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TRAITEMENT DU GAZ

NATUREL

• Introduction
• Hydrates du gaz naturel
LE GAZ NATUREL

 Pourquoi est-il naturel de parler du gaz naturel?


Simplement parce qu’il est un trésor naturel enfoui dans les entrailles de la
Terre!. Il est le fruit de la nature puisqu’il est issu d’une transformation naturelle
de matières organiques qui s'est produite sur des millions d’années! Ce gaz est
aussi dit naturel car il est distribué aux consommateurs sans qu’il ait subi une
transformation trop importante après son extraction.

il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures trouvé naturellement sous forme


gazeuse. C'est la deuxième source d'énergie la plus utilisée dans le monde après
le pétrole et son usage se développe rapidement.

Titre / Date / Lieu 2


LE GAZ NATUREL

 À son état brut, le gaz naturel contient des hydrocarbures et des non
hydrocarbures :
 hydrocarbures:
 Les hydrocarbures aliphatiques

Paraffinique (CnH2n+2):
Aliphatique

CH4, C2H6, …

Olefines (CnH2n): C2H4,


C3H6, … (en traces)
LE GAZ NATUREL

Hydrocarbures cycliques

Cyclopropane

Cyclobutane
Naphtheniques
(CnH2n) ,
Cyclopentane

cyclohexane
Cyclique
Benzene

Aromatiques Toluene

Ethyl benzene
LE GAZ NATUREL

 Non- hydrocarbures
Nitrogen N2
Helium He
gaz inerts
Argon Ar

Oxygen O2
Hydrogen sulfuré
gaz acides. H2S
dioxide de Carbone
Non- CO2
hydrocarbures Mercaptans R-SH
composés soufrés Sulfides R-S-R’

Disulfides R-S-S-R
Eau
Mercure Hg
Autres elements:
Arsenic As
LE GAZ NATUREL

 La plupart des non-HC n'ont pas de valeur calorifique.


 La plupart des non-HC sont nocifs pour les pipelines de gaz et pour les
habitats.
LE GAZ NATUREL \Différents types de gaz naturel

Les différents types de gaz sont classés selon la nature des phases en présence
dans les conditions du gisement et de surface. Ceci conduit à distinguer les cas
suivants :

Gaz sec, ne formant pas de phase liquide dans les conditions de production.

Gaz humide, formant une phase liquide en cours de production dans les
conditions de surface.

Gaz à condensat, formant une phase liquide dans le réservoir en cours de


production

Gaz associé, coexistant dans le réservoir avec une phase « huile » (gisement de
pétrole). Le gaz associé comprend le gaz de couverture (phase gazeuse présente
dans le réservoir) et le gaz dissous.
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz à condensat

 Un gaz à condensat est un gaz qui produit une phase liquide d’hydrocarbure
en quantité plus ou moins importante dans le gisement selon la pression du
fluide dans le réservoir (déplétion) ou bien dans les installations de surface en
fonction des conditions opératoires de pression et température

La température aux
conditions réservoir est
supérieure à la valeur de la
température critique et
inférieure à la température
du cricondentherm.
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz à condensat

Les conditions d’origine du réservoir sont situées au-dessus ou à la limite


sur la courbe de rosée de l’enveloppe de phase.

Au cours de la déplétion,
le point représentatif se
déplace verticalement
(chute de pression) et
coupe successivement la
courbe de rosée puis les
courbes représentatives
des teneurs en
condensat.
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz à condensat

On remarque que lorsque la pression du gisement diminue :


En dessous de l’enveloppe de phase, la teneur en condensat (% volume
condensats liquides) augmente avec la chute de pression.
Puis la teneur en condensat re-
diminue lorsque le segment
vertical représentatif de la
déplétion dépasse le sommet
de la courbe % volume à
laquelle il est tangent
(maximum % volume condensat
en phase liquide).
L’ensemble des points de
tangentes verticales à chaque
courbe constitue avec la courbe
de rosée et leurs intersections,
la zone rétrograde.
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz à condensat
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz humide

Un gaz dit humide est un gaz qui ne produit pas de liquide hydrocarbure
aux conditions de déplétion du réservoir mais qui en produit au cours de
son transport entre le fond du puits et le séparateur primaire.
Il contient les constituants
lourds en quantité moyenne
avec forte proportion de
constituants légers.
La valeur de la température
dans le réservoir est
supérieure a celle du
cricondentherm.
LE GAZ NATUREL \Diagramme de phase d'un gaz sec

Un gaz dit sec est un fluide qui ne produit pas de liquide hydrocarbure
aux conditions de pression du réservoir lors de la déplétion, ni aux
conditions de transport entre le gisement et le séparateur.
Il contient très peu de constituants lourds et donc une quantité très
importante de constituants légers.

