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Document de révision

Macroé conomie
Séance 7 : Chapitre 10 (Le marché du crédit)
Le marché du crédit : marché qui met en relation les emprunts et les prêteurs dans
l’économie.

 Débiteurs/Emprunteurs : individus ou entreprises qui empruntent des fonds.


- Entreprises : étendre les activités ou payer les factures
- Consommateurs : acheter des biens coûteux (maison, voiture, études, etc.) ou
pour garder un niveau de vie acceptable lors de chômage.

Fonds empruntés = crédit. On peut emprunter aux banques, mais aussi à des institutions
non-bancaires, le marché des prêts commerciaux.

L’argent emprunté coûte quelque chose : les intérêts. Principal (montant emprunté à la
base) et taux d’intérêt (paiement additionnel sur chaque dollar emprunté).

Montant à payer après une année = P + (i X P), où P = montant emprunté et i = taux


d’intérêt.

- Taux d’intérêt nominal : i : ce que doit payer l’emprunteur sur chaque dollar.
- Taux d’intérêt réel : taux d’intérêt nominal (i) – inflation. C’est ce taux qu’on
utilise! r= i – taux d’inflation. Prends en compte le pouvoir d’achat.

Courbe de demande de crédit : pente négative car plus le taux d’intérêt est élevé, moins
on est tenté d’emprunter car cela va nous coûter plus cher en intérêts (profit moins élevé).

 Mouvement le long de la courbe = taux d’intérêt réel augmente ou diminue.


 Déplacement de la courbe vers la gauche ou la droite
- changements des perceptions des occasions d’affaires (ex : possibilités
d’expansion = on a besoin d’emprunter = déplacement vers la droite)
- changement des préférences/ anticipations des ménages (ex : préférence = plus
consommer = plus d’emprunt = déplacement vers la droite)
- changement dans la politique économique du gouvernement (ex : déficit
budgétaire = déplacement vers la droite).

Courbe abrupte : la quantité de crédit demandée ne varie pas tellement en réponse à la


variation du taux d’intérêt réel.

Courbe plate : la quantité de crédit demandée est plus sensible à la variation du taux
d’intérêt réel.
Les institutions financières prennent les fonds qu’elles prêtent à partir des fonds qui sont
déposés par d’autres agents économiques qui font des dépôts dans les banques.

Courbe d’offre de crédit : ce sont les épargnants qui offrent le crédit (ménages ou
entreprises). Ils reçoivent des intérêts en prêtant leur argent aux banques.

Épargne = compromis : on renonce à consommer aujourd’hui pour consommer plus


demain grâce aux intérêts. Taux d’intérêt réel = coût d’opportunité associé à la
consommation courante.

C’est pourquoi la courbe d’offre de crédit est à pente positive :

Taux d’intérêt élevé = plus d’épargne car ça rapporte plus VS moins d’épargne car ça
rapporte autant en épargnant moins (cet effet est plus faible que l’effet positif).

- Mouvement le long de la courbe : changement du taux d’intérêt réel.


- Déplacement vers la droite ou la gauche : changement dans les motifs
d’épargne des ménages ou des entreprises (ex : prévisions économiques
futures difficiles = épargne plus pour avoir un coussin en cas de problème,
approche de la retraite = plus d’épargne donc si la démographie s’approche de
la retraite, déplacement vers la droite).

***** Un taux d’intérêt plus bas que le taux d’intérêt d’équilibre entraîne une demande
excédentaire ce qui exerce une pression à la hausse sur le taux d’intérêt réel. *****

Le marché du crédit permet une meilleure allocation des ressources.

Les institutions financières réunissent l’offre et la demande sur le marché du crédit : Ils
sont des intermédiaires financiers.

Économie -> Crédit = promesse de remboursement avec intérêts.

Économie -> Actions = actionnaire d’une compagnie, créance sur les bénéfices futurs.

Le bilan d’une institution financière :


 Actif :
-Réserves bancaires : billets et pièces,
-Actifs liquides : sans risque et ne fluctue pas, peut avoir accès
rapidement
-Actifs à long terme : prêts consentis aux ménages et aux entreprises
 Passif :
- Dépôts à vue : dépôt que les ménages font dans leur compte
chèque. Fonds prêtés à la banque par les déposants.
- Emprunts à court terme : doivent être remboursés dans l’année
qui suit. Prêts obtenus de d’autres institutions financières.
- Dette à long terme : doit être remboursé dans un an ou plus.
 Capitaux propres : Actif – Passif. Valeur estimée de l’entreprise/valeur
totale des actions.

