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Les dépenses et recettes publiques

Politique budgétaire
1) Expansionniste : augmentation des dépenses et diminution des recettes
2) Restrictive ou d'austérité : augmentation des recettes et diminution des dépenses
Dépenses : aides de l'Etat…
Recettes : impôts, taxes …
Les dépenses publiques représentent 55,6% du PIB en 2019.

Parmi les recettes publiques, on compte 90% des prélèvements obligatoires. (PO: recettes fiscales et
non fiscales)
Les recettes non fiscales représentent 5% des recettes et sont constitués par les revenus du
patrimoine de l'Etat, revenus des activités industrielles et commerciales de l'Etat.
I- Déficit budgétaire.
Il y a déficit lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes.
• Excédent budgétaire dans le cas inverse :
• Dernier excédent en France en 1974.
• Donc l’Etat emprunte pour assumer son fonctionnement et paie des intérêts sur sa dette.

Critères de Maastricht
Signé le 7 février 1992 et instauration de l'union économique et monétaire.
• Deux critères de convergence sur dette et déficit :
• Le déficit public ne peut pas dépasser 3% du PIB,
• La dette publique ne peut pas dépasser 60% du PIB.

POLITIQUE BUDGÉTAIRE ET STABILISATEURS AUTOMATIQUES


• Le jeu des stabilisateurs automatiques est un mécanisme structurel qui fait de la dépense publique
un soutien de la conjoncture durant les périodes de ralentissement de l'activité économique et un
frein en période d'accélération:
• En effet, les impôts tendent spontanément à diminuer en même temps que l'activité, tandis que
les prestations sociales tendent spontanément à augmenter (indemnisation du chômage
notamment) permettant de soutenir la demande.
• La dette est donc le résultat de ces stabilisateurs.
• La dette est donc le résultat de la crise : dette de la crise
• Après 2008, il n’y a donc pas eu de crise de la dette, mais une dette de la crise
POLITIQUE BUDGÉTAIRE ET CONJONCTURE
• Une politique budgétaire est contracyclique lorsqu’elle va à l’inverse du cycle économique
conjoncturel
• Une politique budgétaire est procyclique lorsqu’elle va dans le sens du cycle économique
conjoncturel
Dette publique : La dette publique, est la dette de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts
contractés par l’État (exemple des obligations d’État ou des bons du Trésor), ainsi que celles des
collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale. Il ne faut pas confondre dette
publique et dette extérieure, la seconde représentant l’ensemble des emprunts des agents
économiques à l'égard des prêteurs étrangers.
Il ne faut pas confondre non plus dette et déficit. Le déficit est un solde annuel négatif entre des
ressources et des dépenses, les ressources étant inférieures aux dépenses (déficit budgétaire ou
déficit de toutes les administrations publiques par exemple). Pour combler ce déficit et payer toutes
les dépenses prévues, l’État doit emprunter et donc s’endetter. La dette est un stock. Seuls les
intérêts de la dette sont inscrits dans le budget comme une charge (une dépense).
L'endettement n'est pas nécessairement « mauvais » en soi. Une entreprise ou un État peut utiliser
l’emprunt pour investir et donc créer des richesses futures, lesquelles permettent d’en assurer le
remboursement.

APU : Administrations publiques.


Une crise de la dette permet de réduire les dépenses publiques et augmenter les recettes, il s'agit
d'une politique budgétaire d'austérité. C'est une politique pro-cyclique
Une dette de la crise consiste à augmenter les dépenses publiques et réduire les recettes, c'est une
politique expansionniste ou de relance. Il s'agit d'une politique contra-cyclique.
Au moment d'une crise, il y a une forte chute des recettes publiques. Du fait que les ménages
réduisent leurs dépenses de consommation (chômage →baisse de paiement des impôts → moins de
dépenses → baisse de critères publiques → augmentation de l'épargne.)
L'augmentation des prestations sociales versées (chômage) représente une augmentation des
dépenses publiques.
Augmentation de la population → augmentation des dépenses de l'Etat → chute des recettes =
Déficit se creuse donc la dette se creuse.
C'est un phénomène appelé stabilisateur automatique ; c'est un mécanisme structurel qui fait que la
dépense publique soutienne la conjoncture économique. La dette correspond au résultat de ces
stabilisateurs automatiques qui se mettent en place au moment d'une crise.
a. L’austérité budgétaire est-elle une bonne solution pour enrayer l’augmentation de la dette
publique ?
L'austérité budgétaire est une mauvaise idée car cela prend du temps et ne permet pas d'investir
dans des secteurs stratégiques.
b. L’inflation est-elle une solution ?
L'inflation n'est pas une bonne solution puisque celle-ci va réduire les épargnes des ménages et
baisser la richesse (baisse du PIB). Mais celle-ci reste efficace pour réduire la dette.
c. Quel type d’impôt permettrait d’apporter des recettes à l’Etat pour réduire la dette publique ?
L'impôt progressif sur le patrimoine privé (immobilier et actions) permettrait d'apporter des recettes
à l'Etat pour réduire la dette publique. IFI : Impôt sur la fortune immobilière.

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