La température dans le réservoir est


nettement supérieure a celle du
criconentherm. La courbe de bulle est
très proche de la courbe de tension
de vapeur du constituant le plus
léger.
POURQUOI TRAITER LE GAZ NATUREL

le gaz naturel à la sortie des puits peut être accompagné :

 de vapeur d’eau ou d’eau liquide


 de constituants non hydrocarbures, azote, gaz carbonique et hydrogène
sulfuré.
 des particules solides
 hydrocarbures plus lourds à l’état liquide (condensat)
Le traitement du gaz consiste à :
 éliminer les composés acides
 le déshydrater
 éliminer les condensats (dégazolinage)
Objectifs des installations de traitement

Rôle des installations de traitement sur champ :


Le gaz, qu’il provienne d’un gisement de gaz naturel ou de gaz associé à une production d’huile, constitue
une source énergétique importante.
Le rôle des installations de traitement peut être défini en trois points :
1. Traiter pour livrer les hydrocarbures
 respectant des spécifications commerciales ou techniques en toute sécurité ((stockage, pipe, etc….) .
2. Rejeter (éliminer) les effluents non commercialisables
 sans polluer le milieu naturel
 en assurant la protection du personnel, des installations et de la population environnante.
3. optimiser la récupération des hydrocarbures
 dans les gisements de pétrole (récupération maximale d’huile).
 Dans les gisements de gaz naturel (valorisation des condensats).
L’optimisation nécessite de connaitre parfaitement :
- Le comportement et la composition des fluides, depuis la structure du réservoir (PVT) jusqu’à la sortie
des unités de traitement, au cours de la déplétion du gisement.
- Les contraintes locales climatiques, géographiques, de construction, stratégiques, politiques etc….
1. Spécifications des produits commercialisés :

 Teneur en H2S
En général de 1.5 à 4 ppm vol maximum. Risques de toxicité et d’inflammation
lors de mise à l’atmosphère permanente ou accidentelle.
 Teneur en Soufre total
Teneurs maximales en composés soufrés : de 50 à 150 mg/Sm3 maximum.
 Teneur en CO2
De 2 à 3% molaire maximum, le CO2 diminue le pouvoir calorifique du gaz
naturel car il ne fournit pas de chaleur de combustion. Il est extrait en même
temps que l’H2S dans différents procédés. Il doit être éliminé quand le gaz doit
être refroidi dans certains domaines de température (cristallisation 
bouchage).
 Point de rosée
Point de rosée eau de l’ordre de -15 ° C à 70 bar.
Point de rosée hydrocarbure de l’ordre de -2 ° C à 70 bar.
1. Spécifications des produits commercialisés 

Il faut éliminer aussi l’oxygene, l’azote et même des atomes métalliques tels que
le nickel et le vanadium.

L’oxygene n’est pas un contaminant du gaz produit mais il apparait souvent dans
les analyses. Son apparition est due aux entrées d’air dans les installations à
basse pression. Il peut être corrosif et dans certaines proportions, former aussi
un mélange explosif avec le gaz.
Pouvoir calorifique
2. Spécifications de transport pour le gaz 

a. Point de rosée eau, il s’exprime en ° C pour une pression donnée,  ex :-15 ° C


à 70 bara.
 Ce qui correspond en fait à imposer une teneur en eau maximale dans le gaz.
 L’eau est responsable de la plus part des formes de corrosion lorsqu'elle est
associée à des gaz acides (H2S et CO2) ou à des sels (carbonates de calcium).
b. Teneur en HC liquides
 La teneur en condensat s’exprime en g/Sm3 équivalent au point de rosée
hydrocarbures en ° C.
 Lorsque l’on est en présence d’un gaz naturel à condensat, on peut avoir des dépôts
liquides de condensats dans les conduites. Les lourds dans le gaz (C5+) peuvent se
condenser dans les lignes de transport en provoquant une réduction de la section de
passage du gaz dans les lignes et par conséquence, une augmentation des pertes de
charge et des arrêts intempestifs de production.
Schéma type d’une installation de traitement sur champ gazier

Éthane : Matière première pétrochimique (éthylène)


Propane : Matière première commerciale (carburant) ou pétrochimique
Butane : Matière première commerciale (carburant) ou de raffinerie (mélangée avec l’essence)
Essence naturelle : Matière première de raffinerie ou pétrochimique
Désignation commercial usuelle des hydrocarbures légers du gaz naturel

GNL : gaz naturel


liquéfié.

