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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Amar Thelidji- Laghouat

FACULTÉ : TECHNOLOGIE
DÉPARTEMENT : GÉNIE DES PROCÉDÉS

MÉMOIRE DE MASTER
Présenté par : BAKHAT Fatima Zahra & BEN ELHADJ Zineb

DOMAINE : Sciences et Technologies


FILIÈRE : Génie des Procédés
OPTION : Génie Chimique

Thème

Optimisation d’injection du débit de glycol dans le module I


de Hassi R’mel

Jury de soutenance :

Nom et Prénom Grade Qualité


M. MERIGUI Khaled MAA Président
Mme LAZGHAD Fahima MAA Examinateur
M. CHAHBOUB Abdelaziz MAA Rapporteur

Promotion : Septembre 2020


Remerciements

Nous remercions le Grand Dieu de nous avoir affecté le courage


et la volonté ainsi que la conscience afin de réaliser ce travail que
nous estimons bénéfique et réussi.
Nous tenons à remercier notre encadreur Mr CHAHBOUB
Abdelaziz, ainsi que tous les opérateurs et ingénieurs du module 1.
Dédicaces

Je dédie ce mémoire à
Ma mère
Source de tendresse et d’amour pour son soutien,
tout le long de ma vie scolaire,
qu’elle fait tout son possible pour m’aider.
Mon père
que j'ai étudié pour lui,
à la personne qui répond toujours à mes demandes.

À mes très chèrs frères : mohamed, hocine & youcef.


À mes très chères sœurs :fatima, zahra, khadidja &
iness.
À mes nièces : taouba, sid ahmed.
À toute la grande famille : nacira, ahlem,
Fatima, dalila, nassima, aya & aicha.
À toutes les amies.

zineb benelhadj
Dédicaces
‫ﺑﺳم ﷲ اﻟرﺣﻣن اﻟرﺣﯾم‬
J’ai le grand honneur de dédier ce travail à :
Ceux qui m’ont encouragé dans ma vie et qui m’ont donné
tant d’amour,
La lumière de mes yeux, mes très chers parents :
Ma mère ZOHRA et mon père MAKHLOUF.
À tous mes chers frères :
TAHER, MOHAMED ELARBI, FARES ABDEL
JAWADE
À Ma merveilleuse sœur et sa fille :
WAFA, RASSIL NOUR EL YAKIN.
À ma très chère grand-mère.
À toute ma famille.
À mes amis chacun en son nom.
À tous les enseignants et enseignantes du département de génie
des procédés.

FATIMA ZAHRA BAKHAT


‫ ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻣﻌﺪل ﺣﻘﻦ اﻟﻐﻠﯿﻜﻮل‬:‫ﻋﻨﻮان‬
: ‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ﯾﺤﺘﻮي اﻟﻐﺎز اﻟﻄﺒﯿﻌﻲ ﻏﯿﺮ اﻟﻤﻌﺎﻟﺞ ﻋﻠﻰ ﻣﻠﻮﺛﺎت ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﻜﻮن ﻣﺼﺪرًا ﻟﻠﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﺸﻜﻼت اﻟﺘﺸﻐﯿﻠﯿﺔ أﺛﻨﺎء ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ اﻟﻐﺎز ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺸﺂت‬
.‫اﻟﺴﻄﺤﯿﺔ وأﺛﻨﺎء اﻟﻨﻘﻞ ﻓﻲ ﺧﻄﻮط أﻧﺎﺑﯿﺐ اﻟﻐﺎز وأﺛﻨﺎء ﺗﻮزﯾﻊ اﻟﻐﺎز إﻟﻰ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺴﺘﮭﻠﻜﯿﻦ‬
‫ﯾﺘﻢ إﺻﺪار اﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻤﺴﺘﻮﯾﺎت اﻟﻘﺼﻮى ﻟﺒﻌﺾ اﻟﻤﻠﻮﺛﺎت ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻀﻤﺎن اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ اﻵﻣﻦ ﻟﻠﻤﻨﺸﺂت‬
.‫ ﺟﺰء ﻓﻲ اﻟﻤﻠﯿﻮن‬50 ‫ ﺗﺤﺪد ﻣﻮاﺻﻔﺎت ﺟﻮدة اﻟﻐﺎز اﻟﺴﺎرﯾﺔ ﻣﺤﺘﻮى اﻟﻤﺎء ﻓﻲ اﻟﻐﺎز إﻟﻰ ﺣﻮاﻟﻲ‬.‫واﻟﻤﻌﺪات ﻓﻲ ﺟﻤﯿﻊ أﻧﺤﺎء ﺳﻠﺴﻠﺔ اﻟﻐﺎز‬
‫ ﯾﺘﻢ اﺧﺘﯿﺎر ﻋﻤﻠﯿﺔ ﺗﺒﺮﯾﺪ اﻟﻐﺎز اﻟﺨﺎم ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم‬.‫ ﯾﺘﻢ ﺗﺠﻔﯿﻒ اﻟﻐﺎز اﻟﺨﺎم ﻓﻲ ﻣﻨﺸﺄة ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﻗﺮﯾﺒﺔ ﺟﺪًا ﻣﻦ ﺣﻘﻮل اﻟﻐﺎز‬،‫ﻟﺘﺤﻘﯿﻖ ھﺬه اﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت‬
‫ ﻓﻲ‬،‫وﯾﺆدي وﺟﻮد ﻣﺮﺣﻠﺔ اﻟﻤﺎء اﻟﺴﺎﺋﻞ وﺗﺸﻐﯿﻞ اﻟﻨﻈﺎم‬.‫ﻟﻌﻤﻠﯿﺔ اﻟﺘﺠﻔﯿﻒ ھﺬه واﻟﺘﻲ ﻋﺎدة ﻣﺎ ﺗﻜﻮن ﻣﺼﺤﻮﺑﺔ ﺑﺘﻜﺜﯿﻒ اﻟﻤﺎء اﻟﻤﻮﺟﻮد ﻓﻲ اﻟﻐﺎز‬
‫ ﺗﻌﺪ اﻟﺴﻼﻣﺔ‬.‫ إﻟﻰ ظﮭﻮر ﺑﻠﻮرات اﻟﮭﯿﺪرات اﻟﺘﻲ ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺨﻠﻖ ﺳﺪادة ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ ﺳﺪ اﻷﻧﺒﻮب ووﻗﻒ ﺗﺪﻓﻖ اﻟﻐﺎز‬،‫ظﻞ ظﺮوف ﺗﺸﻐﯿﻞ ﻣﻌﯿﻨﺔ‬
‫اﻟﺘﺸﻐﯿﻠﯿﺔ ﻟﻮﺣﺪة ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ اﻟﻐﺎز ﻣﻦ أھﻢ اھﺘﻤﺎﻣﺎت طﺎﻗﻢ اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ وﯾﺘﻢ ﺗﻨﻔﯿﺬ ﺟﻤﯿﻊ اﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﻟﺘﺠﻨﺐ أي ﻣﺸﻜﻠﺔ ﻛﺒﯿﺮة ﺗﺆدي إﻟﻰ إﻏﻼق اﻟﻮﺣﺪة‬
.‫ﺗﻤﺎ ًﻣﺎ‬
‫ﯾﺘﻢ اﺧﺘﯿﺎر ﺣﻘﻦ ﻣﺤﻠﻮل ﺟﻠﯿﻜﻮل ﻣﺎﺋﻲ ﻓﻲ ﺑﺪاﯾﺔ ﻋﻤﻠﯿﺔ اﻟﺘﺒﺮﯾﺪ ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم ﻛﻤﺤﻠﻮل ﻟﺘﺠﻨﺐ ﺗﻜﻮﯾﻦ أي ھﯿﺪرات و ﯾﻠﻌﺐ ﻣﻌﺪل اﻟﺤﻘﻦ وﻛﺬﻟﻚ‬
.‫ﻧﻘﺎء ﻣﺤﻠﻮل اﻟﺠﻠﯿﻜﻮل دورً ا ﻣﮭ ًﻤﺎ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ ﻓﻲ ﺗﺤﻘﯿﻖ ھﺬا اﻟﮭﺪف‬

