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Remerciements

Je voudrais présenter mes sincères remerciements au chef du laboratoire de Traitement des


Eaux Naturelles Pr. ELFIL Hamza pour m’avoir accueillidans le centre de recherche et de
technologies des eaux et pour l’intérêt qu’il a constamment accordé à mon travail.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à Mme CHAABEN Hajer pour m’avoir
encadré et orienté durant la période de stage.
J’adresse également mes remerciements à MmeCHERIF Hayetpour ces conseils.
J’ai le plaisir aussi de témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui ont collaboré de près ou
de loin à la réalisation de ce stage, ou qui ont soutenu l’effort par des conseils et des
encouragements.
Enfin, je remercie mes enseignants de l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques de
Kélibia.
Sommaire

Introduction générale...............................................................................................................1
Chapitre 1 : Présentation du Centre de Recherche et Technologies des Eaux...................2
Chapitre 2: Etude Bibliographique.........................................................................................5
1. Procédés de traitement de l’eau pour hémodialyse....................................................5
1.1. Prétraitement 5
 Filtration 5
 Adoucissement 5
1.2. Traitement 5
Chapitre 3: Matériel et méthodes............................................................................................9
1. Description de site d’étude : Clinique Soledial d’HD à Sfax..........................................9
2. Diagnostic de la qualité des eaux dans les centres d’HD...............................................13
2.1 Echantillonnage.............................................................................................................13
2.2. Analyses physico-chimiques...........................................................................................13
Chapitre 4 : Résultats et discussions.....................................................................................22
Conclusion général..................................................................................................................26
Références bibliographiques..................................................................................................27
Annexe......................................................................................................................................28
Liste des figures
Figure 1: centre de recherches et des technologies des eaux
Figure 2: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse.
Figure 3:Phénomène d’osmose inverse.
Figure 4: Membrane de l’osmose inverse.
Figure 5:Clinique Soledial d’HD à Sfax
Figure 6:Unité de production d’eaux pour HD à la clinique à Sfax
Figure 7:étapes de prétraitement dans la chaine de production d’eaux pour HD à la clinique
de Sfax:
a) Deux filtres à cartouches
b) Premier adoucisseur et bac à sel
c) une cuve de stockage
d) deux adoucisseurs et un bac à sel
e) Filtre à charbon actif
Figure 8:osmose inverse à double passe 
a) Premier osmoseur.
b) second osmoseur.
Figure 9:conductimètre de type HACH
Figure 10:pH-mètre de type Proline
Figure 11: virage de la solution du bleu au vert à l’équivalence
Figure 12:virage de la solution du rose au violet à l’équivalence
Figure 13 :Virage de la solution du violet au bleu
Figure 14:virage de la solution du jaune au rouge brique
Figure 15:dosage des ions sulfates
a) formation de précipitéAgCl
b) filtration sous vide
Figure 16:Spectrophotométrie à flamme de type Elico
Figure 17:Dispositif de détermination de l'indice de colmatage SDI
Figure 18:Aspect de la membrane après mesure de SDI15min
Liste des tableaux

Tableau 1:Qualité physicochimique de l’eau de dialyse (référence française) [Dorez et Soule


2009]
Tableau 2:Principales caractéristiques de la double osmose inverse [GE water & process
technologies]
Tableau 3 :Paramètres physico chimiques de l’eau du réseau public desservant la clinique de
dialyse à Sfax comparés avec la norme de l’OMS et la norme tunisienne relative aux
eaux potables tunisienne (NT 09.14)
Tableau 4 : Paramètres physico chimiques de l’eau pour HD au Clinique de dialyse de Sfax
comparés avec les normes internationale
Tableau 5 : Débits d’eaux à l’entrée et à la sorties de deux osmoseurs et le taux de conversion
Tableau 6 : Concentrations des cations à sortie de l’adoucisseur1
Tableau 7: Concentrations de cations après la sortie de l’adoucisseur 2
Tableau 8 : Chlore total et libre à l’entrée et à la sortie de filtre à charbon actif
Introduction générale

L’eau est l’essence même de la dialyse du sang. Une contamination même minime de l’eau
pour hémodialyse (HD), donc du dialysat, met en péril les patients. Pour garantir leur sécurité,
la mise en place d’une assurance qualité globale de la chaine d’hémodialyse, permet
l’entretien, la surveillance et le contrôle de traitement des eaux. Ainsi, les centres d’analyse du
sang sont tous équipé d’une unité de traitement de l’eau. Généralement des unités d’osmose
inverse (OI) de faible capacité sont utilisées pour l’alimentation des générateurs de dialyse.
Le but du traitement d'eau est d'éliminer tous les solutés chimiques et organiques de l'eau de
la ville afin de garantir une meilleure qualité de dialyse.
Ces impuretés, notamment l’aluminium, les chloramines et les endotoxines, peuvent entrer
dans le sang du patient à travers la membrane du dialyseur et peuvent causer des réactions
pyrogènes ou l'anémie, des altérations de la tension, un déséquilibre acido-basique, des
problèmes neurologiques, des maladies osseuses, etc.

