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LE RÉTICULUM ENDOPLAMSIQUE
Le type de RE et son étendue varient entre les cellules en fonction de leur activité de
synthèse.
On a 2 sortes de RE :
Ø Le réticulum endoplasmique rugueux ou granulaire (RER) dont la surface externe est
tapissée de ribosomes.
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Ces 2 types de RE sont fonctionnellement différent mais en continuité physique.
Le réticulum endoplasmique rugueux
On peut faire une analyse « pulse-chase » : avec des cellules pancréatiques (sécrétrices
d’enzymes digestive).
à On suit par autoradiographie le trajet de protéines synthétisées marquées à la leucine
tritiée.
Les microsomes
Ce sont des vésicules se formant après homogénéisation du RE. Ils gardent la même polarité
structurale que celle du RE d’origine et donc les mêmes propriétés fonctionnelles.
Ceux-ci sont faciles à purifier et ont donc permis de mettre en évidence la séquence signal
des protéines sécrétées.
Le peptide signal
Il est composé d’une 20 aine d’acides aminés hydrophobes en N-terminale. Il est le signal
d’adressage au RE et peut être clivé par une signal peptidase, c’est le cas des protéines
luminales.
1. Le peptide signal est reconnu et est fixé par la particule de reconnaissance du signal
(SRP), ceci bloque l’élongation de la synthèse de la protéine.
2. On a ensuite l’accrochage du complexe au RE via le récepteur de la SRP exposé à la
surface cytosolique de la membrane du RE.
3. La SRP est libérée, le ribosome se lie à son récepteur dans le translocon et le peptide
signal s’insère dans le translocon à la traduction reprend à la surface du RE.
4. La protéine est transférée vers la lumière du RE à travers du translocon au cours de
son élongation.
5. Dans le cas des protéines solubles le peptide signal est, en général, éliminée pendant
la translocation par la signal-peptidase et sont libérées dans la lumière du RE.
Les protéines transmembranaires traversent la membrane en utilisant une région d’une 20
aine d’acide aminés hydrophobes en hélice a, chacune adoptant une orientation propre
déterminée par sa structure primaire.
C’est le cas le plus simple, un peptide signal en position N-terminal (peptide d’initiation de
transfert) initie la translocation, comme pour les protéines solubles. Mais un segment
hydrophobe supplémentaire, appelé peptide d’arrêt de transfert ancre la protéine dans la
membrane.
- Peptide signal interne, aves acides aminés chargés (+) précédant le segment
hydrophobe : protéines transmembranaires de type II (protéine unipass)
Ces protéines possèdent un peptide signal interne qui ne sera pas clivé.
S’il y a plus de résidus chargés (+) dans la partie qui précède ce segment hydrophobe, la
protéine sera insérée dans le translocon de telle sorte que la partie C-terminale sera
luminale et la partie N-terminale cytosolique.
- Peptide signal interne, avec acides aminés chargés (+) suivant le segment
hydrophobe : protéines transmembranaires de type III (protéine unipass)
L’orientation sera inversée s’il y a plus de résidus d’acides aminés chargés (+) dans la partie
qui suit le peptide signal interne. La partie C-terminale cytosolique et la N-terminale
luminale.
- Combinaison de peptide signal interne et de peptides d’arrêt de transfert :
protéines transmembranaires de type IV (protéines multipass)
Dans le cas des protéines qui traversent 2 fois la membrane, un peptide signal interne sert
de signal de translocation et initie la translocation, jusqu’ ‘à ce qu’un peptide d’arrêt de
transfert pénètre dans le translocon et provoque son retour à l’état inactif. Dans ce cas, la
protéine présente ses 2 extrémités côté cytosolique.
Les protéines mal repliées sont exportées vers le cytosol et sont dégradées par le
protéasome.
Des protéines membranaires peuvent être ancrées aux bicouches membranaires par
l’intermédiaire d’un groupement glycosyl-phosphatidyl-inositol (GPI). La liaison covalente
entre la protéine et ce groupement se fait dans le RE.
Mécanisme :
1. Clivage du peptide
C-terminal de la
protéine.
2. Liaison covalente
de la protéine au
groupement NH2
de GPI, permettant
l’ancrage de la
protéine
membranaire.
Le réticulum endoplasmique lisse
Autres fonctions :
Détoxification moléculaire
- Des substances toxiques liposolubles sont rendues hydrosolubles par hydroxylation
par les enzymes du REL, facilitant leur élimination dans l’urine
Exemple : phénobarbital.
- Ce processus a lieu dans les cellules du foie et des reins.
Les compartiments cis et trans sont connectés avec 2 compartiments spéciaux composés
d’un réseau de structures tubulaires : le compartiment cis est en relation avec le réseau cis-
golgien (RCG) et le compartiment trans avec le réseau trans-golgien (RTG).
Le RCG et le RTG jouent des rôles importants dans le tri des protéines.
Les protéines sont modifiées au fur et à mesure qu’elles
traversent les différents compartiments de Golgi, avant
d’être acheminées vers leur destination finale.