Trois fonctions des institutions financières :

- Trouvent les possibilités de prêts rentables (choisir les emprunteurs les plus
solvables).
- Transforment leurs éléments de passif à court terme en actifs à long terme
(transformation des échéances). Rend non liquide une bonne partie de l’actif.
- Gèrent les risques en diversifiant ses actifs.

Les ruées bancaires : lorsqu’une fraction importante des déposants veulent retirer leurs
dépôts en même temps.

Séance 8 : Chapitre 11 (Le système monétaire)


La monnaie est l’actif que les agents économiques
utilisent pour mener à bien les transactions liées aux
biens et services produits dans le monde. On peut l’utiliser immédiatement pour acheter.

Ses 3 fonctions…

 Moyen d’échange
 Réservoir de valeur
 Mesure de valeur relative (unité de compte)

Ses différents types… : papier et monnaie, or ou argent, poules, etc. Monnaie fiduciaire
(numéraire) = valeur de monnaie légale. N’importe quel objet pourrait être de la monnaie
fiduciaire tant qu’on lui donne une valeur légale (on peut l’utiliser dans le futur, cela vaut
quelque chose).
La masse monétaire - M2 : numéraire hors banques, dépôts dans les comptes bancaires
(chèque épargne, etc.). = Somme du numéraire hors banque + des comptes chèques et
épargne.

****Exclut le numéraire dans les coffres de la banque****

La monnaie, les prix et le produit intérieur brut

Taux d’inflation = taux de croissance du niveau général des prix dans l’économie.
L’augmentation du PIB nominal résulte de…

 Hausse du niveau des prix


 Augmentation du PIB réel

Taux de croissance du PIB nominal = Taux d’inflation + Taux de croissance du PIB réel

La théorie quantitative de la monnaie

M2 / PIB nominal = ratio stable (constant), le numérateur et le dénominateur ont le même


taux de croissance.

Taux de croissance de la masse monétaire = Taux de croissance du PIB nominal

Et

Taux d’inflation = Taux de croissance de la masse monétaire – Taux de croissance du


PIB réel

L’inflation arrive lorsque le taux de croissance de la masse monétaire > taux de


croissance du PIB réel. [Hyperinflation = niveau général de prix double en 3 ans]

Une aussi grande augmentation de la masse monétaire est le résultat d’importants déficits
budgétaires ! Imprimer trop d’argent quand on en manque = + de masse monétaire.

Les conséquences de l’inflation :

Quand elle est modérée, l’inflation n’est pas dangereuse pour une économique (salaire
monte autant que les prix…) mais ces prix n’augmentent pas tous en même temps ce qui
crée souvent des gagnants et perdants à court terme.

Coûts sociaux Bénéfices sociaux


Coûts logistiques : changer les prix pour Augmentation des recettes
augmenter les profits. Aussi appelés coûts gouvernementales : plus de recettes à
de menu. dépenser. Seigneuriage = revenu tiré du
gouv par l’émission de monnaie.
Court terme = + mais long terme = -
Prix relatifs faussés : Changements de Stimulation de l’activité économique :
prix ne sont pas toujours synchronisés. réduction des salaires réels = incite les
Ex : Deux journaux pas au même prix entreprises à embaucher plus! (courbe
demande de travail vers la droite).
Politiques contre-productives (ex : Court terme : réduit les taux d’intérêt= +
contrôle des prix) de consommation et d’investissement.

La banque centrale coordonne le système monétaire. La politique monétaire consiste :

- Elle supervise les institutions financières;


- Influe sur certains taux d’intérêt;
- Indirectement, détermine la masse monétaire

Son mandat est de maintenir l’inflation basse, entre la fourchette cible de 1% à 3%,
idéalement à 2%. Ici au Canada, la Banque centrale est la Banque du Canada.

Que fait la banque centrale?

 Supervise le bilan des institutions financières (actif et passif)


 Supervise les systèmes de paiement interbancaires
 Détient les réserves des institutions financières : plus important rôle

Les réserves bancaires = dépôts faits à la banque centrale et le numéraire dans les coffres.

Les réserves des banques permettent à celles-ci de répondre à leurs besoins immédiats de
liquidité pour faire des transactions. Ex : quand le volume des retraits est supérieur à celui
des dépôts, ou quand de nouveaux prêts doivent être consentis.

Habituellement, les réserves= 2 à 3% des dépôts à vue.

Si les réserves ne sont pas assez élevés pour répondre aux besoins de liquidités, les
banques peuvent emprunter à d’autres banques/ institutions financières. Les autres
institutions prêtent leurs réserves excédentaires pour dépanner la banque dans le besoin.

