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Histoire
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L'OPEP est créée le 14 septembre 1960 , lors de la Conférence de Bagdad, principalement à l'initiative du
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chah d'Iran , Le saoudien Abdullah Tariki (en) et le vénézuélien Juan Pablo Pérez Alfonso (en) le
rejoignent ensuite. Quant à Juan Pablo Pérez Alfonso, il songeait, dans le cadre de ses fonctions de ministre
vénézuélien des Mines, créer une organisation internationale des pays producteurs de pétrole pour pallier la
baisse du prix du baril (moins de 5 dollars américains à l'époque). À l'origine, seuls cinq pays en étaient
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membres : l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela .
6
Ils furent rejoints par d'autres pays producteurs :
Pendant les cinq premières années de son existence, son siège est situé à Genève, en Suisse. Il est déplacé
le 1er septembre 1965 à Vienne en Autriche.
Le 12 mai 2006, lors d'un sommet Union européenne-Amérique latine, le président de la Bolivie, Evo
Morales a déclaré à des journalistes vouloir que la Bolivie fasse partie de l'OPEP. Néanmoins, le pays n'est
qu'un producteur mineur de pétrole. Le jour précédent, l'OPEP s'est engagé à prêter à un taux d'intérêt
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réduit 10 millions de dollars américains sur 20 ans à la Bolivie, pour aider ses universités publiques .
Fin novembre 2006, il a été annoncé qu'au terme de longues négociations, deux nouveaux pays ont accepté
de rejoindre l'OPEP. L'Angola (deuxième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria
avec 1,4 million de barils par jour, et 2 millions de barils à la fin de 2007) est devenu le douzième membre
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de l'OPEP au 1er janvier 2007 . Il sera suivi par l'Équateur, qui revient dans l'organisation. Ensemble, ils
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contribueront à la production de l'OPEP à hauteur d'environ 2,5 millions de barils par jour .
Objectifs
La création de l'OPEP vient du fait que jusque dans les années 1950-1970, les compagnies pétrolières
avaient les pleins pouvoirs sur le cours du pétrole et imposaient leurs prix aux pays producteurs. C'est ainsi
que les principaux pays producteurs décidèrent de se regrouper de manière à pouvoir influer sur le cours du
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pétrole. La prise de contrôle de la production de pétrole se fit par une politique de nationalisation .
Étant maîtres de leur production, les pays producteurs peuvent de cette manière influencer le cours du baril
de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus
de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus.
Quand le dollar baisse par rapport aux autres monnaies, les États de l'OPEP voient leurs revenus diminués
pour les achats effectués dans d'autres monnaies, ce qui réduit leur pouvoir d'achat puisqu'ils continuent à
vendre leur pétrole en dollars. Des contraintes locales (instabilités politiques, guerres) ou internationales
(embargo...) influent aussi sur la disponibilité de la ressource pétrolière et donc son prix.
En 2018, l'ensemble des États de l'OPEP a bénéficié d'un revenu pétrolier s'élevant au total à environ 711
milliards de dollars (selon l’EIA), à comparer aux 538 milliards de dollars de 2017, du fait d'une hausse des
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prix moyens du pétrole brut et d'une hausse des exportations . L’Arabie saoudite recueille le tiers de cette
manne (237 milliards de dollars en 2018) devant l’Irak (91 milliards de dollars), les Émirats arabes unis (74
G$), l’Iran (67 G$) et le Koweït (61 G$), les autres pays ayant tous perçu moins de 50 milliards de dollars
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en 2018 .
1973
L'OPEP décide une réduction significative de la production et un embargo contre les États-Unis et les Pays-
Bas qui avaient soutenu Israël lors de la guerre du Kippour conduite par une coalition de l'Égypte et de la
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Syrie. Le baril passe brutalement de 3 dollars environ à 12 dollars .
Cette décision, qui déclenche le premier choc pétrolier, s'avère un puissant levier pour la promotion des
exigences politiques arabes exprimées au Sixième sommet des chefs d'État arabes (novembre 1973).
1986
À l'automne 1985, le prix du pétrole dévisse et passe sous les 10 dollars à la suite d'une augmentation
excessive de la production de l'Arabie saoudite. L'OPEP aboutit à l'été 1986 à un accord permettant de
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stabiliser les cours qui remonteront autour de 17 dollars en 1987 .
