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CENTRE DOCUMENTATION - VEILLE RÉGLEMENTAIRE : DOCUMENTS TECHNIQUES RÉGLEMENTAIRES

MINISTERE DE L'HABITAT

CENTRE NATIONAL D'ETUDES ET DE RECHERCHES


INTEGREES DU BATIMENT

RECOMMANDATIONS
POUR LA CONSTRUCTION EN
PLATRE

CNERIB

1993

USAGE EXCLUSIF AU CTC CENTRE


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SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………………………………………………3

PREMIERE PARTIE : PLATRE MORTIER ET BETON DE PLATRE …………………...4

1. GENERALITES SUR LE PLADRE …………………………………………………....5


1.1. La pierre –plâtre……………………………………………………………………. .5
1.2. Le plâtre……………………………………………………………………………....5
1.2.1. Définition…………………………………………………………………………....5
1.2.2. Principes de fabrication…………………………………………………………...6
1.2.3. Les différentes variétés de plâtre………………………………………………...7
1.3. Propriétés physiques du plâtre……………………………………………………..8
1.3.1. Prise et durcissement……………………………………………………………..8
1.3.2. Facteurs agissant sur la prise…………………………………………………..10
1.3.3. Influence du rapport E/P………………………………………………………...11

2. DE MISE EN OEUVRE ………………………………………………………………..13


2.1. Plâtre pur……………………………………………………………………………….13
2.2. Mortier de plâtre…………………………………………………………………...13
2.2.1. Caractéristiques imposées au sable………………………………………......13
2.2.2. Mode opératoire…………………………………………………………………15
2.3. Le béton de plâtre………………………………………………………………....15
2.3.1. Méthode de composition…………………………………………………….....15
2.3.2. Mode opératoire…………………………………………………………………16
2.4. Eléments préfabriqués……………………………………………………………16

3. ESSAIS A EFFECTITER POUR APPRECIERLE RAPPORT E/ P ET LE TEMPS DE


PRISE DU PLATRE…………………………………………………………………….17

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4. PROPRIETES ET QUALITES DU PLATRE MIS EN OEUVRE.

4.1. Résistance au feu………………………………………………………………………….…17


4.2. Isolation thermique……………………………………………………………………...........17
4.3. Isolation phonique……………………………………………………………………………18
4.4. Régulation hygrométrique…………………………………………………………………...18

5. CONDITIONNEMENT ET ENTREPOSAGE DU PLATRE ET ELEMENTS AU PLATRE……18

DEUXIEME PARTIE:MISE EN OEUVRE DES ELEMENTS EN PLATRE.

1. DOMAINE D'APPLICATION…………………………………………………………………..20
2. CONDITIONS GENERALES DE CONCEPTION …………………………………………...20
3. FONDATIONS ………………………………………………………………………………….21
4. LES MURS ……………………………………………………………………………………..24
5. LES JOINTS DE MORTIER:…………………………………………………………………..31
6. MONTAGE DES MURS COURANTS………………………………………………………..32
7. PLANCHERS ET TOITURES ………………………………………………………………...33
8. CHAINAGES ET LINTEAUX ………………………………………………………………....35
9. PROTECTIONS DIVERSES………………………………………………………………..37

ANNEXES :………………………………………………………………………………………..39

ANNEXE 1- CARTE DE PRINCIPAUX GISEMENTS DE GYPSE.

ANNEXE 2 - DETERMINATION DU TAUX DE GCHAGE A SATURATION P/E ET DU


TEMP S DE PRISE DU PLATRE.

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INTRODUCTION

Suite à l'approbation par le Gouvernement d'un rapport relatif au


développement de matériaux locaux, un ensemble de mesures a été décidé,
notamment l'élaboration de documents techniques liés aux conceptions et
applications de la filière « plâtre». C'est dans ce cadre que ce document de
prescriptions a été élaboré.

Ce document constitue un instrument technique qui servira à réglementer les


constructions en plâtre. Son élaboration est basée sur un système constructif
déjà réalisé et testé sur des opérations expérimentales (prototypes de
GHARDAIA et OUARGLA).

L'utilisation actuelle du plâtre se limite aux enduits intérieurs et aux carreaux de


plâtre .Si les enduits intérieurs sont couramment réalisés en plâtre, les cloisons
en carreaux de plâtre le sont beaucoup moins. Une meilleure intégration de cet
élément de construction est recherchée.

Le plâtre, peut connaître un développement certain par des applications en tant


que blocs, éléments de planchers (hourdis, voûtains, faux plafonds etc.) qui
permettaient de diversifier la gamine de produits à base de ce matériau fans la
construction. Ainsi, les résultats présentés et les solutions préconisées dans ce
document devraient permettre dans l'immédiat de donner les premières
orientations de base pour la construction en plâtre dans laquelle le ciment n` est
pas totalement supprimé, mais utilisé rationnellement dans les parties sensibles
à 'eau ou devant rigidifier l'ossature telles que les fondations et les chaînages.
Ces présentes recommandations sont destinées à être appliquées dams les
régions présentant les caractéristiques suivantes

* Faible pluviométrie

* Existence ou proximité de gisement en exploitation tant au niveau artisanal


qu'industriel.

* Zone à sismicité faible ou nulle (zone 1 et 0 du RPA 81).

* Pour les zones 2 et 3 il y a lieu de compléter les présentes recommandations


par les exigences du RPA 81.

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PREMIERE PARTIE

PLATRE, MORTIER
EN BETON DE PLATRE

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1. GENERALITES SUR LE PLATRE

1.1. LA PIERRE A PLATRE

La pierre à plâtre est une roche sédimentaire, de structure cristalline dont le constituant
essentiel est le sulfate de calcium dihydraté de formule Ca SO, 2H O.

Cette formule s'applique aussi â la phase artificielle que constitue le gypse cuit et
réhydraté, obtenu à partir des produits de cuisson mis en présence d'eau, ainsi qu'aux
gypses synthétiques (phosphogypse, fluorogypse, borogypse, etc.)

La classification de la pierre à plâtre se fait :


- Selon sa composition minéralogique (teneur en gypse : Tg) et chimique (teneur en
eau de cristallisation : Tc).

