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JUIN 2011
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Remerciements
Au cours de ce PFE j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes qui ont toujours été
accueillantes et m’ont aidé dans mes démarches.
Tout d’abord je tiens à remercier Mme ZWINGELSTEIN, reponsable du service méthodes, qui m’a
accueilli et permis de réaliser ce stage dans de très bonnes conditions.
Je souhaite aussi remercier l’ensemble de l’équipe méthodes, Messieurs JUNG, DELON, ANTOINE,
SAUSSOL, COLAS et ROMAIN qui ont répondu à mes différentes questions et qui m’ont présenté à leurs
différents chantiers.
J’adresse aussi ces remerciements à Mr RENARZEWSKI, chef du département structure, qui m’a
accordé de son temps afin de partager son savoir sur le béton Autoplaçant.
Je remercie les équipes travaux des chantiers de Jarville, Padoue, Gendarmerie de Montbard, du
Centre de Maintenance de Dijon, de la Gendarmerie de Mulhouse et enfin de Talant, qui m’ont
accueilli, présenté leurs chantiers et répondu à mes questions, ainsi que les compagnons avec qui j’ai
passé de nombreuses heures.
Je n’oublie pas les collaborateurs de la Direction Technique de Pertuy que j’ai côtoyé pendant ces 20
semaines et qui m’ont intégré au sein de l’entreprise.
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Sommaire
Remerciements ............................................................................................................................ 2
Table des figures et des tableaux .................................................................................................. 6
Introduction ................................................................................................................................. 7
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5 Le retour d’expérience des chantiers ................................................................................... 24
5.1 Tableaux de suivi ................................................................................................................... 24
5.1.1 Comment est réalisé ce tableau ? ................................................................................. 24
5.1.2 Explication du tableau et des données qui en ressortent : ........................................... 25
5.2 Les tableaux de suivi synthétiques ........................................................................................ 34
5.3 Le tableau synthétique ByEFE ............................................................................................... 35
5.4 Synthèse au sein du département des méthodes ................................................................. 35
5.4.1 Introduction ................................................................................................................... 35
5.4.2 Organisation générale de la journée ............................................................................. 36
5.4.3 Organisation autour du bétonnage de la dalle.............................................................. 36
5.4.4 Organisation autour du bétonnage des voiles .............................................................. 37
5.5 Bilan ....................................................................................................................................... 37
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7.2 Réalisation d’un CD BAP ........................................................................................................ 46
7.2.1 Introduction ................................................................................................................... 46
7.2.2 Diapositive 1 : Introduction ........................................................................................... 47
7.2.3 Diapositive 2 : Le sommaire .......................................................................................... 47
7.2.4 Diapositive 3 : Les généralités sur le BAP ...................................................................... 48
7.2.5 Diapositives 4 et 5 : Les voiles et les dalles ................................................................... 48
7.2.6 Diapositive 6 : Les tableaux de suivi .............................................................................. 49
7.2.7 Diapositive 7 : Approfondissement ............................................................................... 50
7.3 Perspectives........................................................................................................................... 50
7.4 Bilan ....................................................................................................................................... 51
Conclusion ................................................................................................................................. 53
Bibliographie .............................................................................................................................. 54
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Table des figures et des tableaux Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
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Introduction Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Introduction
Les dernières décennies ont été marquées par le développement des bétons hautes performances
(BHP, BTHP, BUHP). Ces bétons ont permis de développer des structures plus ambitieuses, plus
minces, plus élancées et ont donc probablement largement participé à la bonne image du matériau
béton.
Toutefois, les retours d’expériences montrent qu’aujourd’hui la résistance mécanique n’est plus la
seule préoccupation. En effet on arrive facilement à des résistances « admissibles » pour du
bâtiment. L’enjeu se situe sur d’autres critères comme la mise en œuvre, la résistance au feu ou
encore la qualité du parement. Paradoxalement, les bétons les plus résistants mécaniquement ne
sont pas forcement ceux ayant la meilleure résistance au feu.
L’apparition des Bétons AutoPlaçants (BAP) marque une rupture dans la course aux performances
mécaniques. Dans ce cas ce sont les aptitudes à être aisément mis en œuvre sans vibration qui sont
devenues prioritaires. Ces aptitudes vont avoir de grandes conséquences en termes de délai
d’exécution, de réduction de matériels, de qualité de bétonnage, de facilité de mise en œuvre, de
respect du voisinage et de diminution de la pénibilité pour les ouvriers.
La mise en place de nouvelles techniques innovantes est souvent lente dans le BTP. Pertuy
Construction participe à l’initiative de l’emploi des BAP. Depuis quelques années les équipes travaux
accumulent de l’expérience dans le domaine et ont chacune acquis un savoir faire personnel. Il
devient important de créer des méthodes de suivi afin d’homogénéiser et d’optimiser les pratiques,
ainsi que de créer une base de données pour connaître les différents facteurs influençant les
résultats. L’arrivée de cette nouvelle technique nécessite une réorganisation des équipes sur les
chantiers. De plus, une étude particulière des autres postes comme la préfabrication est nécessaire.
L’objectif est de faire remonter au service des méthodes l’ensemble de ces informations et de
synthétiser les pratiques courantes.
Une grande partie de ce Projet de Fin d’Etudes (PFE) consiste en la récolte d’informations acquises
par l’expérience des chantiers. Il s’ensuit une standardisation des procédures, ainsi que la mise à jour
des documents du service des méthodes en relation avec le BAP.
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1. Présentation de l’entreprise Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
1 Présentation de l’entreprise
1.1 L’entreprise
Le groupe Bouygues construction est l’un des leaders mondial du BTP. Pertuy Construction est une
des filiales du groupe Bouygues-Entreprise France Europe (ByEFE), elle-même filiale du groupe
Bouygues.
Voici une petite synthèse du groupe Bouygues afin de se remémorer son fonctionnement et ses
pôles de compétitivité :
L’année 2010 confirme la capacité d’adaptation de tous les métiers du Groupe. Le chiffre d’affaires
s’établit à 31,2 milliards d’euros, stable par rapport à 2009.
Bouygues Construction affiche une solide performance opérationnelle. Le chiffre d’affaires s’élève à
9 235 millions d’euros (-3 %) avec une marge opérationnelle stable. Le carnet de commandes à fin
décembre 2010 atteint un niveau historique de 14,2 milliards d’euros (55 % à l’international).
Le secteur d’activité de la filiale ByEFE, Pertuy Construction, est l’Est de la France. Son siège social est
implanté à Maxéville (proche de Nancy) et elle possède des implantations secondaires comme à
Strasbourg ou Besançon.
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1. Présentation de l’entreprise Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
En 2010 le chiffre d’affaires enregistré est de 214 millions d’euros. L’effectif de Pertuy-Cirmad est de
604 personnes dont 303 ETAM et cadres.
1.2 Le service
Ce PFE s’effectue au sein de la Direction Ingénierie Technique (DIT) dans la sous division Méthodes,
sous la direction de Madame Sylvie ZWINGELSTEIN, chef de service.
Dominique
RENARZEWSKI
BETON
PERTUY
CONSTRUCTION
Denis JUNG
METHODES
Dominique
Maryline RENARZEWSKI
VERBAUWHEDE
ZONE NORD-EST
Vincent ROUSSEAU
BETON
NORPAC
David DELANNOY
METHODES
Le BAP a plusieurs référents selon les domaines. Monsieur JUNG est le référent au sein du service
méthodes et Monsieur RENARZEWSKI l’est par rapport au matériau. Il l’est aussi pour l’ensemble des
filiales PERTUY - NORPAC.
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2. Généralités sur le déroulement du PFE Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
2.1.1 Le sujet
Rappel de la problématique :
La mise en place de nouvelles techniques innovantes est souvent lente dans le BTP. Pertuy
Construction participe à l’initiative de l’emploi des BAP. Depuis quelques années les équipes travaux
accumulent de l’expérience dans le domaine et ont chacune acquis un savoir faire personnel. Il
devient important de créer des méthodes de suivi afin d’homogénéiser et d’optimiser les pratiques,
ainsi que de créer une base de données pour connaître les différents facteurs influençant les
résultats. L’arrivée de cette nouvelle technique nécessite une réorganisation des équipes sur les
chantiers. De plus, une étude particulière des autres postes comme la préfabrication est nécessaire.
L’objectif est de faire remonter au service des méthodes l’ensemble de ces informations et de
synthétiser les pratiques courantes.
Une grande partie du travail consiste en la récolte d’informations acquises par l’expérience des
chantiers. Il s’en suit une standardisation des procédures, ainsi que la mise à jour des documents du
service des méthodes en relation avec le BAP.
2.1.2 Planning
Tableau 2-1 : Planning du PFE
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2. Généralités sur le déroulement du PFE Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Phase 1
La première partie, de janvier à la fin février, a fait l’objet d’une étude des standards existants. Elle a
consisté en la création des outils de suivi avec les chantiers de la région de Nancy et en la mise en
place du « retour d’expérience chantier ». Il était important d’être le plus attentif et ouvert d’esprit
possible car l’ensemble du PFE a reposé sur cette base.
