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UE7 : Economie

Cours 2 – Croissance et
développement

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I. La croissance économique

II. Les principaux vecteurs de la croissance économique

III. Mesure et ventilation de la croissance économique par

secteur

IV. La contribution de la consommation finale (CF) à la

croissance économique

V. Qu’est-ce que le développement ?

VI. Les liens entre croissance & développement

VII. Des indices pour mesurer le développement

VIII. La notion de développement durable

IX. Quelques agrégats économiques

A TOI DE JOUER

 ACC
 ASTUCES, pour répondre rapidement et sans erreurs
 Correction détaillée

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Au XXe siècle on commence à s’intéresser aux liens entre croissance, développement et

santé à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement.

 Est-ce que lorsqu’il y a croissance économique dans un territoire il y a développement ?

I. La croissance économique
Définitions
Accroissement sur longue période des quantités de biens et
services produits dans un pays (mesuré par l’INSEE, la
comptabilité nationale qui assure la mesure des différents
Croissance économique
agrégats).
Croissance éco= taux de croissance du PIB d’une année sur
l’autre
somme des VA (=valeur production – valeur consommations
intermédiaires) produite dans un pays. C’est un agrégat qui
PIB
permet de rendre compte de la croissance et de comparer les
économies à un niveau international.

II. Les principaux vecteurs de la croissance économique

Les 4 piliers de la croissance économique

1) Mesures permettant de la stimuler :

_ augmenter les niveaux de rémunérations
_augmenter les aides (allocations, bourses,…)
_diminuer la pression fiscale (TVA, impôts,…)
Consommation des
ménages 2) Limites de ces mesures :
_l’épargne (augmentation du pouvoir d’achat 
épargne de précaution  pas de croissance)
_ Contrainte extérieure (importations)

1) Mesures permettant de les stimuler :

_diminuer les taux d’intérêts
_augmenter les crédits d’impôts (permet aux
Investissements des entreprises de déduire leur investissements en
entreprises recherche et développement de leurs impôts)
2) Limites de ces mesures :
_les contraintes extérieures

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_ augmenter les infrastructures

_augmenter les services publics
Les dépenses des
2objectifs : _faire fonctionner les entreprises locales
administrations
publiques _ attirer les entreprises

Ex : Actuellement en France et en Europe, on baisse les dépenses

publiques, ce qui entraine un taux de chômage élevé et une
croissance économique molle contrairement aux USA.

Des investissements publics pour la croissance (ex : infrastructures)

On parle plus d’Investissement public = idée qu’une dépense serait amorcée aujourd’hui
pour un retour demain (sous forme de recettes fiscales supplémentaires).
Or le long terme a un problème: cela est en général plus long que 5 ans donc c’est un
problème en politique car le mandat d’un président est trop court.
Les temps politiques sont différents des temps économiques

Mesures fiscales

La hausse de la TVA pour tirer les recettes fiscales vers le haut. Or, c’est l’impôt le plus
injuste car il frappe toutes les catégories sociales au même niveau.
-L’Etat peut aussi lancer un emprunt national pour financer les investissements publics. En
effet, on a largement de quoi faire avec le patrimoine français sur le territoire.

Limites de ces mesures

la France appartient à la zone euro et doit respecter les 3% de

déficit public de son PIB (aujourd’hui on ne respecte plus cette
La contrainte règle avec la crise).
européenne Ex : on est au-delà de 8% pour la Grèce. De plus, le déficit public est
beaucoup plus élevé aux USA (mais le taux de chômage et la
croissance sont meilleurs).
Il s’agit de 3 agences qui notent les Etats (voir même les villes): s’ils
jugent que le pays est trop endetté ils attribuent une mauvaise
La Sanction des note, ce qui entraine l’augmentation de ses taux d’intérêt (comme
marchés financiers un cercle vicieux pour les pays en difficulté car on ne les aide pas).
Ex : C’est le cas de la Grèce, l’Espagne, l’Italie. Il y a aussi la France
qui a perdu son AAA.

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Le financement des DP (recettes de l’Etat)

TVA et taxes spécifiques

impôts sur les revenus impôts sur les sociétés
-recettes fiscales : impôts/taxes/cotisations
Les 2 types de recettes de
-recettes non fiscales : revenus du patrimoine de l’Etat
l’état
(EDF,GDF…), des amendes…
-Recettes fiscales=400 milliards (96.5% des recettes de
l’Etat)
-Recettes non fiscales=14,2 milliards soit une infime partie
des recettes de l’Etat (3.5%)
De plus, la TVA représente une partie considérable des
Quelques chiffres recettes fiscales de l’Etat (50%) contrairement aux idées
reçues (les revenus modestes sont donc les plus à plaindre).
Les impôts sur les revenus représentent 20% et ceux sur les
sociétés 18%.
Aujourd’hui, on a seulement 5 branches de recettes fiscales
contre 15 auparavant.

