Vous êtes sur la page 1sur 20

Présenté par 

: -Soulaimane Imlil Encadré par : El Biarri Khouzaima

-Elansari Yassine

-Hafidi Khalil

DÉPARTEMENT DE CHIMIE
Filière :
Licence Fondamentale "Sciences de la chimie"
Option : chimie physique
(Semestre 6)
Module : Projet de Fin d’Étude
Session Principale
Projet de fin d’étude

Comparaison analytique de techniques de dessalement


Pr Serghini Mohamed Amine Faculté des Sciences, Agadir, Examinateur
Pr El Biari Khouzaima, Faculté des Sciences, Agadir, Encadrant

Année universitaire : 2017/201

Remerciement 

Avant tout, nous remercions ALLAH, Dieu tout puissant

le Miséricordieux

L’unique, de nous avoir donnés le courage, la patience et

l’énergie pour terminer ce travail.

Nous tenons à exprimer notre profond remerciement et

notre sincère
Projet de fin d’étude
Reconnaissance à notre encadrant le Pr. EL BIARI

KHOUZAIMA qui nous a accordé

le temps de diriger et orienter notre travail, et qui a été

disponible tout au

long de l’élaboration de ce projet de fin d’étude.

Nous tenons aussi à remercier Monsieur le Pr

SERGHINI MOHAMED AMINE

Qui nous donne l’honneur de juger ce travail,

Comparaison analytique de techniques de dessalement


Ainsi que tous ceux qui ont contribués de près et

de loin à la réalisation de ce projet.

Résumé 

La consommation de l’eau douce dans le monde a été multipliée plusieurs fois ces
dernières années à cause de surconsommation, gaspillage, pollution, déforestation et
changement climatique, en conséquence plusieurs pays souffrent de pénurie d’eau (zone
équatoriale).

A la base de la problématique L’eau salée des mers et des océans représente une solution
efficace puisqu’il s’agit d’une source inépuisable pour la production de l’eau douce
après dessalement. De nos jours, plusieurs techniques de dessalement existent telles que
multi flash a plusieurs étages, distillation a multiple effet ,osmose inverse ,électrodialyse
et adsorption ces stratégies sont connues par un développement important et font appel
à des procédés multiples ; thermiques, membranaires et chimique.
Projet de fin d’étude

Ce travail vise à comparer les performances de ses techniques à partir de nombreux


caractéristiques telle que la consommation énergétique associée au cout de production,
la qualité et la quantité d’eau produite et son impact environnementale 

Comparaison analytique de techniques de dessalement


Sommaire

I. Introduction ………………………………………………………………………… 1
II. Les différents procédés de dessalement .…………...……….…………………… 2
1. Procédés thermiques ……………………………………………………….2
2. Procédés membranaires ……………………………………………………4
3. Procédés chimiques …………………………………………………………4
4. Autres procédés ………………………………………………………….....5
III. Comparaison entre les différentes techniques de dessalement ………………....6
1. Impact environnemental …………………………………………………...6
a) Prélèvement de l’eau ……………………………………………………6
b) Rejet saumure …………………………………………………………...6
c) Produits chimiques ……………………………………………………...6
d) Emission de CO2 ………………………………………………………...7
Projet de fin d’étude
2. Aspect économique ………………………………………………………….8
3. Dégrée de salinité ……………..…………………………………………….9
4. Aspect énergétique ………………………………………………………….10
IV. Conclusion …………………………………………………………………..……....12

V. Référence …………………………………………………………………………….13

Comparaison analytique de techniques de dessalement


Les abréviations

MSF : Vaporisation instantanée multi-étages

MED : Distillation Multiple-Effet

MVC : Compression Mécanique de Vapeur

HDH : Humidification-Déshumidification

ADS : Adsorption

SD : Distillation Solaire

FRZ : Congélation

Projet de fin d’étude


ED : Electrodialyse

OI : Osmose Inverse

OD : Osmose Directe

NF : Nano Filtration

LLE : Extraction Liquide-Liquide

I. Ex : Ions Exchange, échange d’ions

G.Hyd: Hydrate de Gaz

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

IDA : International Dessalination Association

TDS : Totals Dissouts Solides

Ppm  : Particule Par million

Comparaison analytique de techniques de dessalement


US $  : United State dolar

Projet de fin d’étude

Comparaison analytique de techniques de dessalement


Projet de fin d’étude

I. Introduction

La population mondiale augmente à un rythme très rapide alors que les ressources
naturelles en eau douce telles que les rivières les lacs l’eau souterraine sont en
régression. Les ressources mondiales d’eau douce sont rares, inégalement réparties et la
majorité sont salées donc ils nécessitent une forme de traitement [2]. Plus de 120 pays à
travers le monde soufre de la rareté de cette matière vitale [3].