Phase 2
De février à mars j’ai récolté l’ensemble des informations. Une grande part de ce travail s’effectue via
l’observation. Il s’agissait de visiter les différents chantiers et de passer du temps avec les équipes
travaux. C’est le contact avec les différents services et la rigueur dans la prise d’informations qui ont
été primordiales. Le risque majeur a été de ne pas collecter suffisamment d’informations dans cette
période et que ces informations manquent au moment de la création des fichiers.
Phase 3
La troisième phase, commençant au mois d’avril et occupant le mois de mai, a consisté en l’analyse
des résultats. Le travail effectué à ce moment dépendait entièrement de la seconde partie. Il
s’agissait de la création de l’ensemble des documents. Cette phase s’est aussi déroulée dans une
grande autonomie. De nombreux documents ont été présentés à l’entreprise, jusqu’à trouver la mise
en forme lui convenant le mieux.
Phase 4
Durant ces deux semaines il s’agissait d’obtenir les validations définitives des documents. Souvent
présentés une première fois, il a fallu apporter les dernières modifications afin d’améliorer la
compréhension ou d’apporter de nouveaux détails.
Phase 5
La dernière phase a été la rédaction du rapport, la création d’un CD pour Pertuy (voir les explications
dans le chapitre 7), ainsi que la création du support visuel pour la soutenance.
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2. Généralités sur le déroulement du PFE Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Concrétisation du PFE
Autres pistes possibles
Réalisation des tableaux Pistes à développer : Observation / discutions / récoltes d’informations /
standardisation / analyses / répercutions
Redéfinition de nouveaux standards
Chronoanalyse : étude des chronoanalyses Fiches de synthèses des observations
Comparatifs matériaux, matériel, organisations
précédentes, réalisation de nouvelles,… Mise à jour du BAPeur
Etude de l’influence de ces paramètres
Complément de l’étude de prix Recherche de nouvelles techniques ?
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2. Généralités sur le déroulement du PFE Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Afin de répondre au sujet de nombreuses pistes ont été envisagées. Certaines aboutissent, d’autres
ont été abandonnées. Le schéma suivant est une vue synthétique de l’avancement du PFE.
Observation et
Recherches documentaire
Synthèse du BAP
Légende :
La piste ne donne pas de résultats, sort des objectifs du PFE, ou a été abandonnée
La piste a été regardée mais peu exploitée ou les objectifs finaux ont changé
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2. Généralités sur le déroulement du PFE Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Voici une présentation rapide des pistes qui seront développées tout au long du rapport.
Recherche Documentaire :
Il s’agit de la première étape et c’est une étape obligatoire. Il s’agit d’un point essentiel du début du
PFE, mais même si elle diminue en intensité au cours du temps elle n’est jamais totalement
terminée. Par exemple, lorsque l’on tombe sur un nouveau produit, il faut rechercher sa fiche produit
et donc se documenter à son sujet.
Tableaux de suivi :
Il s’agit d’une part importante du PFE et un des besoins le plus primordial pour l’entreprise. Le
tableau de suivi se sépare en deux phases : premièrement un tableau complet sur l’ensemble des
informations du BAP ; deuxièmement une synthèse graphique de ce tableau.
Méthodes utilisées :
Les observations des différentes méthodes et organisations entrainent la création d’une multitude de
documents. Il s’agit de la deuxième part importante du PFE. La difficulté réside dans la mise en forme
des retours d’expériences. On verra par la suite le détail de la réalisation.
Deux pistes se sont avérées très intéressantes à aborder mais ont été abandonnées soit par manque
de résultat, soit par manque de temps.
La première piste abandonnée est celle d’un suivi journalier des chantiers. Il y a plusieurs raisons à
cela. Premièrement on recherche un résultat global des pratiques chez Pertuy, par conséquent
l’étude d’un unique chantier est à proscrire. Ensuite les PFE précédents ayant tourné chacun sur un
chantier, une partie des résultats est donc déjà connue. On peut tout de même noter que l’abandon
de cette méthode empêchera un véritable regard sur les conséquences de l’utilisation d’un béton par
rapport à un autre, de sa mise en œuvre, etc. Le suivi journalier a ses avantages mais le temps
imparti aurait été trop faible et la mission souhaitée s’éloigne trop des objectifs principaux.
La deuxième piste est l’étude de la composition du matériau. L’étude semblait indispensable pour
permettre une amélioration dans les formulations, connaître le temps nécessaire aux chantiers pour
obtenir une formule stable, obtenir des informations sur l’interaction du couple ciment-adjuvent sur
la prise et le bullage, … Malheureusement, l’impossibilité d’obtenir des formules, et des données
précises ont mis fin à l’étude.
Enfin, la visite du chantier de Poweo (Toul) n’a pas pu rentrer dans l’objectif de la création d’un
tableau de suivi. Elle a eu lieu trop tardivement et le chantier n’était pas suffisamment avancé.
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3. Le Béton Autoplaçant (BAP) Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Il est aussi conseillé de prendre connaissance du PFE réalisé par TELLIER Guillaume (INSA Strasbourg)
en juin 2009 « Le Béton Autoplaçant : condition d’utilisation sur chantiers de bâtiment, Etat des lieux
et perspectives » [4], ce PFE s’inscrivant en partie dans sa continuité.
« Béton très fluide, homogène et stable, mis en œuvre sans vibration: la compaction s’effectue par le
seul effet de la gravité »
On va jouer sur une augmentation des fines, l’utilisation de différents adjuvants, ou encore la
réalisation d’un malaxage prolongé. La vérification ne se fera plus à l’aide d’une mesure
d’affaissement mais grâce à un test d’étalement.
Propriétés
Très fluide et pompable
Absolument homogène
Mise en œuvre sans vibration et sans choc
Présente des résistances et durabilités analogues à
celles des bétons traditionnels
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3. Le Béton Autoplaçant (BAP) Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
3.2.2 Avantages :
Afin de faire la promotion du BAP, de nombreux avantages sont mis en avant. Nous verrons
cependant au cours du rapport que plusieurs de ces éléments théoriques ne se retrouveront pas sur
chantier, ou du moins pas aussi clairement.
Hygiène et sécurité
Remplissage aisé et rapide
o Réduction des nuisances sonores
o Possibilité de forme complexe (hors o Amélioration de la communication
pentes) o Réduction des efforts et de la pénibilité
o Reprises-en sous œuvre du travail (surdité, lombalgies) pour les
o Haute densité de ferraillage compagnons et donc amélioration de la
qualité de vie de chantier
Productivité
3.2.3 Inconvénients :
Formulation
Surcoût
o Teneur en eau à maitriser (à ±10 l d’eau
près)
o Granulométrie continue Etanchéité
o A établir sur chaque chantier
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3. Le Béton Autoplaçant (BAP) Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
La formulation joue un très grand rôle dans le BAP. Elle nécessite une très bonne connaissance et
contrairement au béton traditionnel, beaucoup de centrales ne maîtrisent pas encore la fabrication
de BAP. La formulation suivante est un exemple typique, mais elle ne pourra pas être comparée avec
celles utilisées actuellement car les fournisseurs de béton ne sont plus obligés de les donner.
Et voici un exemple de formulation réelle pour 1m3 de C25/30 XF1 S5 (formule été sur Nancy)
Remarques :
« La formulation doit être robuste pour résister à un excès d’eau de 10 l/m3 et éviter tout
risque de ségrégation. »
« Selon les granulats utilisés, un agent de cohésion peut s’avérer nécessaire pour « stabiliser
la formule ». Les effets secondaires pouvant être rencontrés sont : le bullage et le retrait
plastique (plancher) »
(Citation du Mémo du BAPeur)
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3. Le Béton Autoplaçant (BAP) Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Une formulation de béton n’est pas figée dans le temps, elle va évoluer en fonction des résultats
attendus et quasiment obligatoirement en fonction des conditions météorologiques (essentiellement
avec la variation de la température). Le tableau qui suit est un exemple de cette évolution.
Nota: les plages de températures sont à adapter en fonction des caractéristiques des ciments utilisés.
La modification d’adjuvant consiste à utiliser un superplastifiant à maintien de rhéologie plus court
que celui de la formule été.
Selon un constat général, c’est le couple ciment-adjuvant qui est souvent générateur de bullage.
De nombreux conseils de mise en œuvre ont été présentés. On rappellera que quelques points,
comme le diamètre de la goulotte, ne font pas l’unanimité dans la littérature. Certains pourront être
discutés lorsque l’on arrivera aux observations de chantier. En voici les principaux :
Emploi de coffrages, propres, étanches et plus résistants afin de compenser les poussées
hydrostatiques sur les coffrages. En usage courant (voile de 2,8 m de hauteur), la poussée lors du
coulage ne dépasse pas les limites de résistance des coffrages. Dans le cas de voiles de grandes
hauteurs et / ou avec de très nombreuses ouvertures, le coffrage doit être spécifiquement étudié.
