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Sommaire

i. Introduction
1. Généralité sur l'industrie pétrolière
2. Définition des eaux de traitements
ii. Différent type d'eaux de traitement
1. Les eaux d'injection
2. Les eaux de rejet
iii. Utilité du traitement
iv. Equipements

v. Conclusion
I. INTRODUCTION

1. Généralité sur l'industrie pétrolière

Le pétrole est une énergie fossiles faisant partir aujourd’hui des formes d'énergie
les plus utilisée dans le monde.
Comme son nom l’indiquent il résultent de la décomposition de la matière
organique provenant des continents et du milieu marin. Ils se forment dans un
milieu calme et confiné, anaérobie appeler bassin sédimentaire.
Dans ces bassins l'eau plus dense que les hydrocarbures ce retrouve au fond, on
trouve en suite le pétrole et enfin le gaz.

2. Définition des eaux de traitement

La production de pétrole et de gaz est généralement accompagné par l'usage et


la production d'importants volume d'eau pour de nombreuses applications.
L'industrie du pétrole est consciente de sa dépendance à l'eau et essaie de
minimiser et d'optimiser son utilisation par sa réutilisation, son recyclage,
lorsque l’opportunité se présente, ainsi que par l'amélioration des technologies
de traitement de l'eau.
Les eaux de traitements utiliser en industrie pétrolières peuvent être regroupés
en deux grands groupes a savoir :
Les eaux d’injection et les eaux de rejet.

II. Différent type d'eaux de traitements


1. Les eaux d’injections

Dans l’industrie pétrolière, l’injection d’eau ( waterflooding ou water injection)


est une technique qui permet généralement d'augmenter la pression dans
le champ pétrolifère et stimuler ainsi la production. On peut trouver des puits
d’injection d’eau à la fois sur terre (onshore) et en mer (offshore), afin
d’accroître la récupération de pétrole d'un réservoir existant.
De l'eau est injectée pour soutenir la pression du réservoir (également appelée
remplacement de la cavité), ainsi que pour balayer ou déplacer le pétrole du
réservoir et la pousser vers un puits.
Toute source d'eau en vrac peut être utilisée pour l'injection, mais en fonction de
leur origine on peut classer les eaux d'injection en deux groupes.

a) Les eaux produites

Elle réduise le risque d'endommagement de la formation dû à des fluides


incompatibles, même si le risque de formation de calcaire ou de corrosion
dans les conduites d'injection ou dans les tubes demeure. De plus, l’eau
produite, qui est contaminée par des hydrocarbures et des solides, doit être
éliminée d’une manière ou d’une autre et l’évacuation en mer ou en rivière
nécessitera d’abord un certain nettoyage du flux d’eau. Cependant, le
traitement nécessaire pour rendre l'eau produite susceptible d'être réinjectée
peut être tout aussi coûteux.

b) Les autres

Elles regroupe l'ensemble des eaux naturel mais ne provenant pas


directement du gisement. On peut citer l'eau de mer, l'eau des aquifères, l'eau
des rivières etc.
• L'eau de mer est évidemment la source la plus commode pour les
installations de production offshore, et elle peut être pompée vers la
côte pour être utilisée dans les champs terrestres. Dans la mesure du
possible, la prise d'eau est suffisamment profonde pour réduire la
concentration d'algues; cependant, la filtration, la désoxygénation et
l'utilisation de biocide sont généralement nécessaires.

• L'eau de l'aquifère - provenant de formations aquifères autres que le


réservoir de pétrole, mais dans la même structure, présente l'avantage
de la pureté lorsque disponible.

• L'eau de la rivière nécessitera toujours une filtration et l'utilisation de


biocide avant l'injection.

2. Les eaux de rejet

Il s’agit des eaux entrant de la chaîne de production des hydrocarbures qui ne


sont pas réutiliser.
On les classes en deux groupes en fonction de leurs origines.
L'eau de mer et l'eau de drainage.

a) Eau de mer
Il s’agit de l'eau récupérer directement dans la mer ou des solutions salés se
retrouvant piégé dans le gisement.

b) Eau de drainage
Il s’agit des autres types d'eau, et celle contenant des produits chimiques.
III. Utilité du traitement
Les « eaux de gisement », ou « eaux produites », car remontant du gisement
souvent sous forme d’émulsion dans le pétrole brut, sont séparées dans les
séparateurs triphasiques (water knockout tank), puis sont pré-déshuilées
(hydrocyclone, en particulier en offshore ou séparateur lamellaire type CPI :
séparateur à plaque ondulée) et enfin subissent un traitement de finition qui est
fonction de leur destination et des normes de rejet locales.
Ce traitement est valable de même pour les eaux d'origine externe au gisement .