Le dessalement d’eau de mer ou d’eau saumâtre peut être la seule solution pour
l’approvisionnement en eau douce [4]. L'eau de mer représente donc une richesse
quasiment inépuisable et le seul inconvenant si qu’il contient 1000 fois plus de sel que la
limite fixée par organisation mondiale de la santé (l'OMS) pour pouvoir être
consommée, c'est-à-dire une teneur maximale de 500 mg/l (eau douce). Cela signifie
qu’en fonction de la salinité de l'eau d’approvisionnement, la réalisation d’une
diminution de la teneur en sel de 75 à 99 % est nécessaire.[4]

Le dessalement de l'eau (également appelé dessalage ou désalinisation) est un


processus qui permet d'obtenir de l'eau douce (potable ou, plus rarement en raison du
coût, utilisable pour l'irrigation) à partir d'une eau saumâtre ou salée (eau de
mer notamment) [5]. En dépit du nom, il s'agit rarement de retirer les sels de l'eau, mais
plutôt, à l'inverse, d'extraire de l'eau douce. Très généralement, il est plus simple et plus
économique de chercher des sources d'eau douce à traiter (eaux de surface, telles que lac
et rivière, ou eau souterraine), que de dessaler l'eau de mer [5]. Cependant, dans de
nombreuses régions du monde, les ressources d'eau douce sont inexistantes ou
deviennent insuffisantes au regard de la croissance démographique ou de la production
industrielle.

Actuellement, le dessalement est la ligne de vie dans tous les pays du Golfe, Chypre,
Malte, Italie du sud, Espagne, Grèce, Caraïbes, Californie du sud, Floride occidentale,
Singapour [6] De plus, le dessalement est utilisé à grande échelle aux États-Unis, au
Japon et en Corée du sud pour dessaler l’eau à faible salinité ou l’eau de mer à des fins
industrielles [7]

Depuis 1990 jusqu'à 2000 les techniques thermiques (Multiple stage flash, distillation
multiple-effet, compression mécanique de vapeur, distillation solaire…) étaient les

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 1


Projet de fin d’étude

plus utilisées, Aujourd’hui les techniques membranaires sont les plus répondues dans le
monde, ces techniques ont connues une très grande évolution ces dernières années. [8]

Ce travail de PFE a pour objet de faire une analyse critique d’un article
scientifique intitulé « Comparative Analysis of Desalination Technologies », qui fait la
comparaison entre les différentes procédés de dessalement (thermiques, membranaires,
chimiques …), selon leurs performances tels que le cout économique, le besoin
énergétique, qualité d’eau traitée, qualité d’eau produite, sans oublié l’impact sur
l’environnement.

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 2


Projet de fin d’étude

I. Les différentes techniques de dessalement :


1. Procédés thermiques

Les procédés thermiques basés sur le changement de la phase pour séparer les sels de
l’eau ; consistent à évaporer l’eau de mer, soit en utilisant la chaleur des rayons solaires,
ou en la chauffant dans une chaudière. Seules les molécules d’eau s’échappent, laissant
en dépôt les sels dissous et toutes les autres substances contenues dans l’eau de mer.
Parmi ces techniques :

 Distillation flash a plusieurs étages (MSF) : consiste à chauffer l’eau de mer (de
25 °C à 85 °C, à la pression de 1013 mbar) puis à l’introduire dans une suite de
cellules où la pression est inférieure à la pression de saturation (passage de 1013 à
60 mbar). L’eau surchauffée va donc bouillir spontanément et assez violement -
d’où le nom de « flash » - pour retourner à l’état d’équilibre La vapeur produite
est condensée en utilisant l’eau de mer qui est ainsi préchauffée, ce qui permet
d’économiser une partie de l’énergie nécessaire (pression 60 mbar, température
35 °C). [9]

