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Avec la situation sanitaire dans laquelle la France et le reste du monde se trouve depuis le

début de la crise sanitaire, l’état est forcé de mettre la main au portefeuille afin de maintenir
l’économie à flaux, notamment durant les divers confinements, passant des aides
exceptionnelle au entreprises, chômage partiel, prestation de santé, ce qui provoque une
flambé des dépenses publique, si bien que l’UE à décidé de fermer les yeux sur la règle selon
lesquelles les états européens s’engage à ne pas dépasser un déficit budgétaire de 3%,
donnant à ces derniers une marge pour faire fasse à la crise.
l’état représente une entité institutionnelle et politique, administrant un territoire délimité et une
population donnée, en ayant la souveraineté sur ce territoire.
Les dépenses de l’État représentent la manière dont l'État utilise ses recettes fiscales et
non-fiscales. Si ses dépenses sont supérieures aux recettes, alors il présente un déficit.
mes dépense principales sont
- prestation sociale
- dépense collective (santé, éducation)
- remboursement de la dette
pb: les dépense de l’état sont elles un problème publique
plan :
I) Les dépenses publiques sont-elles trop élevées?
A) forte hausses des dépenses
B) comparé aux autres pays

II) dette

III) dépense de l’état face au covid

I) Dépenses publiques trop élevées?

diagramme dépense de l’état

1) forte hausse des dépenses


dépenses publiques → plus de la moitié des richesses créées en France. Après forte hausse
1975 et 1995, leur poids dans l'économie s'est stabilisé, alors qu'il diminuait dans les pays
voisins. Est-ce le résultat d'une gestion laxiste des finances publiques ou de choix collectifs
respectables ?

depuis fin 30 glorieuse → dépense publique (faites par les administrations publiques) ↗ en FR
plus vite que richesse national : elles représentent + de la moitié du PIB / 40% entre 1945 et
1974

en moyenne -> dépense publique en volume (c.a.d après élimination influence de la ↗ des prix)
ont ↗ 2,7% / an ces dernières 25 années => augmente + rapidement que croissance éco

dépenses de collectivités locales ↗ à cause décentralisation, qui met à leur charge nouvelles
dépenses: entretien route nationales ; gestion revenus de solidarité active (RSA, ex-RMI) ;
construction et maintenance établissements scolaires.
mais évolution essentiel => protection sociale → part des dépense publique à doublé depuis
1960 alors que celle état au sens strict ↘

en effet poid sécu ↗ => représente 86% de la hausse des dépenses publique depuis 20 ans.
poids accru à pour origine: monté en régime assurance maladie (à mesure que prix des soins
s'accroît) et assurance vieillesse (à mesure que droit pension augmentent)

montée des prestations sociale traduit cette monté (transferts versés pour réduir charge
financière associé a vieillesse, santé, famille, chômage, logement, pauvreté)
→ retraite publique => représente 12,6% du PIB actuel / 5,4% un demi siècle → car droit à
pension progressivement ↗
→ prestation de santé monte à 11% du PIB / 4,7 % 1959 car meilleure prise en charge de la
collectivité et ↗ dépenses naturel qui se produit dans tous les pays où niveau de vie ↗

on voit aussi légère progression dépense de fonctionnement → d’abord dépense de personnel


→ nombre de fonctionnaire ↗ => 5,1 millions en 2005 → hausse d’1 million en 20 ans
rémunération fonctionnaire aussi ↗ dû à leur vieillissement → élévation de leur qualification =
salaire plus élevé

2) comparé aux autres pays


FR => pays développé ou part des dépense public est le + ↗ : supérieur de 7 point à moyenne
de zone euro et de 18 pts au niveaux américain.
postes ou dépenses publique sont le + ↗ => logement, santé et protection sociale

cette hausse dépense publique est récente = France si situait dans le passé dans la moyenne
des pays développés
Dans majorité pays part des dépense publique ↗ lorsque croissance éco ralentit => seconde
moitié année 70 ; ensuite une adaptation du rythme dépense s’est faite → ainsi dépenses
publique sont freinés durant 90’s => c’est le cas pour la france mais elle réduit moins ses
dépenses que les autres pays. (dépense baissent de -1,1 pts en FR contre -3,9 en All et -2,4 en
Italie)