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3. Le Béton Autoplaçant (BAP) Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Cure soignée : ces bétons étant plus sensibles aux phénomènes de retrait par dessiccation
(particulièrement les surfaces horizontales), l’application d’un produit de cure est obligatoire.
Comme pour tous les bétons, il convient lors des phases de bétonnage, de prendre en compte les
conditions climatiques et de mise en œuvre des dispositions particulières en dehors de la plage de
température (+5°C à +35°C).
Pour la mise en œuvre il existe déjà un mode opératoire ByEFE ainsi que le Mémo du BAPeur qui
reprennent l’ensemble des informations connues. Il est maintenant nécessaire de savoir ce qui est
pratiqué sur le terrain.
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4. Les Pathologies Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
4 Les Pathologies
Pour pouvoir confronter l’efficacité de différentes méthodes il faut avoir une échelle de
comparaison. Pour cela il faut connaître la qualité du résultat obtenu sur chacun des chantiers. Il est
bien entendu impossible d’effectuer un constat irréfutable. Le béton est un matériau confronté à
beaucoup de facteurs par conséquent les résultats ne sont pas totalement homogènes. Cependant
des généralités peuvent ressortir.
4.1.1 Introduction
Il existe des documents généraux sur les pathologies mais ils sont rarement synthétiques. La
proposition était de créer des fiches récapitulatives pour aller à l’essentiel des pathologies. A partir
du moment où le risque de dommages est important, il est de toute manière nécessaire de
demander l’avis d’un spécialiste. Posséder des connaissances de base comme le nom, la définition et
les causes probables des pathologies peut être très utile.
Pathologies
Avec l’utilisation du BAP nous sommes dans l’attente d’une classe de parement de très bonne qualité
afin de réduire au maximum le travail de finitions à réaliser. Pour pouvoir « combattre » les défauts il
faut tout d’abord les connaître. La première chose est donc de se renseigner sur les défauts existants,
leurs causes et les paramètres influençant ces résultats : les références proviennent de la
bibliographie (voir les annexes).
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4. Les Pathologies Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
De nombreuses pathologies existent. Celles liées aux parements béton peuvent être classées en trois
grandes familles. Ce classement provient du projet national CALIBÉ « les parements béton ».
Tableau 4-1 : Liste des pathologies
Chacune de ces pathologies est présentée dans le document annexe. Les définitions proviennent de
documents officiels (les références sont dans l’introduction du document annexe).
Les pathologies y sont plus ou moins développées. On peut retrouver dans les fiches une ou plusieurs
de ces informations :
une définition
un diagramme de cause à effet
une photo d’un constat de chantier
les causes les plus probables du problème
un commentaire, un avis
A ces fiches a été rajouté le phénomène de ségrégation. Celui-ci peut être la cause de plusieurs de
ces pathologies (ex : nids de cailloux), et peut être décelé sur chantier. Il fallait donc le présenter.
« Bien que le bullage soit connu, les problèmes d’arases fréquents, la création de ce document a
permis sur l’opération de la gendarmerie de Montbard de poser un nom, « efflorescence », sur un
problème auquel la maîtrise n’avait pas encore été confrontée. »
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4. Les Pathologies Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
4.2.1 Introduction
L’objectif est d’avoir un retour rapide sur les pathologies les plus courantes des chantiers. On peut
ainsi mettre en comparaison les résultats. Par exemple on peut confronter la qualité de bullage d’un
chantier à l’autre, mais aussi connaître la redondance de divers défauts comme les nids de cailloux.
On ne va pas chercher à résoudre tous les problèmes qui sont énoncés dans les différents ouvrages
bibliographiques. La présence sur chantier permet de regarder les plus fréquents et d’observer leurs
gravités. On commence par faire un listing simple de cause à effet des différentes pathologies
d’après la bibliographie et les expertises.
Le choix des pathologies abordées est relativement simple. Un constat des différentes pathologies
rencontrées sur les chantiers a été fait, puis on a regroupé les informations. Les 5 principales
pathologies qui ressortent sont :
Le bullage : Il s’agit du défaut le plus fréquent. Ce phénomène peut avoir plus ou moins
d’importance. On a constaté que les formules « hiver », souvent moins bien maîtrisées par
les centrales, posent plus de problèmes. L’ajout de plusieurs produits chimiques, les
habituels pour le BAP plus un accélérateur de prise et parfois un agent de cohésion,
augmente la difficulté des prévisions sur les réactions qui vont se produire. On mesure
l’échelle de parement grâce à la norme NF P 18-503. On peut remarquer qu’à la mise en
œuvre le bullage est plus important au niveau de l’insertion de la manchette. D’autres
précisions seront développées par la suite.
Les arases : La présence de défauts au niveau des arases est le second problème le plus
constaté. D’après les observations, le traitement des arases est identique sur les différents
chantiers. Les défauts ne se situent donc pas sur le nivellement lors de la mise en œuvre mais
sur des phénomènes de retrait. On constate des « flashs » dans les voiles. La difficile
compréhension du problème vient du faite que des voiles réalisés avec la même toupie ne
subissent pas forcement ce phénomène. Les facteurs les plus plausibles seraient soit un
surplus d’eau dans le béton soit une formule insuffisamment stable.
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4. Les Pathologies Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Les nids de cailloux : Les nids de cailloux ou les veines de sables sont aussi régulièrement
constatés. Ils sont ponctuels et obligent à réaliser quelques finitions. Leur gravité est la
plupart du temps très faible. Présents sur les premiers chantiers, on ne les rencontres plus
forcement sur les autres. Leurs causes principales sont une viscosité insuffisante ou un
défaut d’étanchéité à la mise en œuvre.
L’arrachement : Des phénomènes d’arrachement ont pu être observés sur tous les chantiers.
A l’inverse des autres ceux-ci s’expliquent facilement. Les bétonnages par temps froid
couplés à un décoffrage relativement rapide (bien que des arrachements aient aussi été
constatés après avoir attendu un week-end) engendrés par les cadences importantes de
cycles chez Pertuy expliquent l’importance du phénomène. On note tout de même que
l’intensité des arrachements est de différents niveaux.
Les fuites de laitance : La fluidité du BAP engendre régulièrement des fuites de laitance. Ainsi
aucun chantier n’a pu y échapper. Les défauts sont souvent superficiels mais nécessitent un
travail de finition important.
Une sixième feuille a été réalisée pour regrouper les autres informations comme le spectre des
armatures ou la fissuration des dalles (n’ayant pas vu des dalles sur tous les chantiers, il n’a pas été
possible de faire une fiche spécifique). Les pathologies qui s’y trouvent ont été peu rencontrées.
4.3 Bilan
Les visites de chantiers ont montré la nécessité d’étudier les pathologies. Les documents qui ont été
créés doivent permettre :
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Les tableaux de suivi correspondent au travail principal de ce PFE. La première phase a été la création
d’un questionnaire afin de définir les besoins, les thèmes à aborder, les domaines qui semblent les
plus pertinents. La base des informations est tirée de la fiche de définition du PFE. De nouvelles
questions sont apparues au fur et à mesure de la prise de connaissance du sujet et de l’expérience
acquise lors des visites de chantier.
Six chantiers ont été visités. Voici la liste des tableaux disponibles en annexes :
Tableau - Jarville
Tableau - Padoue
Tableau - Montbard
Tableau - CdM Dijon
Tableau - Mulhouse
Tableau - Talant
L’objectif de ces tableaux est double. Tout d’abord avoir un véritable suivi interne à Pertuy
Construction. Le tableau doit être le plus exhaustif possible. Les informations présentées restent tout
de même succinctes afin de ne pas surcharger le tableau. Ensuite il faudra faire remonter les
informations jusqu’à ByEFE. Dans ce cas il faut présenter un travail beaucoup plus synthétique (voir
chapitre 5.3) basé sur les informations récoltées ici.
On peut noter la présence de matériels et de fournisseurs dans les tableaux. Cela reste relativement
superficiel, mais permet d’obtenir une base de données.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
On peut noter qu’une fois ce tableau complété après des observations de terrain de plusieurs jours,
faire le point avec les travaux ne prend plus qu’une quinzaine de minutes.
La dernière phase est le renvoi du tableau à la maîtrise travaux pour une validation. Cela permet de
confirmer les informations recueillies et dans le cas d’erreurs ou d’omissions, d’en avoir des
nouvelles.
Elle permet de situer le chantier (nom, ville), ainsi que de dater l’opération. Les tableaux ne sont pas
forcement réalisés en toute fin de chantier. De plus la période « été » ou « hiver » influence
beaucoup les résultats. Pouvoir situer la période d’observation dans le temps est donc primordial.
Elle renseigne aussi sur le rédacteur du tableau.
Elle renseigne sur le fournisseur, la centrale utilisée et les temps nécessaires à la mise en œuvre. On
rappelle que le temps maximal est de deux heures entre la première gâchée et la dernière benne.
Mais par expérience des chantiers, et notamment en cas de temps chaud, le BAP ne supporte pas
une telle attente.