TABLEAU 1
COMPOSITION COMPOSITION
MINERALOGIQU CHIMIQUE
CLASSE
Tg : en Ca So4, TC : % en eau de
2H2O cristallisation
I Tg > 90 Tg > 18,83
II 80 < Tg < 90 16,74 < Tg < 18,83
III 70 < Tg < 80 14,65 < Tg < 16,74
IV 55 < Tg < 70 11,51 < Tg < 14,65

1. Pour la production du plâtre, il est recommandé d'utiliser la pierre à plâtre dont la


teneur en gypse est supérieure à 70% (classe I, II et III).

COMMENTAIRE 1.1.

L'annexe 1 donne la carte des principaux gisements élaborés au CNERIB en 1984.

1.2. LE PLAIRE.

1.2.1. Définition :

Le plâtre est le produit obtenu par déshydratation et pulvérisation plus ou moins


poussées du gypse constitué de sulfate de calcium dihydraté.

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1.2.2. Principe de fabrication:

Le principe de fabrication du plâtre consiste à cuire le gypse à une


température relativement modérée et de faire suivre cette cuisson d'une
pulvérisation de la roche chauffée.

CaSO4, 2H20 CaSO4, 1/2H20+3/2H20


cuisson SEMI- HYDRATE

NOM DU PRODUIT VARIETE CHIMIQUE TEMPERATURE CARACTERISTIQUES


D'OBTENTION

GYPSE Ca S04, 2 H 2 O NATURELLE d = 2,31

SEMI-HYDRATE Ca S04, 1 H 2 0 110° à 180°c Selon procédé de cuisson


2 variétés.
Vapeur saturante, forte
résistance, stable
compact d= 2,76

(Vapeur sèche)
Résistance plus faible,
floconneux
d=2,62

ANHYDRITE Ca S04 III 170° à 250°C Variété instable à la


SOLUBLE température ordinaire
d=2,58

NHYDRITE Ca S04 II 400° à 600°C Identique à l'anhydrite


INSOLUBLE naturelle, appelé plâtre
hydraulique,
prise lente d = 2,93 â 2,97

PLATRE DE Ca S04 1 600° à 1200°C Plâtre cuit à mort,


PLANCHER prise très lente

Le tableau 2 donne les différents composés obtenus en fonction des


températures :

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α : semi - hydrate résultant de la déshydratation du gypse en milieu liquide ou


Sous pression de vapeur d'eau appelé aussi serai - hydraté cristallisé.

β: semi -hydrate obtenu à pression ambiante (vapeur sèche) c'est un, solide
micro -poreux constitué d'un assemblage lâche de micro - cristallites .

d : poids spécifique des composés.

COMMENTAIRE 1.2.2

Le choix du gisement du gypse, le mode de cuisson et le broyage détermine les


caractéristiques de la variété du plâtre choisi.
Le fabricant devra veiller particulièrement à la qualité de la matière première,
aux procédés de cuisson et de broyage et au mélange des différents composés.
L'attention est attirée sur la nécessité d'un contrôle de la production au niveau
des différentes plâtrières.

1.2.3 Les différentes variétés de plâtres

La température de cuisson et les proportions des mélanges des composés


permettent d'obtenir les différentes variétés de plâtre. On distingue:

- les plâtres pour agglomérés (gros et fin)


- les plâtres gros de construction
- les plâtres fins de construction
- les plâtres a mouler et plâtres spéciaux.

1°) Les plâtres pour agglomérés gros et fins sont à base de semi -hydraté pur
contenant parfois un pourcentage d'anhydrite soluble très réactif afin d'en
accélérer les temps de prise.

2°) Les plâtres gros de construction contiennent un fort pourcentage de plâtre dit
«hydraulique» (anhydrite I) et présentent un net allongement après 7 et 28 jours.

3°) Les plâtres fins de construction ont les mêmes caractéristiques que les plâtres
gros de construction et se différencient cependant par une mouture plus fine due
à un broyage plus serré et tamisage.

4°) Les plâtres à mouler et plâtres spéciaux sont très fins. Leur cuisson, mélange
et contrôle de mouture ainsi que leur temps de prise est faits avec les plus grands
soins. La teneur en S03 de sulfate de chaux doit être d'au moins 45% et celle de
l'eau combinée, inférieure à 8,5%.

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Le tableau n° 3 donne la classification des plâtres et leur utilisation.

COMMENTAIRE 1.2.3

Le timchent est un plâtre non normalisé produit dans les fours traditionnels. La
cuisson s'effectue à l'aide de bois ou de brûleur à mazout. La température de
ces fours n'est pas contrôlée et le plâtre obtenu contient une grande proportion
de surcuits et d'incuits.

Ce matériau apparaît blanc, quelquefois brun (mélange de cendres de tout


venant etc.). Il est utilisé dans le Sud Algérien comme mortier de hourdage de la
pierre ou comme enduit.

Les présentes recommandations peuvent s'appliquer à ce matériau dans la


mesure où la régularité des caractéristiques est assurée.

1.3. PROPRIETES PHYSIOUES DU PLATRE

1.3.1. Prise et durcissement du plâtre

La prise du plâtre a lieu du fait que la solubilité du servi - hydrate est beaucoup
plus forte que celle du sulfate de calcium dihydraté. Il en résulte que la solution
saturée de semi - hydrate sera toujours sursaturée par rapport à la solution du
double hydrate qui devra donc précipiter.

C'est cette précipitation à l'état de cristaux enchevêtrés qui provoque la prise


d'un plâtre.

Le processus de durcissement comporte donc 3 phases:

1. La dissolution des produits semi -hydratés de Ca.

2. L'hydratation du servi - hydrate aboutissant à la formation du double


hydrate de Ca

3. La cristallisation du double hydrate de Ca

La réaction de prise est la réaction inverse de la réaction de cuisson

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TABLEAU N° 3

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Cuisson : CaSO4,2H2O....>CaS04,1/2H2O+3/2H2O

Prise : CaSO4, 1/2H2O+3/2H20...>CaS40, 2H2O

Le temps de prise d'un plâtre ordinaire varie entre 5 et 15 minutes.

