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Traitement Et Conditionnement Des Eaux
Traitement Et Conditionnement Des Eaux
TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
DES EAUX DES TOURS DE
REFRIGERATION
Objectif :
Ce séminaire vise à apporter des connaissances de base sur le conditionnement de
l’eau de refroidissement des installations industrielles.
Population concernée :
Programme :
AVANT- PROPOS
Cet ouvrage à été élaboré dans le cadre des séminaires dispensés par
l’Institut Algérien du Pétrole.
Afin de rendre cet ouvrage aussi pratique que possible, nous avons inclus
en annexe, sous forme de graphiques et de tableaux, les données
techniques les plus utiles.
1-Cycle de l’eau
L’eau joue un rôle de toute importance dans la nature. La vapeur d’eau provenant de
l’évaporation des eaux (mers, lacs, fleuves…) ainsi que de la respiration et de la
transpiration des végétaux se répand dans l’atmosphère et se condense sous forme de
brouillard ou de nuage. Le nuage, formé de fines gouttelettes d’eau liquide, se résout en
pluie. L’eau de pluie ruisselle en partie à la surface du sol, s’infiltre en partie dans le sol.
L’eau de ruissellement corrode les montagnes et creuse les vallées ; l’eau d’infiltration
favorise le développement de la végétation et forme les nappes souterraines qui
alimentent sources, puits...
Nuage Nuage
Pluie
Evaporation
Ruissellement Terrain
Infiltration perméable
Cycle de l’eau
( Cycle hydrologique)
La pluie, neige, grêle renferment peu d’impuretés on y trouve surtout des gaz dissous
(O2, CO2).
L’eau des rivières, fleuves, lacs et mers se caractérisent par une composition très
variée d’impuretés où l’on trouve gaz, sels, bases et acides.
Puits, sources, geysers présentent une teneur variable en sels dissous qui dépend de la
composition et de la structure des sols et des roches.
3- Propriétés physico-chimiques
3-1 Composition et structure de la molécule de l‘eau
L’eau est un corps composé constitué des éléments oxygène et hydrogène
+
- +
+
Molécule
O2 105 °
+
- A+
Molécule
H2 A
105°
a- L’état vapeur
b- L’état solide
Il est obtenu en dessous de 0 °C, sous la pression atmosphérique. Les molécules sont
disposées suivant un tétraèdre avec une molécule d’eau centrale et quatre autres
disposées suivant les 4 sommets d’un tétraèdre régulier. Le réseau cristallin qui en
résulte est hexagonal.
c- L’état liquide
a- Température d’ébullition
Elle est plus élevée que celle des composés hydrogénés de masse moléculaire du
même ordre. Elle est due à l’existence de liaison hydrogène intermoléculaires dans la
phase liquide.
Corps H2O de masse moléculaire 18 g et de température d’ébullition est de + 100°C.
T °C 4 °C 15 °C 20 °C
Masse volumique (g/cm3) 1,000000 0,999160 0,998259
Volume massique (g/cm3) 1,000000 1,000841 1,001744
c- Tension superficielle
C’est une force de traction qui s’exerce à la surface du liquide en tendant à réduire le
plus possible l’étendue de cette surface.
d- Propriétés électriques
Cette conductivité très faible, mais jamais nulle de l’eau est expliquée par
l’autodissociation
+
2 H2O H3O +OH-
+ - -14
Avec [ H ]. [OH ]= 10 = Ke : produit ionique de l’eau
e- Viscosité
f- Propriétés optiques
+
Définit par pH = - Log [H ], il renseigne sur l’acidité ou l’alcalinité d’une eau. Le pH
dépend de la température.
T °C 0 20 50 100
pH (H2O pure) 7,5 7 6,6 6,1
a- Généralités
b- Solutions
La quantité d’un soluté présente dans une solution est exprimée par la concentration
de ce soluté ; elle s’exprime par le rapport :
Quantité de soluté
Concentration =
Quantité de solution ou de solvant
c- Solubilité
La solubilité est définie par la concentration maximale d’un soluté pouvant exister en
solution
La solubilité des gaz obéit à la loi de HENRY. Le volume de gaz dissous est :
V = α . C.P Avec α : Coefficient de solubilité du gaz.
C : Concentration du gaz dans la
phase gazeuse.
