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-Elansari Yassine
-Hafidi Khalil
DÉPARTEMENT DE CHIMIE
Filière :
Licence Fondamentale "Sciences de la chimie"
Option : chimie physique
(Semestre 6)
Module : Projet de Fin d’Étude
Session Principale
Projet de fin d’étude
Remerciement
le Miséricordieux
notre sincère
Projet de fin d’étude
Reconnaissance à notre encadrant le Pr. EL BIARI
disponible tout au
Résumé
La consommation de l’eau douce dans le monde a été multipliée plusieurs fois ces
dernières années à cause de surconsommation, gaspillage, pollution, déforestation et
changement climatique, en conséquence plusieurs pays souffrent de pénurie d’eau (zone
équatoriale).
A la base de la problématique L’eau salée des mers et des océans représente une solution
efficace puisqu’il s’agit d’une source inépuisable pour la production de l’eau douce
après dessalement. De nos jours, plusieurs techniques de dessalement existent telles que
multi flash a plusieurs étages, distillation a multiple effet ,osmose inverse ,électrodialyse
et adsorption ces stratégies sont connues par un développement important et font appel
à des procédés multiples ; thermiques, membranaires et chimique.
Projet de fin d’étude
I. Introduction ………………………………………………………………………… 1
II. Les différents procédés de dessalement .…………...……….…………………… 2
1. Procédés thermiques ……………………………………………………….2
2. Procédés membranaires ……………………………………………………4
3. Procédés chimiques …………………………………………………………4
4. Autres procédés ………………………………………………………….....5
III. Comparaison entre les différentes techniques de dessalement ………………....6
1. Impact environnemental …………………………………………………...6
a) Prélèvement de l’eau ……………………………………………………6
b) Rejet saumure …………………………………………………………...6
c) Produits chimiques ……………………………………………………...6
d) Emission de CO2 ………………………………………………………...7
Projet de fin d’étude
2. Aspect économique ………………………………………………………….8
3. Dégrée de salinité ……………..…………………………………………….9
4. Aspect énergétique ………………………………………………………….10
IV. Conclusion …………………………………………………………………..……....12
V. Référence …………………………………………………………………………….13
HDH : Humidification-Déshumidification
ADS : Adsorption
SD : Distillation Solaire
FRZ : Congélation
OI : Osmose Inverse
OD : Osmose Directe
NF : Nano Filtration
I. Introduction
La population mondiale augmente à un rythme très rapide alors que les ressources
naturelles en eau douce telles que les rivières les lacs l’eau souterraine sont en
régression. Les ressources mondiales d’eau douce sont rares, inégalement réparties et la
majorité sont salées donc ils nécessitent une forme de traitement [2]. Plus de 120 pays à
travers le monde soufre de la rareté de cette matière vitale [3].
Le dessalement d’eau de mer ou d’eau saumâtre peut être la seule solution pour
l’approvisionnement en eau douce [4]. L'eau de mer représente donc une richesse
quasiment inépuisable et le seul inconvenant si qu’il contient 1000 fois plus de sel que la
limite fixée par organisation mondiale de la santé (l'OMS) pour pouvoir être
consommée, c'est-à-dire une teneur maximale de 500 mg/l (eau douce). Cela signifie
qu’en fonction de la salinité de l'eau d’approvisionnement, la réalisation d’une
diminution de la teneur en sel de 75 à 99 % est nécessaire.[4]
Actuellement, le dessalement est la ligne de vie dans tous les pays du Golfe, Chypre,
Malte, Italie du sud, Espagne, Grèce, Caraïbes, Californie du sud, Floride occidentale,
Singapour [6] De plus, le dessalement est utilisé à grande échelle aux États-Unis, au
Japon et en Corée du sud pour dessaler l’eau à faible salinité ou l’eau de mer à des fins
industrielles [7]
Depuis 1990 jusqu'à 2000 les techniques thermiques (Multiple stage flash, distillation
multiple-effet, compression mécanique de vapeur, distillation solaire…) étaient les
plus utilisées, Aujourd’hui les techniques membranaires sont les plus répondues dans le
monde, ces techniques ont connues une très grande évolution ces dernières années. [8]
Ce travail de PFE a pour objet de faire une analyse critique d’un article
scientifique intitulé « Comparative Analysis of Desalination Technologies », qui fait la
comparaison entre les différentes procédés de dessalement (thermiques, membranaires,
chimiques …), selon leurs performances tels que le cout économique, le besoin
énergétique, qualité d’eau traitée, qualité d’eau produite, sans oublié l’impact sur
l’environnement.
Les procédés thermiques basés sur le changement de la phase pour séparer les sels de
l’eau ; consistent à évaporer l’eau de mer, soit en utilisant la chaleur des rayons solaires,
ou en la chauffant dans une chaudière. Seules les molécules d’eau s’échappent, laissant
en dépôt les sels dissous et toutes les autres substances contenues dans l’eau de mer.
