le noyau moteur du trijumeau

LA STRUCTURE DU TRONC CÉRÉBRAL


Le tronc cérébral est formé par la substance grise (des noyaux) qui est entourée par la substance blanche (des fibres
myélinisés), qui sont disposées:
● autour du canal épendymaire (qui s’ouvre dans la cavité du quatrième ventricule) au niveau du tier inférieur
du bulbe
● antérieur du quatrième ventricule (au niveau supérieur du bulbe et au niveau du pont)
● autour de l’aqueduc du Sylvius (qui a l’origine au niveau du 4​e​ ventricule) dans le mésencéphale

Observations :
o la disparition progressive des cordons postérieurs
o l’entrecroisement des faisceaux moteurs et sensitifs
o l’apparition de nouveaux éléments de substance grise et blanche
o la formation du 4​e​ ventricule
o un grand nombre de fibres transversales qui vont segmenter les colonnes de substance grise
o la présence de la formation réticule et des noyaux propres (sans correspondant médullaire)

La substance grise du tronc cérébral :


o noyaux d’origine réelle des fibres moteurs des nerfs crâniens (noyaux équivalents aux cornes antérieures
médullaires)
o noyaux équivalents aux cornes postérieures médullaires = noyaux de terminaison pour les nerfs sensitifs
des ganglions des nerfs crâniens
o noyaux végétatifs :
• origine pour les fibres végétatives moteures = les fibres préganglionnaires
• terminaison des fibres viscéro-sensitives des nerfs crâniens

SYSTEMATISATION DES NOYAUX


La substance grise est formée par les neurones, les neuroglies et les fibres amyélinisées. Les neurones sont groupés
en noyaux ou solitaires. Les noyaux sont divisés en deux catégories:
● les noyaux équivalents​ (​les noyaux des nerfs crâniens​) : noyaux moteurs et sensitifs qui sont équivalents
des noyaux de la moelle spinale.
● les noyaux propres​ : structures qui sont individualisées seulement au niveau du tronc cérébral.

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I. Les noyaux équivalents
a) Les noyaux somato-moteurs : origine des fibres somato-motrices des nerfs
crâniens :
Noyaux somato-moteurs​ : origine des fibres somato-motrices des nerfs crâniens.
Noyaux somato-moteurs somitiques​ : origine des fibres qui innervent les muscles à origine somitique; ils forment
une colonne des noyaux par-médians: les noyaux des nerfs hypoglosse (XII), abducens (VI), trochléaire (IV),
oculomoteur (III).
Noyaux somato-moteurs branchiaux​ : origine des fibres qui innervent les muscles à origine branchiale- ils
forment une colonne des noyaux qui sont situés latéralement à la colonne somitique: les noyaux ambigu (IX - X -
XI), facial (VII), masticateur (Vm) et accessoire (XI).
Noyaux viscéro-moteurs​ (​parasympathique​) : origine des fibres viscera-motrices des nerfs crâniens: le noyau
dorsal du vague (X), le noyau salivaire inférieur (IX), le noyau salivaire supérieur (VIIbis), le noyau
lacrymo-muco-nasal (VII) et le noyau accessoire de l’oculomoteur (III).

b) Les noyaux sensitifs et sensoriels


Les noyaux de terminaison des fibres sensitives des nerfs crâniens : le noyau solitaire (VIIbis - IX - X), le noyau
sensitive du trijumeau (V), les noyaux vestibulaires (VIII), les noyaux cochléaires (VIII).

II. Les noyaux propres


Sans équivalence médullaire (ni origine, ni terminaison des fibres de n.crâniens)

Au niveau du ​bulbe​ : le complexe olivaire, Gracilis - Cunneiforme - von Monakow, la substance reticulaire bulbaire
Au niveau du ​pont​ : les noyaux pontiques, l’olive pontique – le corps trapezoide, la substance reticulaire pontique
Au niveau du ​mésencéphale​ : le noyau rouge, la substance noire, la substance grise peri-aqueductale, les colliculus
quadrijumeau, la substance réticulaire mésencéphalique.

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LES NOYAUX SOMATO-MOTEURS DU TRONC CÉRÉBRAL
I. Le noyau de l’hypoglosse ​somitique
Localisation​ : bulbe paramedian, près de la face dorsale, au-dessous de l’aile blanche interne du plancher du
quatrième ventricule.

Afférences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau geniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (= bandelette longitudinale postérieure -
BLP) : faisceau d’association entre les noyaux sensitives et moteurs du tronc cérébral.

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment le ​nerf XII​ à direction dorso-ventrale, sortent du
tronc au niveau du sillon pré-olivaire et innervent les muscles intrinsèques et extrinsèques de la langue (à
l’exception du m. palate-glosse).

II. Le noyau de l’abducens ​somitique


Localisation​ : pont - paramedian, près de la face dorsale, au-dessous de l’eminenta terres du plancher du quatrième
ventricule.
Afférences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau géniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP) : vient des colliculus quadrijumeau
(pour les réflexes oculogyres aux stimuli visuels et acoustiques) et des noyaux vestibulaires (pour les
réflexes oculogyres aux stimuli vestibulaires).
Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment le ​nerf VI​ à direction dorso-ventrale, sortent du
tronc au niveau du sillon bulbo-pontique et innervent le muscle droit latéral de l'œil.

III. Le noyau trochléaire ​somitique


Localisation​ : mésencéphale - paramedian, au-dessous de l’aqueduc du Sylvius, au niveau des colliculus
quadrijumeau inférieurs.
Afférences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau géniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP) : vient des colliculus quadrijumeau
(pour les réflexes oculogyres aux stimuli visuels et acoustiques) et des noyaux vestibulaires (pour les
réflexes oculogyres aux stimuli vestibulaires).
Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment le ​nerf IV​ à direction ventro-dorsale, sont croissées
au-dessus de l’aqueduc, sortent du tronc au-dessous des colliculus quadrijumeaux inférieures et innervent le muscle
oblique supérieur de l’œil.

IV. Le noyau oculomoteur ​somitique


Localisation​ : mésencéphale - paramedian, au-dessous de l’aqueduc du Sylvius, au niveau des colliculus
quadrijumeau supérieurs. Il a une forme allongé (plusieurs noyaux, pour chaque muscle de l'œil), ils sont
superposés au niveau de la ligne médiane, où ils forment ​le noyau de la convergence de Perlia​.
Afférences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau géniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP) : vient des colliculus quadrijumeau
(pour les réflexes oculogyres aux stimuli visuels et acoustiques) et des noyaux vestibulaires (pour les
réflexes oculogyres aux stimuli vestibulaires).
Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment le ​nerf III​ à direction dorso-ventrale, sortent du
tronc dans la fosse inter-pédonculaire et innervent les muscles de l'œil à l’exception du droit latéral et oblique
supérieur.

V. Le noyau ambigu ​branchial

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C’est un noyau commun pour les fibres somato-motrices des nerfs IX - X – XI.
Localisation​ : bulbe, profond dans la calote, près de la face dorsal, au-dessous de l’aile grise du plancher du
quatrième ventricule.
Afferences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau geniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP)
Efférences​ :​ ​ les axons des neurones qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie somato-motice des nerfs IX -
X – XI​. Ils ont première une direction ventro-dorsale et après un court trajet changent la direction dorso-ventrale
pour sortir au niveau du sillon retro-olivaire, et innervent les muscles du pharynx et larynx.

VI. Le noyau facial ​branchial


Localisation​ : pont – profond dans la calote, latéro-inférieur du noyau du VI.

Afférences :
o pour la motilité volontaire : le faisceau geniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP) qui provient des colliculus
quadrijumeau (reflexes oculogyres aux stimuli visuels et acoustiques) et des noyaux vestibulaires (réflexes
oculogyres aux simuli vestibulaires)

Efférences​ : les axons des neurones qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie somato-motice du nerf VII​,
après ils forment une boucle autour le noyau de l’abducens (elle correspond au funiculus terres du plancher du
quatrième ventricule), puis ils ont une direction dorso-ventrale pour sortir au niveau du sillon bulbo-pontique,
latéralement au abducens et innervent les muscles de la mimique.

VII. Le noyau masticateur ​branchial


Localisation​ : pont – profound dans la calote, supéro-latéral du noyau du VI.

Afférences:
o pour la motilité volontaire : le faisceau geniculé
o pour le tonus musculaire et la motilité automatique : les faisceaux extra-pyramidales
o pour la motilité réflexe : le faisceau longitudinal médial (FLM) (BLP) qui provienne des noyaux sensitives

Efférences​ : les axons des neurones qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie somato-motice du nerf V​, ils
ont une direction dorso-ventrale, sort au niveau de la face antéro-latérale du pont, médialement à la racine sensitive
et innervent les muscles masticateurs.

LES NOYAUX VISCÉRO-MOTEURS (VEGETATIFS


PARASYMPATHIQUES) DU TRONC CÉRÉBRAL
I. Le noyau dorsal du vague
Localisation​ : bulbe, dans la calotte, au-dessous de l’aile grise du plancher du quatrième ventricule

Afférences :
o hypothalamus : faisceau longitudinal postérieur Schütz (FLP)
o noyaux dorsaux de la formation réticulaire (FR)
o noyaux sensitives pour les réflexes (ceux qui proviennent du noyau solitaire déterminant les réflexes
vago-vagales)

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie parasympathyque du nerf vague​ (fibres
vegetatives pre-ganglionaires) et font synapse avec les fibres post-ganglionaires au niveau des ganglions
pré-viscéraux et inta-murales. Ils assurent l’innervation parasympathique des viscères thoraciques et abdominales
(pour le système digestive jusqu’au tier gauche du colon transverse).

II. Le noyau salivaire inférieur

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Localisation​ : bulbe, dans la calote, à coté du noyau dorsal du vague.

Afférences :
o hypothalamus : FLP
o noyaux dorsaux de la FR
o noyaux sensitives pour les réflexes (noyau solitaire, Rolando, etc)

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie parasympathyque du nerf IX​ (fibres
vegetatives pre-ganglionaires) et font synapse avec les fibres post-ganglionaires au niveau du ganglion otique
(attaché au nerf mandibulaire, dans la fosse infra-temporale). Ils assurent l’innervation parasympathique pour la
glande parotide.

III. Le noyau salivaire supérieur


Localisation​ : pont, dans la calote, au dessous du plancher du quatrième ventricule.

Afférences :
o hypothalamus - FLP
o noyaux dorsaux de la FR
o noaux sensitives pour les reflexes (noyau solitaire, Rolando, etc)

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie parasympathyque du nerf VII bis​ (fibres
végétatives pré-ganglionaires) et font synapse avec les fibres post-ganglionaires au niveau du ganglion
submandibulaire (attaché au nerf lingual, dans le trigone submandibulaire). Ils assurent l’innervation
parasympathique pour les glandes submandibulaire et sublinguale.

IV. Le noyau lacrymo-muco-nasal


Localisation​ : pont, dans la calote, latéralement au noyau somato-moteur du facial.

Afférences :
o hypothalamus - FLP
o noyaux dorsaux de la FR
o noaux sensitives pour les reflexes (noyau solitaire, Rolando, etc)

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie parasympathyque du nerf VII​ (fibres
vegetatives pre-ganglionaires) et font synapse avec les fibres post-ganglionaires au niveau du ganglion
ptérygo-palatin (attaché au nerf maxillaire, dans la fosse ptérygo-palatine). Ils assurent l’innervation
parasympathique pour les glandes lacrymale, de la muqueuse nasale et palatines.

V. Le noyau accessoire de l’oculomoteur Edinger – Westphal


Localisation​ : mésencéphale, latéralement au noyau somato-moteur de l’oculomoteur.

Afférences :
o hypothalamus - FLM;
o noyaux dorsaux de la FR;
o rétine (à travers les colliculus quadrijumeaux supérieures) – pour le réflexe de miosis;
o aire visuelle (à travers les colliculus quadrijumeaux supérieures)- pour le réflexe d'accommodation
pour la vue de près.

Efférences​ : les axons qui ont l’origine dans ce noyau forment la ​partie parasympathique du nerf III​ (fibres
végétatives pré-ganglionnaires) et font synapse avec les fibres post-ganglionnaires au niveau du ganglion ciliaire
(attaché au nerf ophtalmique, dans l’orbite). Ils assurent l’innervation parasympathique pour les fibres circulaires
de l’iris et des muscles ciliaires.

LES NOYAUX SENSITIFS DU TRONC CÉRÉBRAL


I. Le noyau solitaire

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(Noyau commun pour la projection des fibres sensitives des nerfs VIIbis - IX - X) – noyau viscéro-sensitif.

Localisation​ : bulbe (pont) – latéralement au noyau somato-moteur, dans la calote. A une forme allongée et une
direction oblique supéro-inférieur et latéro-médial.

Les exrtremités inférieures sont superposés sur la ligne médiane = ​le noyau comisural Cajal​.
La partie supérieure forme ​le noyau gustative du Nageotte.
La partie inférieure serve à la reception des stimuls viscero-sensitives.

Afférences :
o les axons localisés dans les ganglions sensitifs sur le trajet des nerfs
● VII bis – ​ganglion géniculé​, localisé dans le premier genou du canal du facial dans le rocher du
temporal
● IX – ​le​ ​ganglion supérieur (Ehrenritter) et inférieur (Andersch) ​localises à la base du crane
(inférieurement à la fissure jugulaire)
● X – ​le​ ​ganglion jugulaire (supérieur) et plexiforme​ ​(inférieure)​ localises à la base du crane
(inférieurement à la fissure jugulaire)
o les fibres gustatives des mêmes nerfs crannies ont l’origine dans les ganglions ​géniculé (VII bis), inférieur
(IX) et plexiforme (X)​. Ils font synapse dans la partie supérieure du noyau solitaire =​ ​le noyau gustative de
Nageotte.

Efférences :
o la plupart des fibres ont un trajet direct vers l’hypothalamus : ​le faisceau solitaro – hypothalamique​ et
vers le ​girus cingulaire​ pour les informations viscero-sensitives
o vers la FR du tronc cérébral
o pour les reflexes : vers les noyaux moteur par le FLM (BLP)
o une partie des axons sont attachés au lemnisque médial – ​le faisceau solitaro-thalamique (fibres
gustatives)

II. Le noyau sensitif du trijumeau (Rolando)


Localisation​ : sur toute la longer du tronc cérébral, dans la partie latérale de la calote, de forme allongée : à partir
des neuromères cericales supérieures (C2) jusqu’au mésencéphale (au niveau des colliculus quadrijumeaux
inférieurs), mieux representé au niveau du pont.

Afférences:
o les axons des neurones localisés dans le ganglion trigeminal Gasser, localisé dans le cavum du Meckel
(empreinte trigeminale à l’apex du rocher du temporal).
o les fibres pour la sensibilité thermo-algésique et tactile protopatique de la face font synapse dans la partie
bulbaire du noyau trigeminal.
o les fibres pour la sensibilité tactile epicritique de la face font synapse dans la partie pontique du noyau
trigeminal.
o les fibres pour la sensibilité proprioceptive consciente de la face font synapse dans la partie
mésencéphalique du noyau trigeminal.

Efférences:
o les axons des neurones qui ont l’origine dans ce noyau (représentent le deuto-neurone des voies sensitives)
forment une décussation et ensuite ils forment le lemnisque trigeminal, qui s’attache au lemnisque medial.
Sa destination est le noyau latéro-ventral postérieur (LVP) du thalamus.
o pour les reflexes : vers les noyaux moteurs par le FLM (BLP).

III. Les noyaux vestibulaires


Localisation​ : bulbe – dans la partie latérale de la calote, au-dessous de l’aile blanche externe du plancher du
quatrième ventricule. Il y a quatre noyaux vestibulaires: médial (MVN) (le plus importante), latéral (LVN) (=
Deiters, et sa partie postéro-latérale = le noyau Bechterew), supérieur (SVN), inférieur (descendent) (IVN)

Afferences :
o les axons des neurones du ganglion Scarpa (localisés dans la partie distal du meat acoustique interne):

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o MVN et SVN : ont des afférences surtout des canaux semi-circulaires horizontaux et verticaux
o VN a des afferences de l’utricule et emmete des projections vers les autres noyaux
o LVN et IVN ont des afferences de la saccule
o les fibres cerebelo-vestibulaires, par les faisceaux cerebelo-vestibulaire directe (par les pédoncules
cérébelleux inférieurs) et croissé (le faisceau en crochet Russel – par les pédoncules cérébelleux supérieurs)
o fibres cortico-vestibulaires

Efférences :
o les axons qui ont l’origine dans les noyaux vestibulaires, surtout dans le SVN, forment les faisceaux
vestibule-thalamiques directe et croisé. Il se continue avec la projection corticale dans le cortex vestibulaire
parieto-insulaire = CVPI.
o tous les noyaux vestibulaires ont des ​projections corticales diffuses​.
o MVN et IVN ont des efferences pour l’archi-cervelet : ​le faisceau vestibulo-cerebelleux​.
o !!! il y a des axons des proto-neurones de la voie vestibulaire (localises dans le ganglion Scarpa) qui
presentent des synapses directement dans le cervelet, sans une station intermediaire au niveau des noyaux
vestibulaires = ​le faisceau vestibulo-cerebelleux directe.
o SNV et MVN ont des efferences vers les noyaux oculomoteurs III, IV, VI par le FLM (BLP) pour le
controle du bulbe de l’œil.
o vers la moelle spinale par ​le faisceau vestibulo-spinal medial​ (il part du MVN et est destiné aux
neuromeres thoraciques moyennes) pour le controle de la position de la tête, et ​le faisceau vestibulo-spinal
lateral​ (il part du LVN et se trouve sur toute la longueur de la moelle) pour le controle de la position du
corps.

Bilan clinique: - Sd vestibulaire périphérique: - crises de vertige rotatoire


- S. neuro-végétatifs + +
- Nyst. unidirectionnel horizonto-rotatoire disparaît à la fixation
du regard
-Sd harmonieux
- Sd vestibulaire central: -Instabilité continue
- Contexte neurologique ++
- Nyst. multidirectionnel, pur Persiste ou augmente à la fixation du
regard
-Sd dysharmonieux

IV. Les noyaux cochleaires (acoustiques)


Localisation​ ​:​ pont – partie latérale de la calote. Il y a deux noyaux cochleaires: ventral et dorsal.

Afférences : ​les axons des neurones du ganglion Corti, localisé au niveau de la collumele, bilaterale.

Efférences :
o les axons des neurones avec une origine dans le noyau dorsal forment une decussation et forment le
lemnisque lateral (acoustique), ils font synapse dans les colliculus quadrijumeaux inférieures (d’ici la voie
acoustique se continue via les corps géniculés médiaux du metathalamus vers le gyrus temporal supérieur).
Cette voie est très rapide et fonctionne comme un système d’avertissement général.
o le noyau ventral a des efférences destinées aux noyaux olivaires supérieurs (homolatéraux et
heterolatéraux) et au corps trapezoide heterolatéral, puis ils sont attachés au lemnisque lateral. C’est cette
voie qui assure la première concentration bilaterale des sons qui proviennent des deux oreilles.

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LES NERFS CRANIENS
Le nerf crânien Type des fibres Origine réele Trajet intra-nevraxial Origine apparent
Somato-motrices Complexe nucleaire de Dorso-ventral Fosse
l’oculo-moteur interpédonculaire
Oculo-moteur (III)
Parasympathiques Noyau accessoire
Edinger-Westphal

Somato-motrices Noyau trochleaire Ventro-dorsal Inférieurement a


Trochléaire (IV) *Décussation collicules
quadrijumeaux in
Somato-motrices Noyau moteur du Dorso-ventral Face antéro-latér
trijumeau du pont de Varol

Trijumeau (V) Somato-senzitives Ganglion Gasser Ventro-dorsal

Somato-motrices Noyau abducens Dorso-ventral Sillon


Abducens (VI)
bulbo-pontique
Somato-motrices Noyau facial La boucle entoure le Sillon
noyau abducens, puis bulbo-pontique
trajet dorso-ventral
Facial (VII)
Parasympathiques Noyau Dorso-ventral
lacrymo-muco-nasale
Parasympathiques Noyau salivaire Dorso-ventral Sillon
Intermediaire Wrisberg supérieur bulbo-pontique
(VIIbis) Somato-senzitives Ganglion géniculé Ventro-dorsal

Sensorielles gustatives
Sensorielles cochléaires Ganglion Corti Ventro-dorsal Sillon
Vestibulo-Cochléaire bulbo-pontique
(VIII) Sensorielles vestibulaires Ganglion Scarpa

Somato-motrices Noyau ambigu Dorso-ventral (après Sillon rétro-oliva


faire une boucle)
Parasympathiques Noyau salivaire inférieur
Somato-senzitives et Ganglions supérieur et Ventro-dorsal
Glosso-pharyngien (IX) viscero-senzitives inférieur

Sensorielles gustatives Ganglion inférieur


Somato-motrices Noyau ambigu Dorso-ventral (après Sillon rétro-oliva
faire une boucle)

Parasympathiques Noyau dorsal du vague

Vague (X)
Somato-senzitives et Ganglion jugulaire et Ventro-dorsal
viscero-senzitives plexiforme

Sensorielles gustatives Ganglion plexiforme


Somato-motrices Noyau ambigu Dorso-ventral (après sillon rétro-oliva
Accessoire (XI)
faire une boucle)

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Somato-motrices Noyaux moteurs de la Dorso-ventral Fissure collatéra
corne antérieure de la La racine antérieure du antérieure de la
moelle spinale C1-C3 nerf spinal passe par le moelle cervicale
foramen magnum

Somato-motrices Noyau de l’hypoglosse Dorso-ventral Sillon pré-olivair


Hypoglosse (XII)

Nerf hypoglosse XII:

- Moteur pour les muscles de la langue


- Bulbe, canal du nerf hypoglosse, péricarotide,région sous mandibulaire et sublinguale
- Sémiologie: paralysie de la langue ipsilatérale : - Protraction: déviation vers le côté paralysée
- Fasciculations et amyotrophie du côté paralysé

- Étiologies: compressive par dissection carotidienne,tumoral


LES NOYAUX DU TRIJUMEAU:

LE NOYAU SPINAL (ou du tractus spinal ou gélatineux de Rolando)

​Il est bulbaire, et est composé de trois noyax:


1. LE NOYAU CAUDAL- ​descend jusqu’à C4 et se mélange aux couches I et II de REXED -> il est
l’équivalent de noyau propre et substance gélatineuse de Rolando de la moelle épinière; - reçoit les
FIBRES NOCICEPTIVES de la face et des sinus qui rejoignent le faisceau spinothalamique

2. LE NOYAU INTERPOLAIRE​ = relais de la SENSIBILITÉ TACTILE ÉPICRITIQUE OU


DISCRIMINATIVE

3. LE NOYAU ORAL​ (le noyau principal) - il semble également intervenir dans la SENSIBILITÉ
TACTILE ET NOCICEPTIVE DE LA CAVITÉ BUCCALE

LE NOYAU PRINCIPAL (ou pontique)

= le principal relais de la sensibilité tactiles épicritique (ou discriminative) et de la sensibilité


proprioceptive

LE NOYAU MÉSENCÉPHALIQUE (ou du tractus mésencéphalique)

reçoit les fibres sensitives des muscles masticateurs et des muscles oculaires

Les corps cellulaires de ces fibres ne sont pas dans un ganglion (cas unique dans le système
nerveux) → ce noyau est un ganglions sensitif qui est demeuré à l’intérieur du cerveau

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LES NOYAUX PROPRES DU TRONC CÉRÉBRAL
I. Les noyaux Goll (gracil), Burdach (cunneiforme), von Monakow
(cunneiforme accessoire)
Localisation​ : bulbe - postéro-inférieur, para-médian.
Le noyau Goll correspond au tubecule gracil (clava). Les noyaux Burdach correspondent au tubercule cunneiforme.
Le noyau von Monakov/ accessoire est situé latéralement au noyau Burdach.

