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Organisation des pays exportateurs de pétrole

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole


(OPEP) (en anglais : Organization of Petroleum
Organisation des pays
Exporting Countries [OPEC]), est une organisation exportateurs de pétrole
intergouvernementale de pays visant à négocier avec les
sociétés pétrolières pour tout ce qui touche à la production
1
de pétrole, son prix et les futurs droits de concession .
Depuis le 1er août 2016, le secrétaire général de l'OPEP
est l'ancien patron de la compagnie nationale des
hydrocarbures du Nigeria (NNPC) Mohammed
2
Barkindo .

Les 13 membres de l'OPEP en 2019.


Situation
Création 14 septembre 1960
Type Organisation
intergouvernementale
Secrétariat Vienne, Autriche
Coordonnées 48° 12′ 52″ N, 16° 21′ 57″ E
Langue anglais

Site web (en) www.opec.org (https://


www.opec.org/)
Géolocalisation sur la carte : Monde

Géolocalisation sur la carte : Europe


Sommaire
Histoire
Objectifs
Revenus pétroliers des pays de l'OPEP
Mesures historiques, décisions prises par
l'OPEP, désaccords
1973
1986
2008-09
Géolocalisation sur la carte : Autriche
2014
2016
2017
2018
L'évolution des producteurs OPEP sur la
décennie 2010
2020
2021
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Fonctionnement
Pays membres
Afrique
Amérique du Sud
Asie
Moyen-Orient
Cas de l'Équateur, du Gabon, de l’Indonésie
et du Qatar
Autres pays producteurs non membres de
l'OPEP, création de l'OPEP+
Secrétaires généraux
Notes et références
Voir aussi
Infographie
Bibliographie
Articles relatifs à la géopolitique et au
pétrole au Moyen-Orient
Liens externes

Histoire
3
L'OPEP est créée le 14 septembre 1960 , lors de la Conférence de Bagdad, principalement à l'initiative du
4 5
chah d'Iran , Le saoudien Abdullah Tariki (en) et le vénézuélien Juan Pablo Pérez Alfonso (en) le
rejoignent ensuite. Quant à Juan Pablo Pérez Alfonso, il songeait, dans le cadre de ses fonctions de ministre
vénézuélien des Mines, créer une organisation internationale des pays producteurs de pétrole pour pallier la
baisse du prix du baril (moins de 5 dollars américains à l'époque). À l'origine, seuls cinq pays en étaient
6
membres : l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela .
6
Ils furent rejoints par d'autres pays producteurs :

le Qatar en 1961. Cependant, dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes


depuis 2017 avec ses voisins dirigés par des régimes sunnites (Arabie Saoudite, Émirats
Arabes Unis et Bahreïn) lié à son rapprochement avec l'Iran chiite, le pays se retire
finalement de l'organisation en janvier 2019. Pour des raisons diplomatiques, son
gouvernement met cependant en avant la décision du pays de renoncer à l'exploitation du
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pétrole et de se concentrer sur l'exploitation du gaz naturel ;
8
l'Indonésie en 1962, qui se retire en 2008 et réintègre l'OPEP en janvier 2016 avant de
quitter à nouveau l'organisation en décembre 2016;
la Libye en 1962 ;
Abou Dabi en 1967, qui avec six de ses voisins formera les Émirats arabes unis en 1971 ;
l'Algérie en 1969 ;
le Nigeria en 1971 ;
l'Équateur en 1973, qui se retire en 1992 et y revient en 2007 avant de se retirer à
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nouveau en 2020 ;
10
le Gabon en 1975, qui se retire en 1996 mais réintègre l'organisation en juillet 2016 ;
11
l'Angola en 2007 ;
12
la Guinée équatoriale en 2017 .
13
Le Congo - Brazzaville en 2018 .

Pendant les cinq premières années de son existence, son siège est situé à Genève, en Suisse. Il est déplacé
le 1er septembre 1965 à Vienne en Autriche.

Alors à Vienne, la conférence est victime d'une prise d'otage en 1975.

Le 12 mai 2006, lors d'un sommet Union européenne-Amérique latine, le président de la Bolivie, Evo
Morales a déclaré à des journalistes vouloir que la Bolivie fasse partie de l'OPEP. Néanmoins, le pays n'est
qu'un producteur mineur de pétrole. Le jour précédent, l'OPEP s'est engagé à prêter à un taux d'intérêt
14
réduit 10 millions de dollars américains sur 20 ans à la Bolivie, pour aider ses universités publiques .