 Distillation à effets multiples (MED) : La puissance thermique apportée à


l’évaporateur de tête par un fluide caloporteur - fluide qui transporte la chaleur -
sert à faire évaporer de l’eau de mer. La vapeur produite est condensée dans
l’évaporateur suivant, qu’on appelle le premier effet. Ce procédé permet
d’améliorer la consommation énergétique spécifique de l’évaporateur à simple
effet afin d’augmenter le rendement en récupérant la chaleur d’apport pour une
nouvelle distillation. [9]

 Distillation par compression de vapeur (MVC) : consiste à mettre sous pression la


vapeur d’eau de mer, pour la réchauffer, avant de la réintroduire dans la même
enceinte pour la condenser en faisant évaporer une autre quantité d’eau de mer.
[9]

 Humidification-déshumidification (HDH) : il s’agit d’imiter le cycle de l’eau dans


la nature. On sature de l’aire en humidité par contact avec l’eau de mer chaude

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 3


Projet de fin d’étude

puis l’air chaud et humide obtenu est refroidi afin de condenser l’humidité qu’il
contient. [10]

 Distillation solaire (SD) : un distillateur solaire conventionnel à effet de serre, elle


utilise l’énergie de soleil pour distiller l’eau salée. [11]

 congélation (FRZ) : le dessalement par congélation est basé sur le fait qu’une
fraction d’une masse donnée d’eau saline se dérobe à la congélation en
s’enrichissent en sels, la partie congelée étant formée d’eau pure. [12]
2. procédés membranaires

Les techniques membranaires consistent à appliquer sur l’eau salée une pression
suffisante pour la faire passer à travers une membrane semi-perméable ; seules les
molécules d’eau traversent la membrane, fournissant ainsi une eau douce.

Parmi ces techniques :

 L’électrodialyse (ED) : séparer électriquement les molécules de NaCl contenues


dans une eau concentrée, en anions (Cl-) et en cations (Na+) [13]

 L’osmose inverse (OI) : Séparation de l’eau et des sels dissous au moyen de


membranes semi Perméables sous l’action de la pression contre balancement de
la pression osmotique naturelle [9]

 L’Osmose directe (OD) : en séparant deux solutions de concentrations différentes


par une membrane, l’eau de la solution concentrée migre spontanément vers celle
de concentration inférieure. [9]

 la nano filtration(NF) : séparer deux constituants en solution en fonction de leurs


masses moléculaires [14]

3. procédés chimiques

Les procédés chimiques consiste en une élimination des sels on utilisant des produits
chimiques parmi les techniques on a :

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 4


Projet de fin d’étude

 extraction liquide- liquide (LLE) : l’opération fondamentale qui permet


d’extraire un composé (soluté) d’un liquide, par un autre liquide (solvant). Cette
méthode repose sur la miscibilité de certains solvants avec l’eau. [11]

 Échange d’ion (I. Ex) : se produit quand on met en contact une eau saumâtre
avec certaines substances insolubles ayant la propriété d’échange certaines de
leurs ions avec les Seles de l’eau. [11]

 hydrate de gaz (G.Hyd) : piges l’eau de mer par un gaz (méthane) Une fois
formés, il suffit de séparer les hydrates, solides, de la saumure et de les
[décomposer pour obtenir de l’eau et recycler le gaz. [16]

4. autres procédés
Le procédé d’adsorption est un nouveau processus de dessalement par lequel on
utilise. Un matériel adsorbant a grande affinité pour l’eau (gel de silice) qui a un double
caractère (amphiphile) ; hydrophobe quand il est chauffé et hydrophile quand il est
refroidit. [27]

Le schéma ci-dessous montre les différents procédés de dessalement

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 5


Projet de fin d’étude

Figure 1 : Les différents procédés utilisés pour le dessalement de l’eau de mer

procédès autres
procédès par membranair procédès
distilation e chimiques procèdés

osmose EXTRACTION
multi stage inverse
flash
LIQUIDE- LIQUIDE Adsorbtion

osmose
congelation directe Echange
d'ions
Electrodialys
multiple e
effet Hydrate de
Nanofiltratio gaz
n
compression
de vapeur

L’humidification-
déshumidification
d’air

II. Comparaison entre les différents procédés de dessalement :

Selon la nature du procédé mis en jeu, Le choix du procédé mis en œuvre dépend de
multiples paramètres, principalement la capacité de production qui peut varier de
quelques litres par jour à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes par jour, mais
aussi des paramètres liés à l’impact environnemental (émission de co 2), le cout
énergétique (énergie électrique ou thermique utilisée), économique ($/m3) et la qualité
d’eau salé ou saumâtre à traiter et d’eau potable produite.