Afferences :
o fibres ascendantes homolatérales qui proviennent de la colonne postérieure de la moelle et a son origine au
niveau des ganglions sensitives sur le trajet des racines postérieures des nerfs spinaux.
▪ Le noyau gracil a des afférences de la moitié inférieure (<T6) du corps
▪ Le noyau cunéiforme a des afférences de la ½ supérieure (>T6) du corps à l’exception de la tête
(les deutoneurones des voies de la sensibilité épicritique et proprioceptive consciente pour le tronc
et les membres)
▪ Le noyau cunéiforme accessoire a des afférences des neuromères cervicales (au-dessus C8)- pour
la sensibilité proprioceptive (inconsciente → cervelet) d’épaule et du cou

Efferences :
o les axons des neurons à origine dans les noyaux gracil et cunneiforme forment ​les​ ​fibres arquées internes
qui font ​la​ ​decussation sensitive (du lemnisque).​ Les​ ​fibres deviennent ascendantes et forment ​le
lemnisque medial (la bandelette de Reil)​, qui a comme destination le noyau latéro-ventral postérieur
(LVP) du thalamus. D’ici la voie se continue jusqu’au cortex, les efferences du noyau cunneiforme
accessoire forme ​le faisceau cuneo-cérébelleux​, qui est attaché au faisceau spino-cérébelleux postérieur (il
peut être consideré l’equivalent de l’extremité supérieure du noyau thoracique).
o des autres axons forment les ​fibres arquées externes​, qui passent par la formation reticulaire, forment une
decussation au niveau de la fissure médiane antérieure et se trouvent antérieurement au faisceau pyramidal
dans leur trajet vers les pédoncules cérébelleux inférieurs.

Rôle​ : ils représentent les deutoneurones des voies de la sensibilité epicritique et proprioceptive consciente pour le
tronc et les membres :
▪ le noyau gracil pour la sensibilité de la moitié inférieure du corps (au-dessous T6)
▪ le noyau cunneiforme pour la sensibilité de la partie supérieure du corps (à l’exception de la face et de
l’oreille)
▪ le noyau von Monakov pour la sensibilité proprioceptive du membre supérieur et du cou

II. Le complexe olivaire bulbaire


Localisation​ : bulbe – latéralement au faisceau pyramidal : il est formé par un trio de noyaux :
o l’olive bulbaire​ (une bandelette grise, dentelée, à concavité postéro-médiale, entrourné par une capsule
blanche)
o deux structures para-olivaires: les noyaux olivaires medial et postérieur

Afferences : ​FR, noyau rouge.


Collaterals du faisceau pyramidal – fibres cortico-olivaires.

Efferences : ​les axons des neurones qui sont à l’origine dans l’olive sortent par la concavité du noyau (le hyle de
l’olive), forment une decussation et se dirigent par les pédoncules cerebelleux vers le cervelet = ​faisceau
olivo-cerebeleux

Rôle : ils sont une station synaptique sur les voies extra-pyramidales pour le controle du tonus musculaire.
- Établir la liaison entre le système extrapyramidal
- Régler le tonus musculaire et de la posture

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III. Les noyaux pontiques
Collections de neurones dans la protubérence qui reçoit des entréd de cortex cérébral et envoient leurs axones dans
l’ensemble de la ligne médiane vers le cortex cérebelleux par le pédoncule cérébelleux moyen

→ dissocient les faisceaux pyramidaux en petits fascicules

Localisation​ : pont – des noyaux dispersés dans la partie basilaire (pied), entre les fibres du faisceau pyramidal.

Afferences : faisceau cortico-pontique:​ les fibres fronto-, temporo-, parieto- si occipitopontiques.

Efferences : ​les axons des neurones se dirigent vers les pédoncules cerebelleux moyens et forment des synapses au
niveau du cervelet​ ​:​ le faisceau ponto-cerebelleux.

Rôle : station synaptique dans le circuite du neo-cervelet – autocontrole corticale des mouvements fines et
automatiques.

IV. L’olive pontique et le corps trapezoide


Noyau du crops trapézoïde - olive supérieure = complexe olivaire supérieur (COS)

Est impliqué dans l’analyse complexe et le filtrage de l’information auditive qui monte vers le cortex cérébral
Il l’est aussi dans lélaboration de reflexes importants pour la survie de l’individu et laprotection du système auditif
Joue un rôle important dans la localisation de la source sonore - partage cette fonction avec d’autres structures (le
colliculus inférieur notament)

Localisation​ : pont – dans la partie postérieure du tegmentum/ la calote pontique.

Afferences : ​noyaux cochleaires.

Efferences:
o dans le circuite acoustique.
o l’olive pontique donne des efferences vers le cervelet à travers des pédoncules cerebelleux inférieurs.

Rôle – station synaptique sur le circuite acoustique.

V. La substance noire:
Son nom provient de la couleur des cellules qui composent ce noyau en raison de la présence de neuromélanine

Se divise en deux parties principales:


- la pars compacta: est composée de neurones dopaminergiques
- la pars reticulata: est composée de neurones GABAergique

Relais important dans les voies extrapyramidales

Sécrète la dopamine → influe également sur la capacités mentales et les émotions

La maladie de PARKINSON​: destruction des cellules de la SN :


- une insuffisance en sopamine
- expliquant les tremblement incoercibles et la dégénérescence mentales observés durant cette maladie

3 principaux symptômes:
- Akinésie (lenteur et difficultés du mouvement)
- Hypertonie musculaire (rigidité musculaire)
- Tremblements de manière régulière

5 stades d’évolutions
- Stades 1: Premiers signes unilatéraux, ne génant pas la vie quotidienne

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- Stade 2: Signes entraînant une gène
- Stade 3: Signes sur les deux côtés du corps, posture modifiée, pas de handicap grave
- Stade 4: Handicap plus sévère, autonomie limitée
- Stade 5: Marche impossible, perte complète de l’autonomie

Localisation​ : mesencéphale – derrière les pédoncules cerebraux.


La couleur noire est due à la neuro-melanine et neurones dopaminergiques. Le noyau est divisé en deux : la partie
compacte (dorsale) et la partie réticulaire (ventrale). La partie réticulaire est consideré comme une partie du globus
pallidus (noyaux basaux).

Afferences :
o la partie réticulaire : les corps striées – un faisceau directe = inhibiteur, un faisceau indirecte
(strio-palido-subtalamo-nigrique) = excitateur
o la partie compacte – dans la partie réticulaire

Efferences :
o la partie réticulaire : les corps striés, le thalamus, les collicules quadrijumeaux supérieurs, la partie
compacte
o la partie compacte : le noyau caudé et le putamen

Rôle :
o partie réticulaire : centre de processation des noyaux basaux
o partie compacte : le controle des mouvements fins et coordination temporale des mouvements

VI. Le noyau rouge

Fait partie du tegmentum mesencephali

Est divisé en deux parties: néorubrum (rostral) et paléorubrum (caudal)

Lésion​→ une hypertonicité musculaire responsable d’une rigidité corporelle (musculaire)

La rigidité​:
- Hypertonie musculaire généralisée
- Prédomine sur les msucles fléchisseurs
→ troubles de la posture

Localisation​ : mesencéphale – derière la substance noire. Il présente une concentration élevé du fer qui lui donne la
coleur specifique. Il presente deux regions: ​caudal​ la partie​ magnocellulaire (le paléorubrum)​ et ​rostral ​la partie
parvocellulaire (le neorubrum).

Afferences :
o du cortex moteur : le noyau rouge est une station intermediaire pour quelques fibres du faisceau pyramidale
(cortico-spinal) ipsi-latéral
o du cervelet : en particulier du noyau dentelée (neo-cervelet) contra-latéral : ​le faisceau dento-rubrique
o de la substance noire

Efferences :
o le faisceau rubro-spinal : corne antérieur contra-latéral
o l’olive ipsi-latérale
o substance réticulaire
o cervelet
o le faisceau rubro-thalamique (neo-rubrum)
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Rôle : le controle du tonus musculaire (inhibiteur de la contraction musculaire responsable du tonus) : participe à la
sinergie des mouvements et à la coordination des mouvements automatiques.
Participe également au contrôle de la motricité des muscles distaux des bras et proximaux des jambes

VII. La substance grise peri-aqueductale


Localisation​ : mesencéphale – autour l’aqueduc du Sylvius. Elle contient un groupe de petits noyaux : ​le noyau
comisural Darkschewitsch​, ​le noyau interstitiel Cajal - van Gehuchten​, ​le noyau inter-pédonculaire Gudden​.
Ils presentent un taux élevé des récepteurs pour oxytocine et vasopressine.

Afferences :
o des collaterales du faisceau spino-thalamique latéral : ​le faisceau spino-mesencefalique
o du corps striés : le faisceau strio-mesencefalique
o de l’habenula : le faisceau retroflex Meynert
o du cortex orbito-frontal (pour les réactions émotionnelles de la maternité)

Efferences : ​pour la substance réticulaire, l’habenula et fibres qui forment le faisceau central de la calote.

Rôle : activateur des réactions défensives, modulation de la douleur et les sentiments maternels.

VIII. Les collicules quadrijumeaux inférieurs


masse grise centrale enveloppé d’une mince couche blanche périphérique
→ centres reflexes - voies acoustiques

Localisation :​ mésencéphale – dans la moitié inférieure du tectum : ils sont formés de trois parties: la plupart = ​le
noyau central des collicules inférieurs​, le cortex dorsal et le cortex lateral.

Afferences :
o la voie acoustique ipsi-latétale et contra-latérale
o l’aire acoustique
o les collicules quadrijumeaux supérieures
Efferences :
o par le bras conjonctival postérieur vers les ​corps géniculés médiaux​,
o le faisceau tecto-spinal
o les faisceaux tecto-mesencephaliques​, -​pontiques​, -​bulbaires​ à travers du FLM (BLP) pour les
réflexes acustico-céphalo-oculogyres

Rôle : centre pour les réflexes aux stimuli acoustiques.

IX. Les collicules quadrijumeaux supérieures


7 lames alternatifs de substance blanche et grise
→ centres reflexes optique

Localisation​ : mesencéphale – moitié supérieure du tecrum : ils sont formés par 7 lames de substance grise et
blanche

Afferences :
o l’aire visuelle : les fibres cortico-tectales, les corps géniculés, les fibres géniculo-tectales
o de la rétine

Efferences : le faisceau tecto-spinal, les faisceaux tecto-mesencephalique, -pontique, -bulbaire à traves du FLM
(BLP) pour les réflexes visuo-céphalo-oculogyres

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Rôle : centre pour les réflexes aux stimuli visuels, coordination des mouvements sinergiques des yeux.

LA FORMATION (SUBSTANCE) RETICULAIRE


Spécifique: assure la liaison entre la moelle épinière et le diencéphale

Un système multineuronales et polysynaptique

Circulation lente de l’influx nerveux

Dpdv structurelle:
- contient un grand nombres de neurones (avec morphologie et dimensions différentes)
- dispersée inégal
- un grand nombres de fibres myélinisés et amyéliniques: direct ou croisés,courtes ou longs; qui forment des
réseaux autour des neurones

Une longue bande de substance grise, disposée profondément en trois colonnes: médiane, para-médiane et latérales

Contient plusieurs noyaux particulier, en situation médiane et para-médiane, dans la moelle allongée, le pont et le
mésencéphale
→ au niveau de la moelle allo,gée: les noyaux du raphé médian et para-médian et les noyaux giganto-cellulaire (ou
magno-cellulaires)
→ au niveau du pont: la continuation des noyaux du raphé
→ au niveau du mésencéphale: la substance grise péri-aqueducale

Ces derniers noyaux sont impliqué dans la neurophysiologie de la douleur

La partie supérieure de la substance réticulée atteint le thalamus au niveau de ses noyau non-spécifique

Les implications physiologiques concernent :


- la vie végétative
- l'affectivité
- la mémoire
- l’éveil de l’activité corticale
par le système réticulaire activateur ascendant (SRAA)
Définition :
Réseau continue des neurones et fibres (= reticulum), localisé dans la partie dorsal du tronc cerebral, à coté des
noyaux et tractus importantes :
o essentielle dans le controle des fonctions vitales de l’organisme
o du point du vue phylogenetique est une des structures les plus anciennes de l’encephale.

Structure:
o des nombreaux noyaux à forme et dimension variable : ils peuvent former des petits noyaux
o des fibres courtes, myeliniques ou amyeliniques, à trajet directe et croissé : ils forment des voies
plurisynaptiques ascendantes ou descendantes
o elle est impliqué egalement dans le système somatique et vegetatif

Les noyaux réticulaires sont divisés, du point du vue topographique, en trois groupes :
1. les noyaux du raphé
2. les noyaux médiaux
3. les noyaux latéraux.

Du point du vue fonctionnel, ils sont groupés en :


1. les noyaux du raphé 4. les noyaux réticulaires latéraux
2. les noyaux réticulaires centraux parvo-cellulaire
5. l’aire para-branchiale
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3. les noyaux cholinergiques et 6. les neurones bulbaires superficiels
catécholaminiques 7. les noyaux pré-cérébelleux

I. Les noyaux du raphé (des neurones serotoninergiques)


a) Les noyaux bulbaires du raphé
Afferences :
o la moelle spinale
o les noyaux gracile et cunneiforme
o le noyau sensitif du trijumeau
o la substance grise peri-aqueductale

Efferences :
o le cervelet
o la substance grise de la moelle spinale : les cornes antérieur et postérieur
o le noyau du trijumeau
o les neurones vegetatifs pre-ganglionaires du tronc cerebral et de la moelle spinale.

Rôle​ : les afferences qui proviennent de la moelle spinale et de la substance grise peri-aquaductale sont
responsables de la suppression de la conscience de la douleur.

b) Les noyaux pontiques et mesencéphaliques du raphé


Afferences :
o le cortexul pre-frontal
o le système lymbique (hyppocampe, hypothalamus, etc)

Efferences :
o le cortex cortexul cérébral
o le thalamus
o l’hypothalamus
o le cervelet
o les noyaux noradrenergiques du tronc cérébral (par example le locus coeruleus -pont)

Rôle : conscience de la douleur, dans le sommeil.

II. Les noyaux réticulaires centraux


Localisation :
o au niveau du bulbe: le noyau bulbaire central et le noyau giganto-cellulaire;
o au niveau du pont: les noyaux pontiques caudal et cranial;
o au niveau du mesencephale: les noyaux cunneiforme et sub-cunneiforme.
Afferences :
o des faisceaux spino-thalamiques et trigemino-thalamiques
o de la voie gustative et acoustique
o des fibres tecto-réticulaires (informations de la voie visuelle)
o des faisceaux fastigio-réticulaires (de l’archi-cervelet)
o des fibres du cortex premoteur
o des fibres réticulaires des noyaux cholinergiques
Efferences :
o des autres noyaux réticulaires (du raphé et cholinergiques)
o le faisceau réticulo-spinal antérieur (à origine pontique = le Système Réticulaire Inhibiteur Descendant -
SRID) et le faisceau réticulo-spinal lateral (à origine bulbaire = le Système Réticulaire Facilitateur
Descendant - SRFD)
o des fibres ascendants pour les noyaux réticulaires du thalamus et d’ici une projection corticale difuse = le
Système Réticulaire Activateur Ascendant – SRAA

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o des fibres ascendantes pour les noyaux réticulaires du thalamus et d’ici vers les corps striés (controle de la
motilité)

Rôle : modulation de l’activité des neurones du cortex, de la moelle spinale et des corps striés.

III. Les noyaux cholinergiques et catécholaminiques


a) Les noyaux cholinergiques
Localisation​ : le noyau pédunculo-pontique et les noyaux situés à coté de la substance grise peri-aqueductale

Afferences​ : le globus pallidus et la substance noire.


Efferences​ : les noyaux réticulaires centraux du bulbe et pont, la région subthalamique et les corps striés.

Rôle : semblable aux noyaux du group central.

b) Les noyaux catécholaminiques


Localisation​ : locus coeruleus et des autres petits groups des noyaux disperses.
Leurs médiateurs sont l’adrenaline, la noradrenaline et la dopamine.

Afferences :
o les noyaux réticulaires centraux
o la substance grise peri-aqueductale
o l’hypothalamus
o l’amigdala
o le cortex pre-frontal

Efferences​ :​ ​ la plupart rejointent le FCC.


o Les fibres ascendantes sont destinées à la substance grise peri-aqueductale, l’hypothalamus, l’amigdala, le
thalamus, les noyaux habenulaires, l’hyppocampe, le neocortex.
o Les fibres descendantes sont destinées aux neurones vegetatifs pre-ganglionaires du bulbe et de la moelle
spinale.

Rôle : modulation des synapses inter-neuronales, alerte corticale et les reflexes vegetatives.

IV. Les noyaux réticulaires latéraux parvo-cellulaires


Afferences :
o les noyaux sensitifs (le noyau trigeminal)
o le cortex.
Efferences​ : les noyaux moteurs de l’hypoglosse du facial et du trijumeau.

Rôle : les reflexes alimentaires.

V. L’aire para-brachiale
Localisation​ : les noyaux para-brachiales medial et lateral, le noyau Kolliker-Fuse.

Afferences :
o le noyau solitaire
o le cortex de l’insula
o le gyrus pontcentral inférieur
Efferences :
o l’hypothalamus
o l’aire pre-optique
o les noyaux thalamiques intra-laminaires
o l’amigadala

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Rôle : relais pour les sensations visuelles. Le noyau Kolliker-Fuse : regulation du rythme respiratoire (le centre
pneumotaxique).

VI. Les neurones bulbaires superficiels


Afferences​ ​:
o la moelle spinale
o le noyau solitaire (des informations des chémorécepteurs aortiques et carotidiens : quelques neurones ont
une réponse directe à la modification du pH ou du taux de CO2).

Efferences :
o l’hypothalamus
o les neurones vegetatifs pré-ganglionaires

Rôle : regulation de l’activité cardio-vasculaire et respiratoire.

VII. Les noyaux pre-cerebelleux


Groupe particulier de noyaux réticulaires qui a des fonctions differentes. Ils ont des ​projections vers le cervelet.
Ils contiennent :
o le noyau réticulaire lateral
o le noyau para-médian
o le noyau réticulo-tegmental pontique.

Le rôle global de la substance réticualire


I. Stimulateur et inhibiteur des neurones du cortex
L’activité neuronale est influencée par le niveau de vigilence, visible sur l’EEG.

Le​ Système Réticulaire Activateur Ascendant (SRAA)​ augmente le degré de stimulation sensitive-sensorielle, ce
que implique une élévation dans l’activité des neurones du cortex.

Les neurones ​noradrenergiques et histaminergiques​ sont aussi impliqués dans la stimulation corticale.
Les neurones serotoninergiques du raphé entraînent une abassisement de l’activité corticale, en diminuant
l’excitabilité neuronale.

II. Les fonctions somato-motrices


Les faisceaux réticulo-spinales​ sont des voies descendantes pour le contrôle de la motricité.
La plupart sont ipsi-latérales, mais il y a aussi des fibres croisés au niveau medulaire → contrôle bilaterale.

III. La douleur
La transmision des stimuli douleureux peut être ​inhibé​ par ​le faisceau réticulaire descendant SRID​ à origine dans
les ​noyaux du raphé​.
Quelques drogues (les opiacées – la morfine) influencent la décharge des neuromédiateurs au niveau des synapses
dans la substance grise perisylvienne, dans les noyaux du raphé, dans les noyaux de la corne postérieure de la
moelle spinale, en bloquant la transmision de la sensation douleureuse.

IV. L’activité viscerale


Les connexions avec l’hypothalamus et avec les neurones végétatives déterminent la régulation des fonctions
viscérales (du système cardio-vasculaire et respiratoire).
LES FAISCEAUX DU TRONC CEREBRAL
(la substance blanche du tronc cérébrale)

Situation: périphérique
Beaucoup de faisceaux horizontale
Du point du vue fonctionel​, les faisceaux du tronc cérébral sont clasifiqués en:
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- des faisceaux moteurs :
o pour la motricité volontaire :
▪ le faisceau pyramidal : pour le cou, le tronc et les membres
▪ le faisceau géniculé/cortico-bulbaire : pour les faisceaux extra-pyramidaux
- des faisceaux sensitifs
- des faisceaux associatifs

Du point de vue anatomique:


- faisceaux qui traversent le tronc cérébral
- faisceaux qui se terminent au niveau du tronc
- faisceaux qui prennent l'origine au niveau du tronc cérébral

Systématisation:
- faisceaux ascendantes
- faisceaux descendantes

LES FAISCEAUX SENSITIVES


I. Le lemnisque médial (la bandelette/ruban de Reil)/ le faisceau
bulbo-thalamique:

Origine​ : dans les noyaux gracil et cunnéiforme (formé par les deutoneurones des voies de la sensibilité tactile
épicrithique et proprioceptive consciente pour le cou, le tronc et les membres), dans la région postérieure de la ​1/3
moyenne du bulbe​ → forme la décussation sensitive → le faisceau est ensuite paramédian. Il a la forme d’une
bandelette allongé en sens antéro-postérieur. Il présente des rapports en avant avec le faisceau pyramidal et
geniculé et en arrière avec le faisceau tecto-spinal.

Le long de son trajet ascendant, plurieurs fibres s’attachent au lemnisque médial.


→ ​Au niveau du pont​ : il devienne triangulaire sur coupe. Il est disposé à distance de la ligne médiane et présente
des rapports avec le faisceau rubro-spinal (en arrière), le lemnisque latéral (latéralement) et le faisceau
spino-cérébelleux ventral.
→ ​Dans le mésencéphale​ : il a une forme sémilunaire sur coupe (à concavité postéro-médiale), il est localisé plus
postérieur, et présente des rapports avec la substance noire (en avant), médialement avec le noyau rouge et avec le
lemnisque latéral (en arrière).
→ ​se termine dans le thalamus ​(faisceau sensitivo-sensorielle), dans le noyau latéro-ventral-postérior.

Il contient aussi des fibres descendantes „aberantes” : collatérales du faisceau géniculé et efferences de la substance
noire.

Contient des fibres bulbo-thalamiques, f.s.t.l., f.s.t.a., des efferences du noyau sensitif du n V, noyau solitaire: VII,
IX, X

II. Le faisceau spino-thalamique antérieur:


Represente les axones des deutoneurones de la voie de la sensibilité tactile protopathique pour le cou, le tronc et les
membres.
Au niveau du bulbe il passe derrière l’olive et s’attache au lemnisque médial. Quelques fibres sont destinées aux
noyaux du raphé.