réduction dépense conduite dans certain pays → resultat politique visant à rompre avec
tendance à ↗ permanente des dépense ; rétablir l'équilibre des finances publique
En effet => dérives dépenses pose pas PB en période de croissance rapide car PIB ↗ vite aussi
=> part des dépense dans richesse nationale = stable
avec ralentissement croissance => compliqué : il faut accepter un alourdissement progressif
impôts + creusement dettes publique

la FR se distingue d'autres pays non par l’importance des dépenses de l'État ou collectivité
locale, mais par celle de son système de protection sociale.
→ cette spécificité explique structure de ses prélèvement obligatoire ou cotisation élevés
malgrès réformes successivement menés depuis 1990

néanmoins si l’on regarde le système de santé en france, qui prend la majorité des dépenses
publique, on remarque les système de santés sont plus efficient en france qu’au USA alors
qu’au USA celle ci est très privatiser → corrélation entre privatisation système santé et son
efficacité

grâce à ses dépense → taux de pauvreté francais aussi relativement bas, et certain s’accorde
même à dire qu’en vrai dépense pas assez élevé → 20% des enfants vivent dans la pauvreté

II) La dette publique, un problème si gravissime?

1. A quoi correspond la dette?


La dette publique correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la
Sécurité sociale, les organismes divers d'administration centrale (ODAC) et les collectivités
territoriales.
(Ministère de l’économie, des finances et de la relance, qui lui même se réfère au traité de
Maastricht),
Il y a donc la dette de l’état, l’ensemble des engagements financiers de l’état, et la dette
des APU, c’est donc l’ensemble des engagements financiers bruts des
administrations publiques (APU)
En gros, les administrations de la sécu, et des trucs comme les collectivités locales, les caisses
d’écoles, le CNRS, les universités, les grandes écoles
Lorsque solde budgétaire est en déficit, état emprunte pour financer déficit, qui s’accumule pour
donner la dette publique
Les états étant très sûrs pour les financiers, ils ont de très pas taux d’intérêt, en particulier
aujourd’hui et pour la France
Le taux de dette retenu est de 2,67 %, mais ne correspond pas au taux auquel la Fr emprunte
aujourd’hui, historiquement faibles du fait de l’action de la BCE qui a racheté
beaucoup de dettes publiques aux états européens. Le taux français à 10 ans
était même négatif entre juin 2020 et février 2021.

2. La dette, un faux problème ?


Pourquoi rembourse t-on?
-engendre la perte des économies de l'autre
-l'autre ne peut potentiellement plus rembourser ses dettes
- possibilité de faillite comptable
Or, pour le cas de la banque centrale, un non-remboursement de la dette n’aurait aucun
impact : elle ne peut pas manquer d’argent, possédant la planche à billet de la
monnaie centrale, et elle n’a pas vraiment de créancier qu’elle pourrait ne pas
rembourser ou qui pourrait la mettre en faillite comptable.
Un risques techniques avancés contre l’idée de l’annulation d’une partie de la dette,
celle détenue par la BCE, est le risque de l'inflation. En effet, lorsqu’on la rembourse, la banque
centrale détruit juste la monnaie remboursée, elle s’en sert donc comme moyen de contrôler la
masse monétaire. Ne pas la rembourser reviendrait à lâcher des centaines de milliards dans la
nature, mais il n’y a pas vraiment de lien entre l’inflation et la masse monétaire, celle-ci, en zone
euro, a pu être multipliée par 7.6,les prix ne connaissaient qu’une multiplication par 1.5.
Donc il s’agit plus que cela reviendrait à faire un « don » alors même que le fonctionnement des
planches à billets est régie par l’idéologie marchande de réciprocité de la comptabilité.
La masse monétaire à en elle même un aspect que l’on pourrait comprendre comme
organique dans la mesure où elle est quasiment toujours en augmentation et qu’elle change
en fonction que les consommateurs décident de se concentrer sur le remboursement
des dettes ou sur de nouveaux emprunts.
L’argument
légal, notamment avancé par C. Lagarde se reposant sur l’article 123 n’est, au regard de
la possibilité de l’annulation de la dette, qu’une interprétation de la loi, car cet article ne
défend que
d’accorder des découverts et des crédits aux autorités publiques.
3. Un débat politique
Le déficit est-il normal?
Le refinancement de la dette: elle est toujours remboursée
par de la nouvelle dette et très rarement par des bénéfices. L’idée même d’un état
faisant des bénéfices ne va pas du tout de soi, cela n’étant arrivé aux Etats Unis
récemment qu’en 1999. On peut même défendre qu’un état soit déficitaire
comme étant une norme prescriptive, car ce dernier doit investir et avoir pour but
le bien-être de ses citoyens, et permettre à un maximum de ses citoyens de faire des
bénéfices en faisant de son côté un déficit.
C’est également une norme descriptive, car c’est le cas d’un très grand nombre d’états,
et le déficit permanent est loin d’être une exception française : en moyenne, dans
les pays de la zone euro, le déficit est de 3.8 % par an, alors qu’il est de 4.2 %
ces 20 dernières années dans un Japon traînant une dette colossale, et de 7.2 % aux
Etats Unis.