Fin novembre 2006, il a été annoncé qu'au terme de longues négociations, deux nouveaux pays ont accepté
de rejoindre l'OPEP. L'Angola (deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria
avec 1,4 million de barils par jour, et 2 millions de barils à la fin de 2007) est devenu le douzième membre
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de l'OPEP au 1er janvier 2007 . Il sera suivi par l'Équateur, qui revient dans l'organisation. Ensemble, ils
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contribueront à la production de l'OPEP à hauteur d'environ 2,5 millions de barils par jour .

Objectifs

La création de l'OPEP vient du fait que jusque dans les années 1950-1970, les compagnies pétrolières
avaient les pleins pouvoirs sur le cours du pétrole et imposaient leurs prix aux pays producteurs. C'est ainsi
que les principaux pays producteurs décidèrent de se regrouper de manière à pouvoir influer sur le cours du
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pétrole. La prise de contrôle de la production de pétrole se fit par une politique de nationalisation .

Étant maîtres de leur production, les pays producteurs peuvent de cette manière influencer le cours du baril
de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus
de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus.

L'idée originelle de Juan Pablo Pérez Alfonso en créant l'OPEP


était, au-delà du fait de rendre les pays producteurs maîtres de leur
production, de faire en sorte que les bénéfices liés au commerce
juste du pétrole permettent le développement des pays sous
développés. Il s'éloigna de l'organisation qu'il avait créée voyant
qu'elle ne traitait qu'avec les pays industrialisés qui étaient prêts à
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payer le prix fixé .

Revenus pétroliers des pays de l'OPEP


Siège de l'OPEP à Vienne en
La rente pétrolière apporte un revenu très fluctuant dans le temps Autriche.
(selon le cours du pétrole notamment), qui varie beaucoup selon le
pays, surtout si on le rapporte au nombre d'habitants ; par exemple,
selon l’EIA (2019), le revenu pétrolier s'est élevé en 2018 à 14 683 $ par habitant au Koweït (près de
19
4,2 millions d’habitants), alors qu'il n'était que de 212 $/hab pour le Nigéria (+/-200 millions d'habitants) .

Quand le dollar baisse par rapport aux autres monnaies, les États de l'OPEP voient leurs revenus diminués
pour les achats effectués dans d'autres monnaies, ce qui réduit leur pouvoir d'achat puisqu'ils continuent à
vendre leur pétrole en dollars. Des contraintes locales (instabilités politiques, guerres) ou internationales
(embargo...) influent aussi sur la disponibilité de la ressource pétrolière et donc son prix.

En 2018, l'ensemble des États de l'OPEP a bénéficié d'un revenu pétrolier s'élevant au total à environ 711
milliards de dollars (selon l’EIA), à comparer aux 538 milliards de dollars de 2017, du fait d'une hausse des
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prix moyens du pétrole brut et d'une hausse des exportations . L’Arabie saoudite recueille le tiers de cette
manne (237 milliards de dollars en 2018) devant l’Irak (91 milliards de dollars), les Émirats arabes unis (74
G$), l’Iran (67 G$) et le Koweït (61 G$), les autres pays ayant tous perçu moins de 50 milliards de dollars
19
en 2018 .

Mesures historiques, décisions prises par l'OPEP, désaccords

1973

L'OPEP décide une réduction significative de la production et un embargo contre les États-Unis et les Pays-
Bas qui avaient soutenu Israël lors de la guerre du Kippour conduite par une coalition de l'Égypte et de la
20
Syrie. Le baril passe brutalement de 3 dollars environ à 12 dollars .

Cette décision, qui déclenche le premier choc pétrolier, s'avère un puissant levier pour la promotion des
exigences politiques arabes exprimées au Sixième sommet des chefs d'État arabes (novembre 1973).

1986

À l'automne 1985, le prix du pétrole dévisse et passe sous les 10 dollars à la suite d'une augmentation
excessive de la production de l'Arabie saoudite. L'OPEP aboutit à l'été 1986 à un accord permettant de
20
stabiliser les cours qui remonteront autour de 17 dollars en 1987 .