Dans l’objectif de renforcer le potentiel des centres de dialyse des sangs en eaux ultra
pures (conforme aux normes désignés en eau pourhémodialyse), ces derniers sont équipés des
unités de production de l’eau ultra pure dont la majorité est basée sur la technologie d'osmose
inverse. Ces unités qui traitent l'eau du robinet, dont le cout est relativement cher, se voient
leursperformances se dégradent souvent pendant des courtes périodes de fonctionnement. La
présente étude vise le contrôle de la qualité de l'eau pour hémodialyse (évaluation et
optimisation des paramètres physico-chimiques des eaux pour hémodialyse).

Le présent manuscrit est structuré comme suit :

 Le premier chapitre est une étude bibliographique présentant en premier lieu les
différents procédés de traitement de l’eau pour hémodialyse, des connaissances
générales sur le procédé de dessalement (OI) et la norme exigée de l’eau pour
HD.
 Le deuxième chapitre est consacré à la description de la méthodologie du travail,
de la chaine de traitement de l’eau pour HD, des protocoles de l’analyse
physicochimique de l’eau et des techniques d’analyses.
 Au troisième chapitre, on cite les résultats des analyses physicochimiques des eaux
dans la chaine de traitement de l’eau pour HD et on retira le bras sur le diagnostic des
procédés appliqués dans la chaine de traitement de l’eau pour HD

1
 On achève ce travail par une conclusion générale.

Chapitre 1 : Présentation du Centre de Recherche et


Technologies des Eaux
Le Stage a été réalisé au Laboratoire du Traitement des Eaux Naturelles de Centre de
Recherches et des Technologies des Eaux (CERTE) qui est un établissement publique à
caractère scientifique et technologique dirigé par Pr. Ahmed GHRABI.  

Figure 2: centre de recherches et des technologies des eaux


Ce Centre est chargé d’effectuer les travaux de recherche et de développement technologique
dans le domaine des eaux et leur insertion dans le domaine économique et social. Il est chargé
des missions suivantes (article 2, Décret N° 337/2005):
 Renforcer le dialogue et le plaidoyer pour l'intégrité, la transparence, la
responsabilisation dans la gestion des ressources en eau
 Développement des technologies innovantes de traitement des eaux et minimiser
l’impact de rejets sur l’environnement
 Promouvoir la recherche pour une gouvernance durable de l’eau.
 Assurer la veille technologique et contribuer au développement et à la diffusion des
sciences et des technologies de l’eau.
 Valoriser les résultats de la recherche et établir des conventions de partenariat.
 Contribuer à la formation diplômant par la recherche

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1. Identité
Adresse : Technopole de Borj-Cédria - Route touristique de Soliman BP 273-8020 Soliman
(Tunisie)
Tél: +21679325122/79325199
Fax: +21679325802
Email : webmaster@certe.rnrt.tn
1. Organisation
Outre l’administration générale et toutes ses composantes, Le CERTE est structuré en 5
laboratoires de recherche à savoir :
 Le Laboratoire de Géo ressources
 Le laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles
 Le Laboratoire des Eaux Usées et Environnement
 Le Laboratoire Eau, Membranes et biotechnologies environnementales
 Le Laboratoire Traitement, Impact et Valorisation des Rejets Hydrique
2. Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles (LabTEN)
Le Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles (LabTEN) a été crééen 2006, vient
compléter le pôle de compétence dans le domaine de l’eau au CERTE. Cette création a été
faite suite à la demande de la Direction Générale du Génie rural du Ministère de l’Agriculture
et de la SONEDE. Sa première action avec ces deux organismes date de 1994 pour la
prévention de l’entartrage des eaux géothermales. Par la suite, plusieurs aspects relatifs à la
qualité des eaux potables et les procédés de traitement ou de potabilisation ont été étudiés.
L’équipe du Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles s’est spécialisée dans la
problématique de l’eau et aux études relatives à l’amélioration et la préservation de la qualité
de l’eau potable et d’irrigation.
De même, des recherches ont été menées visant des solutions alternatives de production d’eau
de bonne qualité, soit destinée à la consommation humaine ou à l’irrigation, à travers des
ressources d’eau non conventionnelles comme le dessalement des eaux saumâtres.
Le laboratoire mettra tout son savoir-faire pour partager ses principaux résultats et pour la
mise en œuvre de nouvelles mesures pour réduire les problèmes de l’eau et améliorer sa
qualité à travers une coopération continue avec des partenaires socio-économiques publics ou
privés.Enfin, les membres du laboratoire contribueront à la formation de plusieurs étudiants
(thèses, mastères et projets de fin d’études). Le laboratoire est également orienté vers le

3
renforcement de la coopération internationale et l’échange de compétences avec plusieurs
pays et instituts de recherches.