LGN : liquides de
gaz naturels.

GPL : gaz des


pétroles liquéfiés
Présence de l’eau dans le gaz naturel

1. Définition du point de rosée eau  :

Le point de rosée eau définit les conditions de pression et de température pour


lesquelles on observe l’apparition de la première goutte d’eau.

2. Courbe de rosée eau


Pour un gaz donné, l’ensemble des points de
rosée aux conditions (Pn, Tn) qui
correspondent à une même teneur en eau
constituent la courbe de rosée eau de ce gaz.
On peut tracer cette courbe dans le
diagramme pression –température.
Détermination de la teneur en eau d'un gaz

 lorsque la concentration molaire des composants acides (CO2, H2S)


dans le gaz est faible (< 5%), deux méthodes sont fréquemment
utilisées:
 graphiques.
 corrélations empiriques.

 Des corrections s’imposent dés que la concentration molaire


des constituants acides dépasse 5%.
Détermination de la teneur en eau d'un gaz

Détermination graphique
L’abaque de MACKETTA est la
méthode pratique la plus simple pour
une estimation relativement précise
de la teneur en eau d'un gaz.

 Ce diagramme s'applique pour des


gaz naturels de densité < 0.8. (si la
densité est importante, une
correction doit ajoutée)

 Un facteur de correction est


appliqué pour les gaz dont la teneur
en gaz acide est > 5%
Détermination de la teneur en eau d'un gaz

Example:
 T= 150 °F, P= 3000 psi
 Ws = 105 lb H2O / MMscf

Détermination graphique
de la teneur en eau d’un
gaz (Graphique de Mac
Ketta)
Détermination par calcul

 appliquant la coorélation de BUKACEK qui permet de déterminer la teneur en


vapeur d'eau d'une façon plus précise et plus facile.
 Cette corrélation nécessite la pression de vapeur saturante de l’eau, la
température et la pression du système, est la plus utilisée dans l’industrie
gazière

Ws = 47484 (Pwsat / P) + B

Log (B) = -3083.87 / (491.6 + t) + 6.69449

Avec :
Ws = teneur en eau du gaz, lb H2O / MMSCF
t = température, °F
P = pression, psia
Pwsat = pression de vapeur saturante de l’eau
Corrections pour Gaz Acides

 Si la concentration molaire des gaz acides (CO2 , H2S) dans le gaz est
supérieure à 5%, la teneur en eau obtenue pour le gaz sec doit être
corrigée.

 Deux méthodes sont présentées pour tenir compte de l’effet de la


présence des gaz acides:
 Méthode de Campbell
 Méthode de Gasunie
Corrections pour Gaz Acides

 Méthode de Campbell
La teneur en eau des gaz acides est donnée par la relation suivante:
W = yhc Whc + yco2 WCO2 + yH2S WH2S
ou:
W = teneur en eau du gaz acide, lb/MMscf
WCO2 = teneur en eau du CO2 dans le mélange gazeux, lb H2O / MMscf
WH2S = teneur en eau du H2S dans la mélange gazeux, lb H2O / MMscf
yhc = fraction molaire en hydrocarbures dans le mélange gazeux
yco2 = fraction molaire en CO2
yH2S = fraction molaire en H2S
Corrections pour Gaz Acides

Teneur en eau du H2S Teneur en eau du CO 2


( GPSA)
Corrections pour Gaz Acides

 Méthode de Gasunie
La teneur en eau d’un gaz acide est déterminée par la relation:
W = yhc Whc + yH2Sequi WH2Sequi

yH2Sequi = yH2S + 0.75 yCO2


ou:
W = teneur en eau du gaz acide, lb/MMscf
WH2S = teneur en eau du H2S dans la mélange gazeux, lb H2O / MMscf
yhc = fraction molaire en hydrocarbures dans le mélange gazeux
yco2 = fraction molaire en CO2
yH2S = fraction molaire en H2S
Corrections pour Gaz Acides

