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MINISTERE DE L'HABITAT
RECOMMANDATIONS
POUR LA CONSTRUCTION EN
PLATRE
CNERIB
1993
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………………3
1. DOMAINE D'APPLICATION…………………………………………………………………..20
2. CONDITIONS GENERALES DE CONCEPTION …………………………………………...20
3. FONDATIONS ………………………………………………………………………………….21
4. LES MURS ……………………………………………………………………………………..24
5. LES JOINTS DE MORTIER:…………………………………………………………………..31
6. MONTAGE DES MURS COURANTS………………………………………………………..32
7. PLANCHERS ET TOITURES ………………………………………………………………...33
8. CHAINAGES ET LINTEAUX ………………………………………………………………....35
9. PROTECTIONS DIVERSES………………………………………………………………..37
ANNEXES :………………………………………………………………………………………..39
INTRODUCTION
* Faible pluviométrie
PREMIERE PARTIE
PLATRE, MORTIER
EN BETON DE PLATRE
La pierre à plâtre est une roche sédimentaire, de structure cristalline dont le constituant
essentiel est le sulfate de calcium dihydraté de formule Ca SO, 2H O.
Cette formule s'applique aussi â la phase artificielle que constitue le gypse cuit et
réhydraté, obtenu à partir des produits de cuisson mis en présence d'eau, ainsi qu'aux
gypses synthétiques (phosphogypse, fluorogypse, borogypse, etc.)
TABLEAU 1
COMPOSITION COMPOSITION
MINERALOGIQU CHIMIQUE
CLASSE
Tg : en Ca So4, TC : % en eau de
2H2O cristallisation
I Tg > 90 Tg > 18,83
II 80 < Tg < 90 16,74 < Tg < 18,83
III 70 < Tg < 80 14,65 < Tg < 16,74
IV 55 < Tg < 70 11,51 < Tg < 14,65
COMMENTAIRE 1.1.
1.2. LE PLAIRE.
1.2.1. Définition :
(Vapeur sèche)
Résistance plus faible,
floconneux
d=2,62
β: semi -hydrate obtenu à pression ambiante (vapeur sèche) c'est un, solide
micro -poreux constitué d'un assemblage lâche de micro - cristallites .
COMMENTAIRE 1.2.2
1°) Les plâtres pour agglomérés gros et fins sont à base de semi -hydraté pur
contenant parfois un pourcentage d'anhydrite soluble très réactif afin d'en
accélérer les temps de prise.
2°) Les plâtres gros de construction contiennent un fort pourcentage de plâtre dit
«hydraulique» (anhydrite I) et présentent un net allongement après 7 et 28 jours.
3°) Les plâtres fins de construction ont les mêmes caractéristiques que les plâtres
gros de construction et se différencient cependant par une mouture plus fine due
à un broyage plus serré et tamisage.
4°) Les plâtres à mouler et plâtres spéciaux sont très fins. Leur cuisson, mélange
et contrôle de mouture ainsi que leur temps de prise est faits avec les plus grands
soins. La teneur en S03 de sulfate de chaux doit être d'au moins 45% et celle de
l'eau combinée, inférieure à 8,5%.
COMMENTAIRE 1.2.3
Le timchent est un plâtre non normalisé produit dans les fours traditionnels. La
cuisson s'effectue à l'aide de bois ou de brûleur à mazout. La température de
ces fours n'est pas contrôlée et le plâtre obtenu contient une grande proportion
de surcuits et d'incuits.
La prise du plâtre a lieu du fait que la solubilité du servi - hydrate est beaucoup
plus forte que celle du sulfate de calcium dihydraté. Il en résulte que la solution
saturée de semi - hydrate sera toujours sursaturée par rapport à la solution du
double hydrate qui devra donc précipiter.
TABLEAU N° 3
Cuisson : CaSO4,2H2O....>CaS04,1/2H2O+3/2H2O
- Un malaxage prolongé diminue le temps de prise (il ne doit pas dépasser une
minute).
- La prise est accélérée par la présence de plâtre dejâ durci. Pour cela, il est
recommandé de bien nettoyer les récipients ayant servi pour la confection du
plâtre avant leur réutilisation.
COMMENTAIRE 1.3.2.
En dehors des facteurs cités, tout ajout approprié influe sur le temps de prise,
(retardateur, accélérateur etc.). Les principaux retardateurs sont : la chaux, l'acide
citrique, les protéines dégradées (la Kératine). Les principaux accélérateurs sont :
Le temps de malaxage doit être réduit afin d'éviter une prise rapide (les grains de
plâtre sont plus touchés par l'eau, les germes de cristallisation sont par
conséquent plus nombreux). Ce temps est fonction des caractéristiques du plâtre. Il
ne doit cependant pas excéder une (01) minute.