1.3.2. Facteurs agissant sur la prise :

- La vitesse de prise est fonction de la constitution du plâtre (semi- hydraté).

- La prise est retardée par une augmentation de la quantité d'eau de gâchage.

- Un malaxage prolongé diminue le temps de prise (il ne doit pas dépasser une
minute).

- La prise est accélérée par la présence de plâtre dejâ durci. Pour cela, il est
recommandé de bien nettoyer les récipients ayant servi pour la confection du
plâtre avant leur réutilisation.

- L'action de la température sur la prise du plâtre est variable. L'abaissement de la


température tend à réduire la vitesse de dissolution du semi hydrate donc à
diminuer la vitesse de prise.

Cependant, pour certains plâtres une diminution de température augmente la


solubilité du serai - hydrate et le nombre de germes de cristallisation ce qui a pour
effet une accélération de prise.

COMMENTAIRE 1.3.2.

En dehors des facteurs cités, tout ajout approprié influe sur le temps de prise,
(retardateur, accélérateur etc.). Les principaux retardateurs sont : la chaux, l'acide
citrique, les protéines dégradées (la Kératine). Les principaux accélérateurs sont :

Le gypse finement broyé, le sulfate de potassium K SO.

La chaux aérienne (éteinte), outre son effet retardateur, augmente la résistance


mécanique et l'imperméabilité du plâtre et protége l'acier contre la corrosion en
réduisant l'acidité du plâtre.

Le temps de malaxage doit être réduit afin d'éviter une prise rapide (les grains de
plâtre sont plus touchés par l'eau, les germes de cristallisation sont par
conséquent plus nombreux). Ce temps est fonction des caractéristiques du plâtre. Il
ne doit cependant pas excéder une (01) minute.

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1.3.3. Influe du dosage en eau (report E/P)

Le taux de gâchage à saturation est le rapport du poids de l'eau utilisée pour la


mise en oeuvre du plâtre sur le poids de celui - ci.

Un rapport eau/plâtre élevé provoque une porosité élevée et une chute des
résistances mécaniques.

Les courbes ci - après donnent l'influence du rapport E/P sur la densité et sur
les résistances.Il est recommandé d'utiliser un rapport E/P = 0,6, ce qui donne
une meilleure ouvrabilité et une résistance satisfaisante.

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INFLUENCE DU RAPPORT E/P SUR LA DENSITE (GRAPHE 1)

INFLUENCE DURAPPORT E/PSURLESREMS TANCES GRAPHE 2

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2. CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE

2.1. PLATRE PUR

Le plâtre peut être utilisé en pâte pure en mortier ou en béton de plâtre. Compte
tenu de sa prise rapide afin de faciliter la mise en oeuvre, un rajout de 2 à 5% de
chaux est préconisé.
Contrairement au ciment, la pâte de plâtre pure est obtenue par saupoudrage de
la poudre de plâtre dans l'eau jusqu'à saturation de celle - ci.

2.2. MORTIER DE PLATRE

Le mortier de plâtre résulte d'un mélange de plâtre, de sable et d’eau.

2.2.1. Caractéristiques imposées au sable

− Les sables utilisés doivent être propres et exempts de :


. Matières gypseuses et de matières organiques

− Le sable siliceux doit être préféré au sable calcaire en raison de sa moindre


capacité d'absorption d’eau.

- Il doit être à granulométrie régulière et continue, et contenir un faible


pourcentage de fines.

Les résistances en compression les plus satisfaisantes ont été obtenues


pour les sables intégrés dans le fuseau donné dans le graphe 3 ( page suivante)
et utilisés dans un rapport Sable/ plâtre (S/P)=0,5 en poids équivalent à S/P= 0,4
en volume .

Le graphe N° 4 donne les résistances de mortier de plâtre en fonction de S/P.

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FUSEAU GRANULOMETRIQUES DES SABLES

ANNALYSE GRANULOMETRIQUE DES RESULTATS

Norme NF P 18-804

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2.2.2. Mode opératoire

- Au taux de gâchage E/P relatif au plâtre, il faut ajouter le taux de mouillage du


sable pour obtenir un mortier maniable.

− Déterminé la quantité d'eau de gâchage du mortier (eau nécessaire à la


saturation augmentée de l'eau de mouillage du sable)

− Mélanger à sec le plâtre et le sable

- Eteindre complètement la chaux aérienne (2à5 %) dans l'eau de gâchage

- Ajouter progressivement cette eau aux matériaux mélangés dans une


bétonnière.

2.3. LE BETON DE PLATR.E

Le béton de plâtre résulte d'un mélange de plâtre, de sable, de graviers et d'eau


dans des proportions adéquates. Un béton de plâtre sans sable pourrait donner
une résistance suffisante.

2.3.1. Méthode de composition

- On détermine par la méthode de Faury la courbe de référence du béton de


plâtre d'où on déduit le pourcentage en volume absolu de gravier sec.
- On détermine les quantités d'eau de mouillage de chacun des constituants :
gravier, sable et plâtre par la méthode de valette.
- Pour le plâtre, on prend le taux de gâchage à saturation.
− Connaissant le volume absolu du plâtre mouillé et de gravier mouillé, on
calcule le poids de sable mouillé nécessaire pour remplir les vides.

COMMENTAIRE 2.3.1.

L'étude de la composition d'un béton consiste à définir le mélange optimal des


différents granulats ainsi que le dosage en liant et en eau afin de réaliser un
béton dont les qualités sont celles recherchées pour la construction.

Les qualités essentielles exigées pour un béton sont l'ouvrabilité et la résistance.


Deux facteurs interdépendants car une bonne ouvrabilité est obtenue par un
dosage en eau adéquat. Ce dosage en eau détermine aussi la résistance du
béton.

Il est à noter que les résistances du béton de plâtre (environ 100 bars) sont
inférieures à celles du béton de ciment mais suffisante pour la confection de
blocs porteurs.

