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LE TRAITEMENT DE

L’EAU

SCHENUIL/LPPSTJOSEPH 1
1 - CONNAISSANCE DE L’EAU
2 - TRAITEMENT DE L’EAU
2
Généralités 1/2

Entartrage - Corrosion
Matériau
Interdépendance Nature, état de surface
structure métallurgique
état de contrainte ...

Conditions
d’utilisation
variation de T Milieu
marche/arrêt
contraintes induites composition
vitesse …
3
Le programme

Analyse de la qualité des eaux de chauffage et d’eau chaude


sanitaire
 Quelques paramètres physico-chimiques de l’eau
 Qualité des eaux pour les installations techniques
 Savoir mesurer et exploiter les résultats d ’analyses
 Comment modifier la qualité des eaux d’une installation : les
traitements d’eau
 Lutte contre l ’entartrage
 Lutte contre la corrosion
 Lutte contre l ’embouage

 Conclusions : surveillance des installations


4
Généralités
Rappels de chimie

Principaux titres d’une eau

Phénomène d’entartrage

Phénomène de corrosion

Etudes de cas

5
Généralités

Cycle de l’eau

Caractéristique de l’eau

Les éléments majeurs d’une eau

L’équilibre de l’eau

6
Généralités 2/2

Objectifs:
Analyse de la qualité des eaux de chauffage et d’eau chaude
sanitaire c’est:
 Mesure et
interprétation de
paramètres

 Moyens de lutte
contre entartrage,
corrosion,
embouage...

7
Cycle de l’eau 1/5

8
Caractéristique de l’eau 2/5

Avant d’arriver au point de puisage, l’eau s’est chargée


d’éléments de natures différentes.

+ Gaz dissous ( oxygène,Co²)

Matières en suspension
H²O + ( sable,rouille,etc…)

+ Matières en solution
( calcium, magnésium)

9
Les éléments majeurs d’une eau 3/5

•  Gaz dissous :
Oxygène (O2), Azote (N2), Gaz Carbonique (CO2)

•  Cations (ions positifs) :


Calcium(Ca 2+), Sodium (Na+)

•  Anions (ions négatifs) :


Bicarbonate (HCO3-), Carbonates (CO32-)
Sulfates (SO42-), Chlorures (Cl-), Nitrates(NO3-)

•  Molécule d’eau :
H2O

10
L’équilibre de l’eau 4/5

Le comportement d’une eau,vis à vis d’une installation est fonction de la


quantité de sels minéraux, de gaz dissous et surtout de l’équilibre de ces
éléments entre eux.
Une eau est dite agressive lorsqu’elle à tendance à dissoudre le
calcaire.Elle sera au contraire entartrante lorsqu’elle aura tendance à
déposer du calcaire.

1ère étape:
L’eau naturelle est chargée tout d’abord d’eau puis de gaz carbonique
ainsi que des sels minéraux venant des roches calcaires:

H2O + CO2 + CaCO3 = Ca(HCO3)2


Ce processus nous donne des hydrogénocarbonate Ca(HCO3)2
11
L’équilibre de l’eau 5/5

2ème étape:
Par contre l’hydrogénocarbonate est instable en solution aqueuse et a
tendance à libérer de l’acide carbonique et à précipiter le calcaire; l’eau
est alors dite entartrante:
Ca(HCO3)2 = CaCO3 + H2O + CO2 = H2CO3
H2O + CO2
Ce processus nous donne de l’acide carbonique H2CO3

3ème étape:
Pour empécher les hydrogénocarbonate de précipiter en tartre
(carbonate), il est nécessaire d’avoir dans l’eau une certaine quantité de
gaz carbonique en excédent:
H2O + CO2 + CaCO3 + CO2 excédent=Ca(HCO3)2CO2 excédent

Ce processus nous donnera un équilibre entre la réaction 1 et 2 appelé


équilibre calco-carbonique
12
Tabloïde des matières présentes dans l’eau

Etats des éléments Nature des éléments


En suspension Particules visibles, minérales, organiques.
Décantables naturellement, rétention sur filtre.
(Turbidité) Sables, argiles, boues diverses, débris insolubles
Matières colloïdales ou en émulsion NON visibles à l'œil nu, organiques (huiles, hydrocarbures ...) ou minérales (argiles ...)
NON décantable naturellement, pas de rétention par filtre. Nécessite produits coagulants ou floculants

Matières organiques dissoutes Origines industrielles ou naturelles (tourbe, déchets végétaux, matières azotées...)
Souvent à l'origine de la coloration de l'eau ou de mauvais goûts.

Gaz Origines naturelles (N) ou industrielles (I)

Dioxygène O2 (N)

Sulfure d'hydrogène H2S (I,N)

Ammoniac NH3 (I,N)

Dioxyde de carbone CO2 (N,I)

Diazote N2 (N)

Dichlore Cl2 (I)

C’est la nature et la concentration des différents éléments entrant dans la composition de l’eau qui sont à l’origine des problèmes
classiques rencontrés tels que l’entartrage et la corrosion.
La nature des substances définira le comportement réactionnel de l’eau et la connaissance quantitative des ions déterminera les
possibilités réactionnelles.