2008-09
Avec l'émergence de la Chine dans les années 2000 et grâce à une demande toujours plus importante, le
pétrole grimpe à des sommets, atteignant un record à 140 dollars. La crise financière met un coup d'arrêt à
cette hausse : le baril tombe à moins de 35 dollars. Pour enrayer la chute, l'OPEP décide de réduire sa
production de 4,8 millions de barils par jour en trois fois entre fin 2008 et début 2009. Le pétrole remonte
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au-dessus de 50 dollars .
2014
Avec l'essor du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis, l'offre mondiale dépasse largement la demande.
Mi-2014, les cours passent de 110 à 75 dollars. En novembre 2014, l'OPEP décide de ne plus soutenir les
prix, afin de protéger les parts de marchés du cartel et de tuer la production américaine avec un baril trop
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bon marché pour les producteurs de pétrole de schiste .
2016
Le 28 septembre 2016, l'OPEP, réunie à Alger, prend la décision de limiter la production de pétrole brut à
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un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour .
Le 30 novembre 2016, l'OPEP, réuni à Vienne, annonce être parvenu à un accord pour réduire sa
production de 1,2 million de barils par jour à 32,5 millions. L'organisation pétrolière entérine donc ce qui
avait été dessiné il y a deux mois à Alger. Dans le détail, l'Arabie saoudite est le pays qui contribue le plus à
cet effort avec une réduction de sa production de 486 000 barils par jour. À cela il faut ajouter une baisse de
300 000 barils concédée par trois pays : les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Cet accord est
effectif le 1er janvier 2017 et s'ajoute à l'engagement de la Russie de réduire de 300 000 barils par jour sa
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production .
2017
En mai, les pays membres de l’organisation et la Russie se réunissent au siège à Vienne afin de reconduire
leurs quotas de production de pétrole jusqu’en mars 2018. Le but de cette action est de réduire les stocks
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mondiaux et de pouvoir peser sur les prix .
Durant cette réunion, les membres signent l’intégration d'un autre pays : la Guinée équatoriale. Ainsi en
mai 2017, Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures, est
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accueilli par les représentants des autres pays membres au siège de l’organisation . La Guinée équatoriale
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devient alors officiellement le 14e membre de l'OPEP (le sixième pays africain).
2018
Le 23 septembre 2018, à Alger, est présenté la douzième édition du " OPEC World Oil Outlook" (WOO).
Ce document permet d’avoir une analyse et une évaluation des défis, changements et perspectives qui
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attendent l'industrie pétrolière mondiale jusqu'en 2040 .
En décembre, l’OPEP se réunit avec pour objectif affiché la baisse de la production afin de contrer la baisse
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du prix du baril (62 $ le baril en décembre 2018, en baisse de 32 % par rapport à octobre 2018) .
Face aux sanctions américaines, l’Iran connaît une chute de sa production mais l’Arabie saoudite, les
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E.A.U. et le Koweït ont augmenté leur production .
g p
Le Qatar annonce qu’il va quitter l’organisation en janvier 2019, officiellement pour se concentrer sur sa
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production de gaz . Mais Téhéran affirme que cette décision confirme « la frustration des petits
producteurs face au rôle dominant d’un groupe dirigé par les Saoudiens et la Russie ». Pour les Iraniens, ce
groupe aurait la mainmise et déterminerait seul les baisses de production dans le but de réguler le prix du
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baril selon leurs besoins .
2020
En mars 2020, dans un contexte de très forte réduction de la demande à la suite de la pandémie de
coronavirus, l'Arabie saoudite s'engage à une réduction d’un million de barils par jour pour l’OPEP si
Moscou et ses partenaires s’engagent à une réduction de 500 000 barils par jour. La Russie s'oppose à cette
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proposition, entraînant une très forte chute des cours .