Elle permet d’avoir les informations de base présentent sur les Bons de Livraisons (BL). A chaque
formule est associée la période de l’année utilisée et la satisfaction qui en ressort. C’est aussi à cet
endroit que l’on note si le protocole de réception des toupies est bien réalisé. C’est à partir de ce
moment que les informations les plus pertinentes apparaissent.
En commençant par le béton, si on compare les différents chantiers, il ressort une satisfaction
moyenne voire mauvaise du BAP voile pendant la période hiver. A l’inverse la période été (que je n’ai
pu observer mais dont j’ai discuté avec les chefs de chantiers) a un très bon retour. Quant aux dalles,
elles fonctionnent mieux. Le ressenti général est souvent meilleur. Il va de moyen à très bon. Les
équipes travaux tiennent quand même à préciser que malgré des résultats parfois discutables, le gain
pour les compagnons est quant à lui réel pour les deux postes. Par conséquent ils ne veulent plus
retourner au vibreur.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Le respect du protocole sur l’interdiction d’ajout d’eau est plus partiel. Certains chantiers ne se
cachent pas du fait qu’ils peuvent compléter la toupie avec de petites quantités d’eau. Ce rajout se
ferait dans un certain contexte. L’ajout d’eau dans les voiles serait évité au maximum. En effet les
chantiers ont observé que cela engendrait des problèmes avec les arases. En revanche pour les dalles
cela est moins rare. On rappelle qu’il y a toutefois un changement de responsabilités. Ainsi la
centrale délègue sa responsabilité au chantier (par contre, en cas de litige, il sera difficile de
remonter jusqu’à la source du problème car l’ajout est très rarement marqué sur les bons de
livraisons).
On peut noter que les deux chantiers tournants avec Dijon béton ont un laborantin sur chantier
présent au moment de la réception des toupies. Ce dernier effectue la réception de la toupie, réalise
un test d’étalement et il a été constaté qu’il rajoute aussi de l’eau lorsque l’étalement est trop faible.
Le maximum qu’il m’a été donné d’observer est de 20 l pour 2 m3, soit 10 l au m3 ! De plus, cet ajout
n’est pas non plus toujours marqué sur les bons de livraison. Les équipes travaux de ces chantiers ont
donc demandé l’arrêt de cette pratique (les voiles subissaient de nombreux problèmes d’arases). En
revanche c’est la centrale qui garde la responsabilité sur les résistances. Bien que des campagnes
soient réalisées contre l’ajout d’eau, ces exemples montrent qu’il y a encore du chemin à faire. Ce
chemin est d’autant plus important que le BAP réagit beaucoup plus vite à la moindre fluctuation de
sa teneur en eau.
Enfin en ce qui concerne le test d’étalement, on retrouve une succession d’étapes dans la vérification
à peu près identique sur tous les chantiers. En début de chantier, les chefs de chantiers effectuent un
test d’étalement à chaque toupie. Une fois que la centrale a obtenu une formulation constante pour
le chantier, le test ne s’effectue plus que l’une ou l’autre fois dans la semaine, le reste étant contrôlé
à l’œil. Enfin une fois le chantier bien entamé, les tests d’étalements ne sont quasiment plus réalisés,
seulement en cas de doute. Chaque toupie doit tout de même être contrôlée à l’œil (ce qui est
presque toujours fait). Lorsque c’est le laborantin de la centrale qui réceptionne, il effectue un test à
chaque toupie (son unique travail sur le chantier).
Lorsque l’on assemble les données on obtient des tests d’étalement souhaités entre :
A 800 mm aucun chantier n’accepte les toupies car des problèmes de ségrégations apparaissent en
plus de forts problèmes d’étanchéité. On peut noter que les chefs qui commencent à être habitués
au BAP ont tendance à être plutôt dans la fourchette basse des plages de données. Cependant les
étalements sont aussi à adapter en fonction des fournisseurs. Par exemple il semblerait que pour
Dijon Béton, un étalement inférieur à 750 mm engendrerait un bullage très important dans les voiles.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Il s’agit d’étudier l’ensemble de la mise en œuvre dans les voiles. On doit résumer les méthodes en
quelques mots, les détails étant dans d’autres documents qui seront présentés dans la suite du
rapport. L’objectif est de savoir si les méthodologies utilisées sont les mêmes et si elles jouent sur les
résultats finaux. On donne ainsi pour chaque thème (étanchéité, huilage,…) le mode opératoire puis
la qualité du résultat. On peut rajouter une remarque afin d’apporter des éléments de
compréhension aussi bien sur le contexte que sur les expériences.
A noter que pour se fournir en matériel (raclette, mousse, pistolet à peinture), les fournisseurs
d’Alsace-Lorraine sont principalement Guermont Weber et Distrimo. Les équipes de Franche-Comté
et de Bourgogne se fournissent essentiellement chez SMBI et Distrimo.
Huile et raclette :
Les résultats sont dans l’ensemble satisfaisants. La baisse de la satisfaction correspond en général à
la période hivernale.
Au niveau de la mise en œuvre, les deux tiers des chantiers ont opté pour une application du produit
à l’aide d’un pistolet à peinture, les autres conservant le pulvérisateur manuel. Ils obtiennent ainsi
une uniformité dans l’application du produit, évitent les surplus et gagnent en temps. La contrainte
étant d’avoir une prise de courant à proximité et de devoir prendre soin du matériel. Au niveau de la
raclette, ce sont des raclettes en mousse ou en caoutchouc. Les chantiers préfèrent celles en
caoutchouc, mais on ne porte pas forcément attention à ce détail lors de la réception du matériel,
d’où la présence des deux sur les chantiers. Le changement pour les chantiers affectant plus la
pérennité du matériel que la qualité finale. Le passage de la raclette sur les banches huilées est
souvent observé mais pas encore à 100%. La maîtrise travaux continue d’insister sur ce point.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Etanchéité :
les murs et problèmes de taches en cas de voiles apparents) et dans le cas de la mise en
place sous les voiles il faut réaliser des finitions au niveau de toutes les bases des voiles. On
peut rajouter au problème le coût de la mousse, le mauvais nettoyage du matériel entrainant
sa fin prématurée et le risque de rajout de mousse à l’intérieur du voile (par gonflement) qui
empêche la mise en place de béton.
Benne et manchette :
La taille de la benne ne semble pas influencer les résultats. On ne peut pas être aussi catégorique
concernant la manchette. Le volume des bennes est compris entre 1.25 m3 et 2 m3. En ce qui
concerne les manchettes, les chantiers ont souvent testé les différentes tailles, ainsi que le
positionnement dans la banche (lâché le béton du haut de la banche, insertion de la manchette le
plus bas possible, etc…) ils ne remarquent pas de différences. Pour la manchette, classiquement on
en utilise une de 150 mm. On peut passer au diamètre inférieur lorsque l’on bétonne dans une
cheminée de bétonnage. Autrement cela est évité car elle peut s’obstruer assez facilement.
L’utilisation de la manchette de 200 mm est plus rare pour la simple raison qu’elle est plus difficile à
utiliser dans les voiles. Si les compagnons doivent insérer la manchette dans les voiles, le diamètre
étant plus grand, les armatures rendent difficile l’insertion. Et si on la pose sur le haut du voile on
risque de mettre du béton à côté.
Le bétonnage :
Actuellement le bétonnage s’effectue toujours par le haut. La deuxième méthode qui aurait pu être
observée est le béton injecté. Actuellement aucun chantier ne tourne avec cette méthode (mais il se
peut que cela revienne). L’insertion de la manchette au plus bas du coffrage n’est quant à elle pas
toujours respectée. Cependant, l’observation des deux méthodes, n’a pas fait apparaître de
changement fondamental. Tous les murs semblent avoir un bullage significatif au niveau du lieu
d’insertion de la manchette. Le fait de lâcher le béton sur un mannequin a aussi pu être observé,
mais cela nécessite des conditions particulières : le lieu possible de bétonnage doit être fortement
réduit et l’observation doit démontrer que la solution n’est pas risquée (le mannequin est très bien
retenu).
Il est difficile de dégager un schéma général, aucun résultat observé ne menant à des conclusions
nettes et irréfutables. Il semblerait que la grande différence se situe au niveau des formulations
auxquelles il est difficile d’avoir accès. Toutefois une régularité de cadence lors de la mise en œuvre
du béton (éviter les à-coups) pourrait un peu influencer les résultats.
Un des problèmes majeur du BAP est l’enfoncement des attentes et des fourreaux garde-corps dans
le béton frais. Des techniques ont été mises en place et se sont propagées. Aujourd’hui cela ne pose
plus de problème. Afin de bien les comprendre il est préférable de se retourner vers les modes
opératoires présentés dans la suite du rapport où des explications plus détaillés seront données.
