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Introduction
Conclusion
Introduction
Nées dans le cadre de l’Etat libéral, c'est-à-dire intervenant le mois possible dans la vie
économique (Etat gendarme), les finances classiques sont simplement destinées à financer les
activités essentielles de l’Etat : diplomatie, défense, police et justice. Elles présentent selon les
théoriciens de l’époque, quatre caractéristiques :
- Elles sont tout d’abord limitées quant à leur domaine d’intervention et ont, par
conséquent, un volume réduit.
- Elles sont neutres et insensibles. On veut par là dire qu’elles ne sont pas destinées
à atteindre des objectifs financiers, pas plus qu’elles ne doivent se porter au
secours des secteurs en difficulté.
- Seul l’impôt est légitime. Les autres catégories de ressources sont inconciliables
avec les nécessités de l’Etat libéral. Les revenus du domaine sont négligeables, de
même que les manipulations monétaires qui sont exclues et l’emprunt très peu
utilisé.
- Le budget de l’Etat doit être équilibré. Les dépenses doivent être égales aux
recettes définitivement acquises, c'est-à-dire aux impôts effectivement perçus.
Réaliser l’équilibre budgétaire est plus qu’une règle, presque un dogme. Quoique
très largement irréaliste au moment même où elle était admise, la théorie des
finances classiques, ne cadre plus avec l’Etat devenu interventionniste.
- Les finances publiques ne sont plus neutres. Désormais, les recettes comme les
dépenses sont utilisées pour orienter l’activité du pays. On se préoccupe, avant
toute décision financière, de son incidence économique et sociale. Par exemple,
l’État peut prélever l’impôt pour lutter contre l’inflation, des dépenses
d’investissement, type « grands travaux » peuvent être mises en œuvre pour lutter
contre le chômage et déclencher une reprise des affaires.
Les finances publiques dans les pays en voie de développement présentent des caractéristiques
et des défis spécifiques qui les distinguent des économies développées. Voici quelques éléments
clés à considérer lors de l'analyse des finances publiques dans ces pays :
- Dépendance aux recettes fiscales : Les pays en voie de développement ont souvent une
dépendance plus élevée à l'égard des recettes fiscales par rapport aux autres sources de
financement, telles que les revenus pétroliers ou les dons étrangers. Les systèmes fiscaux
peuvent être moins développés et moins efficaces, ce qui limite la capacité de l'État à
collecter des recettes fiscales.
- Déficits budgétaires : Les déficits budgétaires sont courants dans de nombreux pays en
voie de développement, en partie en raison de la pression pour financer des investissements
nécessaires en infrastructures, en éducation et en santé. Cependant, des déficits persistants
peuvent entraîner une dette publique insoutenable.
- Corruption et évasion fiscale : La corruption et l'évasion fiscale sont souvent des problèmes
majeurs dans de nombreux pays en développement, réduisant les recettes fiscales
potentielles et sapant la crédibilité du gouvernement.
- Inégalités : Les inégalités économiques et sociales sont souvent plus prononcées dans les
pays en développement, ce qui peut nécessiter des dépenses publiques pour atténuer ces
inégalités et favoriser le développement inclusif.