13
Tabloïde des matières présentes dans l’eau

MATIERES DISSOUTES
Sels minéraux Origine : essentiellement dissolution des roches ou pollution
Cations : ions de charge positive
Anions : ions de charge négative
Cations courants Anions courants
Hydrogène H+ Hydroxyle OH-
Calcium Ca2+ Hydrogéno-carbonate HCO3-
(bicarbonates)
Magnésium Mg2+ Carbonate CO32-
Sodium Na+ Chlorure Cl-
Potassium K+ Sulfate SO42-
Ammonium NH4+ Nitrate NO3-
Fer Fe2+ Nitrite NO2-
Aluminium Al3+ Silicate HSiO3-
Fluorure F-
Organismes Algues, champignons, moisissures, protozoaires, vers, larves,
vivants amibes, bactéries ...
14
Rappels de chimie

 cations : (Ca++, Mg++, Na+, K+) risque de dépôt, conductivité


élevé
 anions : (HCO3-, CO3- -, SO4--, Cl-, NO3-)
 unités :

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Rappels de chimie

Convertir des mg/L en mé/L


Ex: 20 mg/L de Ca2+ : valence = 2 et M = 40g
Coefficient multiplicateur

Donc : 20 * 2 / 40 = 1 mé/L et donc 5°F

Ex: 20 mg/L de CaCO 3 : valence = 2 et M = 100g


M= 40 (Ca)+12 (C) +3*16(O)

Coefficient multiplicateur

Donc : 20 * 2 / 100 = 0,4 mé/L et donc 2°F

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Principaux titres d’une eau

Généralités

Conductivité et résistivité de l’eau

Potentiel d’hydrogène pH

Dureté, titre hydrotimétrique, TH

Titres alcalimétriques TA, TAC

17
Généralités

PRINCIPAUX TITRES D’UNE EAU

18
Conductivité et résistivité de l’eau 1/2

Elle quantifie la concentration globale en sels dissous. Plus la minéralisation de


l’eau est élevée, plus la concentration en sels dissous est élevée et plus la
conductivité électrique est grande.
Cette conductivité électrique est mesurée en microSiemens/cm mais est
généralement exprimée par son inverse qui est la résistivité électrique en Ohm.cm.

  Suivi dans le temps : mise en évidence d ’une variation de sa composition


Exemple : entartrage d ’un réseau de chauffage  baisse de la conductivité

Exemples :
Eau de mer : 80 ohm.cm
Eau potable : 1 000 à 6 000 ohm.cm
Vapeur d’eau : 2 000 000 ohm.cm

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Conductivité et résistivité de l’eau 2/2

Mesure de la Conductivité (Résistivité)

  Appareil multigamme, compensation de température


obligatoire

  Conductivité faible (pour ECS ou EF ) (<


222 𝞵 Scm-1 = 4500 W.cm)

  Conductivité forte (pour ECS ou EF) (>


666 𝞵 Scm-1 = 1500 W.cm)

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Potentiel d’hydrogène pH 1/8

pH : potentiel hydrogène
Alcalin
Acide Neutre Basique
0 7 14
pH

 Le pH diminue quand la température augmente


une eau est plus acide à chaud qu’à froid
Toujours associer la température à la mesure du pH

 Échelle logarithmique T (°C)


 Une eau à pH 4 est 100 fois plus acide qu ’une eau à pH 6

°C 0 18 50 100 200
pH 7,45 7,0 6,61 6,07 5,7
21
Potentiel d’hydrogène pH 4/8

Mesure du pH
 Papier indicateur

Documents Jeulin

 Potentiométrie (électrode) : crayon…


Document Voltcraft

DOIT être à compensation


automatique de température

Document Hanna Instrument

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Potentiel d’hydrogène pH 5/8

Effet du pH
 Exemple : Circuit chauffage (pH à 20°C)
Favorise caractère agressif Favorise caractère entartrant

0 7 14
Laiton
si on sort des 8,2
7,8 8,5 9 9,5 10.5
fourchettes on
dégrade le métal Alu Cuivre Acier

Fonte

0 6 7 10.5 14

 cuivre-acier : pas trop mauvais


Présence simultanée  cuivre- alu : mauvais
 acier-alu : mauvais

23
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 1/4

THtotal titre hydrotimétriquetotal = dureté


 Sels dissous de calcium + magnésium
 éléments principaux d ’un dépôt de tartre

 Unité : ° f
  = 4 mg/L de calcium (Ca2+)
= 10 mg/L de carbonate de calcium (CaCO3) = 1° f
= 2,43 mg/l de magnésium (Mg2+)

 Quelques repères :
 En général : eau froide potable: 5°< TH < 50° f
 « 1 m3 d ’eau avec TH = 1 représente 1 g de carbonate de calcium »
 eau dure nécessite beaucoup de savon pour mousser
 dépôt de tartre à partir de 55°C

24
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 2/4

Classification des eaux en fonction de leur dureté

°f Qualité
0 à 5 Eau très douce
5 à 12 Eau douce
12 à 25 Eau moyennement dure
25 à 32 Eau dure
> 32 Eau très dure

