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Introduction générale...............................................................................................................1
Chapitre 1 : Présentation du Centre de Recherche et Technologies des Eaux...................2
Chapitre 2: Etude Bibliographique.........................................................................................5
1. Procédés de traitement de l’eau pour hémodialyse....................................................5
1.1. Prétraitement 5
Filtration 5
Adoucissement 5
1.2. Traitement 5
Chapitre 3: Matériel et méthodes............................................................................................9
1. Description de site d’étude : Clinique Soledial d’HD à Sfax..........................................9
2. Diagnostic de la qualité des eaux dans les centres d’HD...............................................13
2.1 Echantillonnage.............................................................................................................13
2.2. Analyses physico-chimiques...........................................................................................13
Chapitre 4 : Résultats et discussions.....................................................................................22
Conclusion général..................................................................................................................26
Références bibliographiques..................................................................................................27
Annexe......................................................................................................................................28
Liste des figures
Figure 1: centre de recherches et des technologies des eaux
Figure 2: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse.
Figure 3:Phénomène d’osmose inverse.
Figure 4: Membrane de l’osmose inverse.
Figure 5:Clinique Soledial d’HD à Sfax
Figure 6:Unité de production d’eaux pour HD à la clinique à Sfax
Figure 7:étapes de prétraitement dans la chaine de production d’eaux pour HD à la clinique
de Sfax:
a) Deux filtres à cartouches
b) Premier adoucisseur et bac à sel
c) une cuve de stockage
d) deux adoucisseurs et un bac à sel
e) Filtre à charbon actif
Figure 8:osmose inverse à double passe
a) Premier osmoseur.
b) second osmoseur.
Figure 9:conductimètre de type HACH
Figure 10:pH-mètre de type Proline
Figure 11: virage de la solution du bleu au vert à l’équivalence
Figure 12:virage de la solution du rose au violet à l’équivalence
Figure 13 :Virage de la solution du violet au bleu
Figure 14:virage de la solution du jaune au rouge brique
Figure 15:dosage des ions sulfates
a) formation de précipitéAgCl
b) filtration sous vide
Figure 16:Spectrophotométrie à flamme de type Elico
Figure 17:Dispositif de détermination de l'indice de colmatage SDI
Figure 18:Aspect de la membrane après mesure de SDI15min
Liste des tableaux
L’eau est l’essence même de la dialyse du sang. Une contamination même minime de l’eau
pour hémodialyse (HD), donc du dialysat, met en péril les patients. Pour garantir leur sécurité,
la mise en place d’une assurance qualité globale de la chaine d’hémodialyse, permet
l’entretien, la surveillance et le contrôle de traitement des eaux. Ainsi, les centres d’analyse du
sang sont tous équipé d’une unité de traitement de l’eau. Généralement des unités d’osmose
inverse (OI) de faible capacité sont utilisées pour l’alimentation des générateurs de dialyse.
Le but du traitement d'eau est d'éliminer tous les solutés chimiques et organiques de l'eau de
la ville afin de garantir une meilleure qualité de dialyse.
Ces impuretés, notamment l’aluminium, les chloramines et les endotoxines, peuvent entrer
dans le sang du patient à travers la membrane du dialyseur et peuvent causer des réactions
pyrogènes ou l'anémie, des altérations de la tension, un déséquilibre acido-basique, des
problèmes neurologiques, des maladies osseuses, etc.
Dans l’objectif de renforcer le potentiel des centres de dialyse des sangs en eaux ultra
pures (conforme aux normes désignés en eau pourhémodialyse), ces derniers sont équipés des
unités de production de l’eau ultra pure dont la majorité est basée sur la technologie d'osmose
inverse. Ces unités qui traitent l'eau du robinet, dont le cout est relativement cher, se voient
leursperformances se dégradent souvent pendant des courtes périodes de fonctionnement. La
présente étude vise le contrôle de la qualité de l'eau pour hémodialyse (évaluation et
optimisation des paramètres physico-chimiques des eaux pour hémodialyse).
Le premier chapitre est une étude bibliographique présentant en premier lieu les
différents procédés de traitement de l’eau pour hémodialyse, des connaissances
générales sur le procédé de dessalement (OI) et la norme exigée de l’eau pour
HD.
Le deuxième chapitre est consacré à la description de la méthodologie du travail,
de la chaine de traitement de l’eau pour HD, des protocoles de l’analyse
physicochimique de l’eau et des techniques d’analyses.