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Les méthodes de composition de béton de ciment ne trouvent pas leur validité


dans le cas du béton de plâtre.Pour cette raison, une combinaison des méthodes
de valette et Faury a été proposée.

Les exigences concernant le gravier pour le béton de plâtre sont identiques à


celles du béton ordinaire. A titre indicatif la composition suivante peut être
utilisée :

- 1 sac de plâtre : 40 Kg
-gravier 5/15 : 60 à 8oKg
- chaux éteinte : 1 à 1.5 Kg
-Eau : 16à24L

Selon la composition arrêtée l'utilisateur doit évaluer la résistance à la


compression, elle ne doit en aucun cas être inférieure à 40 Kgf /cm2 à sec et 28
jours.

2.3.2. Mode opératoire

- Déterminer la composition du béton


- Mélanger mécaniquement à sec le plâtre, le gravier et le sable
- Faire éteindre complètement la chaux aérienne dans une partie de l'eau
- Mélanger la chaux éteinte au reste de l'eau de gâchage
-Ajouter progressivement ce mélange (eau + chaux) aux constituants
plâtre+gravier+sable
- Eviter un long malaxage ce qui accélérerait la prise.
Il est rappelé que les malaxages doivent être effectués mécaniquement.

2.4. ELEMENTS PREFABRIOUES

Les éléments à base de plâtre couramment utilisés pour la constitution des murs
et planchers sont regroupés dans le tableau : n° 4 ci - a p r è s :

TABLEAUN°4

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3. ESSAIS A EFFECTUER POUR APPRECIER LE RAPPORT E/P LE TEMPS


DE PRISE DU PLATRE

Avant la mise en oeuvre, il est nécessaire d'effectuer les essais normalisés


donnés en annexe 2.

4. PROPRIETES ET OUALITES DU PLATRE MIS EN OEUVRE

4.1. RESISTANCE AU FEU

L'une des propriétés caractéristiques du plâtre est son comportement


remarquable au feu. Ce comportement résulte des données suivantes :

- le plâtre est incombustible


- il est mauvais conducteur de chaleur
- sous l'action de la chaleur, le plâtre durci (Ca SO 4 2H 2 0) libéré les 2
molécules d'eau contenues dans le dihydraté.

La libération et l'évaporation de cette eau nécessitent une certaine énergie.


Par conséquent, la température de la masse du plâtre reste inférieure aux
140°C caractéristiques du coupe - feu imposé par la réglementation.

4.2 ISOLATION TI ERMIQIJE

Le coefficient de conductivité thermique utile est de l'ordre de 0,5 Watt/ m°C


pour un plâtré de masse volumique comprise entre 1100 à 1300 Kg/m3. Par
contre :

- λ= 1, 75 pour béton de ciment de granulats lourd plein de masse volumique


=2200 à 2400 Kg/m3

-λ =0,70 pour un béton d'argile expansé de masse volumique = 1200 à 1400


Kg/m3

COMMENTAIRE4.2.

Il est à noter que la « capacité isolante» d'un matériau est d'autant plus élevée
que le λ de celui - ci est faible.
λ est fonction de la masse volumique.

Des valeurs calculées pour certains types de mur sont donnés dans le
commentaire 4.4. De la deuxième partie du présent document.

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4.3. ISOLATION PHONIQUE

L'isolation phonique, mesurée en décibels A (dba), croît avec la masse et décroît


avec la rigidité de la paroi. Les cloisons en carreaux de plâtre présentent des
caractéristiques phoniques comparables à celles des cloisons de briques ou de
parpaings.

4.4. REGULATION HYGROMETRIOUE

Le plâtre, matériau poreux, a la capacité d'absorber et de restituer de petites


quantités d'eau lorsque le milieu ambiant est saturé en eau ou asséché, C'est
donc un bon régulateur hygrométrique. Il peut aussi retarder les condensations,
ce qui permet à la ventilation d'évacuer l'eau excédentaire.

5. CONDITIONNEMENT ET ENTREPOSAÇE DU PLATRE ET ELEMENTS EN


PLATRE

Le stockage du plâtre doit se faire en lieu sec dans des silos ou sacs fermés pour
éviter qu'il ne soit éventré.
A la sortie d'usine, les carreaux sont protégés contre les intempéries par un
houssage, ils doivent cependant être stockés sur cales dans un endroit sec, sur
un sol plat.

Tous les éléments à base de plâtre doivent être stockés à l’abri de l'humidité.

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DEUXIEME PARTIE

MISE EN OEUVRE
DES ELEMENTS EN "PLATRE"

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1. DOMAINE D'APPLICATION

1.1. Ces recommandations sont valables pour les ouvrages construits en blocs de
plâtre, béton ou mortier de plâtre dont les caractéristiques techniques sont
régulières et connues.

1.2. Elles s'appliquent pour les constructions en zone à sismicité faible ou nulle
(zone 1 et 0 du RPA 81). Pour les zones 2 et 3, il y a lieu de compléter les
présentes recommandations par les exigences du RPA 81.

1.3. Les constructions en murs porteurs de "plâtre" ne sont autorisées que pour
les ouvrages simples à un ou deux niveaux, quel que soit leur usage.

1.4. Le plâtre entrant dans la constitution des blocs de mortier ou de béton de


plâtre est un plâtre de construction.

COMMENTAIRE 1.

- Il est rappelé que la contrainte de rupture R des blocs doit être au moins de 40
Kgflcm2 sec et à 28 jours.

- La construction en "plâtre" n'est pas prohibée en zones à sismicité moyenne et


forte, ou il est recommandé de prévoir des chaînages importants comme pour tout
autre matériau de maçonnerie.

"Le plâtre" étant sensible à l'action de l’eau, son utilisation en zones à faible degré
hygrométrique et à faibles précipitations est recommandée.

- Ces recommandations concernent essentiellement les murs porteurs, elles


prennent également en compte certains composants (voûtains, carreaux de plâtre
et pierres à plâtre).

Il est entendu que les utilisations traditionnelles du plâtre dans la construction


restent valables (doublage, remplissage, etc.)