Fonctions
L’appareil de Golgi reçoit, modifie et exporte constamment, il y a donc un flux
membranaire vectoriel permanent.
Ø Glycosylations
Ø Maturation des protéines sécrétées
Ø Sulfatations
Ø Formation des lysosomes
Ø Biogenèse et récupération des membranes
Ø Régulation de la teneur hydrique de la cellule
Ø Synthèse des composants de la paroi des cellules végétales
1. Lysosome – les protéines qui ont le marqueur M-6P sont détournées vers les
lysosomes dans des vésicules recouvertes e clathrine.
2. Sécrétion contrôlée – les protéines avec des signaux qui les dirigent vers la sécrétion
sont concentrées dans des vésicules recouvertes de clathrine. Cette voie existe
seulement dans des cellules sécrétrices spécialisées.
3. Sécrétion constitutive (membrane plasmique ou espace extracellulaire) – les
protéines sans caractéristiques particulières suivent par défaut la voie de la
sécrétion.
Les protéines résidentes dans le RE peuvent s’échapper vers le RCG. Là, un récepteur
membranaire présent dans la membrane du RCG reconnaît le signal de rétention et ramène
ces protéines dans le RE par l’intermédiaire de vésicules de transport. Les récepteurs sont
ensuite réacheminés vers le RCG avec la membrane des vésicules de transition pour être
réutilisés.
Signal de rétention : KDEL à l’extrémité carboxyle terminale
Ce sont des vésicules limitées par une membrane et sont impliquées dans la
digestion intracellulaire.
Ils contiennent une variété d’enzymes hydrolytiques (hydrolase acide) active dans
des conditions acide – pH de 3 à 6 – et non neutres comme le cytosol.
La lumière du lysosome est maintenue à un pH acide par une pompe H+ localisée dans la
membrane qui utilise l’énergie de l’hydrolyse de l’ATP pour pomper des H+ dans la vésicule.
Les lysosomes sont des organites hétérogènes, présentant une diversité morphologique.
Morphologiquement, on distingue 3 types de lysosomes :
1 Lysosomes primaires : d’aspect homogène au MET, sont nés à partir du Golgi,
renfermant des hydrolases actives mais n’ont pas encore rencontré de matériel à
digérer.
2 Lysosomes secondaires : d’aspect hétérogène au MET, renfermant du matériel à
digérer en plus des hydrolases.
3 Corps résiduels : ce sont des vacuoles dans lesquels persistent des résidus non
digérés.
Biogenèse
Le lysosome est composé d’une vésicule de transport contenants les enzymes lysosomales
et des endosome (phagosome) où il y a les matériaux à dégrader.
Étapes :
- Les précurseurs des hydrolases lysosomales sont « étiquetés » avec des groupements
M6P dans le Golgi cis et séparés de tous les autres types de protéines dans le RTG.
- Ces vésicules perdent leur enveloppe et fusionnent avec les lysosomes. À pH acide de
l’endolysosome, les hydrolases se dissocient des récepteurs qui sont recyclés vers le
Golgi.
Fonctions
Biogenèse
Les protéines destinées aux peroxysomes contiennent un peptide signal appelé PTS.
1. Déficit d’une seule enzyme peroxysomale affecte une seule voie métabolique
comme par exemple, l’adrénoleucodystrophie liée à l’X (mutation d’une enzyme de la
b-oxydation) qui entraîne l’accumulation d’acides gras à très longues chaînes.
2. Déficit dans la biogenèse du peroxysome (létale) comme le syndrome de Zellweger
ce sont des peroxysomes vides où il n’y a pas d’importation de protéines.
LE NOYAU CELLULAIRE
C’est le siège de l’ADN chez les eucaryotes, c’est également le lieu de la réplication de l’ADN,
de la transcription et de la modification de l’ARN.
Structure
Il est composé d’une enveloppe nucléaire, d’une matrice nucléaire, d’un nucléole et de
chromatine.
L’enveloppe nucléaire
Il se forme à partir de 2 membranes lipidiques (bicouche lipidique) interne et externe, entre
les membranes lipidiques on a un espace péri nucléaire.
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- La lamina nucléaire est associée à la membrane interne sous forme d’une structure
fibreuse dense, qui sert de support physique à l’enveloppe nucléaire, lieu
d’accrochage de l’hétérochromatine périphérique.
Laminopathies: mutations dans les gènes codant les lamines qui constituent la lamina nucléaire ➜
défauts de l'enveloppe nucléaire ➜ pathologies humaines
Territoires chromosomiques
Ils permettent l’essentiel des échanges entre le noyau et le cytoplasme. Ils sont d’autant
plus nombreux que la cellule est active et le trafic est intense.
Ils ont une structure spécifiques – forme de canaux octogonaux dont les nombreuses
protéines, nucléoporines, s’organisent en 3 anneaux (cytoplasmique, central et nucléo
plasmique), avec des filaments et un anneau distal.
Aspect au microscope électronique :
Ø LES KARYOPHÉRINES
Ce sont les protéines qui assurent le transport bidirectionnel de protéines et ARN entre le
cytoplasme et le noyau. On a 2 classes :
- Les importines : cytoplasme vers le noyau.