C’est le marché du financement à un jour! Marché des fonds à un jour. (24h ou moins)

 La demande de financement à un jour

Elle a une pente négative, car les institutions financières (qui optimisent la valeur de
leurs avoirs) choisissent de détenir plus de réserves lorsque le coût de ces réserves
diminue.

On conserve + de réserves quand cela coûte moins cher de les détenir (taux bas).
Les variations du taux de financement provoquent un déplacement le long de la courbe
alors qu’un déplacement de la courbe vers la gauche ou la droite est engendré par…

- Une expansion/ contraction économique : si économie prospère, beaucoup de


prêts aux clients = demande de réserve va vers la droite Vice-versa.
- Une variation des besoins de liquidités : attente d’une forte hausse des retraits
= beaucoup de liquidités nécessaires = plus de réserves nécessaires = demande
vers la droite.
- Modification de la base de dépôts : base de dépôts = solde des comptes
bancaires. Si le solde augmente, c’est proportionnel : la demande de réserve
augmente aussi.
- Variation de la quantité de réserves obligatoires : autorités monétaires
canadiennes peuvent imposer un pourcentage de réserve obligatoire.
 L’offre du financement à un jour

La Banque du Canada verse


toujours les intérêts aux taux
directeur moins 25 pts. +bas

Elle prête toujours au taux


d’escompte. +haut

Il est donc + avantageux de prêter


ses réserves excédentaires que
de les déposer au taux directeur
– 25pts.

Opérations d’open market :

 Pour augmenter les réserves offertes, la Banque du Canada achète des obligations
du gouvernement aux institutions financières en leur donnant en retour plus de
réserves électroniques.
 Pour diminuer les réserves offertes, la Banque vend des obligations du
gouvernement aux institutions financières et ces dernières lui donnent une partie
de leurs réserves en retour.

De temps à autres, la Banque peut décider de changer le taux cible de financement pour
influer sur l’économie. Taux plus haut = ralentissement VS taux plus bas = stimulation.

Influence de la Banque Centrale sur le taux de financement d’un jour : soit en


modifiant la quantité de réserve offerte ou hausser le taux de réserves obligatoires.

Faire augmenter le taux de réserves obligatoires = courbe demande de réserve vers la


droite = hausse du taux cible
Influence de la Banque Centrale sur la masse monétaire et le taux d’inflation

C’est la Banque qui détermine la quantité de réserves bancaires et la masse monétaire


augmente lorsque les institutions financières consentent de nouveaux prêts. L’émission
de nouveaux prêts stimule l’économie, augmente la masse monétaire et donc à long
terme, fait augmenter l’inflation!

Quand la Banque du Canada hausse le taux cible du financement à un jour, cela pousse le
taux d’intérêt à la hausse, ce qui réduit la demande de prêts, le taux de croissance, la
masse monétaire et ultimement, l’inflation.

Relation entre le taux cible du financement à un jour et le taux d’intérêt à long


terme

Taux d’intérêt réel = Taux d’intérêt nominal − Taux d’inflation

Les décisions d’investissement des entreprises sont basées sur le taux d’intérêt réel à long
terme.

Taux d’intérêt réel anticipé = Taux d’intérêt nominal − Taux d’inflation anticipé

La modification du taux cible de financement à un jour tend à modifier dans le même


sens le taux d’intérêt réel à long terme.
Séance 9 : Chapitre 12 (Les fluctuations à court terme)
Fluctuations économiques = changements à court terme du taux de croissance du PIB réel

 Récession : Épisode de croissance économique négative (PIB réel qui baisse


pendant deux trimestres consécutifs).
 Expansions économiques : Périodes entre les récessions ; une expansion
économique commence donc à la fin d’une récession et se poursuit jusqu’au début
de la récession suivante.

Depuis, 1929, il y a une récession à tous les 7 ans environ, et elles durent 13 mois en
moyenne.

Le PIB tendanciel = PIB réel si les fluctuations étaient évitées. PIB réel = PIB avec
fluctuations!

Les 3 caractéristiques des fluctuations économiques :

 La covariance : les nombreuses variables économiques (ex : investissement,


consommation, emploi, PIB, etc.) se croisent ou se contractent pendant les booms
ou les récessions. Covariance positive = variables varient dans le même sens.
 Une faible prévisibilité : cycle non-répétitif et durée pas facilement prévisible.
Avec des outils, on peut prévoir un tout petit peu comme par exemple prévoir la
fin d’une récession un mois avant.
 La persistance du taux de croissance économique : le cycle n’est pas aléatoire
(un trimestre c’est une récession l’autre c’est une reprise). Si c’est une récession
ce trimestre, il est fort probable que ce le soit aussi le trimestre suivant.