Au troisième chapitre, on cite les résultats des analyses physicochimiques des eaux
dans la chaine de traitement de l’eau pour HD et on retira le bras sur le diagnostic des
procédés appliqués dans la chaine de traitement de l’eau pour HD
1
On achève ce travail par une conclusion générale.
2
1. Identité
Adresse : Technopole de Borj-Cédria - Route touristique de Soliman BP 273-8020 Soliman
(Tunisie)
Tél: +21679325122/79325199
Fax: +21679325802
Email : webmaster@certe.rnrt.tn
1. Organisation
Outre l’administration générale et toutes ses composantes, Le CERTE est structuré en 5
laboratoires de recherche à savoir :
Le Laboratoire de Géo ressources
Le laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles
Le Laboratoire des Eaux Usées et Environnement
Le Laboratoire Eau, Membranes et biotechnologies environnementales
Le Laboratoire Traitement, Impact et Valorisation des Rejets Hydrique
2. Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles (LabTEN)
Le Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles (LabTEN) a été crééen 2006, vient
compléter le pôle de compétence dans le domaine de l’eau au CERTE. Cette création a été
faite suite à la demande de la Direction Générale du Génie rural du Ministère de l’Agriculture
et de la SONEDE. Sa première action avec ces deux organismes date de 1994 pour la
prévention de l’entartrage des eaux géothermales. Par la suite, plusieurs aspects relatifs à la
qualité des eaux potables et les procédés de traitement ou de potabilisation ont été étudiés.
L’équipe du Laboratoire de Traitement des Eaux Naturelles s’est spécialisée dans la
problématique de l’eau et aux études relatives à l’amélioration et la préservation de la qualité
de l’eau potable et d’irrigation.
De même, des recherches ont été menées visant des solutions alternatives de production d’eau
de bonne qualité, soit destinée à la consommation humaine ou à l’irrigation, à travers des
ressources d’eau non conventionnelles comme le dessalement des eaux saumâtres.
Le laboratoire mettra tout son savoir-faire pour partager ses principaux résultats et pour la
mise en œuvre de nouvelles mesures pour réduire les problèmes de l’eau et améliorer sa
qualité à travers une coopération continue avec des partenaires socio-économiques publics ou
privés.Enfin, les membres du laboratoire contribueront à la formation de plusieurs étudiants
(thèses, mastères et projets de fin d’études). Le laboratoire est également orienté vers le
3
renforcement de la coopération internationale et l’échange de compétences avec plusieurs
pays et instituts de recherches.
4
Chapitre 2:Etude Bibliographique
Filtration
Ce procédé est utilisé pour réaliser une séparation liquide-solide afin de minimiser le pouvoir
colmatant de l’eau circulant dans les installations d’osmose inverse, d’ultrafiltration et des
générateurs de dialyse.
Les filtres utilisés pour la rétention des particules insolubles sont disposés à différents
niveaux de la chaîne de prétraitement (filtre auto lavable, filtre à sable, les filtres 50-10 μm et
5-1 μm) [Dahri, 2012].
Adoucissement
Le rôle des adoucisseurs est de réduire la dureté de l’eau, non seulement afin d’empêcher le «
syndrome de l’eau dure » chez les patients dialysés, mais aussi pour protéger les membranes
d’osmose inverse très fragiles.La quantité de sels de Ca et Mg est mesurée par le degré
hydrométrique TH qui doit être nulle pour l’eau prétraitée.
En pratique, il existe deux adoucisseurs fonctionnant en alternance constitués d’une résine
cationique cédant ses ions sodium pour retenir les ions calcium, magnésium et autres cations
polyvalents.Le principe des adoucisseurs se base sur la captation par la résine des ions Ca 2+ et
Mg2+ de l’eau brute et la libération d’ions Na+.Quand tout le sodium a été échangé, la résine
est dite saturée et doit être régénérée.
Filtration sur charbon actif
Le charbon actif est un matériau constitué essentiellement de matière carbonée à
structure poreuse. Les filtres de charbon actif retiennent, par adsorption, les substances
organiques dissoutes tels que les composés aromatiques et les hydrocarbures substitués.Ces
filtres permettent l’élimination du chlore de l’eau et les trihalomethanes THM.
1.2. Traitement
1.2.1. Généralité sur l’osmose inverse
L’osmose inverse est un phénomène de purification de l’eau contenant des matières en
solution par un système de filtrage très fin qui ne laisse passer que les molécules
d’eau.L’osmose inverse se base sur le transfert de solvant à travers une membrane sous l'effet
d'un gradient de concentration.