III. Le faisceau spino-thalamique latéral:


Represente les axones des deutoneurones de la voie de la sensibilité thermo-algesique pour le cou, le tronc et les
membres.
→ Au niveau du bulbe : il mantient sa position latérale et à coté du faisceau rubro-spinale et le faisceau
spino-cérébelleux ventral forme ​le faisceau hétérogène​ situé derrière l’olive et les noyaux sensitives bulbaires.
21
→ Dans la partie supérieure du pont : il s’attache au lemnisque médial, qui est à ce niveau devi latéralement, en se
detachant des autres deux composantes du faisceau hétérogène.
→ Dans le mésencéphale : il est situé entre le lemnisque médial (en avant) et le lemnisque latéral (arrière).

IV. Le faisceau trigemino-thalamique/ le lemnisque trigeminal:


Origine​ : dans le noyau gelatineux Rolando.
Represente les axones des deutoneurones de la voie de la sensibilité tactile, thermo-algesique et proprioceptive
consciente pour la tête.
Les fibres décussent immediatement après leur origine et s’attachent au lémnisque médial.

V. Le faisceau solitaro-thalamique (les fibres gustatives):


Origine​ : dans le noyau de Nageotte (la partie supérieure du noyau solitaire).
Representé par les deutoneurones de la voie gustative.
Les fibres décussent et s’attachent au lemnisque médial.
VI. Le lemnisque latéral/ lemnisque acoustique:
Origine​ : le noyau acoustique dorsal (formé par les deutoneurones de la voie acoustique) et les noyaux du corps
trapézoïde et de l’olive pontique.

Les fibres décussent et forment le lemnisque latéral situé dans la partie latérale de la calotte pontique dans le
mésencéphale est situé derrière le lemnisque médial. Les fibres prennent le trajet du bras conjonctival inférieur,
corps géniculées médiaux.

Des collatérales de la voie : font des synapses dans les collicules quadrijumeaux inférieures.

VII. Le faisceau spino-cérébelleux directe (dorsal - Flechsig):


Au niveau du bulbe : mantient sa position latérale, quitte le bulbe par les pédoncules cérébelleux inférieurs et
s’engage dans le cervelet.

VIII. Le faisceau spino-cérébelleux croisé (ventral - Gowers):


Au niveau du bulbe : a une position superficielle.
Le long de son trajet ascendant vient en rapport avec le faisceau rubro-spinal et spino-thalamique latéral en formant
le​ ​faisceau hétérogène ​à la limite supérieure du pont se détache de celui-ci, quitte le bulbe par les pédoncules
cérébelleux supérieures et s’engage dans le cervelet.

IX. Le faisceau vestibulo-cérébelleux:


Les fibres centrales : des efferences des noyaux vestibulaires.
Les fibres peripheriques : directes, des axones des neurones du ganglione Scarpa ​que ne font pas des synapses
dans les noyaux vestibulaires.
Les deux types des fibres : quittent le bulbe par les pédoncules cérébelleux inférieures et s’engagent dans le
cervelet. L’influx peut revenir aux noyaux vestibulaires, qui forment les faisceaux vestibulo-spinales ou le faisceau
vestibulo-mésencéphalique pour les noyaux oculomoteurs.

X. Les faisceaux bulbo-cérébelleux


Le faisceau cunéo-cérébelleux​ : formé par des efferences du noyau cunneïforme accessoire von Monakow, et
quelques fibres des noyaux gracil et cunneïforme, traverse les pédoncules cérébelleux inférieures.

Le faisceau olivo-cérébelleux​ : formé par des efferences du complèxe olivaire et traverse les pédoncules
cérébelleux inférieures.

Le faisceau solitaro-cérébelleux​ : formé par des efferences du noyau solitaire et traverse les pédoncules
cérébelleux inférieures.

LES FAISCEAUX MOTEURS


I. Le faisceau pyramidal/cortico-spinal
Motricité volontaire
22
Origine​ : l’aire motrice principale, gyrus pre-central, lobe frontal = aire 4 (couche pyramidale interne).

A retenir !!!​ Dans la structure de ce faisceau il y a aussi des fibres à origine dans l’aire 6 qui appartiennent au
système extra-pyramidale = ​les​ ​fibres para-pyramidales (adversives).​ Elles se projettent dans la formation
réticulaire de la moelle spinale ou du tronc cérébral.
Leur rôle est d’assurer une coordination harmonieux des mouvements volontaires et automatiques complexes par
l’inhibition de certaines groupes musculaires, surtout les muscles antagonistes : la flexion/ extension des membres,
la mastication, la fonation, la deglutition, l’expresion faciale.

Localisation :
o mésencéphale:​ 3/5 moyennes des pédoncules cérébraux, entre le faisceau
occipito-parieto-temporo-pontique (situé latéralement) et les faisceaux géniculé et fronto-pontique (situé
médialement), postérieurement se trouve la substance noire.
Les fibres médiales transmettent des influx pour le cou et les membres supérieurs. Les fibres moyennes
pour le tronc, et les fibres latérales pour les membres inférieurs.
o pont​: le faisceau pyramidal est dispersé dans le pied par la presence des noyaux pontiques. Il est en rapport
postérieur avec les fibres ascendantes du tronc cérébral.
o bulbe​: le faisceau redevient compact, descend au niveau paramédian des pyramides bulbaires, médialement
à l’olive bulbaire et en avant du lemnisque médial.A la limite inférieure du bulbe :
▪ 80% des fibres décussent (= ​la décussation motrice​) → elles descendent par la moitié potérieure
de la collone latérale de la moelle = ​le faisceau pyramidal croisé
▪ 20 % des fibres descendent par la collone antérieure de la même coté et décussent au niveau du
neuromère ou elles se projettent = ​le faisceau pyramidal directe

II. Le faisceau géniculé/cortico-nucleaire:


Motricité volontaire

Origine​ : l’aire motrice principale du lobe frontale : aire 4

Localisation​ : médialement au faisceau pyramidal le long du tronc cérébral :


o mésencéphale : 1/5 médiale des pédoncules cérébraux
o pont : dispersé par les noyaux pontiques
o bulbe : compact, contient les dernières fibres, destinées aux noyaux bulbaires

Distribution :
o les fibres du faisceau géniculé décussent et sont distribuées aux noyaux somato-moteur contra-latéraux
dans chaque etage du tronc cérébral. ​MAIS!!!​ il y a aussi des fibres qui sont distribuées ipsilatéral ou
bilatéral pour les noyaux qui ne peuvent pas contrôler une action unilatérale : ​les muscles du palais, du
larynx, les muscles masticateurs, les muscles extrinseques du bulbe de l’œil.
o les fibres „aberantes”​ : elles quittent le faisceau au niveau du mésencéphale, traversent la substance noire
et rejoignent le lemnisque médial.

III. Les faisceaux extra-pyramidaux

Motricité automatique
a) Les faisceaux à origine corticale:
Les faisceaux cortico-pontiques ​: fronto-pontique – médialement au faisceau géniculé. Les faisceaux temporo- et
parieto-pontiques : latéralement au faisceau pyramidal : les fibres font des synapses dans les noyaux pontiques puis
elles traversent les pédoncules cérébelleux, connexions avec le cervelet.

Les faisceaux cortico-tectal​, ​cortico-rubrique​, ​cortico-nigrique​ : sont des faisceaux qui contrôlent la fonction
des noyaux corespondants.

Les fibres para-pyramidales et aberantes​ : à voir les faisceaux pyramidaux et géniculé.


23
b) Les faisceaux à origine subcorticale:
Les efferences des corps stiriés (​l’anse lenticulaire et le faisceau du Forel​), du thalamus et de la région
subthalamique destinées au noyau rouge, à la substance noire, à l’olive bulbaire, à la substance réticulaire.

c) Les faisceaux à origine dans le tronc cérébral:


Les faisceaux tecto-mésencéphalique, -pontique, -bulbaire​ : ils apartiennent au FLM (BLP) et sert aux réflèxes
oculo-cephalo-gyres.

Le faisceau tecto-spinal​ : descend para-médian, entre le FLM (derrière) et le lemnisque médial (devant).

Les efferences tegmentales de la substance noire : destinées au noyau rouge et à la substance réticualire.
Les efferences ventrales : descendent entre les fibres du faisceau pyramidal et sont destinées aux noyaux pontiques
ou bulbaires.

Les faisceaux rubro-olivaire et rubro-reticulaire : à origine dans le neorubrum, elles descendent par ​le​ ​faisceau
central de la calotte (faisceau tegmental central).

Le faisceau rubro-spinal​ : à origine dans le paleorubrum, fait la décussation du Forell et se trouve dans la partie
latérale de la calotte pontique. A coté du faisceau spino-cérébelleux ventral et du faisceau spino-thalamique latéral.
Ils forment ​le faisceau hétérogène ​et a la même disposition au niveau bulbaire.

Les faisceaux vestibulo-spinales​ ​antérieur​ (contient des fibres directes et croisées) et ​latéral​ (contient des fibres
directes que descendent latéralement à l’olive bubaire).

Les faisceaux réticulo-spinales​ ​antérieur​ (à origine dans les noyaux réticulaires pontiques et des fibres directes)
et ​latéral​ (à origine dans le noyau giganto-cellulaire et des fibres croisées).

LES FAISCEAUX D’ASSOCIATION


= assurent la connexion entre les noyaux du tronc cérébrale (les noyaux équivalentes et propres).
On peut distinguer trois faisceaux :

I. Le Faisceau Longitudinal Médial (FLM) = La Bandelette Longitudinale


Postérieure (BLP):
Fonction végétative
Assure les connexions entre l’hypothalamus et la moelle épinière

Localisation​ : paramédian, juste au-dessous du plancher du quatrième ventricule, au niveau du pont et du bulbe.
Devant la substance grise perisylvienne : au niveau du mésencéphale.

Rôle​ : connexion des noyaux sensitives et des noyaux propres avec les noyaux somatomoteurs, pour des differentes
réflexes.

Les types des fibres : ascendantes et descendantes, directes et croisées :


o Les fibres ascendantes du FLM:
▪ les fibres vestibulo-mésencéphaliques : pour ​les réflexes vestibulo-oculogyres​ (ils connectent les
noyaux vestibulaires aux noyaux oculomoteurs)
▪ des fibres que connectent le corps trapezoïde aux noyaux somatomoteurs masticateur et facial : pour la
contraction réflexe des muscles tenseur du tympan (V3) et du muscle du stapes (VII) en reponse au
stimules acoustiques
▪ le faisceau réticulo-spinal

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Des fibres qui connectent les noyaux somatomoteurs entre eux. ​Ex: la coordination des muscles qui contrôlent
les mouvements des bulbes de l’œil, la coordination des muscles qui contrôlent la parole pour les muscles des
lèvres et de la langue.

o Les fibres descendantes du FLM:


▪ les fibres tecto-nucleaires : connectent les collicules quadrijumeaux avec les noyaux III, IV, VI et XI
(racine spinale) pour les réflexes oculo-cephalo-gyres et acustico-cephalo-gyres
▪ les fibres qui connectent les noyaux du III des deux cotés : pour la coordination des mouvements des
bulbes de l’oeil
▪ vestibulo-réticulaires ou vestibulo-nucleaires : connectent les noyaux vestibulaires à la substance
réticulaire et le noyau dorsal du vague pour les réflexes aux stimules vestibulaires : le vomissement, les
palpitations, la transpiration (des réflexes vaso-motrices)

II. Le faisceau central de la calotte (Le faisceau tegmental central):


Fonction extrapyramidale
Entre le thalamus et l’olive bulbaire

Localisation​ : dans la partie centrale de la calotte des trois etages du troc cérébral.

Rôle​ : des connexions ipsilatérales.

Types des fibres​ : ascendantes et descendantes ipsilatérales :


o Les fibres ascendantes : à origine dans les noyaux du raphé → SRAA
o Les fibres descendantes : à origine thalamique, au niveau de la région subthalamique, des corps striés, du
noyau rouge qui ont comme destination l’olive bulbaire et les noyaux réticulaires.

III. Le faisceau longitudinal postérieur Schütz (FLP):


Localisation​ : paramédian, latéralement au FLM : juste au-dessou du plancher du quatrième ventricule, dans le
bule et le pont, dans la calotte mésencéphalique.

Rôle​ : des connexions pour les réflexes végétatives.

Type des fibres :


o ascendantes : à origine dans les noyaux viscéro-sensitives du tronc cérébral et de la moelle spinale → leur
trajet est par la substance grise perisylvienne → à destination hypothalamus.
o descendantes : à origine dans les noyaux hypothalamiques antérieurs → destninés aux noyaux réticulaires
et viscéro-moteurs du tronc cérébral.

LA VASCULARISATION DU TRONC CEREBRAL


La vascularisation artérielle du tronc cérébral est
réalisée par :
● les artères vertébrales
● les artères spinales, antérieures et postérieures
● les artères cérébelleuses postéro-inférieures
● l’artère basilaire
● les artères cérébelleuses antéro-inférieures
● les artères auditives internes
● les artères cérébelleuses supérieures
● les artères cérébrales postérieures
● les artères communicantes postérieures
● les artères choroïdiennes antérieures

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Deux systèmes ont été conçus pour la classification de la vascularisation artérielle du tronc cérébral : le système de
Foix et Hillemand et le système de Gillilan et Lazorthes.

Nous utiliserons le système de classification de Gillilan et Lazorthes, qui repose sur les points d’entrée des
perforantes en fonction des faces anatomiques du tronc cérébral (antérieure, latérale, postérieure).
De cette manière, nous distinguerons des groupes antéro-médiaux et antéro-latéraux, le groupe latéral et le groupe
postérieur.

Le bulbe :
● le groupe antéro-médial et celui antéro-latéral ​: provient des branches des artères vertébrales et spinales
antérieures.
● le groupe latéral​ : des branches de l’artère cérébelleuse postéro-inférieure, de l’artère vertébrale, de l’artère
basilaire et de l’artère cérébelleuse antéro-inférieure.
● le groupe postérieur​ : des branches provenues de l’artère cérébelleuse postéro-inférieure et spinale
postérieures.

Le pont :
● les groupes antéro-médial et antéro-latéral​ : vascularisés par des branches de ​l’artère basilaire.
● le groupe latéral​ : vascularisé par des branches de ​l’artère basilaire​ ​et des branches ​des​ a​ rtères
cérébelleuses supérieures.
● le groupe postérieur​ : vascularisé par des branches des artères cérébelleuses supérieures (la branche
médiale et celle latérale)

Le mésencéphale :
● le groupe antéro-médial et antéro-latéral ​: vascularisés par des branches perforantes de l’artère cérébrale
postérieure (la portion proximale), de l’artère choroïdienne postéro-médiale.
● le groupe latéral ​: vascularisé par les artères cérébelleuses supérieures, les artères choroïdiennes
antérieures et postéro-médiales.
● le groupe postérieur ​: vascularisé par des branches des artères cérébelleuses postérieures et
choroïdiennes​ ​postéro-médiales.

NOTIONS DE PATHOLOGIE
LE SYNDROME DE WALLENBERG
Apparaît à cause de l’ischémie dans la région du bulbe rachidien, avec l’apparition des signes et des symptômes
suivants :
● Du côté ipsilatéral par rapport à la lésion, apparaissent l’hémianestésie faciale (thermoalgésique,
épicritique), des troubles de déglutition et de phonation (par la paralysie du voile du palais et des cordes
vocales), l’ataxie appendiculaire (des troubles de coordination du membre supérieur et des troubles de la
marche), nistagmus horizontal, vertige et syndrome d’Horner.
● Du côté controlatéral par rapport à la lésion, apparaissent l‘hypo/anesthésie thermoalgique hémicorporelle.

LE SYNDROME LOCKED-IN
Apparaît à la suite des lésions produites dans la portion ventrale du pont.
Le patient présente une tétraplégie (la lésion des fibres cortico-spinales), diplégie faciale de type périphérique (les
fibres des nerfs faciaux en sont affectées), perte des mouvements de latéralité des globes oculaires (lésion de la
formation para-pontine réticulée avec un rôle dans la coordination des mouvements de latéralité des globes
oculaires et des fibres des nerfs abducens) et anarthrie (affectation des trajets cortico-bulbaires).
Il faut préciser que les mouvements de verticalité vers le haut des globes oculaires sont conservés (les centres et les
voies impliqués dans le contrôle de ces mouvements sont localisés au niveau du mésencéphale) et la capacité de
cligner peut être aussi conservée dans certains cas, capacité par laquelle le patient peut communiquer.

PARALYSIE DU FACIAL

Paralysie de Ball (complète)

26
Faiblesse des muscles du front et du bas du visage à gauche

Atteinte du nerf facial gauche, ou de son noyau dans le tronc cérébral à gauche.

Paralysie de type périphérique; = moitié ipsilatérale du visage

NÉVRALGIE DU TRIJUMEAU:

Premier cas publié : 1727 (Wepfer)


Incidence: 5/100 000
Douleur unilatéral sur le territoire du V (40% V2)
- paroxysmes brefs, très intenses (quelques secondes à quelques minutes)
- entre attaques (per.refractaire 1-2 minutes)
- déclenchés par la stimulation des zones gâchettes ou mouvements (manger, parler, bâiller…)

Attitude figé lors des accès


- Essentielle: reflex cornéen conservé absence d’hypoesthésie de la face atteinte d’une seule
branche
- Symptomatique: SEP, tumeur de la base du crâne, zona gg du Gasser, traumatique

IRM au moindre doute : 80% des névralgie du V idiopathique - conflit vasculo-nerveux

Causes infectieuses: névraligie post-zostérienne, ostéite du rocher


Causes tumorales: tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux ou de la région du sinus caverneux ,
neurinome ou méningiome du ganglions de Gasser, tumeur du nasopharynx

Causes traumatiques: fractures du rocher, lésion du V lors d'un traumatisme facial ou d’une
intervention chirurgicale

Causes inflammatoires: l’atteinte du V est fréquente dans le syndrome de Gougerot - Sjögren

Affections générales: méningites carcinomateuses, leucémie, collagénose, diabète etc…

Atteinte du tronc cérébral: sclérose en plaque, accident ischémique, syringomyélie

LÉSION GLOSSOPHARYNGIENNE

Une lésion du glossopharyngien entraîne:


- Une agueusie du tiers postérieur de la langue
- Une hypoesthésie de l’amygdale, du voile et du pharynx
- Une gêne à la déglutition
- Une abolition unilatérale du réflexe nauséeux

On peut observer une névralgie du IX qui a les mêmes caractères que la névralgie du trijumeau sauf la topographie
de la douleur qui siège au niveau du pharynx et irradie vers l’oreille et qui est déclenchée par sa déglutition

ANOMALIE DE L’OCULOMOTRICITÉ:

27
PARALYSIE DU NERF III

La paralysie du III associe:

- un ptôsis
- un strabisme divergent avec impossibilité de mouvoir le globe oculaire en haut,
en bas et en dedans
- Une mydriase aréactive, avec abolition du réflexe photomoteur et du réflexe
d'accommodation
-

PARALYSIE DU NERF IV

La paralysie du IV entraîne une diplopie verticale dans le regard vers le bas et vers le côté
sain. Pour compenser le sujet incline la tête sur l’épaule du côté sain et tourne la tête vers
ce côté

PARALYSIE DU NERF VI

La paralysie du nerf VI associe:

- Une diplopie horizontale

- Un strabisme convergent

28
LE CERVELET
GENERALITES, RAPPORTS, CONFIGURATION EXTERNE
Définition:
Il représente le segment postérieur de l’encéphale (10% volume encéphale) et fait partie du système moteur.
Il recouvre la face postérieure du tronc cérébral, auquel il est connecté par 3 paires des pédoncules cérébelleux.
Il reçoit des informations de tous les segments du névraxe (moelle épinière, tronc cérébral, cerveau)
C’est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice : mouvement - posture - équilibre

Rôles​ :
- Organisation temporo-spatiale
- Régulation : mouvement volontaire, tonus musculaire, posture, activités musculaire réflexe pour l’équilibre
- Langage : composition syntaxique, grammaticale, articulation, création des mots, compréhension orale…
- Habileté visuo-spatiale : construction et rotation mentale d’images
- Mémoire et apprentissage : ​mémoire procédimentale (vélo, conduire, écrire votre nom ou lire dans un miroir),
apprentissage des habiletés motrices, des habitudes et des comportements, mémoire spatiale
- Fonctions exécutives : liées au cortex préfrontal, dorsolatéral, planification, flexibilité cognitive, raisonnement
abstrait, mémoire de travail, fluidité verbale et inhibition, prise de décision, coordination de 2 tâches en même temps
- Attention : sélective ou calcul…
- Personnalité et émotions : contrôle et modulation des émotions

I. Localisation
Dans la fosse cérébrale postérieure, derrière le tronc cérébral, recouvert par la tente du cervelet.
Il recouvre le 4e ventricule.
Il est rattaché au tronc cérébral par 3 paires de pédoncules cérébelleux :
● inférieur - réunit le cervelet au bulbe
● moyen - réunit le cervelet à la protubérance
● supérieur - réunit le cervelet au mésencéphale

II. Rapports
a) Antérieur
La face postérieure du bulbe et du pont. Il délimite la cavité du quatrième ventricule.

b) Supérieur
La teinte du cervelet (structure qui appartient à la dure mère), les lobes occipitaux des hémisphères cérébraux.

c) Inférieur
La face endocrânienne concave de l’écaille de l’os occipital.

III. Configuration externe


Il a la forme d’un ovoïde à grande axe transversal.

Partie médiane​ : le ​vermis cérébelleux​ (région sagittale, allongé dans sens vertical), recouvre faces sup et inf.
Latéralement​ : les deux hémisphères cérébelleux se trouvent de chaque côtés du vermis.
Le vermis inf​ enfoui au fond d’une dépression profonde et large => ​la vallécule
Le vermis est connecté avec le ​noyau fastigial​ (​Archéocérébellum​)

La zone paravermienne ​(= intermédiaire) : la partie de chaque hémisphère qui se trouve près du vermis, le reste
s’appelle la zone latérale. Ils jouent chacun un rôle différent et présentent des connexions particulières.
Elle est connectée avec les noyaux interposés (​Paléocérébellum​).
Elle constitue avec le vermis le ​spinocervelet ​- en rapport avec la moelle épinière

Les hémisphères cérébelleux​ = la plus grande partie du cervelet, ils régulent la motricité, en relation avec les
noyaux dentelés, ils représentent la partie la plus récente du cervelet = néocervelet

1
Le cervelet présente trois faces:
● la ​face supérieure​ :
o médialement : ​le vermis​.
o latéralement : les hémisphères cérébelleux.
o en rapport avec la tente du cervelet, oblique en haut et en avant
● la ​face inférieure​ :
o présente un sillon médian profond ​= la vallécule,​ dans lequel se trouve le vermis
o latéralement à la vallécule il y a les ​faces convexes​ des hémisphères cérébelleux.
o en rapport avec écaille occipitale
o séparée de la face sup par la fissure horizontale (grand sillon circonférentiel de Vicq d’Azyr)
● la ​face antérieure​ : sur la ligne médiane présente ​le récessus postérieur du 4e ventricule, à l’étage
bulbo-protubérantiel. ​Latéralement se trouvent les trois paires des pédoncules cérébelleux. En rapport
avec l’amygdale cérébelleuse et l’extrémité ant du vermis inf

La circonférence :​ c’est le bord arrondi et épais que présente la incisure antérieure du cervelet et la incisure
postérieure du cervelet (plus profonde).