25
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 3/4

0
5
10
20
25
30
35
45

26
Dureté, titre hydrotimétrique, TH 4/4

Mesure du TH

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Titres alcalimétriques TA, TAC

TA (titre alcalimétrique) - TAC (titre alcalimétrique complet)


  Connaître les concentrations en hydrogénocarbonates, carbonates, hydroxydes

  Unité usuelle : °f

  TA = ½[CO32-] + [OH-]

Carbonates hydrates hydrogénocarbonate (bicarbonate)

 TAC = [CO32-] + [OH-] + [HCO3-]

 À pH < 8,3  TA = 0 et TAC = [HCO3-] exprimé °f ou mé/L


 Eau potable ou ECS : TA = 0° f
 Circuit chauffage : pH = 9,5 à 20°CTA ≠ 0° f
28
Phénomène d’entartrage

Généralités

Effet du pH

Équilibre calco-carbonique

Désordres liés à l’entartrage


Entartrage des tuyauteries

29
Généralités

Phénomène d’entartrage
L’entartrage d’un réseau correspond à la précipitation plus ou moins complète des sels de calcium
et de magnésium constituant la dureté de l’eau.
L’entartrage dépend de la nature et de la concentration en sels, de la teneur en CO2 libre dans l’eau,
de la nature des tubes et des conditions de fonctionnement.

30
Effet du pH

 Exemple : Circuit chauffage (pH à 20°C)


Favorise caractère agressif Favorise caractère entartrant

0 7 14
Laiton
si on sort des 8,2
7,8 8,5 9 9,5 10.5
fourchettes on
dégrade le métal Alu Cuivre Acier

Fonte

0 6 7 10.5 14

 cuivre-acier : pas trop mauvais


A priori Présence  cuivre- alu : mauvais
simultanée  acier-alu : mauvais

31
Équilibre calco-carbonique 1/3

L’équilibre est obtenu lorsque le CO2 libre est égal ou supérieur au


CO2 équilibrant. Les tartes restent alors en suspension dans l’eau.

Si, par dégazage dû à une montée en température ou à une baisse de


pression, le CO2 libre diminue et devient inférieur au CO2 équilibrant, il y a
déséquilibre calco-carbonique. Les tartres (carbonates et bicarbonates de
calcium en particulier) vont précipiter. L’eau devient opaque et le
phénomène d’entartrage s’enclenche.

Le phénomène d’entartrage sera plus important aux endroits les plus chauds
(chaudières, échangeurs) et aux endroits où la pression est basse.
(dégazeurs, points de puisages, fuites)

32
Déséquilibre calco-carbonique 2/3

Déséquilibre calco-carbonique
Si le CO2 en excédent (appelé CO2 libre) n’est pas en quantité suffisante, le point
d’équilibre aura tendance à se déplacer vers la droite,
CO2
Reaction n°2 Reaction n°1
H2CO3

Si le CO2 en excédent (appelé CO2 libre) est en quantité supérieure à la valeur


théorique d’équilibre, le point d’équilibre aura tendance à se déplacer vers la gauche
CO2
Reaction n°2 Reaction n°1
H2CO3

  Donc:
  Si plus de CO2 = eau agressive
  Si moins de CO2 = eau entartrante
Déplacement de l’équilibre vers la droite => entartrage
33
Équilibre calco-carbonique 3/3

Combien de tartre l’eau peut-elle déposer ?


Cas des eaux à TH total > TAC Comparer
TAC = 20°f TH = 60°f
TAC
TAC = 20°f TH = 30°f

THtemporaire THpermanent THtotal TAC = 10°f TH = 30°f


TAC = 20°f TH = 30°f
Une partie du TH se dépose
Cas des eaux à TH total < TAC
(eaux douces peu minéralisées ou eaux adoucies)

TAC

THtemporaire THtotal
La totalité du TH se dépose
34
Désordres liés à l’entartrage 1/3

La précipitation de tartre et sa cristallisation sur les surfaces métalliques


conduit à de nombreux désagréments d’ordre technique ou pratique.

-  Désordres techniques :
Le tartre réduit la section utile des conduites et peut même les obstruer. Ceci
va modifier les pertes de charges et donc les débits.

Le tartre est très mauvais conducteur (0,7 W/m²K), il réduit le rendement des
échangeurs et provoque une surconsommation énergétique importante.

35
Augmentation de consommation d’énergie

60%

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 mm

36
Désordres liés à l’entartrage 2/3

-  Désordres techniques (suite) :

Amorce de corrosion sous dépôt de tarte: le tartre n’est pas imperméable à


l’eau et ne protège pas le métal des attaques corrosives.
Blocage de robinetterie qui se met à goutter: les tartres carbonatés provoquent
un durcissement des joints d’étanchéité qui deviennent cassants.
Blocage des organes de réglage et de sécurité : vanne thermostatique, groupe
de sécurité, soupape…
L’entartrage des surfaces métalliques contribue à la dégradation des
matériaux et réduit leur longévité. Il ne participe pas à la protection contre la
corrosion.

