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1 LES MOTIFS DE DÉTENTION DE LA MONNAIE POUR NÉOCLASSIQUE ET CHEZ KEYN ; pour néoclassique 

[Le motif de transaction] ; la monnaie est détenue pour permettre le règlement des transactions. Motif de
revenuCombler l’intervalle entre l’encaissement et le décaissement du revenu. Motif professionnel 
Combler l’intervalle entre le décaissement et l’encaissement du revenu. [Le
modèle d’Allais- Boumol-Tobin] ; Imaginons un individu percevant son revenu le 1er de chaque mois, càd,
qu’il dépense progressivement au cours du mois sans épargner pour le mois suivant Il a le choix entre
détenir de la monnaie non rémunérée et des titres rémunérés non liquides. Il faut transformer en monnaie
avant de régler les transactions, la transformation étant faite à un coût appelé coût de courtage :
commission perçue par l’intermédiaire financier plus le temps perdu par l’individu pour faire cette
transformation. L’individu doit donc effectuer un arbitrage entre placer en monnaie sans coût et sans
rémunération et placer en titres avec rémunération et coût de courtage.

[le motif de précaution] ; En réalité, les dépenses ne sont pas régulières, surtout, elles ont une composante
imprévisible. ▪ Dans les années 60, Miller et les autres ont amandé le modèle d’Allais- Boumol et Tobin pour
tenir compte de l’incertitude ▪ Ils montrent que la variance des dépenses nettes des recettes, notée, est un
paramètre crucial dans la détermination des encaisses monétaires.

[motif de spéculation ] ; L’activité de spéculation consiste à acheter des biens en des actifs à bas prix dans
l’espoir de les vendre à un prix plus élevé ▪ Pour les économistes néoclassiques : le taux d’intérêt influence le
partage entre consommation et épargne mais non pas le partage entre la monnaie et les titres de l’épargne.

Pour Keynésiens

le partage entre consommation et épargne est déterminé par le niveau du revenu et le taux d’intérêt agit
sur le partage entre monnaie et titres. Ceci provient du fait que les actifs se sont les seuls substituts à la
monnaie : les agents modifient la composition de leur épargne sans remettre en cause le montant de celle-
ci.

Arbitrage entre monnaie et titre :

=>Motif de spéculation pur => La spéculation consiste à acheter à bas prix pour vendre à un prix élevé ▪ Le
prix de la monnaie est de 1 par définition ▪ Le prix des actifs financiers varie en fonction du taux d’intérêt.

a) La relation entre taux d’intérêt et prix des titres : Les cours des titres varient en sens inverse du taux
d’intérêt : il augment quand les taux baissent et vice versa.

b) Le taux de rendement anticipé des titres : Le rendement anticipé d’un titre est le revenu total que son
détenteur s’attend à recevoir chaque année en % de la somme qu’il a misé. Le rendement se compose de
deux éléments ▪ De l’intérêt reçu , Le taux de gain anticipé en cas de revente du titre ; le plu value anticipé .

Arbitrage monnaie /titre : 1er cas, >0, l’individu a intérêt à détenir des actifs financiers et à limiter ses
encaisses monétaire aux motifs de transactions et de précautions (pas de monnaie pour motif de
spéculation) 2ième cas, <0, l’individu n’a pas intérêt à détenir des actifs financiers. Il détient tout son
épargne sous forme monétaire. 3ième cas, =0, l’individu détient indifféremment des titres et de la monnaie.

=>motif de diversification du risque :

N’est pas connu a l’avance il depend du l’evolultion future du taux d’interet et on ne peut que l’anticiper. La
règle de décision vue dans le paragraphe précédent, suppose que les agents ont une parfaite confiance dans
leurs anticipations. On dit qu’ils sont en univers certain. Ce qui n’est pas le cas dans la réalité : les agents
cherchent à maximiser le rendement mais en limitant les risques de se tromper et donc de perdre l’argent.

α) L’espérance du rendement : En économie, les individus sont supposés agir de manière à maximiser leurs
utilités.

Le partage optimal du portefeuille entre monnaie et titre : Tobin montre qu’un individu risquophobe
détient une partie de sa richesse sous forme monétaire, car les encaisses monétaire ne sont pas risquées
contrairement aux titres. La part de la richesse détenue en monnaie dépend du degré de l’aversion pour le
risque et de l’incertitude sur les prix des actifs mesurés par la variance attendue du taux d’intérêt, c’est-à-
dire, plus cette variance est grande plus la courbure de la fonction d’utilité est forte et amène les agents à
détenir de la monnaie . Une hausse du taux d’intérêt a alors deux effets contrairessur la demande de
monnaie :

▪ Les titres étant mieux rémunérés, on en demande plus et moins de monnaie : c’est l’effet de substitution (il
accepte plus de risque car il y a plus de rendement)

▪ Pour obtenir la même rémunération du portefeuille total, moins de titre suffisent et plus de monnaie car
moins risquée : c’est l’effet de revenu

▪ Une hausse du taux d’intérêt réduit la demande de monnaie si l’effet de substitution domine.

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