La surface externe présente de multiples fissures et sillons, qui donnent un aspect plicaturé, caractéristique au
cervelet. C’est pour cela que sur une coupe le cervelet présente l’aspect “d’arbre de la vie”.

IV. Division fonctionnelle du cervelet


Les fissures​ :
o la ​fissure primaire​ : sépare les lobes antérieur et postérieur;
o la ​fissure postéro-latérale​ : sépare le lobe flocculo-nodulaire des autres lobes;
o les​ ​fissures secondaires​ divisent les lobes en ​lobules cérébelleux​, qui sont eux-mêmes divisés en ​lames​, et
puis en ​lamelles​.

DANS LE VERMIS DANS LES HEMISPHERES


LE LOBE FLOCCULO-NODULAIRE
Nodulus flocculus
LE LOBE ANTERIEUR
Lingula le frein de la lingula
Lobule central l’aile du lobule central
Culmen lobule quadrilater antérieur
LA FISSURE PRIMAIRE
LE LOBE POSTERIEUR
Declive lobule quadrilater postérieur
LA FISSURE POST-CENTRALE
Folium lobule semi-lunaire supérieur
LA FISSURE HORIZONTALE
Tuber lobule semi-lunaire inférieur
Pyramide gracilis et digastrique
Uvule tonsile
LA FISSURE POSTERO-LATERALE

NB : Voir schémas en fin de cours

LA VASCULARISATION DU CERVELET
a) Les artères cérébelleuses postéro-inférieures (ACPI) - 7
Ce​ ​sont des branches des segments supérieurs de l’artère vertébrale qui assurent la vascularisation :
o des pédoncules cérébelleux inférieurs
o du vermis inférieur de même coté
o de la face inférieure des hémisphères cérébelleux
o les branches médiaux de l’ACPI vascularisent la partie médiale du cervelet et la partie dorso-latérale du
tronc cérébral – les noyaux ambigu, solitaire, trigeminal et vestibulaires
o la branche latérale de l’ACPI vascularise la partie inféro-postéro-latérale des hémisphères cérébelleux

2
b) Les artères cérébelleuses antéro-inférieures (ACAI) - 6
C’est une branche de l’artère basilaire, à émergence immédiatement supérieure à la jonction des artères vertébrales.
Elle assure la vascularisation :
o des pédoncules cérébelleux moyens
o de la partie antéro-inférieure du cervelet : flocculus
o de la partie dorso-latérale du pont : les noyaux cochléaires et du facial

c) L’artère cérébelleuse supérieure (ACS) - 2


C’est une branche de l’artère basilaire, à émergence immédiatement inférieure à la bifurcation en artères cérébraux
postérieure. Elle assure la vascularisation :
o des pédoncules cérébelleux supérieurs
o du vermis supérieur de même coté
o de la plupart du cortex cérébelleux
o des noyaux cérébelleux, à l’exception du noyau fastigial

d) Vascularisation veineuse
- veine supérieure du vermis (17)
- veine inférieure du vermis (22)
- veine précentral du cervelet (18)

LA STRUCTURE DU CERVELET
Le cervelet contient:
o la substance grise à disposition externe : le cortex cérébelleux
o la substance blanche à disposition interne : formé par des fibres myélinisées de faisceaux afférentes et
efférentes et par des fibres d’association
o les 4 noyaux qui se trouvent dans la substance (composés de substance grise)

3
LE CORTEX CÉRÉBELLEUX
a) La couche superficielle moléculaire
Elle est pauvre en cellules et riche en fibres. Elle contient l’arbre dendritique aplati des cellules de Purkinje et des
fibres parallèles.

Types des neurones contenus :


o cellules stellaires/étoilées​ : à fonction inhibitrice (le médiateur – taurine) :
▪ afférences : les fibres parallèles (des dendrites des neurones Purkinje et des axones des cellules
granulaires)
▪ efférences : pour les dendrites des neurones Purkinje
o cellules en corbeilles​ : à fonction inhibitrice (le médiateur - GABA) :
▪ afférences : les fibres parallèles
▪ efférences : pour les dendrites des neurones Purkinje

b) La couche moyenne des cellules Purkinje:


Elle contient environ 15 000 000 cellules piriformes disposées sur une seule rangée. Elle a une fonction inhibitrice
(le médiateur – GABA). Cette couche a des dendrites touffues et dirigées vers la couche moléculaire.
Les axones font des synapses avec les noyaux cérébelleux, les cellules stellaires et les noyaux vestibulaires.

Afférences : les fibres parallèles et grimpantes, les cellules stellaires et les neurones en corbeille.
Efférences : vers les noyaux cérébelleux.

c) La couche profonde granulaire:


Types des neurones contenus:
o cellules granulaires​ : ~ 50 000 000 000 cellules à fonction excitatrice (le médiateur – glutamate)
▪ afférences : les fibres musciformes
▪ efférences : des axones des cellules Purkinje; les neurones à corbeillet
o cellules stellaires Golgi​ : inhibiteurs (le médiateur - GABA)
▪ afférences : les fibres parallèles; les fibres musciformes
▪ efférences : les dendrites des cellules granulaires

Rôle dominant dans le circuit cérébelleux


- 2 types de neurones : les cellules de Purkinje et les cellules glandulaires
- 3 types d’axones : les fibres parallèles (axones et cellules glandulaires), fibres moussues, fibres grimpantes

2 voies de signalisation à travers le cervelet ​: provenant des fibres moussues et une autre des fibres grimpantes.
Elles se terminent au niveau des noyaux cérébelleux profonds :

Les fibres grimpantes​ :


- sont des afférences qui proviennent du complexe olivaire
- font synapses avec les cellules de Purkinje => action directe et individuelle sur les cellules Purkinje
- envoient des prolongements collatéraux directement vers les noyaux profonds

Les fibres musciformes = moussues​ :


- sont des afférences de la moelle spinale ou des noyaux du tronc cérébral
- se projettent directement dans les noyaux profonds ou
- action indirecte sur les cellules Purkinje, par l’intermédiaire des cellules granulaires, avec une projection diffuse
(elles peuvent stimuler plusieurs cellules Purkinje).

Les cellules en corbeilles, les cellules stellaires, cellules Golgi : peut réagir comme des neurones inhibiteurs.

Le cortex cérébelleux est un système d’intégration avec 2 voies d’entrée et une seule voie de sortie de l’info
4
LA SUBSTANCE BLANCHE
Elle est recouverte par la couche corticale et entoure les noyaux gris centraux.

La substance blanche est formée par trois types des fibres myélinisées:
o les axones des cellules Purkinje​ : ce sont les seules fibres qui quittent le cortex pour faire des synapses
dans les noyaux cérébelleux.
o les fibres musciformes​ : ont des synapses dans la couche granulaire.
o les fibres grimpantes​ : ont des synapses dans la couche moléculaire.

Les fibres de la substance blanche:


● assurent le circuit interne du cervelet, se trouvent qu’à l’intérieur du cervelet et assurent les connexions
inta-hémisphèriques ou entre les deux hémisphères cérébelleux.
● les afférences du cervelet :
○ par l’intermédiaire des pédoncules cérébelleux inférieurs et moyens.
○ originaire du névraxe, de la moelle épinière, du tronc cérébral et du cerveau
○ s’articulent avec les dendrites des cellules de Purkinje
● les efférences du cervelet :
○ par l’intermédiaire des pédoncules cérébelleux inférieurs et supérieurs.
○ ce sont des axones des cellules de Purkinje - se rendent aux noyaux gris du cervelet

LES NOYAUX DU CERVELET


Représentent des amas de substance grise à l’intérieur de la substance blanche:
● le noyau Dentelé ​(olive cérébelleuse) : neocervelet, dans les hémisphères cérébelleux, les plus grands,
formés d’une lame grise, mince et plissée
● le noyau interposé​ (Globuleux et Emboliforme) : paléocervelet, allongés
● le noyau Fastigial​ : archéocervelet, dans le vermis
○ plus médiaux, renflés et arrondi en avant

LES CONNEXIONS DU CERVELET


I. L’archéocervelet ​(= archéocérébellum)
Formé par le lobe flocculo-nodulaire et connecté au système vestibulaire.
Rapport fonctionnel avec les voies nerveuses de l’équilibration

5
Afférences :
▪ le faisceau vestibulo-cérébelleux central
▪ le faisceau vestibulo-cérébelleux périphérique ou sensoriel direct
→ les deux apportent au cortex du cervelet des informations provenant des récepteurs vestibulaires sur les
mouvements de la tête et du tronc

Efférences :
▪ partent du cortex vers le noyau Fastigial qui émet deux faisceaux :
o le faisceau fastigio-vestibulaire directe à par les pédoncules cérébelleux inférieures
o le faisceau fastigio-vestibulaire “en crochete” à par les pédoncules cérébelleux supérieures il arrive
dans le mésencéphale et puis il descend vers les noyaux vestibulaires

Les noyaux vestibulaires émettent deux faisceaux :


● vestibulo-spinal
● vestibulo-mésencéphalique
Les deux faisceaux conduisent des influx moteurs pour entretenir l’équilibre.

Les connexions de l’archéocervelet forment un arc reflexe :


labirinto-(vestibulo)-arhicérébelo-fastigio-vestibulo-spinal (nucléaire)

Rôle: le contrôle des réflexes qui entretiennent l’équilibre.

II. Le paléocervelet
Il comprend la partie axiale du cervelet = le vermis et le lobe anterieur
Au niveau du vermis il contient : la lingula, le lobule central, le culmen, le declive, la pyramide, l’uvule.
Au niveau des hémisphères (para-vermien) il contient: le frein de la lingula, les ailes du lobule central, le lobule
quadrilatère antérieur, la tonsile.

Il présente des connexions avec la moelle et le tronc cérébral :


1. Les connexions avec la moelle spinale :
o Afférences : les faisceaux spino-cérébelleux;
o Efférences : partent du cortex du paléocervelet vers les noyaux Globulleux et Emboliforme →
ils émettent des efférences vers le paleorubrum et d’ici vers la moelle spinale (le faisceau
rubro-spinal).

2. Les connexions avec le tronc cérébral :


o Afférences :
o le faisceau olivo-cérébelleux
o les fibres que proviennent du noyau solitaire et du noyau sensitive du trijumeau
o les fibres que proviennent des noyaux Burdach et von Monakow
o Efférences : partent du cortex du paléocervelet vers les noyaux Globulleux et Emboliforme →
ils émettent des efférences vers le paleorubrum et d’ici vers les noyaux somatomoteurs du tronc
cérébral (par l’intermédiaire de FLM).

Rôle : ​régulation du tonus musculaire et postural​ par rapport aux informations proprioceptives.

III. Le néocervelet
Le néocervelet est connecté au cortex cérébral.
Il est constitué en grande partie par les hémisphères cérébelleux postérieurs

Afférences : des fibres à origine corticale par l’intermédiaire des faisceaux :


fronto-, - temporo-, - parieto-pontique (noyaux pontiques) → pédoncules cérébelleux moyens → cortex du
neocervelet

6
Efférences :
o partent du cortex du paléocervelet vers le noyau Dentelé → ils émettent des efférences vers le
neorubrum et d’ici vers le thalamus → (corps striées) → cortex cérébral
o les corps striées émettent des fibres strio-nigriques et strio-rubriques qui sont continués par les
faisceaux rubro (-reticulo)-spinales

Ces connexions forment des ​circuits de contrôle:


o cortico-ponto-neocerebelo-dento-neorubo-talamo-cortical
o cortico-ponto-neocerebelo-dento-talamo-cortical
o cortico-ponto-neocerebelo-dento-neorubro-talamo-strio-nigro-rubro-spinal

Rôle​ : le contrôle de la motilité volontaire automatique et des mouvements fins.

LA SYSTÉMATISATION DES PÉDONCULES CÉRÉBELLEUX


I. Les pédoncules cérébelleux inférieurs
Afférences :
o le faisceau spino-cérébelleux dorsale
o le faisceau vestibulo-cérébelleux
o le faisceau olivo-cérébelleux
o les fibres réticulo-cérébelleuses
o les fibres des noyaux Burdach et von Monakow

Efférences :
o le faisceau fastigio-vestibulaire directe
o les fibres cérébello-réticulaires

II. Les pédoncules cérébelleux moyens


Afférences :
o fibre ponto-cerebeloase
o fibre reticulo-cerebeloase

Efférences :
o fibre cerebelo-reticulare

III. Les pédoncules cérébelleux supérieurs


Afférences :
o le faisceau spino-cérébelleux ventral
o des fibres rubro-cérébelleuses

Efférences :
o le faisceau dento-rubrique
o le faisceau dento-thalamique
o le faisceau fastigio-vestibulaire “en crochet”

NOTIONS DE PATHOLOGIE

LES SYNDROMES CÉRÉBELLEUX


Le syndrome cérébelleux : les symptômes sont du même côté que la lésion.

Ce syndrome provoque des troubles :


● pour maintenir le tonus musculaire : hypotonie, des mouvements amples et pendulaires.
● pour entretenir l’équilibre pendant la marche et dans l’orthostatisme : astasie, abasie.

7
● pour la coordination des mouvements fins: dysmétrie, dysdiadoko-kinezie, dissynergie, tremblement
intentionnel.

Le syndrome archéocérébelleux​ : ATAXIE CÉRÉBELLEUSE => oscillations en position statique debout


Il est causé par le médulloblastome cérébelleux et il est accompagné par des troubles de l’équilibre, marche
irrégulière, des oscillations de la tête et une hypertension intracrânienne. Essais de correction permanent de
l’équilibre par contraction des muscles antérieurs de la jambe “signe de la danse des tendons”.

Le syndrome paléocérébelleux ​:
Se manifeste par des troubles de stationnement et de marche, parfois de chutes, accompagnées par tremblement
statique de la tête ou du corps entier. Ce syndrome apparaît dans les lésions du vermis antérieur lorsqu’il peut
s’associer avec une dysarthrie de type cérébelleux.

HYPOTONIE CÉRÉBELLEUSE avec trouble du tonus postural


Inefficacité des muscles antagonistes du mouvement, amplitude des mouvements passifs
Recherche par la manœuvre de Stewart Holmes : flexion contrariée des avant bras, contre forte résistance. Le
relâchement soudain de la résistance entraîne une exagération de la flexion, et le patient se frappe la poitrine.

SYNDROME VERMIEN : troubles de la statique important, causés par des troubles de coordinations des muscles
axiaux => syndrome cérébelleux statique

SYNDROME LATÉRAL : ou hémisphérique, hypotonie au repos, incoordination des membres homolatéraux à la


lésion => syndrome cérébelleux cinétique

Le syndrome néocérébelleux​ :
- Trouble de l’exécution des mouvements volontaires globaux : perte de l’organisation spatiale du mouvement
- Trouble dans l’espace : ​dysmétrie avec hypermétrie​ (test index sur le nez)
- ​Asynergie ​: mauvaise coordination motrice, mouvement décomposé
- Mauvaise répartition du tonus dans les muscles anti-gravitaires = ​hypotonie musculaire
- Troubles dans le temps ​dyschronométrie​ : retard mise en route et arrêt du mouvement
- ​Adiadococinésie​ : incapacité à faire des mouvements associés rapides, cause désynchronisation temporo-spatiale,
ataxie stato-cinétique
- Tremblements intentionnels : dans la posture et dans le mouvement avec majoration émotive, absent au repos

MALFORMATION D’ARNOLD CHIARI :


- hernie dans un foramen magnum => augmente la pression sur la moelle épinière et sur le cerveau
- Infiltration de LCR dans la moelle épinière = HYDROSYRINGOMYÉLIE, formation d’une cavité dans la
moelle = un SYRINX
- Entraîne des lésions de la moelle épinière => troubles de motricité et de sensibilité des membres
supérieures et inférieures => paralysie complète

LES ENGAGEMENTS CÉRÉBRAUX


Les engagements cérébraux représentent le déplacement du parenchyme cérébral du compartiment initial vers un
autre adjacent, comme une conséquence de l’effet de masse déterminé par de multiples pathologies (traumatismes
crânio-cérébraux, AVC ischémiques, tumeurs cérébrales etc.).

Ils sont classifiés en :


● sous-falcoriels​ : le gyrus cingulaire est disloqué sous la faux du cerveau (falx cerebri) vers l’hémisphère
opposé
● transalaires​ : descendant (le lobe frontal est disloqué vers la fosse crânienne moyenne) et ascendant (le
lobe temporel est poussé vers la fosse crânienne antérieure)
● transtentoriaux​ : ascendant (un processus expansif infra-tentorial pousse le tronc cérébral et le cervelet
vers le compartiment supra-tentorial, entraînant rapidement le coma et le décès) et descendant/ de l’uncus
(l’uncus comprime la partie latérale du mésencéphale, avec l’apparition de la parésie ipsilatérale de
l’oculomoteur, mydriase et parésie controlatérale)
● tonsillaire​ : plus précisément cérébelleux, grave car il comprime les centres cardio-respiratoires du bulbe et
peut déterminer l’arrêt cardio-respiratoire irréversible
8
9
Le Diencéphale (prosencéphale)

DEFINITION : partie du cerveau (prosencéphale), le diencéphale :


Ø Situé entre les 2 hémisphères, en avant du cerveau moyen.
Ø Partie postérieure du prosencéphale
è Qui unit le mésencéphale et les hémisphères cérébraux
Ø Est masqué par les 2 moitiés des hémisphères cérébraux (qui se rattachent à ce niveau de chaque côté)
Ø Comprend les structures qui se développent du côté latéral de la cavité du ventricule III
Ø Rôle dans la régulation des processus physiologiques fondamentaux.

LES SOUS-DIVISIONS DU DIENCEPHALE :


v Le thalamus : la portion centrale du diencéphale :
o Le + volumineux (80% du diencéphale) des noyaux gris centraux (paire de noyaux gris cérébraux)
o De nombreuses masses nucléaires qui présentent des connexions réciproques étendues avec le
cortex cérébral
o Rôle majeur dans le contrôle de l’influx informationnel vers le cortex

v L’épithalamus : la portion postéro-supérieure du diencéphale :


o Formé du complexe habénulaire qui, par l’intermède de la strie médullaire thalamique,
connecte : le système limbique à la substance réticulaire du tronc cérébral, la glande pinéale
(responsable de la sécrétion de mélatonine)

v Le sous-thalamus : extension rostrale du mésencéphale :


o Formé du noyau sous-thalamique, de la zona incerta et des champs de Forel,
è Qui présentent d’importantes connexions avec les noyaux basaux,
o Rôle dans la régulation de l’activité motrice

v L’hypothalamus : inférieur au thalamus :


o Structure multi-nucléaire qui coordonne l’homéostasie (par le contrôle de l’activité végétative et
hormonale).

LE THALAMUS
LOCALISATION : de part et d’autre de la cavité du ventricule III (ils constituent les parois latérales).
è En position intermédiaire entre le cortex et le tronc cérébral

CONFIGURATION EXTERNE ET RAPPORTS :


2 masses nucléaire ovoïdes (4/ 2/ 2,5 cm) de substance grise
è Avec le grand axe oblique orienté de manière antéro-postérieure à grosse extrémité postérieur (Pulvinar) :
Ø La face supérieure :
o Participe à la formation du plancher du prolongement frontal du ventricule latéral
è Est couverte du plexus choroïde du ventricule latéral
o Est en rapport latéral avec la tête du noyau caudé :
è Dont elle est séparée par le sillon thalamo-caudé (sillon opto-strié)
è Avec la veine opto-striée et strie terminale

2
o Est limitée en médial par un cordon blanchâtre = la strie medullaire de habenula (pédoncule
antérieur de l'épiphyse)
è Qui s'élargit en arrière pour former le trigone de l'habenula (contenant le noyau
habénulaire de chaque côté)
è Les 2 habenulas se rejoignent formant la glande pinéale (l’épiphyse)

Ø La face inférieure :
o Rapport antérieur : Hypothalamus
o Rapport postérieur : unie à la calotte des pédoncules cérébraux (région sous-thalamique) :
è La Zone incerta, le noyau sous-thalamique, a substanta nigra
o Présente un rapport avec les corps striés – séparés par la capsule blanche interne

Ø La face médiale :
o 2/3 antérieurs (libre) : forme la partie supérieure de la paroi latérale du ventricule III
o Est limitée en haut par le pédoncule antérieur de l’épiphyse :
è Stria mdullaris = taenia thalamica
o Du côté inférieur : en rapport avec l’hypothalamus
è Dont elle est séparée par le sillon hypothalamique (de Monro)
o En arrière et en bas : collicules quadrijumeaux
o Présente la commissure grise interthalamique = pont de substance grise qui connecte le
thalamus droit avec le gauche (passe par la cavité du ventricule III)

Ø La face latérale : (convexe)


o En haut : unie au noyau caudé
o En dehors : en rapport avec le noyau lenticulaire
è Par l’intermède du bras postérieur de la capsule blanche interne

Ø L’extrémité antérieure :
o Par rapport à la tête du noyau caudé
o Elle est entourée par le pilier antérieur du trigone cérébral (fornix)
è Avec lequel elle délimite le foramen (l’orifice) inter-ventriculaire de Monro
è Ce qui fait communiquer le 3ème ventricule et le ventricule latéral

Ø L’extrémité postérieure = le pulvinar (large renflement) :


o Volumineuse : sa partie médiale et inférieure est extraventriculaire
è Rapport avec les colliculi quadrijumeaux supérieurs et la glande épiphyse
o Est entourée par le pilier postérieur du fornix et par le corps du noyau caudé

Ø Le méta-thalamus (considéré par quelques-uns comme une structure indépendante, par d’autres comme
appartenant au thalamus) :
De petites élévations rondes localisées du côté inféro-latéral par rapport au pulvinar
o Le corps géniculé médial = connecté par le bras conjonctival inférieur (postérieur)
è Avec les colliculi quadrijumeaux inférieurs
o Le corps géniculé latéral = connecté par le bras conjonctival supérieur (antérieur)
è Avec les colliculi quadrijumeaux supérieurs.

