L’Etat élabore des politiques et de programmes pour
améliorer et soutenir l’économie du pays, et répartir plus équitablement la richesse entre les citoyens. C’est principalement depuis la seconde guerre mondiale que les Etats interviennent dans l’économie. L’état intervient dans l’économie à travers des subventions accordées aux petites entreprises, augmentation des cotisations d’assurance-chô mage, programmes de résorption du travail. INTERVENTION DE L’ETAT Les marchés ne peuvent fonctionner sans cadre institutionnel. Laissé à l’initiative des acteurs économiques, ils connaissent des défaillances (externalités, inégalités, concurrence imparfaite). C’est ainsi que l’intervention de l’Etat est nécessaire pour: 1) Lutter contre les cycles économiques (croissance, récession, reprise, etc…) : fonction de stabilisation 2) Pallier les défaillances du marché: fonction d’allocation 3) Garantir la justice sociale : fonction de redistribution
Externalités : conséquences positives ou négatives de l’action d’un
agent économique lorsqu’il produit ou consomme sur un ou plusieurs autres agents. Exemple : Pollution FONCTION D’ALLOCATION L’Etat a la charge de produire tous les biens que le secteur privé n’a pas intérêt à produire soit à cause des investissements excessifs et peu rentables qu’ils exigent (cas des infrastructures) , soit du fait de la non exclusion à la consommation une fois produits (cas de l’éclairage public qui est à la portée de tout le monde- difficulté de vendre l’éclairage public à une personne seule). Ici la question demeure l’efficacité productive. L’Etat doit chercher à maximiser le bien-être collectif tout en tirant le meilleur parti des ressources productives disponibles. En outre les investissements réalisés par l’Etat dans les biens collectifs ou publics sont généralement à l’origine des économies externes pour les entreprises. C’est le cas des dépenses effectuées pour financer la recherche et la formation professionnelle. FONCTION STABILISATRICE La stabilisation consiste en la régulation de l’activité économique et au rétablissement des grands équilibres macroéconomiques. Il s’agit de ramener l’économie à son niveau d’équilibre souhaité grâ ce aux initiatives publiques. Ces décisions publiques sont exercées soit sur l’offre (production), soit sur la demande globale (dépense nationale). Sur le plan temporel, à court terme, c’est la demande globale qui est susceptible de réagir ; en revanche, les actions sur l’offre qui font recours aux structures de l’économie ne réagissent qu’à moyen et long terme. FONCTION DE REDISTRIBUTION Les répartitions primaires des revenus et de la richesse nationale ne satisfont toujours pas aux principes de la justice et de l’équité sociale. D’où le rô le de l’Etat de devoir restaurer cette justice et cette équité sociale en agissant dans l’économie par la fiscalité et les transferts (subventions, prestations sociales…). Il y a deux types de redistribution : horizontale et verticale. La redistribution est dite verticale quand l’Etat redistribue en faveur des agents économiques défavorisés par la répartition primaire ; en revanche, cette redistribution est horizontale quand elle représente les transferts entre agents : par exemple on prend aux riches pour donner aux pauvres ; les bien-portants financent les soins de santé des malades. En veillant à la redistribution, au plus grand bien-être collectif et à la meilleure protection contre les risques, l’Etat est INSTRUMENTS D’INTERVENTION 1. Les politiques conjoncturelles a) Politique de stabilisation macroéconomique b) Politique de relance 2. Les politiques structurelles a) Les politiques structurelles de type libéral b) Les politiques structurelles de type interventionniste 1. POLITIQUES CONJONCTURELLES Les politiques conjoncturelles sont des politiques de court terme qui portent essentiellement sur la demande globale dans le but de stabiliser ou de relancer l’économie. A) Politique de stabilisation macroéconomique. Egalement appelée politique de rigueur ou d’austérité, la politique de stabilisation est constituée d’un arsenal de mesures afin de lutter contre l’inflation, conséquence de l’excès de la demande globale sur l’offre. La stratégie consiste à réduire cette demande globale par l’action des pouvoirs publics sur la masse monétaire et sur le budget en menant une politique économique restrictive (élévation des taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale, diminution des dépenses publiques, augmentation de la pression fiscale) afin de réduire la liquidité de l’économie. 