Pourquoi y-a-t-il des fluctuations économique?

Le déplacement de la courbe de demande du travail : à cause de la rigidité des salaires


à la baisse, si la demande du travail diminue, cela entraîne une forte baisse de l’emploi =
chômage = baisse des revenu = baisse de l’activité économique = baisse du PIB réel.
Baisse plus importante que si les salaires étaient flexibles.

Les 3 écoles de pensée…

 Chocs technologiques : la théorie des cycles réels : Met l’accent sur le rôle des
changements technologiques dans les fluctuations économiques. Meilleures
technologies = plus d’emploi, salaires plus élevés, etc. + d’investissement et de
consommation. = + PIB réel. Pas très bon pour expliquer les récessions…
 Sentiments et multiplicateurs : anticipations des consommateurs. Optimisme
VS pessimisme. Changements des sentiments = changement dans la
consommation et l’investissement. Un petit choc peut entraîner en cascade une
grosse régression économique. C’est l’effet multiplicateur, les répercussions sont
présentes partout à cause de l’effet en cascade.
 Facteurs monétaires et financiers : la masse monétaire et le taux d’inflation.
Moins de masse monétaire = baisse du niveau des prix = réduction de l’emploi à
cause de la rigidité des salaires à la baisse.

Les multiplicateurs :
Le choc initial + effet multiplicateur déplace la courbe de la demande du travail encore
plus vers la gauche ce qui amplifie les conséquences.

À moyen terme,..

Reprise partielle et reprise complète : quand on essaie de contrer les récessions


(politiques gouvernementales, certaines forces du marché, etc.). Deux mécanismes :

 La courbe de demande se déplace vers la droite grâce aux forces du marché :


-Lorsque les stocks sont épuisés (ex : maisons, automobiles, etc.), les entreprises
augmentent leur production à nouveau.
-Lorsque les avancées technologiques incitent les entreprises à étendre leur
activité.
-Lorsque le système bancaire se remet et que les entreprise peuvent recommencer
à utiliser du crédit pour financer leurs activités. La disponibilité du crédit déplace
la courbe de demande de travail vers la droite.
 La courbe de demande se déplace vers la droite grâce à des politiques
gouvernementales expansionnismes :
-La banque centrale peut faire baisser le taux d’intérêt en utilisant la politique
monétaire ce qui stimule l’investissement et la consommation.
-La hausse des prix (inflation) rend la production et donc la hausse d’emploi plus
rentable pour un salaire donné.
-Le gouvernement utilise la politique budgétaire pour déplacer la courbe de
demande de travail vers la droite. Celui-ci augmente ses dépenses = hausse de la
demande des produits = demande de travail vers la droite. Le gouvernement peut
aussi réduire les impôts pour permettre aux entreprises et aux ménages de pouvoir
consommer davantage.

Modéliser les expansions

Lorsque plusieurs entreprises font des prévisions optimistes quant à leurs ventes, la
courbe de demande du travail se déplace vers la droite. Dans ce cas, contrairement à
lorsque la courbe se déplace vers la gauche, il n’y a pas de rigidité des salaires!

Avec les effets multiplicateurs, le phénomène s’amplifie, les revenus des ménages
augmentent et donc il y a plus de consommation ce qui déplace la courbe de demande du
travail encore plus vers la droite.

Attention : si les résultats ne sont pas comme les prédictions, il est dangereux que les
entreprises soient moins rentables que prévus ce qui entraînerait l’effet inverse.
Séance 10 : Chapitre 13 (Les politiques contracycliques)
Le rôle des politiques contracycliques dans les fluctuations économiques

Les politiques tentent d’atténuer les fluctuations du taux d’emploi, du PIB et des prix
(inflation). Pendant une récession, c’est une politique expansionniste qu’on met en place
VS une politique restrictive lorsque la croissance de l’économie est trop rapide.

- Politique expansionniste : déplace la courbe de demande vers la droite pour


donner de l’expansion à l’économie.
- Politique restrictive : déplace la courbe de demande vers la gauche pour
restreindre l’expansion économique.

Il y a deux types de politiques contracycliques :

 Politique monétaire : C’est la Banque du Canada qui la contrôle en influant sur


les réserves bancaires et sur les taux d’intérêt.
 Politique budgétaire : C’est le gouvernement qui la contrôle en influant sur les
dépenses publiques et sur les impôts/taxes.

Avec des salaires flexibles : une politique


expansionniste peut inverser partiellement
l’effet de la récession en déplaçant la
courbe de demande de travail vers la
droite, pour passer de creux à reprise
partielle.

