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L'État est une entité publique qui possède l'autorité et le pouvoir de réguler et de contrôler les
activités au sein d'un territoire donné. Il est responsable de la mise en place et de l'application
des lois et des réglementations, de la prestation de services publics et de la prise de décisions
stratégiques en matière de politique économique.
L'État est composé du gouvernement, du parlement, de l'administration publique et des forces
armées. L'État intervient dans de nombreux domaines, y compris l'économie, pour
promouvoir le bien-être de la société et atteindre des objectifs d'intérêt public.
Fournisseur de biens et services publics : L'État fournit des biens et des services qui ne sont
pas ou ne peuvent pas être fournis efficacement par le marché, tels que la défense, l'éducation,
la santé, les infrastructures, etc.
Régulateur : L'État établit les règles et les réglementations qui régissent les transactions
économiques et veille à leur respect. Il intervient pour corriger les défaillances du marché et
garantir un fonctionnement équitable de l'économie.
Redistributeur de richesse : Par le biais des politiques fiscales et des dépenses publiques, l'État
redistribue la richesse au sein de la société, utilisant ainsi les inégalités économiques.
1.1/ Le rôle de l'état dans l'économie et son effet dans les flux économiques
L'ÉTAT JOUE UN RÔLE CRUCIAL EN TANT OU'AGENT ÉCONOMIQUE
Redistribution imposante des revenus : L'État met en place des politiques sociales pour
réduire les inégalités de revenus et de richesses en des impôts progressifs et en offrant des
prestations que l'éducation, la santé, les sociales aux ménages les plus vulnérables.
Fournisseur de biens et de services publics : L'État fournit des biens et des services publics
essentiels tels que l'éducation, la santé, les infrastructures et la sécurité, qui sont financés par
les recettes fiscales.
Il définit les règles du jeu économique, contrôle les monopoles, protège les consommateurs,
préserve l'environnement et favorise une concurrence saine et équitable sur le marché.
La régulation économique comprend également la supervision des institutions financières, la
garantie de la stabilité financière, la protection des épargnants et des investisseurs et la
prévention des crises économiques et financières.
Régulation des marchés : L'État intervient pour empêcher les pratiques monopolistiques et
anticoncurrentielles, et pour protéger les consommateurs contre les abus éventuels.
Régulation du secteur financier : L'État supervise les institutions financières et met en place
des règles pour garantir la stabilité du système financier.
Ces politiques visent à atteindre certains objectifs, tels que la croissance économique, la
stabilité de l'emploi des prix, le plein emploi et l'équité.
Politique fiscale : L'État utilise la politique fiscale (impôts et dépenses publiques) pour
influencer l'économie. Par exemple, en augmentant les dépenses publiques ou en ajoutant les
impôts, l'État peut stimuler l'économie en cas de recul.
Politiques sociales : L'État a mis en œuvre des politiques sociales pour améliorer le bien-être
de la population, réduire les inégalités et assurer la sécurité sociale.
L'activité et les décisions des dirigeants d'entreprises sont liées à l'intervention de l'État, aux
décisions politiques économiques et à l'évolution de paramètres économiques. De manière
générale, les entreprises peuvent être affectées par les mesures de politique économique.
La politique de régulation consiste à agir à court terme sur les fluctuations économiques.
L'idée est que pour qu'une économie soit en bonne santé, elle doit atteindre un équilibre entre
ces quatre objectifs.
La croissance
Exemple concret : Si une entreprise française lance un nouveau produit innovant qui rencontre
un grand succès à l'international, cela peut contribuer à la croissance du PIB de la France.
La stabilité des prix
Une inflation modérée est souvent considérée comme acceptable, mais une inflation élevée
peut érode te pouvoir d'achat des ménages.
L'équilibre extérieur
L'équilibre extérieur fait référence à l'équilibre de la balance des paiements, c'est-à-dire que
les exportations du pays doivent être équilibrées par les importations.
Si un pays importe plus qu'il n'exporte, il peut accumuler des dettes à l'étranger, ce qui peut
devenir un problème économique.
Un exemple concret serait de s'assurer que la balance commerciale (différence entre
exportations et importations de biens et de services) soit équilibrée.
Exemple concret : Si les vins français deviennent extrêmement populaires en Chine et que les
exportations augmentent considérablement, cela peut aider à améliorer la balance
commerciale de la France.
Le plein emploi
Cet objectif vise à assurer que le plus grand nombre possible de personnes soit employé, et
donc que le taux de chômage soit faible.
Exemple concret :
Si une entreprise française embauche massivement pour répondre à une forte demande pour
ses services, cela peut contribuer à réduire le taux de chômage du pays.
Conclusion :
Le défi pour les gouvernements est que ces objectifs peuvent parfois être en conflit.
Par exemple, une politique visant à stimuler la croissance économique et à réduire le chômage
peut entraîner une augmentation de l'inflation.
De même, des mesures pour combattre l'inflation pourraient avoir un impact négatif sur la
croissance ou l'emploi.
Le carré magique illustre ces tensions et aide à comprendre les compromis auxquels les
décideurs politiques sont souvent confrontés lorsqu'ils tentent de gérer l'économie d'un pays.