2008-09
Avec l'émergence de la Chine dans les années 2000 et grâce à une demande toujours plus importante, le
pétrole grimpe à des sommets, atteignant un record à 140 dollars. La crise financière met un coup d'arrêt à
cette hausse : le baril tombe à moins de 35 dollars. Pour enrayer la chute, l'OPEP décide de réduire sa
production de 4,8 millions de barils par jour en trois fois entre fin 2008 et début 2009. Le pétrole remonte
20
au-dessus de 50 dollars .

2014

Avec l'essor du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis, l'offre mondiale dépasse largement la demande.
Mi-2014, les cours passent de 110 à 75 dollars. En novembre 2014, l'OPEP décide de ne plus soutenir les
prix, afin de protéger les parts de marchés du cartel et de tuer la production américaine avec un baril trop
20
bon marché pour les producteurs de pétrole de schiste .

2016

Le 28 septembre 2016, l'OPEP, réunie à Alger, prend la décision de limiter la production de pétrole brut à
21, 22
un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour .

Le 30 novembre 2016, l'OPEP, réuni à Vienne, annonce être parvenu à un accord pour réduire sa
production de 1,2 million de barils par jour à 32,5 millions. L'organisation pétrolière entérine donc ce qui
avait été dessiné il y a deux mois à Alger. Dans le détail, l'Arabie saoudite est le pays qui contribue le plus à
cet effort avec une réduction de sa production de 486 000 barils par jour. À cela il faut ajouter une baisse de
300 000 barils concédée par trois pays : les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Cet accord est
effectif le 1er janvier 2017 et s'ajoute à l'engagement de la Russie de réduire de 300 000 barils par jour sa
23, 24
production .

2017

En mai, les pays membres de l’organisation et la Russie se réunissent au siège à Vienne afin de reconduire
leurs quotas de production de pétrole jusqu’en mars 2018. Le but de cette action est de réduire les stocks
25
mondiaux et de pouvoir peser sur les prix .

Durant cette réunion, les membres signent l’intégration d'un autre pays : la Guinée équatoriale. Ainsi en
mai 2017, Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures, est
26
accueilli par les représentants des autres pays membres au siège de l’organisation . La Guinée équatoriale
27
devient alors officiellement le 14e membre de l'OPEP (le sixième pays africain).

2018

Le 23 septembre 2018, à Alger, est présenté la douzième édition du " OPEC World Oil Outlook" (WOO).
Ce document permet d’avoir une analyse et une évaluation des défis, changements et perspectives qui
28, 29
attendent l'industrie pétrolière mondiale jusqu'en 2040 .

En décembre, l’OPEP se réunit avec pour objectif affiché la baisse de la production afin de contrer la baisse
30
du prix du baril (62 $ le baril en décembre 2018, en baisse de 32 % par rapport à octobre 2018) .

Face aux sanctions américaines, l’Iran connaît une chute de sa production mais l’Arabie saoudite, les
31
E.A.U. et le Koweït ont augmenté leur production .
g p

Le Qatar annonce qu’il va quitter l’organisation en janvier 2019, officiellement pour se concentrer sur sa
32
production de gaz . Mais Téhéran affirme que cette décision confirme « la frustration des petits
producteurs face au rôle dominant d’un groupe dirigé par les Saoudiens et la Russie ». Pour les Iraniens, ce
groupe aurait la mainmise et déterminerait seul les baisses de production dans le but de réguler le prix du
33
baril selon leurs besoins .

L'évolution des producteurs OPEP sur la décennie 2010


34
Production, en millions de barils par jour 2012 2013 2014 2015 2016
Arabie saoudite 9,53 10,12 10,42 9,5 9,4

Iran 2,81 2,85 3,54 3 2,68


Irak 3,33 4 4,41 2,95 3,08

Émirats arabes unis 2,76 2,93 3,03 2,65 2,76


Venezuela 2,46 2,46 2,24 2,5 2,5

Nigeria 1,9 1,77 1,46 2,1 1,95


Koweït 2,61 2,75 2,88 2,46 2,55
Angola 1,66 1,76 1,71 1,78 1,72

Libye 0,46 0,40 0,39 1,39 0,90


Algérie 1,12 1,12 1,11 1,17 1,15

Qatar 0,71 0,65 0,65 0,74 0,73


Équateur 0,55 0,54 0,55 0,49 0,52

Total 30,98 31,65 32,62 31,30 30,45

2020

En mars 2020, dans un contexte de très forte réduction de la demande à la suite de la pandémie de
coronavirus, l'Arabie saoudite s'engage à une réduction d’un million de barils par jour pour l’OPEP si
Moscou et ses partenaires s’engagent à une réduction de 500 000 barils par jour. La Russie s'oppose à cette
35
proposition, entraînant une très forte chute des cours .