1. POLITIQUES CONJONCTURELLES B) Politique de relance La politique de relance a pour objectif de faire redémarrer l’activité économique grippée à cause de la rareté de liquidité ou qui est en récession en opérant l’accroissement de la demande globale. Dès lors, l’ensemble des mesures monétaires et budgétaires auront pour effet d’accroître les liquidités dans l’économie par la baisse des taux d’intérêt, par l’augmentation de la masse monétaire, par l’augmentation des dépenses publiques et par la baisse des impô ts. 2) POLITIQUES STRUCTURELLES Les politiques structurelles sont constituées des mesures sur les structures économiques, politiques, juridiques et politiques dans le but d’augmenter l’efficacité de l’appareil productif. Ces politiques ont un horizon temporel d’impact de moyen et long terme. Ici les mesures sont prises dans tous les secteurs (politiques sectorielles) : agriculture, transports, infrastructures, industrie, marché du travail, commerce extérieur, réglementation économique, recherche, formation professionnelle, fonctionnement des marchés et institutions financières, etc.). 2) POLITIQUES STRUCTURELLES A) Les politiques structurelles de type libéral Ces politiques ont pour but de favoriser un meilleur fonctionnement des marchés et le désengagement de l’Etat. En effet, l’Etat cherche à alléger son emprise sur l’économie par la déréglementation (libéralisation des prix en 1986, suppression de l’encadrement du crédit en 1984, suppression de l’autorisation administrative de licenciement, suppression du contrô le des changes en 1986) et par les privatisations pour rendre les entreprises plus productives et plus rentables en les soumettant à la concurrence. 2) POLITIQUES STRUCTURELLES B) Les politiques structurelles de type interventionniste A cause du fonctionnement non optimal des marchés, l’Etat est tenu d’intervenir dans les structures de l’économie afin d’assurer le progrès économique et le bien-être des populations. De ce fait, l’Etat agit par la réglementation (création du salaire minimum, etc.), des grands travaux et les nationalisations. Ces nationalisations ont pour mission de prendre en charge les entreprises en difficultés mais indispensables à l’économie nationale, de protéger la collectivité par rapport aux intérêts privés, de doter l’Etat d’un pouvoir suffisant pour orienter l’activité économique, de contrô ler les entreprises stratégiques et d’accroître l’indépendance nationale. INTERVENTION DE L’ETAT 1. Budget de l’État Le budget de l’Etat est un document légal dans lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l’É tat. Chaque année le gouvernement fait le point de ses actions et de ses recettes et présente un nouveau budget pour être voté par le parlement. Dans le cas d’Haïti, le budget de l’Etat haïtien a une forte composante externe. Les ressources externes occupent une part importante dans le budget national. L’Etat poursuit les principaux objectifs - l’Efficacité économique ; - l’équité sociale ; - la stabilité économique INTERVENTION DE L’ETAT a) l’Efficacité économique Pour assurer la circulation des biens, un pays doit être doté des infrastructures modernes, c’est-à -dire des routes, de ponts, de ports, etc. Ces biens font partie de ce qu’on appelle les biens publics et semi- publics, lesquels comprennent également les parcs nationaux et la défense nationale. Sans la participation de l’Etat, la construction, l’entretien et l’administration des biens seraient pratiquement impossibles. Efficacité economique L’Etat intervient aussi en nationalisant de secteurs où seul un monopole peut assurer le développement économique de toutes les régions, tels les secteurs d’électricité et télécommunication. En vue de favoriser l’efficacité économique, l’Etat doit aussi contrô ler les effets externes qu’exercent les entreprises sur le milieu et la société. Il intervient en imposant des normes minimales de travail de façon à assurer la protection des ressources naturelles, la santé des travailleurs et le contrô le des pollutions. L’Etat peut intervenir pour soutenir certains secteurs économiques surtout les entreprises naissantes en attendant qu’elles arrivent à maturité pour supporter la concurrence avec les entreprises étrangères. Cela peut se faire, soit en légiférant ou en octroyant des subventions, en consentant des prêts ou en accordant des crédits d’impô ts pour la création d’emploi, Equité sociale Pour favoriser l’équité sociale, l’Etat peut élaborer et mettre en œuvre des programmes de transfert tels : - l’assurance-chô mage ; - les pensions de vieillesse ; - l’aide sociale ; - les allocations familiales ; - le régime des prêts et bourses ; - l’assurance maladie ; - la gratuite de l’éducation de base. Stabilité économique L’Etat intervient finalement dans l’économie pour éliminer les grandes crises celle de 1929 et celle de 2008 afin de maintenir la stabilité économique. Il vise essentiellement le plein emploi sans implication, situation économique qui permettrait une croissance soutenue, modérée et durable. Le gouvernement tente