P : Pression totale du gaz en
contact avec l’eau
a- Sels minéraux
Toutes les eaux naturelles contiennent en plus ou moins de grande quantité des sels
solubles. Le plus souvent, il s’agit de :
++ ++ --
-Sels de calcium Ca et de magnésium Mg qui sont des carbonates CO3 ,
- -- - -
bicarbonates CO3H , sulfates SO4 , chlorures Cl , nitrates NO3 et plus rarement
- -
nitrites NO2 et silicates SiO3H .
--
-Sels de fer et de manganèse sous forme de CO3H et oxydes.
-
-Sels d’aluminium sous forme de SiO3H et d’oxydes.
-
-Sels d’ammonium sous forme de CO3H .
-Sels de silicium qui, mis à part la forme silicatée , peuvent, et ceci le plus souvent,
présenter la forme moléculaire peu hydrolysée SiO2 + H2O
Les sels dont il est question le plus souvent et que l’on rencontre le plus couramment
sont soulignés. Nous verrons que les autres ne sont pas pour autant sans présenter
d’importance.
Ces sels se trouveront en plus ou moins grande quantité dans toutes les eaux
naturelles :
-Eau de pluie
-Eau de forage
-Eau de surface
Dans les installations industrielles où l’eau est à des températures convenables pour le
développement, ils peuvent avoir des effets très néfastes parmi lesquels on peut citer :
Dans les eaux naturelles douces, ce sont surtout des micro-organismes du règne
végétal qui posent des problèmes et qui se rencontrent le plus souvent. Ils constituent
ce qu’on appelle le phytoplancton.
On distingue :
a- Les algues
De très nombreuses espèces peuvent vivre dans les eaux douces : algues vertes,
bleues, rouges, brunes, etc…
Toutes, ces algues ont besoin de CO2 libre pour leur développement. La plupart d’entre
elles ont également besoin de lumière.
b- Les champignons
Ils vivent sur un support (bois par exemple) qui subit souvent des dégradations
importantes (attaque de la partie cellulosique). Le plus souvent ; la lumière n’est pas
indispensable à leur développement.
c- Les bactéries
a- Les bactéries du fer qui se nourrissent du fer ferreux mis en solution par l’eau
lorsqu’une pile de corrosion s’est formée et entretienne ainsi les phénomènes
d’attaque du métal. Elles sont aérobies.
-Les protozoaires
-Les rotifères
-Les crustacés, les mollusques, les nématodes dont la taille varie de 0,1 à
plusieurs mm
a- De la pression
En effet, on constante que la solubilité des gaz s’accroît lorsque la pression exercée par
ces gaz sur la surface de l’eau augmente.
b- De la température
Oxygène
Gaz carbonique
Le gaz carbonique est beaucoup plus soluble dans l’eau que l’oxygène. Cependant, la
teneur en CO2 dans l’eau qui dépend, tout comme celle de l’oxygène, du pourcentage
de CO2 que contient l’air surmontant le liquide, est très variable et dans certain cas, très
faible.
On trouve en effet :
Dans les eaux de pluie, de 0,5 à 1 mg/l ( car l’air est peu riche en gaz
carbonique).
Dans les eaux de forage, des quantités pouvant atteindre 50 à 100 mg/l selon :
Pression partielle élevée de CO2
Dégradation de matières organiques
Formation de bicarbonates
CO2 Dissous
Le CO2 libre est une valeur intéressante à connaître ; il représente la somme du CO2
équilibrant et du CO2 agressif.
Il s’exprime en mg/l et peut déterminer par dosage en retour de la soude consommé par
une quantité déterminée d’eau.
Degrés français ( °F )
6-7 Définitions
++
THCa = Dureté Calcique ( Ca )
++
THMg = Dureté Magnésienne ( Mg )
-
TAOH = Titre Alcalimétrique en hydrogène ( OH )
- -- -
TSAF = Titre en sels d’acides forts ( Cl + SO4 + NO3 )
-
Cl = Teneur en chlorures
-
SO4 = Teneur en sulfates
-
NO3 = Teneur en nitrates
-
HCO3 = Teneur en bicarbonates
O2 = Oxygène
pH = Potentiel Hydrogène
TRAITEMENT DE BASE
DES EAUX
TRAITEMENT DE BASE
DES EAUX
Dans les deux hypothèses, elles ne peuvent être éliminées qu'après coagulation et
floculation .
