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CHAPITRE XIV -DYNAMIQUE DES FAITS SPECIFIQUES AU
TIERS-MONDE DURANT LA 2e MOITIÉ DU 20e SIÈCLE
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SECTION I – LA CONFÉRENCE SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES AV –
MAI 1974
Il règle les rapports commerciaux entre la CEE et les pays ACP en les
organisant dans un cadre juridique unique.
1- Le principe de non-réciprocité
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Des concertations sont prévues pour résoudre les problèmes que
soulèveraient les autres obligations internationales des parties
contractantes.
Les États ACP acceptent, de ne pas discriminer entre les États membres
et accorder à la CEE un traitement de faveur comme celui accordé à la
nation la plus favorisé, sauf avec d’autres pays en voie de développement.
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5- La promotion commerciale
Les effets auxquels il faut remédier sont dus aux fluctuations des recettes
d’exportation qui compromettent la planification des investissements, du
fait de la rigidité des structures, qui faussent l’équilibre interne des
finances publiques, celui de la balance des payements.
En conséquence, il s’impose une politique destinée à stabiliser les recettes
d’exportation et qui doit agir sur les structures de l’économie du pays
exportateur et pallier les difficultés conjoncturelles des agents
économiques (producteurs et États).
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2- Le mécanisme
Il impose d’abord l’obtention du niveau de référence qui est le seuil de
dépendance constitué par la moyenne mobile des recettes d’exportation
procurées à chaque État ACP en cause par ses exportations à destination
de la CEE au cours des 4 années qui précèdent chaque année
d’application.
Ensuite, il faut pour jouir d’un transfert STABEX, que les recettes
effectives d’une année soient inférieures au niveau de référence et que
cette différent soit supérieurs au seuil de déclenchement, de fléchissement
ou de fluctuation fixé à 7,5% (2,5% pour les pays les moins développées,
enclavés ou insulaires).
Les différences entre le niveau de référence et les recettes effectives
constituent la base du transfert.
PARAGRAPHE III- LA COOPÉRATION INDUSTRIELLE
La convention ACP/CEE a créé des organes mixtes pour la mise en œuvre de cet
accord exemplaire ; il s’agit :
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1) Du Conseil des Ministres dont les réunions sont annuelles.
3) De l’Assemblée Consulaire
Son rôle est de donner des avis et d’ajouter des résolutions sur les
matières couvertes par la convention.
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dans cette approche nouvelle qu’il s’agisse de la CNUCED, de
l’UNESCO, de l’ONUDI et de l’OMPI.
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La CEE, par cette convention, résout le problème de la sécurité maximale
de ses sources d’approvisionnement en matières premières et
énergétiques.
Les ACP, par ces accords, profitent de la technique, de la technologie et
de l’assistance financière européenne. Les deux parties (CEE et ACP)
confirment par-là un choix de politique et un mode de relations
interrégionales entre elles dans une perspective dynamique.
Le monde traverse une crise aigüe depuis 1973, crise qui fait disparaitre
les espoirs de croissance et de développement de bon nombre de pays.
Si les industriels arrivent à contenir les conséquences de ce phénomène
permanent, si les pays en développement exportateurs de pétrole
parviennent à se suffire et à maintenir un taux satisfaisant de croissance,
il n’en est pas de même des pays en développement non exportateurs de
pétrole.
C’est pour chercher un remède aux problèmes que pose le
développement de ceux-ci, que la conférence de Paris du 1er au 14
septembre s’est tenue, dans le cadre de la poursuite du dialogue
Nord-Sud.
Pour pouvoir se situer sur la liste des pays les moins avancés des pays en
voie de développement, il faut que l’économie concernée ait des
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indicateurs économiques et sociaux possédant les caractéristiques
suivantes :
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entre l’aide au développement et la création de droits de tirage
spéciaux), que sur le plan commercial (accords de produits et de
compensation de perte de recettes d’exportation). Le DTS est un
instrument monétaire crée par le FMI en 1969 pour compléter les réserves
officielles existantes des pays membres
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Autant de préoccupations événementielles qui donnent toute leur
dimension aux événements économiques et sociaux contemporains.
En 2001, un économiste de Goldman Sachs, Jim O’neill, affirmait que les
économies du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine étaient
appelées à connaitre un développement rapide, donnant ainsi naissance à
l’acronyme BRIC, qui s’enrichira de la lettre S suite à l’inclusion de
l’Afrique du Sud en 2011.
