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Rakini Salma

Groupe 11

Section 2

Devoir à rendre

1)- Quel est le rôle de la CDG et la CCG en tant qu'institutions soumises à la loi
bancaire ?

La caisse de dépôt et de gestion (CDG) est une institution financière qui a pour rôle de
centraliser et gérer les fonds d’épargne à long terme au Maroc. Elle est le dépositaire légal
des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de la Caisse d’épargne nationale
(CEN) et d’autres dépôts et flux à caractère obligatoire ou facultatif, elle gère également la
caisse nationale de retraite et d’assurance dans des conditions fixées par décret.

La caisse centrale de garantie (CCG) est un établissement financier public, assimilé à un


établissement de crédit en vertu de la loi bancaire. La CCG est chargée d’une mission
d’intérêt général qui consiste, entre autres, à partager les risques avec les acteurs du secteur
financier pour faciliter l’accès au financement.

2)- Quelle est la différence entre un système d'économie de marchés et un système


d'économie d'endettement ?

Un système d'économie de marchés est une inspiration libérale présente entre le 19ème siècle
et les années 1930 et depuis les années 1980, qui a pour objectif de lutter contre l’inflation et
favoriser l’épargne grâce à des taux d’intérêts importants. Ses principes se manifestent dans la
désintermédiation, la libération et déréglementation des marchés, et la privatisation des
banques. Et parmi ses risques on trouve l’instabilité des marchés financiers qui engendrent
des crises financières, et défavorise la consommation et une partie d’investissement. Par
contre le système d'économie d'endettement c’est une inspiration keynésienne présent pendant
les 30 glorieuses qui a pour objectif de relancer la croissance. Ses principes se présentent dans
l’intermédiation bancaire, la forte intervention de l’Etat, et la banque centrale qui maintien
une quantité de monnaie importante sur le marché pour faire baisser les taux d’intérêts. Et
parmi ses risques on trouve l’endettement important des agents économiques y compris l’Etat,
l’inflation liée à une forte demande, et ainsi il défavorise l’épargne.

Dans un système d’endettement, la banque centrale est le prêteur en dernier ressort contraint
d’assurer le bouclage du financement de l’économie. Cependant dans un système de marché,
l’intervention du prêteur en dernier ressort reste arbitraire.

3)- Citez quatre caractéristiques d'un système d'économie de marché.

 Une véritable économie de marché se caractérise par l’absence d’intervention de l’Etat


dans les décisions des particuliers et des entreprises : primauté du contrat par rapport à
la loi, taxes faibles, code du travail réduit voire inexistant. C'est-à-dire les agents
économiques (entreprises, individus) ont la liberté de vendre et d'acheter des biens, des
services et des capitaux. Chacun agit alors en fonction de ses intérêts; le profit,
considéré positivement, y figure comme la récompense du risque.

 Un système dynamique

 Un système Anticipatif

 Un système ouvert

4)- Citez quatre caractéristiques d'un système d'économie d'endettement.

Jusqu’aux années 80, l’économie d’endettement se caractérise par un endettement élevé des
entreprises en flux et en stock, mais aussi par le contrôle des marchés étaient très actifs par les
pouvoirs publics et la concurrence était faible entre les intermédiaires financiers et le système
financier français.

Peu après, il se caractérisait par la faiblesse des taux d’autofinancement des agents non
financiers. Le financement indirect est aussi très prisé surtout par crédit bancaire. Ainsi, elle
se caractérise par l’insuffisance structurelle d’épargne par rapport à l’investissement souhaité.

5)- Qu'est ce qu'on entend par la capitalisation boursière ?

La capitalisation boursière est une valeur fréquemment utilisée par la presse pour éstimer le
poids des entreprises et évaluer leurs taille, lorsqu’elles sont cotées en bourse. L’introduction
en bourse permet en effet l’ouverture du capital à des investisseurs. Les actions qui circulent
sur le marché financier acquièrent une certaine valeur, influencée par de multiples facteurs.
En ce sens, la capitalisation indique la valeur de l’ensemble des actions présentent sur le
marché. C’est théoriquement la somme qu’il faudrait pour permettre le rachat de la totalité des
actions.

6)- Qu'est-ce que le taux d'intermédiation ?

Le taux d’intermédiation au sens strict représente la part des crédits de financement des
entreprises. Au sens large, il permet de mesurer la part des financements accordés par les
agents financiers (notamment les banques) dans le total des financements dont bénéficient les
agents non financiers (ménages, entreprises). Il permet essentiellement d’évaluer la part des
financements relatives aux crédits bancaires et celle assurée par le marché de capitaux.