 LES EXPORTATIONS

Les exportations se font surtout vers les pays émergents comme la Chine/ l’Inde/le
Brésil/ l’Afrique du Sud. Elles se font essentiellement en Amérique latine et en Asie.

Les mesures pour aider les entreprises à exporter

aides administratives/commerciales : versement de subventions pour réduire le prix des

marchandises et améliorer ainsi la compétitivité.
mesures fiscales : on baisse le coût du travail et on améliore la compétitivité des
entreprises françaises en baissant les cotisations sociales qui pèsent.
Ex : Actuellement, on pense aussi à baisser le SMIC car il serait la cause de la baisse de
compétitivité sur le territoire.

La compétitivité, deux notions à distinguer :

la compétitivité coût/prix
on joue sur le prix du bien pour augmenter sa
demande. Il y a donc un lien entre le prix du
produit et les parts de marché à l’international.
la compétitivité hors coût/hors prix ou
qualité
l’entreprise doit investir en R&D pour
améliorer la qualité d’un produit déjà
existant ou innover. On joue sur la
qualité qui sera discriminée par les
consommateurs sensibles à la qualité.

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Une entreprise augmente ses PMA :

-Compétitivité par le bas dans les pays du Sud (compétitivité coût)

-Compétitivité par le haut (travail sur la qualité) surtout dans les pays du Nord.
Ex : Savoir-faire français sur des biens de haute technologie

Le Solde de la balance commerciale :

C’est la différence entre exportations et importations. Il peut être nul, excédentaire ou
déficitaire.

Ex : En France, cela fait 10 ans que le solde de la balance commerciale est négatif et il ne
cesse de se creuser, aujourd’hui le déficit est à 67 milliards. Ce qui montre la faiblesse des
exportations françaises.
Les allemands sont à 200 milliards d’excédent.

Les principaux secteurs excédentaires Les principaux secteurs déficitaires

 aéronautique  énergie
 agroalimentaire  automobile
 médicaments  biens d’équipement
 cosmétique

III. Mesure et ventilation de la croissance économique par secteur

Le PIB en France :
-2113,7 milliards d’euros courants, en valeur
-2052,7 milliards d’euros en volume = on a enlevé les effets de l’inflation, il s’agit du PIB réel.

L’évolution du PIB en France depuis 2000

Les chiffres (2,6% en valeur et 0,2% en volume) montrent la crise

Evolution en économique, provenant des banques (crise financière en 2007).
2008 Le taux de croissance est passé de 2,4 % à 0,2% puis à -2,9% en 2009.
On a perdu 5,3 points de croissance en 2 ans.
On reste dans une très faible croissance.
La France est à 0,2% de croissance en fin de période, en 2013
(l’Allemagne n’est pas un modèle non plus car elle est à 0,4%, et les
De nos jours USA à 1,9). Elle est cependant au-dessus de la moyenne européenne
La baisse de la croissance économique est une particularité
européenne. D’où la politique européenne qui devrait booster cette
croissance.

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La contribution des différents secteurs institutionnels :

Les agents d’un même secteur institutionnel ont le même comportement économique.

7 différents secteurs institutionnels

1. Les sociétés/quasi- entreprises produisant des biens et services

sociétés
elles drainent l’Etat pour financer les projets
2. Les institutions d’investissement et de consommation. Les banques se
bancaires relèvent très vite après la crise contrairement à l’économie
globale du pays.
3. Les entreprises
d’assurance

4. Les administrations
publiques

5. Les administrations
privées

6. Les ménages

7. Le reste du monde

Quel secteur tire le plus la croissance économique en France en 2013 ?

Les banques (et sociétés financières) n’ont pas une capacité à produire de la richesse mais
surtout à détruire de la richesse.

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IV. La contribution de la consommation finale (CF) à la croissance économique

Equilibre comptable : RESSOURCES=EMPLOIS

Ressources = P+ M Emplois= CI+CF+FBCF+∆S+X

Elles correspondent à l’origine des B&S
disponibles sur le territoire.
P : Production nationale
M : Importations
Ils correspondent aux usages des B&S
CI : consommation intermédiaire
CF : consommation finale (B&S absorbés par
les ménages)
FBCF (formation brute du capital fixe) :
investissements des entreprises
∆S : B&S stockés par une entreprise (or si
une entreprise en a beaucoup c’est signe
que l’économie se porte mal)
X : les exportations.

L’équilibre comptable
il doit y avoir égalité comptable entre les ressources et les emplois de ces
Définition ressources.