En avril, la Russie accepte de diminuer sa production après une division par trois des tarifs du baril en deux
36
mois . L'accord entre l'Opep et la Russie doit aboutir à une baisse de production de 9,7 millions de barils
par jour à partir de mai 2020. De nouvelles baisses de productions doivent être mises en place d'ici à mai
2022. Selon Mohammed Barkindo, secrétaire général de l'Opep, cette réduction est « la plus importante en
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volume sur la plus longue en durée » de l'histoire de l'organisation . En septembre 2020, les baisses de
production ont été ramenées à 7,7 millions de barils par jour. Au 1er janvier 2021, ces quotas devaient être
encore réduits à 5,8 millions mais, compte-tenu des impacts de la persistance de la pandémie de
coronavirus, seule une augmentation de la production de 500 000 barils/jour est actée pour janvier lors de la
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réunion du 3 décembre 2020 .

2021
Après l'augmentation de 500 000 barils/jour actée pour janvier, la baisse de production passe à 7.2 millions
de barils par jour. Lors de la réunion du 5 janvier 2021, les participants conviennent de ne pas engager
d'augmentation supplémentaire de la production en février et mars, à l'exception de la Russie et du
Kazakhstan qui sont autorisés à augmenter leurs productions journalières respectivement de 65000 et 10000
barils/jour en février puis en mars. L'Arabie saoudite s'engage à compenser ces augmentations. La
39
réduction passe alors de 7.2 en janvier à 7.125 en février et 7.05 millions de barils/jour en mars .

Le 18 juillet, les treize pays membres de l'Opep et leurs dix alliés s'entendent sur une hausse graduelle de
40, 41
leur production de pétrole de 400 000 barils par mois à partir du mois d'août jusqu'en septembre 2022 .

Fonctionnement
L'OPEP cherche à réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres,
notamment en instaurant un système de quotas de production. Les membres constituent donc un cartel de
producteurs. Ils se mettent d'accord sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché.
42
En 2005, ses États membres possèdent 78,4 % des réserves estimées de pétrole et fournissent 43 % de la
43
production mondiale de pétrole brut .

Les transactions de pétrole se faisant en dollars américains, le changement de la valeur du dollar par rapport
aux monnaies des pays producteurs affecte les décisions de l'OPEP quant à la quantité à produire.

Les décisions de l'OPEP ont une certaine influence sur le cours mondial du pétrole. Un exemple est la crise
pétrolière de 1973 lors de la guerre du Kippour : l'embargo de l'OPEP envers les pays occidentaux qui
soutiennent Israël provoque une multiplication par quatre du cours pendant cinq mois (17 octobre 1973 -
18 mars 1974). Par la suite, le 7 janvier 1975, les pays de l'OPEP s'entendent pour augmenter le prix du
pétrole brut de 10 %. Cependant cette version historique du premier choc pétrolier est très fortement sujette
à caution. D'une part du fait que, les États-Unis ayant passé leur pic de production en 1970, il était de
l'intérêt des majors de voir le prix du brut augmenter afin de pouvoir mettre en production le golfe du
Mexique, l'Alaska, la mer du Nord. D'autre part l'embargo n'a jamais été effectif vis-à-vis des États-Unis :
des pétroliers chargés en Arabie saoudite, après une escale à Bahreïn, livraient les États-Unis, en particulier
44
au Viêt Nam .

À l'inverse d'autres cartels, l'OPEP a réussi à relever le prix du pétrole pendant de longues périodes. Le
succès de l'organisation vient de la volonté de l'Arabie saoudite d'accepter de baisser sa production lorsque
les autres dépassent leurs quotas. Ainsi la plupart des membres produisent au maximum de leur capacité et
l'Arabie saoudite est la seule à avoir une capacité de réserve et la possibilité d'augmenter sa production si
45
nécessaire .

La règle a très bien réussi dans les années 1970, amenant le cours du brut à rejoindre des niveaux qui
n'avaient été atteints que par des produits raffinés. En revanche, à partir de 1983, le cours du baril
s'effondre, et ne sera plus maîtrisé par l'OPEP pendant plusieurs années.