2. CONDITIONS GENERALES DE CONCEPTION

2.1. La conception de bâtiments en < plâtre» doit prévoir tous les aménagements
permettant d'éviter de forts degrés de saturation des murs à partir des différentes
sources d'eau naturelles envisageables : inondations, ascensions capillaires,
écoulement d'eaux pluviales, fuites permanentes intérieures.

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2.2. Les constructions en maçonnerie de «plâtre» sont soumises en général aux


régies de l'art de mise en oeuvre des maçonneries et aux prescriptions en usage
(DTU). Les présentes recommandations rappellent certaines règles principales
et précisent les régies spécifiques à la construction en «plâtre».

2.3. Elles s'adressent aux concepteurs, aux entrepreneurs de maçonnerie et


aux autos constructrices.

2.4. Les murs porteurs seront disposés tant que possible symétriquement par
rapport aux axes principaux du bâtiment.

2.5. La plus grande dimension en plan de la construction devra être inférieure ou


égale à 15 m. Au delà de 15m prévoir un joint de dilatation.

2.6. Un soubassement en béton de ciment armé ou de pierres dures et une


toiture débordante doivent être prévus afin d'assurer une bonne protection au
matériau.

3. FONDATIONS

3.1. Dans tous les cas, il convient de s'assurer de la qualité des sols de
fondation par une étude préliminaire géotechnique (même partielle), compte
tenu de l'incidence du sol sur la conception des fondations et des chaînages
éventuels.

3.2. Tous les murs porteurs auront des fondations filantes ; l'axe des murs
devra coïncider avec celui des fondations.

3.3. Les semelles filantes constitueront an système plan et fermé. Elles


reposeront sur un béton de propreté maigre de 5 cm d'épaisseur.

3.4. Les fondations seront réalisées en matériaux inaltérables à l'eau, (béton


armé ordinaire, béton cyclopéen, maçonnerie de pierre, mœllons...)

3.5. En aucun cas les blocs de «plâtre» ne seront admis pour la réalisation des
fondations.

3.6. Les fondations filantes doivent avoir une profondeur minimale de 40


cm.(figure 1).

3.7. La largeur de la semelle sera établie à b=e+ (2x5) cm avec un minimum de


40 cm (« e» étant l'épaisseur du mur).

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3.8. Les fondations comporteront un chaînage en béton armé (à la base des murs),
dont la hauteur sera égale ou supérieure à 15 cm. Ces chaînages auront un
ferraillage minimum de 4 T 12, maintenues par des cadres dont l'espacement ne
dépassera pas la hauteur des chaînages.

COMMENTAIRE 3.8.

Les murs en plâtre sont plus sensibles aux effets de l'affaissement des fondations
que les murs en matériaux de type courant. Les chaînages préconisés à l'article
3.8. Prévus à cet effet sont un minimum requis. Ils seront vérifiés au cas par cas.
Par ailleurs, l'étude des sols et la conception des fondations doivent faire l'objet de
soins très attentifs.

3.9. Les parties de la construction susceptibles de se trouver en contact avec des


eaux très chargées des nappes phréatiques, sont attaquées; il est recommandé
dans ce cas, d'utiliser des ciments résistants aux sulfates. Il serait prudent de faire
un sondage et une analyse des eaux.

3.10. Il est recommandé de protéger les parements des semelles et des murs de
fondation par une étanchéité bitumineuse ou par un enduit protecteur et
d'envisager dans le cas où la présence d'eau autour de la construction serait
préjudiciable de disposer d'un drain périphérique.

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4. LES MURS

4.1. Les murs porteurs ont pour but de transmettre aux fondations les poids
propres ou charges permanentes de maçonneries (mur et éventuellement
plancher) et de la toiture, de même que les surcharges de service.
Ils protégent également contre les agents climatiques ou autres, (isolation
thermique et acoustique).

4.2. L'élancement du mur e =H/a, («H» étant la hauteur du mur et «a» son
épaisseur) devra être inférieur ou égal a 15.

4.3. L'épaisseur des murs sera déterminée en fonction de la résistance des


blocs qui les constituent, dés charges et surcharges qu'ils supportent, et du
confort thermique recherché. Elle sera supérieure ou égale à 20 cm pour les
murs porteurs extérieurs, à 15 cm pour les murs porteurs intérieurs.

4.4. La contrainte de compression admissible C, à la base du mur devra être


supérieure ou égale à 5 bars sous des charges centrées et à 4 bars sous des
charges excentrées.

C = R/N avec R= Résistance nominale à l'écrasement du bloc (résultats essais)


N=Coefficient global de réduction Egal à 8 pour les charges centrées et 10 pour
les charges excentrées.

-Dans le cas ou les élancements sont compris entre 15 et 20, les valeurs dit
coefficient global de réduction N sont à multiplier par un coefficient de
majoration.
Elancement 16 17 18 19 20
Coefficient de 1 ,07 1 ,13 1,20 1 ,27 1 ,33
majoration

COMMENTAIRE 4.4.

- Ce contrôle de contrainte ne s’applique pas à la résistance minimale du bloc


obtenue après immersion totale pendant 24 heures. Vis à vis de cette résistance
minimale, on vérifiera seulement que cette résistance reste supérieure à deux
fois la contrainte maximale dans le mur.
- Pour les maçonneries en «plâtre», l'épaisseur de 30 cm est suffisante pour un
bon confort thermique,

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Le tableau n°1 (page suivante) donne quelques valeurs à titre indicatif pour les
murs couramment utilisés.

- Il est recommandé d'adopter une hauteur libre des murs, inférieure ou égale à
2,75 m (du plancher au plafond)

4.5. La distance maximum entre les murs porteurs dans les deux directions ne
dépassera pas 5 m. Cette distance est conditionnée par la portée des planchers.

4.6. La surface totale des ouvertures dans les murs porteurs de façade
(extérieurs) est conditionnée par les prescriptions de confort pour les
constructions en zones sahariennes. Dans tous les cas, la surface totale des
ouvertures dans les murs porteurs ne devra pas excéder le quart de la surface
totale du mur (condition de portance)

4.7. Les trumeaux qui transmettent les charges du mur entre les ouvertures
doivent avoir une largeur minimale de 80 cm et comporter au moins 2 modules
complets, un lit sur deux (Figure 2)

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REMARQUE : Plus le coefficient de transmission surfacique K est faible, plus le


confort est amélioré. En général, un très bon confort est assuré lorsque K < 1.