La place des BRICS dans l’économie globale ne cesse de croître. En
1990, leur poids dans le PIB mondial atteignait à peine 10 % contre
25,5 % en 2018. Aujourd’hui, elles totalisent un PIB de près de 20 000
milliards d’euros et comptent près de 3,1 milliards d’habitants, soit 42,1
% de la population mondiale. Une ascension confirmée par la place
désormais occupée par les BRICS dans le classement des pays les plus
puissants au monde réalisé tous les ans par le Fonds Monétaire
International (FMI) sur la base de leur PIB. En 2018, la Chine y occupe la
deuxième place, suivie de près par l’Inde (7e place), le Brésil (9e place)
et la Russie (12e place). L’Afrique du Sud occupe quant à elle la 32e
place. Dans ce classement, la France se situe à la 6e place derrière les
États-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Le 16 juin 2009, pour le premier sommet des B.R.I.C., à Ekaterinbourg,
en Russie. À l'issue de cette rencontre, les quatre dirigeants affirment leur
volonté de mettre en place un monde multipolaire, qui ne serait plus
seulement dirigé par les pays riches.
Lors du troisième sommet, qui se tient à Sanya, en Chine, le 14 avril
2011, les dirigeants soutiennent une réforme du système monétaire
international. Lors de cette rencontre, le groupe s'élargit, en accueillant en
son sein l'Afrique du Sud. Les B.R.I.C deviennent les B.R.I.C.S. (le « S »
pour South Africa).
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TITRE TROISIÈME
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CHAPITRE XV : LES FAITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX
PRÉCONTEMPORAINS
Du 11e au 15e siècle, les cauris ont servi comme instrument d’échange sur
les marchés de l’empire du Ghana, du Bas Sénégal, du Dahomey.
Lorsque le commerce arabo-africain devint important, les arabes
importateurs de cauris furent vivement concurrencés par les Anglais, les
Hollandais, les Français, les Hambourgeois qui en amenaient par
cargaisons. Concurrences entre les arabes et européens suite à
agrandissement du commerce arabo-africain
PARAGRAPHE II – LE SEL
Cette denrée de luxe faisait l’objet d’un échange contre son poids d’or
depuis l’époque du commerce silencieux.
Son importance a motivé l’attitude des habitants de l’Afrique du Nord et
les exploitants des salines du littoral Atlantique qui entrèrent en contact
avec les orpailleurs du Haut Sénégal et du Haut Niger en vue d’assurer le
monopole du sel pour celui du métal précieux.
Divers conflits locaux naissaient à la suite des tentatives de certains
souverains pour s’emparer des gisements. Echange entre l’Afrique du
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Nord et les exploitants de la côte avec naissance des conflits pour
s’accaparer des gisements
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PARAGRAPHE IV-L’OR
Son rôle économique n’apparut que vers la fin du 15 e siècle. Ce fut très
apprécié des africains a fait et continue de faire l’objet de trafic entre la
région sylvestre et les Soudanais et Sahéliens.
Les poissons secs, les graisses végétales, les bandes de coton, les produits
de l’artisanat local, s’échangeait contre l’huile de palme et les fruits
blancs et rouges du colatier. Bien sûr, ces opérations n’étaient pas loin du
troc mais la valeur qu’on accordait aux noix de cola, au moment de
l’échange, donnait à celles-ci un rôle économique proche d’une unité de
compte.
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Par principe, la colonie n’a pas d’existence propre ; elle n’intéresse que si
son économie est complémentaire de celle de la puissance colonisatrice.
Celle-ci s’est adonnée non seulement à une exploitation matérielle
(ressources minières, agricoles, vivrières ou de rente, produits de
cueillette) mais également humaine (travaux forcés, traite).
La stratégie fut la recherche de l’autonomie financière coloniale par le jeu
de l’impôt et des emprunts. Un appui circonstancié était dès lors fourni
par les notables et chefs locaux au colonisateur pour la perception fiscale
et le recrutement de la main d’œuvre servile.
Les colonies ont joué un rôle privilégié dans l’expansion économique des
puissances coloniales qui ont édifié de véritables empires coloniaux.
Aussi pour éviter une véritable libération économique des colonies, la
décolonisation sera-t-elle lancé, à partir de 1950, par le truchement de la
coopération, formule plus subtile et plus élégante de colonisation.
L’économie coloniale été un fait majeur de notre temps.
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