Par ailleurs, les marchés à terme de Londres (ICE) et de New York (NYMEX) jouent un rôle croissant dans
la détermination des cours, retirant ainsi du pouvoir à l'OPEP. L'Iran a établi un contre-pouvoir à ces
marchés en ouvrant, en février 2008, sa Bourse internationale iranienne du pétrole, où s'échangent dans un
premier temps des dérivés du pétrole. Ces transactions ne s'effectuent plus en dollars mais en diverses autres
monnaies (le rial iranien principalement).

Jusqu'à la guerre du Golfe de 1990-1991, le président irakien Saddam Hussein demandait à l'OPEP
d'augmenter les cours du pétrole afin d'aider l'Irak et d'autres pays membres à résorber leur dette.

Depuis 1976 l'OPEP abonde le Fonds de l'OPEP pour le développement international qui est une banque
Depuis 1976, l'OPEP abonde le Fonds de l'OPEP pour le développement international, qui est une banque
de développement dont le siège se trouve à Vienne.

Pays membres
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Les 13 pays membres sont :

Afrique

Algérie
Pays membre de l'OPEP.
Premier pays à avoir réussi à nationaliser son
industrie d'hydrocarbures le 24 février 1971, l'Algérie
reste un membre important et stratégique de
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l'OPEP .

Angola

L'un des plus grands terrains d'explorations pétrolière des dix dernières années, le pays
affiche une croissance de production à deux chiffres [réf. nécessaire]. Néanmoins la structure
de son industrie pétrolière n'est pas celle des membres de l'OPEP : le secteur est presque
entièrement aux mains des multinationales, et le taux de déplétion de ses gisements est
48
élevé .

Gabon

Ce pays fut membre de l'OPEP de 1975 à 1996 avant de quitter l'organisation. En


49
juillet 2016, le Gabon réintègre l'organisation, devenant alors son 14e membre .

Libye

La production de ce pays devrait fortement repartir à la hausse dans les années qui
viennent, la levée des sanctions occidentales permettant de nouveaux investissements.
Le pays offre un bon potentiel d'exploration, sa place dans l'OPEP devrait donc
progresser. Cependant début 2011 les mouvements de contestation vis-à-vis du régime
50
remettent en cause cette progression au moins à court terme .

Nigeria

Le Nigeria est un membre assez remuant de l'organisation. Sa production augmente


fortement grâce à des développements en offshore profond, et le pays dépasse assez
souvent son quota. Il a plusieurs fois exigé l'augmentation de son quota sous la menace
de quitter l'OPEP. La raison est peut-être que son industrie pétrolière est la moins
nationalisée de l'OPEP : elle est presque entièrement aux mains de multinationales. En
août 2016 c'est l'ancien directeur de la compagnie nationale des hydrocarbures du
51
Nigeria (NNPC) qui devient le secrétaire général de l'organisation . Ce dernier a déjà
52
occupé ce poste par intérim en 2006 .

Guinée équatoriale

Troisième plus grand producteur de pétrole brut d’Afrique, la Guinée équatoriale avait fait
sa demande d’intégration de l'OPEP en janvier 2017 et c'est cinq mois plus tard que le
53
pays rejoint officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, en mai 2017 .
Il devient ainsi, avec la Libye, l’Algérie, le Nigeria, le Gabon et l’Angola, le sixième pays
54
africain à adhérer à l’organisation .
République du Congo
Le pays intègre l'organisation en juin 2018, par esprit de « solidarité » et pour bénéficier
du fonds OPEP, selon le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude
Ngackosso.

Amérique du Sud

Venezuela

Sous la présidence d'Hugo Chávez, ce pays a pris un rôle bien plus actif dans l'OPEP,
contribuant à redonner à celle-ci son statut d'arme géopolitique. Depuis la prise en compte
dans les calculs de l'organisation du pétrole lourd (le Venezuela a de grosses réserves de
sables bitumineux), le pays détient les plus importantes réserves du monde, devant
55
l'Arabie saoudite . Cela fait sans doute partie d'une manœuvre plus vaste visant à
contester l'hégémonie saoudienne dans l'organisation.