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Chapitre 2:Etude Bibliographique

1. Procédés de traitement de l’eau pour hémodialyse


1.1. Prétraitement
Les techniques suggérées pour le prétraitement de l’eau pour hémodialyse se base sur les
principales étapes de traitement de l’eau suivantes :

 Filtration
Ce procédé est utilisé pour réaliser une séparation liquide-solide afin de minimiser le pouvoir
colmatant de l’eau circulant dans les installations d’osmose inverse, d’ultrafiltration et des
générateurs de dialyse.
Les filtres utilisés pour la rétention des particules insolubles sont disposés à différents
niveaux de la chaîne de prétraitement (filtre auto lavable, filtre à sable, les filtres 50-10 μm et
5-1 μm) [Dahri, 2012].

 Adoucissement
Le rôle des adoucisseurs est de réduire la dureté de l’eau, non seulement afin d’empêcher le «
syndrome de l’eau dure » chez les patients dialysés, mais aussi pour protéger les membranes
d’osmose inverse très fragiles.La quantité de sels de Ca et Mg est mesurée par le degré
hydrométrique TH qui doit être nulle pour l’eau prétraitée.
En pratique, il existe deux adoucisseurs fonctionnant en alternance constitués d’une résine
cationique cédant ses ions sodium pour retenir les ions calcium, magnésium et autres cations
polyvalents.Le principe des adoucisseurs se base sur la captation par la résine des ions Ca 2+ et
Mg2+ de l’eau brute et la libération d’ions Na+.Quand tout le sodium a été échangé, la résine
est dite saturée et doit être régénérée.
 Filtration sur charbon actif
Le charbon actif  est un matériau constitué essentiellement de matière carbonée à
structure poreuse. Les filtres de charbon actif retiennent, par adsorption, les substances
organiques dissoutes tels que les composés aromatiques et les hydrocarbures substitués.Ces
filtres permettent l’élimination du chlore de l’eau et les trihalomethanes THM.

1.2. Traitement
1.2.1. Généralité sur l’osmose inverse
L’osmose inverse est un phénomène de purification de l’eau contenant des matières en
solution par un système de filtrage très fin qui ne laisse passer que les molécules
d’eau.L’osmose inverse se base sur le transfert de solvant à travers une membrane sous l'effet
d'un gradient de concentration.

5
Figure 1: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse

Si on considère un système à deux compartiments séparés par une membrane semi-sélective et


contenant deux solutions de concentrations différentes :
L’osmose se traduit par un flux d'eau dirigée de la solution moins concentrée vers la solution
plus concentrée. Si on applique une pression sur la solution concentrée, la quantité d'eau
transférée par osmose va diminuer. Avec une pression suffisamment forte, le flux d'eau va
même s'annuler: cette pression est appeler « pression osmotique ».
La pression osmotique définit le minimum de pression qu’il faut appliquée à une solution
pour empêcher l'écoulement de l’eau de la solution le moins concentrée vers l'intérieur de
l'eau de la solution le plus concentrée à travers une membrane semi-perméable.

Figure 2:Phénomène d’osmose inverse

Pour des solutions suffisamment diluées, la pression osmotique π peut être assimilée à
pression d'un gaz parfait dont les "molécules" seraient précisément les espèces en solution
(ions Na+ et Cl-) :

i : nombre d'ions
C : concentration (mol/L)
R : constante des gaz parfaits (0,081 L.atm/K/mol)

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T : température en K
1atm = 1,013 bars
Les membranes d’OI sont un rejetant des ions et des solutés organiques entre les deux milieux
de l’osmose inverse, ces membranes ne comportent pas de pores. L’eau s’y déplace en
diffusant dans la structure même du polymère qui dans tous les cas est hydrophile et « gonflé
» par l’eau.
Ces membranes sont elles-mêmes classifiées, comme on le verra en membranes d’osmose
inverse et de nano filtration.

Figure 3: Membrane de l’osmose inverse

1.2.2. Les paramètres de fonctionnement d’osmose inverse :


Les paramètres influençant la qualité de l’osmose sont la qualité de l’eau prétraitée, la
température de celle-ci et la pression appliquée par la pompe.Le contrôle du module de
l’osmose inverse se fait par la mesure de la conductivité à son entrée et à sa sortie (ou de son
inverse, la résistivité).
 Taux de conversion 
Le taux de conversion est défini comme étant le rapport du débit de perméat au débit
total d’alimentation de la membrane, et permet de caractériser le fonctionnement
hydraulique de l’installation.

Qp
τ = Qa

 Taux de rejet 
Les performances de l’osmoseur sont données en suivant la résistivité de l’eau qui en
sort. La qualité de l’eau osmosée est estimée par le calcul de son taux de rejet
[Edouard, 2013].

7
[ ]
T R= 1−
Cp
Ca
∗100

Avec TR : taux de rejet de sels, C : concentration en sels mg/L, a : alimentation, p : permeat et
R : rejet.