par ses politiques fiscales impô ts, dépenses et paiement de transfert ou encore par sa politique monétaire (taux d’intérêt entre autres) d’atteindre cette stabilité économique. Systèmes économiques Un système est un module dont les composants sont interreliés et interagissent entre eux. D’autre part, économique est celle qui est liée à l’économie (l’étude et la gestion des ressources utilisées pour satisfaire les besoins). Le système économique est connu comme l’ensemble des facteurs économiques qui interagissent dans une région donnée. Il s’agit de la structure résultant (un schéma d’organisation sociétale) de la production, de la distribution et de la consommation de biens et de services. Le système économique, dont la conception dépend de la politique, détermine comment ces ressources limitées sont réparties. L’objectif est de permettre aux différents acteurs du système économique d’interagir de manière harmonieuse pour atteindre les objectifs collectifs. Mercantillisme Le Mercantilisme est une doctrine économique dont les origines date du XVI ème siècle et qui a beaucoup été utilisée jusqu'au XVIIème siècle. Son plus fervent représentant français est Jean-Baptiste Colbert. Cette théorie porte aussi le nom de nationalisme économique, de théorie de la croissance à vocation d'exportation ou de protectionnisme. La doctrine: Pour les mercantilistes, la richesse est monétaire : la plupart des mercantilistes associent la richesse à la possession de métaux précieux comme l’or ou l’argent. La plus grande partie des échanges s’effectuait à l’époque, sous la forme soit d’échange de troc , soit au moyen de monnaies « noires », faites de cuivre ou d’alliage. Les monnaies d’or et d’argent, rares sont réservées aux transactions de grands prix et transitent dans les mains des seuls plus fortunés Mercantillisme Commerce Pour les auteurs mercantilistes, le commerce est source d’enrichissement. Puisque l’idée de Nation (et de son intérêt opposé à celui des autres nations) apparaît à la même époque, très rapidement l’idée se fait qu’une voie privilégiée pour enrichir le pays (et ses marchands) et donc pour renforcer la puissance de son monarque (à l’image de ce que connaît Charles Quint), est un commerce extérieur florissant. La notion de « balance du commerce » apparaît en 1549 sous la plume du grand financier anglais (1519-1579) dans le Bref Examen (finalement publié à titre posthume en 1581) : pour qu’une nation s‘enrichisse, il faut que sa balance du commerce soit excédentaire, c’est-à -dire que la valeur (libellée en poids de métaux précieux) de ses exportations dépasse celle de ses importations. S’impose aussi l’idée que le commerce est un jeu à somme nulle, où ce que l’un gagne, l’autre le perd. Mercantillisme L’Etat L’É tat doit intervenir dans l’économie : la meilleure manière de garantir un commerce extérieur excédentaire est que l’É tat mette en place une politique tarifaire protectionniste ; il faut favoriser les importations de produits de base et de matières premières et l’exportation de produits finis et manufacturés (à plus forte « valeur ajoutée » dirions-nous aujourd’hui) et il faut décourager, voire interdire, les importations des produits finis et manufacturés et les exportations de produits de base et de matières premières. Mercantillisme Plus généralement, on réclame une intervention systématique de l’É tat dans tous les domaines de la vie économique visant à pérenniser, protéger et développer l’activité des marchands. Etablir des règlements qui protègent les métiers nationaux de la concurrence extérieure. Dicter des normes de fabrication très stricte afin d’évincer la concurrence extérieure (protectionnisme de norme) et intérieure (par l’interdiction de l’innovation, le gel des techniques). Adopter une politique fiscale qui n’écrase pas trop les artisans, les marchands et les financiers Favoriser le développement des manufactures, notamment de Mercantillisme Le Mercantilisme a été suivi par les É tats-Unis ainsi que l'Allemagne au XIX ème siècle, mais de nombreuses autres nations l'ont mis en place par la suite, comme le Japon et la péninsule asiatique pour assurer leur développement économique. Le mercantilisme permet à un pays de se protéger de ses concurrents ou d'une entrée trop brutale dans le phénomène de mondialisation.
L'analyse technique facile à apprendre: Comment construire et interpréter des graphiques d'analyse technique pour améliorer votre activité de trading en ligne.
L'analyse fondamentale facile à apprendre: Le guide d'introduction aux techniques et stratégies d'analyse fondamentale pour anticiper les événements qui font bouger les marchés
L'Agenda 21 Exposé !: La Démolition de la Liberté par le Green Deal & la Grande Réinitialisation 2021-2030-2050 Plandémie - Crise Économique - Hyperinflation