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Un rapport eau/plâtre élevé provoque une porosité élevée et une chute des
résistances mécaniques.
Les courbes ci - après donnent l'influence du rapport E/P sur la densité et sur
les résistances.Il est recommandé d'utiliser un rapport E/P = 0,6, ce qui donne
une meilleure ouvrabilité et une résistance satisfaisante.
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Le plâtre peut être utilisé en pâte pure en mortier ou en béton de plâtre. Compte
tenu de sa prise rapide afin de faciliter la mise en oeuvre, un rajout de 2 à 5% de
chaux est préconisé.
Contrairement au ciment, la pâte de plâtre pure est obtenue par saupoudrage de
la poudre de plâtre dans l'eau jusqu'à saturation de celle - ci.
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Norme NF P 18-804
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COMMENTAIRE 2.3.1.
Il est à noter que les résistances du béton de plâtre (environ 100 bars) sont
inférieures à celles du béton de ciment mais suffisante pour la confection de
blocs porteurs.
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- 1 sac de plâtre : 40 Kg
-gravier 5/15 : 60 à 8oKg
- chaux éteinte : 1 à 1.5 Kg
-Eau : 16à24L
Les éléments à base de plâtre couramment utilisés pour la constitution des murs
et planchers sont regroupés dans le tableau : n° 4 ci - a p r è s :
TABLEAUN°4
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COMMENTAIRE4.2.
Il est à noter que la « capacité isolante» d'un matériau est d'autant plus élevée
que le λ de celui - ci est faible.
λ est fonction de la masse volumique.
Des valeurs calculées pour certains types de mur sont donnés dans le
commentaire 4.4. De la deuxième partie du présent document.
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Le stockage du plâtre doit se faire en lieu sec dans des silos ou sacs fermés pour
éviter qu'il ne soit éventré.
A la sortie d'usine, les carreaux sont protégés contre les intempéries par un
houssage, ils doivent cependant être stockés sur cales dans un endroit sec, sur
un sol plat.
Tous les éléments à base de plâtre doivent être stockés à l’abri de l'humidité.
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DEUXIEME PARTIE
MISE EN OEUVRE
DES ELEMENTS EN "PLATRE"
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1. DOMAINE D'APPLICATION
1.1. Ces recommandations sont valables pour les ouvrages construits en blocs de
plâtre, béton ou mortier de plâtre dont les caractéristiques techniques sont
régulières et connues.
1.2. Elles s'appliquent pour les constructions en zone à sismicité faible ou nulle
(zone 1 et 0 du RPA 81). Pour les zones 2 et 3, il y a lieu de compléter les
présentes recommandations par les exigences du RPA 81.
1.3. Les constructions en murs porteurs de "plâtre" ne sont autorisées que pour
les ouvrages simples à un ou deux niveaux, quel que soit leur usage.
COMMENTAIRE 1.
- Il est rappelé que la contrainte de rupture R des blocs doit être au moins de 40
Kgflcm2 sec et à 28 jours.
"Le plâtre" étant sensible à l'action de l’eau, son utilisation en zones à faible degré
hygrométrique et à faibles précipitations est recommandée.
2.1. La conception de bâtiments en < plâtre» doit prévoir tous les aménagements
permettant d'éviter de forts degrés de saturation des murs à partir des différentes
sources d'eau naturelles envisageables : inondations, ascensions capillaires,
écoulement d'eaux pluviales, fuites permanentes intérieures.
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2.4. Les murs porteurs seront disposés tant que possible symétriquement par
rapport aux axes principaux du bâtiment.
3. FONDATIONS
3.1. Dans tous les cas, il convient de s'assurer de la qualité des sols de
fondation par une étude préliminaire géotechnique (même partielle), compte
tenu de l'incidence du sol sur la conception des fondations et des chaînages
éventuels.
3.2. Tous les murs porteurs auront des fondations filantes ; l'axe des murs
devra coïncider avec celui des fondations.
3.5. En aucun cas les blocs de «plâtre» ne seront admis pour la réalisation des
fondations.
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3.8. Les fondations comporteront un chaînage en béton armé (à la base des murs),
dont la hauteur sera égale ou supérieure à 15 cm. Ces chaînages auront un
ferraillage minimum de 4 T 12, maintenues par des cadres dont l'espacement ne
dépassera pas la hauteur des chaînages.
COMMENTAIRE 3.8.
Les murs en plâtre sont plus sensibles aux effets de l'affaissement des fondations
que les murs en matériaux de type courant. Les chaînages préconisés à l'article
3.8. Prévus à cet effet sont un minimum requis. Ils seront vérifiés au cas par cas.
Par ailleurs, l'étude des sols et la conception des fondations doivent faire l'objet de
soins très attentifs.