2. Norme de l’eau pour HD


Une grande quantité d'eau de haute pureté est nécessaire pour effectuer en toute
sécurité un traitement de dialyse de sangs. La norme de l’eau pour hémodialyse
qu’elle doit être respectés et maintenue aux centres de dialyse des sangs et aux
hôpitaux est détaillée au tableau suivant :

Tableau 1 : Qualité physicochimique de l’eau de dialyse (référence française) [Dorez et


Soule 2009]
Analyse Limite
Conductivité < 4 µs/cm
pH 4,4—7,4
Carbone organique total < 0,8 mg/l
Sodium < 50 mg/l
Potassium < 2 mg/l
Magnésium < 2 mg/l
Chlore libre < 0,1 mg/l
Nitrates < 2 mg/l
Sulfates < 50 mg/l

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Chapitre 3: Matériel et méthodes

1. Description de site d’étude : Clinique Soledial d’HD à Sfax

La clinique Soledial localisé à Sfax est mise en service en 1984, il produit annuellement
environ 7008 m3 d’eaux pour hémodialyse (HD) et dispose de 23 générateurs de dialyse. Sa
capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 75 patients. Elle assure trois séances par jour de
quatre heure chacune et fonctionne six jours par semaine.

Figure 4: Clinique Soledial d’HD à Sfax

Elle dispose d’une unité de production d’eaux pour HD d’osmose inverse à double passe. La
figure (5) illustre les différentes étapes de cette chaine de production.

9
Figure5: Unité de production d’eaux pour HD à la clinique à Sfax

L’installation de traitement de l’eau pour HD est alimentée par l’eau de ville distribuée par la
SONEDE, grâce à une canalisation en PVC de grade alimentaire, non susceptibles de
relarguer des éléments indispensables.

1.1. Etapes de prétraitement


Les étapes de prétraitement de l’eau comportent :
 Deux filtres à cartouches (25 μm) pour éliminer les matières en suspension et les
colloïdes.
 Un premier adoucisseur qui fonctionne toute la journée est installé en amont de la
cuve de stockage munie d’indicateur de niveau. Elleest facilement vidangée, nettoyée
et désinfectée.
 deux adoucisseurs en aval de la cuve fonctionnent en alternance en mi-journée. qui
sont munis d’unbac à sel(pour la régénération des adoucisseurs) de capacité de 100 kg
pour une réserve de saumures d’une semaine et sont facilement nettoyables.
 Deux filtres à cartouches (5 μm)
 Un filtre à charbon actif qui permet l’éliminer le chlore libre qui peut provoquer le
déchirement des membranes d’OI.
 Deux filtres à cartouches (1 μm)

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C b a e
d
a

Figure 6: étapes de prétraitement dans la chaine de production d’eaux pour HD à la clinique de Sfax
a) Deux filtres à cartouches b) Premier adoucisseur et bac à sel c) une cuve de stockage, d) deux
adoucisseurs et un bac à sel e) Filtre à charbon actif

1.2. Etapes de traitement


L’eau prétraitée est par la suite acheminée vers un premier osmoseur comportant deux
modules en parallèle dont chacun contient deux membranes. Le perméat est par la suite
dessalé par un second osmoseur (double passe) comportant trois modules dont chacun
comporte une membrane. Chaque osmoseur est assembléà une pompe haute pression
assurant le passage de l’eau à travers les membranes d’OI.Le rejet du deuxième osmoseur
est renvoyéà la cuve de stockage de prétraitement. Les caractéristiques des membranes de
deux osmoseurs sont mentionnées sur le tableau 2.

a b

Figure 7: osmose inverse à double passe; a) Premier osmoseur b) second osmoseur

Tableau 2: Principales caractéristiques de la double osmose inverse [GE water &


process technologies]

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Caractéristiques Double passe
Type de membrane AG4040FM
Sélectivité de la membrane 99-99,5 %
Surface active de la
7,9 m2
membrane
Concentration en chlore
< 0,1 PPM
totale
Température maximale <50C
Turbidité de
<1 NTU
l’alimentation
SDI (15 mins) à l’entrée
<5
l’OI

Une microfiltration à 0,22 μm est appliquée à l’eau biosmoséeau départ de la boucleafin de


maintenir une adéquate qualité bactériologique de l’eau produite(Figure 5)

L’excès de l’eau dans les boucles de distribution et dans les générateurs de dialyse est renvoyé
dans la cuve de stockage de l’eau biosmosée.

L’installation dispose d’un passage à double passe avec recyclage du rejet de l’osmoseur 2
vers un cuve de stockage entre la résine 1 et résine 2. Le calcul des taux de conversion au
passe1(τ1), passe 2 (τ2) et globale (τg) sont exprimées par les equations ci-dissous :

Calcul taux du de conversion

Qp1
Qa1=Qp1+Qr1 ; τ1 =
Qa1

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Qp2
Qa2=Qp2+Qr2 ; τ2 =
Qa2

Qp2
τg = Qa1

2. Diagnostic de la qualité des eaux dans les centres d’HD

2.1 Echantillonnage

Afin de diagnostiquer la qualité de l’eau produite et la performance des procédés adoptés dans
les centres d’HD en Tunisie, des prélèvements ont été réalisés dans différentes points à
différentes périodes :

 P1: Eau d’alimentation (eau de robinet) 


 P2: Sortieadoucisseur 1
 P3: Sortie adoucisseur 2
 P4 :Sortie filtre à charbon actif
 P5:Eau osmose 1 (perméat 1) à la sortie de premier osmoseur
 P6: Eau de rejet 1 du premier osmoseur
 P7: Eau osmose 2 (perméat2) àla sortie de 2ème osmoseur
 P8: Eau de rejet 2 du deuxième osmoseur
Les échantillons prélevés sont par la suite transportésaulaboratoire de Traitement des Eaux
Naturelles (LabTEN) localisé au CERTE pour analyses.