3
LA VASCULARISATION DU THALAMUS
Ø L’artère polaire/tubéro-thalamique : branche de l’artère communicante postérieure
è Pour les noyaux antérieur et médio-dorsal,
è Les noyaux réticulaires,
è Une partie des noyaux VA et VL

Ø Des branches de l’artère cérébrale postérieure :


o Les artères para-médianes thalamiques et sous-thalamiques
è Pour le thalamus postéro-médial
è Les noyaux intra-laminaires
o Les artères thalamo-géniculées
è Pour le thalamus ventro-latéral
è La partie rostro-latérale (inférolatérale) du pulvinar
o Les artères choroïdiennes (choroïdales) postérieures : médiale et latérale :
è Pour le thalamus postéro-médial,
è Les noyaux intra-laminaires - ACPM et pour le pulvinar,
è Le thalamus postérieur,
è Les corps géniculés -ACPL
o De manière inconstante : l’artère de Percheron :
è Le tronc artériel unique
è Assure la vascularisation du thalamus bilatéral (distribution bilatérale)

Ø Les veines : la veine thalamostriée + la veine choroïde


è La veine cérébrale interne
è La grande veine cérébrale de Galen
è Le sinus droit

LA STRUCTURE DU THALAMUS
v 2 masses de substance grise
v Recouvertes sur leurs faces libres supérieure (dorsale) et médiale : par une mince couche de
substance blanche : Stratum Zonale

La substance blanche :
o La lame médullaire interne : verticale et pratiquement sagittale :
è Se bifurquant en ”Y” en section frontale (dans sa partie rostrale)
o La couche zonale : sur la face médiale du thalamus
o La lame médullaire externe : sur les faces latérale et inférieure
è Séparée de la capsule interne par les noyaux réticulaire du thalamus
o Divise le thalamus en noyaux …

La substance grise : 3 grands regroupements nucléaires : antérieur, médial & médian, latéral ventral + Dorsal
o Les noyaux intra-laminaires et de la ligne médiane : localisés dans :
Ø La lame médullaire interne
Ø Les parois du ventricule III (y compris au niveau de l’adhésion inter-thalamique)

4
o Les noyaux réticulaires : en position latérale par rapport aux principales masses nucléaires
è Séparés par la lame médullaire externe.

LA SYSTEMATISATION DES NOYAUX THALAMIQUES ET LEURS CONNEXIONS


I. Le groupe antérieur /Le noyau antérieur :
o Le noyau antéro-ventral – Les noyaux antéro-médiaux – Les noyaux antéro-dorsaux
Ø Afférences : le faisceau mamillo-thalamique
Ø Efférences : vers le circuit limbique, le gyrus cingulaire, le gyrus para-hypocampique
è Rôle : la coordination des processus d’alerte et d’attention
le tonus émotionnel
la mémoire récente

II. Le groupe médial :


o Les noyaux magnocellulaires antéro-médiaux – les noyaux parvocellulaires postéro-latéraux.
Ø Afférences : du cortex frontal et préfrontal,
des stimuli olfactifs du cortex piriforme et de l’amygdale,
des autres neurones thalamiques.
Ø Efférences : vers le cortex frontal, préfrontal
et les autres noyaux thalamiques.
è Rôle : impliqué dans les états subjectifs et émotionnels déterminés par les informations olfactives.

III. Le groupe latéral :


o Le + grand regroupement nucléaire
o Localisé latéralement par rapport à la lame médullaire interne :

1. LE GROUPE LATERO-VENTRAL :
A. Le noyau latéro-ventral antérieur :
Ø Afférences : - des corps striés (l’anse et le faisceau lenticulaire)
- le cortex pré-moteur (l’aire 6)
Ø Efférences : - vers les aires motrices 6 et 4
- le lobe frontal
è Rôle : Régulation de l’activité motrice.
B. Le noyau latéro-ventral intermédiaire (ventral latéral) :
Ø Afférences : - des noyaux cérébelleux
- des noyaux rouges controlatéraux (le faisceau dento-rubro-thalamique)
- les aires motrices 4 et 6
Ø Efférences : vers les aires motrices, pré-motrices
– le lobe frontal
è Rôle : influence l’activité du cortex moteur
(Chirurgie stéréotaxique au niveau du noyau → utilisée dans traitement du tremblement essentiel).
C. Le noyau ventral postérieur inférieur :
Ø Afférences : vestibulaires
Ø Efférences : l’aire vestibulaire primaire
(La jonction des sillons post-central avec celui intra-pariétal)
è Rôle : dans la perception vestibulaire consciente.

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D. Le noyau latéro-ventral postérieur (LVP) :
Ø Afférences : - les voies sensitives (le lemnisque médian)
-le système antéro-latéral (spino-thalamique)
Représentation topographique : - la zone sacrée du côté latéral
- la zone cervicale du côté médial
Ø Efférences : vers l’aire sensitive primaire (3, 1, 2)
è Rôle : la principale station de relais des voies somato-sensitives du niveau du corps.

E. Le noyau latéro-ventral postéro-médial :


Ø Afférences : le trajet trigémino-thalamique antérieur (se joint au système antéro-latéral),
l à le lemniscum trigéminal (décussé)
àDes fibres trigémino-thalamiques dorsales (non décussées),
àDes fibres gustatives du noyau de Nageotte
Ø Efférences : l’opercule pariétale, où est représentée la sensibilité du visage (les aires 3, 1, 2)
è Rôle : station de relais pour les voies somato-sensitives du niveau de la tête et du visage.

2. LE GROUPE LATERAL :
A. Le noyau latéral dorsal :
Ø Afférences : - des colliculi quadrijumaux supérieurs,
- les noyaux latéro-ventraux
Ø Efférences : vers les aires pariétales extrapyramidales,
- le para-hippocampe
- le gyrus cingulaire.
B. Le noyau latéral postérieur :
Ø Afférences : des colliculi quadrijumeaux supérieurs,
Les noyaux latéro-ventraux postérieurs
Ø Efférences : vers les aires corticales associatives (les aires 5,7)
- le gyrus cingulaire.
C. Le pulvinar :
Ø Afférences : des colliculi quadrijumaux supérieurs,
La rétine
Les corps géniculés latéraux et médiaux
Ø Efférences : vers les aires associatives pariéto-temporales,
Les aires visuelles associatives occipito-temporales,
Le cortex pré-frontal,
Le gyrus cingulaire, l’hippocampe
è Rôle : le regroupement des noyaux latéraux est impliqué dans : la perception, la cognition et la
mémoire des informations visuelles.

IV. Le corps géniculé médial : Audition


Ø Afférences : du lemniscum lateral
– les colliculi quadrijumeaux inférieurs, de l’aire acoustique
Ø Efférences : le cortex auditif primaire
La tonotopie de la fréquence des sons : croissant du côté latéro-médial
è Rôle : station de relais sur le trajet de la voie acoustique.

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V. Le corps géniculé latéral : Vision
Ø Afférences : des colliculi quadrijumeaux supérieurs
- la rétine, le cortex visuel
Ø Efférences : l’aire visuelle primaire
è Rôle : station de relais sur le trajet de la voie visuelle.

VI. Les noyaux intra-laminaires – les noyaux de la ligne médiane – les noyaux réticulaires :
v Impliqués dans des activités étroitement liées au système limbique
v Participent à l’intégration sensori-motrice
v Servent de médiateur pour l’activation corticale du SRAA
è Connexions avec tous les lobes corticaux.

CONNEXIONS DU THALAMUS :
Ø Afférences :
1. Toutes les voies sensitives et sensorielle (avec 3 neurones)
2. Du néocervelet
3. Des corps striées
4. De la FR
5. Du hypothalamus
6. Du cortex cérébral
Ø Efférences :
è Fibres longues : cortex cérébral = radiations thalamiques
è Fibres courtes : - interthalamique
- thalamo-hypothalamique
- noyaux striees
- FR
- NR
- olive bulbaire

LE ROLE DU THALAMUS
o Transmission (toutes informations) : Station de relais synaptique :
è Sur le trajet des voies sensitives sensorielles (à l’exception de la voie olfactive)
è Sur le trajet du système extrapyramidal
o Intégration des informations (fonction intégrative) : par les connexions avec les aires associatives
o Participe aux fonctions végétatives
o Participent au maintien du tonus cortical
o Circuit de contrôle cortical ; modulations des afférences corticales
o Régulation de la conscience, de la vigilance et du sommeil

L’EPITHALAMUS
è Partie supéro-postérieure du diencéphale,
è Formée du : - complexe habénulaire
- la strie médullaire thalamique,
- (la commissure postérieure)
- la glandé pinéale.

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1. Le complexe habénulaire :
è Formé des noyaux latéral et médial (connectés par la commissure habénulaire)

2. La strie médullaire thalamique : contient des fibres afférentes aux noyaux


v Les connexions des noyaux sont avec :
o L’hypothalamus latéral/ la région pré-optique/ la substantia innominata (la partie du
cerveau au sein du prosencéphale basal constituée d’un ensemble mal défini
è Fonctions cognitives et la régulation de l’éveil)
o L’aire septale/ Les noyaux thalamiques antérieur et médio-dorsal.
v Rôle : Station de relais par l’intermédiaire de laquelle l’hypothalamus et le système limbique
è Contrôlent l’activité végétative, via la formation réticulaire du tronc.

3. L’épiphyse
Ø Glande située en position médiane, de forme conique (d’environ 8 mm) :
è Sa base est orientée vers le ventricule III et la pointe est orientée de côté postéro-inférieur
Ø Placée dans le sillon qui sépare les deux colliculi quadrijumeaux supérieurs
Ø 7 ans à progressivement
Ø Sa base est fixée à la paroi postérieure du ventricule III par deux lames :
o De la lame supérieure partent :
§ Les pédoncules épiphysaires antérieurs : qui se continuent avec l’habénule
§ Les pédoncules épiphysaires moyens : à direction latérale vers le pulvinar
o De la lame inférieure partent :
§ Les pedunculii épiphysaires inférieurs : à direction latérale vers le pulvinar.
Ø Afférences : du système nerveux sympathique : via le ganglion cervical supérieur
Ø Rôle : synthétise – de la mélatonine, sérotonine, norépinephrine
è Des produits sécrétés dans la circulation générale et au niveau de l’encéphale,
traversant la barrière hémato-encéphalique.
(Interface ente le système limbique et le reste du cerveau)

LE SUBTHALAMUS
Ø La partie postéro-inférieure du diencéphale : entre le thalamus et le mésencéphale
Ø Il est associé aux fonctions motrices à cause des connexions avec les corps striés

STRUCTURE :
1. La substance grise :
A. Zona incerta : située sous le thalamus et au-dessus du faisceau lenticulaire
Ø Afférences : des corps striés, du cortex moteur et somato-sensitif
Ø Efférences : vers les corps striés, le noyau rouge,
La substance noire, la formation réticulaire
B. Le noyau de Luys (le noyau sous-thalamique) : situé sous la Zona incerta
Ø Afférences : comme pour la Zona incerta + celles de la Zona incerta;
Ø Efférences : comme pour la Zona incerta.

2. La substance blanche :
Du côté médial par rapport à la Zona incerta et au noyau de Luys
è Zone de substance blanche = le champ H de Forel

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o Entre le thalamus et la Zona incerta : le champ H1 (le faisceau thalamique)
o Entre la Zona incerta et le noyau de Luys : le champ H2 (le faisceau lenticulaire)
o Sous le noyau de Luys : l’ansa lenticularis.

CONNEXIONS
Ø Principales afférences : 1. le striatum,
2. le pallidum,
3. le cortex cérébral.
Ø Principales efférences : 1. le pallidum externe,
2. le thalamus,
3. la substance noire,
4. la formation réticulée Tr Cer,
5. le cortex cérébral (aires BA 4/6/8/9).
Il constitue, en particulier, un relai sur :
• 1. la voie directe : cortico-subthalamo-pallido/nigro-thalamo-corticale,
• 2. la voie indirecte : cortico-striato-subthalamo-pallido/nigro-thalamo-corticale

L’HYPOTHALAMUS (« Cerveau végétatif »)


Ø Centre supérieur de contrôle du système végétatif
Ø Structure qui occupe la portion rostrale et antérieure du diencéphale,
è Dans les parois latérales et le plancher du ventricule III
Ø Connecté à l’hypophyse par l’intermédiaire du tige hipothamo-hipophysaire
et du système porte hipothamo-hipophysaire;
è Ensemble, ils contrôlent l’homéostasie de l’organisme.
è Contrôle du système endocrinien

CONFIGURATION EXTERNE, RAPPORTS :


v Il peut être observé partiellement au niveau de la face basale de l’encéphale
v Les limites de l’hypothalamus sont :
Ø Côté ventral : la citerne inter-pédonculaire
la citerne chiasmatique
Ø Côté dorsal : le sillon hypothalamique (sépare le thalamus de l’hypothalamus)
Ø Côté rostral : le plan frontal qui passe à travers le chiasma optique,
le lama terminalis
la commissure blanche antérieure;
Ø Côté caudal : délimité de manière imprécise
è S’étend jusqu’au niveau de la substance grise péri-sylvienne
Ø Côté médial : l’épendyme du ventricule III
Ø Côté latéral : du côté supérieur au côté inférieur, on retrouve les structures suivantes :
è La capsule blanche interne,
è Le noyau lenticulaire
è Le sous-thalamus
è Les tractus optiques

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v Configuration : on peut considérer que l’hypothalamus comporte 2 faces :
o Externe : qui regarde vers la fosse inter-pédonculaire et la citerne chiasmatique
o Interne : qui délimite une partie de la cavité du ventricule III
Ø Au niveau de la face externe, basale : série de reliefs anatomiques (énumérés du côté rostro-caudal) :
o Le chiasma optique et le tract optique : avec les trajets optiques
o Le tuber cinereum, une éminence tubérale :
è Contient l’infundibulum à l’intérieur : extension du III ventricule
è Est localisé entre le chiasma optique et les corps mamillaires
o Les corps mamillaires
o La substance perforée postérieure

STRUCTURE :
v Formé de neurones et de faisceaux situés de manière symétrique par rapport à la cavité du
ventricule III
v Il a l’aspect de substance gélatineuse
v Les piliers antérieurs du fornix et le faisceau mamillo-thalamique divisent le hypothalamus en deux
régions distinctes : les zones hypothalamiques latérale et médiale
v Les noyaux présents dans :
o Les zones péri-ventriculaire et intermédiaire sont : parvo-cellulaires
o La zone latérale sont : magno-cellulaires

Les noyaux hypothalamiques contenus dans la zone médiale :


1. La région supra-optique : le segment central du système parasympathique, centre de la thermolyse
o Les noyaux pré-optiques (latéral et médial)
& antérieur (POAH=preoptic anterior hypothalamus) :
è Les centres de la thermorégulation, responsables du comportement sexuel
o Les noyaux : supra-optique (synthétise et sécrète l’ADH et l’oxytocine)
& para-ventriculaire (synthétise et sécrète l’ADH, oxitocyne, CRH, GnRH, TRH, la somatostatine)
è Maintiennent les fonctions endocrines
è Et l’équilibre hydroélectrolytique dans des limites normales
o Supra-chiasmatique :
è Le rythme circadien (reçoit des afférences directes de la rétine et
Indirectes des corps géniculés latéraux et des colliculi quadrijumeaux supérieurs)

2. La région tubérale :
o Le noyau dorso-médial : le centre de la faim
o Le noyau ventro-médial : le centre de la satiété
o Le noyau tubéral : le contrôle de l’appétit
o Le noyau arqué / tubéro-infundibulaire :
è Synthèse et la sécrétion de somatolibérine, de CRH et gonadolibérine

3. La région mamillaire : le segment central du système sympathique et le centre de la thermogénèse


(avec la région latérale tubérale) : Les noyaux mamillaires
o Médial, latéral : mémoire, émotions
o Le noyau postérieur : le centre de la thermogénèse.

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LES CONNEXIONS DE L’HYPOTHALAMUS
Ø AFFERENCES :
1. La voie de la sensibilité extéroceptive et intéroceptive :
• Intéroceptive : voie multi-synapthique qui contient aussi des trajets :
è Néo-spino-thalamiques, spino-thalamiques et spino-réticulo-hypothalamiques
• Extéroceptive : collatérales du lemniscum médial et trigéminal.
2. Afférences thalamiques
Des fibres directes thalamo-hypothalamiques
è (Des noyaux VPL, VPM, DM et des noyaux intralaminaires)
3. Afférences sensorielles :
o Visuelles : directement du trajet optique (des fibres rétino-hypothalamiques)
indirectement des corps géniculés latéraux et les tubercules quadrijumeaux supérieurs;
o Gustatives : du noyau solitaire
4. Afférences des corps striés (palido-hypothalamiques) vers le noyau VM
5. Afférences olfactives : du lobe olfactif antérieur
6. Afférences du système limbique,
du noyau amygdalien
du cortex cérébral (du niveau du cortex préfrontal)

Ø EFFERENCES :
1. Le faisceau mamillo-thalamique : fait partie du circuit de la mémoire (le circuit de Papez)
2. Le faisceau mamillo-tegmental : arrive au niveau de la formation réticulée mésencéphalique
3. Le faisceau longitudinal postérieur de Schutz : conduit des impulsions vers :
o Les noyaux parasympathiques du tronc
o Les noyaux dorsaux de la substance réticulaire du tronc
4. Le faisceau prosencéphalique médial :
Ø Fait synapse dans tous les noyaux hypothalamiques
Ø Renvoie des impulsions vers les noyaux végétatifs du tronc cérébral et des colonnes
intermédio-latérales médullaires
5. Vers l’hypophyse.

LE SYSTEME HYPO-THALAMO-HYPOPHYSAIRE
Ø L’hypothalamus est lié à l’hypophyse et ils forment ensemble le système hypothalamo-hypophysaire
Ø Les liens entre l’hypothalamus et l’hypophyse se réalisent par :
1. Le tract hypothalamo-hypophysaire :
o Formé d’un faisceau de fibres qui lient les noyaux supra-optique et para-ventriculaire à la
neurohypophyse
o (Les fibres sont les axones des neurones sécréteurs par lesquels se réalise le transport de
l’oxitocyn et de la vasoprésine en vue de leur stockage dans la neurohypophyse)

2. Le système porte hypothalamo-hypophysaire :


o Des capillaires du niveau de l’hypothalamus :
è Se forment quelques veines portes petites qui descendent la tige hypophysaire,
è Arrivent à l’hypophyse antérieure où ils redeviennent capillaires.

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o Transportent des hormones sécrétées par les neurones du regroupement postérieur de l’aire
médiale
o Contrôlent la sécrétion de l’adéno-hypophyse par feedback négatif.

FONCTIONS DE L’HYPOTHLAMUS
Ø Antérieure : parasympathique
Ø Postérieure : sympathique (influence de la circulation, le péristaltisme, la glycémie)
Ø Afférences :
à Végétatifs et périphérique
è Du néocortex
Ø Efférences : contrôle : - de la vasomotricité
- du métabolisme
- des émotions

LA VASCULARISATIONE DE L’HYPOTHALAMUS
LA VASCULARISATION ARTERIELLE :
Ø Branches de l’Artère Cérébrale Postérieure :
• Les Artères Centrales Postéro-médiales
• Branche Hypothalamique
• Branche Chiasmatique
Ø Branches de l’Artère Communicante Antérieure :
• Les Artères Centrales Antéro-médiales
Ø Branches de l’Artère Carotide Interne :
• Les Artères Hypophysaires Supérieures : pour la tige hypophysaire et l’adénophypophyse
• Les Artères Hypophysaires Inférieures – pour la neurohypophyse

LA VASCULARISATION VEINEUSE :
Ø Les veines :
• La veine cérébrale antérieure à la veine basale à la grande veine cérébrale du Galen
à Le sinus droit
• Le sinus caverneux à le sinus pétreux supérieure à le sinus transverse

NOTIONS DE PATHOLOGIE
Le syndrome thalamique (de Dejerine – Roussy) :

Ø Les lésions des régions nucléaires ventrale ou postéro-latérale produisent :


o Des troubles de sensibilité :
è Partant de l’hypoesthésie jusqu’à l’anesthésie de toutes les modalités de sensibilité)
o Déficit moteur transitoire
o Ataxie
o Mouvements involontaires (de type coréo-atétozique)
è Au niveau du hémicorps controlatéral et hémianopsie homonyme.

Ø Un symptôme majeur est représenté par la douleur extrêmement forte :


è Douleur qui peut être déclenchée par une grande variété de stimuli (tactiles, thermiques,
algiques ou émotionnels).

12
LE VENTRICULE III
v PAROI POSTERO-INFERIEURE DU PLANCHER DU VENTRICULE III :
Ø Éléments de l’hypothalamus (cerveau végétatif)
Ø Séparation de thalamus par le sillon Monro
Ø Éléments :
1. Le chiasma
2. Infundibulum (tige pituitaire)
3. Tuber cinereum (masse grise)
4. Cos ou tubercules mamillaires
5. La substance perforée postérieure
è L’espace opto-pédonculaire

v PAROI ANTERIEURE
Ø Les piliers antérieurs du fornix : limitent avec l’extrémité antérieure du thalamus :
è Le trou Monro (trou inter-ventriculaire)
Ø Commissure blanche antérieure (en avant des piliers antérieure)
Ø Le bec de corps calleux
Ø Lamelle striée = sus-optique = lama terminalis !!!

v PAROI SUPERIEURE, PAROI POSTERIEURE


Ø Parois sup : plexus choroïde – fornix
Ø Paroi post ↔ aqued. Sylvius ↔ ventr. IV

ATTENTION !!!

Ø Lama terminalis = paroi antérieure du III-ème Ventricule


Ø Stria terminalis (dans le sillon opto-strié) :
Noyau amigdalien à noyau ventromedial de l’hypothalamus
Ø Stria medularis (Taenia thalamica - La strie médullaire –au limite de la face sup. et mediale du
thalamus) :
Habénula à noyaux septaux
à Noyaux thalamiques antérieures
à L’hypothalamus : noyau pré-optique

13
LE TÉLENCÉPHALE
2 hémisphères cérébraux
Corps striés
2 ventricules latéraux

HEMISPHERES CEREBRAUX
● Forme​ : ovoïde, à gosse extrémité postérieure
● Diamètre​ :
o antéropostérieur = 16 cm
o Transversal = 14 cm
o Vertical = 12 cm
● Poids​ : 1000g – 1100 g
● Scissure profonde + scissure interhémisphérique
● Unis entre eux par de grandes ​commissures interhémisphériques​:
o Le corps calleux
o Le trigone cérébral (fornix)

LES NOYAUX GRIS CENTRAUX (NGC)


Les noyaux gris centraux (ou ganglions de la base) : substance grise télencéphalique profonde. C’est un ensemble
de structures situées en dessous du cortex, en profondeur des deux hémisphères cérébraux.
Ces noyaux peuvent avoir différentes formes et participent au contrôle du mouvement.

Ils comprennent 7 noyaux (ou groupes de noyaux) :


1. Noyau caudé
2. Noyau lenticulaire (= putamen et globus pallidus)
3. Claustrum
4. Nucleus accumbens
5. Corps amygdaloïde
6. Noyaux septaux
7. Substance innominée (= substance basale)

Ils sont entourés de la substance blanche provenant de l’hémisphère cérébral

LES CORPS STRIES


Correspondent à l’ensemble formé par 3 noyaux télencéphaliques :
1. Noyau caudé
2. Putamen (= partie latérale du noyau lenticulaire)
3. Nucleus accumbens

La dénomination est liée aux stries formées par :


o Le passage des fibres des capsules
o Des cloisons de substance blanche au niveau de ces structures nucléaires
o Le trajet d'artérioles centrales.

