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Chapitre V : LES GRANDES PUISSANCES DE L’EPOQUE
Durant la première moitié du 19e siècle tous les pays ne se trouvaient pas au même
niveau de développement. L’économie des puissances se limitait à quelques pays dont
la situation économique et la situation politico sociale méritaient une certaine attention.
Il s’agissait notamment de trois pays d’Europe (Allemagne, France, Grande-Bretagne)
et d’un pays d’Amérique (les États-Unis)
Le pays a connu entre 1750 et 1800 une véritable révolution industrielle consécutive
aux progrès scientifiques et techniques induits par les découvertes et inventions
réalisées auparavant.
Le billet de banque, était considéré comme une créance du porteur sur la banque
d’amission privée. Les autorités monétaires l’émettaient en contrepartie d’une remise
d’or, d’un autre droit de créance, d’une ouverture de crédit. La circulation de cette
monnaie fiduciaire s’ajoute au niveau d’activité économique.
Ce phénomène déclencha une controverse entre les auteurs. Tooke prôna une non
règlementation de l’émission de la monnaie fiduciaire car il existait un automatisme
monétaire qui jouait un rôle régulateur. Ricardo préconisa une règlementation de
l’émission du billet de banque par le seul fait qu’il évoluait dans le temps.
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en 1844, l’Acte de Robert Peel décida la règlementation de l’émission du papier
monnaie.
La loi alla beaucoup plus loin que ne le voudrait Ricardo. Elle permit de mettre de
l’ordre dans l’économie britannique et coïncida avec le début d’une politique monétaire
traditionnelle.
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Si sur le plan politique, la révolution française de 1789 apporta des éléments favorables
comme le libéralisme politique, la liberté culturelle, sur le plan économique, les effets
défavorables de cette révolution ont freiné l’évolution économique du pays.
L’avance que prit plus tard la Grande-Bretagne s’expliquera par l’influence de divers
facteurs qui au contraire, retarderont la France. Il s’agit notamment de facteurs :
Avec les guerres que le pouvoir politique menait, la tendance démographique était à la
baisse de la natalité. La baisse de la fécondité entraînera une faiblesse numérique de la
population française au moment où le pays en avait besoin sa politique, celle-là même
qui produisait l’effet contraire.
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• Les facteurs politiques
Le pourcentage des femmes, et les enfants de moins de dix ans , sont impliqués dans
les activités de production pour une journée de travail (12 heures).
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Qui manque d'audace, craint le risque
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La lutte entre la classe bourgeoise, la classe moyenne et la classe ouvrière se fit plus
âpre car, la bourgeoisie moyenne s’allia à la grande bourgeoisie. L’équilibre des forces
fut rompu néanmoins au profit de la classe ouvrière.
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Le fait économique marquant de cette époque allemande a pour nom : le Zollverien ou
Union douanière. La réalisation a été graduelle. En 1818, la Prusse unifie tous ses tarifs
douaniers. De 1832 à 1833, des pourparlers furent menés qui débouchent sur un accord
entre la Prusse, la Bavière, le Wurtenberg, les deux Hesse que rejoignirent plus tard
Saxe, Francfort, etc. l’Entente prenait effet au 1er janvier 1834.
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-densité de la population
L’émission monétaire revenait aux banques d’État bien que vers 1836 le Gouvernement
Fédéral ait accordé un privilège d’émission fédérale à une banque nationale. La flotte
marchande dont le pays, se dota concurrença à la longue celle des britanniques.
En prix 1929, le revenu national net de 1850 atteignait 8 milliards à peu près, soit le
double de ce qu’il représentait au début de la période, le revenu par tête avoisinait déjà
200 dollars et la part de la formation nette de capital dans le produit national
approchaient 10%, la part de l’agriculture dans le revenu national se situait à un niveau
supérieur à 30% ; ce qui par rapport à la période de 1789-1800, où elle était chiffrée à
39%, représentait une performance. Le pourcentage de la population active employé
dans l’agriculture a diminué dans les mêmes proportions.