5
Figure 1: Schéma de principe d'une unité d'osmose inverse
Pour des solutions suffisamment diluées, la pression osmotique π peut être assimilée à
pression d'un gaz parfait dont les "molécules" seraient précisément les espèces en solution
(ions Na+ et Cl-) :
i : nombre d'ions
C : concentration (mol/L)
R : constante des gaz parfaits (0,081 L.atm/K/mol)
6
T : température en K
1atm = 1,013 bars
Les membranes d’OI sont un rejetant des ions et des solutés organiques entre les deux milieux
de l’osmose inverse, ces membranes ne comportent pas de pores. L’eau s’y déplace en
diffusant dans la structure même du polymère qui dans tous les cas est hydrophile et « gonflé
» par l’eau.
Ces membranes sont elles-mêmes classifiées, comme on le verra en membranes d’osmose
inverse et de nano filtration.
Qp
τ = Qa
Taux de rejet
Les performances de l’osmoseur sont données en suivant la résistivité de l’eau qui en
sort. La qualité de l’eau osmosée est estimée par le calcul de son taux de rejet
[Edouard, 2013].
7
[ ]
T R= 1−
Cp
Ca
∗100
Avec TR : taux de rejet de sels, C : concentration en sels mg/L, a : alimentation, p : permeat et
R : rejet.
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Chapitre 3: Matériel et méthodes
La clinique Soledial localisé à Sfax est mise en service en 1984, il produit annuellement
environ 7008 m3 d’eaux pour hémodialyse (HD) et dispose de 23 générateurs de dialyse. Sa
capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 75 patients. Elle assure trois séances par jour de
quatre heure chacune et fonctionne six jours par semaine.
Elle dispose d’une unité de production d’eaux pour HD d’osmose inverse à double passe. La
figure (5) illustre les différentes étapes de cette chaine de production.
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Figure5: Unité de production d’eaux pour HD à la clinique à Sfax
L’installation de traitement de l’eau pour HD est alimentée par l’eau de ville distribuée par la
SONEDE, grâce à une canalisation en PVC de grade alimentaire, non susceptibles de
relarguer des éléments indispensables.
10
C b a e
d
a
Figure 6: étapes de prétraitement dans la chaine de production d’eaux pour HD à la clinique de Sfax
a) Deux filtres à cartouches b) Premier adoucisseur et bac à sel c) une cuve de stockage, d) deux
adoucisseurs et un bac à sel e) Filtre à charbon actif
a b
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Caractéristiques Double passe
Type de membrane AG4040FM
Sélectivité de la membrane 99-99,5 %
Surface active de la
7,9 m2
membrane
Concentration en chlore
< 0,1 PPM
totale
Température maximale <50C
Turbidité de
<1 NTU
l’alimentation
SDI (15 mins) à l’entrée
<5
l’OI
L’excès de l’eau dans les boucles de distribution et dans les générateurs de dialyse est renvoyé
dans la cuve de stockage de l’eau biosmosée.
L’installation dispose d’un passage à double passe avec recyclage du rejet de l’osmoseur 2
vers un cuve de stockage entre la résine 1 et résine 2. Le calcul des taux de conversion au
passe1(τ1), passe 2 (τ2) et globale (τg) sont exprimées par les equations ci-dissous :
Qp1
Qa1=Qp1+Qr1 ; τ1 =
Qa1
12
Qp2
Qa2=Qp2+Qr2 ; τ2 =
Qa2
Qp2
τg = Qa1
2.1 Echantillonnage
Afin de diagnostiquer la qualité de l’eau produite et la performance des procédés adoptés dans
les centres d’HD en Tunisie, des prélèvements ont été réalisés dans différentes points à
différentes périodes :
2.2.2. Mesure de pH
Le p H est mesurer par le p PH-mètre après l’étalonnage par des solutions de p H connu. Le p
H varie entre 0 et 14 :0<p H<14, 7 étant le pH correspond à la neutralité. Il définit alors
l’acidité d’une solution et de la concentration molaire en ions hydrogène
pH = - log [H3O+]
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But
La mesure du sel dissous dans l’eau dans un volume V de l’échantillon.
Formule appliquée
Le résultat est exprimé par : RS (mg.L-1) = (m1-m0)/V
m0 : masse initiale de la verrerie vide.
m1 : masse finale après évaporation totale suivi d’un séjour dans un dessiccateur
V : volume d’échantillon
2.3. Les paramètres chimiques
2.3.1. Dosage des ions bicarbonates (HCO3-)
La détermination du la teneur en bicarbonate se fait par un dosage à l’aide de HCl (10 -2 M) en
utilisant l’indicateur coloré le vert de bromocrésole, le virage de lasolution du bleu au jaune
verdâtre correspond au point d’équivalence.