7)-Comment calcule-t-on le taux d'intermédiation au sens strict ?

On pose :

X : Crédits des établissements de crédit résidents

Y : Financement « de marché » (désintermédié)

A1 : émission nette d’obligations et de TCN

A2 : émission nette d’actions et d’autres fonds propres


A3 : crédits et obligations des non-résidents

B : Total des financements aux ANF = X + Y.

 Taux d’intermédiation financière « au sens strict » = X/B

8)- Comment calcule-t-on le taux d'intermédiation au sens large ?

 Taux d’intermédiation financière « au sens large » = (X+A1+A3)/B

Outre ces crédits, il prend en compte les titres émis par les entreprises (actions,
obligations, titres de créances négociables) détenus par les institutions financières.

9)- Définir le marché hypothécaire :

Le marché hypothécaire, représente la composante à long terme du marché monétaire. Sur


ce marché, les banques peuvent grâce à la technique de titrisation, faire sortir de leurs actifs,
des créances hypothécaires, en les transformant sous formes de titres vendus aux
investisseurs.

Lorsqu'un particulier ou une entreprise emprunte auprès d'une institution financière, il est
fréquent, notamment dans le domaine immobilier, qu'il ou elle doive en retour hypothéquer le
bien en cours d'acquisition. De leur côté, les banques ne disposent plus des capitaux prêtés, et
ont besoin de se refinancer. Le marché hypothécaire est un marché financier, qui leur permet
d'émettre des billets à ordre garantis par ces hypothèques. Ces billets hypothécaires sont
négociés auprès d'établissements spécialisés, et peuvent être échangés contre des
financements immédiats.

10)- Définir les sociétés de financement suivantes : les sociétés d'affacturage, les sociétés
de financement

 Les sociétés d’affacturage : aussi appelé factor, est un établissement financier qui
finance les factures clients émises par les entreprises sans attendre la date d’échéance
du paiement de la créance. Ce moyen de financement permet d'obtenir rapidement du
cash sans attendre d'être réglé à 30, 45, 60 jours.
L'affacturage propose 4 principaux services : le financement des factures, la gestion et
le recouvrement des créances ainsi que l'assurance-crédit pour couvrir le risque
d'impayés.
 Les sociétés de financement : des établissement ont désormais la qualité des
établissements de crédit et qui ne peuvent exercer parmi les opérations prévues pour
les établissement de crédit que celle d’octroyer des crédits uniquement. Les sociétés de
financement englobent : - Les sociétés de financement à la consommation .
- Les sociétés de financement immobilier
- Les sociétés de crédit-bail
11)- Quelle est la différence entre un actif monétaire et un actif financier ?

Les actifs financiers correspondent aux titres à long terme (actions, obligations) et à court
terme (bons du Trésor, billets de trésorerie, certificats de dépôt) négociables sur les
marchés de capitaux. Les actifs monétaires concernent la monnaie sous ses différentes formes.

12)- Qu'est ce qu'on entend par les normes de Bâle ?

Les normes Bâle constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques
bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences, pour
garantir un niveau minimum de fonds propres, afin d'assurer la solidarité financière.

13)- Définir la planche à billets :

Par extension, la planche à billets désigne par la suite toute création de monnaie fiduciaire à la
discrétion d'un organisme central, tel que la banque centrale, et ceci sans utiliser forcément le
support papier, car le mécanisme est entièrement virtuel et informatique. Des périphrases sont
employées pour cacher la nature arbitraire et inflationniste du procédé, comme :
"assouplissement quantitatif", "mesures non conventionnelles", "rachat d'actifs", "laisser filer
la monnaie", etc. La pratique de la planche à billets s'est généralisée dans tous les pays après
l'abandon de l'étalon-or en 1971.

La planche à billets au sens large peut prendre différentes formes :

 forme historique : émission arbitraire de billets ou de pièces, billets sur-imprimés


(république de Weimar), rognage de la monnaie, etc. (le cours forcé permet au
monopole monétaire de pratiquer toutes sortes de manipulations)

 "monnaie fondante" (monnaie qui se déprécie avec le temps, ce qui oblige ses
détenteurs à s'en débarrasser à terme)

 "monnaie fiscale", qui permet à l'Etat de payer ses factures par de simples
reconnaissances de dette

 assouplissement quantitatif (la nouvelle monnaie est destinée à certains marchés


seulement, comme celui des obligations d’État)

 hélicoptère monétaire (la nouvelle monnaie est censée être distribuée à la population,
directement ou indirectement par un accroissement de la dépense publique)

 taux négatifs (répression financière cherchant à obtenir les effets de l'inflation en son
absence)

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