- Les exportines : noyau vers le cytoplasme.
À noté :
à GAP : « GTPase-activating protein ».
à GEF : « Guanine exchange factor ».
Structure
Elle est spécifique des eucaryotes aérobies, elle joue un rôle primordial dans la vie et
la mort cellulaire. Elles mesurent en moyenne de 1-2 µm de longueur et 0,5-1 µm de
largeur.
Elle est entourée de 2 membranes : interne et externe, séparées par l’espace inter
membranaire. La membrane interne projette plusieurs crêtes vers la matrice
mitochondriale. La membrane interne et matrice sont les compartiments les plus
importants de la mitochondrie.
La matrice mitochondriale :
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La membrane interne :
Elle est riche en cardiolipine. Les crêtes formées sont de formes et de nombres très variables.
Il y a différentes protéines – 3 types fonctionnels :
1. Complexe de la chaîne respiratoire.
2. ATP synthétase : synthèse de l’ATP à partir de l’ADP et les protons.
3. Protéines de transport : symport, antiport, protéines TIM d’importation.
C’est un espace très étroit, lieu de transit pour les molécules. Il y a beaucoup d’ion H+, du
cytochrome C et des enzymes.
La membrane externe :
On y retrouve des porines, qui vont permettre le transport passif des molécules de moins de
10 kDa, des récepteurs d’importation TOM, des enzymes du métabolisme mitochondriale des
lipides mais aussi la protéine bcl-2 qui bloque l’apoptose.
L’hérédité
La mitochondrie possède un ADN circulaire, présent en plusieurs copies, en petits groupes de
4 à 5 copies formant des nucléotides.
Certaines protéines sont codifiées par le génome mitochondriale, la plupart par le génome
cellulaire. Surtout les protéines – enzymes – de la respiration cellulaire.
L’importation de protéines
Mécanisme d’importation :
Cycle de Krebs
L’objectif principal du cycle de Krebs est d’oxyder au maximum les métabolites pour en tirer
le maximum d’électrons (sous forme d’ions d’hydrogène). Ces électrons sont utilisés par la
pompe qui synthétise l’ATP.
Les électrons sont captés et ensuite transportées par NAD et FAD vers la membrane interne
mitochondriale pour être utilisés dans la chaîne
respiratoire.
Phosphorylation oxydative
La chaîne respiratoire :
L’énergie provenant du transfert d’électrons sert à « pomper » 4 ions H+, de la matrice vers
l’espace inter membranaire, au niveau de chaque complexe de la chaîne respiratoire.
On peut inverser la rotation et le passage des ions H+ en transformant des ATP en ADP.
L’ATP synthétase peut donc être convertie en un nanomoteur.
L’oxydation d’une molécule de NADH conduit à la formation de 2,5 molécules d’ATP alors
que l’oxydation d’une molécule de FADH2 conduit seulement à la synthèse de 1,5 molécules
d’ATP.
- Les molécules de NADH formées dans la glycolyse peuvent être transportées vers la
mitochondrie par 2 transporteurs différents.
- Selon le mode transport, il se forme du NADH ou du FADH2 mitochondrial. Et 3 ou 5
ATP.
Gradient électrochimique de H+
Mais les chloroplastes sont plus grands et plus complexes pour avoir un 3ème système
membranaire : les thylakoïdes.
Les thylakoïdes forment souvent des empilements de disques ou granum unis par les
thylakoïdes inter-granaires.
Système génétique
Mécanismes d’importation :
Mécanisme d’importation :
Chez les eucaryotes, les 2 phases ont lieu dans le chloroplaste : la phase claire au niveau de
la membrane thylacoïdale et la phase sombre dans le stroma.
Les photosystèmes
Mécanisme
Les protons ainsi accumulés forment le gradient de protons qui permettra à l’ATP
synthétase de produire de l’ATP.
En quittant le complexe de cytochromes, les électrons sont transmis au photosystème I. La
chlorophylle a du P680 a donc perdu des électrons qu’elle doit récupérer pour continuer à
fonctionner, ils lui sont fourni via la photolyse de l’eau.
La chlorophylle a du P700 a donc perdu 2 électrons qu’elle doit récupérer pour que le
système fonctionne, ces électrons lui sont fournis par le PSII par la plastocyanine (PC).
Mécanisme
Le flux de 4 protons dans le sens du gradient à travers le complexe F0F1 est couplé à la
synthèse d’ATP à partir d’ADP et de Pi dans le stroma.
Ce flux cyclique se produit chaque fois que le rapport NADPH/NADP+ est élevé.
Ce trajet cyclique permet d’accumuler des protons supplémentaires dans l’espace intra-
thylakoïdien sans réduire de NADP+ mas en favorisant la production d’ATP au niveau du
stroma.
Transport couplé à la pompe de protons. Mais on n’a pas la production de NADPH. Ce cycle
se réalise lorsque la quantité de CO2 est trop limitée, le cycle de Calvin est bloqué par
l’absence de NADPH (pas d’énergie) et il n’y a pas de production de glucides.