Asie

Moyen-Orient

Arabie saoudite

Le chef historique de l'OPEP s'appuie sur les deuxièmes plus vastes réserves de pétrole
du Monde après le Venezuela, son statut de plus grand producteur et exportateur, et le fait
qu'il concentre presque toute la capacité de réserve. Le pays a besoin d'investissements
énormes en permanence pour remplacer la production perdue par l'épuisement des
gisements (semble-t-il quelque 800 000 bbl/j chaque année), et sa production comprend
une part croissante de pétroles de qualité basse à moyenne.

Émirats arabes unis

Les Émirats sont une confédération créée seulement en 1971. Avant cette date, seule
celui d'Abou Dabi était déjà membre de l'OPEP. Les autres émirats n'y ont jamais adhéré
et ne se considèrent alors pas liés par les quotas — leur production est de toute façon
faible et en déclin. Abou Dabi est un grand producteur, mais tous ses gisements
significatifs sont exploités depuis plus de 30 ans.

Irak

Le statut de l'Irak est en quelque sorte en suspens depuis le conflit récent. Le pays est
encore nominalement membre de l'OPEP, mais n'est plus inclus dans les quotas. Le pays
pourrait avoir des réserves parmi les plus vastes de l'OPEP, mais le nouveau régime n'a
pas encore clarifié ses intentions.

Iran

L'Iran est un pilier historique de l'OPEP, et démontre à nouveau aujourd'hui sa


détermination à utiliser l'arme pétrolière comme moyen de pression contre les États-Unis.
Ses grands gisements connaissent une grave déplétion, le pays parvenant à peine à
produire autant que les quotas de production l'y autorisent.

Koweït
Ce pays a la particularité d'avoir des réserves concentrées en grande partie dans un seul
gisement. Ce gisement semble avoir atteint le pic de production, et les réserves officielles
sont largement contestées, y compris à l'intérieur du pays, dans un contexte de grands
changements politiques.

Cas de l'Équateur, du Gabon, de l’Indonésie et du Qatar

Pour les pays qui exportent du pétrole à un volume relativement faible, leur pouvoir de négociation est très
limité en tant que membres de l'OPEP. Ce dernier ne justifierait pas nécessairement les quotas de production
et les coûts d'adhésion imposés par l'OPEP. Ainsi, alors qu'il l'avait intégré en 1973, l'Équateur se retire de
l'OPEP en décembre 1992. Quito ne souhaitait pas payer les 2 millions de dollars de cotisation annuelle et
jugeait nécessaire de produire plus de pétrole que l'autorisait les quotas de l'OPEP à l'époque. Il rejoindra
56
l'organisation en octobre 2007 .

En janvier 1995, des préoccupations similaires ont incité le Gabon à suspendre son adhésion à l'OPEP. 21
57
ans plus tard, il réintègre l'organisation, en juillet 2016 .

En mai 2008, l'Indonésie annonce qu'elle va quitter l'OPEP. Pour faire face à un besoin croissant de brut,
elle passe d'exportateur à importateur de pétrole et se voit même incapable d'atteindre son quota de
production imposé par l'OPEP. Elle rejoint l'organisation en janvier 2016. Mais elle décide de suspendre
son adhésion une nouvelle fois lors de la 171e conférence de l'OPEP le 30 novembre 2016.

Le 3 décembre 2018, le Qatar annonce son retrait de l'Opep au début de 2019.


58
Le 1er janvier 2020, l'Équateur a quitté l'OPEP.

Autres pays producteurs non membres de l'OPEP, création de l'OPEP+

Certains importants pays producteurs de pétrole, dont certains sont exportateurs nets, ne sont pas membres
de l'OPEP. C'est le cas du Canada, du Soudan, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Norvège, des États-
Unis, de la Russie et d'Oman.

Mais certains experts estiment que les États-Unis étaient un membre de facto de l'OPEP pendant leur
occupation de l'Irak. Cela en raison de leur hégémonie de l'autorité provisoire de la Coalition de 2003 à
2004. Mais cela n'a jamais été acté par l'OPEP, aucun représentant des États-Unis n'ayant assisté à titre
59
officiel aux réunions .

En 2016, les membres de l’OPEP se sont associés avec dix autres pays producteurs pour limiter leur
production : Russie, Mexique, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Bahreïn, Brunei, Malaisie, Oman, Soudan et
60
Soudan du Sud. Cette alliance est connue désormais sous le nom d’« OPEP+ » . Cette alliance est mise à
rude épreuve dans le cadre de la baisse mondiale de demande en pétrole à la suite de la pandémie de Covid-
61
19 au printemps 2020 .