Subdivisé en 2 ensembles :
1. Corps strié dorsal​= striatum dorsal, correspondant à la majeure partie du striatum
2. Corps strié ventral ​= striatum ventral, correspondant principalement au noyau accumbens

D'un point de vue phylogénétique, la classification est la suivante :


o L'archéostriatum (​le plus ancien)​​: complexe amygdalien, il est situé en avant de l’hippocampe, à la face
interne du lobe temporal et il fait partie du système limbique.
o Le paléostriatum : ​le pallidum ou globus pallidus interne (GPi) et externe (Gpe)

1
o Le néostriatum ou striatum : ​comprend le noyau caudé et le putamen.
→ L’ensemble paléostriatum et néostriatum forme le corps strié.
→ Le noyau lenticulaire regroupe le putamen et le globus pallidus

I. Noyau caudé
Situation : ​en dehors du thalamus, autour duquel il décrit une courbe en fer à cheval
Forme un anneau presque complet ouvert en bas et en avant

Structure :
o 2 faces :
● Convexe : face libre ou ventriculaire
● Concave : la face adhérente
o 2 bords :
● Externe (latérale)
● Interne (médiale)
o 2 extrémités :
● Antéro-supérieure: en haut répond à l’extrémité antérieure de la ​corne frontale​ du ventricule
latérale
● Antéro-inferieure : se termine à l’extrémité antérieure de la ​corne temporale​ du ventricule latérale
(en arrière du noyau amygdalien)

Constitution​: Tête - Corps - Queue

Rapports​de sa face convexe :


● Par sa tête répond au plancher du prolongement frontal du ventricule latéral
● Par son corps répond à la paroi antérieure de la partie centrale du ventricule latéral
● Par sa queue répond au plafond de la corne inférieure

Sa face concave et son bord externe​​répondent à la substance blanche de l’hémisphère​​= la capsule blanche
interne.

a) La tête
Elle est séparée de son homologue par le ​septum pellucidum​.

Face médiale et supérieure = la paroi inferieure de la corne frontale du ventricule latéral.


Face latérale et inférieure répondent au bras antérieur de la capsule blanche interne.
Extrémité antérieure : située en avant de l'espace perforé antérieur.

Elle est unie au noyau lentiforme par des lames de substance grise !

b) Le corps
Sa face supérieure constitue la partie latérale de la paroi antéro-inférieure de la partie centrale du ventricule latéral.
Sa face inférieure surplombe le thalamus et limite en haut la capsule interne.

c) La queue
Se dirige en avant et latéralement pour s'unir au noyau amygdaloïde
Sa face convexe : constitue la paroi supérieure de la corne temporale du ventricule latéral.
Sa face concave : répond au bras postérieur de la capsule interne et à la région sublenticulaire.

II. Noyau lenticulaire


a) Situation et forme
En dehors du noyau caudé et du thalamus. Lentille biconvexe d'aspect pyramidal.
Forme : triangulaire sur les coupes frontal et transverse.

b) Structure
Le noyau est formé de trois parties :
2
● Putamen
● Le globus pallidus latéral
● Le globus pallidus médial

Du point de vue embryologique, le noyau lenticulaire a une double origine :


1. Diencéphalique (globus pallidus)
2. Télencéphalique (putamen)

c) Conformation intérieure
3 segments, 2 lames verticales de substance blanche : lames médullaires interne et externe

o Face antéro-médiale (sup) :​ Adhérente au bras antérieur de la capsule interne, Puis répondant, à travers
elle, à la ​tête du noyau caudé
o Face postéro-médiale (sup)​ : Adhérente au bras postérieur de la capsule interne, Puis répondant, à travers
elle, ​au thalamus
o Face inférieure :​ Adhérente à la ​substance innominée​(= substance basale), Correspondant à la région
sublenticulaire et surplombant la substance perforée antérieure
o Face latérale (= base) :​ Adhérente à la ​capsule externe​, Puis répondant, à travers elle, au claustrum (Puis
encore plus latéralement à la capsule extrême et au cortex de l'insula)
o L’apex : ​répond au genou de la capsule blanche interne

L’extrémité antérieure du noyau lenticulaire est unie par des ponts de substance grise à la tête et à la queue du
noyau caudé

NEOSTRATIUM VS PALEOSTRATIUM CONNEXIONS

3
Neostriatum​:
Afferences:
o Du cortex moteur faisceau cortico-striée
o Du thalamus fibres thalamo-striées
o De la substance noire effet inhibiteur (dopamine)

Efférences vers :
o Le globus pallidus – fibres strio – pallidales
o La substance noire (GABA)

Paleostriatum ​:
Afférences :
o Du noyau caudé et du putamen = fibres striato-pallidales
o Du noyau subthalamique = faisceau subthalamique
o De la substance noire = fibres nigro-pallidales
o Du thalamus = fibres thalamo-palidales
o Du cortex cerébral = fibres cortico-pallidales

Efférences vers :
o Le thalamus = fibres pallido- thalamiqueL
o Le noyau subthalamique = fibres pallido -subthalamiques
o La substance noire, le noyau rouge, la formation réticulaire du tronc cérébral = fibres pallido-tegmental
o Le noyau olivaire inférieur = fibres pallido-olivaires

ROLE : Le striatum dorsal :


o Participe à la régulation de la fonction ​motrice indirecte (ou extrapyramidale)
o Coordonne les mouvements réflexes de flexion et d’extension ​Maintien de la station érigée
o Module le ​tonus musculaire​
o Contrôle ​l'activité motrice automatique ou semiautomatique
o Dans les comportements appétitifs ou aversifs, en particulier dans la ​motivation alimentaire ou sexuelle
(striatum ventral).
o Dans la ​nociception​ou la gestion de la douleur, via le ​système dopaminergique​ou les e​ndorphines​
o Dans ​l'​effet placebo​,​avec des différences individuelles

CLAUSTRUM :
Lame fine de substance grise sagittale (1 à 2 mm) située entre :
4
o Capsule externe, vers le dedans, et à travers elle en rapport avec le ​noyau lenticulaire
o Capsule extrême, vers le dehors, et à travers elle en rapport avec le ​cortex de l'insula

​Fonctions précises restant méconnues :​


● Présentant en particulier des connexions avec les aires sensitives
● Rôle régulateur présumé dans :l'intégration des modalités, la conscience, et la sensation d'harmonie

ACCUMBENS
Noyau correspondant à une zone de jonction entre :
o La tête du noyau caudé (partie inféro-latérale)
o Le noyau lenticulaire (partie inféro-médiale du putamen)
(au-dessous de la corne frontale du ventricule latéral : entre la tête du noyau caudé et la substance perforée
antérieure).

Rôle central dans la ​motivation​(interface entre processus motivationnels (= motivation) et comportements (=


action)).
Représente la structure centrale du circuit de la ​
récompense
Réalisant un lien entre noyaux septaux et striatum

CORPS AMYGDALOIDES
Ensemble nucléaire rattaché au lobe limbique, en profondeur de l'uncus (partie antérieure du gyrus
parahippocampal) et en continuité avec l'extrémité antérieure de la queue du noyau caudé.
Forme ovoïde, presque sphérique (≈ amande). Surface bosselée par la présence de plusieurs noyaux.

Constituée de six noyaux principaux :


1. noyau amygdalien basomédial (basal)
2. noyau amygdalien latéral
3. noyau amygdalien cortical (bas. acces.)
4. noyau amygdalien médial
5. noyau amygdalien central
6. aire amygdaloïde basolatérale (antérieure)

Afférences :
o Du thalamus, de l’hypothalamus
o de la formation retic. du tronc,
o des noyaux septaux,
o du bulbe olfactive,
o de cortex préfrontal, de cortex sensitive, etc

Efférences:
stria terminal :​sur le noyau accumbens, les noyaux septaux, thalamus, l’hypothalamus
o Par la ​
o Sur la formation réticulaire, etc

Corps amygdaloïde :
o Fait partie du système limbique.
o Stimulation électrique provoquant : peur, agressivité, émotions négatives, hallucinations complexes et
sentiment de « déjà vu »
o Elément fondamental du ​contrôle de l'expression émotionnelle
o Rôle dans la ​mémoire​déclarative à contenu émotionnel
o Fonctions végétatives en liaison avec :
● L'hypothalamus (activation du SN sympathique)
● Le noyau dorsal du X (activation du SN parasympathique)
o Relations avec les voies olfactives (phylogénétiquement), appartenant primitivement au «cerveau olfactif»

NOYAUX SEPTAUX

5
Ensemble nucléaire rattaché au lobe limbique situé à la partie antérieure du septum pellucidum et juste en avant de
lui (= aire septale = région septale).

Rôle dans les comportements à composante émotionnelle.


Correspondant à l'un des « centres du plaisir ».

SUBSTANCE INNOMINEE (substancia innominate)


De multiples petits îlots de substance grise situés sous la face inférieure du noyau lenticulaire.
Surplombant du dedans vers le dehors :
1. Tractus optique
2. Strie terminale
3. Queue du noyau caudé
4. Corne latérale du ventricule latéral
5. Corps amygdaloïde

Riche en neurones cholinergiques (acétylcholine)


Contient un groupe de neurones à vasopressine
Rôle dans les différences de comportements sexuels masculins et féminins (dimorphisme sexuel)

VASCULARISATION​:

o La veine cérébrale interne


o La grande veine cérébrale de Galen
o (La veine basale)
o Sinus droit

PATHOLOGIE
La​​
maladie de Huntington​: une maladie héréditaire
● Due à une dégénérescence du striatum (puis d'autres structures cérébrales)
● chorée​)
Conséquence : une motricité perturbée (​
La dégénérescence du striatum

Configuration externe des hémisphères cérébraux


3 faces :
1. Latéral : convexe
2. Médiale : plane et verticale, faux du cerveau
3. Inférieure : scissure Sylvius : 2 parties :
a. Antérieure (orbitaire)
b. Postérieure (temporo-occipitale)
3 bords :
1. Supéro-médial
2. Inféro-médial
3. Latéral

2 extrémités :
1. Antérieure : frontal
2. Postérieure : occipital
6
Lobes et circonvolutions (gyruses)
Sillons :
o Profonds = scissures qui séparent les lobes
o Superficiels = sillons secondaires qui séparent les circonvolutions (gyruses)

Lobes :
1. Frontal
2. Pariétal
3. Occipital
4. Temporal
5. Lobe de l’insula
6. Lobe du corps calleux

a) Lobe frontal
Limites :
Scissures :
o De Sylvius
o De Rolando
o Calloso – marginale (sous-frontale)
Sommet arrondi = pôle frontale
3 faces

Circonvolutions :
1. Frontal ascendant pré-centrale
2. Frontal supérieure
3. Frontal moyenne
4. Frontal inférieure
5. Pars orbitalis/triangularis/opercularis
6. Orbital médial
7. Orbital latéral
8. Orbital antérieur
9. Orbital postérieur

b) Pariétal
Limites
Scissures :
o De Sylvius
o De Rolando
o Parieto-occipitale
o Sillon sous-pariétal

Circonvolutions :
1. Pariétal ascendante, post-centrale
2. Pariétal supérieure
3. Pariétal inférieure
4. Lobule paracentrale
5. Precuneus
6. Supramaginal/angular/arcus

c) Temporal
Limites
Scissures :
o De Sylvius
o Segment latérale de la fente Bichat (fissure transverse du cerveau)

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Sommet arrondi, pôle temporal.
2 faces : latérale et inférieure

Circonvolutions :
1. Temporale supérieure
2. Temporale moyenne
3. Temporale inférieure
4. Hippocampic (parahip)
5. Fusiforme

d) Occipital
Limites
Scissures :
o Parieto-occipitale (perpendiculaire interne)
o Perpendiculaire externe

Sommet plus aigu = pôle occipital


3 faces : médiale, latérale et inférieure.

Circonvolutions :
1. Occipitale supérieure
2. Occipitale moyenne
3. Occipitale inférieure
4. Cuneus
5. Linguale

Scissure calcarine

e) Lobe de l’insula
Limites : s​illon de Reil (une gouttière = sillon circulaire).
Situé dans le fond de la scissure de Sylvius.

5 circonvolutions :
o 3 antérieures : lobe antérieur (insula antérieure)
o 2 postérieures : lobe postérieur

f) Lobe du corps calleux – gyrus cingulat


Limite :
Scissures :
o Supérieure : calloso-marginale
o Inférieure : sillon du corps calleux

Circonvolutions : ​du corps calleux​.

CORTEX CEREBRAL
= palium, d’origine prosencéphalique.
= substance grise périphérique des hémisphères cérébraux.

L’épaisseur du cortex est comprise entre 1 et 4,5mm.


Sa surface avoisine 2600cm² (0,26m²).

Evolution phylogénique :
→ ALLOCORTEX : 2-3 couches
→ IZOCORTEX : 6 couches

8
La cytoarchitectonie = nombre de couches, type de neurones.

I. Allocortex
→ Archicortex (archipallium) : 2 couches de neurones réceptifs et effecteurs
→ Paléocortex (paléopallium) : 3 couches : 1 couche réceptive et 1 couche effectrice
o Avec un rôle olfactif

II. Izocortex – neopallium


6 couches avec la même dimension => izocortex homotipique
Couches avec différentes dimensions => izocortex hétérotipique

III. Les couches de néocortex


a) La couche moléculaire​: contient des axones et des dendrites
b) La couche granulaire externe​: petits neurones réceptifs, reçoit les afférences d’autres aires du cortex
c) La couche pyramidale externe​: cellules pyramidales, émet des connexions vers d’autres zone du cortex
d) La couche granulaire interne​: reçoit les afférences sensitif-sensorielles
e) La couche pyramidale interne​: grande cellules pyramidales, connexion efférents des voies motrices
f) La couche polymorphe​: envoie des prolongements axonaux en déirection du thalamus permettant une
rétroaction sur les entrées du cortex cérébral.

ANATOMIE CLINIQUE
Agyria = lissencéphalie

MIELOARCHITECTONIE
= architecture des fibres blanches

Classification :
o Fibres tangentes ​ ​ strie
▪ Strie Kaes-Bechterew : entre les couches moléculaires et granulaires externe
▪ Strie Bailarger externe : dans la couche granulaire interne
▪ Strie Bailarger interne : dans la couche pyramidale interne et polymorphe
o Fibres perpendiculaires : afférences et efférences du cortex

9
ARCHICORTEX
I. Structures archicorticales
= archipallium diffuse, +/- 2 couches
2 types de structures :
▪ Hippocampe dorsal
▪ Hippocampe ventral
Ces 2 structures forment le gyrus intralimbic.

a) Hippocampe dorsal
o Indusium griseum​: couche de substance grise dans la face dorsale du corpus Callosum. Est en continuité
avec la substance grise du gyrus Cinculat
o Strie longitudinale médiale et latérale

Ces 2 dernières forment le ​girus spuracalos ​qui est en continuité au-dessus :


o De splenium CC ​ ​ gyrus fasciolar
o De genou CC ​ ​ gyrus paraterminal

b) Hippocampe ventral
o Hippocampe = corne de l’Amon ​: dans le prolongement temporal du Vtr latéral
o Fimbria ​: médial de l’hippocampe
o Gyrus dentate ​: médial du fimbria

c) Connexion hippocampe ventral et dorsal


Antérieur et postérieur :
o Gyrus dentate​​ ​ postérieur ​ ​ gyrus fasciolar ​ ​ indusium griseum
o Gyrus paraterminal ​ ​ bandelette diagonale Broca ​ ​ fissure inter-hémisphérique latérale ​ ​ face basale de
substance perfor. antérieur ​ ​ uncus gyrus parahyppocampic ​ ​ bandelette Giacomini ​ ​ fissure de Bichat ​
gyrue dentate

II. Connexions d’archicortex


Afférences :
o De structures palléocorticales
10
o De zones néocorticales
o De l’hypothalamus

Efférences :
o L’hypothalamus : zones subjacentes
o Les aires septales
o Hippocampe contralatéral

III. Rôle de l’archicortex


→ Contrôle comportemental émotif
→ Participe au contrôle des manifestations sexuelles
→ Participe aux réactions somato-végétatives et au réactions agressives.
→ Mémoire courte

PALEOCORTEX
= rhinencéphal fonction olfactive

Structure du rhinencéphal :
1. Lobe olfactif antérieur
a. Bulbe olfactif
b. Tract olfactif
c. Trigon olfactif
d. Stries olfactif
i. Médiale
ii. Intermediaire
iii. Latérale
e. Substrance perforante antérieure

2. Lobe olfactif postérieur


a. Noyau amygdalien
b. Les girus de l’uncus : extrémité antérieure du gyrus parahippocampi du lobe temporal :
▪ Uncus
▪ Gyrus ambiens
▪ Gyrus semilunaire
▪ Aire entorhinale
▪ Aire septale (inf de rostrum CC)

I. Voie olfactive
→ Par les stries olfactives : les axones des deutoneurones ​ ​ les aires olfactives primaires localisées dans :
a) Gyrus ambiens
b) Gyrus semilunaires
c) Substances perforée antérieure/corticomédiale
d) Une partie du noyau amygdalien

→ Les aires olfactives primaires ​ ​ efférences pour les aires olfactives secondaires :
a) L’aire entorhinale
b) Le gyrus uncinat
c) L’aire septale
d) Partie latéro-basale du noyau amygdalien

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La strie olfactive médiale se projette vers les structures olfactives hétérolatérales par ​la commissure blanche
antérieure.

II. Connexions du paléocortex


Afférences : la voie olfactive
Efférences :
a) Efférences descendantes :
● Noyaux du tronc cérébral
● Noyau de habenula ​ ​ FR du tronc cérébral
b) Efférences pour les autres zones corticales :
● Par stria olfactive latérale ​ ​ l’hippocampe
● Par stria olfactive médiale ​ ​ 2 arcs marginaux :
o L’arc marginal externe ​ ​ stria longitudinale ​ ​ l’hippocampe
o L’arc marginal interne ​ ​ pillier antérieur fornix ​ ​ trigon ​ ​ pillier postérieur ​
l’hippocampe

III. Noyau amygdalien


Localisation : dans le pole antérieur du lobe temporal, au niveau de l’uncus.
Il a 2 parties :
o Corticomédians
o Latérobasale
o Centraux : afférence et efférences avec le tronc cérébral

a) Partie corticomédiale
Afférences : voie olfactive
Efférence : partie latérobasale

b) Partie latérobasale
Afférences :
o De la partie corticomédiale
o Du thalamus
o De l’hypothalamus
o De la FR

Efférences :
aires septales hypothalamus stria terminalis postérieur par la paroi supérieur du prolongement temporal
ventral latéral carrefour ventral antérieur par le sillon optostr substance perforante antérieure

IV. Rôle du paléocortex


Comportement, émotion

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Coordination manifestation sexuelle
Contrôle activité végétative
Réaction de défense

LES AIRES CORTICALES


I. Néocortex/néopallium
Zones où prédominent les neurones récepteurs les aires sensitives-sensorielles.
Zones où prédominent les neurones moteurs les aires motrices.
Zones mixtes, associée les aires d’associations.

c) Les aires motrices


L’aire 4 : ​aire de la motricité volontaire​:
o Localisation : gyrus précentral, lobe frontal
o Afférence : de l’aire de sensibilité générale
o Efférence : fasc cortico-sp et génic = voie pyramidale
o Rôle : contrôle motilité volontaire

L’aire 6 : ​aire prémoteure​:


o Localisation : partie postérieur du gyrus frontal inférieur et moyen
o Afférence : de l’aire de sensibilité générale
o Efférence : fibres parapyramidales de la voie pyramidale + corps str
o Rôle : coordination motilité automatique

L’aire 8 : ​aire de l’oculo- cefalo-girie​:


o Localisation : gyrus frontal supérieur et moyen
o Afférence : de l’aire visuelle
o Efférence : par le faisceau génique, noyau III, IV, VI, XI spinal
o Rôle : l’orientation volontaire des yeux et de la tête

L’aire 44 : pars operculaire

L’aire 45 : pars triangulaire : ​parties de l’aire de BROCA :


o Localisation : partie postérieur du gyrus frontal inférieur
o Rôle : coordination de la contraction des muscles phonateur du larynx, palatin et de la langue ​ ​ langage

L’aire 46 : ​aire de l’écrit :


o Localisation : gyrus frontal inférieur, dans l’hémisphère dominant
o Rôle : coordination des mouvements pour écrire

d) Les aires sensitives-sensorielles


Les aires 3, 1, 2 : ​l’aire somato-sensorielle primaire​:
o Localisation : gyrus postcentral du lobe pariétal
o Afférence : les voies des sensibilités extéroceptives et proprioceptives constructrices
o Efférence : les aires moteures
o Rôle : segment central des analyses cut et kinesthésiques

Les aires 5 et 7 : ​les aires associatives : intégration psychique


o Localisation : gyrus pariétal supérieur
o Rôle : assure l’analyse qualitative et quantitative des stimuli projetés dans les aires 3, 1, 2.

Les aires 40 et 39 : ​les aires sensitives-gnosiques


o Localisation : gyrus pariétal inférieur
o Rôle : assure l’identification de schéma corporel

L’aire 43 : ​l’aire gustative


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o Localisation : partie inférieur du gyrus postcentral
o Afférence : la voie gustative
o Rôle : segment central de l’analyse gustative

L’aire 41 : ​cortex auditif primaire


o Localisation : gyrus temporal supérieur
o Afférence : la voie acoustique
o Rôle : segment de l’analyse acoustique

Les aires 22 et 42 : ​les aires gnosiques


o Localisation : l’aire 41
o Rôle : assure l’interprétation des sons et entendre des mots
L’aire ​WERNICKE​(22, 42, 37)

L’aire 17 : ​cortex visuel primaire


o Localisation : face médiale du lobe occipital, dans le sillon calcarin
o Afférence : la voie visuelle

Les aires 18 et 19 : ​les aires visuo-gnosique et visuo-psychique


o Localisation : l’aire 17
o Rôle : assure l’interprétation et la reconnaissance des images projetées dans l’aire 17

EN BREF :
Le concept fonctionnel du cerveau, basé sur la phylogenèse, reconnaît 3 structures superposées :
1. Le cerveau instinctif et réflexe (archencéphale)
2. Le cerveau impulsif et automatique (paléoencéphale)
3. Le cerveau conscient, puis rationnel (néoencéphale)

On y retrouve à tous les niveaux le comportement fondamental de la matière vivante : information, traitement et
action.

TELENCEPHALE 2
SUBSTANCE BLANCHE – SYSTEMATISATION
Fibres myéliniques
1. Fibres d’association
● Intra-hémisphèriques (même hémisphère)
● Fibres longues et courtes
2. Fibres commissurales
● Inter-hémisphériques
3. Fibres de projection
● ​ projection des organes sub-corticale sur
le cortex / les afférences du cortex
● ​ projection du cortex sur les organes
nerveux sub-corticales / les efférences du
cortex

a) Fibres d’association
1. Fibres d’association courtes
2. Fibres d’association longues
a. Faisceau longitudinal supérieur
● Lobe frontal ​ ​ lobe temporal et occipital
● Trajet : supérieur du lobe d’insula
b. Faisceau longitudinal inférieur
14
● Lobe occipital ​ ​ lobe temporal
● Trajet : inférieur du lobe d’insula
c. Faisceau fronto-occipital forel
● Lobe frontal ​ ​ postérieur ​ ​ lobe occipital et temporal
d. Faisceau uncinat
● Face basale lobe frontal ​ ​ inférieur de la fissure de Sylcius ​ ​ lobe temporal
e. Faisceau cingulaire
● Lobe frontal ​ ​ supérieur de CC ​ ​ llobe occipital et temporal
f. Faisceau sensorio-visuel
● Aire 17 ​ ​ aire 19
g. Fibres longitudinales du trigone cérébral
● Hippocampe ​ ​ les aires septales

b) Fibres commissurales
1. Commissures télencéphale
a. Archipaléale
● Fornix
● Commissure blanche antérieure
b. Néopaléale : CC
2. Commissures diencéphale
3. Commissures de la base

Le corps calleux
= est la principale jonction entre les hémisphères gauche et droit du cerveau
Il est situé au centre et vers le bas des 2 hémisphères. La face supérieure du corps calleux est ainsi en contact avec
les hémisphères.

