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La méthode de fluorescence X

La spectrométrie de fluorescence X (FX ou XRF) est une technique permettent l’analyse


élémentaire globale et de déterminer la plupart des éléments chimique qui composent un
échantillon, c’est-à-dire que l’on peut savoir quelle quantité on a de tel ou tel atome. Et aussi
Cette technique utilise des phénomènes physique qui ont été découverts et développés dans le
domaine de la physique quantique (effet photoélectrique, émission spontanée, diffraction des
rayons X).

Cette technique permet de mesurer des échantillons très variés : minéraux, métaux, eau,
ciment, clinker, polymères …sous forme solide ou liquide.

Globalement, l’échantillon à analyser est placé sous un faisceau de rayon X. sous l’effet
des rayons X. l’échantillon et réémet lui-même des rayons X qui lui sont propres c’est la
fluorescence. Figure

Figure :

Principe :
Lorsque L’échantillon est bombardé par des photons émis d’un tube à rayon X. Des
électrons appartenant aux couches internes des atomes sont alors éjectés. Il s’agit de la phase
d’absorption du rayonnement primaire. Les atomes de la matière ainsi ionisés par leur
électron ‘manquant’ se trouvent en état instable. Les couches internes de ces atomes se
réorganisent afin de tendre vers un état plus stable. Les électrons des couches plus externes
supérieurs comblent les couches internes insaturés, il s’agit de la phase d’émission (faisceau
de rayon X secondaire émis). Cette relaxation électronique libère une énergie sous la forme
d’un photon caractéristique pour chaque atome et pour chaque transition de chaque atome.
L’analyse de ce rayonnement X secondaire permet à la fois de de connaitre la nature des
éléments chimique présents dans un échantillon ainsi que leur concentration massique.

Figure : l’analyse du rayonnement de fluorescence X.


Pour l’analyse du rayonnement de fluorescence X émis par l’échantillon, il existe deux
grande types d’appareillage : les spectromètre à dispersion en longueur d’onde et les
spectromètres à dispersion en énergie.

Les spectromètres à dispersion en énergie (EDS)

Ces spectromètres utilisent la sensibilité de détecteurs à l’énergie des photons X émis

Par les atomes qui constituent l’échantillon à analyser.

Il s’agit de détecteurs de type semi-conducteur (classiquement des détecteurs Si(Li)

Silicium dopé au lithium) ou de détecteurs au silicium à diffusion.

. Les photons X qui pénètrent dans le détecteur vont provoquer


des ionisations dans le semi-conducteur, les paires électrons/trous vont migrer sous l’effet
du

champ électrique de polarisation et provoquer des impulsions de courant dont la hauteur


est

proportionnelle à l’énergie du photon. Le détecteur convertit les photons X en charge

électrique et l’amplificateur transforme le signal en impulsion électrique.

Plus le photon X incident aura une énergie élevée, plus il créera de défauts dans le semi-
conducteur et plus l’amplitude de l’impulsion électrique sera grande. Ainsi l’amplitude des

Impulsions est directement proportionnelle à l’énergie du photon X pénétrant dans le

Détecteur. L’énergie des photons X incidents étant caractéristique des atomes constitutifs
de

l’échantillon, on pourra utiliser la hauteur des impulsions pour connaître la nature de ces

atomes. Plus la concentration d’un élément est élevée, plus l’appareil captera de photons X

ayant la même énergie ou la même hauteur d’impulsion. Pour établir la concentration des

éléments présents dans un échantillon, il faut compter le nombre d’impulsions de même

hauteur.

Figure : schéma de principe d’un spectromètre à dispersion en énergie .

Les spectromètres à dispersion en longueur d’onde


Dans ce type d’appareillage, le rayonnement de fluorescence X émis par les atomes
constituant l’échantillon est d’abord collimaté par un système de fentes appelées fentes de
Soller ou collimateur en un faisceau de rayons parallèles (pour concentrer le rayonnement)
vers un cristal analyseur (figure).

Le cristal analyseur est placé sur un goniomètre, ainsi l’angle qu’il présente aux

rayonnements de fluorescence X peut varier. Un rayonnement caractéristique d’un atome


ne

sera détecté pour une position donnée du cristal que si sa longueur d’onde répond au critère

de Bragg. Ainsi pour une position donnée du cristal, une seule raie caractéristique de

longueur d’onde sera diffractée. L’analyse se fait donc de façon séquentielle.

Figure :schéma de principe d’un spectromètre à dispersion en longueur d’onde .

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