Secrétaires généraux
62
Secrétaires généraux de l'OPEP depuis 1961

Début de
Fin de mandat Secrétaire général Pays
mandat
21 janvier 1961 30 avril 1964 Dr Fuad Rouhani (en) Iran

Dr Abdul Rahman al-


1er mai 1964 30 avril 1965 Irak
Bazzaz (en)

1er mai 1965 31 décembre 1966 Ashraf T. Lutfi Koweït

Arabie
1er janvier 1967 31 décembre 1967 Mohammad Saleh Joukhdar
saoudite

1er janvier 1968 31 décembre 1968 Dr Francisco R. Parra Venezuela

1er janvier 1969 31 décembre 1969 Dr Elrich Sanger Indonésie

1er janvier 1970 31 décembre 1970 Omar El-Badri Libye

Émirats
1er janvier 1971 31 décembre 1972 Dr Nadim al-Pachachi (en)
arabes unis

1er janvier 1973 31 décembre 1974 {Dr Abderrahman Khène Algérie

1er janvier 1975 31 décembre 1976 M.O. Feyide Nigeria

1er janvier 1977 31 décembre 1978 Ali M. Jaidah Qatar

1er janvier 1979 30 juin 1981 René G. Ortiz Équateur

1er juillet 1981 30 juin 1983 Marc Saturnin Nan Nguéma Gabon

Émirats
19 juillet 1983 31 décembre 1983 Dr Mana Saeed Otaiba (en)
arabes unis

1er janvier 1984 31 octobre 1984 Kamal Hassan Maghur (en) Libye

31 octobre 1984 9 décembre 1985 Dr Subroto (en) Indonésie

1er janvier 1986 30 juin 1986 Dr Arturo Hernández Grisanti Venezuela

1er juillet 1986 30 juin 1988 Dr Alhaji Rilwanu Lukman Nigeria

1er juillet 1988 30 juin 1994 Dr Subroto Indonésie

1er juillet 1994 31 décembre 1994 Abdallah Salem el-Badri (en) Libye

1er janvier 1995 31 décembre 2000 Dr Alhaji Rilwanu Lukman Nigeria

1er janvier 2001 30 juin 2002 Dr Alí Rodríguez Araque Venezuela

1er juillet 2002 31 décembre 2003 Dr Alvaro Silva Calderón Venezuela

1er janvier 2004 31 décembre 2004 Dr Purnomo Yusgiantoro (en) Indonésie

Cheikh Ahmed Al Fahad Al


Cheikh Ahmed Al-Fahad Al-
1er janvier 2005 31 décembre 2005
Ahmed Al-Sabah
Koweït

Dr Edmund Maduabebe
1er janvier 2006 31 décembre 2006 Nigeria
Daukoru (en)

1er janvier 2007 31 juillet 2016 Abdallah Salem el-Badri / Libye

1er août 2016 Mohammed Barkindo Nigeria

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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Infographie
Organisation des pays exportateurs de
Horia Mustafa Douine, « Pétrole : quel pétrole (https://commons.wikimedia.org/wi
est le rôle de l'Opep ? Réponse en cinq ki/Category:OPEC?uselang=fr), sur
graphiques » (http://premium.lefigaro.fr/c
onjoncture/2018/12/17/20002-20181217 Wikimedia Commons
ARTFIG00264-petrole-quel-est-le-role-d Organisation des pays exportateurs de
e-l-opep-reponse-en-cinq-graphiques.ph
p), sur le Figaro, 19 décembre 2018 pétrole, sur Wikinews
(consulté le 26 avril 2019)

Bibliographie
Matthieu Auzanneau, Or noir : La grande histoire du pétrole, Paris, La Découverte,
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Abb L OPEC Pl If Y C ’t B t Th J i Th Atl ti
(en) Abba Lerner, « OPEC—a Plan—If You Can’t Beat Them, Join Them », Atlantic
Economic Journal, vol. 8, no 3, 1980, p. 1–3.
Philippe Pétriat, Aux pays de l'or noir. Une histoire arabe du pétrole, Gallimard, « Folio
histoire », 2021.

Articles relatifs à la géopolitique et au pétrole au Moyen-Orient

Géopolitique régionale : Pétrole :

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Liens externes
(en) Site officiel (https://www.opec.org/)

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