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C’est dans ce contexte que les chefs d’états africains ont adoptés le nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique ( NEPAD).ils convient avec les
pays membres du NEPAD que, l’accélération et la réussite de la régionalisation
provient du fait qu’il est impératif d’améliorer et de permettre la circulation entre
pays membres, grâce la construction des infrastructures de communication .Au sein
de la CEMAC, il es important de souligner que le TCHAD et la RCA ne sont
accessibles que par route terrestre (exception faite de l’avion).le transport alors le
moyen de communication le plus approprié et le mieux intégrateur . C’est ainsi
qu’il occupe une place importante et constitue l’une des priorités dans le dispositif
de la CEMAC.
L’intérêt de notre mémoire est évident .il contribuât à nourrir la réflexion sur le
développement de l’Afrique. Son objectif est de montrer la place et le rôle du
réseau et du transport routier sur la politique d’intégration régionalisation dans la
construction de la CEMAC et par conséquent dans le développement durable des
pays membres, tel que le Congo.
Partant de cet objectif, la question qu’on se pose est celle de savoir : quels sont les
enjeux et les contraintes de l’optimisation du réseau et du transport routier sur la
construction et le développement de la CEMAC ?
Cette problématique amène à formuler deux hypothèses. La première consiste à
dire que, dans un continent ou le transport routier est le principal moyen de
communication et la seule à toutes les couches sociales l’optimisation du réseau et
du transport routier favorise une intégration régionale effective.
La deuxième stipule que, la création d’un réseau routier viable et efficace suppose
que les Etats doivent surmonter trois contraintes majeures : financières, politiques
et sécuritaire.
1 Aperçu historique
Conservant les liens qui les unissaient sous l’administration coloniale, les Etats de
la Centrafrique, du Congo, du Tchad et du Gabon ont crée en juin l’Union
Douanière Equatorial (UDE) a laquelle adhérera en 1961 l’Etat du Cameroun.
La nécessite d’intensifier leurs coopération a pousse ses Etats a signer le 8
décembre 1964 a Brazzaville le traite instituant l’Union Douanière et Economique
de l’Afrique Centrale (UDEAC).
Cette organisation a laquelle adhérera la Guinée Equatoriale en 1983, fut
certainement la plus ancienne intégration et devait, malgré d’énormes difficultés de
parcours quelques fois, survivre une trentaine d’années. Elle avait su surmonter des
crises aigues des années 1966 le retrait-réintégration de la RCA et du Tchad.
Toutefois, ave les crises économiques successives des années 1980-1990, il avait
paru indispensable de relancer le processus d’intégration économique et sociale
sous une nouvelle forme plus dynamique, ave la signature le 16 mars 1994 a
N’DJAMENA au TCHAD du Traite instituant la Communauté Economique et
Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Par ailleurs, ces mêmes Gouvernements ont accepte de faire bénéficier a cette
nouvelle Communauté du transfert d’une parcelle de la souveraineté des états
membres, transfert qui peut s’apprécier au travers la création du Parlement et d’une
Cour de justice Communautaire ainsi que d’autres prérogatives dévolues au
Secrétariat Exécutif.
Depuis le 25 Avril 2007 à N’Djamena lors de la 8 session de la conférence des
Chefs d’Etats de la CEMAC le Secrétariat Exécutif a été remplace par la
Commission de la CEMAC.
Première partie
∙ Parlement Communautaire
∙ Cour de Justice
3- Le Parlement Communautaire
Le PARLEMENT COMMUNAUTAIRE est l’Instance Communautaire chargée du
contrôle démocratique des Institution et Organes participant au processus
décisionnel de la Communauté.
Le Parlement qui, en réalité ne sera créée qu’ultérieurement par convention séparé
à son siège fixe a Malabo, en Guinée Equatoriale.