L’eau saumâtre contient entre 1 à 10 g /L et le l’eau de mer 35 g/L en moyen mais
elle peut atteindre jusqu’à 270 g/L [2].

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 6


Projet de fin d’étude

1. Impact environnemental
a) Prélèvement de l’eau :

La force d’absorption lors du prélèvement de l’eau de mer est très grande ce qui
impact les organismes vivants qui se trouvent à proximité de la zone de pompage.

b) Rejet saumure 

Ce rejet est très concentrer en sels a peu près deux fois la concentration initiale.

Le principe adopté est de diluer cette saumure aussi rapidement que possible.
Pour les procédés de distillation, cette dilution a lieu dès l’usine en mélangeant la
saumure avec l’eau de mer qui sort du condenseur, ce qui permet d’abaisser la
concentration à une quarantaine de grammes par litre. Une dispersion en mer termine
cette dilution [17]. Pour l’osmose inverse, seule la dispersion en mer permet de diluer la
saumure.

c) Produits chimiques 

Produits chimiques utilisé lors du prétraitement [18]. Une maitrise toujours plus
pointue de la conduite des installations permet de limiter au maximum leur usage, dont
l’impact économique n’est pas négligeable, et la plus grande partie des réactifs disparait
tout simplement, consommée par les réactions chimiques qu’ils provoquent. Toutefois,
une concentration résiduelle est rejetée, ce qui a conduit à estimer qu’à cause des usines
de dessalement, il est rejeté chaque jour dans le golfe arabique 65 tonnes d’antitartre, 24
tonnes de chlore résiduel et 300 kilogrammes de cuivre issu des produits de corrosion, et
aussi dans la mer, Ce qui perturbe l’écosystème marin[8].

d) Emission de CO2 

La consommation en énergie utilisée dans les procédés thermiques est très élevée
même si la tendance est à la baisse grâce aux technologies innovantes, comme l’énergie
solaire, éolienne et nucléaire. Mais la majorité des cas les usines utilise les produits
combustibles fossiles. Chaque mètre cube d’eau dessalée émis 680 g de CO2, ce qui, pour
production de plusieurs millions de mètre cubes par jour (m3/Jour) se traduirait par
une émission de milliers de tonnes de CO2 par jour [19].

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 7


Projet de fin d’étude

La figure3 montre le pourcentage d’émission de CO2 par les différentes procèdes de


dessalement [20].

MED MSF
8% 10%

HDH
FRZ 44%
8%

MVC
8%

RO
6% I.EX
1%
LLE
4% ED FO NF ADS
4% 3% 3% 1%

Figure 2 : le pourcentage de CO2 libéré pour les différentes technologies de dessalement [14]

D’après les résultats précédents on constate qu’en terme de l’impact sur


l’environnement les techniques ADS, SD, I.EX, G.HYD ont une émission de co2 qui ne
dépasse pas 0,7 kg/m3 d’eau dessalée.

1. Aspect économique 

Dans les dix dernières années le cout de dessalement a diminué de 50% en raison
des progrès technologiques [21] Mais le prix de matières primaires a augmenté ce qui
conduit la rehausse de frais de dessalement. En outre, ce coût est lié à la taille et
l'emplacement des usines, main-d’œuvre, La quantité et la nature d'énergie utilisée (gaz,
fuel, énergie renouvelable), les produits chimiques (disponibles localement ou importés)
et la concentration des sels (eau saumâtre ou de mer) ; plus la concentration est élevée
plus les frais de dessalement est cher [22].Le coût final du m3 d'eau dessalée ne peut pas
être fourni de façon générale et précise. Il varie, évidemment avec les conditions
économiques locales, l'époque de la construction de l'usine, la technique de dessalement,

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 8


Projet de fin d’étude

la position par rapport au rivage et aux consommateurs et, bien entendu en fonction du
prix de l'énergie thermique et électrique qui varie de temps en temps.