37
Désordres liés à l’entartrage 3/3

-  Désordres pratiques :

L’emploi d’une eau dure dans les tâches domestiques crée des difficultés telles
que :
- Allongement du temps de cuisson de certains aliments (légumes secs).
- Modification du goût des boissons chaudes (café, thé).
- Consommation accrue de savons et de détergents
- Attaque des fibres textiles

En conclusion,le phénomène d’entartrage est lié à la présence de calcium et/ou


de magnésium dans l’eau et provoque des difficultés dans certains emplois,
industriels ou domestique, de l’eau brute.

38
Entartrage des tuyauteries 1/2

Fer noir Faible


Acier galvanisé Aisé
Cuivre Facile
Fonte Aisé
Alliage léger Très aisé
Acier inox Nul
Bronze Faible
Laiton Faible
P.V.C. Très aisé

39
Entartrage des tuyauteries 2/2

Formation de dépôts incrustants appelé tartre


 Dépôts carbonatés
 les plus courants
 peuvent être éliminés par voie chimique

 Dépôts silicatés
 essentiellement dans les chaudières à vapeur
 TAC faible, concentration et températures élevées
 durs, très adhérents : très difficile à éliminer

 Dépôts sulfatés
 circuits à forte évaporation
 durs, très adhérents : très difficile à éliminer

40
Phénomène de corrosion

Généralités

Corrosion physique

Échelle de Nernst

Corrosion directe par l’oxygène dissous


Corrosion par cavitation

Corrosion galvanique

Facteurs généraux de corrosion

Perforation et vitesse de corrosion


Corrosion des tuyauteries
41
Généralités

Amincissement des parois


Apports de produits de la corrosion dans les eaux véhiculées
  embouage

Corrosion physique
  érosion (vitesse, sédiments…)
  cavitation (modifications locales de la pression)
  frottement

Corrosion électrochimique
  oxygène (renouvellement d’eau, eau en contact avec l ’atmosphère, dépression dans le
réseau…)
  acide (zone sans oxygène à pH faible)
  galvanique (métaux de nature différentes et de potentiel électrochimique éloigné)

42
Corrosion physique 1/2

Corrosion physique
  érosion (vitesse, sédiments…)
  cavitation (modifications locales de la pression)
  frottement

43
Corrosion physique 2/2

Corrosion physique
  érosion (vitesse, sédiments…)
  cavitation (modifications locales de la pression)
  frottement

44
Échelle de Nernst

métal Potentiel (volts)


Platine + 1,60
Or + 1,42
Argent + 0,81
Cuivre + 0,35
Hydrogène 1
Plomb - 0,13
Fer - 0,44
Zinc - 0,76
Aluminium - 1,34
Magnésium - 1,80

45
Corrosion directe par l’oxygène dissous

L’un des facteurs essentiels au développement d’une attaque corrosive est la


présence d’oxygène dans l’eau.
La corrosion par l’oxygène dissous se traduit par des piqûres plus ou moins
profondes du métal.
La surface du métal est recouverte d’hydroxyde ferreux Fe(OH)2 qui en
présence d’oxygène se transforme en hydroxyde ferrique Fe(OH)3 insoluble
dans l’eau.

46
Corrosion directe par l’oxygène dissous

L’hydroxyde ferrique vient recouvrir l’hydroxyde ferreux et l’ensemble donne


un dépôt en forme de champignon (pustule de corrosion).
Le dépôt est poreux et n’arrête pas le processus de corrosion.
Au contraire, il se produit une activation de la corrosion sous le champignon
d’hydroxyde et le creusement de la piqûre de corrosion.

47
Corrosion cavitation (modifications locales de la pression)

Dans les pompes

Source : www.ksb.com

Source : Rhône Poulenc sur site


www.ac-nancy.fr

Notion de NPSH
Net Positive Succion Head

Source : wikipédia
48
Corrosion galvanique

La DDP > 0 ➠ La DDP < 0 ➠

C A C
a
e A e a
t n n t
h o o h
o
d d o
d d
e e
e e

49
Corrosion galvanique

Cette corrosion résulte de la formation de couples galvaniques dans un milieu


aqueux qui joue le rôle d’électrolyte, d’autant plus actif qu’il sera chargé en
sels ionisant et en gaz dissous.
Lorsque deux métaux de nature différente sont mis en présence dans un même
milieu électrolytique, le métal ayant le potentiel le plus faible (dureté du
matériaux) devient anode et se corrode, alors que celui qui a le potentiel le plus
fort devient cathode et ne se corrode pas.
Il s’établit une différence de potentiel entre les deux métaux permettant à la
pile de corrosion de fonctionner d’autant plus intensément que les métaux sont
éloignés dans l’échelle de Nernst et que la conductivité de l’eau est forte.

50
Corrosion galvanique

51
Facteurs généraux de corrosion 1/2

De nombreux paramètres favorisent ou aggravent la corrosion :


- Corrosion par le CO2 agressif qui empêche la formation du film protecteur
naturel.
-  Corrosion par les chlorures qui rendent les couches d’oxyde de fer (rouille)
beaucoup plus perméables à l’eau.
- Corrosion par érosion et cavitation correspondant à une destruction
mécanique de la surface métallique.