Title: Optimization of glycol injection rate MPPI


Summary:
Unprocessed natural gas contains contaminants that can be the source of many operational problems
during gas processing at surface facilities, during transport in gas pipelines and during gas distribution to
different consuming. The specifications concerning the maximum levels of certain contaminants are
issued by the public authorities to ensure the safe operation of installations and equipment throughout the
gas chain. The gas quality specifications in force limit the water content in the gas to about 50 ppm. To
achieve this specification, the raw gas is dehydrated in a processing facility located close to the gas fields.
The process of cooling the raw gas is generally chosen for this dehydration operation which is
normally accompanied by condensation of the water present in the gas. The presence of the liquid water
phase and the operation of the system under certain operating conditions favor the The appearance of
hydrate crystals which can create a plug capable of blocking the pipe and stopping the flow of gas. The
operational safety of a gas treatment unit is one of the most important concerns of operational staff and all
means are implemented to avoid any major problem which leads to the unit shutting down completely.
The injection of an aqueous glycol solution upstream of the cooling process is generally chosen as the
solution to avoid any formation of hydrates. The injection rate as well as the purity of the glycol solution
play a very important role in achieving this goal.

Titre : Optimisation du débit d’injection de glycol MPPI


Résumé :
Le gaz naturel, extrait à l’état brut, contient des contaminants qui peuvent conduire à de nombreux
problèmes opératoires lors de son traitement dans les installations de surface, ou de son transport dans les
gazoducs et au cours de sa distribution aux différents consommateurs. Les spécifications concernant les
teneurs maximales de certains contaminants sont édictées par les pouvoirs publics pour assurer la sureté
de fonctionnement des installations et des équipements tout le long de la chaine gazière. Les
spécifications sur la qualité du gaz, en vigueur, limitent la teneur en eau dans le gaz à environ 50 ppm.
Pour atteindre cette spécification, le gaz brut est déshydraté dans les installations de traitement situées
tout près des gisements de gaz. Le procédé de refroidissement du gaz brut est généralement choisi pour
cette opération de déshydratation, lequel est normalement accompagné d’une condensation de l’eau
présente dans le gaz. La présence de la phase liquide en eau et le fonctionnement du système à certaines
conditions opératoires favorisent l’apparition de cristaux d’hydrates qui peuvent créer un bouchon
capable d’obturer la canalisation et d’arrêter l’écoulement du gaz. La sureté de fonctionnement d’une
unité de traitement de gaz est l’une des plus importantes préoccupations des techniciens et tous les
moyens sont mis en œuvre afin d’éviter tout problème majeur qui conduit à l’arrêt total de l’unité.
L’injection d’une solution aqueuse de glycol, en amont du procédé de refroidissement, est
généralement choisie comme solution pour éviter toute formation d’hydrates. Le débit d’injection ainsi
que la pureté de la solution de glycol jouent un rôle très important pour atteindre cet objectif.
Liste des tableaux

Tableau I.1 : Caractéristiques physico-chimiques du di-éthylène glycol…........4


Tableau II.1 : Paramètres d'exploitation…………………………………….….9
Tableau II.2 : Composition du gaz de V202…………………………………..10
Tableau II.3 : Composition du gaz de V204…………………………………..11
Tableau II.4 : Bilan des résultats de la TFH…………………………………..15
Tableau II.5 : Quantité d’eau dans le gaz……………………………………..19
Tableau II.6 : Bilan de la quantité d’eau qu’il faut éliminer………………….21
Tableau II.7 : Variation du débit d’injection de glycol horaire en fonction de la
pression amont du module……………………………………………………...24
Tableau II.8 : Résultats analytiques de variation du débit d’injection du glycol
en fonction des concentrations régénérées et hydratées………………………..25
Liste des figures

Figure 1 : Procédé de déshydratation du gaz par injection de glycol…………...6


Figure 2 : Procédé de régénération du glycol…………………………………...8
Figure 3 : Schéma des différents courants entrant et sortant de matière………22

Liste des graphes

Graphe 1 : Quantité d’eau dans le gaz en fonction de la pression…………….19


Graphe 2 : Débit d’eau qu’il faut éliminer en fonction de la pression………...21
Graphe 3 : Débit d’injection de glycol en fonction de la pression en amont….24
Liste des abréviations

Symbole Unité Signification


Ts °C Température de service, en °C.
PS Bar Pression de service.
TFH °F Température de formation des hydrates, en °F
WEAU Lb/mmscf Teneur en eau dans le gaz.
mmscf Million standard cubic feet.
DEG - Di-éthylène Glycol
MEG - Mono éthylène glycol.
TEG - Tri éthylène glycol.
V202 - Ballon de séparation HP.
V204 - Ballon froid.
E (201, 202, et 203) - Les Batteries des échangeurs.
V214 - Ballon tampon de glycol hydraté.
S201 - Bac de glycol hydraté.
S202 - Bac de glycol régénéré.
S211 - Bac de préparation solution glycol.
S214 - Bac de stockage glycol pur.
Sommaire
Remerciements……………………………………………..........................….....I
Dédicaces……….………………………………………….................................II
Résumé ……………………….………………………..…………………........IV
Liste des tableaux ………………….…………………………...……….….......V
Liste des figure et graphes……….…………...…….………………………......VI
Liste des abréviations …………….…………………...…………..…...……...VII
Introduction…………………………………………..……………….…..........1
Chapitre I : Utilisation du glycol……………………………………………….3
I.1 Choix du glycol…………………………………………………………........3
I.2 Pertes de glycol…………….………………………………………...............3
I.3 Caractéristiques physico-chimiques du di-éthylène glycol (DEG)…………..4
I.4 Description du procédé de déshydratation du gaz par l'utilisation de glycol...4
I.5 Régénération du glycol………………………………………………............6
I.6 Description du procédé……………………………………………………....7
Chapitre II : Optimisation de l'unité de régénération du glycol……..………....9
II.1 L’intérêt de calcul……………………………………...................................9
II.2 Paramètres de déshydratation……………….…………………....................9
II.3 Détermination de la température de formation d’hydrates TFH de gaz venant
de V-202 et V-204………………………………………………………..…….10
II.4 Détermination de la quantité d’eau dans le gaz naturel……………………16
II.5 Détermination de la quantité d’eau qu’il faut éliminer………………….....20
II.6 Détermination de la Concentration minimale de DEG hydraté……………22
II.7 Calcul du débit d’injection du DEG (Dinj )…………………………………22
II.8 Variation du débit d’injection du DEG en fonction des concentrations
régénérées et hydratées………………………………………………………....25
Conclusion..............................………………………………………………....26
Bibliographie…………………………………………………………………..27
Annexes………………………………………………………………………...28
Introduction
Introduction