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4.8. L'allège est la partie ne recevant pas de charges. Du fait du chargement


différent entre l'allège et le trumeau porteur, des efforts de cisaillement est
développés.

Deux solutions sont envisageables : (figure 3)

. Soit placer des armatures (barres, treillis soudés) de section équivalente à 2 T 10


dans k joint, sous la dernière rangée de maçonnerie. Cette armature sera ancrée
dans les Meneaux sur une longueur de 30 cm.
- Soit dissocier l'allège par des joints.

- Soit dissocier l'allège par des joints.

COMMENTAIRE 4.8.

Les aciers utilisés dans les joints en, plâtre doivent être protégés contre la
corrosion par une peinture anti-corrosive par une galvanisation ou par tout
autre procédé jugé adéquat.

Ces aciers pourraient être remplacés par un grillage galvanisé.

4,9.Les murs porteurs extérieurs seront réalisés en moellons de pierres à plâtre,


en bloc de béton ou de mortier de plâtre.

COMMENTAIRE 4.9.

-La résistance à la compression â sec des blocs porteurs doit être supérieure ou égale
à 40 bars.

-Dans certaines régions, les pierres à plâtre sont largement utilisées pour la
construction.

Ces moellons proviennent d e c a r r i è r e s locales e t sont utilisés sans taille


préalable. Leur poids doit être inférieur à 40 Kg. L'exécution de la maçonnerie à
base de moellons exige le respect des règles suivantes :

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-l'épaisseur des murs ne peut être inférieure à 30 cm.

-les dimensions des pierres doivent être, autant que possible, identiques.

-la forme ébauchée à la pierre doit être prismatique

-les assises et les joints sont exécutés perpendiculairement au parement


extérieur sur une profondeur d'environ 10em. La largeur de ces joints doit être
inférieure à 40mm.

4.10. Les murs non porteurs, cloisons et murs intérieurs sont réalisés en blocs
creux de 15 cm d'épaisseur, en blocs pleins de 10 cm d'épaisseur ou en
carreaux de plâtre de 7 et 1O cm d'épaisseur.

4.10.1. La résistance des blocs (creux ou pleins) utilisés pour les murs non
porteurs doit être supérieure ou égale à 20 bars.

4.11. Les dispositions relatives aux limitations d'emploi et à la pose des carreaux
de plâtre ainsi qu'aux jonctions et raccords sont définies ci-après.

4.11.1. La hauteur maximale pour les épaisseurs (5 , 7 et 10 cm) respectives est


de 2,70 3,00m et 4,00 m ; 2,713 et4 m la distance maximale entre éléments
raidisseurs ou d'appui est respectivement de 5 m; 6 m et 8 m.

COMMENTAIRE 4.11.1.

Au delà de ces distances, il faut prévoir des raidisseurs qui pourraient être
réalisés en huisserie métallique, en carreaux en forme de caisson,etc..,

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4.11.2. La pose consiste à assembler les carreaux avec un décalage de joints


d'au moins 3 fois l'épaisseur de la cloison.
Les carreaux sont posés à l'avancement sur un socle en béton, en maçonnerie ou
dans un U en plastique de l'épaisseur de la cloison, la plus grande dimension
dans le sens horizontal assise par assise en partant des murs ou des huisseries.

Après la pose du premier rang soigneusement réglé et aligné, les carreaux


suivants viennent s'imbriquer tenons contre mortaises encollés et fortement
appuyés de sorte que la colle reflue.

Le deuxième rang doit être posé avant la fin de prise de la colle du premier rang
pour vérifier et corriger l'alignement à l'aide d'une règle de 1,50 m minimum.

Le troisième rang ne sera réalisé qu'après séchage des deux premiers rangs.

L'excès de colle est coupé à la spatule, le joint d'une épaisseur de l'ordre de 1 à


3 mm est arasé avant le durcissement de la colle.

La pose des autres rangs s'effectue selon le même principe. Les carreaux du
dernier rang sont coupés à une hauteur telle que l'espace restant entre les
carreaux et le plafond ou la couche de matériau résilient interposé soit le plus
réduit possible.

COMM ENTAIRE 4.1 1. 2.

Les carreaux du dernier rang peuvent être posés de telle sotte que la dimension la
plus grande soit dans le sens vertical pour réduire l'espace restant.

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4.11.3. Les matériaux résilients en liège aggloméré ou autres seront disposés


au raccord avec le gros oeuvre en bandes de 3 à 10 mm d'épaisseur (bandes
verticales) ou 10 à 20 mm d'épaisseur (bandes horizontales), et de largeur égale
à l'épaisseur des carreaux associés.

4.11.4. L'espace compris entre le carreau et le plafond doit être égal à


l'épaisseur de la bande résiliente augmentée de 2 cm. Le jeu restant est bourré à
la colle s'il est inférieur à 1 cm ou s'il est supérieur à 1 cm à la colle à un mélange
50% colle- 50% plâtre ou à la colle pure.

- La liaison avec les murs d'appui en briques, béton ou agglomérés se fait après
piquage et dépoussiérage du mur, par collage des deux parties en contact sans
utiliser de patte de scellement.

- Les jonctions entre cloisons sont réalisées par harpage des assises
successives. Les parties des carreaux qui dépassent sont coupées à la scie
suivant un angle saillant.

- Les jonctions entre cloisons et doublage de mur en carreaux se fait en collant la


totalité des surfaces en contact.

- La liaison avec les huisseries est renforcée au moyen de trois pattes de


scellement par montant disposées au voisinage des paumelles et au droit des
joints horizontaux. Une bande résiliente est nécessaire sur la partie horizontale du
dormant, redescendant sur 20 cm. Dans les huisseries métalliques, les carreaux
sont encastrés et collés dans le profil. Des pattes coulissantes sont placées en
butée aux droits des joints des carreaux.