- influence de la vitesse de circulation de l’eau : trop faible elle favorise la


corrosion sous dépôt, trop élevée elle détruit les dépôts protecteurs et peut
engendrer une aération différentielle.
- influence de la température : la vitesse de corrosion augmente avec la
température de l’eau.

52
Facteurs généraux de corrosion 2/2

- influence de la bonne utilisation des métaux : Jusqu’à 60 °C le potentiel du fer


est supérieur à celui du Zinc mais pour une température supérieure et en
présence d’une eau saturée en oxygène, on constate une inversion de polarité
qui conduit à la disparition de la galvanisation et à la perforation du tube.

Laiton
Cuivre

53

« Galva »
Interdiction de placer des canalisations en cuivre en amont de
canalisations en acier dans le réseau d ’eau sanitaire DTU 60.1
Facteurs généraux de corrosion 2/2

Corrosion électrochimique
  oxygène (renouvellement d ’eau, eau en contact avec l ’atmosphère, dépression dans le
réseau…)
Perforation et vitesse de corrosion

L’aboutissement de toute attaque corrosive sera la perforation du matériau qui


interviendra à plus ou moins brève échéance selon :
  oxygène (renouvellement d ’eau, eau en contact avec l’atmosphère,
dépression dans le réseau, joints non étanche, palier de pompes …)

Polymères non étanches à l’oxygène


PER ancien pour plancher chauffant
Flexibles de raccordement
Distribution hydrocablée polymères
Facteurs aggravant :
- Température
- Rapport surface polymère/ surface partie métallique (acier) 55
Corrosion des tuyauteries

Fer noir Important sans protection


Faible à froid t < 25 °C
Acier galvanisé
Important à chaud t > 65 °C
Très faible
Cuivre
sauf CO2 en excès et présence d’ammoniac
Fonte Sans conséquence (importante épaisseur)
Très faible pour pH < 7,5
Alliage léger
Important pour pH alcalin
Acier inox Très faible sauf eau riche en chlorures
Bronze Faible
Laiton Important pour pH alcalin
P.V.C. Nul
56
Etudes de cas

Les recommandations

Les cas de corrosion

Les facteurs d’influence

Analyse des eaux


Risques de développement dans les tuyauteries

57
Les recommandations

Eaux Destinées à la Consommation humaine


Décret 89.3 modifié par 2001-1220 remodifié en 2003
Paramètres Unités Niveau Guide CMA Observation

pH Unité pH 6,5 <= pH <= 8,5 Val. max 9,5


Sulfates mg.L-1 SO4 25 250
Chlorures mg.L-1 de Cl- 25 200
Silice mg.L-1 SiO2
Calcium mg.L-1 Ca 100
Magnésium mg.L-1 Mg 30 50
Dureté Totale mg.L-1
Minéralisation totale mg.L-1 1500
Alcalinité (TAC) mg.L-1 HCO3
Fer mg.L-1 de Fe 50 200
Manganèse mg.L-1 de Mn 20 50
Cuivre mg.L-1 1
Zinc mg.L-1 5

58
Les recommandations

 Tube Acier Galvanisé


« L ’acier galvanisé ne peut être utilisé pour « Une installation de distribution d ’eau chaude en acier
véhiculer de l ’eau froide si l ’une ou galvanisé doit être protégée contre la corrosion si l ’eau
plusieurs des conditions ci-dessous sont véhiculée considérée à 20°C se trouve dans une ou plusieurs
réunies » des conditions indiquées»

59
Les recommandations

Valeurs d’analyse préconisées dans les circuits fermés

Paramètres Eau glacée Eau de chauffage


Aspect Incolore et limpide
pH à 20 °C 9,5 à 10,5 (maximum 8,5 en présence d’aluminium et 9 en présence de galvanisé)
TH en °f 0 à 10 °f 0 à 6 °f
TA en °f 2 à 10 °f
TAC en °f En général de 20 à 40 °f
Chlorure en °f Identique à l’eau d’appoint en général de 4 à 8 °f
Conductivité à 25 °C Identique à l’eau d’appoint plus le supplément apporté par les produits de traitement
Silice en SiO2 mg/L Identique à l’eau d’appoint en général 5 à 10 mg/L
Phosphates en P2O5 0,5 à 1 mg/L ou plus en eau adoucie
Fer dissous en mg/L Le plus faible possible avec fer total peu supérieur au fer dissous, 1 mg/L est acceptable.
Fer total en mg/L Le plus faible possible avec fer total peu supérieur au fer dissous, 1 mg/L est acceptable.
Taux de corrosion Inférieur à 50 microns par an
Volume d’appoint Le plus faible possible
60
Les recommandations

 Exemple pour chaudière vapeur (tubes d’eau) doc APAVE


Pression de service !15 bar 15-25 bar 25-35 bar 35-45 bar

Eau d'alimentation conditionnée (eau d'appoint épurée + retours)

pH
! 8,5 ! 8,5 ! 8,5 ! 8,5
TH (°f) < 0,5 < 0,2 < 0,2 < 0,l

Oxygène dissous Le plus faible possible Le plus faible possible


Et encore...
Matières huileuses Absence

Eau de chaudière Barata...