Le gaz naturel est une énergie non renouvelable bien répartie dans le
monde, propre et de plus en plus utilisée. Le gaz dispose de nombreuses
qualités : abondance relative, souplesse d’utilisation, qualités écologiques et prix
compétitifs. La mise en œuvre de cette énergie repose sur la maîtrise technique
de l’ensemble de la chaîne gazière, qui va de l’extraction aux utilisateurs, en
passant par le stockage, le transport et la distribution.
Le gaz naturel est un mélange dont le constituant principal est le méthane :
CH4. Il est donc composé majoritairement d’hydrogène et de carbone, d’où son
nom d’hydrocarbure.
L’Algérie possède des réserves immenses en gaz naturel qui se trouvent
principalement à Hassi R’mel.
Le gaz naturel, à sa sortie des puits, n’est pas directement utilisé avant qu’il
soit traité et débarrassé de ses constituants indésirables. Le traitement du gaz
naturel consiste à séparer certains constituants présents à la sortie des puits tel
que l’eau, ou du moins la réduction de la teneur en eau sont des opérations aussi
bien nécessaires qu’importantes dans la mesure où elles conduisent à
l’amélioration de la valeur commerciale du gaz sec et permettent le bon
déroulement du processus de ralentissement de corrosion des pipes. [1]
La présence d’eau dans le gaz occasionne, dans les conditions idéales de
température et de pression, la formation de «clathrates» appelées
communément : les hydrates de gaz naturel, qui engendrent à leur tour
l’obturation des tubes d’échangeurs, et peuvent en cas échéant conduire même à
l’arrêt momentané du traitement. [1]
C’est un problème largement connu en industrie gazière, où le procédé est
doté de systèmes d’inhibition de la formation des hydrates, basés sur l’emploi de
plusieurs types de produit chimiques déshydratants. [1]
Le di-éthylène glycol (DEG) est celui qui se prête le mieux à l’inhibition au
niveau du module 1 de « Hassi R’mel ». Toutefois, l’injection et la régénération
du DEG s’accompagnent de pertes quotidiennes.

1
Introduction

Ce mémoire est composé de deux parties principales. La première partie a


été consacrée à l’aspect théorique et la deuxième partie présente l’aspect calcul.
Les deux parties comportent deux chapitres :
Le premier est consacré aux généralités sur les hydrates et les méthodes
utilisées en industrie pour prédire les conditions de formation des hydrates (la
déshydratation).
Dans le deuxième chapitre, un calcul a été établi pour faire une
optimisation de débit d’injection de glycol.
Enfin, nous terminons avec une conclusion et des recommandations.

2
Chapitre I

Utilisation
du glycol
Chapitre I Utilisation du glycol

Utilisation du glycol

I.1 Choix du glycol


Le choix de la solution de di-éthylène glycol (DEG) est lié à son
hygroscopicité, c'est-à-dire à sa tendance d’absorber l'eau lorsqu'elle est en
contact avec le gaz humide. Cette absorption dépend de sa concentration en eau.
Également, l'exellente stabilité à la chaleur et la basse tension de vapeur du di-
éthylène glycol ont fait de lui un absorbant de qualité.
I.2 Pertes de glycol
Les pertes de glycol ne peuvent pas être éliminées totalement mais on peut
les maitriser si on veille à l'exploitation efficace des installations du procédé.
Les différents types de pertes qui interviennent régulièrement au cours
d'exploitation sont :
-pertes par solubilité dans les hydrocarbures,
-pertes par entrainement avec le gaz produit,
-pertes par vaporisation ou entrainement avec la vapuer d'eau sous forme de
gouttelettes liquide au cours de régénération,
-pertes diverses dans les opérations de purge, de stockage et des fuites
mécaniques qui ne sont pas calculables mais de l'ordre de quelques litres par
jour,
-le perçage des tubes des échangeurs (gaz/gaz) augmente considérablement
les pertes de glycol,
-pertes par décomposition thermique dans les chaudières de régénération.

Ces pertes peuvent être minimisées par un contrôle de débit et de


concentration de (DEG) à injecter par un bon réglage des installations afin
d'avoir une bonne séparation condensât/glycol.

3
Chapitre I Utilisation du glycol

I.3 Caractéristiques physico-chimiques du di-éthylène glycol (DEG)

Tableaux I-1 : Caractéristiques physico-chimiques du di-éthylène glycol [2]


Propriétés di-éthylène glycol (DEG)
État physique Liquide
Couleur Incolore
Solubilité Facilement soluble dans l'eau froide
Masse moléculaire (g/mol) 106,1
Point de fusion -8 °C
Point d'ébulition 246 °C
Densité (à 20°C) 1,118
Densité de vapeur (air = 1) 3,66
0,26 Pa à 20°C
Tension de vapeur 133,3 Pa à 91,8°C
2,6 kPa à 148°C

I.4 Description du procédé de déshydratation du gaz par l'utilisation de


glycol
A- Séparation des liquides du gaz :
Le gaz brut arrive à une température de 60°C et une pression de (100
kg/cm2) et pénètre dans le ballon (V202) où il est flashé. Le gaz passe au
sommet du ballon tandis que le condensât et l'eau pénètrent au fond. La structure
du ballon permet la bonne séparation des trois phases. La pression et la
température sont maintenues comme à la rentrée. À la sortie du (V202), le gaz
est acheminé vers une série d'échangeurs. [3]
Le gaz pénètre dans trois batteries d'échangeurs (E201, E202 et E203) pour
le ramener à des températures assez faibles de l'ordre de (-2°C) et la pression
reste à (100 kg/cm2). [3]

4
Chapitre I Utilisation du glycol

- E201 et E202 : chacune a quatre échangeurs en parallèle gaz/gaz. (Le gaz froid
arrive du V204 et passe dans la calandre).
- E203 : a deux échangeurs en parallèle gaz/liquide (condensat du V204 passe
dans la calandre).
Le gaz entre du côté tube de l'échangeur et cède ses calories au gaz froid
présent dans la calandre de l'échangeur. Étant donné que le gaz renferme
toujours des quantités d'eaux résiduelles, il y a risque de givrage du côté tube de
l'échangeur. [3]
Pour remédier à ce proplème, on prévoit l'injection de DEG à la rentrée des
trois batteries d'échangeurs. Le DEG présente une grande affinité pour l'eau et
empêche le givrage. [3]

B- Préparation de glycol :
Le glycol pur doit être dilué avant d'être injecté dans l'échangeur. Pour
préparer le glycol, on verse dans le bac (S211) du glycol pur venant du bac
(S211), et on lui ajoute la quantité d’eau nécessaire grâce à des analyses au
laboratoire jusqu'à ce que l'on atteint la concentration de (85%), puis le glycol
obtenu sera injecté dans le réservoir (S202) par la pompe (P207). Enfin, il est
acheminé vers les trains.

C- Injection de glycol :
Le glycol est injecté dans les batteries d'échangeur du côté tube avec le gaz
à une pression de (104 kg/cm2). Après la première série d'échangeurs, le gaz
passe dans des Chiller (E204 et E205). À la sortie des Chiller, la température du
gaz atteint les (-6 à -7°C), ce dernier est acheminé vers un séparateur (V204). Le
gaz pénètre vers le ballon (V204). À la rentrée, une vanne appelée Joule
Thomson assure une détente isenthalpique du gaz et la pression chute jusqu'à :
78 kg/cm2 et la température à : -18°C.

