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Financement externe = un agent qui utilise des ressources mises à disposition par d’autres
agents.
Selon Hayek, seul financement non-monétaire est légitime car permet que seuls les
investissements compatibles avec l’arbitrage intertemporel des agents soient financés.
Il faut une égalité ex ante entre épargne et investissement.
Mise en commun des richesses = lorsque les besoins en capitaux se développent, ressources
individuelles peuvent devenir insuffisantes, système démultiplie capacités de financement de
grande ampleur.
Fonction d’information = Prix véhicule l’information & Banque produit des informations de
manière privée.
≠ Marché financier = information publique, médiatisée.
Fonction de règlement
- Transférer de la dette
- Rendre liquide des actifs
- Acheter d’un pays à l’autre
7/ Théorème de la séparation
Théorie moderne du portefeuille, Markowitz, 1952
Diversification pour obtenir le rendement le plus élevé entre espérance et variance pour
optimiser le couple rendement-risque.
Finance capitaliste, peut se révéler être purement destructrice si elle n’est pas contenue:
L'efficience informationnelle semi-forte : les prix des actifs reflètent toutes les informations
passées ainsi que les informations publiques actuelles sur les actifs financiers.
L'efficience informationnelle forte : les prix des actifs reflètent toutes les informations,
qu'elles soient publiques ou privées, passées, présentes ou futures sur les actifs financiers.
Il existe une valeur fondamentale des actifs du marché. Le marché a pour capacité
d’évaluer correctement la valeur d’un actif, d’une entreprise.
Les investisseurs ne peuvent pas obtenir de rendements supérieurs à la moyenne sur une
base régulière, car toute l'information disponible est déjà reflétée dans les prix des actifs
financiers.
Impossible de battre le marché : gestion active de portefeuille en moyenne, ne peut pas
avoir rendement supérieur à un placement aléatoire.
Désintermédiation :
• Rôle du secteur institutionnel = investisseur institutionnel dont l’objectif est de placer
l’épargne de ménages
• Capitalisation = actifs cotisent pour leur propre retraite de manière volontaire ou
obligatoire, avec un enjeu de placement de l'épargne. Ces fonds peuvent être publics ou
privés.
11/ Limites de l’économie d’endettement
Lucas, Expectations and the neutrality of money, 1972
Agents se font avoir à chaque fois, mais ont des réactions rationnelles.
Les agents vont anticiper inflation de manière correct à 1 erreur prête :
Pt (anticipée)= Pt (réalisée)+ E (E vaut en moyenne 0)
Avec inflation, baisse du chômage mais l’illusion monétaire se dissipe peu à peu : hausse des
prix & des salaires. Les agents économiques finiront par s'adapter à cette nouvelle réalité et
ajusteront leurs anticipations d'inflation en conséquence.
Courbe de Phillips est fausse à long terme.
Il faut se concentrer sur les attentes de politique monétaire des agents économiques
Kydland & Prescott, Rules Rather than discretion: The Inconsistency of Optimal Plans, 1977
Incohérence temporelle des décisions optimales de politique monétaire.
BC vise la stabilité des prix et soutient le plein emploi.
À CT : inflation surprise est une décision optimale car agents écos pas prévenus.
Prblm : une fois que la BC et le gouvernement déclenchent cette inflation surprise, agents
anticipent de futurs événements similaires, ce qui nuit à la crédibilité de la monnaie à LT.
Barro & Gordon, Rules Rather Than Discretion and Reputation in a Model of Monetary Policy,
1983
Préférable de privilégier des règles monétaires plutôt que la discrétion, afin d'orienter les
anticipations des agents économiques. Les politiques monétaires discrétionnaires peuvent
entraîner un biais inflationniste.
Règles pour résoudre ce problème :
- Indépendances des BC du pouvoir politique
- Marchés financiers viennent imposer une discipline : arbitrage entre devises
- Règle de Taylor : BC fixent taux d’intérêt selon la cible d’inflation
Taux d'intérêt directeur = Taux d'intérêt neutre + α * (Inflation réelle - Inflation cible) + β * Écart de production
α et β sont des coefficients pondérant l'importance relative des écarts d'inflation et de
production.
Taux d’intérêt neutre : taux qui ne provoque ni inflation ni déflation, maintient équilibre éco
Lucas a surmonté son paradoxe en soulignant que la PmK ne pouvait pas suffire à attirer des
Investissements Directs Étrangers (IDE). Expression « pays émergent » a été forgée pour
désigner des pays dans lesquels les investissements apparaissaient déjà particulièrement
rentables, car la croissance de ces pays était déjà consolidée et rapide, et que les activités y
étaient déjà diversifiées
Théorie éco standard : dans un monde avec une parfaite mobilité des capitaux, les pays
ayant des taux d'épargne élevés devraient investir à l'étranger, tandis que les pays ayant des
taux d'épargne faibles devraient recevoir des investissements étrangers.
Flux de capitaux devraient s'équilibrer à l'échelle internationale, de sorte que les taux
d'épargne et d'investissement nationaux ne seraient pas étroitement liés.
Phillips : relation empirique entre niveau chômage & niveau salaires (UK fin XIX/début XX)
Relation décroissante non linéaire.
1/ 2/
2/ Généralisation de cette approche : courbe de Phillips (Samuelson & Solow)
Remplacement variation des salaires par inflation
Trop d’inflation mène à politique de rigueur des BC & donc augmentation chômage
Idée micro : entreprises fixent prix en appliquant taux de marge à masse salariale
( 1+m )∗WN
P= N : niveau d’emploi, W : salaires, Y : PIB, m : taux de marge
Y
Interprétation de Friedman
Salaires réels n’ont pas augmenté, les niveaux de prod, emplois & salaires n’ont pas changé.
Chômage naturel = en absence de chocs/cycles écos, chômage tend vers un certain niveau
2. Coût du capital : Le coût moyen pondéré du capital (WACC) d'une entreprise reste
constant et indépendant de sa structure du capital. Autrement dit, le coût des capitaux
propres augmente linéairement avec le ratio d'endettement, compensant ainsi l'effet de
l'endettement sur la valeur de l'entreprise.
Aléa moral : une personne ou une entreprise assurée contre un risque peut se comporter de
manière plus risquée que si elle était totalement exposée au risque
Régulation internationale
- Bâle I, 1988 = ratio prudentiel de solvabilité
- Bâle II, 2004 = fonds propres renforcés + discipline marché via transparence info
- Bâle III, 2010 = fonds propres renforcés + ratio de liquidité et levier
Taxe Tobin = créer un prélèvement fiscal global sur les transactions financières
Risques du Shadow Banking = technique consistant à sortir les actifs les + risqués du bilan
d’une banque puis à les revendre à d’autres investisseurs via un fonds de créances spécialisé.
Non Banking = pas de capacité à créer de la monnaie, pas de levier ni de risque associé,
permet de financer des projets + risqués.
2/ Liquidités restent dans les sphères financières non pas dans sphère réelle
spéculation + crises financières
Idée que le capital a un certain rendement qui permet de rémunérer l’épargne d’un point de
vue macroéconomique.
≠ Pour Keynes : l’enjeu est de savoir ce que l’on fait de cette épargne : achat d’actifs réels,
actifs financiers (actions/obligations), titres, monnaie. Le i est associé à la préférence pour la
liquidité (monnaie vs titres), ce n’est pas le r qui détermine le i. cf. Keynes Monnaie
Croissance effective = taux de croissance économique mesuré pour une période donnée