III. L'annulation de la dette serait-elle utile?


Ne pas rembourser la dette de la BCE n’aurait pas d’impact négatif et ne permettrait juste
pas la destruction de cet argent, et permettrait des investissements plus conséquents,
et de montrer au financiers que la dette n'a pas d'impact négatifs.
L'état n'a effectivement actuellement pas de difficultés à emprunter (il pourrait même
emprunter 2* plus, le ratio demande sur offre étant de 2.5 pour la France),
mais le but est de libérer l'espace dans les emprunts pour les investissements,
tout en montrant aux financiers que cela n’a aucun impact négatif.
Cette idée d’annuler la dette de la BCE pour l’ensemble des pays de l’UE vient d’ailleurs
du livre« Une monnaie écologique » de Grandjean et Dufrêne, et permettrait de
rappeler un « Whatever it takes » rassurant de l’ancien président de la BCE Mario Draghi.

Néanmoins, cette solution à ses limites. Elle demande notamment


une politique d’investissement conséquente des états pour que
cela fonctionne. Egalement, cela ne changerait pas les déficits, et il
faudrait également un changement des mentalités des financiers et des hommes politiques
sur la vision des déficits comme un mal absolu à éviter, et remettre en question la
pertinence d’un rapport dette/PIB trop immédiatiste et imparfait, ne permettant
pas de rendre compte de l’efficacité d’investissements sur le long terme, et ne
permettant que d’avoir l’euro comme mesure de l’efficacité de mesures et
d’investissements. La finance est un cadre qui semble immuable et quasi
naturel alors qu’il est arbitraire et modifiable.
On pourrait envisager des solutions pour accompagner cette annulation, comme
de moins soumettre les Etats aux lois des marchés, obliger les banques privées
à souscrire à ce que l’État a besoin à un taux d’intérêt défini par l’État, comme cela se
faisait en France durant les 30 Glorieuses, ou revenir sur l’article 123 pour permettre
à la BCE de souscrire aux besoins des Etats.
L'annulation d'une partie de la dette pourrait permettre plus d'investissement et forcer un débat
nécessaire

III) dépense trop pour le covid?


on voit forte ↗ dépense publique depuis 2020 à cause crise du COVID.
hausse atteint 96,4 milliards d'euros, dont 86% liées à des dépenses de crise.
Selon la Cour des comptes => dispositifs d'urgence mis en œuvre face Covid (dépenses de
santé, soutien entreprises et ménages) ont globalement atteint leurs objectifs à court terme.
Ces aides, qui ont permis de "préserver largement le pays des effets économiques et sociaux
de la crise", → traduites par un endettement public ↗. En contrepartie "quoi qu'il en coûte"
énoncé par président → dette publique ↗ de près de 20 points de PIB par rapport à 2019 →
s'établit 115,1 points de PIB, soit 2 650 milliards d'euros.

Elle estime que ↗ des dépenses 2021 devrait dépasser celle 2020 → suite au plan de relance

La “loi de finances rectificative pour 2021” → prévoit déjà une nouvelle ↗ des dépenses de
l’ensemble des administrations publiques.