En avril, la Russie accepte de diminuer sa production après une division par trois des tarifs du baril en deux
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mois . L'accord entre l'Opep et la Russie doit aboutir à une baisse de production de 9,7 millions de barils
par jour à partir de mai 2020. De nouvelles baisses de productions doivent être mises en place d'ici à mai
2022. Selon Mohammed Barkindo, secrétaire général de l'Opep, cette réduction est « la plus importante en
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volume sur la plus longue en durée » de l'histoire de l'organisation . En septembre 2020, les baisses de
production ont été ramenées à 7,7 millions de barils par jour. Au 1er janvier 2021, ces quotas devaient être
encore réduits à 5,8 millions mais, compte-tenu des impacts de la persistance de la pandémie de
coronavirus, seule une augmentation de la production de 500 000 barils/jour est actée pour janvier lors de la
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réunion du 3 décembre 2020 .
2021
Après l'augmentation de 500 000 barils/jour actée pour janvier, la baisse de production passe à 7.2 millions
de barils par jour. Lors de la réunion du 5 janvier 2021, les participants conviennent de ne pas engager
d'augmentation supplémentaire de la production en février et mars, à l'exception de la Russie et du
Kazakhstan qui sont autorisés à augmenter leurs productions journalières respectivement de 65000 et 10000
barils/jour en février puis en mars. L'Arabie saoudite s'engage à compenser ces augmentations. La
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réduction passe alors de 7.2 en janvier à 7.125 en février et 7.05 millions de barils/jour en mars .
Le 18 juillet, les treize pays membres de l'Opep et leurs dix alliés s'entendent sur une hausse graduelle de
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leur production de pétrole de 400 000 barils par mois à partir du mois d'août jusqu'en septembre 2022 .
Fonctionnement
L'OPEP cherche à réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres,
notamment en instaurant un système de quotas de production. Les membres constituent donc un cartel de
producteurs. Ils se mettent d'accord sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché.
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En 2005, ses États membres possèdent 78,4 % des réserves estimées de pétrole et fournissent 43 % de la
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production mondiale de pétrole brut .
Les transactions de pétrole se faisant en dollars américains, le changement de la valeur du dollar par rapport
aux monnaies des pays producteurs affecte les décisions de l'OPEP quant à la quantité à produire.
Les décisions de l'OPEP ont une certaine influence sur le cours mondial du pétrole. Un exemple est la crise
pétrolière de 1973 lors de la guerre du Kippour : l'embargo de l'OPEP envers les pays occidentaux qui
soutiennent Israël provoque une multiplication par quatre du cours pendant cinq mois (17 octobre 1973 -
18 mars 1974). Par la suite, le 7 janvier 1975, les pays de l'OPEP s'entendent pour augmenter le prix du
pétrole brut de 10 %. Cependant cette version historique du premier choc pétrolier est très fortement sujette
à caution. D'une part du fait que, les États-Unis ayant passé leur pic de production en 1970, il était de
l'intérêt des majors de voir le prix du brut augmenter afin de pouvoir mettre en production le golfe du
Mexique, l'Alaska, la mer du Nord. D'autre part l'embargo n'a jamais été effectif vis-à-vis des États-Unis :
des pétroliers chargés en Arabie saoudite, après une escale à Bahreïn, livraient les États-Unis, en particulier
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au Viêt Nam .
À l'inverse d'autres cartels, l'OPEP a réussi à relever le prix du pétrole pendant de longues périodes. Le
succès de l'organisation vient de la volonté de l'Arabie saoudite d'accepter de baisser sa production lorsque
les autres dépassent leurs quotas. Ainsi la plupart des membres produisent au maximum de leur capacité et
l'Arabie saoudite est la seule à avoir une capacité de réserve et la possibilité d'augmenter sa production si
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nécessaire .
La règle a très bien réussi dans les années 1970, amenant le cours du brut à rejoindre des niveaux qui
n'avaient été atteints que par des produits raffinés. En revanche, à partir de 1983, le cours du baril
s'effondre, et ne sera plus maîtrisé par l'OPEP pendant plusieurs années.
Par ailleurs, les marchés à terme de Londres (ICE) et de New York (NYMEX) jouent un rôle croissant dans
la détermination des cours, retirant ainsi du pouvoir à l'OPEP. L'Iran a établi un contre-pouvoir à ces
marchés en ouvrant, en février 2008, sa Bourse internationale iranienne du pétrole, où s'échangent dans un
premier temps des dérivés du pétrole. Ces transactions ne s'effectuent plus en dollars mais en diverses autres
monnaies (le rial iranien principalement).