Entre temps, est instituée une commission Interparlementaire compose de cinq
membres par Etat désignes par l’organe législatif de chaque Etat membre ; le but de
cette Commission est de contribuer par le dialogue et le débat, aux efforts
d’intégration de la Communauté exprime ses vues sous forme de résolution ou de
rapports.
Afin de lui permettre d’exercer son rôle de contrôleur sur l’action des Institutions et
organes participant au processus décisionnel de la communauté, il est offert a la
commission la possibilité d’examiner le rapport annuel que le
Secrétariat Exécutif lui soumet et d’entendre sur son initiative le Président du
conseil des Ministres, le Président du Comite Ministériel, le Secrétaire Exécutif ou
le Gouverneur de la banque Centrale (BEAC).
22 Les règlements et les règlements cadres ont une portée générale ; mais a la
différence dans tout Etat membre, les règlements cadres ne sont directement
applicables que pour certains de leurs éléments.
23 Les directives lient tout Etats membre destinataire quant au résultat à
atteindre, tout en laissant aux Instances nationales leur compétence en ce qui
concerne la forme et les moyens.
24 Les décisions sont obligatoires dans tous leurs éléments pour les destinataires
qu’elles désignent.
25 Les recommandations et les avis ne lient pas.
A l’exception des recommandations et des avis, les actes adoptes par le Conseil
des Ministres et le Comite Ministériel doivent être motives.
La publication au bulletin officiel de la Communauté n’est pas obligatoire que pour
les actes additionnels, les règlements et les règlements cadres qui, de surcroit,
entrent en vigueur le 20ieme jour suivant leur publication s’ils omettent de fixer la
date de leurs entrées en vigueur.
Les directives et les décisions sont notifiées à leurs destinataires et prennent effet le
lendemain de cette notification.
La situation macroéconomique du Congo au cours de l’année 2007a été caractérisée, d’une part
par une consolidation de la croissance économique, une amélioration des finances publiques, un
redressement des comptes extérieurs et, d’autres part par un raffermissent de la situation
monétaire et une hausse de l’indice des prix a la consommation.
Ces résultats s’expliquent au plan externe, par une amélioration des termes de l’échange (+ 20%)
en relation avec la hausse des cours du pétrole brut, de bois tropicaux et du sucre, ainsi que par un
recul du dollar américain face a l’euro, au plan interne, une reprise de la production et de
l’investissement dans le secteur pétrolier ,une amélioration de l’offre au niveau du secteur
agricole, expansion des secteurs industriels, des bâtiments et travaux publics commercial ,
transports et télécommunication.
Dans le secteur primaire, les branches de l’agriculture de l’élevage et de la pêche ont fourni 0 ,2
point de croissance grâce aux effets induits de la reprise amorcée des cultures vivrières, de
l’élevage, et e la pêche dans le cadre de la politique décennale de relance agricole 2004-2013
malgré l’irrégularité dans les versements des contributions de l’Etat au niveau des différents
projets. L’apport de la sylviculture à la croissance a été de 0,3 du fait de la cessation des activités
de certaines sociétés et le non réalisation des programmes d’activités fixe pour certaines sociétés.
En effet, le selon les estimations du Ministre des Eaux et Forets, la production grumière a recule
de 2,8%, se situant à 1710000 m3 en 2007 contre 1759000 m3 en 2006. S’agissant de la
production des rondins d’eucalyptus, les activités de la nouvelle société Eucalyptus Fibre Congo
(EFC) au cours de l’année 2007, ont été consacrées à la reprise de l’exploitation des massifs. La
production annuelle des rondins pour l’année est estime a 118000 tonnes dont la quasi-totalité a
été exportée.
La contribution du secteur pétrolier au cour de l’année 2007 a enregistré une hausse sensible à 1,8
point grace notamment aux performances du champ Mboundi de la societe ZETAH, à l’entrée en
production di nouveau champ Litanzi opere par TOTAL, au meilleur rendement des champs
PNGF/Madingo et NKossa opéreés TOTAL et ENI grace aux Investissements realisés au cours
des années preécedentes. Cette embelli compense largement le flechissement des rendements des
vieux champs opéres notamment par ENI (Kitina, Mwafi et foukanda) .