- Les sels minéraux: ils proviennent de la solubilisation des roches parcourus par
l’eau de ruissellement.
- Les gaz dissous se sont les gaz de l'air principalement le CO2 et O2.
- Les matières organiques: elles proviennent du lessivage des terrains
superficielles par l'eau, ou éventuellement d'une pollution atmosphérique.
2- Techniques de conditionnement:
2-1 L'entartrage
L'entartrage est une précipitation adhérente d'un sel de Ca ou de Mg sur une surface
métallique.
2-2 Corrosion
La corrosion est la disparition d'un métal qui passe en phase ionisée puis
éventuellement sous forme insoluble; il y a donc disparition de métal, donc
détérioration. Elle est due à l'action de l'oxygène dissous, soit à l'attaque directe du fer
par l'eau ou le CO2.
Le fer est corrodé par l'eau en absence d'oxygène car il est moins noble que
l'hydrogène.
Aux températures plus élevées , telles que celles rencontrées dans les
générateurs de vapeur, l'attaque s'accélérerait par l'augmentation de la
dissociation des molécules d'eau (influence de la température), s'il n'y avait
une autre réaction débutant à 100°c et dont l'effet s'oppose au précédent,
puisqu'elle conduit à la formation de magnétite protectrice (réaction 2).
L'une anodique:
2+ -
Fe Fe + 2e
L'autre cathodique:
+ -
2H +2e H2
Réactions anodiques :
2+ -
Fe +2OH Fe (OH) 2
Réactions cathodiques :
2-
½ O2 +2e- O
2- -
O + H2O 2 OH
Lorsque le CO2 est dissout dans l'eau, le pH diminue car la concentration des
+
ions H augmente comme on peut le constater sur la réaction ci-dessous :
-
H2CO3 H+ +HCO3 (ion bicarbonate)
- + --
HCO 3 H +CO3 (ion carbonate)
+
H2CO3 accélère la corrosion du fer par l'apport des ions H La réaction pourra
s'écrire :
2 H2CO3 + Fe Fe (HCO3)2 + H2
Le bicarbonate ferreux est soluble et agit comme l'oxyde ferreux, c'est à dire il
retarde la corrosion, les bicarbonates sont des bases faibles et augmentent la
valeur du pH de la solution.
[CO2] [H2O]
H2CO3 H2O +CO2 K1 =
H2CO3
[H+] [HCO3¯ ]
+ -
H2CO3 H + HCO3 K/1 = (1)
[H2CO3 ]
+ --
[H ] [CO3 ]
- + --
HCO 3 H + CO3 K/2 = (2)
-
[HCO 3 ]
2+ --
[Ca ] [CO3 ]
2+ --
CaCO3 Ca + CO3 K/s =
[Ca CO3] = 1
2+ --
K/s = [Ca ] [CO3 ] (3)
K’s
--
A partir de la relation (3) on tire : CO3 =
2+
Ca
+ 2+
[H ] = K/2 [HCO 3¯] [Ca ]
K/s
+
Le pH = - log [H ]
- 2+
pH = - log ( K/2 / K/s. [HCO 3 ] [Ca ] )
2+ -
pHS = pK’2 - pK’s – log [ Ca ] - log [HCO3 ]
Relation de LANGELIER
pHs : pH de saturation.
K/ 2 : constante de dissociation des bicarbonates.
Indice de LANGELIER:
I L = pH – pHs
Les observations de RYZNAR sur de nombreux circuits industriels lui ont permis
d'établir une formule empirique à partir du pH de saturation de LANGELIER.
Indice de RYZNAR :
I R = 2pHs – pH
Si IR‹6 entartrante.
Si IR›7 corrosive.
Cet indice de stabilité s'est trouvé vérifié aussi bien pour des eaux naturelles que pour
des eaux industrielles de refroidissement.
- La clarification de l'eau
- Le dégazage physique
Les floculants résultent soit de l'action sur les bicarbonates contenus dans l'eau, soit de
l'action mutuelle de deux réactifs.
3-2 Dégazage
Le but de ce procédé est d'éliminer les gaz corrosifs (CO2, O2) dans l'eau pour cela, il
faut que ce dernier soit porté à ébullition vigoureuse ou lavée par des bulles de gaz
condensables ou porteurs.