3.10. Il est recommandé de protéger les parements des semelles et des murs de
fondation par une étanchéité bitumineuse ou par un enduit protecteur et
d'envisager dans le cas où la présence d'eau autour de la construction serait
préjudiciable de disposer d'un drain périphérique.
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4. LES MURS
4.1. Les murs porteurs ont pour but de transmettre aux fondations les poids
propres ou charges permanentes de maçonneries (mur et éventuellement
plancher) et de la toiture, de même que les surcharges de service.
Ils protégent également contre les agents climatiques ou autres, (isolation
thermique et acoustique).
4.2. L'élancement du mur e =H/a, («H» étant la hauteur du mur et «a» son
épaisseur) devra être inférieur ou égal a 15.
-Dans le cas ou les élancements sont compris entre 15 et 20, les valeurs dit
coefficient global de réduction N sont à multiplier par un coefficient de
majoration.
Elancement 16 17 18 19 20
Coefficient de 1 ,07 1 ,13 1,20 1 ,27 1 ,33
majoration
COMMENTAIRE 4.4.
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Le tableau n°1 (page suivante) donne quelques valeurs à titre indicatif pour les
murs couramment utilisés.
- Il est recommandé d'adopter une hauteur libre des murs, inférieure ou égale à
2,75 m (du plancher au plafond)
4.5. La distance maximum entre les murs porteurs dans les deux directions ne
dépassera pas 5 m. Cette distance est conditionnée par la portée des planchers.
4.6. La surface totale des ouvertures dans les murs porteurs de façade
(extérieurs) est conditionnée par les prescriptions de confort pour les
constructions en zones sahariennes. Dans tous les cas, la surface totale des
ouvertures dans les murs porteurs ne devra pas excéder le quart de la surface
totale du mur (condition de portance)
4.7. Les trumeaux qui transmettent les charges du mur entre les ouvertures
doivent avoir une largeur minimale de 80 cm et comporter au moins 2 modules
complets, un lit sur deux (Figure 2)
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COMMENTAIRE 4.8.
Les aciers utilisés dans les joints en, plâtre doivent être protégés contre la
corrosion par une peinture anti-corrosive par une galvanisation ou par tout
autre procédé jugé adéquat.
COMMENTAIRE 4.9.
-La résistance à la compression â sec des blocs porteurs doit être supérieure ou égale
à 40 bars.
-Dans certaines régions, les pierres à plâtre sont largement utilisées pour la
construction.
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-les dimensions des pierres doivent être, autant que possible, identiques.
4.10. Les murs non porteurs, cloisons et murs intérieurs sont réalisés en blocs
creux de 15 cm d'épaisseur, en blocs pleins de 10 cm d'épaisseur ou en
carreaux de plâtre de 7 et 1O cm d'épaisseur.
4.10.1. La résistance des blocs (creux ou pleins) utilisés pour les murs non
porteurs doit être supérieure ou égale à 20 bars.
4.11. Les dispositions relatives aux limitations d'emploi et à la pose des carreaux
de plâtre ainsi qu'aux jonctions et raccords sont définies ci-après.
COMMENTAIRE 4.11.1.
Au delà de ces distances, il faut prévoir des raidisseurs qui pourraient être
réalisés en huisserie métallique, en carreaux en forme de caisson,etc..,
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Le deuxième rang doit être posé avant la fin de prise de la colle du premier rang
pour vérifier et corriger l'alignement à l'aide d'une règle de 1,50 m minimum.
Le troisième rang ne sera réalisé qu'après séchage des deux premiers rangs.
La pose des autres rangs s'effectue selon le même principe. Les carreaux du
dernier rang sont coupés à une hauteur telle que l'espace restant entre les
carreaux et le plafond ou la couche de matériau résilient interposé soit le plus
réduit possible.
Les carreaux du dernier rang peuvent être posés de telle sotte que la dimension la
plus grande soit dans le sens vertical pour réduire l'espace restant.
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- La liaison avec les murs d'appui en briques, béton ou agglomérés se fait après
piquage et dépoussiérage du mur, par collage des deux parties en contact sans
utiliser de patte de scellement.
- Les jonctions entre cloisons sont réalisées par harpage des assises
successives. Les parties des carreaux qui dépassent sont coupées à la scie
suivant un angle saillant.
Le fond du U en plastique doit être d'une structure grenue ou striée afin d'assurer
une adhérence de la colle.
La protection par profil U plastique est admise pour les cloisons de longueur
inférieure ou égale à 3,5 m, au delà l'exécution d'un socle est obligatoire.