2.2. Analyses physico-chimiques

2.2.1. Mesure de la conductivité


 Principe 
La conductivité électrique traduit la capacité d’une solution aqueuse à conduire le courant
électrique. Elle donne une indication sur la minéralisation globale d’une eau dans la
mesure où les molécules de sels se dissocient en paires d’ions lorsqu’elles entrent en
solution dans l’eau. Ces paires d’ions sont porteuses de charges électriques et, de ce fait,
autorisent le passage du courant dans l’eau. Plus l’eau est minéralisée, plus il y a d’ions et,
par conséquent, plus la conductivité sera élevée. Il est à noter que la conductivité est
également fonction de la température de l'eau : est plus importante lorsque la température
augmente (la température augmente la mobilité des ions dans l’eau). Les résultats de
mesure doivent donc être présentés en termes de conductivité équivalente à 20°C. La
conductivité mesurée au laboratoire sera donc corrigée en appliquant la formule suivante :
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C20°C = FC. Ci
Avec : C20°C:la conductivité mesurée à 20 °C.
Ci: la conductivité mesurée à une température t
FC: facteur correctif déterminé en fonction de la température

Un conductimètre de type HACH a été utilisé pour mesurer la conductivité à une


température T donnée.

Figure 8:conductimètre de type HACH.

2.2.2. Mesure de pH
Le p H est mesurer par le p PH-mètre après l’étalonnage par des solutions de p H connu. Le p
H varie entre 0 et 14 :0<p H<14, 7 étant le pH correspond à la neutralité. Il définit alors
l’acidité d’une solution et de la concentration molaire en ions hydrogène
pH = - log [H3O+]

Figure 9:pH-mètre de type Proline

2.2.3. Détermination du résidu sec 


 Principe
Le résidu sec (RS) est la masse du sel dissous dans l’eau par unité de volume(L), obtenu
après l’évaporation totale de l’eau d’un volume V de l’échantillon à 105°C pendant 24 h

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 But
La mesure du sel dissous dans l’eau dans un volume V de l’échantillon.
 Formule appliquée
Le résultat est exprimé par : RS (mg.L-1) = (m1-m0)/V
m0 : masse initiale de la verrerie vide.
m1 : masse finale après évaporation totale suivi d’un séjour dans un dessiccateur
V : volume d’échantillon
2.3. Les paramètres chimiques 
2.3.1. Dosage des ions bicarbonates (HCO3-) 
La détermination du la teneur en bicarbonate se fait par un dosage à l’aide de HCl (10 -2 M) en
utilisant l’indicateur coloré le vert de bromocrésole, le virage de lasolution du bleu au jaune
verdâtre correspond au point d’équivalence.

Figure 10: virage de la solution du bleu au vert à l’équivalence


2.3.2. Dosage des ions calcium
 Principe
Les ions calcium présents dans l’eau sont amenés à former un complexe du type chélate par
l’EDTA à p H 12 avec précipitation des ions magnésium. La disparition des dernières traces
du calcium libres est décelée par le virage d’un indicateur spécifique, le Murexide la méthode
permet de doser de calcium seul.
L’équation de complexion des ions Ca2+ :Ca2++Y4- = CaY2-
 Mode opératoire
Un volume V d’échantillon est prélevé dans un bécher, 2ml de solution de NaOHà pH 12 et
quelque grain de Murexide sont ajoutés. Le dosage est effectué à l’aide EDTA 10 -2 mol/L. Le
volume d’équivalence correspond au virage du rose au violet.

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Figure 11: virage de la solution du rose au violet à l’équivalence.

Si on note Vp le volume de prise d’essai dosé et Va le volume d’EDTA ajouté à l’équivalence


on peut écrire : A l’équivalence n Ca2+= n EDTA
[Ca2+] .Vp = [EDTA].Va
D’où [Ca 2+] = [EDTA].Va/Vp
[Ca2+]= ([EDTA]*V2*1000*40)/PE
2.3.3. Dosage des ions magnésium et de calcuim
 Principe 
Les ions calcium et magnésium présents dans l’eau sont amenés à former un complexe du
type chélate par l’EDTA à p H 10. La disparition des dernières traces du calcium et du
magnésium libres est décelée par le virage d’un indicateur spécifique, le Noir d’Eriochrome
T. La méthode permet de doser de calcium et le magnésium.
 Mode opératoire:
Un volume V d’échantillon est prélevé dans un bécher, 2ml de solution de Tamponà pH10 et
trois gouttes de Noir d’Eriochrome T  sont ajoutés. Le dosage est effectué à l’aide EDTA 10 -2
mol/L. Le volume d’équivalence correspond au virage du violet au bleu.

Figure 12: Virage de la solution du violet au bleu.

