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Macroé conomie
Séance 7 : Chapitre 10 (Le marché du crédit)
Le marché du crédit : marché qui met en relation les emprunts et les prêteurs dans
l’économie.
Fonds empruntés = crédit. On peut emprunter aux banques, mais aussi à des institutions
non-bancaires, le marché des prêts commerciaux.
L’argent emprunté coûte quelque chose : les intérêts. Principal (montant emprunté à la
base) et taux d’intérêt (paiement additionnel sur chaque dollar emprunté).
- Taux d’intérêt nominal : i : ce que doit payer l’emprunteur sur chaque dollar.
- Taux d’intérêt réel : taux d’intérêt nominal (i) – inflation. C’est ce taux qu’on
utilise! r= i – taux d’inflation. Prends en compte le pouvoir d’achat.
Courbe de demande de crédit : pente négative car plus le taux d’intérêt est élevé, moins
on est tenté d’emprunter car cela va nous coûter plus cher en intérêts (profit moins élevé).
Courbe plate : la quantité de crédit demandée est plus sensible à la variation du taux
d’intérêt réel.
Les institutions financières prennent les fonds qu’elles prêtent à partir des fonds qui sont
déposés par d’autres agents économiques qui font des dépôts dans les banques.
Courbe d’offre de crédit : ce sont les épargnants qui offrent le crédit (ménages ou
entreprises). Ils reçoivent des intérêts en prêtant leur argent aux banques.
Taux d’intérêt élevé = plus d’épargne car ça rapporte plus VS moins d’épargne car ça
rapporte autant en épargnant moins (cet effet est plus faible que l’effet positif).
***** Un taux d’intérêt plus bas que le taux d’intérêt d’équilibre entraîne une demande
excédentaire ce qui exerce une pression à la hausse sur le taux d’intérêt réel. *****
Les institutions financières réunissent l’offre et la demande sur le marché du crédit : Ils
sont des intermédiaires financiers.
Économie -> Actions = actionnaire d’une compagnie, créance sur les bénéfices futurs.
- Trouvent les possibilités de prêts rentables (choisir les emprunteurs les plus
solvables).
- Transforment leurs éléments de passif à court terme en actifs à long terme
(transformation des échéances). Rend non liquide une bonne partie de l’actif.
- Gèrent les risques en diversifiant ses actifs.
Les ruées bancaires : lorsqu’une fraction importante des déposants veulent retirer leurs
dépôts en même temps.
Ses 3 fonctions…
Moyen d’échange
Réservoir de valeur
Mesure de valeur relative (unité de compte)
Ses différents types… : papier et monnaie, or ou argent, poules, etc. Monnaie fiduciaire
(numéraire) = valeur de monnaie légale. N’importe quel objet pourrait être de la monnaie
fiduciaire tant qu’on lui donne une valeur légale (on peut l’utiliser dans le futur, cela vaut
quelque chose).
La masse monétaire - M2 : numéraire hors banques, dépôts dans les comptes bancaires
(chèque épargne, etc.). = Somme du numéraire hors banque + des comptes chèques et
épargne.
Taux d’inflation = taux de croissance du niveau général des prix dans l’économie.
L’augmentation du PIB nominal résulte de…
Taux de croissance du PIB nominal = Taux d’inflation + Taux de croissance du PIB réel
Et
Une aussi grande augmentation de la masse monétaire est le résultat d’importants déficits
budgétaires ! Imprimer trop d’argent quand on en manque = + de masse monétaire.
Quand elle est modérée, l’inflation n’est pas dangereuse pour une économique (salaire
monte autant que les prix…) mais ces prix n’augmentent pas tous en même temps ce qui
crée souvent des gagnants et perdants à court terme.
Son mandat est de maintenir l’inflation basse, entre la fourchette cible de 1% à 3%,
idéalement à 2%. Ici au Canada, la Banque centrale est la Banque du Canada.
Les réserves bancaires = dépôts faits à la banque centrale et le numéraire dans les coffres.
Les réserves des banques permettent à celles-ci de répondre à leurs besoins immédiats de
liquidité pour faire des transactions. Ex : quand le volume des retraits est supérieur à celui
des dépôts, ou quand de nouveaux prêts doivent être consentis.
Si les réserves ne sont pas assez élevés pour répondre aux besoins de liquidités, les
banques peuvent emprunter à d’autres banques/ institutions financières. Les autres
institutions prêtent leurs réserves excédentaires pour dépanner la banque dans le besoin.
C’est le marché du financement à un jour! Marché des fonds à un jour. (24h ou moins)
Elle a une pente négative, car les institutions financières (qui optimisent la valeur de
leurs avoirs) choisissent de détenir plus de réserves lorsque le coût de ces réserves
diminue.
On conserve + de réserves quand cela coûte moins cher de les détenir (taux bas).
Les variations du taux de financement provoquent un déplacement le long de la courbe
alors qu’un déplacement de la courbe vers la gauche ou la droite est engendré par…
Pour augmenter les réserves offertes, la Banque du Canada achète des obligations
du gouvernement aux institutions financières en leur donnant en retour plus de
réserves électroniques.