Il existe deus types fondamentaux d'unité de dégazages:
Les différentes conditions qui seront réalisées dans les deux types de dégazeurs :
3-3-1Décarbonatation à la chaux
Dans cette technique, les bicarbonates de calcium et de magnésium contenus dans
l'eau précipitent en carbonates de calcium et hydroxydes de magnésium à l'aide de la
chaux.
Procédé :
NaHCO3
Ca(HCO3)2 CO2
Mg(HCO3)2 CaSO4
CaSO4 MgSO4
MgSO4 Na2SO4
CaCl2
NaCl
RH CaCl2
NaCl
MgCl2 MgCl2
R2Ca
RNa
R2Mg
Procédé :
Cette technique s'emploie pour éliminer la dureté des eaux potables et industrielles .Ce
traitement permet d'obtenir une eau débarrassée de sa dureté par transformation de
tous les sels de calcium et de magnésium en sels de sodium.Ce qui permet d'éviter
complètement tout risque d'entartrage.
L'échangeur est régénéré avec des solutions de NaCl (10 à 16% de concentration).
Si l'on attribue à l'échangeur de cations la formule générale RNa, les réactions peuvent
s'écrire:
Procédé :
La déminéralisation se pratique par échange d'ions. Les cations et les anions sont
successivement remplacés par les ions hydrogènes et les radicaux hydroxydes.
L'eau passe successivement sur une résine cationique forte (RH) et une résine
anionique (ROH).
Echangeurs de cations:
Echangeurs d'anions :
L'eau ainsi obtenue est à TH et TAC nuls, le pH obtenu est proche de la neutralité.
Par déminéralisation totale, il est possible d'éliminer tous les ions contenus dans l'eau,
y compris la silice et le gaz carbonique, seul l'oxygène n'est pas retenu.
CV : charge volumique
ADOUCISSEMENT
Eau brute
Na2SO4
CaSO4
NaCl
CaCl2
Eau traitée Na(HCO3)
Ca(HCO3)2
RNa
CaCO3 Eau
MgSO4 adoucie
NaCl TH = 0
R2Ca
R2Mg
DEMINERALISATION TOTALE
Dégazage
Ca(HCO3) eventuel
Mg(HCO3)2
CaSO4 CO2 Eau
MgSO4 H2SO4
RH traitée
CaCl2 HCl R’ OH
MgCl2
Eau brute
R2Ca R’2SO4
R2Mg R’ Cl
R’2CO3
REGENERATION
H2SO4
HCl NaOH
HNO3
R’2SO4
R2Ca RH ROH
R’2CO3
R2Mg R’2Cl
Na2SO4
Na2CO3 vers l’egout
Avec HCl NaCl
Avec H2SO4
CaSO4 CaCl2
MgSO4 OU MgCl2
Na2SO4 NaCl
La dureté totale :
La dureté permanente :
- --
Elle mesure les Cl et les SO4 , mesurée sur une eau débarrassée de ses
bicarbonates par ébullition vers 80°c, nous aurons cette réaction :
La dureté temporaire:
-- -
Elle mesure les CO3 et HCO3
Les unités :
Milligramme par litre: Quand on veut exprimer la qualité d'un sel présent dans
une eau, on utilise le g/l ou le mg/l = g/m³ = 1 ppm.
1 méq. = 1 éq
1000
1°F = 1 milliéquivalent
5
Ces 3 problèmes interférant souvent entre eux et ont une incidence directe sur le
rendement thermique d’échange, le fonctionnement des appareils à refroidir et la durée
de vie du circuit.
Il faut entendre par salissures, tous les dépôts solides susceptibles de se former dans
un circuit de réfrigération, à l’exclusion du tartre et des produits de corrosion . En ce qui
concerne leur origine, ces dépôts peuvent provenir :
- De l’eau d’appoint :
- De l’air atmosphérique :
- Des fabrications :
Lors de son passage dans les différents appareils à refroidir, l’eau peut se charger de
différentes matières de nature très variable, en relation avec le procédé.
Poussières, argile, sable …sont susceptibles de former des dépôts dans les zones de
faible circulation ou de petite section.
Elles coagulent avec l’élévation de température sur les surfaces d’échange en formant
une couche isolante s’opposant à un bon transfert thermique.
