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Selon TINBERGEN, la politique économique est une réponse à 2 problèmes et s’appuie sur 2
instruments (= les différentes PE). Les problèmes sont l’inflation et le chômage.
Par exemple : si la politique monétaire est plus efficace pour atteindre un objectif en termes
d’inflation, alors elle doit se concentrer sur cet objectif et ne pas assurer une autre fonction.
Pour chaque problème, un instrument seulement. Si un instrument pour deux problèmes alors la
politique risque d’échouer.
Allocation de ressources : en produisant des biens et des services non marchands, l’Etat
participe à, l’allocation des ressources. Les administrations locales ont mis en ^place un
certain nombre de services publics proposés et offert aux citoyens (écoles, hôpitaux, services
de l’Etat civil, infrastructures…)
Redistribution : repose sur la justice sociale et agir sur les inégalités. L’ensemble des mesures
prises, pour modifier la répartition des revenus. Cela se réalise en prélevant des impôts,
cotisations aux agents économiques comme revenus de transfert. Permet aussi de protéger
les individus contre les risques sociaux (perte d’emploi, maladie, exclusion sociale (RSA),
vieillesse (retraite)).
Stabilisation et régulation :
o L’Etat met en place des réglementations juridiques qui régissent la vie économique
(SMIC, durée de travail...).
o Concerne les actions de politique économique (assurer une croissance économique)
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THEME 2 CHAP 1 ECO
La politique économique conjoncturelle vise à réguler l'activité à court terme pour assurer une
croissance sans déséquilibres et à réguler l’activité à CT. Elle peut être contracyclique ou
procyclique.
La politique conjoncturelle est procyclique lorsque l'Etat agit dans le sens de la conjoncture
pour l'amplifier.
Exemple : prendre des mesures de relance pour stimuler la demande et la croissance
économique en période de récession.
La politique conjoncturelle est contracyclique lorsque l'Etat intervient pour contrer une
évolution conjoncturelle indésirable.
Exemple : prendre des mesures d'augmentation des taux d'intérêt pour diminuer les tensions
inflationnistes.
La politique économique structurelle est l’ensemble des actions mises en œuvre pour modifier la
structure d’un Etat afin d’en améliorer le fonctionnement. Elle vise une croissance durable et une
meilleure compétitivité. Elle s’inscrit dans et le long terme.
La politique budgétaire est l’ensemble des mesures entraînant des conséquences que les ressources
ou dépenses inscrites au budget de l’Etat et visant directement à agir sur la conjoncture économique.
Le budget de l’Etat est une loi « loi des Finances » votée chaque année et autorisant l’Etat à prélever
certaines ressources (impôts, taxes…) et à dépenser ces ressources d’une manière prévue par la loi.
EXEMPLE : créer une prime à l’embauche pour les travailleurs non qualifiées d’un certain âge. La
vignette « Crit’Air »
La politique fiscale permet la fixation du taux et de l’assiette des impôts. Les impôts peuvent être
défini comme des versements obligatoires et définitifs auxquels sont assujetties les personnes
physiques et morales.
Les impôts existent depuis l’Ancien Régime et la Revolution Française l’a fait évoluer.
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THEME 2 CHAP 1 ECO
Plus les taux d’intérêts sont bas, plus la demande va être stimulée = augmentation de la croissance
d’un pays. Au contraire, plus les taux directeurs sont hauts, moins les agents économiques vont
pouvoir consommer.
Sur 25 ans, en septembre 2023 (4,15%), en septembre 2022 (1,95%), en septembre 2021 (1,18%)
Le taux directeur de la BCE le plus bas était en 2016 puisqu’il était à 0%, son plus bas niveau
historique dans le but de continuer la politique de relance commencer.
La politique de la concurrence n’a cessé d’évoluer depuis le 19eme siècle, avec la Revolution
industrielle où la tertiarisation s’est développée.
Concurrence : c’est un processus par lequel les entreprises rivalisent entre elles sur le marché pour
satisfaire les besoins des consommateurs. Elle incite les entreprises à innover.
En France, c’est l’autorité de la concurrence (2009, avant c’était le conseil de la concurrence) qui va
diriger tous les marchés. L’autorité de la concurrence est chargée de maintenir une concurrence pure
et parfaite. Par la mise en place de règlementation. Cf -> cours sur le marché.
La politique industrielle désigne l’ensemble des actions et mesures prises par les pouvoirs publics
pour modifier, soutenir et orienter l’évolution des activités industrielles.
Les politiques de l'offre désignent des mesures visant à relancer l'activité économique en
permettant aux entreprises de produire mieux et moins cher, c'est-à-dire en facilitant leur activité.
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THEME 2 CHAP 1 ECO
Les politiques de la demande désignent des politiques qui visent à relancer l'activité en soutenant la
demande (consommation et investissement) par l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages ou
par des politiques de grands travaux.
Dans le cadre d'une politique de relance (pour relancer l’économie du pays en stimulant l’offre et la
demande) par la demande, les pouvoirs publics peuvent utiliser :
- La politique monétaire : en diminuant son taux directeur, la BCE encourage le crédit qui
permet de consommer ou d'investir.
L'appartenance à l'Union économique et monétaire (UEM) impose des limites budgétaires à ses pays
membres : le Pacte de stabilité et de croissance (PSC), créé en 1997, vise à garantir une certaine
discipline budgétaire des États de la zone euro, afin d'assurer la stabilité des prix et la croissance. II
leur impose notamment de maintenir leurs déficits publics sous la barre de 3 % du PIB et leurs dettes
publiques sous la barre de 60 % du PIB.
L'ensemble de ces contraintes limite les marges de manœuvre de l'État en matière de politique
budgétaire.
L'intervention de l'État est également contrainte car les économies s'insèrent dans une économie
mondialisée avec une forte concurrence mondiale.
Par exemple, la forte mobilité des capitaux au niveau mondial augmente la concurrence entre les
pays pour attirer les capitaux. Ainsi, la BCE (Banque centrale européenne) doit tenir compte du
niveau des taux d'intérêt respectifs pour déterminer sa politique monétaire. Si elle diminue son taux
directeur, le risque est celui d'une fuite des capitaux, qui iront se placer dans un pays où la
rémunération est plus élevée, pouvant entraîner des difficultés de financement pour le pays
d'origine.