Parmi ces techniques :
Distillation flash a plusieurs étages (MSF) : consiste à chauffer l’eau de mer (de
25 °C à 85 °C, à la pression de 1013 mbar) puis à l’introduire dans une suite de
cellules où la pression est inférieure à la pression de saturation (passage de 1013 à
60 mbar). L’eau surchauffée va donc bouillir spontanément et assez violement -
d’où le nom de « flash » - pour retourner à l’état d’équilibre La vapeur produite
est condensée en utilisant l’eau de mer qui est ainsi préchauffée, ce qui permet
d’économiser une partie de l’énergie nécessaire (pression 60 mbar, température
35 °C). [9]
puis l’air chaud et humide obtenu est refroidi afin de condenser l’humidité qu’il
contient. [10]
congélation (FRZ) : le dessalement par congélation est basé sur le fait qu’une
fraction d’une masse donnée d’eau saline se dérobe à la congélation en
s’enrichissent en sels, la partie congelée étant formée d’eau pure. [12]
2. procédés membranaires
Les techniques membranaires consistent à appliquer sur l’eau salée une pression
suffisante pour la faire passer à travers une membrane semi-perméable ; seules les
molécules d’eau traversent la membrane, fournissant ainsi une eau douce.
3. procédés chimiques
Les procédés chimiques consiste en une élimination des sels on utilisant des produits
chimiques parmi les techniques on a :
Échange d’ion (I. Ex) : se produit quand on met en contact une eau saumâtre
avec certaines substances insolubles ayant la propriété d’échange certaines de
leurs ions avec les Seles de l’eau. [11]
hydrate de gaz (G.Hyd) : piges l’eau de mer par un gaz (méthane) Une fois
formés, il suffit de séparer les hydrates, solides, de la saumure et de les
[décomposer pour obtenir de l’eau et recycler le gaz. [16]
4. autres procédés
Le procédé d’adsorption est un nouveau processus de dessalement par lequel on
utilise. Un matériel adsorbant a grande affinité pour l’eau (gel de silice) qui a un double
caractère (amphiphile) ; hydrophobe quand il est chauffé et hydrophile quand il est
refroidit. [27]
Figure 1 : Les différents procédés utilisés pour le dessalement de l’eau de mer
procédès autres
procédès par membranair procédès
distilation e chimiques procèdés
osmose EXTRACTION
multi stage inverse
flash
LIQUIDE- LIQUIDE Adsorbtion
osmose
congelation directe Echange
d'ions
Electrodialys
multiple e
effet Hydrate de
Nanofiltratio gaz
n
compression
de vapeur
L’humidification-
déshumidification
d’air
Selon la nature du procédé mis en jeu, Le choix du procédé mis en œuvre dépend de
multiples paramètres, principalement la capacité de production qui peut varier de
quelques litres par jour à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes par jour, mais
aussi des paramètres liés à l’impact environnemental (émission de co 2), le cout
énergétique (énergie électrique ou thermique utilisée), économique ($/m3) et la qualité
d’eau salé ou saumâtre à traiter et d’eau potable produite.
L’eau saumâtre contient entre 1 à 10 g /L et le l’eau de mer 35 g/L en moyen mais
elle peut atteindre jusqu’à 270 g/L [2].
1. Impact environnemental
a) Prélèvement de l’eau :
La force d’absorption lors du prélèvement de l’eau de mer est très grande ce qui
impact les organismes vivants qui se trouvent à proximité de la zone de pompage.
b) Rejet saumure
Ce rejet est très concentrer en sels a peu près deux fois la concentration initiale.
Le principe adopté est de diluer cette saumure aussi rapidement que possible.
Pour les procédés de distillation, cette dilution a lieu dès l’usine en mélangeant la
saumure avec l’eau de mer qui sort du condenseur, ce qui permet d’abaisser la
concentration à une quarantaine de grammes par litre. Une dispersion en mer termine
cette dilution [17]. Pour l’osmose inverse, seule la dispersion en mer permet de diluer la
saumure.
c) Produits chimiques
Produits chimiques utilisé lors du prétraitement [18]. Une maitrise toujours plus
pointue de la conduite des installations permet de limiter au maximum leur usage, dont
l’impact économique n’est pas négligeable, et la plus grande partie des réactifs disparait
tout simplement, consommée par les réactions chimiques qu’ils provoquent. Toutefois,
une concentration résiduelle est rejetée, ce qui a conduit à estimer qu’à cause des usines
de dessalement, il est rejeté chaque jour dans le golfe arabique 65 tonnes d’antitartre, 24
tonnes de chlore résiduel et 300 kilogrammes de cuivre issu des produits de corrosion, et
aussi dans la mer, Ce qui perturbe l’écosystème marin[8].
d) Emission de CO2
La consommation en énergie utilisée dans les procédés thermiques est très élevée
même si la tendance est à la baisse grâce aux technologies innovantes, comme l’énergie
solaire, éolienne et nucléaire. Mais la majorité des cas les usines utilise les produits
combustibles fossiles. Chaque mètre cube d’eau dessalée émis 680 g de CO2, ce qui, pour
production de plusieurs millions de mètre cubes par jour (m3/Jour) se traduirait par
une émission de milliers de tonnes de CO2 par jour [19].