Elles sont souvent les principales responsables de l’encrassement des circuits, qu’elles
proviennent de l’eau d’appoint ou de l’air atmosphérique.
Les plus dangereuses sont constituées par les déchets du métabolisme des
organismes vivants, algues et bactéries qui produisent des acides gras fortement
adhérents et absorbants des particules en suspension.
- Algues :
Ces sont des organismes végétaux autotrophes, capables de fabriquer leur propre
substance à partir d'éléments minéraux de l’eau. Les algues trouvent un milieu
favorable au niveau de tours de refroidissement (O2, CO2, température
ensoleillement…) et se manifestent par la présence de magmas verdâtres accrochés
sur les parois des bassins. Elles peuvent provoquer des bouchages lorsqu’elles
sont entraînées dans l’eau en circulation.
- Les bactéries :
SALISSURES
Algues Bouchage
Provenance :
2-3 Entartrage
C’est le premier sel qui risque de précipiter dans l’eau selon la réaction :
Cas de la silice :
-SiO2 ionisée
-SiO2 colloïdale
-Silico-aluminates de Ca ou Mg
La solubilité de la silice est très faible à bas pH et à température élevée. Les tartes
silicatés sont dures.
Dans les circuits de refroidissement fonctionnant à bas pH ( 6,4 / 7 ) on limite la
concentration en SiO2 totale à 150 ppm pour éviter la formation de tartres.
2-4 Corrosion
a- Généralités
Le fer est thermodynamique instable dans l’eau et ne demande qu’à s’y dissoudre. Il
suffit de la moindre hétérogénéité pour que le fer métal ait tendance à passer de l’état
++
Fe à l’état Fe amorçant une corrosion électrochimique
Dans le cas du fer en contact avec une solution aérée ( comme dans les circuits
comportant des tours de refroidissement) il y a formation de micro-piles avec les
réactions d’oxydo - réduction suivantes :
++ -
- à l’anode : Fe Fe + 2e
- -
- à la cathode : 2 e + ½ O2 + H2O 2OH
Ces différents paramètres peuvent difficilement être considérés isolements, ils varient
rarement de façon indépendante.
- Rôle de l’oxygène :
L’oxygène joue le rôle de cathode comme accepteur d’électrons et être ainsi un facteur
important dans le processus électrochimique.
- Rôle du pH :
Dans les circuits de refroidissement le pH doit être considéré en même temps que
d’autres paramètres ( TAC et Ca).
En présence d’oxygène, il ne contrôle pas directement la corrosion ( les eaux sont à
des pH voisins de la neutralité).
Par contre dans le cas d’eaux acides avec des pH < 4,5 , les risques de corrosion sont
très accrus.
- Rôle de la salinité :
La présence des sels dissous dans l’eau favorise la corrosion car la conductivité de
l’eau se trouve augmentée.
La nature des ions présents joue un rôle, et ce sont les anions représentant la salinité
fixe SAF des eaux qui ont une influence prépondérante ( sulfates, nitrates et chlorures).
- Rôle de la température :
La vitesse recommandée dans les tuyauteries et les échangeurs est de l’ordre de 1m/s.
L’excès de vitesse de l’eau peut occasionner une accentuation du courant de corrosion
de différentes façons :
- Les corrosions par piqûres, lorsque les surfaces anodiques sont petites / surfaces
cathodiques.
Corrosion
Echange thermique perturbé
Bouchages
Surconsommations
Si l’eau d’appoint est source de salissures, l’on pourra agir suivant son niveau de
pollution par :
Le rôle de ces produits est de maintenir en suspension les particules pour empêcher la
formation de dépôts dans les zones de faible circulation et sur les parois d’échange.
Parmi les produits utilisés :
c- L’utilisation de la chloration
- Par son pouvoir oxydant : Il détruit les matières organiques qui sont les
éléments nutritifs des algues et des bactéries. Il a aussi un effet coagulant.
La mise en œuvre d’un traitement préventif avec les moyens précédents permet de
limiter ( 1 à 4 fois / ans) l’utilisation des biocides ( algicides et bactéricides ).
Remarque :
IR = 2pHS - pH
Remarque :
Cet indice peut être applicable que si l’eau contient une teneur minimale en O2 ( environ
3
5 g/m ) sans oxygène dissous, la couche protectrice ne se forme pas.