Pour diminuer les réserves offertes, la Banque vend des obligations du
gouvernement aux institutions financières et ces dernières lui donnent une partie
de leurs réserves en retour.
De temps à autres, la Banque peut décider de changer le taux cible de financement pour
influer sur l’économie. Taux plus haut = ralentissement VS taux plus bas = stimulation.
Quand la Banque du Canada hausse le taux cible du financement à un jour, cela pousse le
taux d’intérêt à la hausse, ce qui réduit la demande de prêts, le taux de croissance, la
masse monétaire et ultimement, l’inflation.
Les décisions d’investissement des entreprises sont basées sur le taux d’intérêt réel à long
terme.
Taux d’intérêt réel anticipé = Taux d’intérêt nominal − Taux d’inflation anticipé
Depuis, 1929, il y a une récession à tous les 7 ans environ, et elles durent 13 mois en
moyenne.
Le PIB tendanciel = PIB réel si les fluctuations étaient évitées. PIB réel = PIB avec
fluctuations!
Chocs technologiques : la théorie des cycles réels : Met l’accent sur le rôle des
changements technologiques dans les fluctuations économiques. Meilleures
technologies = plus d’emploi, salaires plus élevés, etc. + d’investissement et de
consommation. = + PIB réel. Pas très bon pour expliquer les récessions…
Sentiments et multiplicateurs : anticipations des consommateurs. Optimisme
VS pessimisme. Changements des sentiments = changement dans la
consommation et l’investissement. Un petit choc peut entraîner en cascade une
grosse régression économique. C’est l’effet multiplicateur, les répercussions sont
présentes partout à cause de l’effet en cascade.
Facteurs monétaires et financiers : la masse monétaire et le taux d’inflation.
Moins de masse monétaire = baisse du niveau des prix = réduction de l’emploi à
cause de la rigidité des salaires à la baisse.
Les multiplicateurs :
Le choc initial + effet multiplicateur déplace la courbe de la demande du travail encore
plus vers la gauche ce qui amplifie les conséquences.
À moyen terme,..
Lorsque plusieurs entreprises font des prévisions optimistes quant à leurs ventes, la
courbe de demande du travail se déplace vers la droite. Dans ce cas, contrairement à
lorsque la courbe se déplace vers la gauche, il n’y a pas de rigidité des salaires!
Avec les effets multiplicateurs, le phénomène s’amplifie, les revenus des ménages
augmentent et donc il y a plus de consommation ce qui déplace la courbe de demande du
travail encore plus vers la droite.
Attention : si les résultats ne sont pas comme les prédictions, il est dangereux que les
entreprises soient moins rentables que prévus ce qui entraînerait l’effet inverse.
Séance 10 : Chapitre 13 (Les politiques contracycliques)
Le rôle des politiques contracycliques dans les fluctuations économiques
Les politiques tentent d’atténuer les fluctuations du taux d’emploi, du PIB et des prix
(inflation). Pendant une récession, c’est une politique expansionniste qu’on met en place
VS une politique restrictive lorsque la croissance de l’économie est trop rapide.
=Augmentation de l’emploi
Les réserves détenues par la Banque du Canada sont un actif pour les autres Banques et
un passif pour la Banque du Canada (car elle peut avoir à payer à n’importe quel moment
ces réserves aux autres Banques).
Taux d’intérêt nominal à long terme– Taux d’inflation à long terme anticipé
Pour abaisser le taux d’intérêt réel à long terme, elle doit soit réduire le taux d’intérêt
nominal à long terme, soit influer (à la hausse) sur les anticipations du taux d’inflation à
long terme.
Les banques centrales ne peuvent descendre les taux d’intérêt nominaux en bas de zéro.
Un taux d’intérêt négatif = emprunteur rembourse moins d’argent qu’il en a emprunté.
Zéro avantageux pour les banques…
Règle de Taylor
Taux cible du financement à un jour à long terme + 0,5 (taux d’inflation − taux cible
d’inflation) + 0,5 (écart de production en points de pourcentage***)
2. Plus l’écart de production est important, plus la banque centrale hausse le taux du
financement à un jour.
Effet multiplicateur
[Y + 1] = C + I + [G + 1] + EX – IM
Y = C + [I – 1] + [G + 1] + EX – IM (Multiplicateur = 0)
Effet domino : baisse d’impôts = plus de consommation = +de revenus pour les
entreprises = +hausse de la demande de travail = hausse des revenus des ménages =
hausse de la consommation.
Si les consommateurs sont plus soucieux…Ile ne dépenseront pas leur économie d’impôt.
Conséquences complexes : donne plus de temps aux gens de se trouver un emploi mais
cela réduit la nécessité de s’en trouver un / affaiblissement de l’incitatif (-).
Par contre, cela soutient les dépenses donc accroît la consommation des ménages ce qui
déplace la courbe de demande de travail vers la droite.
Subventionner les salaires : cela favorise la création d’emploi. On peut faire cela
lorsque le taux de chômage est élevé pendant longtemps.