Au niveau du secteur secondaire, les industries manufacturieres ont apporté un concnours positifs
de 0,7 ^point à la croissance grace aux investissemnts realises l’annee precedente tendant a
accroite les capacites de production des unites agro-industrielles, l’augmentation de la production
de gaz industriel parla societe SCGI, l’aprovisionnement plus regulier des usines en carburants
par les societes de distribution de produits pétroliers.Les difficultes du CFCO ont toutefois pése
sur la croissance de la production industrielle. L’apport de la branche électricité , gaz et eau a été
positive au cours de lannee 2007 (0,1point) grace aux effets benefiques des investissements
engagés depuis l’année précedente dans les secteurs de l’energie et de la distribution d’eau. La
participation des batiments et travaux publics à la croissance s’est élevée à 0,3 point, en
adequation avec le rythme de progression des investissement publics.
L’année 2006 à éte marquée par fortes pressions inflationnistes, tel qu’illustré par l’indice des
prix à la consommation en moyenne sur Brazzaville et Pointe-Noire de 8,2% ( en glissement
annuel) à fin décembre 2006. Le taux d’ inflation moyen pour l’ensemble de l’année 2006 est
estime à 4,9% selon les statistiques du CNSEE. La politique budgetaire expansionniste et les
goulets d’étranglement dans les transports ( notamment les contreperformances du CFCO)
expliquent en grande partie cette hausse des prix.
Les objectifs du programme des reformes structurelle au cours l’année 2006 es sont inscrits dans
le cadre global des objectifs du programme à moyen terme a savoir : assurer une croissance forte
et durable et réduire le niveau de pauvreté. Les principaux axes sur lesquels ont porté les
reformes sont : le secteur pétrolier, le secteur publiques et le secteur financier.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme conclu avec les institutions de bretton Woods,
avec la perspective d’un allegement de la dette lié à l’IPPTE, le budget de l’année 2006 prévoyait
d’assurer la stabilite du cadre macro économique, afin de stimuler une croissanceéconomique
durable generatrice d’emplois et de revenus, et de poursuivre les efforts de rédction de la
pauvrete, conformement aux orientations arretees dans DSRPI . La poursuite des grands travaux
et de la décentralisation constitait l’autre objectifs de la politiquegouvernementale.
Toutefois,ces objectifs devaient tenir comptes de la contrainte d’une àmelioration de la
gouverance, qui devait se traduire par une discipline budgetaire accrue.
Pour atteindre ces objectifs ,les mesures d’assainissement des finances publiques, notamment la
meilleure mobilisation des ressources, la stabilisation de la fiscalite, le renforcement ds regies
finaciere et la maitrise des depenses, devaient etre maintenueset renforcees.
1 La conception libérale :
Elle s’articule autour de la dimension commerciale de l’intégration.
Selon cette conception, l’intégration commerciale est assimilée à la libéralisation
des échanges et des factures de production au regard de la concurrence mondiale.
Dans cette optique, intégrer c’est réduire les barrières nationales et se rapprocher du
marché mondial.
Zone 32 34 34 20 25 55
CEMAC
Suite a l’absence des statistiques pour l’ensemble des pays dee la zone en ce qui
concerne le flux du transport des marchandises, nous nous baserons sur les
estimation que delivre la Commission Economique pour l’Afrique selon elle le
Cameroun transporterait environ 14 million de tonnes de marchandises par an sur
son réseau routier , dont 400000 tonnes de trafic d transit.
Dans l’ensemble ;le constat est que le pays membres de la zone relies par les axes
routiers en piteux état, ne pouvant permettre une circulation aisés des biens et des
personnes.