[Mg2+](mg/l)= ([EDTA]*(V1-
V2)*1000*24)/PE.

2.3.4. Dosage des ions chlorures


 Principe
Les ions chlorures présents dans l’eau sont dosés en milieu neutre par la solution de nitrate
d’argent (AgNO3) 10 -2 en présence de chromate de potassium. La fin de la réaction est

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indiquée par l’apparition ducouleur rouge brique qui nous informe que nous avons précipité la
totalité de chlorures sous forme de chlorure d’argent selon la réaction suivante :
Cl- +Ag+ → AgCl (sd)
 Mode opératoire
Un volume V d’échantillon est prelevé dans un bécher, quelque goutte de chromate de
potassium K2CrO4sont ajoutés. Le dosage est effectué à l’aide AgNO310 -2 mol/L. Le volume
d’équivalence correspond au virage du jaune au rouge brique.

Figure 13 : virage de la solution du jaune au rouge brique

La teneur en chlorures est calculée à l’aide de l’équation çi dessous : 


[Cl-](mg/l)= ([AgNO3]*V*1000*35,5)/PE.
Avec V : volume à l’équivalence
PE : prise d’essai
2.3.5. Dosage des ions sulfates
 Principe
C’est un dosage gravimétrique qui consiste à la précipitation des ions sulfates par le chlorure
de baryum (10%) en milieu légèrement acide (2 mLHCl 2M) Les ions Ba 2+ forme avec les
ions SO42- un précipité blanc BaSO4 selon la réaction suivante:
SO42- +BaCl2 → BaSO4 +2Cl-
La quantité des sulfates est déterminée par le pesage du précipité de sulfate de baryum après
filtration (0,45 µm). Le chlorure de barium est ajouté après ébullition de l’échantillon
acidifiée.

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Figure 14: dosage des ions sulfates; a) formation de précipité AgCl, b) filtration sous vide

[SO42-](mg/l)= ((m1-m0)*0,411*1000*1000)/PE
Avec
m0=masse de la membrane à vide.
m1=masse de la membrane après séchage 2h à 105°C.
2.3.6. Dosage du sodium et du potassium (Na+ et k+) 
 Principe 
Le dosage du sodium et du potassium est se fait par le Spectrophotomètre à flamme de type
Elico.Lorsque les atomes d’un élément seront excitéspar une flamme. Ils émettent des photons
de longueur d’onde déterminée dont l’intensité peut être mesurée par spectrophotométrie.Pour
cela, on s’est retrouvé à préparer une gamme d’étalon afin de pouvoir convertir l’intensité
mesurée en concentration.
Pour cela, on s’est retrouvé à préparer une gamme d’étalon afin de pouvoir convertir
l’intensité mesurée en concentration.

Figure 15:Spectrophotométrie à flamme de type Elico

18
2.3.7. Mesure de SDI(Silt Density Index)
 Principe 
Pour prédir le pouvoir colmatant d’une eau, différents indices sont mesurés. L’indice Silt
Density Index (SDI) consiste à déterminer l’encrassement d’une membrane de porosité 0,45
micro mètre et de 47 mm à une pression de 2 ,1 bars.
 Mode opératoire
 Mettre la membrane dans le support et l’humidifier.
 Purger l’air de circuit.
 Aboutir la pression.
 Mettre le chronomètre synchrone en marche avec le début de la filtration de l’eau en
même temps et ne plus arrêter le chronomètre et la filtration de l’eau jusqu’à la fin de
l’opération.
 Mesurer le temps t0 pour filtrer 100ml de l’eau dans une fiole jaugée : l’eau recueillir
à la cour de filtration. Si t0 presque égale ou supérieure au 10s passe pour recueillie
500 ml.
 La pression maintenir à 2,1 bars, quand le chronomètre atteindre 5 minute, mesurer le
deuxième temps t5 pour recueillir 100 ml de l’eau et le chronomètre n’étant pas arrêté.
 Quand le chronomètre attendre 10 minute, mesurer le temps de recueillir 100ml de
l’eau filtrer : c’est le temps t10 équivalent au temps 10 minute.
 Quand le chronomètre attendre 15 minute, mesurer le temps de recueillir 100ml de
l’eau filtrer: c’est le temps t15 équivalent au temps 15 minute.
Cet indice est mesuré pour l’échantillon d’eau à l’entrée de l’osmoseur pour une
éventuelle évaluation de l’efficacité de prétraitement et la déterminationdu pouvoir
colmatant des eaux d’alimentation d’osmose inverse.

Figure 16: Dispositif de détermination de l'indice de colmatage SDI

 Mode de calcul
Le pouvoir encrassent : P(%) = 100*(1-t0/t).
19
Calculer P avec t = t15.
 Si P>80% avec t= t15, refaire le calcule avec t = t10.
 Si P<80% avec t = t10, refaire le calcul avec t= t5.
L’indice de colmatage : IC= P(%)*T.
Avec T le temps total de t5, t10 et t15.
 Valeur de repère :
 0 à 3: eau non colmatant peut être utilisée directement sans traitement spécifique.
 3 à 6:eau peut colmatant nécessite l’utilisation d’un traitement physique préfiltre.
 6 à 20:eau très colmatant. Traitement d’eau plus poussé est obligatoire.