15
Figure 11: virage de la solution du rose au violet à l’équivalence.
[Mg2+](mg/l)= ([EDTA]*(V1-
V2)*1000*24)/PE.
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indiquée par l’apparition ducouleur rouge brique qui nous informe que nous avons précipité la
totalité de chlorures sous forme de chlorure d’argent selon la réaction suivante :
Cl- +Ag+ → AgCl (sd)
Mode opératoire
Un volume V d’échantillon est prelevé dans un bécher, quelque goutte de chromate de
potassium K2CrO4sont ajoutés. Le dosage est effectué à l’aide AgNO310 -2 mol/L. Le volume
d’équivalence correspond au virage du jaune au rouge brique.
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Figure 14: dosage des ions sulfates; a) formation de précipité AgCl, b) filtration sous vide
[SO42-](mg/l)= ((m1-m0)*0,411*1000*1000)/PE
Avec
m0=masse de la membrane à vide.
m1=masse de la membrane après séchage 2h à 105°C.
2.3.6. Dosage du sodium et du potassium (Na+ et k+)
Principe
Le dosage du sodium et du potassium est se fait par le Spectrophotomètre à flamme de type
Elico.Lorsque les atomes d’un élément seront excitéspar une flamme. Ils émettent des photons
de longueur d’onde déterminée dont l’intensité peut être mesurée par spectrophotométrie.Pour
cela, on s’est retrouvé à préparer une gamme d’étalon afin de pouvoir convertir l’intensité
mesurée en concentration.
Pour cela, on s’est retrouvé à préparer une gamme d’étalon afin de pouvoir convertir
l’intensité mesurée en concentration.
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2.3.7. Mesure de SDI(Silt Density Index)
Principe
Pour prédir le pouvoir colmatant d’une eau, différents indices sont mesurés. L’indice Silt
Density Index (SDI) consiste à déterminer l’encrassement d’une membrane de porosité 0,45
micro mètre et de 47 mm à une pression de 2 ,1 bars.
Mode opératoire
Mettre la membrane dans le support et l’humidifier.
Purger l’air de circuit.
Aboutir la pression.
Mettre le chronomètre synchrone en marche avec le début de la filtration de l’eau en
même temps et ne plus arrêter le chronomètre et la filtration de l’eau jusqu’à la fin de
l’opération.
Mesurer le temps t0 pour filtrer 100ml de l’eau dans une fiole jaugée : l’eau recueillir
à la cour de filtration. Si t0 presque égale ou supérieure au 10s passe pour recueillie
500 ml.
La pression maintenir à 2,1 bars, quand le chronomètre atteindre 5 minute, mesurer le
deuxième temps t5 pour recueillir 100 ml de l’eau et le chronomètre n’étant pas arrêté.
Quand le chronomètre attendre 10 minute, mesurer le temps de recueillir 100ml de
l’eau filtrer : c’est le temps t10 équivalent au temps 10 minute.
Quand le chronomètre attendre 15 minute, mesurer le temps de recueillir 100ml de
l’eau filtrer: c’est le temps t15 équivalent au temps 15 minute.
Cet indice est mesuré pour l’échantillon d’eau à l’entrée de l’osmoseur pour une
éventuelle évaluation de l’efficacité de prétraitement et la déterminationdu pouvoir
colmatant des eaux d’alimentation d’osmose inverse.
Mode de calcul
Le pouvoir encrassent : P(%) = 100*(1-t0/t).
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Calculer P avec t = t15.
Si P>80% avec t= t15, refaire le calcule avec t = t10.
Si P<80% avec t = t10, refaire le calcul avec t= t5.
L’indice de colmatage : IC= P(%)*T.
Avec T le temps total de t5, t10 et t15.
Valeur de repère :
0 à 3: eau non colmatant peut être utilisée directement sans traitement spécifique.
3 à 6:eau peut colmatant nécessite l’utilisation d’un traitement physique préfiltre.
6 à 20:eau très colmatant. Traitement d’eau plus poussé est obligatoire.
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21
Chapitre 4 : Résultats et discussions
1. Introduction
Le présent chapitre rassemble les résultats expérimentaux menés dans notre étude. Notre
objectif est l’évaluation des performances des procédés appliqués pour la production de l’eau
pour HD.