Configuration​: en forme de voûte, il est constitué de 4 zones distinctes qui sont d’avant en arrière :
1. Le rostrum​, ou bec : reliant les lobes frontaux gauche et droit => ​forceps minor
2. Le genou :​reliant les lobes pariétaux gauche et droit
3. Le tronc :​reliant les lobes temporaux gauche et droit
4. Le splénium :​reliant les lobes occipitaux gauche et droit => ​forceps major

Vascularisation​: le corps calleux est vascularisé par les 2 ​artères cérébrales antérieures​(​a subcallosal​). A
l’exception du splénium qui est vascularisé en partie par les branches de l’​artère cérébrale postérieure​(​a
péricollosal postérieure)​ .

Rôle​:
● Transfert d’information entre les hémisphères gauche et droit du cerveau
● Coordination des 2 hémisphères
● Interprétation de l’information et l’action en conséquence

Anatomie clinique : agénésie du corps calleux

Le fornix
= est une commissure intra et inter-hémisphérique.
Il s’étend de l’hippocampe jusqu’au corps mamillaire dans chaque hémisphère.
Les 2 fornix sont réunis par le psaltérium (lyre de David). Il entre dans la formation du circuit de Papez (circuit de
la mémoire).

Configuration : 4 grandes parties :


1. Le corps​: horizontal, au dessus du 3​e​ ventricule, appendu au septum pellucidum
2. En avant​​: les ​2 colonnes​(piliers antérieurs) descendent dans les parois latérales du 3​e​ ventricule, en avant
du trou de Monro jusqu’aux corps mamillaires dans le plancher du 3​e​ ventricule
3. En arrière : les ​2 crus fornicis​(piliers postérieurs) accompagnent le ventricule latéral au niveau du
carrefour

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4. Dans les lobes temporaux : il longe l’hippocampe ​ ​ un fin faisceau blanc interne = ​fimbria

Rôle : le fornix appartient au système limbique qui relie les structures de l’encéphale et permet le traitement des
informations émotionnelles, motrices et végétatives.
Il impacte sur le comportement et intervient également dans le processus de mémorisation.

Le circuit de Papez (circuit de la mémoire)

Formation de substance blanche avec fibres de projection


● Capsule blanche interne
● Capsule blanche externe
● Capsule blanche extreme

VASCULARISATION
Polygone de Willis
Origine :
● AA carotide interne
● AA vertébrale

a) Artère carotide interne (AIC)


Origine : ACC
▪ Droit : tr brachiocéphalic
▪ Gauche : l’arc aortique

b) Artère vertébrale
Origine : artère subclavière
trajet ascendant : base procr transversale (C6)
foramen magnum de l’occipital
fus pont

c) Artère basilaire
sillon basilaire
branche terminale : AA cérébrale postérieure

I. Le système vertébro-basilaire
Branches collatérales

a) A vertébrale

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A cérébelleuse postéro-inférieure

b) A basillaire
A cérébelleuse antéro-inférieure
Branches pont
A labirintique
A cérébelleuse supérieure

c) A cérébrale postérieure
Le segment P1 = précommunicante : origine A communicante postérieure: le segment passe au-dessus du n.
oculomoteur (III)
Le segment P2 : contourne le mésencéphale (citerne ambiente) pour se retrouver près du nerf trochléaire (IV),
au-dessus de la tente du cervelet
Le segment P3 : parcourt la citerne quadrigéminale
Le segment P4 : se termine dans la scissure calcarine

Les artères cérébrales postérieures participent à la vascularisation :


• du mésencéphale
• du thalamus
• du bras postérieur de la capsule interne
• du tractus optique
• du plexus choroïde et des pédoncules cérébraux
• du bourrelet du corps calleux
• du 1/3 postérieur de la région médiale des hémisphères cérébraux
• de la région inféro-médiale du lobe temporal et d'une grande partie du lobe occipital.

Branches colatérales :
▪ Branches perforantes (centrale)(P1):
Talamoperforantes (Th post – Vtr III post) + Talamogenic
Perfor pedoncul (Th)
▪ Branches choroïdales (P2):
Medial-post (CC spleniu, Vtr III)
Lateral-post (Fornix, Th, Caudat)
▪ Branches corticales (P3 – br TEMP, P4 – br OCCIP)
Temp ant (uncus – gyrus fusif)
Temp post (gyrus infer)
Occip lat ( 3 bchs)
Occip med calcarin (cuneus - lingualis)
parieto-occip (cuneus-precuneus)
Spleniale

17
Le syndrome de l’ACP
• déficit sensitif controlatéral concernant la douleur et la température
• trouble visuel controlatéral (​hémianopsie​: une perte ou une diminution de la vue dans une moitié du ​
champ
visuel​d'un ​œil​ou des deux yeux.)
• prosopagnosie​= un trouble de la ​reconnaissance des visages​, une ​agnosie visuelle​spécifique
• Syndrome de Weber = hémiplégie supérieure alterne = une forme d'​accident vasculaire cérébral​comportant
une paralysie d'un ​nerf oculomoteur​(III​e​ nerf crânien) ipsilatéral à la lésion et
une ​hémiparésie​ou ​hémiplégie​controlatérale.

d) A cérébrale moyenne
M1 : segment sphénoïdal = horizontal branche centrale antérolatéral (lenticulostriale latéral)
M2 : segment insulaire = Sylvian
M3 : segment terminal = cortical

L'artère cérébrale moyenne est divisée en 4 parties:


Le segment ​M1​, horizontal, s'étend depuis l'artère carotide interne jusqu'à la fosse latérale de Sylvius
Le segment ​M2​, insulaire, désigne les branches localisées dans la fissure latérale (jusqu'au sommet de la scissure de
Sylvius)
Le segment ​M3​, operculaire, dénomme les branches situées entre le sommet de la scissure de Sylvius et le cortex
cérébral
Le segment ​M4​, cortical, fait référence aux branches situées à la surface du cortex cérébral.

Les artères cérébrales moyennes participent à la vascularisation:


• d'une grande partie de la surface de l'hémisphère cérébral, excepté la convexité poster. et le gyrus temporal
inférieur
• du pôle antérieur du lobe temporal
• du noyau caudé
• de la capsule interne
• du putamen, du globus pallidus
• de la capsule externe.

Les branches ACM


Lobe frontal :
• a orbitofrontal latéral
• branches antérieures
• a pré-rolandic
• a rolandic

Lobe pariétal

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• A pariétal antérieure
• A pariétal postérieure
• A angulaire
• A terminal (temporo-occipitale

Lobe temporal :
• A temporal antérieure
• A temporal moyenne
• A temporal postérieure
• A temporopolaire

Le syndrome de l’ACM
• paralysie​et déficit sensitif plus ou moins complets de la ​face​et du ​membre supérieur​controlatéraux ;
• trouble du langage de type ​aphasie de Broca​(​aphasie expressive​(aphasie non fluente)) en cas d'atteinte de
« l'hémisphère majeur » (gauche le plus souvent) ;
• trouble du schéma corporel à type d'​héminégligence​(= la ​négligence spatiale unilatérale​= l'incapacité à
« détecter, s'orienter vers, ou répondre à des stimuli porteurs de signification lorsqu'ils sont présentés dans
l'hémispace contralésionnel » (opposé à la lésion),) controlatérale en cas d'atteinte de « l'hémisphère
mineur » ;
• trouble de la vue : ​hémianopsie​(= perte ou une diminution de la vue dans une moitié du ​champ
visuel​d'un ​œil​ou des deux yeux) homonyme controlatérale

e) A cérébrale antérieure
• A. cérébrale antérieure gagne la scissure interhémisphérique
• A. communicante antérieure relie les AA Cerebr Ant dr. et gauche
• L'artère cérébrale antérieure est divisée en 3 parties:
✔ Le segment ​A1​, horizontal - "précommuniquant", s'étend médialement jusque dans la région du
nerf optique
✔ Le segment ​A2​, vertical - désigne la branche située dans la scissure inter-hémisphérique, jusqu'en
avant du bec (rostrum) du corps calleux
✔ Le segment ​A3​, distal - dénomme la branche contournant supérieurement et antérieurement le
genou du corps calleux
=> Cette branche se divise en A. péricalleuse et A. callosomarginal

Les artères cérébrales antérieures participent à la vascularisation ​:


• d'une grande partie de la région médiale des hémisphères cérébraux (2/3 antérieur) - lobe frontal/ lobe
pariétal
• le genou du corps calleux
• le bras antérieur de la capsule interne
19
• la tête du noyau caudé.

Le syndrome de l’ACA :
• paralysie​et déficit sensitif ​membre inférieur​controlatéraux
• Apraxie motrice - l'incapacité à réaliser des mouvements précis
• Perdre la spontaneité
• l'incontinence urinaire
• les réflexes archaïques de nouveau-né

f) A communicante antérieure
Important !!! Localisation la plus fréquente de l’anévrisme au niveau du polygone de Willis !!
Hémianopsie bilatérale (compression chiasmatique)
Psychopathologie
Pathologie du lobe frontal

Pathologie :
La thrombose artérielle
La thrombose atriale gauche
AVC dans le territoire de l’ACP
Lésion dans le territoire de l’ACM
Ischémie de l’ACM gauche

20
L’APPAREIL AUDITIF
Organe vestibulo-cochléaire
Organe de l’audition : oreille externe, moyenne, partie antérieure de l’oreille interne
Organe de l’équilibre : le labyrinthe vestibulaire et la partie postérieure de l’oreille interne.

OREILLE EXTERNE
= la portion de l’appareil auditif qui collecte les sons vers le système tympano-ossiculaire.
Elle comprend deux parties :
 Le pavillon : expansion lamelleuse, plissée sur elle-même, armée de fibrocartilage qui lui donne sa fixité,
sa rigidité, sa forme et sa direction.
 Le conduit auditif externe : se prolonge jusqu’au tympan.

1. Le pavillon
Il est séparé du crâne par le sillon rétro-auriculaire.
Sa forme est elliptique, de 4-5cm de haut et de 2-3cm de large.

Il répond :
 En avant : à l’orifice du conduit
 En arrière : à la partie antérieure de l’apophyse mastoïde sur 1cm.
 Vers le haut : il déborde de 1cm sur la racine longitudinale de l’arcade zygomatique

L’hélix : c’est un repli cartilagineux, excentrique qui


nait dans la conque (racine de l’hélix). Il dessine le bord
libre du pavillon.

L’anthélix (anti-hélix) : c’est une saillie courbe et bifide


qui comble l’espace entre la conque et l’hélix. La
bifidité (la racine) dessine la fosse triangulaire
(naviculaire).

La scapha ou gouttière de l’hélix, sépare l’hélix et


l’anthélix.

La conque : c’est une excavation large qui s’ouvre en


dedans sur le conduit auditif externe.
a) Configuration
Le tragus : c’est une saillie lamelleuse triangulaire qui se projette en avant et en dehors de l’orifice du conduit
auditif externe qu’il masque en partie à la vue.

L’antitragus : il forme une émince triangulaire au-dessous de l’anthélix, en arrière du tragus. Il est séparé par la
profonde incisure inter-trangienne ou échancrure de la Conque.

Le lobule : c’est un repli cutané sans armature cartilagineuse.

b) Face interne
Sa partie postérieure est libre. Elle reproduit en les inversant et en les atténuants les reliefs de la face externe

c) Structure
Le pavillon est constitué par un fibro-cartilage, des ligaments (extrinsèques et intrinsèques), des muscles
(extrinsèques et intrinsèques) et un revêtement cutané.

2. Le conduit auditif externe


C’est un canal en partie cartilagineux, en partie osseux qui fait suite à la conque et qui s’étend jusqu’au tympan.

a) Forme
C’est un cylindre transversal aplati d’avant en arrière. Il est constitué par une charpente fibreuse et cartilagineuse en
dehors, osseuse en dedans, tapissée par un prolongement de la peau du pavillon.

La portion fibro-cartilagineuse contient :


 Dans le derme : des glandes sébacées.
 Dans le tissu sous-cutané : les glandes cérumineuses.
Dans la partie osseuse, la peau est lisse, sèche, intimement adhérente au périoste

b) Parois
Paroi antérieure : répond à l’articulation temporo-mandibulaire.
Paroi postérieure : est séparée des cellules mastoïdiennes par une cloison osseuse d’épaisseur variable, entre en
rapport avec la moitié inférieure du canal facial.
Paroi supérieure : répond en dehors à la région temporale, en dedans : à l’étage moyen du crâne.
Paroi inférieure : répond à la parotide.

NOTIONS DE PATHOLOGIE
Correction chirurgicale de l’oreille (sillon rétro-auriculaire)
Otite externe
OREILLE MOYENNE

= la caisse du tympan
= cavité aérienne creusé dans la pyramide pétreuse de l’os temporal.
Elle a la forme d’un cube irrégulier et déformé. Elle contient les osselets.

L’oreille moyenne communique :


 En avant par la trompe d’Eustache avec le rhinopharynx
 En arrière par l’intermédiaire de l’aditus avec les cavités mastoïdiennes

1. La caisse du tympan
La caisse du tympan est constituée de 3 étages:
 l'étage supérieur = épytympanum = attique est occupé essentiellement par les osselets et communique
avec l'antre mastoïdien.
 l'étage moyen = mesotympanum = atrium répond au tympan.
 l'étage inférieur = l’hypotympanum répond à l'ouverture de la trompe d'Eustache.

Elle possède 6 parois

a) La paroi externe
Essentiellement constituée par le tympan dans lequel est inclus le manche du marteau. A une forme de cône dont
le sommet correspond à l’ombilic du marteau  triangle lumineux de Politzer.
C’est une membrane fibreuse qui est dans un angle de 45° avec l’horizontal.
Elle s’insère dans le sillon tympanique (sulcus) par l’intermédiaire d’un bourrelet fibreux annulaire.
C’est un relief correspondant au manche du marteau solidaire de la membrane tympanique = l'ombilic
↓↓↓
Pars tensa = 3/5ème inférieur où la lumière se réfléchit
Pars flaccida= 2/5ème supérieur

NOTIONS DE PATHOLOGIE
Otite séreuse
Tympan mat et dépoli.
Disparition du triangle lumineux.

Cholestéatome
b) Paroi antérieure
La paroi antérieure présente l’orifice tubaire dont le rôle
d’aération de la caisse du tympan est fondamental.

La trompe d’Eustache = trompe auditive


C’est un conduit étroit qui relie l’oreille moyenne et le
rhinopharynx. Elle a une direction générale en dedans en
bas et en avant. Le cône externe est osseux alors que le
cône interne est fibro-cartilagineux.

Les muscles :
 Muscle tenseur du voile du palais
 Muscle élévateur du voile du palais
 Muscle salpingopharyngien

NOTIONS DE PATHOLOGIE
Otite moyenne

c) Paroi postérieure
Elle communique par un orifice (l’aditus) avec les cellules mastoïdiennes.
Les cavités mastoïdiennes sont creusées dans l’épaisseur de la partie
mastoïdienne de l’os temporal, cela se nomment les cavités ou cellules et
ont un nombre variable.
La plus volumineuse est l’antre mastoïdien qui communique directement
avec la caisse du tympan.

NOTIONS DE PATHOLOGIE
Abcès mastoïdien

d) Paroi supérieure
= tegmen tympani
Répond au lobe temporal

e) Paroi inférieure
Elle est en rapport avec le bulbe de la veine jugulaire

f) Paroi interne
La paroi interne ou labyrinthique, sépare l'oreille moyenne de l'oreille interne.

La partie supérieure, le relief du canal semi-circulaire externe fait saillie alors que la partie inférieure est
marquée par le promontoire, saillie formée par le premier tour du limaçon et présente 2 orifices, la fenêtre
ovale et la fenêtre ronde.
2. La chaîne des osselets
Elle est composée de trois os :
 le marteau : en dehors, dont le manche est inclus dans l’épaisseur de la membrane tympanique.
 l’enclume ou l’inclus : en position intermédiaire, articulée avec les deux autres os.
 l’étrier ou stapes : en dedans, dont la base est scellée par un ligament à la fenêtre ovale.

+ le muscle du marteau (tenseur de la membrane du tympan) et le muscle stapédien.

L'activation du muscle stapédien entraîne le déplacement de la tête de l'étrier vers l'arrière, ce qui diminue la
tension s'exerçant sur la fenêtre ovale afin de protéger les récepteurs de l'audition présent dans la cochlée (juste
après la fenêtre ovale) contre les bruits intenses. Il est sous l'influence d'arc réflexe = le réflexe stapédien.

Le muscle tenseur du tympan a pour action de tendre le tympan, qui vibre donc moins et les bruits intenses sont
en quelque sorte assourdis. C'est un réflexe de protection du vestibule de l'oreille interne, qui peut être lésé en cas
de bruits d'intensité importante.

3. Vascularisation
Artère tympanique Antérieure (artère Maxillaire)
Artère tympanique Supérieure (artère Mening. Moyenne)
Artère tympanique Postérieure (artère Auriculaire Postérieur)
Artère tympanique Inférieure (artère Pharingienne Ascendante)
Artères Caroticotympanique (artère Carotide Interne)

VV  trajet des arteres

4. Drainage Lymphatique
Fait pas les nodules lymphatiques parotidien et retropharagien.

5. Innervation
La muqueuse tympanique  plexus tympanique (branche nerf timpanique + branches sympathiques)
Tenseur de la membrane du tympan  nerf mandubulaire (V3)
Muscle stapédien  nerf facial (VII)

OREILLE INTERNE
= labyrinthe membraneux et osseux

Le labyrinthe osseux = ensemble de cavités creusées dans le rocher (os pétreux) du temporal

1. Labyrinthe postérieur
Il comprend le vestibule (partie centrale du labyrinthe) et répond :
o en dehors : à la caisse du tympan
o en dedans : au conduit auditif interne
o en arrière : aux canaux semi-circulaires
o en avant : à la cochlée

Il comprend aussi 3 canaux semi-circulaires.


Chaque canal = une boucle incomplète qui s’ouvre dans le vestibule.
 une extrémité renflée – ampullaire
 une extrémité non- renflée  can. Ant. + can. Post. = orifice com.
=> 5 orifices vestib.
 les canaux sont orientés dans des plans perpendiculaires entre eux.

L’aqueduc du vestibule = canal osseux qui s’ouvre à la face interne du vestibule en dehors et au niveau de la face
postérieure de la pyramide pétreuse en dedans.

2. Labyrinthe antérieur
Il comprend :
o la cochlée: petit os en forme de tube conique enroulé sur lui-même comme une coquille d'escargot
 l’ax = la columelle (modiolus)
 la lame spirale
o le conduit auditif interne

3. Labyrinthe membraneux

4. Organe de Corti

5. Transmission du son dans l’oreille


a) Les récepteurs vestibulaires :
 Utriculaire
 Sacculaire

= organes otolithiques
= système maculaire

b) Les récepteurs ampullaires


6. Vascularisation
Artère labyrhintique (artère basilaire X artère cérébelleuse
antéro-inférieure)

VV  sinus transvers  sinus pétreux inférieur  veine


jugulaire interne

7. Innervation
Voie acoustique

Voie vestibulaire
L’ANALYSEUR VISUEL

Les limites de la région palpébrale (paupières):


Elles répondent au rebord orbitaire.
è Au-delà : les paupières se continuent avec les téguments de la face :
v En haut : la paupière supérieure est limitée par le bord inférieur du sourcil ;
v En bas : la paupière inférieure est délimitée par deux sillons cutanés formant :
le sillon palpébro-génien = - représente l’adhérence du fascia sous-jacent cutané au périoste
- sépare la paupière inférieure de la joue.
v En dehors et en dedans : aucun élément anatomique précis ne sépare la région palpébrale
des régions temporale et nasale.
v En arrière : la paupière est séparée de l’orbite par le septum orbitaire.