- La liaison au sol se fait avec interposition d'un socle en béton, en maçonnerie,


ou d'un profilé en plastique en forme de U, de sorte que la cloison soit séparée
du sol d'au moins 4cm.

Le fond du U en plastique doit être d'une structure grenue ou striée afin d'assurer
une adhérence de la colle.

La protection par profil U plastique est admise pour les cloisons de longueur
inférieure ou égale à 3,5 m, au delà l'exécution d'un socle est obligatoire.

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5. LES JOINTS DE MORTIER

5.1. Le rôle du mortier de hourdage est de liaisonner les blocs entre eux en
assurant la résistance et l'étanchéité du mur. Les joints de mortier ne doivent
être ni minces ni trop résistants.

Un bon mortier doit avoir une résistance en harmonie (équivalente) avec celle
des blocs

5.2. Il est recommandé d'effectuer des joints plats et droits écrasés au parement
de l'ouvrage avec une surface rugueuse ou légèrement rentrants pour permettre
un bon accrochage de l'enduit.

5.3. Les joints trop saillants (qui freinent l'écoulement des eaux) ou trop rentrants
(qui retenant l'eau et créant un défaut à ce niveau), sont à rejeter.

COMMENTAIRES 5.2.et 5.3.

Pour assurer un bon collage au joint sur les parties extérieures et intérieures, il
est recommandé de bourrer le joint au fer à joint. Ce bourrage doit être terminé
par un lissage si les blocs restent apparents.

5.4. La composition du mortier de hourdage comprend un sable de


granulométrie inférieure à 2 rom et un plâtre peu fin.

A titre indicatif, les dosages suivants sont donnés :

Constitution du mortier Composition du mortier


350 Kg de plâtre
En plâtre
1 m3 de sable sec
l75 Kg de plâtre
En plâtre -chaux 175 Kg de chaux aérienne
1 m3 de sable sec
1 V de plâtre
En plâtre + colle à plâtre
1 V de colle à plâtre

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6. MONTAGE DES MURS COURANTS

6.1.PREPARATION DES BLOCS

Les faces de pose doivent être préalablement humidifiées pour éviter le


«brûlage» du mortier par succion excessive. Avant la pose, un trempage de
l'ordre de 5 secondes dans l'eau est suffisant.

6.2 APPAREILLAGE

-Tous les appareillages classiques sont possibles pour la pose des blocs de
plâtre.

- Pour les appareillages simples, éviter la superposition des joints verticaux


(coup de sabre) ; le décalage entre joints verticaux doit être d'environ un demi
bloc. Toutefois, on peut tolérer que le décalage varie de 113 à 2/3 de bloc.

-Ce décalage peut varier de 1/4 à 3/4 avec un minimum de 5 cm pour tout autre
appareillage.

6.3. Les joints en mortier doivent permettre la transmission régulière des


charges verticales d'un lit à l'autre tout en assurant la continuité des liaisons des
blocs entre eux, tant dans le sens vertical que dans le sens horizontal,

- Les cordons de mortier doivent être réguliers et pleins sur toute la surface de
pose.

- L'épaisseur des joints devra être limitée, entre 5 et 20 mm.

6.4. JONCTIONS DES MURS

- Les jonctions des murs porteurs doivent être réalisées par harpage soigné de
manière à assurer la continuité des murs.

- Les murs non porteurs peuvent être soit simplement en contact nu, nu avec un
minimum de cinq encochements, soit ancrés de trois centimètres. (Figure 4)

- Dans le cas où il est prévu des chaînages verticaux on pourra réaliser un


harpage de blocs de 2 modules différents (Figure 5).

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6.5. SOUBASSEMENTS ET BASE DES MURS

6.5.1. Les soubassements des murs seront constitués de maçonnerie inaltérable


à l'eau sur une hauteur minimale de 30 cm.

6.5.2. La base des murs et des cloisons sera constituée de matériaux inaltérables
à l'eau sur au moins 10 cm au dessus du niveau du plancher (RDC ou étage) ;
on pourra avantageusement profiter du chaînage pour assurer cette protection.
(Figure 1)

7. PLANCHERS ET TOITURES

7.1. Les planchers du rez-de-chaussée seront réalisés en chape de béton armé


classique sur hérisson ou en toute autre technique connue et approuvée.

COMMENTAIRE 7.1.

Le système généralement utilisé est le suivant:

− procéder à un hérisonnage compact de 15cm

− poser 4 cm de tout-venant ou de terre bien damée

− mettre une étanchéité polyane (ou autre) en 2 couches

- couler un dallage en béton armé de 8 cm

- poser le carrelage sur 2 cm de sable et 2 cm de mortier de pose

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7.2. Le plancher intermédiaire pour des constructions R+1 peut être constitué de
voûtains en plâtre, reposant sur des poutrelles en béton armé, et d'une dalle de
compression de 4cm de béton. (Figure 6).

7.3. Le plancher –terrasse est constitué de la même manière que le plancher


intermédiaire auquel on ajoutera une étanchéité conforme â la réglementation en
vigueur en fonction des zones.

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COMMENTAIRE 7.2. et 7.3.

Le remplissage entre les voûtains et la dalle de compression peut être constitué


de gypse concassé lié par un lait de plâtre lorsque le gypse est disponible, sinon
utiliser tout autre matériau compatible au plâtre exempt de matières organiques
(terre + sables..).

7.4. L'appui des planchers sera au moins égal à la 2/3 de l'épaisseur des murs,
enduit non compris. (Figure 7 et 8).

8. C H A I N A G E S ET LINTEAUX

8.1. CHAINAGES HORIZONTAUX

8.1.1. Le rôle des chaînages horizontaux en béton armé de ciment est de


répartir uniformément sur les murs porteurs, les charges et surcharges dues aux
planchers et/ou toitures, et de solidariser les éléments verticaux et horizontaux
de la construction.

8.1.2. Ils doivent être prévus dans les murs porteurs, au niveau du plancher et
être continus, filants et fermés.

8.1.3. Leur section est conditionnée par l'importance, du bâtiment et sera


adaptée au typé de plancher. D'une manière générale, les chaînages massifs
sont à éviter.