Traitement de l’arase
Tout comme la mise en place des attentes, la technique pour traiter l’arase s’est bien propagée. En
revanche elle est relativement simple. Il suffit de tapoter légèrement le haut du béton. Dans le cas où
cela n’est pas fait, le résultat est tout de même correct. Il est toutefois facile de distinguer les arases
qui ont été traitées des autres.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Mannequins
Aujourd’hui l’utilisation de mannequins renforcés semble obligatoire. De plus afin d’éviter la poussée
les chantiers ont tendance à mettre une quantité impressionnante d’aimants. L’objectif de départ
était d’avoir un nombre d’aimants au m² pour pouvoir avoir un ordre de grandeur. L’observation a
montré que les fenêtres étaient presque remplies d’aimants et qu’il y en avait à peine moins pour les
portes fenêtres et les huisseries banchées. Les chantiers utilisent quasiment 100 % des aimants
disponibles tous les jours. De plus ils choisissent des aimants résistants à des poussées beaucoup plus
importantes.
On observe une expansion des mannequins en pvc, plus légers. Cependant, ils présentent deux
principaux défauts. En premier lieu, une faible adhérence du pvc sur les banches, entraine un léger
glissement des mannequins. Pour y remédier, certains chefs de chantier souhaiteraient la mise en
place d’un joint en caoutchouc, comme sur les mannequins bois, celui-ci permettant une meilleure
adhérence et de lutter ainsi contre le glissement.
En second lieu, et c’est le principal défaut : lorsqu’une tige se serrage passe dans un des raidisseurs, il
est nécessaire de le casser, réduisant ainsi fortement la durée de vie du mannequin.
Les mannequins pvc ne sont pas directement liés au BAP. Mais le BAP ayant une poussée plus
importante (proche du profil hydrostatique), il est important de regarder la résistance des
mannequins.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
L’échelle de bullage visée varie entre 1 et 5. Il faut préciser que le fait de viser une échelle de 1-2 sert
plus à entretenir la fierté du chantier qu’à répondre à une obligation contractuelle. Au niveau des
fournisseurs, beaucoup refusent de s’engager sur une échelle de bullage à obtenir, comme Unibéton.
Quant à ceux qui s’y engagent (Dijon Béton), ils refusent de descendre en dessous de 4 alors que
l’échelle régulièrement visée est de 3. Le bullage étant déjà abordé dans les pathologies nous ne
nous y attarderons pas.
Les pathologies
L’explication des pathologies a été présentée précédemment. Le tableau de suivi permet de faire un
rapide récapitulatif sur la récurrence des principales pathologies. On rappelle que la principale cause
des défauts reste le froid.
Sur le même principe que celle menée sur les voiles, une petite étude a été faite sur les différentes
mises en œuvre, ainsi que sur les résultats. Il faut prendre en compte le fait que tous les chantiers
fonctionnent en prédalles.
Avec le BAP, tout élément léger remonte à la surface. Un des grands soucis est l’attache des gaines.
Le chantier est obligé de former les lots secondaires sur ce problème. Il est nécessaire d’attacher les
gaines tous les 20 à 50 cm en fonction de leurs tailles. Un des pièges est de les faire passer dans les
raidisseurs des prédalles et de penser la gaine maintenue. Il faut les attacher et souvent rajouter une
attache entre ! (La mise en place d’une tige de fer au-dessus maintenu par les raidisseurs peut
s’avérer suffisante).
Figure 5-6 : Rajout d'une barre de fer entre les raidisseurs Figure 5-7 : Véritable attache sur les prédalles
précontraintes
Cales utilisées
Les chantiers de Pertuy Construction se font en prédalles. L’utilisation de cales est donc très
spécifique à de petites zones en coffrage traditionnel. Lors de l’utilisation des cales on a pu observer
beaucoup de types différents : des zig-zag des chainages triangulaires ou des réglettes béton, …
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Bennes et manchettes
La benne n’est pas, ou très rarement, changée pour les dalles. En revanche lorsque l’on n’utilise pas
la pompe on voit que la taille des manchettes utilisées pour le bétonnage a tendance à augmenter
(200 à 250 mm). Le bétonnage est réalisé dans un flux le plus continu possible.
Réservations
Plusieurs types de réservations ont été observés. Ils sont expliqués plus en détails dans les notes de
synthèse. En résumé on retrouve les réservations traditionnelles, « recostale », « siporex » et une
nouvelle innovation sur le chantier de Montbard.
Arrêt de bétonnage
Face au BAP, les travaux ont réussi à trouver une solution pour la réalisation d’arrêt de bétonnage.
Dans certains cas ils peuvent le faire en coffrage traditionnel, mais afin d’aller plus vite ils réalisent un
arrêt à l’aide de métal déployé à la base et d’un bastaing en partie supérieure. Les détails sont
abordés dans la suite du rapport.
Etanchéité
Il s’agit d’un des points les plus essentiels du BAP. Différentes techniques sont utilisées. Comme pour
les techniques précédentes, l’étanchéité sera développée dans les synthèses.
Dans ce domaine aussi la technique s’est bien propagée et l’ensemble des équipes utilise les mêmes
méthodes. La règle à débuller fait l’unanimité. Elle doit être passée en deux passes croisées. Dans le
cas où cela n’est pas respecté, les chantiers ont remarqué des problèmes sur l’arase. La règle à
débuller doit être légèrement enfoncée, mais en général le ferraillage et les raidisseurs des prédalles
limitent la profondeur d’insertion de la règle à débuller.
Les produits de cure qui sont utilisés doivent obligatoirement être en phase aqueuse. Il y a deux
raisons à cela. Premièrement, il s’agit d’une précaution pour la santé des compagnons.
Deuxièmement l’utilisation d’un produit de cure solvaté oblige un grenaillage (on considère que le
produit en phase aqueuse s’enlève grâce aux intempéries et aux multiples lavages de dalle au cours
du chantier).
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Les produits de cure en phase aqueuse présentent un problème majeur en hiver, ils sont sensibles au
froid. De plus ils créent par temps de gel des zones glissantes qui peuvent devenir dangereuses
notamment lorsque l’on bouge une banche à la barre à mine (risque pour les compagnons de
déraper).
Il est aussi noté qu’ils doivent être appliqués en grandes quantités (au moins la gamme haute des
prescriptions des fournisseurs). Si cela n’est pas respecté, il y a fissuration de la dalle. Le grand
problème des dalles étant le vent.
La cure peut aussi être réalisée à l’eau. Il faut alors maintenir une fine pellicule d’eau pendant les
heures suivant le bétonnage. Les résultats semblent bons mais obligent à garder un compagnon pour
l’arrosage.
Préparation au ragréage
Le DTU (revêtement de sol) demande un grenaillage des dalles réalisées en BAP. En ce qui concerne
le « Cahier des Prescriptions Techniques Exécution des enduits de sols intérieurs pour la pose de
revêtements de sol - Travaux neufs » il demande :
« *…+ si le support a été traité avec un produit de cure, celui-ci doit être éliminé par brossage ou
grenaillages *…+ »
Cependant en interrogeant les chantiers on constate que personne ne prépare sa dalle (sauf
utilisation d’un produit de cure solvaté). Dans le cas de l’application d’un sol comme une chape, le
chantier n’a pas besoin de faire attention à ce détail. Cependant dans le cas de l’application d’un sol
souple la question de la réalisation des tests d’arrachement se pose. Aujourd’hui on considère que
les produits de cure en phase aqueuse s’enlèvent à force d’intempéries et de nettoyages successifs
des dalles. Actuellement des recherches sont menées sur le sujet, notamment un autre sujet de PFE
dans la filiale Quille (en cours ; 2011).
Les pathologies
Actuellement les dalles donnent de bons résultats sur presque tous les chantiers. Il peut encore y
avoir quelques problèmes d’arases ou de fissurations. Les fissurations s’expliquent par l’exposition de
la dalle au vent ou aux fortes chaleurs.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
La préfabrication n’a pas pu être beaucoup observée. Seule la réalisation de balcons, poutres et
escaliers préfabriqués a pu être suivie sur les deux premiers chantiers. De plus il s’agissait de la
période hivernale.
Si on prend le cas des balcons préfabriqués ou des escaliers préfabriqués, la grande différence réside
dans la phase où l’on fait chauffer la structure. Les produits étant spécifiques au chantier, l’atelier de
préfabrication utilise les mêmes. La possibilité de réaliser une mise en œuvre soignée augmente la
qualité du résultat. De plus la préfabrication est souvent confiée à des compagnons qualifiés et
expérimentés. L’addition de ces facteurs donne des résultats excellents. On ne constate aucune
pathologie et des bullages entre 1 et 2.
La dernière partie a pour objectif de rapporter quelques informations sur le chantier ou le contexte
général. On peut par exemple expliquer qu’il y a parfois eu un temps d’adaptation et d’essai avant
l’obtention de la « bonne » formule. On peut aussi faire une remarque sur le fournisseur. Cette partie
n’a pas de contraintes, elle laisse place à une libre expression afin de permettre aux chantiers
d’apporter les commentaires qu’ils souhaitent.
Leurs objectifs est de reprendre les informations graphiquement. Le choix s’est porté sur la
réalisation de graphique en radar pour avoir une vision rapide des résultats. Chacun de ces tableaux
est disponible en annexe à la suite du tableau détaillé.