= Augmentation des salaires et de l’emploi

Avec des salaires rigides à la baisse : une


politique expansionniste inverse partiellement l’effet de la
récession en déplaçant la courbe de demande de travail vers la
droite, pour passer de creux à reprise partielle.

=Augmentation de l’emploi

Avec des salaires rigides à la baisse, le déplacement de la


courbe vers la droite se traduit par une hausse de l’emploi
sans une hausse des salaires, contrairement avec des salaires
flexibles.

La politique contracyclique est plus efficace dans le cas de


salaires rigides à la baisse!
Des politiques restrictives sont utilisées pour freiner l’expansion trop rapide de
l’économie pour atténuer l’inflation. Une croissance trop rapide entraîne une plus forte
inflation, ce qui n’est pas nécessairement positif pour l’économie. On les utilise
également pour réduire les risques de contraction extrême avant qu’elle ne surchauffe.

La politique MONÉTAIRE contracyclique

Politique monétaire expansionniste = accroître


la quantité de réserves et abaisser les taux d’intérêt
à court terme (particulièrement le taux de
financement à un jour).

Taux d’intérêt moindre = plus de consommation et


d’investissement car cela coûte moins cher de
faire des emprunts pour des biens durables (autos,
maisons, etc.).

=Déplacement de la courbe de demande de travail


vers la droite pour être capable de répondre aux
nouvelles demandes de consommation et
d’investissement plus grandes!

 Influer sur le taux du financement à un jour : Pour abaisser le taux du


financement à un jour, la Banque du Canada doit augmenter l’offre de réserves
bancaires disponibles en achetant des obligations (Bons du Trésor). Elle doit
trouver des institutions bancaires qui sont prêtes à lui vendre ses obligations en
échange de réserves bancaires.
Abaisser les taux d’intérêts à court terme = augmenter les réserves
bancaires disponibles = OPÉRATIONS D’ACHATS auprès des institutions
bancaires

Les réserves détenues par la Banque du Canada sont un actif pour les autres Banques et
un passif pour la Banque du Canada (car elle peut avoir à payer à n’importe quel moment
ces réserves aux autres Banques).

Autres outils de la Banque du Canada :

- La modification de la quantité de réserves obligatoires


- La fourchette cible du taux du financement à un jour
- L’assouplissement quantitatif
Anticipations, inflation et politique monétaire

L’efficacité de la politique monétaire dépend des anticipations relatives aux taux


d’intérêts et à l’inflation.

Taux d’intérêt réel à long terme anticipé =

Taux d’intérêt nominal à long terme– Taux d’inflation à long terme anticipé

Pour abaisser le taux d’intérêt réel à long terme, elle doit soit réduire le taux d’intérêt
nominal à long terme, soit influer (à la hausse) sur les anticipations du taux d’inflation à
long terme.

Pour ce faire… Annoncer que la politique monétaire expansionniste se poursuit et que le


taux du financement à un jour restera bas.

Politique monétaire restrictive

Lorsque le taux d’inflation menace de grimper de manière importante et persistante au-


dessus de son taux cible de 2% (boom inflationniste), la Banque du Canada a recourt à
une politique monétaire restrictive =

 Moins grande croissance des réserves bancaires


 Hausse des taux d’intérêt (du taux du financement à un jour)
 Réduction de l’emprunt
 Frein de la croissance de la masse monétaire
 Baisse de l’inflation

Les banques centrales ne peuvent descendre les taux d’intérêt nominaux en bas de zéro.
Un taux d’intérêt négatif = emprunteur rembourse moins d’argent qu’il en a emprunté.
Zéro avantageux pour les banques…

Règle de Taylor

Taux du financement à un jour =

Taux cible du financement à un jour à long terme + 0,5 (taux d’inflation − taux cible
d’inflation) + 0,5 (écart de production en points de pourcentage***)

***Écart de production = PIB – PIB Tendanciel


PIB Tendanciel
Selon cette règle…

1. la banque centrale relève le taux du financement à un jour en fonction du taux


d’inflation.

2. Plus l’écart de production est important, plus la banque centrale hausse le taux du
financement à un jour.

La politique BUDGÉTAIRE contracyclique

 Politique budgétaire expansionniste : recourt à l’augmentation des dépenses


publiques et à la baisse des impôts pour accélérer le taux de croissance du PIB
réel en déplaçant la courbe de demande de travail vers la droite.
 Politique budgétaire restrictive: recourt à la diminution des dépenses publiques
et à la hausse des impôts pour réduire le taux de croissance du PIB réel en
déplaçant la courbe de demande de travail vers la gauche.