8.1 A. La section transversale du béton des chaînages doit être limitée en façade
pour éviter des désordres dans la maçonnerie dites aux dilations thermiques. Les
chaînages peuvent être protégés vers l'extérieur par des éléments de
maçonnerie. (Figure 7 et 8)

8.1.5. La hauteur d'un chaînage de façade est celle du plancher qui lui est
associée. Pour les planchers à poutrelles métalliques, il est admis de réaliser un
chaînage plat de 15 cm d«épaisseur (Figure 8).

COMMENTAIRE 8.1.5

Les poutrelles métalliques doivent être protégées contre la corrosion du plâtre


par peinture, émulsion bitumineuse ou par un mortier de ciment,

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8.2. CHAINAGES VERTICAUX

8.2. L Les chaînages verticaux en béton armé sont obligatoires en présence


de sol de fondation instable décelé par l'étude géotechnique préliminaire
(faible portance, gonflant, ou sujet â des tassements importants).

8.2.2. Dans ce cas, les chaînages constituent des liaisons indispensables à la


jonction des murs, ils n'interviennent pas comme des poteaux d'ossature.

8.2.3. Ils seront éventuellement protégés de l'extérieur par un habillage en


maçonnerie.

8.2.4. Ils seront réalisés sur toute la hauteur du mur avec une section minimale
de 1 50 cm2, armes d'une 4 TlO et convenablement ancrés aux planchers ou
aux chaînages horizontaux.

83. LINTEAUX

8.3.1. Les franchissements des ouvertures dans les murs porteurs peuvent
être réalisés par assemblage traditionnel de claveaux et de voussoirs en
maçonnerie formant cintrage ou par des linteaux en béton armé,

Les linteaux en béton armé peuvent être coulés en place ou préfabriqués, ils
peuvent aussi être constitués de briques années.

8.3.2. Ils peuvent recevoir une protection thermique par habillage en


maçonnerie de «plâtre»

8.3.3. La longueur de pénétration du linteau dans la maçonnerie ne sera pas


inférieure à 20 cm.

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8.3.4. La hauteur du linteau sera de 8 cm minimum, et sa largeur supérieure ou


égale a 213 de l'épaisseur du mur sans toutefois être inférieure à 15 cm.

8.3.5. Le ferraillage minimal du linteau sera au moins équivalent à 3 T 10.

8.3.6. Au niveau des appuis des linteaux, la contrainte localisée doit rester
inférieure ou au plus égale au 1/6 de la résistance â l'écrasement du bloc de
«plâtre»

9. PROTECTIONS DIVERSES

9.1. Un revêtement de qualité doit adhérer parfaitement au support, présenter


l'imperméabilité désirée et présenter une certaine souplesse (c'est-à-dire un
retrait minimum pour ne pas fissurer sous l'action des différentes sollicitations).

9.2. Une incorporation de produits hydrofuges, une imperméabilisation


superficielle ou de peintures hydrofuges constituent une bonne protection contre
l'eau.

9.3. Les enduits; Intérieurs et extérieurs doivent être réalisés en plâtre ou chaux et
plâtre. Les enduits pelliculaires peuvent constituer une solution acceptable sous
réserve de comptabilité.

COMMENTAIRE 9.3

- les enduits intérieurs sont réalisés conformément aux règles habituelles.

- Les enduits extérieurs en plâtre sont réalisés comme suit :

∗ un crépissage avec un mortier plâtre -sable dans les proportions '! /0,5.

∗ une sous-couche constituée :

. D’un liant (plâtre : 75%)


(Chaux : 25%)
Puis

− liant- sable (IV/ 2V)

∗ Une dernière couche constituée d'un badigeon de chaux.

- les précautions à prendre pour la réalisation des enduits est

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* La surface des supports doit sûre propre et exempt de traces de suie, de plâtre,
de poussières, etc.

* Les enduits ne doivent pas être entrepris en période de gel, sur des supports
trop chauds ou desséchés sous vent sec.

* Lorsque le support de l'enduit atteint une température supérieure à 30°C, il faut


procéder à une humidification.

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ANNEXES

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ANNEXE 2

DETERMINATION DU TAUX DE GACHAGE A SATURATION ET DU TEMPS


DE PRISE

DETERMINATION DU TAUX DE GACHAGE A SATURATION

La quantité de gâchage à saturation est la quantité de plâtre en grammes,


humidifiée lors de son versement dans 100g d'eau. Cette valeur est déterminée
comme suit selon la norme NFB 12-401 :

- dans un récipient cylindrique en verre ou en métal de diamètre intérieur 65


mm, introduire 100g d'eau distillée en évitant de mouiller la partie supérieure de
la paroi. Peser la masse Mo du vase et de l'eau.

- saupoudrer de plâtre, la surface de l'eau, en évitant de garnir les bords du


récipient, opérer de sorte qu'au bout de 3 minutes il n'y ait plus de pellicule d'eau
à la surface de la pâte.

- laisser reposer quarante (40) secondes, puis continuer à saupoudrer jusqu'à


fleur d'eau (20s).

- peser à 4 minutes la masse Ml du récipient de l'eau et du plâtre introduit.

Le rapport P/E pour le gâchage à saturation est égal à : M1-MO.


100

Cette valeur doit être comprise entre 1,67 et 3,33.

DETERMINATION DU TEMPS DE PRISE

Après gâchage à saturation, le mélange plâtre + eau est versé sur une plaque
de verre. A l'aide d'un couteau, on tranche la «galette».

Le début de prise est caractérisé par la fermeture de la coupure.


Le temps de prise est déterminé si une certaine pression du pouce sur la
"galette" ne fait plus sortir d'eau.

Le temps de prise permet d'évaluer le temps nécessaire pour mettre en oeuvre le


plâtre et prévoir éventuellement un ajout (accélérateur ou retardateur selon le
cas).

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ADRESSE
Cité Nouvelle EL-Molkrani
SOUIDANIA - W.TIPAZA

T é l . : ( 0 2 ) 41.84.31 Tlx. (02) 41.83.68 Fax CGS 64494

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