Tableau 1: Comparaison synthétique du frais des différents procédés de dessalement des eaux

Procédé* Investissement Prix de l’eau


dessalement US$/ (m3/j) US$/m3
MSF 1200 – 2500 0,6 – 2
MED 900 – 2000 0,5 - 1,5
MVC 1100 – 3500 2 - 2,6
MED-TVC 1000 – 2000 0,5 – 1
SWRO 900 – 2500 0,5 – 2
BWRO 300 – 1200 0,3 - 1,5
ED 300 – 400 0,6 – 1
HDH - 2,8-3,9

FRZ - 0,34
NF - 1-2
I.EX - 1,05
G.HYD - 63 ,  0
LLE - 0,4
ADS - 0,2

D’après les résultats précédents on conclue qu’ADS, FRZ et LLE sont les moins chers
(Moins de 0,5 $ /m3)

2. Dégrée de salinité :
L’eau saline peut être classée en fonction des solides dissous totaux (TDS). Pour
les eaux saumâtres le TDS atteint jusqu’à 10000 ppm et pour l’eau de mer au moyen
35000 ppm. Alors que la limite de salinité dans l’eau potable est de l’ordre de 500 à 1000
ppm [2].

L'eau obtenue par distillation est très peu minéralisée, la teneur en sels dissous
est généralement comprise entre 5 et 30 mg/l. Elle n'est donc pas conforme aux normes
de Potabilité et il est nécessaire de la reminéraliser aux environs de 300 mg/l. Cet apport
peut être réalisé en faisant des mélanges d'eaux, eau distillée - eaux saumâtres par
exemple ce qui permet d'une part de diminuer les coûts de dessalement par

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 9


Projet de fin d’étude

augmentation de la production et d'autre part de valoriser les eaux saumâtres


existantes. [23]

La salinité de l'eau produite par les procèdes membranaire dépend


principalement de la sélectivité de la membrane. Dans le cas de l'eau de mer on utilise en
général des membranes ayant une sélectivité de l'ordre de 99 % ce qui permet d'obtenir
une eau aux environs de 400 mg/l à partir d'une eau de mer à 40 g/l. Dans le cas des eaux
saumâtres la sélectivité des membranes utilisées est plutôt d'environ 90 %. [24]

Tableau 2: comparaison synthétique de qualité des eaux produite par les procédés de dessalement.

Procédé Salinité d’eau Salinité d’eau produite


d’alimentation x 103 mg /l mg/l
MSF 70 10
La MED 45 10 salinité
MVC 42 10
d’eau
MED- 47 10
TVC
RO 45 10
ED 6 250
SD 55 80
ADS 67 10
LLE 45 200
G.HYD 35 100
NF 1 90
HDH 35 400
FRZ 37 100

d’alimentation et la qualité de l’eau potable produite sont parmi les critères qui précises

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 10


Projet de fin d’étude

les meilleures techniques de dessalement de l’eau de mer et qui jouent un rôle important
dans la comparaison de leurs performances. [25]

Le tableau 2 montre la variation de l’eau d’alimentation et la salinité de celle produite


pour les technologies listées.

On conclue que pour des eaux d’une très grande salinité (70g/l) MSF et ADS peuvent
être les meilleures choix avec production d’une eau de faible salinité 10mg/l.

3. Aspect énergétique

Quel que soit le procédé de dessalement utilisé, on peut résumer son


fonctionnement comme suit : un système qui extrait une quantité d’eau potable
Contenue dans l’eau de mer. Ce résultat n’est cependant pas réalisable sans l’apport
d’une certaine quantité d’énergie. Celle-ci peut être thermique lorsque c’est un procédé
de changement de phase, électrique dans le cas de l’électrodialyse ou mécanique pour un
procédé Membranaire. [26]

Le tableau 3 montre l’énergie nécessaire pour les différents procédés de dessalement

Tableau3 : les Besoins en énergie des techniques de dessalement

Electrical Energy Thermal Energy Total Equivalent


Consumption (kWh Consumption (kJ Energy Consumption
m-3) kg-1) (kWh m-3)
5.2 19.4 12.3
MSF
3.8 16.4 9.3
MED
11.1 - 11.1
MVC
3 120 56.7
HDH

SD - - -
11.9 - 11.9
Frz
8.2 - 8.2
RO
5 - 5
FO
5.5 - 5.5
ED
4.49 - 4.49
NF
1.1 - 1.1
I.Ex

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 11


Projet de fin d’étude

1.58 - 1.58
G.Hyd
6 - 6
LLE
1.38 - 1.38
ADS

D’après les résultats précédents on constate qu’en terme de consommation énergétique


les techniques SD IEX GHYD ADS sont classées les premières avec une consommation
moins de 2KWH /m3.