En prenant l’exemple ci-dessus d’un graphique sur la mise en œuvre, on voit d’un seul regard :
Que la mise en œuvre des dalles est maitrisée.
Que les résultats des voiles sont moyens et que cela proviendrait du bétonnage et de l’huile.
Ces tableaux viennent donc en complément mais ils ne peuvent se substituer aux autres.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Le tableau synthétique ByEFE permettra au référant BAP, M JUNG, de remonter les informations de
Pertuy pour l’ensemble des filiales. Ce tableau reprend les quelques informations précédentes, mais
extrêmement synthétisées. Des modifications par rapport au tableau ByEFE fourni ont été apportées
en fonction des observations et des spécificités de l’Est de la France :
La colonne définissant les types de sables a été modifiée pour respecter la granulométrie que
l’on trouve dans les régions de la zone de Pertuy Construction : siliceux, calcaire, roulé ou
concassé.
La colonne sur la mise en place du bétonnage a évoluée car les informations du tableau
dataient de 2009 en prévision de facteurs possibles. Il y a donc eu des modifications au
niveau des choix de lieu d’insertion de la manchette.
La colonne sur les huiles s’est vue ajouter des sous-rubriques en fonction de celles utilisées
par Pertuy (sika décoffrevégétal).
Enfin la colonne concernant la cure a été modifiée pour pouvoir faire un véritable retour sur
ce qu’utilise Pertuy, car la précédente classait toutes les informations dans « autres ». Il y a
donc maintenant un classement en fonction de la phase du produit (aqueuse ou solvaté). La
marque est ensuite inscrite dans la case.
5.4.1 Introduction
Les temps unitaires sont à peu près connus pour l’utilisation du BAP (cf : précédent PFE). Il n’y avait
donc pas de nécessité à réaliser une « chronoanalyse ». L’objectif de la mission a été de regarder
l’organisation de la journée dans sa globalité puis de faire ressortir ce que pourraient être des
journées types. En parallèle une étude spécifique des équipes au moment du bétonnage a été
nécessaire. Les précédentes études plaçaient les compagnons qui ne bétonnaient pas dans une
catégorie « divers répartis ». Elles se sont aussi limitées à compter le nombre de compagnons mais
sans expliquer leurs tâches.
Les annexes correspondantes sont : Afin de montrer quelques suivis qui ont été
effectués, deux annexes sont jointes :
Organisation de la journée voile
Organisation de l’équipe voile (pendant TS_Suivi de la journée Voile Jarville
le bétonnage) TS_Suivi de la journée Dalle Jarville
Organisation d’une journée dalle
Organisation de l’équipe dalle (pendant
le bétonnage)
La limite de l’étude est qu’il ne s’agit que d’observations ponctuelles. Afin de confirmer les résultats il
faudrait effectuer une véritable campagne d’essais.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Il ressort de l’étude que l’organisation des journées n’est pas fondamentalement bouleversée. En
effet si on prend en compte le fait que la plupart des phases ne sont pas modifiées, comme le
ferraillage, l’organisation ne change alors que très peu.
L’organisation de la journée voile peut être « typique ». Il existe un protocole, qui peut se voir
légèrement modifié le lundi ou le vendredi. On retrouve un enchainement quotidien : une ouverture
des banches, suivi d’un positionnement des nouveaux voiles, réalisation du ferraillage, fermeture et
bétonnage.
L’organisation de l’équipe dalle est beaucoup moins typique, ou régulière que l’organisation de
l’équipe voile. Par exemple le fait que le bétonnage s’effectue pour une petite ou grande zone, le
matin, ou l’après midi change toute l’organisation. Celle-ci dépend elle-même du phasage, du cycle
ou des cadences du chantier. Enfin on peut aussi rajouter l’utilisation d’une pompe ou d’une benne.
Les notes sur les organisations générales ne font pas ressortir beaucoup d’informations. En revanche,
les observations au moment du bétonnage sont nettement plus intéressantes.
La réalisation d’une cure à l’eau change un peu l’organisation. En général la personne qui va réaliser
la cure, s’occupera aussi de nettoyer sous la dalle. De plus un compagnon est occupé pendant les
heures suivantes puisqu’il faut s’assurer qu’il y ait toujours une fine couche d’eau sur la surface.
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5. Le retour d’expérience des chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
L’organisation autour du bétonnage des voiles est un peu modifiée. Elle dépend beaucoup de la
maîtrise du chef au niveau de la rotation des toupies, ainsi que la possibilité d’attacher-détacher la
benne et les panneaux. La note jointe en annexe permet de faire un point spécifique sur ce qui a pu
être observé sur les chantiers, avec les principales organisations.
On peut tout de même noter le gain d’une personne, qui va souvent s’occuper à préparer la journée
du lendemain en réalisant le traçage.
5.5 Bilan
Au niveau du retour d’expérience on peut dire que les techniques liées au BAP se sont bien
propagées chez Pertuy. Les chantiers ont recherché des solutions afin de s’adapter à ce nouveau
matériau. Il reste encore des améliorations à faire, et une aide technique ainsi qu’un moyen de
propager correctement et rapidement l’information serait utile.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
6.1.1 Introduction
Le départ de ce projet a été la recherche d’un document récapitulatif des différentes étapes et des
différentes méthodologies utilisées par les chantiers. Le document a subi de nombreuses évolutions
jusqu’au choix de la réalisation de MOP (Modes OPératoires) pour compagnons.
On retrouve 5 MOP :
MOP_Voile
MOP_Dalle
MOP_Balcon préfabriqué
MOP_Poutre préfabriquée
MOP_Escalier préfabriqué
6.1.2 Explications
L’objectif de ces documents est d’avoir des modes opératoires très simplifiés. Ils doivent insister sur
les points importants du BAP et pouvoir être compris par les compagnons. Toutes les solutions ne
sont pas forcement présentes dans les documents.
Ces MOP passent par l’observation de terrain. Il faut regrouper et uniformiser les informations tirées
des différentes équipes. La prise de photos des différentes techniques est une bonne solution car :
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
6.2.1 Introduction
Les fiches de synthèses doivent répondre aux attentes des différents services, aussi bien des
méthodes que des travaux. Elles permettent de faire un récapitulatif des méthodes ou des étapes les
plus importantes qui ont été constatées sur la durée du PFE.
Une description rapide de chacune des tâches va être réalisée. Cependant, dans ce chapitre, on ne
reprendra pas les informations développées dans le chapitre des tableaux de suivi et on ne
s’attardera pas longtemps sur les explications. Pour avoir l’ensemble des informations il faut se
référer aux annexes.
Fiches de synthèse
Dalle Voile
S_001_Arret de bétonnage
S_002_Etanchéité des dalles
S_003_Bétonnage et produit de
cure dalles
S_004_ Réservations dans dalles
S_005_ Réservations
S_006_ Etanchéité des voiles
S_007_ Bétonnage
S_008_ Mise en place des attentes
et fourreaux garde-corps
S_009_Le test d’étalement
Référence annexe :
S_001_Arret de bétonnage
Réel problème lors de l’utilisation du BAP, les arrêts de bétonnage sont devenus une véritable
problématique. Comment arrêter du béton qui va s’étaler sur plusieurs mètres et qui pose des
problèmes d’étanchéité ?
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Le coffrage traditionnel est une solution. Les équipes la connaissent et savent la réaliser. Cependant
cette méthode n’est pas adaptée dans le cas de la construction d’un logement avec des cycles de
rotation importants. En effet le temps de mise en œuvre étant contraignant, on ne réalise pas de
« petites » zone lorsque l’on coffre en traditionnel, sauf cas exceptionnel.
L’objectif était de trouver une solution efficace, rapide à mettre en œuvre et peu onéreuse. Le pari
n’était pas facile mais une solution a été développée. Le matériel pour sa réalisation est simple :
Bastaing
Attache
Treillis filant
Cette technique permet aussi de faire des angles relativement facilement. L’adaptation aux nouveaux
cycles, aux nouvelles cadences est ainsi possible en ayant contourné le problème.
Référence annexe :
Il faut rappeler que le BAP a la propriété de se « figer » rapidement. Cette propriété s’appelle la
thixotropie. En attendant, le BAP va couler dans toutes les petites ouvertures, va s’infiltrer au niveau
des cueillis, des joints,… Les risques dépendent de l’étalement choisi. Lorsque celui-ci est
relativement faible, inférieur à 700 mm, les ouvertures de 5 mm ne sont plus des dangers. En
revanche si l’étalement est supérieur, quasiment toutes les ouvertures doivent être maîtrisées, ou
alors il faudra prévoir un nettoyage plus important sous la dalle.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Le coffrage traditionnel : dès que les ouvertures sont un peu importantes, le coffrage
traditionnel reste une bonne solution.
Utilisation de métal déployé : la solution semble fonctionner mais il faut nettoyer dessous.