 Méthode de Gasunie
Examples

Example 1: utilisez le graphe de Mac Ketta pour déterminer la teneur en eau


aux conditions suivantes:
T= 150 °F, P= 1000 psi, MW=26.
Example 2: refaites le calcul en utilisant la correlation de BUKACEK :

A=6.59278 101
B=-7.22753 103
  𝐵 𝐹
C=0
𝑙𝑛 ( 𝑃 𝑆 )= 𝐴 + + 𝐷𝑙𝑛 ( 𝑇 ) + 𝐸 𝑇
𝑇 +𝐶 D=-7.17695
E=4.03130 10-6
Avec F=2
T en K et P en kPas, Tmin 1.85 C et T
max 374.15 C
Examples

 Example 3: determinez la teneur en eau d’un gaz contenant 80% C1, 20% CO2
aux conditions suivantes:
 T=160 F et P = 2000 psia.

Refaites le calcul untilisant HYSYS


Hydrates du gaz naturel

 Définition: Les hydrates de gaz appelés


clathrates sont composés d’un réseau de
molécules d’eau liées par des liaisons
hydrogène, et dont les cavités sont occupées par
diverses molécules organiques.
Hydrates du gaz naturel

 Les hydrates de gaz se forment à des températures supérieures à 0°C et à des


pressions relativement élevées.
 Leur apparition peut causer le Bouchage des conduites,
 Disfonctionnement des équipements de transfert de chaleur, de séparation
et obturation des conduites….
Hydrates du gaz naturel

 Conditions de formation des hydrates

 La formation des hydrates ne sera plus possible si un des trois

éléments nécessaires à cette formation est altéré.

 TS < TFH
 PS > PFH
 Presence de l’eau libre
HYDRATES

TEMPERATURE
Hydrates du gaz naturel

Structure des hydrates de gaz


– Trois structures ont été découvertes :
• Structure I (sI)
• Structure II (sII)
• Structure H (sH)
Pour décrire la géométrie des hydrates, la nomenclature suivante est utilisée:
 Une cavité est délimitée par plusieurs faces polygonales.
 Chacune de ces faces est caractérisée par son nombre de cotés n affecté
de l’exposant m.
m représente le nombre de fois ou la face intervient dans la construction de la
cavité.
La cavité 43 56 63 est constituée de:
• 3 faces carrées, 6 faces pentagonales et 3 faces hexagonales.
Hydrates du gaz naturel

 Structure I (sI)

La maille élémentaire de la structure sI est un cube de 12Ǻ de paramètre,


composé de 2 cavités à 12 faces pentagonales (512) et 6 cavités à 12 faces
pentagonales et 2 faces hexagonales (512 62)

2 +6
Hydrates du gaz naturel

Structure I (sI)

La maille élémentaire de la Molécule Diamètre Cage Φ


Hote de la occupées molécule /
structure sI est composée de 46 molécule, Φ cavité
Ǻ
molécules d’eau d’où la Méthane, 4.36 512 0.855
nomenclature suivante: CH4 512 62 0.744
Dioxyde de
2M1 6M2 46H2O carbone, 5.12 512 62 0.834
CO2
Hydrogène 4.58 512 0.898
sulfuré, H2S 512 62 0.782
M1 désigne une molécule Ethane, 5.5 512 62 0.939
C2H6
occupant les cavités 512

M2 désigne une molécule


occupant les cavités 512 62

39
Hydrates du gaz naturel

 Structure I (sII)

La maille élémentaire de la structure sII est un cube de 17.3Ǻ de paramètre,


composé de 16 cavités à 12 faces pentagonales (512) et 8 cavités à 12 faces
pentagonales et 4 faces hexagonales (512 64)

16 +8
Hydrates du gaz naturel

La maille élémentaire de la Molécule Diamètre Cage Φ


structure sII est composée de
Hote de la occupées molécule /
molécule, Φ cavité
136 molécules d’eau d’où la Ǻ
nomenclature suivante: Azote, N2 4.1 512 +512 64 0.817 –
0.616
Propane, 6.28 512 64 0.943
C3H8
16M1 8M3 136H2O Iso-butane, 6.5 512 64 0.976
i-C4H10