20
21
Chapitre 4 : Résultats et discussions

1. Introduction
Le présent chapitre rassemble les résultats expérimentaux menés dans notre étude. Notre
objectif est l’évaluation des performances des procédés appliqués pour la production de l’eau
pour HD.

2. Qualité des eaux d’alimentation(Eau de robinet) des chaines de


production d’eau d’HD 
Tableau 3: Paramètres physico chimiques de l’eau du réseau public desservant
laclinique de dialyse à Sfax comparés avec la norme de l’OMS et la norme
tunisienne relative aux eaux potables tunisienne (NT 09.14)
Eau de robinetClinique Norme de potabilité NORME (OMS)
Paramètres Dialyse de Sfax tunisienne (NT 09.14)

[Ca 2+](mg/L) 112 300 500

[Mg2+](mg/L) 62,4 150 -

[Na+](mg/L) 315 200 200

[K+](mg/L) 10 - -

[HCO3-](mg/L) 329,4 - -

[SO42-](mg/L) 363 600 250

[Cl-](mg/L) 518,3 600 300

TDS (mg/l) 1710,1 200-2000 1000


pH 8 6,5-8 6,5-8
Température (°c) 17
Conductivité (µs/cm) à
1710,1 300-2500 -
température T
Turbidité (NTU) 2,83 2

La qualité de l’eau de robinet desservant à la cliniquen’est conformément en accord avec


lanorme tunisienne relative aux eaux potables et la norme de l’organisation mondiale de la
santé (OMS). En effet,ily a quelques éléments dissouts ayant des teneurs élevés tel que le
sulfate et le chlorure qui dépassent légèrement les restrictions de l’OMS ainsi quele sodium.
On peut dire aussi que l’eau est légèrement turbide qui nécessite des étapes de traitement
adéquat.

22
En effet des niveaux élevés en sulfates peuvent avoir un effet laxatif chez des consommateurs
non habitués.

3. Qualité des eaux pour HD de la chaine de production d’eau d’HD 

La qualité des eaux produites de centre d’hémodialyse doit répondre strictement aux
réglementations pour éviter de nuire à la santé des patients. La qualité physico chimiques de
l’eau produite pour hémodialyse à la clinique de Sfax est détaillée dans le tableau 4.

Tableau 4 : Paramètres physico chimiques de l’eau pour HD au Clinique de dialyse de Sfax


comparés avec les normes internationales

Eau pour HD au Normes (pharm.


Clinique EUR. 2014)
 
[Ca 2+](mg/L)
0 2
[Mg2+](mg/L)
0 2
[Na ](mg/L)
+
0,1 50
[K+](mg/L)
0 2
[SO4 ](mg/L)
2-
1 50
[Cl-](mg/L)
0,19 50
pH 5,21 [4,4 -7,4]
Conductivité (µs/cm) 6,7 4

La qualité de l’eau pour HD à la clinique est conformément en accord avec lanorme avec un
léger dépassement au niveau de la conductivité. Le pH de l’eau produit est 5,21ce qui en
accord avec les restrictions requises.

4. Performances del’unité d’osmose inverse 


Les caractéristiques de l’unité de dessalement à double passe au centre d’HD de Sfax
calculées sont les suivantes :

 Une bonne sélectivité des membranesd’osmose inverse (99,7%)en terme de


TDS.
 Une rétention des ions bivalents (98% pour le sulfate et 100% pour
lecalcium et le magnésium)et pour les ions monovalents elle est supérieur à
99%.

23
 Le taux de conversion global de l’unité d’osmose inverse est de (59%). Ce
taux pourra être amélioré pour diminuer la quantité de l’eau rejetée aux égouts
et le cout de production de l’eau.

Tableau 5 : Débits d’eaux à l’entrée et à la sorties de deux osmoseurs et le taux de


conversion.

Taux de conversion
Entré Osmoseur Rejet 1 Produit 1 (%)

Débit OSM 1 (m3 /h) 1,36 0,36 1 73,5

Débit OSM 2 (m3 /h) 1,59 0,79 0,8 50,3

OSM 1 et OSM 2 59

5. Diagnostic des procédés appliqués dans la chaine de traitement de


l’eau pour HD 
5 .1. Adoucissement
Un bon fonctionnement de l’adoucisseur 1 est justifié par la diminution de la concentration
de calcium et de magnésium avec un taux de rejet égale à 100%. L’augmentation de la
concentration de sodium au niveau de sortie de l’adoucisseur 1est justifié par l’utilisation de
résine échangeuse de cations cédant les ions sodium pour retenir les ions calcium et
magnésium. Les ions Na+ présents dans l’eau adoucie seront éliminés par les membranes d’OI
avec un taux de rejet égale à 98,2 % par le 1er osmoseur et 98,4 % par le 2 ème osmoseur.

A la sortie de l’adoucisseur 2 les concentrations des ions sodium et potassium sont inférieurs à
celle à la sortie de l’adoucisseur1 à cause de la dilution de l’eau à l’entrée de l’adoucisseur 2
par le rejet 2 du 2 ème osmoseur.

