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Section 4 - Financement par les intermédiaires financiers

41. les intermédiaires financiers


Intermédiaire financier. Un intermédiaire financier est un professionnel à qui les investisseurs
s'adressent pour vendre ou acheter des titres (actions, obligations, etc.) sur le marché financier.
Les banques, les courtiers en ligne ou les entreprises d'investissement font partie des
intermédiaires financiers.

42. l'intermédiation financière


On parle d'intermédiation financière lorsque le monde financier sert d'écran entre demandeurs
et pourvoyeurs de capitaux, c'est-à-dire lorsque les intermédiaires financiers achètent les titres
émis par les entreprises et, pour se financer, émettent eux-mêmes des titres placés auprès des
épargnants ou collectent des fonds

43. Définition d’une banque intermédiaire


Un intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP, souvent abrégé
en IOB) est un professionnel qui met en rapport deux parties intéressées à la conclusion d'une
opération bancaire. La profession est définie, en France, par le Code monétaire et financier.

44. l'intermédiation financière


On parle d'intermédiation financière lorsque le monde financier sert d'écran entre demandeurs
et pourvoyeurs de capitaux, c'est-à-dire lorsque les intermédiaires financiers achètent les titres
émis par les entreprises et, pour se financer, émettent eux-mêmes des titres placés auprès des
épargnants ou collectent des fonds

45. Définition de l’institution financière


En économie, une institution financière est une institution publique ou privée, qui assure une
mission économique ou financière et qui fournit des services financiers à ses clients.

46.Les différentes sortes des institutions financières


Les institutions financières participent au financement de l'économie par l'octroi de prêts. Les
principales institutions financières à Madagascar sont : Les Banques, les organismes
financiers qui participent à la mise en œuvre de la politique monétaire sous l'autorité de la Banque
centrale

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La demande et l’offre des capitaux

Pour aider les entreprises à lever des fonds, le rôle des banques est souvent essentiel. Elles
interviennent en amont, pendant et en aval de l’opération. Leur fonction première est de
conseiller la société sur le montage du dossier, notamment sur le choix des instruments
financiers (actions, obligations), sur les conditions offertes (prix d’émission, durée de
l’emprunt…). Elles ont ensuite un rôle de « placeur » auprès des particuliers, entreprises,
institutionnels et fonds de placement désirant investir.

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LES AGENTS A BESOINS DE FINANCEMENT ET A EXCEDENT DE FINANCEMENT

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Chapitre III - LES CONCEPTIONS THEORIQUES DE LA MONNAIE

Section 1 – La conception classique

311.Selon les classiques : “La monnaie n’est qu’un voile qui recouvre un troc”.

D’après la loi sur les débouchés de Jean Baptiste Say (économiste français, 1767-1832), « les
produits s’échangent contre les produits », donc « l’Offre crée sa propre Demande ».
En effet, la fabrication de nouveaux produits suppose des revenus supplémentaires pour ceux
qui les fabriquent et ainsi la possibilité pour ces nouveaux produits d’être demandés. Donc, toute
inadéquation entre l’Offre et la Demande d’un produit ne peut être que provisoire. C’est pourquoi
la monnaie ne joue pas de rôle par elle-même, elle est neutre.
D’après les classiques, le niveau du taux d’intérêt permet d’équilibrer la Demande de monnaie,
par les investisseurs, et l’offre de monnaie, par les épargnants.
322.Le rôle de la monnaie et du taux d’intérêt dans les crises économiques expliqué par
les classiques

Selon les classiques, tenants de J. B. Say :


– les crises ne peuvent être que provisoires parce que la thésaurisation provoque une diminution
des taux d’intérêt afin de pousser les agents économiques à emprunter, ce qui provoque une
hausse de l’investissement qui compense la baisse de la consommation
– les variations du taux d’intérêt assurent l’équilibre du marché des besoins & services, donc une
crise ne peut venir que d’une inadaptation provisoire de l’O et de la D de biens.