Ses composantes automatiques et discrétionnaires

- Automatiques : elles annulent automatiquement une partie des fluctuations


économiques. Aucunes actions délibérées du gouvernement ne sont
nécessaires. Ex : lors d’une récession, il y a plus de personnes aux chômages
donc elles paient moins d’impôts donc les impôts perçus par le gouvernement
sont moindres. Les dépenses publiques augmentent également car il y a plus
de paiements de transferts lors d’une récession. Stabilisateurs automatiques.
- Discrétionnaires : les décideurs les adoptent délibérément. Ce sont un
ensemble de hausse des dépenses ciblées ou de baisses d’impôts pour atténuer
les difficultés économiques et stimuler le PIB. Ex : crédit d’impôt pour
rénover, baisse d’impôts, projet de loi spécial, etc.

Politique budgétaire basée sur les dépenses publiques

Effet multiplicateur

Si une hausse de G de 1 $ ne modifie pas les autres termes du côté droit :

[Y + 1] = C + I + [G + 1] + EX – IM

On divise l’augmentation du côté du PIB par l’augmentation de l’autre côté. (1/1)

Augmentation des dépenses publiques de 1M$ engendre aussi une hausse de la


consommation de 1M$ = 2M$ d’augmentation du PIB grâce à 1M$ de hausse des
dépenses publiques. Multiplicateur = 2/1 = 2. [Y + 2] = (C + 1) + I + [G + 1] + EX – IM
Effet d’éviction : lorsque la hausse de G détourne partiellement ou entièrement les
dépenses des ménages et des entreprises.

Si une hausse de G de 1 $ fait diminuer I de 1 $ :

Y = C + [I – 1] + [G + 1] + EX – IM (Multiplicateur = 0)

Politique budgétaire basée sur les impôts

La baisse des impôts permet aux consommateurs d’augmenter leur consommation du


montant de la baisse des impôts (ce qui n’est pas toujours le cas). L’effet multiplicateur et
l’effet d’éviction sont aussi possibles.

Effet domino : baisse d’impôts = plus de consommation = +de revenus pour les
entreprises = +hausse de la demande de travail = hausse des revenus des ménages =
hausse de la consommation.

Si les consommateurs sont plus soucieux…Ile ne dépenseront pas leur économie d’impôt.

- Consommation a des rendements décroissants donc ils préfèrent diviser leur


consommation sur le plus long terme au lieu de dépenser tout d’un coup.
- Ils prévoient une hausse d’impôts suite à la baisse donc ils préfèrent épargner
pour plus tard. (ex : consommateurs riches qui n’ont pas de raison urgente de
dépenser)

Les politiques budgétaires qui ciblent directement le marché du travail

Lorsqu’il y a beaucoup de chômage pendant une récession, les gouvernements peuvent


adopter des politiques visant à atténuer les conséquences néfastes de cette situation
comme par exemple :

 Prolonger la période d’admissibilité au programme d’assurance emploi. Effet


limité car autant de positif que de négatif parfois…

Conséquences complexes : donne plus de temps aux gens de se trouver un emploi mais
cela réduit la nécessité de s’en trouver un / affaiblissement de l’incitatif (-).

Par contre, cela soutient les dépenses donc accroît la consommation des ménages ce qui
déplace la courbe de demande de travail vers la droite.

 Subventionner les salaires : cela favorise la création d’emploi. On peut faire cela
lorsque le taux de chômage est élevé pendant longtemps.
Le gaspillage de fonds publics – délai de transmission de la politique économique

Financement de projets inefficaces seulement pour mousser leur popularité auprès des
électeurs.

Il y a aussi le délai entre le moment où on adopte les politiques et le moment où on les


mets en œuvre. Souvent lents à démarrer.

Vrai ou Faux? Un multiplicateur plus élevé empire l’ampleur des récessions, mais il
augmente également l’efficacité de la politique budgétaire.

Vrai. Une récession débute généralement par une baisse de la demande de travail. Quand
le multiplicateur est plus élevé, l’effet de cette baisse de la demande de travail est plus
prononcé, la courbe de demande de travail se déplace plus vers la gauche.

L’effet à la baisse sur la quantité de travail utilisé par les entreprises est encore plus
prononcé. Un nombre d’heures travaillées moins élevé implique un PIB encore plus
faible, donc une récession plus profonde.

Par contre, l’effet multiplicateur s’applique également de l’autre côté. Une politique
budgétaire expansionniste vise à déplacer la demande de travail vers la droite. Plus le
multiplicateur est élevé, moins l’effort à fournir est grand pour le gouvernement. Par
exemple ici, mG = 2 et mT = 0,75.

