Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
II. Comment mettre en œuvre une politique de demande / une politique de l’offre ?
Documents 5 et 6, questions de 9 à 13.
Ce qu’il faut retenir …
- augmente le PIB ;
- créé de l’emploi et diminue le chômage ;
- dynamise les exportations.
De plus, soutenir l’offre des entreprises en améliorant les formations, en encourageant les
innovations et en garantissant une libre concurrence profite aux autres agents économiques et
développe la richesse des territoires. La politique d’offre s’inscrit dans des objectifs à long terme de
politique structurelle.
A. La politique conjoncturelle
Vidéos + Documents 7 et 8, questions de 14 à 24.
Ce qu’il faut retenir …
2
Les politiques conjoncturelles sont des politiques de court terme, visant à rééquilibrer des
indicateurs économiques conjoncturels, comme la croissance, l’inflation, le chômage,
commerce extérieur (voir le carré magique de Kaldor). Elles disposent principalement de
deux outils, la politique budgétaire et la politique monétaire.
Quelles sont les différences entre une politique monétaire et une politique
budgétaire ?
Pour veiller à cela, la BCE dispose d’un outil : son taux directeur. C’est le taux de
refinancement des banques commerciales auprès de la BCE. Il fixe le niveau des taux
d’intérêt appliqués aux agents économiques ensuite.
Un taux directeur élevé renchérit le coût du crédit auprès des agents économiques. Cela
diminue la masse monétaire en circulation, permettant de contrôler l’inflation. Toutefois, il y
3
a des risques que l’activité économique ralentisse, les agents consommant ou investissant
moins.
Un taux directeur faible (voir nul selon la période) facilite l’accès aux crédits pour les agents
économiques. Cela permet de stimuler la demande des ménages et l’investissement des
entreprises et donc la croissance. Toutefois, la masse monétaire augmentant, ce surcroît de
demande et d’investissement peut générer de l’inflation.
B. La politique structurelle
Vidéos + Documents 9 à 12, questions de 25 à 32.
Ce qu’il faut retenir …
4
professionnelle de manière générale (ex. la création du Compte personnel de
formation).
- La politique d’aménagement du territoire : développer les infrastructures de
transport et de communication pour désenclaver certaines régions.
- La politique de réglementation/déréglementation : fixer par la législation les règles
du jeu sur les marchés des biens et services, de l’emploi ou encore des capitaux. La
plus connue de ces politiques étant la politique industrielle.
La France, parce qu’elle fait partie de l’Union européenne, profite également des politiques
structurelles européennes.
En théorie, une politique de concurrence doit avoir des effets favorables pour le
consommateur : biens et services plus nombreux, plus diversifiés et plus innovants, à un
juste prix voire un prix moins élevé. De plus, les entreprises disposent de protections contre
une concurrence déloyale : interdiction des ententes (entente sur les prix, généralement
plus élevés que lors d’un libre jeu sur le marché) et des abus de position dominante (prix
prédateurs en dessous du marché pour éliminer des concurrents et ensuite revenir à un prix
plus élevé par exemple), brevets, etc.
En France, plusieurs organismes veillent au respect des règles liées à la concurrence :
- L’Autorité de la concurrence ;
- La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes (DGCCRF) ;
- Elles sont accompagnées au niveau européen par la Commission européenne et le
Réseau européen de la concurrence.
5
IV. Quelles sont les politiques économiques menées en Europe ?
Cette politique monétaire unique convient difficilement à tous les États membres. En effet,
les situations économiques sont très différentes d’un État à l’autre en termes, par exemple,
de compétitivité et de chômage.
6
Quelles règles les États de la zone euro s’engagent-ils à respecter ?
Les critères européens à respecter concernant les déficits publics sont les suivants :
- le solde budgétaire doit être à l’équilibre ou excédentaire mais un déficit
conjoncturel est accepté ;
- le déficit public doit être inférieur à 3% du PIB ;
- la dette publique inférieure à 60% du PIB