5
Chapitre I Utilisation du glycol

D- Séparation du glycol hydraté du condensat :


Le glycol récupéré ainsi que le condensât du (V204) passent à travers une
vanne de détente où ils sont détendus jusqu'à (25 kg/cm2) et une température de
(-30°C). Après, il passe dans un ballon de séparation du glycol (V205 ).
La (V205) fonctionne à : 25 kg/cm2 et 30°C (paramètre de séparation de
glycol). Le mélange : (condensât+glycol) est séparé par différence de densité.
Le glycol est acheminé vers le (S214) (unité de régénération) en passant
par une vanne de détente. [3]

Figure 1 : Procédé de déshydratation du gaz par injection de glycol


I.5 Régénération du glycol
les glycols sont régénérés après chaque utilisation. La régénération est
basée sur la déshydratation par chauffage à pression normale. L'unité de
régénération de glycol est basée sur un simple procédé de distillation.

6
Chapitre I Utilisation du glycol

I.6 Description du procédé


Le glycol hydraté provient de trois ballons séparateurs (V205 (1/2/3)) à la
concentration de : 76%. Il pénètre dans le ballon de détente (V214) qui
fonctionne à : 35°C et à 1,5 kg/cm2. Ensuite, il sera stocké dans le bac
d'alimentation de l'unité de régénération (S201). [3]
Le DEG hydraté est refoulé par la pompe de charge (P206) à une pression
(4.19 kg/cm2). Le DEG hydraté se dirige vers les préfiltres (F201 A/B), et
continue vers l'échangeur froid en entrant dans son côté tube avec une
température de 30°C, puis sort à une température de 46°C. Ensuite, il continue
son chemin vers le ballon séparateur d'huile (glycol+condensât) où l’on récupère
les condensats restants. [3]
Après la séparation, on récupère le glycol hydraté seulement avec des
traces de condensat. Le glycol passe à travers les filtres (F301 A/B), ensuite il
sera réchauffé dans l'échangeur (E301 A/B) pour atteindre la température de
93°C avant d'être alimenté dans la colonne T301. Le rebouilleur (H301) de la
colonne est un four équipé de brûleurs qui utilisent le gaz naturel comme gaz
combustible à une température de 119°C pour évaporer l'eau dans le glycol
hydraté. [3]
Le glycol hydraté, qui entre à la colonne (T301), passe par le garnissage où
une partie d'eau est vaporisée à la température de 100°C au niveau de la tête de
colonne (T301). Elle monte vers la tête de la colonne grâce à la différence de
pression. Quant au glycol, il s'accumule dans la partie inferieure du rebouilleur.
Le liquide DEG régénéré, qui sort du (H301), est refroidi dans l'échangeur
chaud (E301 A/B), et une partie de son énergie est récupérée par le DEG hydraté
(entrant dans la colonne) dans le côté calandre à une température de 119°C. Il
passe encore une fois par un autre échangeur froid E301 et sort à une
température de 49°C. [3]

7
Chapitre I Utilisation du glycol

La vapeur sortante de la tête de la colonne (T301) est refroidie et condensée


dans l'aéroréfrigérant (E301 A/B), ensuite elle est accumulée dans le ballon de
reflux (V302). [3]
Une partie de ce distillat est réinjectée dans la tête de la colonne comme
reflux froid et l'autre partie de ce distillat est envoyée vers le puisard.
Le DEG régénéré (85%) est aspiré par la pompe (P207) du fond de la
colonne (T301) et refroidi dans l'aéroréfrigérant (E205) puis stocké dans le bac
de stockage du glycol régénéré (S202). L'injection du glycol dans les trois trains
est assurée par la pompe volumétrique à piston avec une presion de refoulement
de 104 kg/cm2. [3]

Figure 2 : Procédé de régénération du glycol

8
Chapitre II

Optimisation
de l’’unité de
régénération
du glycol
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Optimisation de l’unité de régénération du glycol

II.1 L’intérêt du calcul


Au niveau du module I, l’inhibition s’opère par l’emploi de la solution de
di-éthylène glycol à 86 % en poids qui est injecté du côté tubes des batteries
d’échangeurs E201, E202 et E203.
Toute fois, l’injection et la régénération du DEG s’accompagnent de pertes
quotidiennes appréciables de gaz de vente.
Nous avons entrepris une étude d’optimisation du débit d’injection de glycol
dans le but de voir la possibilité de réduire les pertes.
Dans cette optique, la mise en œuvre de l’objectif va se dérouler selon les
démarches suivantes :
1/ Calcul des différents paramètres d’injection du DEG et les paramètres de
déshydratation.
2/ Étude de l’influence de la pression en amont du module I dans l’intervalle
allant de 100 bars jusqu’à 120 bars.
3/ Variation du débit d’injection de glycol en fonction de la concentration du
DEG hydraté et régénéré.

II.2 Paramètres de déshydratation


Les paramètres d’exploitation de la section de séparation à haute pression
sont représentés dans le tableau 1.

Tableau II.1: Paramètres d’exploitation


Numéro de courant V202 (I) V202 (II) V202 (III) V204
Pression (Bar) 100 110 120 78
Température (°C) 60 60 60 -18
Poids moléculaire (g/mol) 21.36 21.36 21.36 18.82

9
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

II.3 Détermination de la température de formation d’hydrates TFH de gaz


venant de V-202 et V-204

Tableau II.2 : Composition du gaz [4]

i Constituants Mi (g/mol) Composition molaire (yi) Yi*Mi (g/mol)

1 N2 28.013 0,0501 1,4035

2 CO2 44 0,0015 0,0660

3 C1 16.04 0,7975 12,7919

4 C2 30.07 0,0751 2,2583

5 C3 44.1 0,0293 1,2921

6 iC4 58.12 0,0067 0,3894

7 nC4 58.12 0,0127 0,7381

8 iC5 72.15 0,0048 0,3463

9 nC5 72.15 0,0057 0,4113

10 iC6 86.0 0,0035 0,301

11 nC6 100.0 0,0036 0,36

12 iC7 100 0,0031 0,31

13 nC7 100 0,0027 0,27

14 iC8 114 0,0024 0,2736

15 nC8 114 0,0013 0,1482

/ TOTAL 1318.769 1 21, 3597

10
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Tableau II.3 : Composition du gaz de V204 [4]


I Constituants Mi (g/mol) Composition molaire (y Y *Mi (g/mol)
i) i

1 N2 28.013 0,0571 1,5995

2 CO2 44 0,0022 0,0968

3 C1 16.04 0,8368 13,4223

4 C2 30.07 0,0749 2,2522

5 C3 44.1 0,0193 0,8511

6 iC4 58.12 0,0027 0,1569

7 nC4 58.12 0,0046 0,2674

8 iC5 72.15 0,0009 0,0649

9 nC5 72.15 0,0010 0,07215

10 C6 86.0 0,0005 0,043

/ TOTAL 508,75 1 18,82625

Pour déterminer la température de formation d’hydrates, on utilise la


méthode de Katz. [5]
La méthode de Katz est un ensemble de courbes donnant la température de
formation d’hydrate en fonction de la densité du gaz et la pression de service de
système.

II.3.1 Calcul de la densité du gaz venant du V202 et V204:


Pour V202 :
Celle-ci est donnée par :
d = Mgaz/Mair
Mgaz : masse molaire moyenne du gaz,
Mair : masse molaire de l’air.

11
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Mgaz =  Mi *Yi = 21.36 g/mol.

Mair = 28.97g/mol. Donc : d = 21.36/28.97 = 0,737

dgaz = 0.737

Pour V204 :
Celle-ci est donnée par :
d = Mgaz/Mair

Mgaz : masse molaire moyenne du gaz,


Mair : masse molaire de l’air.
Mgaz = Mi *Yi = 18,82 g/mol.
Mair = 28.97 g/mol. Donc :

dgaz = 0.65

La température de formation d’hydrates de gaz est extrapolée à partir des


courbes de la figure de l’annexe 1.