TAC (°f) ! 100 ! 80 ! 60 ! 40


TA (°f) TA ~ 0,7 TAC TA ~ 0,7 TAC TA ~ 0,7 TAC TA ~ 0,7 TAC
SiO2 (mg.L-1 ) ! 200 ! 150 ! 90 ! 40
SiO2/TAC ! 2,5 !2 ! 1,5 !1

Salinité totale (mg.L-1) < 4000 < 3000 < 2000 < 1500
Cl- 800 600 400 300

Phosphates
PO43- (mg.L-1) 30 à 100 30 à 100 20 à 80 20 à 80
pH 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12
Les cas de corrosion

Corrosion des métaux ferreux (acier)


 pH < 9.5
 CO2 (acide)
 O2
 dépôts
 certaines bactéries
 présence de métaux plus nobles

Corrosion des métaux non ferreux


  Cuivre et alliages (bronze, laiton)
 érosion (caractères de corrosion en forme de fer à cheval)
 acide (corrosion généralisée = tâches vertes aux points de puisage : se produit avec
l’eau acide de massifs granitiques ou présence de CO2)
 ammoniaqué
 perforante
  pitting 1 : en eau froide ( < 40°C) fortement minéralisée : Cu recuit
  pitting 2 : en eau chaude
62
Les cas de corrosion

Cas du cuivre recuit – en eau froide – « Pitting n° 1 »

63
Les cas de corrosion

Cas du cuivre recuit ou écrouit – en eau chaude – « Pitting n° 2 »

64
Les cas de corrosion

Corrosion des Aciers inoxydables

 Aluminium
 galvanique (très électronégatif)
 pH > 8,5 (présence de soude ou de sels alcalins - formation d ’aluminate soluble)

65
Les cas de corrosion

Chlorures
 Risque de corrosion à partir de (pour acier et acier galvanisé) :
 eau froide : 100mg/L
 ECS: 71 mg/L

 Valeur limite atteinte dans les cas suivants :


 captage en bord de mer
 défaut de rinçage adoucisseur

 Unités : °F - mg/L
 1° F de chlorure = 7,1 mg/L

Silice
 à connaître sur installation vapeur haute pression surchauffée
66
Les cas de corrosion

Gaz dissous
 Oxygène
 [O2] = en fonction de la t°c et de la pression
 mesure difficile (développement récent : sonde optique)
 [O2] diminue quand la température augmente
 risque d ’oxydation du métal
 si élévation de la température dégazage d ’oxygène corrosion
 purgeurs automatiques
 sur circuit ECS :
  interdiction d ’ajouter des produits de traitement
  purge nécessaire
 sur circuit chauffage :
  ajout d ’un agent réducteur en excès (sulfite de sodium)
Sulfate
  mesure difficile
  risques :
 dépôts au point le plus chaud
67
 corrosion des installations en cuivre (sulfate de cuivre)
Les cas de corrosion

Gaz dissous

  Gaz carbonique
 Excès de CO2 : CO2 libre  eau agressive (dissout le calcaire)
 Équilibre
 Manque de CO2 eau incrustante à froid (dépôt calcaire)
calcifiante
 Mesure difficile
Les facteurs d’influence

 Minéralisation = ~ quantité totale d’ions


  action indirecte (corrosion électrochimique)
  action directe
  chlorures (corrosion acide)
  sulfates
  ammoniums
  nitrates

 Température La corrosion de l ’acier


  vitesse des réactions chimiques galvanisé est doublée entre
  viscosité
50°C et 80°C
  dégazage
  formation et destruction de couches protectrices

69
Les facteurs d’influence

 pH
 solubilité des ions ferreux diminue quand le pH augmente

 Teneur en oxydant
 corrosion augmente en présence d ’oxydant

 Micro-organismes
 nombreux phénomènes qui augmentent le risque de corrosion

70
Analyse des eaux 1/3

L’analyse de l’eau est généralement réalisée dans un but précis: contrôle de


potabilité, étude de corrosion, étude d’un problème industriel etc… et doit
permettre de déterminer les concentrations en gaz, en sels dissous et la mesure
de paramètres tels que pH, TH, TA, TAC, résistivité…
Selon l’importance du problème, plusieurs solutions sont envisageables :
-  analyse complète de type I (physique, bactériologique, chimique) à valeur
contractuelle réalisée par un laboratoire officiel agréé pour le contrôle sanitaire
des eaux.
-  analyse spécifique en laboratoire selon les normes AFNOR « essais des
eaux » (normes T).
-  contrôle rapide in situ à l’aide de trousses d’analyse spécifiques et à précision
limitée.

