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LE CYTOSOL
I- Introduction
A- Définitions
A l’intérieur des cellules, le trafic peut s’effectuer soit via des vésicules soit dans le cytoplasme à
travers le cytosol via, éventuellement, l’aide du cytosquelette.
Le cytoplasme est l’espace situé entre la membrane plasmique et l’enveloppe nucléaire qui
contient des organites et des macromolécules. C’est la phase liquide qui comporte de
nombreux organites (RE, Golgi…), des structures en suspension dans le cytosol (ribosomes,
macromolécules du cytosquelettte, inclusions lipidiques…) et les ARNm matures.
Le cytosol/hyaloplasme : phase liquide, translucide du cytoplasme non occupé par les
organismes.
→ Il s’agit du surnageant du cytoplasme après élimination du matériel particulaire
(organites, vésicules …) par des centrifugations successives.
→ Son volume varie selon les types cellulaires il représente jusqu’à 50% du volume de
la cellule
→ =lieu de trafic intracellulaire des molécules qui transitent soit par des molécules de
transports soit par le système vésiculaire
→ Lieu de synthèse, de modification (ex : isoprénylation des lamines) et de
dégradation des molécules.
B- Composition
La première étape préalable à la synthèse des protéines est l’activation des acides aminés.
Chaque acide aminé se lie à un ARNt et ceci au cours d’une réaction enzymatique
consommant de l’énergie.
On considère que le cytosol est le site de synthèse :
De la totalité de ses propres protéines (enzymes, constituants du cytosquelette, …),
De la majoritédes protéines des mitochondries (matrice et protéine de la membrane),
De la totalité des protéines contenues dans le nucléoplasme,
Des protéines extrinsèques de la membrane plasmique (face cytosolique)
Des protéines G (capable d'hydrolyser le GTP)
Dans un nucléotide, la seule partie variable est la base (le sucre et le phosphate sont identiques).
Ainsi seules les bases sont impliquées dans le code génétique.
On dénombre 4 bases pour 20 acides aminés.
Un code à trois lettres permet de coder l’ensemble des acides aminés (43= 64).
On parle de codon.
Il existe un codon initiateur : AUG = Méthionine
Il existe trois codon dits «STOP» ou « non-sens : UAA, UAG et UGA. Ces derniers ne codent
pas pour des acides aminés mais servent à arrêter la synthèse de la chaine polypeptique.
Mis à part la méthionine et le tryptophane, tous les acides aminés sont codés par deux
codons ou plus.
Liaison peptidique : formation d’une liaison amide entre un acide aminé par son extrémité
COOH avec le groupement NH2 de l’acide aminé suivant avec élimination d’une molécule
d’eau.
Le code génétique possède 3 propriétés :
→ Universel : il est identique pour TOUS les organismes (animaux, plantes, bactérie)
→ Dégénéré : un même acide aminé peut être codé par plusieurs codons
→ Non chevauchant : l’ARNm est lu codon par codon
La traduction se déroule dans le cytoplasme au niveau des ribosomes. Ces deniers vont recevoir
divers éléments nécessaires à la traduction : ARNm et ARNt.
Dans la grande sous-unité, on note l’existence de la peptidyl transférase permettant l’allongement de
la chaine polypeptique. Cette dernière est constituée d’une succession d’acides aminés liés par des
liaisons amides. A chaque liaison, il y a élimination d’une molécule d’eau.
L’ordre des acides aminés est défini par l’ARNm.
La traduction commence par l’activation du premier acide aminé : la méthionine (/!\ : ce n’est pas
forcément le premier acide aminé de la protéine).
L’amino-acyl ARNt synthétase transforme l’amino-acyl (via de l’ATP) en amico-acyl-AMP
(libération Pi).
Puis, par rupture de la liaison, l’enzyme transfère l’amino-acyl sur l’ARNt.
On obtient ainsi un acide aminé lié à un ARNt.
Ce mécanisme se fait pour la méthionine mais aussi pour chaque acide aminé ajouté.
L’activation est obligatoire.
Le cytosol est aussi en mesure de modifier les protéines soit co-traductionnellement soit post-
traductionnellement.
On dénombre plusieurs dizaines de modifications :
- Phosphorylation
- Déphosphorylation
- modification des acides aminés (méthylation, sulfatation, acétylation),
- O- glycosylation
- Accrochage d’acide gras : exemple ; isoprénylation des lamines.
Les lieux majoritaires de stockage de calcium sont les mitochondries, le RE, le Golgi, et
l’enveloppe nucléaire.
Cytosol
Décembre 2014
QUESTION N°13
A propos du cytosol, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. il est le siège de la transcription
B. il est le siège de la O-glycosylation
C. il est le siège des réactions d’isoprénylation
D. il contient de nombreuses ribonucléoprotéines
E. il est essentiellement constitué d’eau
QUESTION N°14
A propos des protéines chaperonnes (hsp), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
A. l’hsp 70 intervient dans le déshabillage des vésicules recouvertes de COP
(coatomères)
B. elles interviennent dans les modifications co-traductionnelles des protéines
C. elles interviennent dans les mécanismes de dénaturation des protéines
D. elles interviennent dans les mécanismes liés aux récepteurs membranaires des
facteurs de croissance
E. elles interviennent dans les mécanismes de dégradation des protéines
QUESTION N°15
A propos des mécanismes de dégradation des protéines, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. ils ont lieu uniquement dans le cytosol
B. il faut en tenir compte dans le calcul de la concentration en protéines dans le
cytosol
C. certains sont calcium-dépendants
D. ils mettent en jeu des enzymes comme les caspases
E. ils peuvent faire appel à l’ubiquitine
Décembre 2013
QUESTION N°50
A propos des protéines chaperonnes, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A. Elles interviennent dans le repliement des protéines
B. On les appelle aussi les protéines de choc thermique
C. Elles interviennent dans la dégradation de protéines
D. Elles sont synthétisées dans le réticulum endoplasmique
E. Aucune de ces propositions
Décembre 2014
QUESTION N°60
Quelle est celle qui peut faire intervenir le réticulum endoplasmique ?
Questions types association
Décembre 2014
Q60 : D
Q13 : C D E Q50 : A B C
Q14 : C E
Q15 : B C D E