De plus elle est souvent couplée à l’utilisation de béton vibré. Des défauts sont soulevés dans
la note de synthèse.
Aux ouvertures inférieures à 0,5cm voir 1cm, aucun traitement n’est réalisé.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Référence annexe :
Le bétonnage de la dalle est modifié par rapport au béton vibré. La mise en œuvre a été améliorée et
plusieurs techniques sont apparues.
Bétonnage à la pompe
Arrêts de bétonnage
Figure 6-4 : Bétonnage d'une dalle
Le bétonnage s’effectue aussi bien avec la benne qu’avec une pompe. L’utilisation de ces dernières
dépend des quantités et des possibilités d’accès. Il est important de réaliser un débullage
immédiatement à la suite du bétonnage. Le bétonnage s’effectue en avançant de petites zones en
petites zones.
Référence annexe :
Les types de réservations réalisables dans les prédalles sont nombreux. Ils dépendent de plusieurs
critères comme leurs tailles, le type de prédalle, si elles sont réalisées par le second d’œuvre,... Les
réservations doivent aussi être sécurisées, il ne faut pas qu’elles soient des zones à risques.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Les traditionnelles Celles incluses dans les Mais aussi des innovations de
prédalles (ex : recostal) chantier
Figure 6-5 : Différents réservations dans les dalles
Une note est aussi faite sur l’importance d’attacher les gaines, reprenant les informations présentées
précédemment dans les tableaux de suivi.
Référence annexe :
S_005_ Réservations
Dans ce document on reprend aussi bien les petits mannequins, que les mannequins de fenêtre, les
huisseries banchées et les décaissés des arases.
Les mannequins ne sont pas choisis et dimensionnés uniquement pour l’utilisation du BAP. La fiche
synthèse donne des indications quant aux précautions à prendre mais aussi des informations sur la
réalisation des décaissés d’arases.
Des essais ont été faits. Par exemple, la mise en place d’un bastaing sur 2 m est insuffisante, le BAP
va remonter derrière.
La peur que les mannequins ne bougent a aussi engendré une augmentation de la quantité d’aimants
utilisés pour retenir les mannequins. On voit également apparaitre l’utilisation d’aimants plus
résistants.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Référence annexe :
L’étanchéité des voiles est l’un des points clés lorsque l’on utilise du BAP. La fluidité étant le danger
principal, il faut y faire très attention. La première mesure de protection est le choix d’étalements
inférieurs à 800 mm. L’utilisation du BAP dans les dalles permet aussi d’avoir une planéité de très
bonne qualité. Elle ne dispense cependant pas de la réalisation de contrôles et de faire
particulièrement attention à l’étanchéité.
Plusieurs solutions ont été trouvées, mais elles présentent chacune des avantages et des
inconvénients. La solution principalement employée est l’utilisation de mousse polyuréthane. Les
inconvénients liés à son utilisation ont été développés en amont.
Référence annexe :
S_007_ Bétonnage
Le bétonnage des voiles est l’une des phases essentielles pour s’assurer de l’obtention d’un
parement de qualité. Dans la littérature de nombreuses préconisations sont données, parfois
contradictoires. On peut par exemple se poser la question de l’insertion de la manchette dans, ou
juste au dessus, du béton.
Il semble que la position de la manchette le long du voile n’a pas d’importance. Cependant une fois
un endroit choisi il ne faut plus la bouger. En effet on constate en chaque lieu d’insertion de la
manchette la présence d’un bullage plus important. Il semble que là où est projeté le béton une plus
grande quantité d’air soit retenue. Le brassage plus important et l’impossibilité de laisser les bulles
d’air remonter en serait à l’origine.
Référence annexe :
Ces éléments s’enfoncent dans le BAP. Une véritable problématique apparaît : comment est-ce que
les chantiers se sont adaptés à ce problème ?
Le document de synthèse reprend les pratiques les plus courantes ainsi que les innovations qui
avaient été apportées mais qui ne sont pas encore couramment utilisées. Dans ces innovations on
peut reprendre l’exemple de l’utilisation de baguettes aimantées pour faire tenir les attentes.
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6. Diffusion des informations aux chantiers Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
La photo ci-dessus reprend la technique la plus souvent observée. Il s’agit de suspendre les attentes à
une tige métallique.
Référence annexe :
Le test d’étalement est normé (NF EN 12350-8). Le document permet de faire un rappel en montrant
le protocole couplé à des photos. Celui-ci est détaillé en annexe.
6.3 Bilan
La création de ces deux documents a pour objectif de faire un retour d’expériences des pratiques
courantes. Ces documents ne rendent pas obligatoire l’utilisation de l’une ou l’autre solution, mais
présentent ce qui est fait. Ils donnent quelques avantages et inconvénients qui ont été rencontrés et
les MOP donnent une certaine ligne de conduite.
Ces documents seront sûrement amenés à évoluer. Les MOP se concrétiseront peut-être lorsque des
techniques seront approuvées par rapport à d’autres. Quant aux fiches de synthèses, si l’on souhaite
diffuser des informations, montrer des nouvelles techniques, elles resteront un bon moyen de
diffusion. Il faudra cependant continuer à les mettre à jour.
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
7 Travaux complémentaires
Les documents de Pertuy sur l’utilisation du BAP datent au plus proche de 2009. De nouvelles
techniques sont donc apparues, il est donc nécessaire de remettre à jour les documents de
l’entreprise.
La mise à jour du mémo du BAPeur a commencé par la réalisation d’une fiche de synthèse. Cette
fiche a repris l’ensemble des informations à modifier. Ensuite, en accord avec son auteur, des
modifications ont été apportées. Celles-ci portent surtout sur les références des produits et les
modifications de protocoles. Pour les innovations ou les points spécifiques, les fiches de synthèses
sont considérées comme suffisantes et ne viennent pas alourdir le Mémo du BAPeur.
La première idée était de modifier le MOSE (Mode Opératoire Standard Entreprise) de ByEFE.
L’évolution de l’objectif a été très rapide du fait de l’interdiction d’apporter ses propres
changements. Au lieu de réaliser des modifications directement sur le document, une note a été faite
et remise au référant BAP sur tous les points qu’il semblait utile de changer.
La note est mise en annexe. Les modifications les plus importantes portent sur le fait de ne pas
insérer la manchette dans le béton (cela ayant tendance à l’obstruer sans améliorer le rendu), ainsi
que sur quelques informations complémentaires, comme la non obligation de passer en CEM I par
temps froid.
Annexe :
Fiche commentaire sur le MOSE
7.2.1 Introduction
Chacun des documents a son utilité, mais leur mise en relation n’est pas forcement intuitive. Il faut
donc créer un moyen d’avoir un lien facile et explicite entre les différentes réalisations. Le rapport de
ce PFE est réalisé dans ce sens mais une approche plus rapide et plus ludique est nécessaire.
Différentes manières de présenter la synthèse ont été évoquées et c’est la création d’un CD qui
semble la plus appropriée. Il a pour thème le regroupement de toutes les informations sur le BAP.
Basé sur un sommaire simple, attrayant, tout en restant complet, il doit encourager le personnel du
service travaux, ainsi que toute personne voulant s’informer, à se renseigner sur le matériau.
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Dans cette partie il n’y a plus de nouveaux documents, il s’agit de l’exploitation du PFE. La démarche
de ce « compte-rendu » est expliquée ci-après diapositive par diapositive.
Afin de faciliter son utilisation, mais aussi de permettre l’apport de modifications, le CD est réalisé à
l’aide de PowerPoint. La plupart des personnes habilitées à la modification des documents (les
ingénieurs des services méthodes et structures) savent utiliser ce logiciel, la mise-à-jour pourra ainsi
être effectuée par n’importe qui.
Titre
Date de l’étude
Il s’agit uniquement d’avoir une première page « sympathique ». Toutefois on va retrouver dessus :
Les diapositives sont rangées par ordre d’importance. Il faut limiter leurs nombres au maximum pour
ne pas perdre l’utilisateur. Le choix s’est porté sur 5 thèmes :
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Le MOSE :
Mise en œuvre des bétons Autoplaçants
Le Mémo du BAPeur
Le test d’étalement
Il y a aussi un lien pour voir la procédure du test d’étalement. Il s’agit de la fiche de synthèse S_009
précédemment présentée.
Ces documents reprennent l’essentiel des informations à connaître pour la réalisation d’un ouvrage
avec du BAP. Les techniques et prescriptions les plus importantes y sont.
Les fiches
synthèses
Les MOP
La théorie sur
Les retours pathologies
les pathologies
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
On commence par replacer les notes sur les organisations générales des journées. La note sur les
journées types, puis sur les organisations au moment du bétonnage.
Ensuite on place la synthèse des techniques. Il s’agit des fiches détails présentées plus en amont. Les
utilisateurs du CD pourront ainsi visualiser en un clic comment se réalise un arrêt de bétonnage ou
l’étanchéité d’une dalle. On rajoute à droite les MOP pour les compagnons. Les MOP des
préfabrications sont incluses au niveau de la diapositive des dalles.