71
Analyse des eaux 2/3

Eau de Eau de Eau


Eau Alimentation
chauffage Eau de refroidissem naturelle à
Analyse sanitaire d’un poste Eau de
Paramètres chaude ou chaudière ent ou usage
n° froide ou d’osmose piscine
sur- vapeur d’humidific industriel
chaude inverse
chauffée ation d’air (3)
pH 201
Résistivité
O2 dissous 403
CO2 libre 301
CO2 agressif
TH 302
TAC 306
SAF 315
SO4
Cl 314
SiO2 204
Ca 303
Fe 203
Mn

72
Risques de développement dans les tuyauteries 3/3

Fer noir Grand (bactéries)


Acier galvanisé Nul sur galvanisation
Cuivre Nul en général
Fonte Important
Alliage léger faible
Acier inox Nul en général
Bronze Nul
Laiton Nul
P.V.C. Important

73
les moyens de traitement

74
les moyens de traitement

La filtration pour les matières en suspension

Protection contre la formation des tartres

Les additifs

Procédés de conditionnement
Adoucissement par permutation sodique

Pompes doseuses

75
La filtration

La filtration consiste à absorber les particules en suspension et


d’atténuer les odeurs et goûts par différents procédés:

- Les filtres à tamis


- Les filtres à cartouche tressées
- Les charbons actifs
Le filtre à tamis

Le tamis est généralement fabriqué en inox et le corps du filtre est en


laiton.
Il retient les impuretés solides et préserve ainsi les équipements
sanitaires et électroménagers des problèmes dus aux impuretés.
Le filtre à cartouche

Il a pour but de retenir les matières en


suspension contenues dans l’eau.
Il est constitué d’un corps et d’un
élément filtrant en coton tressé ou en
nylon.
Le filtre doit être nettoyé ou changé
périodiquement suivant l’usage.
Montage d’un filtre à cartouche

Les filtres à cartouche doivent être montés en bipasse sur la tuyauterie d’eau froide. Le
bipasse permet d’assurer l’alimentation d’eau lors des entretiens périodiques
Choix de la filtration

La finesse de la filtration se détermine en micron


! = microns = 0.01 mm

Type de filtration Filtres à cartouches Filtres à tamis Choix de filtration

Microfiltration 5!
Eau de ville 20 !
50 !
100 !
Eau de puit 300 !
500 !
Eau de surface 800 !
Protection contre la formation des tartres

Les anti-tartre électroniques


L’anti-tartre magnétique est composé de deux électro-aimants. Lorsque ceux-ci
sont alimentés électriquement, un champ magnétique se crée entraînant le
disloquement des ions Ca et Mg en micro particules n’ayant plus la propriété de se
figer et de se déposer sur la tuyauterie lors de la chauffe.

Les particules seront ainsi évacuées aux extrémités de l’installation.


Ce procédé de traitement nécessite très peu d’entretien.
Protection contre la formation des tartres

Les adoucisseurs

Ce procédé, également appelé échange ionique, consiste à faire passer l’eau sur un lit
de résines pour retenir les ions Ca et Mg (le calcaire).
Ces résines sont constituées de billes poreuses chargées en ions sodium (Na).

L’eau dure, contenant du calcaire donc des ions Ca et Mg, passe sur les résines, une
réaction chimique se crée. Les résines libèrent les ions sodium (Na) dans l’eau et
capturent les ions Ca .

Cet échange est possible tant que les résines sont suffisamment chargées en ions
sodium, lorsque celles-ci sont saturées c’est à dire complètement chargées en ions
Ca, le procédé de régénération est mis en route.
Protection contre la formation des tartres

Les adoucisseurs
La régénération des résines se compose de 5 phases :

lavage à contre courant


Les résines sont rincées à l’eau claire dans le sens inverse de la circulation normale.

aspiration de la saumure
La saumure est l’eau qui a stagné dans le bac à sel et qui s’est chargée en ions Na (sodium),
elle est envoyée vers les résines pour qu’elles se chargent en ions Na

rinçage lent

rinçage rapide

remplissage du bac à sel


le niveau d’eau est refait dans le bac pour que la saumure soit prête pour la prochaine
régénération.
Protection contre la formation des tartres

Les adoucisseurs
9
2
3
1 4
8
C
7 7 13
1. Vanne générale EF
2. Compteur EF
3.Clapet antipollution
5 6
4.Filtre
5.Vanne d’échantillonnage amont
6.Vanne d’échantillonnage aval
10
7.Vannes d’isolement
8.Vanne de cépage
9.Vanne du bipasse
10.Bac à résine 11
11.Bac à sel
12.Mise à l’égout
13.Manchette de contrôle 12
Protection contre les corrosions

Principe général de protection

Contrôle des réactions anodiques et cathodiques

Formation d’une couche protectrice

85
Principe général de protection

Hormis les corrosions-érosions dues à des problèmes mécaniques, toutes les


corrosion ont pour origine la création de « piles électriques » constituées par :
- une anode qui libère des électrons et des ions fer,
-  un liquide conducteur de courant,
-  une cathode qui capte les électrons libérés par l’anode.

Il apparaît que la lutte contre la corrosion consistera :


- à bloquer les réactions anodiques,
-  à bloquer les réactions cathodiques,
-  à bloquer, à la fois, les réactions anodiques et cathodiques.

86
Contrôle des réactions anodiques et cathodiques

Contrôle des réactions anodiques :


Elle consiste à contrôler la migration des électrons et des ions ferreux et ne peut
s’obtenir qu’en formant à la surface du métal, une couche imperméable qui
s’oppose à ces migrations.