Muscles orbiculaires des yeux :


Ø muscle formant une zone elliptique autour des
paupières
Ø s'étalant en une couche mince sur les paupières
elles-mêmes
Ø il est divisé en parties palpébrale et orbitaire

ANNEXES DE L’ŒIL
o Paupières
o Sourcil
o Conjonctive
o Les muscles de l’œil

LES PAUPIERES
• sont des lames cutanéo-musculo-membraneuses mobiles :
è recouvrant en partie ou en totalité la partie antérieure du globe oculaire.
• la paupière supérieure : - est beaucoup plus mobile que la paupière inférieure
- et vient recouvrir totalement la cornée lors de sa fermeture.
• les paupières répondent à une triple fonction :
de protection du globe, de drainage lacrymal, d’expression mimique.
• Supérieures et Inférieures
• 2 faces: antérieure et postérieure
• 2 extrémités : les commissures : latérale et médiale.
• 2 bords : libre et adhérente
Fente palpébrale = la distance du coin le plus interne de l'œil au coin le plus externe (ouverture des
paupières)

STRUCTURE :

Ø sont constituées par 7 couches superposées:


• une peau fine : épiderme très mince;
• une couche de tissu cellulaire lâche ;
• le muscle orbiculaire des paupières ;
• une deuxième couche de tissu cellulaire lâche ;
• une couche fibro-élastique = les tarses supérieur et inférieur ;
• une couche de fibres musculaires lisses – muscle de Müller (un muscle lisse qui :
è naît de la face inférieure du corps musculaire du releveur au niveau de son extrémité ant.
è et se termine sur le bord supérieur du tarse);
• une couche muqueuse – la conjonctive palpébrale;

Ø sur les bords libres de la paupière:


- s'implantent les cils
- l'orifice des glandes de Zeis (deux par cil) et des glandes de Moll :
sur sa partie postérieure
- les orifices des glandes de Meibomius
(glandes agissant dans la production lipidique du film lacrymal)

SQUELETTE DES PAUPIERES : LE TARSE SUP ET INF


tissu conjonctif densifié fibro-élastique:
Ø il forme l’armature de la paupière
Ø il est de dimensions inégales en haut et en bas: 30 mm/10 mm pour la paupière supérieure
- 20 mm/5 mm pour la paupière inférieure.
L’extrémité interne (medial) - répond au point lacrymal

L’ORBITE
• Perioste
• Septum orbitaire
• Fascia musculaire
• Gaines du bulbe (capsule de Tenon) : facilite l’énucléation du globe oculaire

= fascia bulbi : est une enveloppe de tissu fibreux élastique


è fusionne avec la gaine du nerf optic en arrière et an avant – avec conjunct. bulb.
è l’espace pre – et retro – caps

CONJONCTIVE
• Tapisse la face interne des paupières
• Se réfléchit au niveau du fornix conjonctival – sup et inf
• Couvre la sclère en avant jusqu’au niveau du bord de la cornée
• Plie semi-lunaire [la « troisième paupière » - qui sert à la protection de l'œil chez certains
animaux (les oiseaux, les reptiles, les poissons)]
• Caroncule lacrymale
• Glandes conjonctivales

L’APPAREIL LACRYMAL
Les larmes : à sont secrétées par les glandes lacrymales
à se répondent sur la surface antérieure du globe
à puis vers l'angle interne
è avant d'être éliminés dans les fosses nasales par les voies lacrymales excrétrices

La glande lacrymale:
• C'est une glande en grappe : située sous le rebord orbitaire supéro-externe
• L'aileron externe du muscle releveur de la paupière supérieure la divise en deux portions
inégales :
Ø Portion orbitaire : c'est la portion la plus volumineuse,
logée dans la fossette lacrymale de l'os frontal
Ø Portion palpébrale : située dans l'épaisseur de la paupière supérieure,
sous la portion orbitaire qu'elle rejoint en arrière
Chaque portion possède des 8 – 12 canaux excréteurs :
è qui s'ouvrent dans le fond du cul-de-sac conjonctival supérieur

Voies lacrymales:
1. Le lac lacrymal : C’est un petit espace triangulaire :
è compris entre la portion lacrymale des 2 paupières
è limité en dehors par le repli semi-lunaire
è son fond est formé par la caroncule lacrymale
2. Les points lacrymaux : 2 petits orifices situés dans angle interne
è L’origine repérable des canalicules – sont situés au sommet des tubercules lacrymaux
3. Les canalicules lacrymaux : Font suite aux points lacrymaux :
è Possèdent 2 portions d’abord verticale courte - puis horizontale plus longue
è Les 2 canalicules lacrymaux se réunissent en un canal d’union qui gagne horizontalement le
sac lacrymal
4. Le sac lacrymal : c'est un réservoir membraneux cylindrique :
è situé dans la gouttière lacrymale
è en bas il se continu avec le canal lacrymo-nasal
5. Le canal lacrymo-nasal :
è fait suite au sac et se continue dans un canal osseux creusé dans la maxillaire supérieur
entre le sinus maxillaire et les fosses nasales
è s'ouvre au sommet du méat inférieur des fosses nasales.

v Cathétérisme des canaux lacrymales : Le traitement de l’atrésie des voies lacrymaux (voir photo dia)
v Dacryocystorhinostomie : type de chirurgie effectué pour créer un nouveau drain lacrymal entre les
yeux et le nez
LES MUSCLES DU BULBE

o M. droit supérieure (III)


o M. droit inférieure (III)
o M. droit médial (III)
o M. droit latéral (VI)
o M oblique supérieure (IV)
o M. oblique inférieure (III)

Ø Insertion postérieure : anneau tendineuse commune (entoure le canal optique)


- exception – ms Obl inf
Ø Insertion antérieure : sclère :
o Pour les ms. Droits - en avant de l’équateur de globe ocul.
o Pour les ms. obliques – insertion antérieure à derrière de l’équateur

Ms. élévateur (releveur) de la paupière supérieure :


è insertion à l’os au-dessus du canal optique (l’apex orbitaire), au feuillet dural du nerf optique
è la paupière supérieure, sous le toit de l’orbite

L’ŒIL
o Destiné à la réception et transmission des influx visuels
o 2 parties : 1. Le bulbe de l’oeil
2. Le nerf optique

LE BULBLE DE L’ŒIL : une paroi et un contenu :


3 Tuniques:
1. Fibreuse (externe) : la cornée (1/6 ant) et la sclére (5/6 post)
2. Vasculaire (moyenne) : choroïde, corps ciliaire et iris
3. Nerveuse (interne) : la rétine

CONTENU DE L’ŒIL :
Ø Les chambres du bulbe : 1. Antérieure
2.Postérieure
à remplis de l’humeur aqueuse (proces cill)
Ø Structures transparentes de l’œil : La cornée
Le cristallin
La chambre vitrée – corps vitré

Le corps ciliaire = la portion antérieure de la choroïde sur laquelle est attachée le cristallin
è par l’intermédiaire des ligaments suspenseurs (ou zonules).
Ø sur la face postérieure : les procès ciliaires qui sécrètent l'humeur aqueuse (à les chambres)
Ø sur le corps ciliaire s'attache une série de fibres appelée la zonule de Zinn :
è maintient en place le cristallin : contient le muscle ciliaire, un muscle lisse qui
permet l'accommodation (contrôle parasymp. du III)
L’IRIS
= diaphragme situé dans un plan frontal, en avant du cristallin, en arrière de la cornée
è perforé en son centre d'un orifice circulaire = la pupille

LE REFLEXE PUPILLAIRE : MIOSIS

Ophtalmoscopie :
o Macula Lutea (la tache jaune) – avec de nombreux cones
o Fovea centralis – seulement des cones
o La papille – disque optique

STRUCTURE DE LA RETINE
Ø Les cellules gliales de Müller : traversent verticalement la rétine
o formant ainsi la membrane limitante interne
o Rôle dans la stabilisation de la structure et la fonction des cellules rétiniennes.
Ø Les cellules amacrines = des neurones inhibiteurs :
o interagissant avec les cellules ganglionnaires rétiniennes
et/ou les cellules bipolaires.
Ø Les cellules horizontales: responsables de feed-back negatif des photorécepteurs

Voie visuelle :
- Photorecepteures
- Cellules bipolaires
- Cellules ganglionnaires

LE NERF OPTIQUE (II-e n. crânien) :


à les axons des neurones ganglionnaires de la rétine
Le nerf optique : 3 segments : orbitaire, canaliculaire et intracrânien
Corps adipeux de l’orbite :
Remplit l’espace autour des muscles et du nerf optique

LA VOIE VISUELLE LES AIRES OCCULOMOTRICES

Le réflexe photomoteur : correspond à la constriction pupillaire (myosis)


è en réponse à la stimulation lumineuse de la rétine – Psymp.
è mydriasis – Symp (voir diapo pour schémas)

L’ACCOMODATION
= les modifications occulaires adaptatives :
Ø permettant d'assurer la netteté des images pour des distances différentes de vision
Ø comportent une déformation du cristallin dans le sens d'un accroissement du pouvoir de
réfraction
Diminution de l’élasticité du cristallin : chez les personnes âgées-
diminution de la capacité de convergence => PREZBIOPIE

BULBE DE L’ŒIL :
Vascularisation
o artere ophtalmique
o a. centrale de la rétine
o a. cil. courte post.
o a. cil. longue post.

o v. centrale de la retine
- vv. Episclerales (Schlemm)
- vv. Ciliaires
- 4 vv. Vorticoase
à vv. Ophtalmiques sup. + inf.
à sinus caverneux

Innervation : NN. Ciliaires longues (V1) (sens.)


NN. Ciliaires courtes (parasymp.)
Anatomie Clinique (voir photos diapo)

• Douleur
• Le strabisme - la diplopie
• Les yeux rouges
• Arrosage
• Glaucoma

• Des lunettes/contacts
• Médicaments
• Perte de vision : mécanismes d’adaptation

3 causes les plus fréquentes de diminution du fonctionnement visuel chez l'adulte plus âgé :
v Cataracte (opacité cristalinienne)
v Glaucome (augmentation de la pression oculaire - HTO)
v Dégénérescence maculaire
CM CRIVII - Développement du système nerveux ​MEVEL Yannick

I - Origine :
Le système nerveux est le premier qui commence son développement et le dernier à le terminer, après la naissance.
L’ensemble du système nerveux provient de l’​ectoderme​.

Semaine 2 :​ ​Avant l’implantation, la masse de cellule se transforme en ​épiblaste​ (ectoderme primitif) et ​hypoblaste
(endoderme primitif)

Semaine 3 :
- Au niveau de la face dorsale de l’épiblaste, on a un épaississement sagittal, la ligne primitive, au niveau de
laquelle les cellules vont s’invaginer pour former le mésoblaste (mésoderme primitif). On a la formation du
disque embryonnaire tridermique composés de : ectoderme, mésoderme et endoderme (=​gastrualtion​).
- La ligne primitive s’épaissit à l’extrémité céphalique et forme le nœud primitif de Hensen.
- Le nœud primitif de Hensen prolifère pour former un cordon cellulaire solide, s’insinuant entre l’ectoderme
et l’endoderme formant la notochorde. Par induction, va se former la plaque neurale (J18) à partir de
l’ectoderme. C’est le ​début de la neurulation
- La plaque neurale, située crânialement par rapport au nœud primitif, s’allonge parallèlement à la
notochorde jusqu’au niveau de la membrane oropharyngée dans le sens cranio-caudal et s’invagine (J19) sur
la ligne médiale formant la gouttière neurale (J20) et dont les parois forment les 2 crêtes neurales (qui sont
des structures transitoires)

Induction neurale​ ​: le mésoblaste axial sous-jacent à la notochorde envoie des signaux via trois protéines ​noggin​,
chordin​ ​et ​follistatin​ ​pour la différenciation de la plaque neural et sont invagination
Semaine 4 :
- Fusion des crêtes neurale (J22) formant le tube neural, qui s’enfonce dans la masse mésodermique
- Le tube neural reste ouvert à ces deux extrémités formant le neuropore antérieur ou crânial et le neuropore
postérieur ou caudal se fermant respectivement à ​J25​ et ​J27​.
o Non fermeture du neuropore antérieur ​ ​ anencéphalie
o Non fermeture du neuropore postérieur ​ ​ spina bifida
- Au moment de la fermeture du tube neural, les populations cellulaires formant les crêtes neurales se
détache de l’ensemble du tube neural pour former une masse qui sera à l’origine des structures du système
nerveux périphérique.

Structures dérivées des crêtes neurales​ : (principalement se différencie en ​neuroblaste​)


- Glie (de glioblaste) : cellules de Schwann
- Ganglions sensitifs des nerfs craniens V, VI, IX, X et nerfs spinaux et leurs ganglions végétatifs
- La médullosurénale
- Cellules du système neuroendocrinien diffus (ex : cellules parafolliculaires de la thyroïde, SN entérique, etc)
- Mélanocytes (de ​mélanoblaste​)
- Leptoméninges : pie-mère et arachnoïde (de cellules ​mésenchymateuse​)

II – Formation des vésicules neuronales


Le développement du tube neural se poursuit par une induction négative de la notochorde.
- Partie ​précordale​ du tube neural : échappe à l’induction négative et forme les ​vésicules cérébrales
- Partie ​épichordale​ du tube neural : subit l’induction négatif donne le ​cordencéphale​ (TC) et ​moelle spinale
De l’extrémité antérieure se développe la vésicule archencéphalique unique (renflement) et se divise en 3 ​vésicules
primaires ​(prosencéphale, mésencéphale et rhombencéphale) à partir desquelles vont se former les cinq ​vésicules
secondaires​.

Prosencéphale​ se divise en :
- Télencéphale​ ​: qui donnera l’archicortex, paléocortex, néocortex, corps striés et la moitié sup de
l’hypothalamus (+ olfaction)
- Diencéphale​ ​: qui donnera le thalamus, le métathalamus, l’épithalamus, la moitié inf de l’hypothalamus, le
chiasma optique et la neurohypophyse
Mésen​céphale​ ​: ne se divise pas et formera le toit du pédoncule mésencéphalique, tectal et les pédoncules
cérébraux (+ tubercules quadrijumeaux)

Rhombencéphale​ ​se divise en :


- Métencéphale​ ​: qui donnera le pont, les pédoncules cérébélleux moyen et le cervelet
- Myélencéphale​ ​: qui donnera le bulbe rachidien et le pédoncule cérébelleux inférieur

(Pédoncule cérebelleux sup provient de l’isthme rhombencéphalique, ainsi que le voile médullaire supérieur)

Simultanément​ il y a un infléchissement ventral des vésicules par la formation de ​deux courbes concave ventrale​ :
- Courbure mésencéphalique​ ​: entre le prosencéphale et le mésencéphale
- Courbure cervicale​ ​: entre le rhombencéphale et la moelle spinale

A la base de ces transformations :

- Migration neuronale​ : les neurones formés migrent ensuite du tube neural vers le haut et bourgeonnent
- Formation des cellules gliales​ : certaines cellules se transforment en cellules gliales, qui composent une
grande partie de la matière blanche du cerveau. Alimentent les neurones et les soutiennent.
- Synaptogenèse​ : chaque neurone va développer des branches et dendrites en direction d’autres cellules,
formant ainsi les synapses
- Mort cellulaire programmée​ (apoptose) : les cellules et dendrites qui ne sont pas utilisées vont mourir, ce
qui renforce les cellules et dendrites qui sont activées
- Câblage et réorganisation​ : les aires cérébrales se connectent et s’organisent en partie en fonction des
activités du nourrisson (perception visuelle, toucher, audition)
- Myélinisation​ : la myéline est une gaine qui enveloppe les nerfs. Elle permet une meilleure circulation de
l’influx nerveux. Sans elle, l’influx est ralenti, entrainant des troubles psychomoteurs.
La paroi du tube neural est constituée d’une seule couche de cellules épithéliales (Cell matricielles pseudostratifées)
qui vont se diviser et se différencier en neuroblastes ou glioblastes

Neuroblastes : formation du manteau (zone intermédiaire) et de la couche marginale (à l’extérieur du manteau)

Le manteau forme deux zones séparées par le sulcus limitans ou sillon limitant :
- plaque basale (ventrale) – moteur
- plaque alaire (dorsale) – sensitive

Glioblastomes : astrocytes, oligodendrocytes, microglie, cellules épendymaires

III - Formation du système nerveux central :

Canal neural système cavitaire du SNC (ventricule et canal épendymaire)

Couche épendymaire épithélium épendymaire qui va tapissés les cavités du SNC (formation du plexus choroïde)

Manteau ou couche palliale​ ​ substances grises

Couche marginale​ substance blanche

- Cavité prosencéphalique ​ ​ ventricules latéraux


- Cavité télencéphalique ​ ​ IIIème ventricule, diencéphale
- Cavité mésencéphalique ​ ​ aqueduc de Sylvius
- Cavité rhombencéphalique ​ ​ IVème ventricule

Organisation du tube neural :

Section ventral​ ​: composés de motoneurones, ​centre moteur

Section dorsal​ ​: composés de neurones sensoriels, ​centre sensitif

Zone intermédiaire : Centre proprioceptif et motricité viscérale (2zones)

⇨ Organisation conservée dans la substances grises la moelle (​mais pas dans le cerveau, ou TC !)

Formation de la moelle épinière :

Elle se forme à partir de la partir caudale du tube neural (​épichordale​).

Le manteau évolue et forme les cornes de la substances grises de la moelle spinale : ant, lat et post

La couche marginale est l’endroit d’apparition de la substance blanche de ce niveau, qui se subdivise dans les
cordons de la moelle spinale : ant, lat, post
Description :

Les neuroblastes de la plaque basal (motrice) forme les cellules motrices de la colonne antérieure, et leur axones
formes la racine antérieure du nerf spinal.

Les neuroblastes de la plaque alaire (sensitif) forment les cellules sensitives de la colonne postérieures et les
interneurones.

Les cellules de la crète neurale ont migré vers l’arrière de la moelle spinale, et forment les ganglions sensoriels
bilatéraux et la racine postérieure du nerf spinal.

La croissance progressive de la plaque basale, bilatéralement, détermine la formation de la fissure médiane


antérieure

La croissance progressive de la plaque alaire, bilatéralement, forme le septum médian postérieur

La lumière du tube neural forme le canal épendymaire central

Ascension apparente de la moelle :

Jusqu’au 3​ème​ mois de vie intra-utérine, la moelle occupe tout le canal rachidien car les structres nerveuses et
osseuses se sont développer en parallèle. Après le 3​ème​ mois, la vitesse de développement des futures structures
osseuses augmente, conduisant à un décalage qui fait rester la moelle épinière à un certain niveau, supérieur à celui
des vertèbres sacro-coccygiennes car les nerfs spinaux conservent leurs trouves de sortie du canal rachidien en
s’allongeant et formant la queue de cheval

Développent du Tronc Cérébral, cervelet et cerveau :


En dessous des hémisphères (formé par le télencéphale), on retrouve le mésencéphale qui ne se divise pas et qui va
former autour de l’aqueduc de Sylvius les pédoncules cérébraux ventralement et la lame des quadrijumeau
dorsalement (tectum).

Le Rhombencéphale myélencéphale et métencéphale bulbe, pont et cervelet

Métencéphale​ : protubérance ou pont, constitué en grande partir des tractus blancs destinés au cervelet. C’est un
centre relais des signaux entre la moelle et les cortex cérébraux et cérébelleux

Cervelet​ : formé à partir des lèvres rhombiques du métencéphale au cours de la 6​ème​ semaine. Formation par un
épaississement des lèvres donnant les paires de lames cérébelleuses. On a une croissance en 2 hémisphères
cérébelleux (latéraux) divisés médialement par le vermis.

Formation du plexus choroïde dans le toit du 4​ème​ ventricule

Diencéphale​ : s’organise en différents noyaux (thalamus, hypothalamus, méthathalamus, subthalamus. Il sera


enveloppé progressivement par les hémisphères cérébraux.

Télencéphale​ : partie la plus antérieure de la vésicule cérébrale. 2 évaginations latérales formant les hémisphères.
Leur croissance est rapide, le toit et les parois vont former le cortex et le plancher les corps striés. Au début, les
hémisphères cérébraux ont des parois lisses, puis le cortex se plisse en un ensemble de lobe et circonvolution de plus
en plus complexe. Au début du 4​ème​ mois, on a l’apparition de la faux latérale du cerveau (-> sillon de Sylvius)

Différenciation du tube neural selon la localisation​ (pont ou


hémisphère) :

: pont

Cerveau :

Pont : formation de colonne et de noyaux

Cerveau : Identique au stade 16 par rapport à la moelle

Différenciation à partir du stade 22, apparition de 6 couches néocorticales constitués vers le second trimestre. La
différenciation est définitive vers la 35​ème​ semaine.

Croissance du cerveau :
Il se développe à partir de la 5​ème​ semaine à partir du Télencéphale. L’augmentation de l’épaisseur de la paroi du
tube neural conduit à au rétrécissement du trou interventriculaire. La matière grise diminue au cours de la
maturation du cerveau.

Se forme :

- Antérieurement : lobe frontal (1​er​ à se développer) ;


- Latéralement et supérieurement : lobe pariétal (2​ème​ lobe à se développer)
- Postérieurement et inférieurement : lobes occipitaux et temporaux (derniers à se former)
- Cortex cérébral et tente du cervelet sont formés par condensation du mésenchyme entre les hémisphères

Cortex cérébral​ : migration des cellules du manteau vers la couche marginale en parallèle avec l’expansion des
hémisphères conduit à l’apparition de fossés avec délimitation des gyrus. 3 types de cortex :

- Archicortex : hippocampe
- Paléocortex : lobe piriforme
- Néocortex

A la semaine 12, il y a migration des neuroblastes sous l’influence des tractus ascendants (avec cellules pyramidales)
et descendants (avec cellules granulaires).

Corps striés​ : Développement plus lent, lui donnant sa forme caractéristique. Formation du noyau caudé et du noyau
lenticulaire à partir des cellules résiduelles du manteau. La capsule blanche intense est formée des voies
ascendantes et descendantes passant entre le thalamus, le noyau caudé médialement et le noyau lenticulaire
latéralement.

A la naissance, le volume du cerveau représente 25% du cerveau adulte. Croissance post-natale due à :

- Augmentation de la taille des neurones


- Prolifération des processus neuronaux
- Myélinisation des fibres nerveuses

IV - Formation du système nerveux périphérique


- Glioblastes​ : forment les cellules de Schwann, enveloppent les prolongements neuronaux et produisent la
myéline
- Neurones moteurs​ : provenant des neuroblastes de la plaque basale du tube neural, leur prolongement
axonique se dirige vers les effecteurs (autres cellules)
- Tissu conjonctif et la microglie​ : dérivent du mésenchyme
- Myélinisation​ : commence dans la moelle épinière au milieu de la vie fœtale et se prolonge jusqu’à la fin du
1​er​ an de vie post-natale

V - Notion de pathologie
Anomalie de fermeture du tube neural :

- Anencéphalie : défaut de fermeture du tube neural dans sa partie crânienne, avec un manque de
développement de la majeure partie du cerveau et du crâne. Incompatible avec la vie.
- Encéphalocèle : défaut de fermeture du tube neural caractérisé par une protrusion sacculaire des méninges
et du cerveau. La gravité diffère selon la position de la fosse.
- Spina bifida ou myéloméningocèle : défaut de fermeture du tube neural avec une absence d’un arc vertébral
postérieur qui permet la saillie d’une portion de la moelle spinale. Les plus fréquente se produisent au
niveau lombo-sacral et s’accompagne souvent d’autres malformations : hydrocéphalie, qui nécessité une
intervention chirurgicale à la naissance.
o Spina bifida occulta : absence d’un arc vertébral
- Méningocèle : hernie des méninges due au défaut de l’arcade postérieur des vertèbres. Le sac méningé
hernié ne contient pas d’élément nerveux. Sans malformation associée.

Anomalie en raison d’un dysfonctionnement partiel ectodermique

- Sinus dermal : Dysmorphie vertébral résultant d’une non-séparation locale entre l’ectoderme et le
neuroectoderme subjacent. Fréquent au niveau lombo-sacré, avec possibilités d’autres malformations :
lipome sous-cutanée, pigmentation anormale des téguments, hypertrichose, angiomes, infections, tumeurs
dermoïdes, épidermoïdes ou tératomes. Traitement chirurgical, 90% succès.

Anomalie en raison d’un dysfonctionnement ectodermique prématuré :

Lipome vertébral = accumulation de graisse à l’intérieur de la moelle épinière ; selon la localisation, différentes
entités cliniques :

- Lipomyéloméningocèle : lipome du cône médullaire, le tissu sous cutané traverse le fascia lombo-sacré,
remplace la dure-mère et s’infiltre dans la moelle épinière.
- Lipome du phylum terminal : accumulation de graisse à ce niveau, qui devient restrictif par rapport à
l’ascension de la moelle.
- Lipome intradural : accumulation de graisse intradural, le plus souvent dans la région cervicale

Autres :

- Hydrocéphalie : sur-présence de LCR, avec disjonction des sutures crâniales


- Cyclocéphalie : non séparation du télencéphale en 2 hémisphères ​ ​ 1 œil médian
- Microcéphalie : Réduction de la taille du cerveau et du crâne
- Podencéphalie : communication d’un ventricule latéral avec l’espace sous-arachnoïdien
- Agénésie des corps calleux : sous-développement de ces structures
- Agénésie ou hypogénésie hémisphérique ou cérébelleuse
- Lissencéphalie = agyrie : absence totale de développement de gyrus et des circonvolutions.
- Micro ou pachygyrie : trop petite ou trop grosse circonvolution

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