II.3.2 Détermination de la TFH du gaz venant du V202 pour les trois


pressions
On a toujours la Ts (de service) = 60 °C
Les paramètres d’exploitation : Ps = 100, 110 et 120 bars
1er cas : Ps = 100 bars
d = 0.737
* À Ps = 100 bars
T1 = 20.5°C pour un gaz naturel de densité d1 = 0,7
TFH = ? pour un gaz naturel de densité d =0.737
T2= 22°C pour un gaz naturel de densité d2 = 0,8

12
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Les résultats sont obtenus


obtenus à partir du graphe de l’annexe et par
interpolation linéaire.
Nous trouvons :
∆T1 = T2-TFH = 22-TFH et ∆d1 = d2-d = 0.8-0.737=0.063
0.737=0.063
∆T2 = T2-T1 = 22-20.5 = 1.5°C
1.5° ∆d2 = d2-d1 = 0.8-0.7 = 0.1
∆T1 ∆d1 ∆T1×∆d2 = ∆T2×∆d1
∆T2 ∆d2
d’où :
∆T1 =(∆T2×∆d1) / ∆d2
∆T1 =(1.5×0.063) / 0.1 = 0.945°
0.945
TFH = T2-∆T1 = 22-0.945
22 = 21.055°C
La résolution de ce système à deux inconnues nous donne :
TFH = 21.055°C
TFH = 69.9°F
2èmecas : Ps = 110 bars
d = 0.737
* À Ps = 110 bars
T1 = 20.8°C pour
our un gaz naturel de densité d1 = 0,7
TFH = ? pour un gaz naturel de densité d=0.737
T2 = 22.3°C pour un gaz naturel de densité d2 = 0,8
En faisant
ant une interpolation linéaire, nous trouvons :
∆T1 = T2-TFH = 22.3-TFH
TFH et ∆d1 = d2-d = 0.8-0.737 = 0.063
∆T2 =T2-T1 = 22-20.8 = 1.5 °C
° ∆d2 =d2-d1 = 0.8-0.7 = 0.1
∆T1 ∆d1 ∆T1×∆d2 = ∆T2×∆d1
∆T2 ∆d2
D’où :
∆T1 = (∆T2×∆d1) / ∆d2
∆T1 = (1.5×0.063) / 0.1 = 0.945°C
0.945
TFH = T2-∆T1 = 22.3-0.945
22.3 = 21.355°C

13
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

La résolution de ce système à deux inconnues nous donne :


TFH = 21.355°C
TFH = 70.5 °F

3èmecas : Ps = 120 bars


d = 0.737
* À Ps = 120 bars
T1 = 21.2 °C pour un gaz naturel de densité d1 = 0,7
TFH = ? pour un gaz naturel de densité d = 0.737
T2= 22.7°C pour un gaz naturel de densité d2 = 0,8
En faisant
ant une interpolation linéaire, nous trouvons :
∆T1 = T2-TFH = 22.7-TFH
TFH et ∆d1 = d2-d = 0.8-0.737 = 0.063
∆T2 = T2-T1 = 22.7-21.2 =1.5°C
=1.5° ∆d2 = d2-d1 = 0.8-0.7
0.7 = 0.1
∆T1 ∆d1 ∆T1×∆d2 = ∆T2×∆d1
∆T2 ∆d2
∆T1 = (∆T2×∆d1) / ∆d2
∆T1 = (1.5×0.063) / 0.1 = 0.945°C
0.945
TFH = T2-∆T1 = 22.7-0.945
22.7 = 21.755°C
La résolution de ce système à deux inconnues nous donne :
TFH = 21.755 °C
TFH = 71.2 °F

II.3.3
3 Détermination de la TFH du gaz venant du V204
Les
es paramètres d’exploitation : P = 78 bars et Ts = -18°C
Pour : Ps = 78 bars
d = 0.65
T1 = 17.4 °C pour un gaz naturel de densité d1 = 0,6
TFH = ? pour
our un gaz naturel de densité d = 0.65
T2 = 19.2 °C pour un gaz naturel de densité d2 = 0,7

14
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

En faisant
ant une interpolation linéaire, nous trouvons :
∆T1 = T2-TFH = 19.2-TFH
TFH et ∆d1 = d2-d = 0.7-0.65
0.65 = 0.05
∆T2 = T2-T1 = 19.2-17.4 = 1.8 °C ∆d2 = d2-d1 = 0.7-0.6
0.6 = 0.1
∆T1 ∆d1 ∆T1×∆d2 = ∆T2×∆d1
∆T2 ∆d2
∆T1 =(∆T2×∆d1) / ∆d2
∆T1 =(1.8×0.05) / 0.1 = 0.9°C
0.9
TFH = T2-∆T1 = 19.2-0.9
19.2 = 18.3°C
La résolution de ce système à deux inconnues nous donne :
TFH = 18.3°C
TFH = 64.9°F

Tableau II.4 : Bilan des résultats de la TFH.


Circuit du Température de
Pression (bars) Densité TFH (°F)
gaz traité service (°C)

V202 100 60 0.737 69,9

V202 110 60 0.737 70.5

V202 120 60 0.737 71,2

V204 78 -18 0.65 64.9

Interprétation
tation des résultats :
D’aprés les résultats obtenus dans ce tableau,
tableau, nous constatons que les
températures
ratures de formation d’hydrates dans le gaz naturel sont superiéur
superiéures aux
températures de service des équipements,
équipements donc l’injection du DEG savère
obligatoire,, sinon les hydrates se forment facilement.

15
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Par la suite, nous déterminons la quantité d’eau dans le gaz naturel et la


quantité d’eau dans le gaz venant du V202 et V204
II.4 Détermination de la quantité d’eau dans le gaz naturel
La teneur d’eau dans le gaz sortant des ballons séparateurs V202 et V204
est donnée par la corrélation de Meketta et Wehe qui est déterminée à l’aide du
diagramme (voir annexe 2) et donne la teneur en eau dans le gaz naturel en
fonction de la pression, de la température du gaz et du facteur de correction de
graviter.
W = WHCYHC + WCO2YCO2 + WH2SYH2S
où :
W : quantité d’eau saturée dans le gaz (lb/mmscf),
WHC : teneur en eau saturée dans le gaz libre de CO2 et H2S,
WCO2 : teneur en eau saturée du CO2 dans le mélange gazeux,
WH2S : teneur en eau saturée du H2S dans le mélange gazeux,
YHC : fraction molaire du gaz sans les polluants,
YCO2 : fraction molaire du CO2 dans le gaz,
YH2S : fraction molaire du H2S dans le gaz.

Lorsque la concentration molaire des composants acides (CO2 et H2S) dans


le gaz est faible (<5%), nous pouvons utiliser directement la méthode graphique.