Enfin le sujet des pathologies est abordé. Le document général sur les pathologies « théoriques » est
disponible au niveau du sous-titre. Le lien renvoie sur le sommaire (sous l’introduction du document
général des pathologies disponible dans les annexes : chapitre 4), afin de faciliter la navigation. A
droite on peut observer les différentes pathologies qui ont été observées sur le terrain.
La fiche détaillée
Et la fiche synthétique
Pour information, le
tableau qui sera retourné
Présentation pour ByEFE
Le tableau Les fiches de
des tableaux
« complet » synthèses
déjà réalisés
La base du PFE était d’avoir un retour de chantier avec la création des tableaux de suivi. Il est donc
cohérent que les personnes qui utiliseront le CD puissent prendre connaissance de ce qui a été fait
sur les chantiers. Il faut ensuite proposer au chantier de remplir le sien. L’objectif est d’avoir le plus
de retour d’expériences possibles.
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Complément d’informations
Enfin si les personnes souhaitent approfondir leurs connaissances sur le sujet, la dernière partie
regroupe les informations qui étaient disponibles au début de mon PFE. On peut dégager deux
parties :
Les PFE : Pertuy a maintenant fait réaliser trois PFE successifs sur le BAP (2009 : conditions
d’utilisation sur chantiers de bâtiment – 2010 : l’injection en pied de banche – 2011 : retour
d’expérience des chantiers). Cette partie met à disposition ces documents
Les documents internes à Pertuy : Ce sont des documents que l’on peut déjà retrouver sur
l’intranet, ils peuvent traiter de généralités, de mise en œuvre ou de l’organisation de ByEFE
autour du BAP.
7.3 Perspectives
Pertuy Construction commence à avoir une base de données correcte sur le BAP. Il manque encore
une étude approfondie sur le matériau. Cette étude a été entamée pendant le PFE mais des
difficultés sont apparues.
La première tentative a été de réaliser des statistiques sur l’utilisation du BAP. Ce document reprend
l’utilisation générale du béton tout au long de deux chantiers. Il s’agit de :
Il ne présente que quelques données. Il s’agit d’un exemple et non pas de la présentation de
l’ensemble du travail.
La connaissance des quantités, des types de bétons, ainsi que de leurs périodes dans l’année peut
être intéressant pour le chiffrage, mais aussi dans le cas d’un nouveau chef, conducteur de travaux,
pour prévoir le moment sur les changements de formule.
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7. Travaux complémentaires Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Pour ce faire il faut reprendre l’ensemble des bons de livraison depuis le début du chantier et rentrer
les données dans un tableau Excel. On travaille les données jusqu’à l’obtention d’un tableau croisé
dynamique. Au sein de ce tableau on sous divise les résultats. L’intérêt du tableau couplé à un
graphique croisé dynamique est de faciliter l’exploitation des données.
Mais dans cette étude on atteint très rapidement les limites. Il faudrait rajouter à ces tableaux le
moment auquel on rajoute des accélérateurs de prise (le « PR » de la formule ne signifie pas
forcement l’ajout de l’adjuvant mais le passage en formule « hiver » par le remplacement du CEM II
en CEM I). L’accès uniquement aux informations des bons de livraisons est un frein à l’étude.
Pour améliorer les résultats on a choisi de récupérer les Plans d’Assurance Qualité (PAQ) des
différentes centrales. Dedans sont présentés les matériaux utilisés par les centralistes. On accède
alors au type de granulats, aux ciments, aux adjuvants utilisés. Parfois il peut y avoir la formulation
de béton (la première du chantier, qui en générale ne fonctionne pas correctement). Les
informations s’arrêtent là et on ne peut accéder aux véritables formules.
7.4 Bilan
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8. Réflexions personnelles, difficultés Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
rencontrées et acquis
Au cours de ce PFE j’ai du faire face à de nombreuses questions, car tout au long de ces 20 semaines
j’ai cherché à réaliser un travail le plus complet possible.
Une évolution possible serait de réaliser une étude approfondie de la composition de la formule BAP
et de ses conséquences sur chantier. Ce travail ne pourra se faire qu’avec une étroite collaboration
entre le cimentier, une ou plusieurs centrales et l’entreprise de gros œuvre. Mais il s’agirait alors de
partager les secrets de fabrication ainsi que les quantités utilisées. De plus les centralistes des grands
groupes sont souvent cantonnés à l’utilisation des matériaux de ces mêmes groupes. Ainsi il ne leurs
est par exemple pas possible d’améliorer leurs couples ciments-adjuvants en sortant de la gamme de
leurs fournisseurs officiels.
En attendant, la réalisation des nombreuses synthèses de ce rapport devrait aider un débutant dans
le domaine du BAP. Pour lors, le PFE permet de donner des indications, des marches à suivre, mais
beaucoup d’informations restent des hypothèses. Pour qu’elles soient utiles dans le temps, lorsque
de nouveaux procédés seront trouvés, il faudra les remettre à jour. Pour aider, j’ai fait le choix de
réaliser les fiches et le CD de la manière la plus simple possible.
De nombreuses difficultés sont apparues pendant ce PFE. Les principales rencontrées ont sûrement
été : l’autonomie quasiment totale, aussi bien dans la recherche et la récolte d’informations que
dans le choix des méthodes de rendu ; le manque d’informations sur le matériau ; et enfin
l’impossibilité de rester sur les chantiers pour faire de véritables expériences de mise en œuvre.
A titre personnel, j’ai approfondi mes connaissances sur le matériau, sa mise en œuvre et sur
l’organisation qu’entraine son utilisation. De plus j’ai pu mener un projet complet avec une
autonomie importante. Pour cela j’ai appris à récolter des informations pertinentes, ainsi qu’à
réaliser un grand travail d’analyse des données et de synthèse. Cette expérience m’a aussi permis de
rencontrer des équipes dans tout l’Est de la France.
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Conclusion Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Conclusion
Le béton autoplaçant constitue dans de nombreux domaines une alternative intéressante au béton
traditionnel. Le domaine étudié dans ce PFE étant principalement le bâtiment et l’industrie. Les
arguments en sa faveur sont importants : amélioration du rendement, réduction des nuisances
sonores, facilitation du bétonnage, diminution de la pénibilité du travail,…
Le BAP fait maintenant partie intégrante des chantiers de gros œuvre au sein de l’entreprise. Les
compagnons, ainsi que les équipes maîtrises travaux, ont acquis de l’expérience au cours de ces
dernières années et ne souhaitent plus faire marche arrière. Pertuy garde en mémoire qu’il s’agit
toujours d’un matériau nouveau, notamment lorsqu’il s’agit de l’utiliser en grande quantité.
L’importance de l’innovation reste donc primordiale pour l’amélioration des rendements, de la
qualité et de l’ergonomie.
Le travail réalisé pendant ces 20 semaines a pour objectif de diffuser toutes ces informations aux
différents services. Un travail sur l’organisation générale pourrait venir compléter le dossier afin que
le service des Méthodes soit au plus proche des réalités du chantier.
L’utilisation en masse du BAP a un défaut. Le passage à cette technique entraine une perte de savoir
faire chez les compagnons. En effet, la vibration du béton et le talochage à l’hélicoptère nécessitent
des compagnons formés et expérimentés. Dans l’optique où l’entreprise passerait uniquement à
l’utilisation du BAP, il se pourrait qu’elle se ferme des marchés où la demande de finition est
particulière.
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Bibliographie Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
Bibliographie
[1] FERTE J-C., Mémento béton, Document interne Bouygues, 2004, 200p.
[2] D’ARNOUX C. supervisé par BLONDEAU M., Mémento Technique : Le béton adapté à l’International,
Document interne Bouygues, 2007, 132p.
[3] RENARZEWSKI D., HORNBERGER R., JUNG D., MEMO Du BAPeur, PowerPoint interne PERTUY
Construction, 2009, 130p.
[4] TELLIER G., Le Béton Autoplaçant : condition d’utilisation sur chantiers de bâtiment, Etat des lieux
et perspectives, PFE INSA Strasbourg, 2009, 84p
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Sommaire des annexes Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
4. Les Pathologies
Pathologies
Retour Chantier Pathologies
Jarville
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
Padoue
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
Gendarmerie de Montbard
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
Centre de Maintenance de Dijon
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
Gendarmerie de Mulhouse
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
Talant
o Tableau de suivi
o Tableau de synthèse
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Sommaire des annexes Rapport du PROJET DE FIN D’ETUDES
MOP_Dalle
MOP_Voile
MOP_Balcon préfabriqué
MOP_Poutre préfabriquée
MOP_Escalier préfabriqué
Dalle
o S_001_arret de bétonnage
o S_002_étanchéité des dalles
o S_003_Bétonnage et produit de cure dalles
o S_004_réservations dans dalles
Voile
o S_005_réservations dans les voiles
o S_006_étanchéités des voiles
o S_007_Bétonnage des voiles
o S_008_attentes et fourreaux gc
Général
o S_009_Le test d’étalement
7. Travaux complémentaires
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