Section 2 – La conception keynesienne

321. Selon les keynésiens

D’après John Maynard KEYNES, économiste américain (1883-1946), cette conception de la


monnaie doit être remise en cause car la monnaie peut être désirée pour elle-même : en effet la
monnaie peut être thésaurisée en vue de détenir des « encaisses de précaution » (pour faire face
aux aléas de la vie), ou de « spéculation » (pour réaliser des profits rapides), il peut y avoir une
demande de monnaie qui ne soit pas une demande de biens.

La monnaie n’est donc pas neutre.


De plus, d’après KEYNES, plus un revenu augmente, plus la part épargnée du revenu s’accroît ;
cette tendance à épargner davantage se fait aux dépens de la demande de biens. La monnaie
n’est donc pas “un voile qui recouvre un troc”.
L’intérêt de ce raisonnement est d’expliquer qu’une partie de la monnaie en circulation peut être
retirée du circuit par certains de ses détenteurs (répétons qu’il s’agit de détenir des « encaisses
de précaution »), mais alors, s’il y a moins de monnaie en circulation, cela va se répercuter sur
la production de biens et services ? il y aura moins de demande de biens et services ? les
entrepreneurs vont donc diminuer leur offre et sans doute licencier.

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Pour empêcher cet engrenage dangereux, Keynes suggère de faire intervenir l’Etat. Par une
politique de relance de la demande (hausse du salaire minimum, des allocations sociales, baisse
du taux d’intérêt), la production serait relancée ce qui éviterait une récession.

322. Le rôle de la monnaie et du taux d’intérêt dans les crises économiques expliqué par
les keynésiens

D’après les keynésiens :


Comme nous l’avons vu plus haut, les crises économiques s’expliquent par le fait qu’une partie
de la monnaie, au lieu de se tourner vers l’achat de biens réels, est conservée par les agents
économiques.
La Loi des débouchés de Say ne joue pas.
Le rôle du taux d’intérêt est insuffisant pour ré-orienter le comportement des agents économiques
: pour Keynes, il y a interaction entre les phénomènes réels (Offre et Demande de biens) et les
phénomènes monétaires (Offre et Demande de capitaux).
Keynes pense que si l’État n’intervient pas, la « récession » (baisse de l’augmentation du PIB)
risque de s’amplifier. L’État doit donc agir sur la demande en stimulant le pouvoir d’achat des
agents économiques.

La monnaie joue donc un rôle à la fois de :


– lubrifiant de l’économie
– mais aussi d’accélérateur de l’activité (lorsqu’elle circule très vite)
– ou de décélérateur de l’activité (lorsqu’une partie est thésaurisée).
323. Le rôle de la politique monétaire selon les monétaristes
Pour les monétaristes, l’évolution de la masse monétaire doit suivre l’évolution du PIB et surtout
ne pas la précéder sous peine d’inflation.
En ce qui concerne l’évolution de la masse monétaire, Milton Friedman (né en 1912, professeur
à l’université de Chicago, prix Nobel en 1976) fait confiance au marché pour atteindre l’optimum
économique mais il reconnaît la nécessité du rôle de l’État : la politique économique est
nécessaire car le marché est impuissant à déterminer le juste niveau de l’Offre de monnaie.
Il considère que la Demande de monnaie dépend de plusieurs facteurs mais surtout du niveau
anticipé des prix par les agents économiques, le taux d’intérêt ne jouant qu’un rôle mineur.
En effet, s’il y a une baisse du taux d’intérêt, la consommation des agents augmentera peut-être
mais si cette tendance se poursuit, le niveau des prix s’élèvera et très vite la consommation
diminuera.
Selon les monétaristes, il n’y a donc pas d’effet durable de la politique monétaire. Elle influence
les seules grandeurs nominales (le niveau des prix) et non pas les grandeurs réelles (le pouvoir
d’achat).

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