La Cour → appelle à renforcer le ciblage et contrôle des aides en vue de leur mise en extinction
définitive.

Selon étude d’Euler Hermes = FR pourrait mettre 67 ans à effacer dette covid-19 contre 26 pour
l’Italie et sept pour l’Allemagne

dette publique de zone euro → flambée de 17 points de PIB = deux mille milliards d’euros, en 2
ans → FR ↗ endettement environ 20 points de PIB → France au dessus de moyenne euro

d’après directrice de la fondation Ifrap Agnès Verdier-Molinié


→ "Énormément pays comme Allemagne s’en sortent mieux que FR → FR passé de 60 %
dette publique par rapport au PIB au début années 2000 à presque + 100 % juste avant crise
→ La France pas mené réformes nécessaires comme celles retraites pour faire ↘ dette au
même moment où pays du nord ont fait job de ↘ considérablement dépenses publiques et
d’engager une décentralisation efficace
→ on dépense 84 milliards $ dépense publique + que les autres alors que il y a quelques
années, on était « seulement » à 60 milliards

l’argent mis à disposition pour plan de relance covid obtenue via : coupe budgétaire,
augmentation impôts, endettement auprès de créancier

financement du plan d’urgence de macron = 90 milliard de plus qu'initialement prévue ds


budget

faut-il s'inquiéter de telles dépenses?


pour rembourser dette → faudrait rassembler + que richesse produite en 1 année

cette dette est déficit ne sont pas mauvais en sois mais FR jamais atteinte ces seuils depuis
seconde guerre mondiale, même pendant crise de 2008 (graphique).
problème causé par cette dette et déficit → crédibilité FR face au marché => comment
créancier peut avoir confiance dans un état autant endetté?
→ si créancier commencent à douter de solidarité état Fr → peuvent ê tentés de fuir pcq peur
de jamais être remboursé / ou réclamer intérêts + importants
or : plus taux d'intérêt important => plus l’état doit rembourser d’argent pour financer ses
emprunts → creuse la dette encore plus (mécanisme qui menace états surendettés comme
grèce dans années 2000) (graphique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/281423-covid-19-le-cout-de-la-crise-sanitaire-pour-letat

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/23/coronavirus-d-ou-viennent-tous-ces-mi
lliards-des-plans-de-relance_6037543_4355770.html

https://www.publicsenat.fr/article/societe/remboursement-de-la-dette-covid-les-economistes-divi
ses-sur-la-strategie-a-adopter

https://www.alternatives-economiques.fr/letat-depense-t/00064765

https://www.cairn.info/l-economie-francaise-2022--9782348069819-page-34.htm

Ministère de l’économie, des finances et de la relance


Insee
Agence France Trésor
Europe1:https://www.europe1.fr/economie/dette-le-taux-francais-a-10-ans-repasse-au-dessus-d
e-0-une-premiere-depuis-juin-2020-4027615
Heu?Reka – Peut-on annuler la dette publique ?: Peut-on annuler la dette publique ?

on peut donc dire en conclusion que les dépense de l’état sont un problème d’ordre public car
elle nous affectent tous en tant que citoyen, particulièrement dans le cadre de la crise sanitaire,
car si l’endettement de l’état sera toujours effacé dû à l’immortalité de celui ci, c’est notre
génération et celles qui la suivront qui devront en payer le prix. En effet, un des moyens pour
l'État de rembourser sa dette n’est autre que d'alourdir les impôts et de réduire les dépenses
publiques, ce qui aurait une influence directe sur notre mode de vie.
D’un autre point de vue, si l’état change sa politique du “quoi qu’il en coûte" et réduit
drastiquement ses dépenses publiques nos vies en seront tout autant affectées (baisse des
aides au chômage etc...)
la dette actuel, aussi grosse soit elle, nous permet tout de même de maintenir l’économie à
flaux
D'un autre côté, il n'y a pas d’argument technique ni légal pour l’annulation de la dette, c’est un
débat avant tout politique qui nous amène à remettre en question notre vision même des
dépenses publiques comme un problème, et ceux même si elles créent un déficit.

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