II.4.1 En aval du V202


1ercas : P = 100 bars
Ps = 100 bars = 1450.38 psi
Ts = 60 °C = 140 °F
À Ts = 140 °F -W1 = 170 lb/mmscf P1 = 1000 psi
-WH2O = ? Ps = 1450 psi
-W2 = 120 lb/mmscf P2= 1500 psi

16
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

À partir du graphe de l’annexe 2 et par l’interpolation


tion linéaire nous
trouvons:
∆W1 = W2-WH2O = 120-W
WH2O et ∆P1 = P2 - Ps =1500-1450.38
1450.38 = 49.62 psi
∆W2 = W2-W1 = 120-170=
170= -50 lb/mmscf ∆P2 = P2–P1 = 1500--1000 = 500 psi
∆W1 ∆P1 ∆W1×∆P2 = ∆W2×∆P1
∆W2 ∆P2
∆W1 = (∆W2 ×∆P1) / ∆P2
∆W1 = (-50×49.62) / 500 = - 4.962 lb/mmscf
WH2O = W2 - ∆W1 = 120 + 4.962
WH2O = 124.962 lb/mmscf
mmscf
WH2O = 124.962 lb/mmscf = 1859.67 kg/mmscm

2èmecas : P = 110 bars


Ps = 110 bars = 1595.42 psi
Ts = 60 °C = 140 °F
À Ts = 140 °F - 1 = 120 lb/mmscf
-W P1 = 1500 psi
- H2O = ?
-W Ps = 1595.42 psi
- 2= 110 lb/mmscf
-W P2 = 2000 psi
nous trouvons:
∆W1 = W2-WH2O = 110-W
WH2O et ∆P1 = P2 - Ps = 2000-1595.42=
1595.42= 404.58 psi
∆W2 = W2-W1 = 110-120 = -10 lb/mmscf ∆P2 = P2–P1 = 2000--1500 = 500 psi
∆W1 ∆P1 ∆W1× ∆P2 = ∆W2 ×∆P1
∆W2 ∆P2
∆W1 = (∆W2 ×∆P1) / ∆P2
∆W1 = (-10×404.58) / 500 = - 8.0916 lb/mmscf
WH2O = W2-∆W1 = 110 + 8.0916
WH2O = 118.092 lb/mmscf
mmscf
WH2O = 118.092 lb/mmcsf = 1757.43 kg/mmscm
k /mmscm

17
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

3èmecas : P = 120 bars


Ps = 120 bars = 1740.45 psi
Ts = 60 °C = 140 °F
À Ts = 140 °F - 1 = 120 lb/mmscf
-W P1 = 1500 psi
- H2O = ?
-W Ps = 1740.45 psi
- 2 = 110 lb/mmscf
-W P2 = 2000 psi
nous trouvons:
∆W1 = W2-WH2O = 110-W
WH2O et ∆P1 = P2-Ps = 2000-1740.45
1740.45 = 259.55 psi
∆W2 = W2-W1 = 110-120 = -10 lb/mmscf ∆P2= P2–P1 = 2000-1500
1500 = 500 psi
∆W1 ∆P1 ∆W1×∆P2 = ∆W2×∆P1
∆W2 ∆P2
∆W1 = (∆W2 ×∆P1) / ∆P2
∆W1 = (-10×259.55) / 500 = -5.191 lb/mmscff
WH2O = W2-∆W1 = 110 + 5.191
WH2O = 115.191 lb/mmscf
mmscf
WH2O = 115.191 lb/mmscf = 1714.26 kg/mmscm

II.4.2 En amont du V204


204
Ps = 78 bars = 1131.29 psi
Ts = -18 °C = -0, 4 °F
À Ts = 140 °F - 1 = 1.9 lb/mmscf
-W P1 = 1000 psi
- H2O = ?
-W Ps = 1131.29 psi
- 2= 1.5 lb/mmscf
-W P2 = 1500 psi
nous trouvons:
∆W1 = W2-WH2O = 1.5-W
WH2O et ∆P1 = P2-Ps = 1500-1131.29
1131.29 = 368.71 psi
∆W2 = W2-W1 = 1.5-1.9 = -0.41 lb/mmscf ∆P2 = P2–P1 = 1500--1000 = 500 psi

∆W1 ∆P1 ∆W1×∆P2 = ∆W2×∆P1

∆W2 ∆P2

18
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

∆W1 = (∆W2 ×∆P1) / ∆P2


∆W1 = (-0.4×368.71) / 500 = -0.3 lb/mmscf
WH2O = W2-∆W1 = 1.5 + 0.3
WH2O = 1.8 lb/mmscf

WH2O = 1.8 lb/mmscf = 26.79 kg/mmscm.


kg/mmscm

Tableau II.5 : Quantité


uantité d’eau dans le gaz

Disposition V-202 V
V-204

Pression (bars) 100 110 120 78

WH2O (kg/106 Sm3). 1859.67 1757.43 1714.26 26.79

Quantité d'eau dans le gaz en fonction de la


pression
1880
1860
1840
QH2O (kg/106 Sm3)

1820
1800
1780
1760 Série1
1740
1720
1700
95 100 105 110 115 120 125
Pression (bars)

Graphe 1 : Quantité
uantité d’eau dans le gaz en fonction de la pression.

19
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

II.5 Détermination de la quantité d’eau qu’il faut éliminer


La quantité d’eau qui doit être absorbée par le DEG pour éviter la
formation les hydrates au niveau du point froid des échangeurs E201, E202 et
E203 est égale à :
qeau = W1–W2
où,
W1 : teneur en eau de la vapeur sortante du V202 (kg/mmscm),
W2 : teneur en eau de la vapeur sortante du V204 (kg/mmscm).
1ercas : qeau = 1859.67–26.79
qeau = 1832.88 kg/mmscm = 1832.88 kg/106 Sm3
Calcul du débit horaire « Q » :
Nous avons : Qeau = qeau*V
Avec :
V : débit du gaz,
Débit du gaz total / jour = 60 millions standards m3/j.
Débit du gaz total / heure = 60 millions/24 = 2,5×106 Sm3/h.
Qeau = qeau×2,5×106
A.N :
Qeau = (1832.88 /106) 2,5×106
Qeau = 4582.2 kg/h

2èmecas : qeau = 1757.43–26.79


qeau = 1730.64 kg/mmscm = 1730.64 kg/106 Sm3
Calcul du débit horaire « Q » :
Nous avons : Qeau = qeau*V
A.N :
Qeau = (1730.64 /106) 2,5×106
Qeau = 4326.6 kg/h

20
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

3èmecas : qeau = 1714.26–26.79


26.79
qeau = 1686.47 kg/mmscm = 1686.47 kg/106 Sm3
Calcul du débit horaire « Q » :
Nous avons : Qeau = qeau*V
V
A.N :
Qeau = (1686.47 /106) 2,5×106
Qeau = 4218.7 kg/h

Tableau II.6 : Bilan de la quantité d’eau


d qu’il faut éliminer
Pression (bars) 100 110 120
QH2O qu’il faut éliminer
1832.88 1730,64 1686.47
(kg/106 sm3).
Débit Horaire d’eau
’eau qu’il
4582.2 4326.6 4218.7
faut éliminer (kg/h)

Débit horaire d'eau qu'il faut éliminer en


fonction de la pression
Débit horaire d'eau qu'il faut éliminer

4650
4600
4550
4500
(kg/h)

4450
4400
4350 Série1
4300
4250
4200
95 100 105 110 115 120 125
Pression (bars)

Graphe 2 : débit d’eau qu’il faut éliminer en fonction de la pression

21
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

II.6 Détermination de la Concentration


Concentration minimale de DEG hydraté
Quel que soit le glycol utilisé comme inhibiteur, la concentration minimale
hydratée peut être déterminée à partir de l’équation de Hammer Schmidt :
∆ .
= 100 ×
+∆ .
où :
Cm : concentration
oncentration minimale du glycol
glyc hydraté (% massique),
M : masse molaire du glycol 106,104 g/mol,
K : constante
stante empirique évaluée à 2335,
∆T : l’abaissement
’abaissement de la température d’apparition des hydrates, c’est
c’est-à-dire la
différence entre la température de formation des hydrates et la ttempérature
minimale du service.
TFH = 21.055°C = 70.5°F
°F ∆T = 70
70.5 +0,4
TS = –18°C = –0,4°F ∆T = 70.9°F
106,11 × 70.9
= × 100 donc = , %
(106,1 × 70.9)
70 + 2335
Cette valeur est acceptable parce qu’elle est située en dehors de la zone de
cristallisation de DEG (Voir l’annexe 5).