Le gaspillage de fonds publics – délai de transmission de la politique économique
Financement de projets inefficaces seulement pour mousser leur popularité auprès des
électeurs.
Vrai ou Faux? Un multiplicateur plus élevé empire l’ampleur des récessions, mais il
augmente également l’efficacité de la politique budgétaire.
Vrai. Une récession débute généralement par une baisse de la demande de travail. Quand
le multiplicateur est plus élevé, l’effet de cette baisse de la demande de travail est plus
prononcé, la courbe de demande de travail se déplace plus vers la gauche.
L’effet à la baisse sur la quantité de travail utilisé par les entreprises est encore plus
prononcé. Un nombre d’heures travaillées moins élevé implique un PIB encore plus
faible, donc une récession plus profonde.
Par contre, l’effet multiplicateur s’applique également de l’autre côté. Une politique
budgétaire expansionniste vise à déplacer la demande de travail vers la droite. Plus le
multiplicateur est élevé, moins l’effort à fournir est grand pour le gouvernement. Par
exemple ici, mG = 2 et mT = 0,75.
Il est beaucoup plus facile d’utiliser les dépenses publiques pour obtenir l’effet désiré. Le
gouvernement doit dépenser seulement 25 G$ de plus en dépenses publiques pour faire
augmenter le PIB réel de 50 G$, alors qu’il doit renoncer à 66,7 G$ d’impôts pour obtenir
le même effet.
- Avantage absolu : produire davantage d’un produit en une heure qu’un autre
pays. Produire une plus grande quantité en une heure.
- Avantage comparatif : quand le cout d’opportunité (ce à quoi on renonce) d’une
unité produite est inférieur au cout d’opportunité d’une unité produite par un autre
pays. **Cout d’opportunité doit être moindre pour être un avantage comparatif**.
On utilise l’avantage comparatif pour décider quel producteur doit être affecté à quelle
tâche (celui qui a l’avantage comparatif fait la tâche). Le commerce soutient et renforce
l’avantage comparatif sur le marché.
Des gagnants et des perdants… Des gagnants car cela permet une meilleure allocation
des ressources et des gains potentiels globalement (prix moins élevés ici et plus élevés
ailleurs, diversification, etc.)
Mais : certains travailleurs moins spécialisés, un peu comme les travailleurs mexicains,
perdent leurs emplois car il est plus avantageux d’aller produire ailleurs puisque cela
coûte moins cher…
Tarifs douaniers (droits de douanes) = taxes sur les importations, pour faire diminuer ces
dernières. (Actuellement = à 2% des importations).
Négatif pour les consommateurs car ils payent plus cher les biens et services qui ne sont
pas exposés à la libre concurrence.
Le commerce
Donc avantage comparatif dans les produits de base (ressources naturelles : bois,
poissons, métaux, produits agricoles, etc.)
Le compte courant et le capital financier :
Le commerce entre deux pays (bilatéral) est rarement équilibré. Exportations nettes =
EX-IM.
Exportations (90%) ;
Revenus de facteurs (de production) payés par des non-résidents (dividendes de
compagnies étrangères, salaire d’un canadien en France) ;
Transferts provenant de non-résidents (aide internationale, cadeau d’une tante en
Asie)
importations ;
revenus de facteurs payés à des non-résidents ;
transferts à des non-résidents.
***Si positif = les étrangers ont plus investi au Canada que nous on a investi dans le
monde.
Exemples :
Je suis un canadien et j’achète une entreprise en France = négatif car l’argent sort.
Chinois qui achète une entreprise ici, = pofitif car l’argent rentre.
Le rapport entre l’indice de pri des exportations et celui des importations. Ils servent à
déterminer combien de biens et services un pays peut importer en faisant appel
uniquement aux recettes générées par ses exportations.
Le mal hollandais
Le « mal » hollandais est un processus sain par lequel un pays adapte sa structure
industrielle pour tirer le plus de revenus possible d’un changement dans ses avantages
comparatifs.
Correspond à : avec 1$ canadien, combien on peut s’acheter de l’autre devise. Plus e est
élevé, plus on peut acheter de devise étrangère avec 1$ canadien, ce qui veut dire que le
dollar canadien s’apprécie (vaut plus, est plus fort) et vice versa.
Si ce ratio est inférieur à 1, les jouets canadiens sont moins chers que les jouets chinois
(donc on achète les jouets du fournisseur canadien).
Taux de change réel :
La
plupart du temps, les taux de change nominal et réel varient conjointement
= baisse du PIB.
Baisse des exportations dûes à la hausse de la valeur de notre argent (moins avantageux
pour les étrangers d’acheter) = baisse de la demande de certains produits = chômage =
moins de consommation = contraction économique à cause des effets multiplicateurs!
QUESTION D’EXAMEN****
Finalement…
La quantité et le prix des matières premières échangées sur les marchés mondiaux
déterminent aussi le taux de change!
Effet prix : lorsque la demande de nos matières premières augmentent, le prix des
marchandises tend à augmenter aussi! = hausse de la demande du dollar canadien =
appréciation du dollar canadien. Et vice versa.