Contrôle des réactions cathodiques :


Les principaux facteur des réactions cathodique étant les ions hydrogène H+ et
l’oxygène.
La réduction de concentration en ion H+ est obtenue en augmentant le pH.
On peut également utiliser un réducteur d’oxygène adapté.

87
Formation d’une couche protectrice

Les différentes réactions électrochimiques peuvent être bloquées en isolant le


métal de l’eau, en formant une couche protectrice.

En formant une couche de magnétite (oxyde naturel du fer) qui se fera


rapidement aux températures supérieures à 200°C mais qui ne pourra être
obtenue à plus basse température qu’en utilisant des réducteurs d’oxygène
puissants (tanins, sulfites, hydrazine*) et en relevant le pH de l’eau.

En formant un film protecteur, en utilisant les phosphates, les tanins, les


amines grasses, les chromates, les nitrites…

*produit toxique et dangereux à usage réglementé.

88
Destruction des organismes vivants

Les algues et bactéries peuvent être détruites au moyen du chlore et de ses


dérivés (eau de Javel, hypochlorites…) mais aussi au moyen d’agents
biocides puissants comme les polychlorophénols* (toxiques pour l’homme
donc réservés aux circuits d’eau industriels) ou les ammoniums
quaternaires*.

*produit toxique et dangereux à usage réglementé.

89
Pompes doseuses

Une pompe doseuse permet d’injecter un produit de traitement dans un


réseau hydraulique. Elle se compose d’un bac dans lequel se trouve le
produit liquide à injecter, d’une pompe à membrane et d’un « régulateur-
programmateur » qui permet de doser la fréquence et le volume de produit à
injecter en fonction de la pression du réseau hydraulique. Tous les éléments
constitutifs en contact avec les produits de traitement sont en matière
résistantes aux acides et aux bases.

90
Produits et contrôle FERNOX
Diminution des
interventions
contractuelles Produits normalisés et
sous garantie certifiés

Système contrôlable par des


analyses en labo
Appoint Express si
nécessaire, réalisable et
facturable lors du contrôle
Contrôle sur site
périodique annuel
valorisable
Traitement initial
Protector + mise en place
filtre TF1
Nettoyage – préparation
du réseau
LES SOLUTIONS SENTINEL
•  Sentinel X100 Inhibiteur
•  Sentinel X200 Détartrant
•  Sentinel X300 Nettoyant universel
•  Sentinel X400 Désembouant
•  Sentinel X500 Inhibiteur et antigel
•  Sentinel Produit d’Etanchéité

Les additifs rajoutés à l’eau d’un circuit de chauffage fonctionnant en


simple échange doivent être conformes à la circulaire du 2 juillet 1985 ou
être agréés par le Conseil Supérieur de l’Hygiène Publique de France, ceci
afin d’éviter tout risque sanitaire en cas de mélange de l’eau potable et du
circuit chauffage.
Sentinel X100 : traitement
préventif
•  Protège contre la corrosion, l’entartrage
et la formation d’hydrogène
•  Compatible tous métaux (aluminium) et
plastiques (PER)
•  Insensible au surdosage
•  Non acide et agréé CSHPF
Sentinel X200 : réducteur de
bruit
•  Disperse les dépôts de tartre
•  Réduit les bruits de chaudières
•  Compatible tous métaux (aluminium) et
plastiques (PER)
•  Insensible au surdosage
•  Non acide et agréé CSHPF
Sentinel X300 : nettoyant
universel
•  Contribue à éliminer les restes de
limailles, de flux, de calamine, de
graisses etc. dans les installations de
moins de 6 mois et prépare les métaux
au traitement préventif
•  Compatible tous métaux (aluminium) et
plastiques (PER)
•  Insensible au surdosage
•  Non acide et agréé CSHPF
•  Disperse les boues et les met en
suspension dans l’eau.
•  Contribue à rétablir la circulation
dans les radiateurs
•  Compatible tous métaux (alu) et
plastiques (PER)
•  Insensible au surdosage
•  Non acide et agréé CSHPF
Produit d’étanchéité
•  Conçu pour une application interne
•  Colmate les petites fuites et les joints
qui suintent
•  Compatible tous métaux (aluminium) et
plastiques (PER)
•  Agrée CSHPF

X 500
•  Antigel et inhibiteur
•  Protège l’installation contre le gel
•  Inhibe la formation de tartre et la corrosion
•  Compatible tous métaux (alu) et plastiques
•  Non acide et agréé CSHPF
Nettoyage et protection d’une installation neuve

•  Faire circuler le nettoyant universel Sentinel X300 au dosage de 1


% à chaud pendant au moins 1 heure. Puis vidanger et rincer.
•  Remplir à nouveau l’installation et introduire l’inhibiteur de
corrosion Sentinel X100 au dosage de 1 %. Sentinel X100 est un
traitement permanent.
Désembouage et protection d’une
installation ancienne
•  Faire circuler le désembouant Sentinel X400 au dosage de 1 %, à chaud , pendant 2
à 3 semaines. Vidanger et rincer. La Jetflush permet de réaliser l’opération en 4 h.
•  Remplir à nouveau l’installation et ajouter l’inhibiteur de corrosion Sentinel X100
au dosage de 1 %. Sentinel X100 est un traitement permanent.

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