A- Le dualisme régional
Tout opposait le nord et le sud des États-Unis ; cette opposition alimenta la guerre de
sécession ultérieure. Alors que la polyculture excellait au nord avec d’importants
gisements, le sud produisait uniquement du coton qui permettait l’éclosion d’industries
de filatures, de tissage, etc.
B- L’inflation intérieure
L’essor économique prodigieux enregistré au cours de la période entraîna des
conséquences nuisibles à l’activité générale. L’activité économique s’alimentait à la
source de l’action financière et monétaire.
La multiplication des banques d’État dotées de pouvoir d’émission monétaire mit le
pays dans l’inflation générale.
Cette politique monétaire qui faisait introduire trop de monnaie dans une économie à
production faible, a conduit à une hausse des prix des biens fabriqués et en retour
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surexcita la production ; la hausse des prix des biens accéléra la production de ces
derniers sur lesquels les industries comptaient pour s’enrichir.
C- L’organisation syndicale
Les États-Unis de cette époque cherchaient encore leur voie, ouvraient le pays à
l’immigration, souffraient de la faiblesse des voies de communication, pratiquaient le
bimétallisme, inauguraient un système douanier fondé sur un protectionnisme atténué,
se démenaient dans les contradictions de la politique esclavagiste et poursuivaient
l’élimination des Indiens.
Elle s’articule autour de la Grande-Bretagne dont l’avance sur les autres pays est
considérable. Les diverses crises qui secouent ce pays et les autres nations industrielles
apparaissent comme des crises de confiance.
Elle est née des conséquences de la défaite française à Waterloo. La chute de Napoléon
occasionna une vive spéculation sur le marché financier due à l’émission excessive de
billets.
La main-d’œuvre libérée également ne trouvait pas à s’employer car, le développement
du machinisme et la division du travail durant la guerre ont créé une surcapacité de
production.
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Il en découla une baisse de prix agricoles ; faute de demande, les entreprises fermaient,
la circulation monétaire diminuée et l’arrêt de la spéculation amenaient des faillites en
cascade.
Si aux États-Unis la crise découlait de troubles monétaires, en France, elle fut plus
agricole qu’industrielle. On pouvait caractériser cette crise de conséquence des
lendemains de Waterloo.
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PARAGRAPHE IV – LA CRISE DE 1847
Mais la bonne récolte en 1847 fera chuter les prix, sèmera la panique au niveau des
spéculateurs.
Ces perturbations nées en Angleterre, gagnèrent d’autres pays, notamment la France ;
dans ce pays, la misère des masses consécutive au ralentissement de l’activité fut l’une
des causes de la révolution de février 1848. La crise eut peu d’effets aux Etats-Unis et
en Allemagne.
-Les crises industrielles : Elles sont dues au capitalisme naissant, caractérisées par la
saturation de la production
- Les crises de spéculation : Elles sont dues à l’incapacité des spéculateurs à faire face
aux mesures de contrôle initiées sur les produits de spéculations.
-les crises de déflation : consécutives aux resserrements de crédits qui suivent une
politique antérieure expansionniste de crédits
-la crise importée : elle s’explique par l’interdépendance des économies due à la
politique de libre échange
-la crise de confiance : elle constitue une remise en cause de la crédibilité des structures
internationales ou nationales
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Ils se sont organisés pour mettre en place des institutions appropriées, s’adonnaient à
des échanges dans le but de s’approprier les avancées technologiques du concurrent et
lançaient les premiers programmes d’instruction et de formation pour se doter des
compétents dont dépendait le processus de développement économique durable.
En définitive, sur le plan économique, la période de 1800 à 1850 aura été celle des
trends décroissants de prix, du bimétallisme et de la production élevée d’argent. Le
niveau du stock monétaire restait faible. La première moitié du 19e siècle aura révélé
les premières perturbations du système capitaliste.
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DEUXIÈME PARTIE : HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE 1850 À LA FIN DE LA
1ère GUERRE MONDIALE 1919
Tout ceci laissera apparaître les faiblesses du capitalisme que l’on essayera
d’apprécier à travers l’évolution des grands secteurs d’activités, le soubassement de
l’économie et l’économie des puissances.
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