Il est beaucoup plus facile d’utiliser les dépenses publiques pour obtenir l’effet désiré. Le
gouvernement doit dépenser seulement 25 G$ de plus en dépenses publiques pour faire
augmenter le PIB réel de 50 G$, alors qu’il doit renoncer à 66,7 G$ d’impôts pour obtenir
le même effet.

Séance 11 : Chapitre 14 (La macroéconomie et le commerce


international)
Pourquoi et comment réalise-t-on des échanges de biens et services?

Pour améliorer la qualité de vie des habitants et augmenter l’efficacité de production! On


fait cela en se spécialisant dans les domaines où on est bons.

-˃ Gains de la spécialisation : gains économiques de la société lorsque les habitants se


spécialisent dans des activités productives particulières. Par exemple, on est mieux de se
spécialiser dans l’hydroélectricité et en exporter dans des pays qui ne sont pas spécialisés
en hydroélectricité, et faire importer des oranges de la Floride, que d’essayer de faire
pousser des oranges ici (cela couterait beaucoup plus cher)

- Avantage absolu : produire davantage d’un produit en une heure qu’un autre
pays. Produire une plus grande quantité en une heure.
- Avantage comparatif : quand le cout d’opportunité (ce à quoi on renonce) d’une
unité produite est inférieur au cout d’opportunité d’une unité produite par un autre
pays. **Cout d’opportunité doit être moindre pour être un avantage comparatif**.

Numérateur = ce qu’on perd & Dénominateur = ce qu’on gagne. Crosby renonce à 40


coups sûrs pour produire 100 points, 40/100 = 0,4 coup sûr par point. Il a un avantage
comparatif car il renonce à moins de coup par point marqué.

On utilise l’avantage comparatif pour décider quel producteur doit être affecté à quelle
tâche (celui qui a l’avantage comparatif fait la tâche). Le commerce soutient et renforce
l’avantage comparatif sur le marché.

Des gagnants et des perdants… Des gagnants car cela permet une meilleure allocation
des ressources et des gains potentiels globalement (prix moins élevés ici et plus élevés
ailleurs, diversification, etc.)

Mais : certains travailleurs moins spécialisés, un peu comme les travailleurs mexicains,
perdent leurs emplois car il est plus avantageux d’aller produire ailleurs puisque cela
coûte moins cher…

Au final, il y a plus de gagnants que de perdants!

Barrières commerciales – tarifs douaniers

Tarifs douaniers (droits de douanes) = taxes sur les importations, pour faire diminuer ces
dernières. (Actuellement = à 2% des importations).

 Pays en voie de développement : pour augmenter leurs revenus


 Pays développés : pour protéger les producteurs locaux

Négatif pour les consommateurs car ils payent plus cher les biens et services qui ne sont
pas exposés à la libre concurrence.

Le commerce

 Économie fermée = aucune importation ni exportation


 Économie ouverte = exportations et importations

La composition des échanges internationaux du Canada

1/3 de ce qu’on produit est exporté et 1/3 du PIB provient d’importations.

Exportations = produits de base VS importations = produits transformés.

Donc avantage comparatif dans les produits de base (ressources naturelles : bois,
poissons, métaux, produits agricoles, etc.)
Le compte courant et le capital financier :

Le commerce entre deux pays (bilatéral) est rarement équilibré. Exportations nettes =
EX-IM.

 Déficit commercial : lorsqu’on importe plus qu’on exporte. EX-IM = -


 Excédent commercial : lorsqu’on exporte plus qu’on importe. EX-IM = +

Paiements de revenus provenant de non-résidents = argent qui entre au pays = +

 Exportations (90%) ;
 Revenus de facteurs (de production) payés par des non-résidents (dividendes de
compagnies étrangères, salaire d’un canadien en France) ;
 Transferts provenant de non-résidents (aide internationale, cadeau d’une tante en
Asie)

Paiements de revenus aux non-résidents = argent qui sort = -

 importations ;
 revenus de facteurs payés à des non-résidents ;
 transferts à des non-résidents.

Compte courant = net entre ce qui sort et ce qui rentre.

***Compte courant négatif = on a sorti plus d’argent qu’il en est rentré.

***Si positif = les étrangers ont plus investi au Canada que nous on a investi dans le
monde.

Exemples :

Je suis un canadien et j’achète une entreprise en France = négatif car l’argent sort.

Chinois qui achète une entreprise ici, = pofitif car l’argent rentre.

Compte courant + Compte capital et financier = 0


Les termes de l’échange

Le rapport entre l’indice de pri des exportations et celui des importations. Ils servent à
déterminer combien de biens et services un pays peut importer en faisant appel
uniquement aux recettes générées par ses exportations.