II.7 Calcul du débit d’injection du DEG (Dinj )


Le débit d’injection du glycol est calculé à partir d’un bilan de matière.

II.7.1 Calcul de la quantité du DEG pour absorber


absorber 1 kg d’eau dans le gaz :

Échangeur Gaz sortant


Gaz entrant
W
Glycol : F, x1 Glycol : FH, x2

Figure 3 : Schéma des différents courants entrant et sortant de matière

22
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Le bilan de matière est par rapport à l’eau : W+ (1-x1) F= (1-x2) FH


Le bilan de matière est par rapport au glycol : x1 F=x2 FH
où,
F : quantité de DEG injectée,
FH : quantité de DEG hydratée,
x1 : concentration massique de DEG injectée à 85%,
x2 : concentration massique de DEG hydratée à 76%.
Soit :

=

et

=

A.N :
76
= = 8.45
85 − 76 ′
8.45 kg est la quantité injectée de DEG à 85% qui est nécessaire pour
l’absorption de 1 kg d’eau.
II.7.2 Calcul du débit horaire d’injection
Qinj = qeau x F/ MDEG
où :
Dinj : débit d’injection du DEG (kg/h),
Deau: débit d’eau à élimine en (kg/h),
F : débit nécessaire pour l’absorption de 1 kg d’eau,
Masse volumique du DEG à 20°C = 1113 kg/m3.

1ercas : Dinj (volumique) = ( . . / 1113) = 34.79 / (3 trains)


2èmecas : Dinj (volumique) = ( . . / 1113 = 32.85 / (3 trains)
3èmecas : Dinj (volumique) = ( . . / 1113 = 32.03 / (3 trains)

23
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

Résultats des bilans d’injection :


Tableau II.7 : variation du débit d’injection de glycol horaire en fonction de la
pression amont du module
Pression (bars) 100 110 120

Dinj (volumique) (m3 / h) pour 3 trains 34.79 32.85 32.03

Variation du débit horaire d'injection de glycol en


fonction de la pression amont du module
35
Dinj volumique (m3/h) pour 3 trains

34,5

34

33,5
Série1
33

32,5

32

31,5
95 100 105 110 115 120 125
Pression (bars)

Graphe 3 : débit d’injection de glycol en fonction de la pression en amont

On peut remarquer que l’augmentation du débit d’injection de la solution


de DEG est inversement proportionnelle à la pression en amont.
L’étude d’optimisation du débit d’injection de DEG, nous a permis de
cerner la valeur de consommation de l’absorbant.
La variation de la pression de service influe sur le débit d’injection et la
consommation. Plus la pression diminue, plus la proportion d’eau augmente et
ça mène vers l’amplification des pertes.

24
Chapitre II Optimisation de l’unité de régénération du glycol

II.8 Variation du débit d’injection du DEG en fonction des concentrations


régénérées et hydratées
On a:
Qinj = qeau x F et F = x2/(x1-x2)
où :
Dinj : débit d’injection du DEG en (kg/h),
Deau: débit d’eau à éliminer en (kg/h),
F : débit nécessaire pour l’absorption de 1 kg d’eau,
x1 : concentration du DEG régénérée,
x2 : concentration du DEG hydratée.
Tableau II.8 : Résultats analytiques de variation du débit d’injection du glycol
en fonction des concentrations régénérées et hydratées :

x1
75% 76% 77% 78%
x2
84.5% 30.67 34.75 39.88 46.65
85% 29.15 32.81 37.42 43.30
85.5% 27.76 31.10 36.97 40.43
86% 26.5 29.54 33.24 37.90

Le débit d’injection de DEG varie en fonction des concentrations de DEG


régénérées et hydratées, cela nous permet d’optimiser le débit d’injection de
DEG tout en optimisant les pertes par le bon choix des concentrations et sans
aucune influence sur le déroulement du processus. Cela veut dire, pour
différentes concentrations, on peut avoir des différents débits parmi lesquels on
peut sélectionner celui qui nous assure le bon fonctionnement ou une bonne
absorption de l’eau contenue dans le gaz naturel avec une nette amélioration des
pertes, ce qui nous conduit d’avoir un gain de glycol.

25
Conclusion
Conclusion

Conclusion

Durant notre stage de fin d’études qui s’est déroulé au niveau des unités de
traitement de gaz du module I à Hassi R’mel, nous avons pu appliquer notre
connaissance théorique en pratique. En plus, le stage nous a permis de visiter les
équipements industriels tels que les colonnes, les échangeurs et les ballons de
séparation.
Notre projet consiste à optimiser la consommation du glycol et comment
évaluer les pertes.
Notre objectif est de calculer la quantité de diéthylene glycol nécessaire
pour la déshydratation du gaz naturel, afin de déterminer l’optimum.
Nous avons noté après les calculs du débit d’injection du DEG, que ce
dernier est suffisant pour éviter la formation des hydrates, ainsi le débit que nous
avons démontré varie en fonction des paramètres (pression, température) avec
un choix exacte de la concentration du DEG injecté.
Nous pouvons conclure que la solution du glycol permet d’obtenir un gaz
de vente qui répond aux spécifications commerciales (quantité d’eau < 50 ppm),
avec un minimum des pertes, dont le gain d’une quantité de glycol qui est un
bénéfice pour le module.

26
Bibliographie
Bibliographie

Bibliographie

[1] C. Chesny
« Le gaz naturel dans le monde ». Édition Technip, 1975.
[2] Fiches toxicologiques de l'institut national de recherche et de sécurité –
INRS-Édition 2006.
[3] Manuel des procédures d'exploitation du module 1.
[4] Manuel opératoire du module 1.
[5] P. Chabrette
« les hydrates dans la production et le transport des gaz naturels ». Édition Paris,
1990.