Jusqu'à la guerre du Golfe de 1990-1991, le président irakien Saddam Hussein demandait à l'OPEP
d'augmenter les cours du pétrole afin d'aider l'Irak et d'autres pays membres à résorber leur dette.
Depuis 1976 l'OPEP abonde le Fonds de l'OPEP pour le développement international qui est une banque
Depuis 1976, l'OPEP abonde le Fonds de l'OPEP pour le développement international, qui est une banque
de développement dont le siège se trouve à Vienne.
Pays membres
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Les 13 pays membres sont :
Afrique
Algérie
Pays membre de l'OPEP.
Premier pays à avoir réussi à nationaliser son
industrie d'hydrocarbures le 24 février 1971, l'Algérie
reste un membre important et stratégique de
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l'OPEP .
Angola
L'un des plus grands terrains d'explorations pétrolière des dix dernières années, le pays
affiche une croissance de production à deux chiffres [réf. nécessaire]. Néanmoins la structure
de son industrie pétrolière n'est pas celle des membres de l'OPEP : le secteur est presque
entièrement aux mains des multinationales, et le taux de déplétion de ses gisements est
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élevé .
Gabon
Libye
La production de ce pays devrait fortement repartir à la hausse dans les années qui
viennent, la levée des sanctions occidentales permettant de nouveaux investissements.
Le pays offre un bon potentiel d'exploration, sa place dans l'OPEP devrait donc
progresser. Cependant début 2011 les mouvements de contestation vis-à-vis du régime
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remettent en cause cette progression au moins à court terme .
Nigeria
Guinée équatoriale
Troisième plus grand producteur de pétrole brut d’Afrique, la Guinée équatoriale avait fait
sa demande d’intégration de l'OPEP en janvier 2017 et c'est cinq mois plus tard que le
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pays rejoint officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, en mai 2017 .
Il devient ainsi, avec la Libye, l’Algérie, le Nigeria, le Gabon et l’Angola, le sixième pays
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africain à adhérer à l’organisation .
République du Congo
Le pays intègre l'organisation en juin 2018, par esprit de « solidarité » et pour bénéficier
du fonds OPEP, selon le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude
Ngackosso.
Amérique du Sud
Venezuela
Sous la présidence d'Hugo Chávez, ce pays a pris un rôle bien plus actif dans l'OPEP,
contribuant à redonner à celle-ci son statut d'arme géopolitique. Depuis la prise en compte
dans les calculs de l'organisation du pétrole lourd (le Venezuela a de grosses réserves de
sables bitumineux), le pays détient les plus importantes réserves du monde, devant
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l'Arabie saoudite . Cela fait sans doute partie d'une manœuvre plus vaste visant à
contester l'hégémonie saoudienne dans l'organisation.
Asie
Moyen-Orient
Arabie saoudite
Le chef historique de l'OPEP s'appuie sur les deuxièmes plus vastes réserves de pétrole
du Monde après le Venezuela, son statut de plus grand producteur et exportateur, et le fait
qu'il concentre presque toute la capacité de réserve. Le pays a besoin d'investissements
énormes en permanence pour remplacer la production perdue par l'épuisement des
gisements (semble-t-il quelque 800 000 bbl/j chaque année), et sa production comprend
une part croissante de pétroles de qualité basse à moyenne.
Les Émirats sont une confédération créée seulement en 1971. Avant cette date, seule
celui d'Abou Dabi était déjà membre de l'OPEP. Les autres émirats n'y ont jamais adhéré
et ne se considèrent alors pas liés par les quotas — leur production est de toute façon
faible et en déclin. Abou Dabi est un grand producteur, mais tous ses gisements
significatifs sont exploités depuis plus de 30 ans.
Irak
Le statut de l'Irak est en quelque sorte en suspens depuis le conflit récent. Le pays est
encore nominalement membre de l'OPEP, mais n'est plus inclus dans les quotas. Le pays
pourrait avoir des réserves parmi les plus vastes de l'OPEP, mais le nouveau régime n'a
pas encore clarifié ses intentions.