Cet indice de stabilité s’est trouvé vérifié aussi bien pour des eaux naturelles que pour
des eaux industrielles de refroidissement.
Il donne une tendance générale de l’eau. Mais il ne rend pas compte de l’influence de
- -
certains paramètres importants comme les ions Cl , NO3 , NH3 et pollutions
diverses…
- Liaisons P –- O –- P de structure
o
Na O P O Na
O n
Na
–- C –- P –- O –- R2
R1
3
-Bas poids moléculaires ( environ 10 )
-Bonne stabilité à la température
-Bonne stabilité au chlore
Remarque :
Chaque famille peut comporter des produits plus spécifiques au niveau inhibition au
regard des différents sels CaCO3 et CaSO4 , phosphate tricalcique.
Les risques de corrosion sont limités par le caractère entartrant et le pH de l’eau, mais
le rôle du SAF est prépondérant, les chlorures et les sulfates accélèrent la
dépassivation des films protecteurs, provoquent des complications et accroissent la
conductivité et le courant de corrosion
Il faut rappeler qu’en pH alcalin la lutte contre les développements biologiques doit être
particulièrement étudiée en tenant compte de l’efficacité biocide réduite du chlore au
pH > 8
5-1 Principe
Par opposition aux deux premiers types de procédés de protection, ceux-ci
consistent :
- D’une part à placer l’eau du côté corrosif de son équilibre carbonique avec pH
6,5 à 7 ; ainsi il ne peut plus se former de tartre CaCO3.
L’acide sulfurique est le plus utilisé car moins coûteux et plus facile à mettre en œuvre :
3
Il faut 10 g d’ H2SO4 à 66° Bé par m d’eau pour réduire son TAC de 1° F.
3
Il faut 20 g d’HCl à 22° Bé par m d’eau pour réduire son TAC de 1° F. L’injection
s’effectue dans le circuit lui-même , Mais elle entraîne un accroissement de la salinité et
l’augmentation de la corrosivité de l’eau.
R – COO
2R – COOCa(HCO3)2 Ca + 2CO2 + H2O
R – COO
7- Contrôles
Corrosivimètres
Eprouvettes – Tests
Manchettes – Témoins
Qualité de l’échange thermique.
9- Rejets
Très souvent les purges ne peuvent être totalement supprimées et pose un problème.
-3
Le rejet d’eaux chromatée est interdit, en général au-delà de 0,1 m en Cr V1; mais
on dispose de procédés industriels éprouvés et relativement peu coûteux pour détruire
et éliminer ces Chromates ; le zinc peut être éliminé simultanément.
Les teneurs habituellement requises dans les circuits en phosphates ( PO4 < 25 mg/l et
Zn < 5mg/l sont en général autorisées dans les rejets.
- CHAPITRE 1 –
NOTIONS DE CHIMIE RELATIVES AU TRAITEMENT DES EAUX
1- Cycle de l’eau 4
2- La qualité des eaux de précipitation 5
3- Propriétés physico-chimiques. 5
...
3-1 composition et structure de la molécule de l’eau. 5
3-2 Etats physiques. 6
3-3 Propriété physique de l’eau. 6
a- Température d’ébullition. 6
b- Masse volumique et volume massique. 6
c- Tension superficielle. 7
d- Propriété électriques. 7
e- Viscosité. 7
f- Propriétés optiques. 7
g- Potentiel chimique [ pH ]. 8
15
6- Unités de mesure.
7- Définitions. 16
- CHAPITRE 2 -
2 Techniques de conditionnement 19
2-1 Entartrage 19
2-2 Corrosion 19
2-3 Equilibre calcocarbonique 21
- CHAPITRE 3 -
LE CONDITIONNEMENT DE L’EAU DES CIRCUITS
DE REFROIDISSEMENT
………….
5- Procédé inhibiteur de corrosion ( à pH contrôlé ). 50
5-1 Principe. 50
5-2 Principales familles d’inhibiteurs de corrosion. 50
5-3 Obtention du pH optimal. 51
5-3-1 Addition d’acide 51
5-3-2 Décarbonatation sur résine carboxylique. 51
5-3-3 Décarbonatation à la chaux. 52
- ANNEXE -