27
Annexes
Annexe 1

Annexe 1 : Méthode graphique de KATZ pour la prédiction de la température de


formation des hydrates

28
Annexe 2

Annexe 2 : Diagramme de MEKETTA

29
Annexe 3

Annexe 3 : Teneur effective en H2O de CO2

30
Annexe 4

Annexe 4 : Teneur effective en H2O de H2S

31
Annexe 5

Annexe 5 : Zone de cristallisation de MEG et DEG

32
‫ ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻣﻌﺪل ﺣﻘﻦ اﻟﻐﻠﯿﻜﻮل‬:‫ﻋﻨﻮان‬
: ‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ﯾﺤﺘﻮي اﻟﻐﺎز اﻟﻄﺒﯿﻌﻲ ﻏﯿﺮ اﻟﻤﻌﺎﻟﺞ ﻋﻠﻰ ﻣﻠﻮﺛﺎت ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﻜﻮن ﻣﺼﺪرًا ﻟﻠﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﺸﻜﻼت اﻟﺘﺸﻐﯿﻠﯿﺔ أﺛﻨﺎء ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ اﻟﻐﺎز ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺸﺂت‬
.‫اﻟﺴﻄﺤﯿﺔ وأﺛﻨﺎء اﻟﻨﻘﻞ ﻓﻲ ﺧﻄﻮط أﻧﺎﺑﯿﺐ اﻟﻐﺎز وأﺛﻨﺎء ﺗﻮزﯾﻊ اﻟﻐﺎز إﻟﻰ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺴﺘﮭﻠﻜﯿﻦ‬
‫ﯾﺘﻢ إﺻﺪار اﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻤﺴﺘﻮﯾﺎت اﻟﻘﺼﻮى ﻟﺒﻌﺾ اﻟﻤﻠﻮﺛﺎت ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻀﻤﺎن اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ اﻵﻣﻦ ﻟﻠﻤﻨﺸﺂت‬
.‫ ﺟﺰء ﻓﻲ اﻟﻤﻠﯿﻮن‬50 ‫ ﺗﺤﺪد ﻣﻮاﺻﻔﺎت ﺟﻮدة اﻟﻐﺎز اﻟﺴﺎرﯾﺔ ﻣﺤﺘﻮى اﻟﻤﺎء ﻓﻲ اﻟﻐﺎز إﻟﻰ ﺣﻮاﻟﻲ‬.‫واﻟﻤﻌﺪات ﻓﻲ ﺟﻤﯿﻊ أﻧﺤﺎء ﺳﻠﺴﻠﺔ اﻟﻐﺎز‬
‫ ﯾﺘﻢ اﺧﺘﯿﺎر ﻋﻤﻠﯿﺔ ﺗﺒﺮﯾﺪ اﻟﻐﺎز اﻟﺨﺎم ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم‬.‫ ﯾﺘﻢ ﺗﺠﻔﯿﻒ اﻟﻐﺎز اﻟﺨﺎم ﻓﻲ ﻣﻨﺸﺄة ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﻗﺮﯾﺒﺔ ﺟﺪًا ﻣﻦ ﺣﻘﻮل اﻟﻐﺎز‬،‫ﻟﺘﺤﻘﯿﻖ ھﺬه اﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت‬
‫ ﻓﻲ‬،‫وﯾﺆدي وﺟﻮد ﻣﺮﺣﻠﺔ اﻟﻤﺎء اﻟﺴﺎﺋﻞ وﺗﺸﻐﯿﻞ اﻟﻨﻈﺎم‬.‫ﻟﻌﻤﻠﯿﺔ اﻟﺘﺠﻔﯿﻒ ھﺬه واﻟﺘﻲ ﻋﺎدة ﻣﺎ ﺗﻜﻮن ﻣﺼﺤﻮﺑﺔ ﺑﺘﻜﺜﯿﻒ اﻟﻤﺎء اﻟﻤﻮﺟﻮد ﻓﻲ اﻟﻐﺎز‬
‫ ﺗﻌﺪ اﻟﺴﻼﻣﺔ‬.‫ إﻟﻰ ظﮭﻮر ﺑﻠﻮرات اﻟﮭﯿﺪرات اﻟﺘﻲ ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺨﻠﻖ ﺳﺪادة ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ ﺳﺪ اﻷﻧﺒﻮب ووﻗﻒ ﺗﺪﻓﻖ اﻟﻐﺎز‬،‫ظﻞ ظﺮوف ﺗﺸﻐﯿﻞ ﻣﻌﯿﻨﺔ‬
‫اﻟﺘﺸﻐﯿﻠﯿﺔ ﻟﻮﺣﺪة ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ اﻟﻐﺎز ﻣﻦ أھﻢ اھﺘﻤﺎﻣﺎت طﺎﻗﻢ اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ وﯾﺘﻢ ﺗﻨﻔﯿﺬ ﺟﻤﯿﻊ اﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﻟﺘﺠﻨﺐ أي ﻣﺸﻜﻠﺔ ﻛﺒﯿﺮة ﺗﺆدي إﻟﻰ إﻏﻼق اﻟﻮﺣﺪة‬
.‫ﺗﻤﺎ ًﻣﺎ‬
‫ﯾﺘﻢ اﺧﺘﯿﺎر ﺣﻘﻦ ﻣﺤﻠﻮل ﺟﻠﯿﻜﻮل ﻣﺎﺋﻲ ﻓﻲ ﺑﺪاﯾﺔ ﻋﻤﻠﯿﺔ اﻟﺘﺒﺮﯾﺪ ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم ﻛﻤﺤﻠﻮل ﻟﺘﺠﻨﺐ ﺗﻜﻮﯾﻦ أي ھﯿﺪرات و ﯾﻠﻌﺐ ﻣﻌﺪل اﻟﺤﻘﻦ وﻛﺬﻟﻚ‬
.‫ﻧﻘﺎء ﻣﺤﻠﻮل اﻟﺠﻠﯿﻜﻮل دورً ا ﻣﮭ ًﻤﺎ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ ﻓﻲ ﺗﺤﻘﯿﻖ ھﺬا اﻟﮭﺪف‬

Title: Optimization of glycol injection rate MPPI


Summary:
Unprocessed natural gas contains contaminants that can be the source of many operational problems
during gas processing at surface facilities, during transport in gas pipelines and during gas distribution to
different consuming. The specifications concerning the maximum levels of certain contaminants are
issued by the public authorities to ensure the safe operation of installations and equipment throughout the
gas chain. The gas quality specifications in force limit the water content in the gas to about 50 ppm. To
achieve this specification, the raw gas is dehydrated in a processing facility located close to the gas fields.
The process of cooling the raw gas is generally chosen for this dehydration operation which is
normally accompanied by condensation of the water present in the gas. The presence of the liquid water
phase and the operation of the system under certain operating conditions favor the The appearance of
hydrate crystals which can create a plug capable of blocking the pipe and stopping the flow of gas. The
operational safety of a gas treatment unit is one of the most important concerns of operational staff and all
means are implemented to avoid any major problem which leads to the unit shutting down completely.
The injection of an aqueous glycol solution upstream of the cooling process is generally chosen as the
solution to avoid any formation of hydrates. The injection rate as well as the purity of the glycol solution
play a very important role in achieving this goal.

Titre : Optimisation du débit d’injection de glycol MPPI


Résumé :
Le gaz naturel, extrait à l’état brut, contient des contaminants qui peuvent conduire à de nombreux
problèmes opératoires lors de son traitement dans les installations de surface, ou de son transport dans les
gazoducs et au cours de sa distribution aux différents consommateurs. Les spécifications concernant les
teneurs maximales de certains contaminants sont édictées par les pouvoirs publics pour assurer la sureté
de fonctionnement des installations et des équipements tout le long de la chaine gazière. Les
spécifications sur la qualité du gaz, en vigueur, limitent la teneur en eau dans le gaz à environ 50 ppm.
Pour atteindre cette spécification, le gaz brut est déshydraté dans les installations de traitement situées
tout près des gisements de gaz. Le procédé de refroidissement du gaz brut est généralement choisi pour
cette opération de déshydratation, lequel est normalement accompagné d’une condensation de l’eau
présente dans le gaz. La présence de la phase liquide en eau et le fonctionnement du système à certaines
conditions opératoires favorisent l’apparition de cristaux d’hydrates qui peuvent créer un bouchon
capable d’obturer la canalisation et d’arrêter l’écoulement du gaz. La sureté de fonctionnement d’une
unité de traitement de gaz est l’une des plus importantes préoccupations des techniciens et tous les
moyens sont mis en œuvre afin d’éviter tout problème majeur qui conduit à l’arrêt total de l’unité.
L’injection d’une solution aqueuse de glycol, en amont du procédé de refroidissement, est
généralement choisie comme solution pour éviter toute formation d’hydrates. Le débit d’injection ainsi
que la pureté de la solution de glycol jouent un rôle très important pour atteindre cet objectif.

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