[K+](mg/L) 10 - -
[HCO3-](mg/L) 329,4 - -
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En effet des niveaux élevés en sulfates peuvent avoir un effet laxatif chez des consommateurs
non habitués.
La qualité des eaux produites de centre d’hémodialyse doit répondre strictement aux
réglementations pour éviter de nuire à la santé des patients. La qualité physico chimiques de
l’eau produite pour hémodialyse à la clinique de Sfax est détaillée dans le tableau 4.
La qualité de l’eau pour HD à la clinique est conformément en accord avec lanorme avec un
léger dépassement au niveau de la conductivité. Le pH de l’eau produit est 5,21ce qui en
accord avec les restrictions requises.
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Le taux de conversion global de l’unité d’osmose inverse est de (59%). Ce
taux pourra être amélioré pour diminuer la quantité de l’eau rejetée aux égouts
et le cout de production de l’eau.
Taux de conversion
Entré Osmoseur Rejet 1 Produit 1 (%)
OSM 1 et OSM 2 59
A la sortie de l’adoucisseur 2 les concentrations des ions sodium et potassium sont inférieurs à
celle à la sortie de l’adoucisseur1 à cause de la dilution de l’eau à l’entrée de l’adoucisseur 2
par le rejet 2 du 2 ème osmoseur.
mg/L meq/L
Ca2+ 0 0
Mg 2+
0 0
24
K+ 5 0,12
Na+ 378 16,44
La concentration de chlore libre à la sortie de filtre à charbon (0,07mg/l) est inférieure à celle
exigée par le constructeur de la membrane 0,1mg/L.
L’indice de colmatage SDI 15minde l’eau de robinet mesuré expérimentalement est égal à 1,22.
Cet indice est inférieur à 3 ce qui est en accord avec les exigences du constructeurs de
membrane d’OI (SDI<5).La vérification de l'aspect de la membrane nous a donné une
indication sur l'origine des traces de matières retenues par la membrane de filtration. En effet
la membrane est jaune gélatineuse due à la présence de silices colloïdales(figure 17).
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Conclusion général
L’unité de production des eaux d’hémodialyse de clinique Soledialà Sfax a permis de produire
des eaux de bonnes qualités avec une sélectivité des membranes supérieur à 99% avec un taux
de conversion de 59%. L’étude de performance des étapes de prétraitement a montré que le
taux d’élimination de calcium et magnésium par les résines est de 100% et que le taux
d’élimination du chlore libre par le filtre à charbon actif estde 36% et celui de la turbidité est
de 47% (Annexe 1) produisant ainsi des eaux conformes aux exigences de constructeur (SDI
<5 et chlore libre < 0,1 mg/L et turbidité <1 NTU).
Cependant des améliorations pourront aider à augmenter le taux de conversion de l’unité d’OI
pour minimiser l’impact sur l’environnement des saumures générées ainsi que le cout de
production d’eau d’HD.
Au cours de ce stage, j’ai pu prendre contact avec la vie professionnelle et maîtriser certaines
techniques d’analyse physico-chimiques des élémentsde l’eau naturelle.
J’ai également eu l’occasion de comprendre le procédé de traitement de l’eau dans les centres
d’hémodialyse.
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Références bibliographiques
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Annexe
Sortie Sortie
eau Sortie F. Permeat
adoucisseu adoucisseur rejet 1 Permeat rejet 2
robinet Charbon 1
r1 2 2
mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L mg/L
Ca 2+
112 0 0 0 0 0 0 0
Mg2+ 62,4 0 0 0 0 0 0 0
K +
10 8 5 5 0 12 0 0,1
Na+ 315 528 378 359 6,3 1490 0,1 12,8
Cl -
518,3 489,9 319,5 319,5 7,96 1285,1 0,19 7,1
1040,9
SO42- 363 363,7 249,54 224,3 1,05 6 1 10,60
HCO3- 329,4 353,8 231,8 219,6 3,05 890,6 1,22 12,2
conductivité
(T) 2200 2800 2000 2001 43,8 6440 6,7 80
pH 8 7,71 8,13 7,33 5,68 8,48 5,21
résidu sec
(mg/L) 1795,5 977 1279,5 11,92 4126,5 11 31,6
T (°C) 17 17 17,1 17,1 20,8 21,2 20,8 21,2
Somme 4718,6
TDS (mg/l) 1710,1 1743,40 1183,84 1127,36 18,36 6 2,51 42,80
Turbidité
(NTU) 2,837 0,331 0,174 0,167
tcl (ppm) 0,19 0,12
fcl (ppm) 0,11 0,07
SDI 1,22
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