P+M=CI+CF+FBCF+∆S+X
PIB+M=CF+FBCF+∆S+X
Formules Remarque : Dans le cas où il y aurait inégalité, il s’agirait d’un problème
statistique ou d’une économie souterraine importante

Plus de la moitié de la croissance est tirée par la CF (des

ménages/administrations publiques/associations mais il s’agit
essentiellement des ménages) en France.
L’investissement tire lui très peu de la croissance économique.
Quel est le On a augmenté la TVA de 2 points, mais ne va-t-elle pas freiner la CF des
poste qui tire ménages ? C’est dangereux car il s’agit d’un levier fiscal qui permet
le plus la d’augmenter les recettes de l’Etat mais il peut aussi casser le pilier
croissance ? central (la CF des ménages) qui encourage la croissance économique sur
le territoire (sinon ce n’est pas étonnant que la croissance reste quasi
nulle). Il faut plutôt envisager des mesures pour augmenter le pouvoir
d’achat des ménages.
L’économie française a un gros point faible : les exportations sont très
pauvres.

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V. Qu’est-ce que le développement ?

Il s’agit d’une croissance à long terme, mais moins quantifiable. On parle

Définition plus de mieux être. Le développement se pose la question de ce que l’on
fait des richesses produites sur le territoire.

_Le niveau d’éducation : il permet d’augmenter qualité de la main

d’œuvre (ce qui soutient la croissance économique à très long terme)
_Les infrastructures : il faut utiliser une partie des richesses pour
maintenir les infrastructures et permettre la croissance à long terme.
Facteurs Les entreprises s’installent en France car l’éducation et les infrastructures
favorisants y sont élevés et stables.
_ La stabilité politique : elle permet aussi à l’entreprise de fonctionner
sur le territoire. Or, si un pays est incapable d’utiliser sa richesse il mine
sa croissance éco à long terme.

VI. Les liens entre croissance et développement

 Croissance (avoir plus) : il ne s’agit que de chiffres, de mesure.

 Développement (être mieux) : analyse de ce que l’on fait des richesses produites.

On ne regarde pas seulement le PIB mais aussi

1. Croissance sans
développement
l’amélioration des conditions de vie pour le plus grand
nombre.
Ex : Au Brésil, la richesse produite ne permet pas de
satisfaire les besoins de la majorité de la population et
l’insécurité et le taux d’homicides augmentent dans ce
genre de pays. Une meilleure redistribution des richesses
est requise.

L’Etat est capable de prendre une partie des richesses

2. Développement sans
croissance
3. Croissance et
développement à la fois
créées sur le territoire (qui sont stables) et d’améliorer les
conditions de vie de la population.
Ex : Cuba est une économie sous embargo depuis
quelques décennies (taux de croissance bas) mais
possède des performances plus élevées que les USA au
niveau de leurs taux d’espérance et taux de scolarisation
(comptés par l’UNICEF).
Le développement sera dans ce cas plus facile.
Ex : France, mais elle glisse de plus en plus vers le 1er cas

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VII. Des indices pour mesurer le développement

Les indicateurs de développement ne sont pas évidents à créer.

 IDH : composé de 3 éléments clés (PIB réel par habitant/durée de vie/niveau
d’éducation)

 IPH : permet de savoir à quoi sert la richesse créée sur le territoire.

Tableau des IDH de 2011 :

Avec la crise, les pays d’Europe ont reculé en faveur des USA qui étaient 11e avant la crise. Ils
réalisent actuellement beaucoup de dépenses publiques.
La France est 20e : la crise a bousculé la donne

VIII. La notion de Développement Durable

 Développement durable : volet économique/ social / écologique

l’objectif est de plus en plus d’intégrer le volet écologique.

 On peut aussi comparer les inégalités entre différentes régions d’un même pays
 Faut-il exploiter les gaz de schiste ou pas ? Cela permettrait de relancer l’économie et
de créer des emplois mais ce serait une catastrophe écologique au long terme. En
France on a refusé car ça portera préjudice aux générations à venir. Certains pays
veulent réserver leurs richesses pour les générations futures pour qu’elles les aident
plus tard (Islande, Norvège etc…)

IX. Quelques agrégats économiques

 RDB (revenu disponible brut des ménages) = PA (pouvoir d’achat)= Revenus –

(Impôts + Cotisations sociales versées)
Les revenus du patrimoine correspondent aux revenus du capital et du travail.
On peut de la sorte voir si les ménages cotisent en faveur de la consommation ou de
l’épargne. Pour rendre compte du PA des ménages.

 Evolution du pouvoir d’achat en 2013 :

Le pouvoir d’achat des ménages dépend de l’inflation (si l’inflation est nulle, le PA
n’est pas entamé). Aujourd’hui, l’inflation est faible, ce qui est un bon signe car le PA
n’est pas entamé par l’augmentation des prix.
Le PA du RDB est passé de 8% à 0% (de 1960 à 2013) compte tenu de l’évolution du
taux de chômage. Les ménages tendent plus à épargner en moyenne. (PA avait
même baissé en 2012).

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