Iran
Koweït
Ce pays a la particularité d'avoir des réserves concentrées en grande partie dans un seul
gisement. Ce gisement semble avoir atteint le pic de production, et les réserves officielles
sont largement contestées, y compris à l'intérieur du pays, dans un contexte de grands
changements politiques.
Pour les pays qui exportent du pétrole à un volume relativement faible, leur pouvoir de négociation est très
limité en tant que membres de l'OPEP. Ce dernier ne justifierait pas nécessairement les quotas de production
et les coûts d'adhésion imposés par l'OPEP. Ainsi, alors qu'il l'avait intégré en 1973, l'Équateur se retire de
l'OPEP en décembre 1992. Quito ne souhaitait pas payer les 2 millions de dollars de cotisation annuelle et
jugeait nécessaire de produire plus de pétrole que l'autorisait les quotas de l'OPEP à l'époque. Il rejoindra
56
l'organisation en octobre 2007 .
En janvier 1995, des préoccupations similaires ont incité le Gabon à suspendre son adhésion à l'OPEP. 21
57
ans plus tard, il réintègre l'organisation, en juillet 2016 .
En mai 2008, l'Indonésie annonce qu'elle va quitter l'OPEP. Pour faire face à un besoin croissant de brut,
elle passe d'exportateur à importateur de pétrole et se voit même incapable d'atteindre son quota de
production imposé par l'OPEP. Elle rejoint l'organisation en janvier 2016. Mais elle décide de suspendre
son adhésion une nouvelle fois lors de la 171e conférence de l'OPEP le 30 novembre 2016.
Certains importants pays producteurs de pétrole, dont certains sont exportateurs nets, ne sont pas membres
de l'OPEP. C'est le cas du Canada, du Soudan, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Norvège, des États-
Unis, de la Russie et d'Oman.
Mais certains experts estiment que les États-Unis étaient un membre de facto de l'OPEP pendant leur
occupation de l'Irak. Cela en raison de leur hégémonie de l'autorité provisoire de la Coalition de 2003 à
2004. Mais cela n'a jamais été acté par l'OPEP, aucun représentant des États-Unis n'ayant assisté à titre
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officiel aux réunions .
En 2016, les membres de l’OPEP se sont associés avec dix autres pays producteurs pour limiter leur
production : Russie, Mexique, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Bahreïn, Brunei, Malaisie, Oman, Soudan et
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Soudan du Sud. Cette alliance est connue désormais sous le nom d’« OPEP+ » . Cette alliance est mise à
rude épreuve dans le cadre de la baisse mondiale de demande en pétrole à la suite de la pandémie de Covid-
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19 au printemps 2020 .
Secrétaires généraux
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Secrétaires généraux de l'OPEP depuis 1961
Début de
Fin de mandat Secrétaire général Pays
mandat
21 janvier 1961 30 avril 1964 Dr Fuad Rouhani (en) Iran
Arabie
1er janvier 1967 31 décembre 1967 Mohammad Saleh Joukhdar
saoudite
Émirats
1er janvier 1971 31 décembre 1972 Dr Nadim al-Pachachi (en)
arabes unis
1er juillet 1981 30 juin 1983 Marc Saturnin Nan Nguéma Gabon
Émirats
19 juillet 1983 31 décembre 1983 Dr Mana Saeed Otaiba (en)
arabes unis
1er janvier 1984 31 octobre 1984 Kamal Hassan Maghur (en) Libye
1er juillet 1994 31 décembre 1994 Abdallah Salem el-Badri (en) Libye
Dr Edmund Maduabebe
1er janvier 2006 31 décembre 2006 Nigeria
Daukoru (en)
Notes et références
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pétrole ou OPEC sigle de Organisation of the Petroleum Exportation Countries » (http://www.
larousse.fr/encyclopedie/divers/OPEP/136289), sur larousse.fr, Éditions Larousse (consulté
le 2 juillet 2016).
2. « OPEP » (http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/opep) (consulté le
1er juillet 2016).
3. « 1960 - Création de l'OPEP - Terminale Histoire » (https://www.lemonde.fr/revision-du-bac/a
nnales-bac/histoire-terminale/1960-creation-de-l-opep_hxd019.html), sur Le Monde.fr
(consulté le 2 juillet 2016).