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5.1. Le rôle du mortier de hourdage est de liaisonner les blocs entre eux en
assurant la résistance et l'étanchéité du mur. Les joints de mortier ne doivent
être ni minces ni trop résistants.
Un bon mortier doit avoir une résistance en harmonie (équivalente) avec celle
des blocs
5.2. Il est recommandé d'effectuer des joints plats et droits écrasés au parement
de l'ouvrage avec une surface rugueuse ou légèrement rentrants pour permettre
un bon accrochage de l'enduit.
5.3. Les joints trop saillants (qui freinent l'écoulement des eaux) ou trop rentrants
(qui retenant l'eau et créant un défaut à ce niveau), sont à rejeter.
Pour assurer un bon collage au joint sur les parties extérieures et intérieures, il
est recommandé de bourrer le joint au fer à joint. Ce bourrage doit être terminé
par un lissage si les blocs restent apparents.
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6.2 APPAREILLAGE
-Tous les appareillages classiques sont possibles pour la pose des blocs de
plâtre.
-Ce décalage peut varier de 1/4 à 3/4 avec un minimum de 5 cm pour tout autre
appareillage.
- Les cordons de mortier doivent être réguliers et pleins sur toute la surface de
pose.
- Les jonctions des murs porteurs doivent être réalisées par harpage soigné de
manière à assurer la continuité des murs.
- Les murs non porteurs peuvent être soit simplement en contact nu, nu avec un
minimum de cinq encochements, soit ancrés de trois centimètres. (Figure 4)
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6.5.2. La base des murs et des cloisons sera constituée de matériaux inaltérables
à l'eau sur au moins 10 cm au dessus du niveau du plancher (RDC ou étage) ;
on pourra avantageusement profiter du chaînage pour assurer cette protection.
(Figure 1)
7. PLANCHERS ET TOITURES
COMMENTAIRE 7.1.
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7.2. Le plancher intermédiaire pour des constructions R+1 peut être constitué de
voûtains en plâtre, reposant sur des poutrelles en béton armé, et d'une dalle de
compression de 4cm de béton. (Figure 6).
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7.4. L'appui des planchers sera au moins égal à la 2/3 de l'épaisseur des murs,
enduit non compris. (Figure 7 et 8).
8. C H A I N A G E S ET LINTEAUX
8.1.2. Ils doivent être prévus dans les murs porteurs, au niveau du plancher et
être continus, filants et fermés.
8.1 A. La section transversale du béton des chaînages doit être limitée en façade
pour éviter des désordres dans la maçonnerie dites aux dilations thermiques. Les
chaînages peuvent être protégés vers l'extérieur par des éléments de
maçonnerie. (Figure 7 et 8)
8.1.5. La hauteur d'un chaînage de façade est celle du plancher qui lui est
associée. Pour les planchers à poutrelles métalliques, il est admis de réaliser un
chaînage plat de 15 cm d«épaisseur (Figure 8).
COMMENTAIRE 8.1.5
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8.2.4. Ils seront réalisés sur toute la hauteur du mur avec une section minimale
de 1 50 cm2, armes d'une 4 TlO et convenablement ancrés aux planchers ou
aux chaînages horizontaux.
83. LINTEAUX
8.3.1. Les franchissements des ouvertures dans les murs porteurs peuvent
être réalisés par assemblage traditionnel de claveaux et de voussoirs en
maçonnerie formant cintrage ou par des linteaux en béton armé,
Les linteaux en béton armé peuvent être coulés en place ou préfabriqués, ils
peuvent aussi être constitués de briques années.
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8.3.6. Au niveau des appuis des linteaux, la contrainte localisée doit rester
inférieure ou au plus égale au 1/6 de la résistance â l'écrasement du bloc de
«plâtre»
9. PROTECTIONS DIVERSES
9.3. Les enduits; Intérieurs et extérieurs doivent être réalisés en plâtre ou chaux et
plâtre. Les enduits pelliculaires peuvent constituer une solution acceptable sous
réserve de comptabilité.
COMMENTAIRE 9.3
∗ un crépissage avec un mortier plâtre -sable dans les proportions '! /0,5.
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* La surface des supports doit sûre propre et exempt de traces de suie, de plâtre,
de poussières, etc.
* Les enduits ne doivent pas être entrepris en période de gel, sur des supports
trop chauds ou desséchés sous vent sec.
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ANNEXES
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40
ANNEXE 2
Après gâchage à saturation, le mélange plâtre + eau est versé sur une plaque
de verre. A l'aide d'un couteau, on tranche la «galette».
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ADRESSE
Cité Nouvelle EL-Molkrani
SOUIDANIA - W.TIPAZA
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