M1 désigne une molécule


occupant les cavités 512

M3 désigne une molécule


occupant les cavités 512 64
Hydrates du gaz naturel
Méthodes de prédiction des conditions de formation des hydrates

 Graphique
 Corrélations empiriques
 Équilibre solide –gaz
 Thermodynamique statistique

 Méthode graphique
d = 0.6 & P = 100 bar
TFH = 18.7 °C
Méthode graphique

 Applicable pour gaz acide


 Exemple:
Determiner TFH à 600 psia
Comp % Mole
N2 0.30
CO2 6.66
H2S 4.18
C1 84.27
3.15
C2
0.67
C3
0.20
iC4 0.19
nC4 0.4
C5+

MW = 19.75 & d=0.682


Méthode graphique

Utilisation du diagramme (Bailey & Wickert):


1/ De 600 psia 4.18% H2S
2/ procède verticalement vers le bas jusqu’à d=0.682.
3/ suivre la diagonale jusqu’à l’axe des
températures.
TFH1 = 63.7°F
Méthode graphique

Utilisation du diagramme:

1/ De 4.18% H2S 0.67% C3


2/ Procède verticalement vers le bas
jusqu’à P=600 psia
3/ Procède horizontalement jusqu’à
l’axe des T ( 2.2 °F).

TFH = 63.7 - 2.2 = 61.5 °F


Corrélations empiriques

 Correlation de Berge
• 0.555 <γg<0.58

• 0.58<γg<1.0
Corrélations empiriques

• Correlation de Sloan

• 34°F< T <60°F
• 65 psia < P < 1550 psia
• 0.552 < γ <0.9
Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)

 La condition suivante doit être satisfaite au point de formation des hydrates:


Σ( yi /Kvsi) = 1.0
Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)

 La condition suivante doit être satisfaite au point de formation des hydrates:


Σ( yi /Kvsi) = 1.0
 Exemple : déterminez la pression de formation d’hydrates a 50 F pour le gaz
suivant :
Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)
Exemple

 Débit volumique: 100MMscfd


 Pression d’alimentation: 70 bar
 Température : 40°C

Composants % Molaire
N2 0.4
CO2 0.52
C1 90.16
C2 4.69
1.85
C3 Déterminer :
0.79
IC4
0.51 - la teneur en eau à la saturation (% mol ou mass).
nC4 0.27 -La quantité d’eau condensée.
iC5 0.18
nC5 0.63 - température de formation d’hydrates .
C6 + -Interprétation;
Exemple

Déterminer la température de formation des hydrates à 70 bars en utilisant le


graphe suivant:

P=1030 psia
% H2S = 0
d= 0.62
% C3 = 1.85

Tfh = 63.7 °F
= 17.6°C
Exemple

 Application
 Température de formation d’hydrates à 70 bar:
TFH = 17,6 °C
 Teneur en eau du gaz à l’entrée:
W1 = 66 lb/MMscf
 Teneur en eau du gaz à la sortie:
Wé = 9 lb/MMSCF
 Quantité d’eau condensée:
ΔW = W1 – W2 = 66 – 9 = 57 lb/MMscf
ΔW’ = 57 x 100 = 5700 lb/j = 107.8 Kg/hr
Les deux critères pour la formation des hydrates étant réunis,
l’injection d’un inhibiteur est nécessaire.
Modèle Thermodynamique Statistique

L’équilibre de phase des hydrates est déterminé en utilisant le critère


d’égalité du potentiel chimique entre l’eau dans la phase hydrate et l’eau
dans la phase liquide (eau liquide) ou solide (glace)
μ H = μw
 L’équation précédente est réécrite en introduisant le potentiel
chimique de l’eau dans des cavités vides, μβ.

Δ μH = μ β - μ H = Δ μ w = μ β - μ w
Modèle Thermodynamique Statistique

• ΔμH est calculé à partir de la formule:

où : νi est le rapport entre le nombre de cages de type i et le nombre de


molécules d’eau dans une maille élémentaire d’hydrate.
Φij est le taux d’occupation des cavités de type i par des molécules de gaz
de type j
fj : fugacité du gaz de type j
Cij : constante de Langmuir
Modèle Thermodynamique Statistique

 Δμw est calculé à partir de la formule:

Μwo : potentiel chimique de l’eau pure dans les conditions P & T.


aw :activité de l’eau en phase liquide

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