MED MSF
8% 10%
HDH
FRZ 44%
8%
MVC
8%
RO
6% I.EX
1%
LLE
4% ED FO NF ADS
4% 3% 3% 1%
Figure 2 : le pourcentage de CO2 libéré pour les différentes technologies de dessalement [14]
1. Aspect économique
Dans les dix dernières années le cout de dessalement a diminué de 50% en raison
des progrès technologiques [21] Mais le prix de matières primaires a augmenté ce qui
conduit la rehausse de frais de dessalement. En outre, ce coût est lié à la taille et
l'emplacement des usines, main-d’œuvre, La quantité et la nature d'énergie utilisée (gaz,
fuel, énergie renouvelable), les produits chimiques (disponibles localement ou importés)
et la concentration des sels (eau saumâtre ou de mer) ; plus la concentration est élevée
plus les frais de dessalement est cher [22].Le coût final du m3 d'eau dessalée ne peut pas
être fourni de façon générale et précise. Il varie, évidemment avec les conditions
économiques locales, l'époque de la construction de l'usine, la technique de dessalement,
la position par rapport au rivage et aux consommateurs et, bien entendu en fonction du
prix de l'énergie thermique et électrique qui varie de temps en temps.
Tableau 1: Comparaison synthétique du frais des différents procédés de dessalement des eaux
FRZ - 0,34
NF - 1-2
I.EX - 1,05
G.HYD - 63 , 0
LLE - 0,4
ADS - 0,2
D’après les résultats précédents on conclue qu’ADS, FRZ et LLE sont les moins chers
(Moins de 0,5 $ /m3)
2. Dégrée de salinité :
L’eau saline peut être classée en fonction des solides dissous totaux (TDS). Pour
les eaux saumâtres le TDS atteint jusqu’à 10000 ppm et pour l’eau de mer au moyen
35000 ppm. Alors que la limite de salinité dans l’eau potable est de l’ordre de 500 à 1000
ppm [2].
L'eau obtenue par distillation est très peu minéralisée, la teneur en sels dissous
est généralement comprise entre 5 et 30 mg/l. Elle n'est donc pas conforme aux normes
de Potabilité et il est nécessaire de la reminéraliser aux environs de 300 mg/l. Cet apport
peut être réalisé en faisant des mélanges d'eaux, eau distillée - eaux saumâtres par
exemple ce qui permet d'une part de diminuer les coûts de dessalement par
Tableau 2: comparaison synthétique de qualité des eaux produite par les procédés de dessalement.
d’alimentation et la qualité de l’eau potable produite sont parmi les critères qui précises
les meilleures techniques de dessalement de l’eau de mer et qui jouent un rôle important
dans la comparaison de leurs performances. [25]
On conclue que pour des eaux d’une très grande salinité (70g/l) MSF et ADS peuvent
être les meilleures choix avec production d’une eau de faible salinité 10mg/l.
3. Aspect énergétique
SD - - -
11.9 - 11.9
Frz
8.2 - 8.2
RO
5 - 5
FO
5.5 - 5.5
ED
4.49 - 4.49
NF
1.1 - 1.1
I.Ex
1.58 - 1.58
G.Hyd
6 - 6
LLE
1.38 - 1.38
ADS
III. Conclusion
IV. Reference
[3] http://leau-o2.e-monsite.com
[9] http://www.educnet.education.fr/rnchimie/gen_chim/triboulet/rtf/osmose_inverse.pdf
[10] http://altelainc.com/water-desalination/
[11] (Julie Beauséjour. ^conception d’un distillateur solaire pour le traitement des
Effluents d’une tannerie Mexicaine^. Thèse de M.Sc.A de génie Civil. Université de
Montréal, canada, 2003)
[12] (R. Desjardins, Le traitement des eaux, Edition de l’école polytechnique de
Montréal)
[16] (Jitendra S. Sangwai and al. (2013) Desalination of seawater using gas hydrate
technology - Current status and future direction, IIT Madras, Chennai, India
(Proceedings of Hydro 2013 International, 4-6 Dec)
[24] Alain .MAUREL. «Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres», édition
[26] Ahmed Alkaisi et al, Energy Procedia 110, 268 – 274 p 4, ( 2017 )
[27] hppt//www.waterpedia.info