Traitement des eaux de gisement

1. Eau d'injection

L'injection d'eau est l' endroit où l' eau est injectée dans le réservoir d'huile,
pour maintenir la pression (également connu sous le nom de remplacement
voidage), ou pour conduire l' huile vers les puits, et d' accroître ainsi la
production. Les puits d'injection d'eau peuvent être situés à l'intérieur et au large,
pour augmenter la récupération de pétrole d'un réservoir existant.
Dans l'industrie du pétrole, l'injection d' eau ou de l' injection d'eau est l'
endroit où l' eau est injectée dans le réservoir d'huile, pour maintenir
la pression (également connu sous le nom de remplacement voidage), ou pour
conduire l' huile vers les puits, et d' accroître ainsi la production. Les puits
d'injection d'eau peuvent être situés à l'intérieur et au large, pour augmenter la
récupération de pétrole d'un réservoir existant.
Leur réinjection est intéressante parce qu’elle évite non seulement tout rejet en
mer, mais aussi l’ensemencement de la « formation » par des bactéries,
sulfatoréductrices en particulier, et toute incompatibilité chimique avec l’eau du
réservoir (souvent inévitables dans le cas d’injection d’eau de mer). Elle ne
requiert pas non plus, en général, la désoxygénation des eaux, mais en revanche
un déshuilage poussé (1-2 mg · L–1) imposant une filtration.

Comme il est dit plus haut, des chaînes de traitement doivent être conçues pour
permettre par leur réinjection le maintien de la pression du gisement, et ceci sans
risquer de le colmater ( MES ou tartre déposé, produits de corrosion des tubings,
développement de micro- organismes).
Les eaux de traitements subissent rigoureusement les étapes suivantes :

Schéma simplifié du traitement des eaux

• prise en mer,
• tamisage grossier à 100 µm,
• filtration fine (par ultrafiltration, par Dual Media filtration ou à l’aide de
filtres à cartouche),
• filtration par nanofiltration pour éliminer les sulfates et atteindre des
concentrations inférieures à 40 mg/L.

Dans certains cas, et selon les caractéristiques géologiques du réservoir,


les sulfates doivent être éliminés, notamment lorsque l’eau de formation
est riche en ions Sr2+ et Ba2+. Cela permet d’éviter la précipitation du
sulfate de baryum et donc le colmatage des roches poreuses du gisement.
Les sulfates peuvent être éliminés par des unités SRU (Sulphate Removal
Unit) constituées de membranes de nanofiltration, et construites
notamment pour équiper des FPSO ou des plateformes offshores.

Traitement d'eau de mer en récupération assisté

• une préchloration, à partir de NaCℓO obtenu par électrolyse in situ de l’eau


de mer ;
• un tamisage fin (100 à 250 μm) ;
• une floculation en ligne (coagulant organique et/ou minéral) ;
• une filtration très rapide sur filtres compacts kigranulaires type FECM
(sable) ou FECB (bicouche anthracite et sable) assurant typiquement 92 à
98 % d’élimination des particules de plus de 2 μm ;
• un dégazage de l’eau,par dégazeur sous vide;
• une désoxygénation de finitionpar bisulfite d’ammonium ou sulfite de
sodium ;
• un conditionnement bactéricide ;
• une filtration de sécurité éventuelle.

2. Eau de rejet
La proportion de la pollution dissoute organique (composés oxygénés, phénols,
aldéhydes) se développe avec le craquage tandis que le raffinage croissant de
bruts lourds et sulfureux augmente les rejets de sulfures.

On peut définir quatre groupes d’activités susceptibles de produire des effluents


spécifiques.

Ce sont là production du brut, le transport du brut, la raffinerie et la pétrochimie.

a. Production du pétrole

Les rejets en sont les eaux de formation et extraites avec le brut et


éventuellement les boues de forage.

Les eaux de production, qui ont séjourné dans le réservoir, ont été en contact
avec l’huile, le gaz et la roche. L’aspect qualitatif et quantitatif de ces eaux
dépend donc de leur origine (région, géologie de la formation, types de fluides,
procédé de récupération, conditions d’exploitation…).