Tableau 6 :Concentrations des cations à sortie de l’adoucisseur1


mg/L meq/L
Ca 2+
0 0
Mg2+ 0 0
K+
8 0,20
Na +
528 22,96
Tableau 7: Concentrations de cations après la sortie de l’adoucisseur 2

mg/L meq/L
Ca2+ 0 0
Mg 2+
0 0

24
K+ 5 0,12
Na+ 378 16,44

5.2. Filtration sur charbon actif


Une bonne performance de filtre à charbon actif est approuvée par la réduction de 36,4% de la
teneur de chlore libre à l’entrée de ce filtre.
Tableau 8 : Chlore total et libre à l’entrée et à la sortie de filtre à charbon actif.
Eau à l’entrée de filtre à Eau à la sortie de filtre à Taux de rejet (%)
charbon actif charbon actif
Chlore total (mg/l) 0,19 0,12 36,8
Chlore libre(mg/l) 0,11 0,07 36,4

La concentration de chlore libre à la sortie de filtre à charbon (0,07mg/l) est inférieure à celle
exigée par le constructeur de la membrane 0,1mg/L.
L’indice de colmatage SDI 15minde l’eau de robinet mesuré expérimentalement est égal à 1,22.
Cet indice est inférieur à 3 ce qui est en accord avec les exigences du constructeurs de
membrane d’OI (SDI<5).La vérification de l'aspect de la membrane nous a donné une
indication sur l'origine des traces de matières retenues par la membrane de filtration. En effet
la membrane est jaune gélatineuse due à la présence de silices colloïdales(figure 17).

Figure 17 : Aspect de la membrane après mesure de SDI 15min

25
Conclusion général

L’unité de production des eaux d’hémodialyse de clinique Soledialà Sfax a permis de produire
des eaux de bonnes qualités avec une sélectivité des membranes supérieur à 99% avec un taux
de conversion de 59%. L’étude de performance des étapes de prétraitement a montré que le
taux d’élimination de calcium et magnésium par les résines est de 100% et que le taux
d’élimination du chlore libre par le filtre à charbon actif estde 36% et celui de la turbidité est
de 47% (Annexe 1) produisant ainsi des eaux conformes aux exigences de constructeur (SDI
<5 et chlore libre < 0,1 mg/L et turbidité <1 NTU).
Cependant des améliorations pourront aider à augmenter le taux de conversion de l’unité d’OI
pour minimiser l’impact sur l’environnement des saumures générées ainsi que le cout de
production d’eau d’HD.
Au cours de ce stage, j’ai pu prendre contact avec la vie professionnelle et maîtriser certaines
techniques d’analyse physico-chimiques des élémentsde l’eau naturelle.
J’ai également eu l’occasion de comprendre le procédé de traitement de l’eau dans les centres
d’hémodialyse.

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Références bibliographiques

Dorez. D et H. Soule, L’eau de dialyse en réanimation, Réanimation, 2009, 18, 407—412


Edouard Kunegel, L’eau et les liquids de dialyse dans le traitement de l’insuffisance rénale
chronique termale, université de Lorraine, 2013.
Monographie de la Pharmacopée Européenne sur L’eau pour Hémodialyse, 7ème Edition de
2014.
Dahrisouad, l’eau en hémodialyse, thèse 2012, universite sidi mohammed ben abdellah,
faculte de medecine et de pharmacie.

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Annexe

Paramètres de fonctionnement et analyses physico-chimiques des eaux de la chaine


de traitement de l’eau pour HD (Echantillonnage réalisé le 20/12/2019 avec
(t = 59% ; ΔP= 15 bar)

Sortie Sortie
eau Sortie F. Permeat
adoucisseu adoucisseur rejet 1 Permeat rejet 2
robinet Charbon 1
  r1 2 2
  mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
Ca 2+
112 0 0 0 0 0 0 0
Mg2+ 62,4 0 0 0 0 0 0 0
K +
10 8 5 5 0 12 0 0,1
Na+ 315 528 378 359 6,3 1490 0,1 12,8
Cl -
518,3 489,9 319,5 319,5 7,96 1285,1 0,19 7,1
1040,9
SO42- 363 363,7 249,54 224,3 1,05 6 1 10,60
HCO3- 329,4 353,8 231,8 219,6 3,05 890,6 1,22 12,2
conductivité
(T) 2200 2800 2000 2001 43,8 6440 6,7 80
pH 8 7,71 8,13 7,33 5,68 8,48 5,21  
résidu sec
(mg/L) 1795,5   977 1279,5 11,92 4126,5 11 31,6
T (°C) 17 17 17,1 17,1 20,8 21,2 20,8 21,2
Somme 4718,6
TDS (mg/l) 1710,1 1743,40 1183,84 1127,36 18,36 6 2,51 42,80
Turbidité
(NTU) 2,837 0,331 0,174     0,167  
tcl (ppm)     0,19 0,12        
fcl (ppm)     0,11 0,07        
SDI       1,22        

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