4. M. A. Oraizi, Amérique, pétrole, domination : Une stratégie globalisé, t. I, Paris, L'Harmattan,
2012, p. 80 et s.
5. Auzanneau 2015, p. 319-321.
6. (fr) « L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) » (http://www.ladocumentatio
nfrancaise.fr/dossiers/petrole/role-opep.shtml), La Documentation française (consulté le
7 janvier 2008).
7. Zahraa Alkhalisi, CNN Business, « Qatar is pulling out of OPEC to focus on gas » (https://ww
w.cnn.com/2018/12/03/business/qatar-opec-withdrawal/index.html), sur CNN (consulté le
14 avril 2019)
8. « OPEC : Member Countries » (http://www.opec.org/opec_web/en/about_us/25.htm), sur
www.opec.org (consulté le 1er juillet 2016).
9. Le Figaro avec AFP, « L'Equateur se retirera de l'OPEP en janvier 2020 » (https://www.lefiga
ro.fr/flash-eco/l-equateur-se-retirera-de-l-opep-en-janvier-2020-20191001), sur Le Figaro.fr,
1er octobre 2019 (consulté le 6 octobre 2020)
10. « Hydrocarbures : le Gabon réintègre l'Opep - JeuneAfrique.com » (http://www.jeuneafrique.c
om/338339/economie/gabon-reintegre-officiellement-lopep/), 1er juillet 2016 (consulté le
1er juillet 2016).
11. « Angola et OPEP » (https://www.sicavonline.fr/index.cfm?action=m_actu&ida=142981-petro
le-l-opep-integre-l-angola-a-son-panier-de-reference).
12. (en-US) « La Guinée équatoriale devient membre de l'OPEP | ECODAFRIK » (http://www.eco
dafrik.com/la-guinee-equatoriale-devient-membre-de-lopep/), sur www.ecodafrik.com
(consulté le 31 mai 2017).
13. « Pétrole: le Congo-Brazzaville devient membre de l'OPEP - RFI » (http://www.rfi.fr/afrique/2
0180624-congo-brazzaville-membre-opep-petrole-producteur), sur RFI Afrique (consulté le
12 avril 2019)
14. (fr) « La nationalisation des hydrocarbures, outil ou écueil pour le développement de la
Bolivie ? » (http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1815)
15. (en) « Who are OPEC Member Countries? » (http://www.opec.org/library/FAQs/aboutOPEC/q
3.htm).
16. (fr) « L'OPEP baissera sa production de 500 000 barils par jour à partir de février » (https://w
ww.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-845550@51-844808,0.html), dans le quotidien
L M d d 14 dé b 2006
Le Monde du 14 décembre 2006.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Infographie
Organisation des pays exportateurs de
Horia Mustafa Douine, « Pétrole : quel pétrole (https://commons.wikimedia.org/wi
est le rôle de l'Opep ? Réponse en cinq ki/Category:OPEC?uselang=fr), sur
graphiques » (http://premium.lefigaro.fr/c
onjoncture/2018/12/17/20002-20181217 Wikimedia Commons
ARTFIG00264-petrole-quel-est-le-role-d Organisation des pays exportateurs de
e-l-opep-reponse-en-cinq-graphiques.ph
p), sur le Figaro, 19 décembre 2018 pétrole, sur Wikinews
(consulté le 26 avril 2019)
Bibliographie
Matthieu Auzanneau, Or noir : La grande histoire du pétrole, Paris, La Découverte,
coll. « Cahiers libres », 2015, 713 p. (ISBN 978-2-7071-6701-9).
Abb L OPEC Pl If Y C ’t B t Th J i Th Atl ti
(en) Abba Lerner, « OPEC—a Plan—If You Can’t Beat Them, Join Them », Atlantic
Economic Journal, vol. 8, no 3, 1980, p. 1–3.
Philippe Pétriat, Aux pays de l'or noir. Une histoire arabe du pétrole, Gallimard, « Folio
histoire », 2021.
Ligue arabe
Conseil de coopération du Golfe
OPAEP
OPA
Par pays :
Liens externes
(en) Site officiel (https://www.opec.org/)
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