Une eau de production peut donc typiquement contenir :

• MES : minérales (argiles, silice, différents précipités minéraux de calcium,


de sulfate et de fer..) et organiques (émulsions résiduelles, bactéries,
asphaltènes…)
• des sels dissous de différentes natures
• des métaux lourds et radioactifs
• des produits organiques dissous : hydrocarbures (notamment BTEX, HAP,
phénols et naphtalènes
• des bactéries et des résidus de l’activité bactérienne (biofilm, FeS, etc.)
• des gaz dissous (CO2, O2, H2S, etc.)

Ces eaux sont par conséquent corrosives, instables, huileuses mais sont
également biologiquement actives, toxiques et leur salinité peut atteindre la
saturation. Il donc nécessaire d'éliminer toute ces impuretés.

b. Transport du brut
Dans les terminaux, on doit traiter les eaux de déballastage des pétroliers et
quelquefois les eaux de nettoyage.

Les eaux de ballast peuvent atteindre une concentration en hydrocarbures de 100


mg/L. Au cours des opérations de nettoyage, une quantité massive de détergents
(0,1 à 3,0 g/L) est utilisée. Les émulsions d’hydrocarbures sont considérées
comme stables et très concentrées et nécessitent un traitement spécifique.

c. Dans les raffineries

On distingue les raffineries simples basées principalement sur la distillation du


brut et les raffineries complexes comprenant une unité de vapocraquage et de
fluo craquage catalytique ( FCC ), qui accroissent les quantités d’eaux usées
ainsi que la charge de ces effluents.

Toute raffinerie génère des flux de soudes usées, qui malgré leurs faibles débits,
sont une source importante de polluants (soude, S2-, mercaptans, phénols). Elle
se caractérise également par la production de condensats considérés comme
étant les plus pollués dans l’industrie Oil & Gas. En effet, des produits lourds et
visqueux riches en soufre sont induits lors du FCC et se retrouvent par la suite
sous forme d’H2S.

d. Pétrochimie

Seulement 10 % en volume des produits pétroliers raffinés sont utilisés par


l’industrie pétrochimique.

Trois types de complexes existent produisant les grands dérivés pétrochimiques :


• complexes de gaz de synthèse reposant sur le reformage à la vapeur, en
développant y compris les synthèses de NH3 et de méthanol ;
• complexes oléfiniques, les plus connus, reposant sur le vapocraquage de
naphta, de gazole ou du pétrole ;
• complexes aromatiques, reposant sur le reformage catalytique, avec
synthèses des BTEX et leurs dérivés.

Conclusion partielle

Les effluents sont pollués par les matières premières, des solvants, des
catalyseurs et les polymères eux-mêmes en suspension ou en émulsion

De forts rejets de sels minéraux sont constatés avec :

• NaCℓ quand il y a synthèse de composés chlorés (PVC et solvants) ;


• CaCℓ2 dans le cas de l’oxyde de propylène et aussi de l’oxyde d’éthylène ;
• (NH4)2SO4 dans le cas du caprolactame et des acrylates.

Les rejets de AℓCℓ3 correspondent aux réactions d’alkylation développées en


raffinage (essences) et en production d’éthylbenzène et de cumène (avec acidité
H3PO4).

IV. Équipements
❖ Hydrocyclone cyclonixx de séparation d'huile

❖ Flotteur à gaz induit

❖ CPI non pressurisé et GDF


CPI non pressurisé

GDF
V. Conclusion

Tout comme les eaux servant à être réinjecter dans le gisement afin de maintenir
la pression, les eaux de rejet nécessite un traitement préalable avant leur rejet dans
la nature via une flottation mécanique (HC < 40 mg · L–1), une flottation à l’air
dissous, ou une coalescence (HC < 10 mg · L–1), cette dernière n’étant à employer
que dans les cas de très faibles MES (minérales, cires, hydrocarbures lourds
figés). Ou leurs réinjection après un dégazage éventuel et une filtration.

Bibliographie

• https://www.suezwaterhandbook.fr/procedes-et-technologies/processus-
industriels-et-traitements-des-effluents-residuaires/industrie-du-
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• https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-
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• https://www.suezwaterhandbook.fr/procedes-et-technologies/traitement-
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• https://www.google.com/search?q=parole+finesse+pheelz&oq=parole+fi
&aqs=chrome.1.69i57j0l4.8536j0j7&client=ms-android-transsion-tecno-
rev1&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8
• https://www.suezwaterhandbook.fr/eau-et-generalites/quelles-eaux-a-
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• https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Injection_d%27eau_(production_de_pétrol
e)#:~:text=Dans%20l'industrie%20pétrolière%2C%20l,et%20stimuler%2
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• https://stringfixer.com/fr/Water_injection_(oil_production)

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