III. Conclusion

Ce travail a été consacré de comparer les différentes techniques existe actuellement.


On conclut d’après les résultats précédentes que la technologie de dessalement par
adsorption est la meilleur actuellement car elle peut traiter une eau de salinité élevée
(67000 ppm) et produire de l’eau à faible salinité (10 ppm) avec un cout d’exploitation
de 0.2$/m3 et une faible émission de co2 (0.6kg/m3).

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 12


Projet de fin d’étude

IV. Reference

[2] H. El-Dessouky and H. Ettouney, Fundamentals of sea water desalination,


ElSEVIER. (2002)

[3] http://leau-o2.e-monsite.com

[4]ALLAM Ibtissam, La mise en exploitation de la station de dessalement de Honaine,


mémoire d’ingénieur d’état en hydraulique, Université de Tlemcen, faculté de
technologie,2012
[5]Veolia environnement, Le dessalement de l’eau de mer, Le magazine de la chronique
scientifique, N°4 / Juillet-Août 2005
[6] association internationale de dessalement.2016

[7]Cours de monsieur CHIBOUB FELLAH, dessalement des eaux, Licence technologie


de traitement des eaux, université de Tlemcen, faculté de technologie

[8] Bandelier Philippe, Le dessalement d’eau de mer et des eaux saumâtres,


Encyclopédie de l’énergie, janvier 2017

[9] http://www.educnet.education.fr/rnchimie/gen_chim/triboulet/rtf/osmose_inverse.pdf

[10] http://altelainc.com/water-desalination/

[11] (Julie Beauséjour. ^conception d’un distillateur solaire pour le traitement des
Effluents d’une tannerie Mexicaine^. Thèse de M.Sc.A de génie Civil. Université de
Montréal, canada, 2003)
[12] (R. Desjardins, Le traitement des eaux, Edition de l’école polytechnique de
Montréal)

[13] (Jean-Pierre Méricq, Approche intégrée du dessalement d'eau de mer : Distillation


membranaire sous vide pour la réduction des rejets salins et possibilités de couplage
Avec l'énergie solaire, Thèse de doctorat, INSA de Toulouse, 2009, 253 p.
[14] (Afgan, H.N., M. Darwish and J. Cavvalho (1999), Sustainability assessment of
desalination plants for water production. Desalination, 124:19-31)

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 13


Projet de fin d’étude

[16] (Jitendra S. Sangwai and al. (2013) Desalination of seawater using gas hydrate
technology - Current status and future direction, IIT Madras, Chennai, India
(Proceedings of Hydro 2013 International, 4-6 Dec)

[17] M.SEBKI et l. AISSAOUI ; « Etude paramétrique pour le dimensionnement du


diffuseur de saumure de la méga station de dessalement de Magtâa »
Mémoire fin d’étude Ecole Nationale Polytechnique, Juin 2016
[18] J.Jaime Sadhwani,Jose M.Veza, Carmelo Santana ; « Case studies on
environmental impact of seawater Desalination » ; Desalination Vol.185,(2005)

[19] Bleninger T., Jirka G.H. (2010), op cit.

[20] PG youssef et al,comparative analysis of desalination technologies, energy procedia

[21] MORSLI Mebarka Soumia ; «Impact des Arrêts Techniques de L'usine de


Dessalement de L'eau de Mer sur L’entreprise et L'environnement» ; mémoire de
magister ; université d’Oran2013.

[22] MORSLI Mebarka Soumia ; «Impact des Arrêts Techniques de L'usine de


Dessalement de

[23] C.le Guern, P.lachassagne ; « dessalement et recharge artificielle : synthèse

[24] Alain .MAUREL. «Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres», édition

[25] Rachid Miri, Abdelwahab Chouikhi ; « Ecotoxicological marine impacts from


seawater desalination plants » ; Desalination, Vol. 182, 2005

[26] Ahmed Alkaisi et al, Energy Procedia 110, 268 – 274 p 4, ( 2017 )

[27] hppt//www.waterpedia.info

Comparaison analytique de techniques de dessalement Page 14

Vous aimerez peut-être aussi