L’indice est à 100 à un année donnée (année de référence). Si l’indice augmente, il y a


amélioration des termes de l’échange et vice versa.

Le mal hollandais

Le mal hollandais décrit la baisse d’activité du secteur manufacturier qui résulte de


l’exploitation des ressources naturelles d’un pays.

Le « mal » hollandais est un processus sain par lequel un pays adapte sa structure
industrielle pour tirer le plus de revenus possible d’un changement dans ses avantages
comparatifs.

Séance 12 : Chapitre 15 (La macroéconomie en économie ouverte)


Les taux de change

Le taux de change nominal :

Correspond à : avec 1$ canadien, combien on peut s’acheter de l’autre devise. Plus e est
élevé, plus on peut acheter de devise étrangère avec 1$ canadien, ce qui veut dire que le
dollar canadien s’apprécie (vaut plus, est plus fort) et vice versa.

Il y a aussi le taux de change inversé : 1/e

Correspond à : combien de dollar canadien ai-je besoin pour acheter 1$ de devise


étrangère.

Si e est en hausse, 1/e est en baisse et vice versa.

Taux de change fixes, flexibles et administrés

1. Taux de change flexible (ou flottant) : Le gouvernement n’intervient pas dans le


marché des changes. Le marché détermine la valeur de la devise (offre et
demande) fluctue selon les forces du marché.

2. Taux de change fixe : le gouvernement établit une valeur et intervient pour la


maintenir.
3. Taux de change administré : le gouvernement intervient pour influer sur les
variations.

Le marché des changes

TRÈS GROS MARCHÉ! C’est le marché où on s’échange les devises et où on détermine


les taux de change nominaux. Demande et offre intermédiaire (demande et offre en
fonction d’un autre demande).

La courbe de demande a une pente négative car


si le prix du dollar canadien augmente, la Chine
est moins attirée d’en acheter car cela lui coûte
plus cher. (le dollar chinois se déprécie par
rapport au dollar canadien)

La courbe d’offre a une pente positive car si le


dollar canadien s’apprécie, le Canada peut
acheter plus de produits Chinois.

Avec un taux de change fixe…

Si le taux de change fixe est au dessus du taux


d’équilibre, il y aura une offre exédentaire =
baisse du taux de change (dollar se déprécie).
Le taux de change reviendra à l’équilibre, donc
on peut dire que le taux de change cible a peu
ou pas d’effet sur le taux de change qui
s’établit normalement sur la marché.

Le taux de change réel et les exportations

Si ce ratio est supérieur à 1, les jouets


canadiens sont plus chers que les jouets
chinois (donc on achète les jouets du
fournisseur chinois).

Si ce ratio est inférieur à 1, les jouets canadiens sont moins chers que les jouets chinois
(donc on achète les jouets du fournisseur canadien).
Taux de change réel :

La
plupart du temps, les taux de change nominal et réel varient conjointement

Taux de change réel et les exportations nettes

Quand le taux de change réel est


au dessus de E*, les
exportations nettes sont
négatives = déficit commercial.

Quand le taux de change réel est


en dessous de E*, les
exportations nettes sont
positives = excédent
commercial.

Plus le dollar est fort, plus on


importe.

Plus le dollar est fort, moins on


exporte.

Le PIB dans une économie ouverte


Quand le taux de change augmente (le dollar s’apprécie), on exporte moins car les autres
pays sont moins avantagés d’acheter à notre pays car cela leur coûte plus cher

= baisse du PIB.

Baisse des exportations dûes à la hausse de la valeur de notre argent (moins avantageux
pour les étrangers d’acheter) = baisse de la demande de certains produits = chômage =
moins de consommation = contraction économique à cause des effets multiplicateurs!

QUESTION D’EXAMEN****

La politique monétaire expansionnsite abaisse les taux d’intérêt = étrangers abaissent


leurs avoirs canadiens car cela devient moins rentable pour eux = hausse de l’offre des
dollars canadiens = dépréciation du dollar canadien.

= baisse du taux de change réel = augmentation des exportations nettes.

Contraire avec une politique monétaire restrictive.

Finalement…

La quantité et le prix des matières premières échangées sur les marchés mondiaux
déterminent aussi le taux de change!

Effet volulme : Lorsqu’on exporte beaucoup, la demande de dollars canadiens augmente


= appréciation du dollar canadien. Et vice vera.

Effet prix : lorsque la demande de nos matières premières augmentent, le prix des
marchandises tend à augmenter aussi! = hausse de la demande du dollar canadien =
appréciation du dollar canadien. Et vice versa.

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