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RESUME HISTOIRE

PREMIERE PARTIE : LA DEUXIEME REVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES CONSEQUENCES


Les XVIIIe et XIXe siècles sont marqués par deux révolutions industrielles. La première Révolution Industrielle repose sur le charbon et la houille
(qui remplacent le bois) et sur la machine à vapeur mise au point par James Watt en 1769. Par contre, la deuxième Révolution Industrielle est
marquée par l’utilisation du pétrole et de l’électricité qui remplace progressivement la houille comme source d’énergie.

L1 : LES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES ET LES MUTATIONS ECONOMIQUES


CAUSES :
La deuxième révolution industrielle est causée par une révolution agricole, une main-d’œuvre abondante, mais aussi par
le développement du capitalisme libéral, du scientisme*, et par la découverte de la houille.
DECOUVERTES SCIENTIFIQUES :
En Physique : Galvani (courant électrique) ; Volta (la pile électrique) ; Ampère et Faraday (l’électromagnétisme) ;
Samuel Morse (invente le télégraphe) ; Graham Bell, (téléphone) ; Marconi (la radio) ; Frères Lumière (photographe) ;
Pierre et Marie Curie (radium).
En Chimie : Marcellin Berthelot (raffinage du pétrole) ; Lavoisier (azote et carbone)
En Biologie : Louis Pasteur (vaccin antirabique) ; Claude Bernard (médecine expérimentale)
En Génétique : Charles Darwin : théorie de l’évolution en 1859
MUTATIONS ECONOMIQUES :
Dans l’agriculture : la production est plus rentable avec l’utilisation de la moissonneuse-batteuse, du tracteur, d’engrais
chimiques, des produits phytosanitaires…
Dans l’industrie : l’utilisation de houille l’invention du moteur à explosion à essence et à gasoil ainsi que la
standardisation (travail en série) et taylorisation (travail en chaines) permet une production de masses et une baisse des
prix. On assiste à deux types de concentrations : verticale ou Trusts / horizontale / géographique …
Dans le domaine du transport : les chemins de fer, les tunnels, les bateaux à vapeur, l’aviation el la construction des
canaux permettent l’essor du commerce.

L2 : LE DEVELOPPEMENT DU CAPITALISME ET LES MUTATIONS SOCIALES


QU’EST-CE QUE LE CAPITALISME ?
Le capitalisme est un système économique dont les moyens de productions appartiennent au secteur privé. Il est fondé
sur la recherche du profit, sur le libre-échange et sur la concurrence.
Le capitalisme s’est développé grâce à la multiplication des établissements bancaires, à la création de sociétés anonymes
de bourses de valeurs et de monnaie fiduciaire (billet) et scripturale (chèque).
LES MUTATIONS SOCIALES :
Le développement du capitalisme a engendré l’essor démographique : (lié au progrès), des mouvements
migratoires (exode massif) et l’apparition de nouvelles classes sociales ou classes antagonistes :
●La bourgeoisie : riche, détenteur des moyens de production et d’échanges,
●La classe ouvrière ou prolétariat : majorité défavorisée, composée d’ouvriers surexploités et vivant dans la misère.
L3 : LES DOCTRINES SOCIALES : SOCIALISME ET SYNDICALISME
QU’EST-CE QUE LE SOCIALISME ?
Le socialisme est une idéologie qui cherche à supprimer les inégalités que la société crée entre les hommes ; il préconise
la suppression de la propriété privée, et la collectivisation des moyens de production. Il existe deux types de socialisme
Le socialisme utopique vise l’instauration d’une société de justice, d’égalité, en comptant sur la générosité et la bonté
des bourgeois pour améliorer le sort des ouvriers. Mais en l’absence d’une stratégie cohérente, ces théories furent
considérées comme des utopies. Les théoriciens sont Rober Owen et Louis Blanc.
Le socialisme scientifique ou marxisme vise à renverser la bourgeoisie par une révolution sociale. Ses adeptes
constatent que « la lutte des classes est le moteur de l’histoire » dont l’objectif ultime est d’instituer le communisme ou
une « société sans classes ». Les théoriciens sont Karl Marx 1818-1883 et Friedrich Engels 1820-1895.
QU’EST-CE QUE LE SYNDICALISME ?
Un syndicat est une association de défense des droits et intérêts matériels et moraux des travailleurs. Le syndicalisme
est un système de corporation établie sur la base professionnelle. Il existe deux types de syndicalisme :
Le syndicalisme réformiste : préconise une collaboration et la négociation avec le patronat, et une liaison étroite entre
les syndicats et les partis chargés de défendre les intérêts de la classe ouvrière.

Le syndicalisme révolutionnaire de Georges Sorel préconise un renversement du capitalisme et prône la violence pour
faire céder le patron.

Malgré les difficultés rencontrées par les premiers syndicalistes, l’action syndicale a eu d’importants acquis : le droit
de grève est reconnu en GB en 1830 et en France en 1864, le repos dominical est accordé, la durée du travail quotidien
est réduite, l’interdiction du travail des enfants avant 12 ans et une assurance.
A la fin du XIXe siècle, la lutte des ouvriers s’identifie à un symbole (drapeau rouge), à un hymne (l’Internationale) et à
une fête (le 1er Mai).

DEUXIEME PARTIE : L’IMPERIALISME EUROPEEN EN AFRIQUE


L’impérialisme est une doctrine qui préconise la domination politique et économique des Etats les plus forts sur ceux techniquement faibles, trop
en retard ou trop divisés pour résister.

L4 : LES RIVALITES COLONIALES : LE CONGRES DE BERLIN ET SES CONSEQUENCES


CAUSE :
En investissant le territoire africain, des télescopages et conflits d’intérêts favorisent un climat de rivalité entre
puissances européennes. Ce qui fut l’objet de tenue du congrès de Berlin.
LES DECISIONS PRISES AU CONGRES :
Le congrès s’est tenu du 15 novembre 1884 au 23 février 1885 à Berlin sous l’égide du chancelier allemand Otto Von
Bismarck. 14 nations étaient présentes : les décisions prises sont :
o La liberté de navigation sur le Niger et le Congo et la liberté de commerce dans le bassin du Congo,
o Abolition de l’esclavage et de la traite négrière,
o La rive gauche du fleuve Congo est attribuée à Léopold II,
o L’annexion d’un territoire doit être notifiée aux tiers
o Liberté de conquête depuis l’hinterland jusqu’à la rencontre d’un obstacle.

CONSEQUENCES DU CONGRES EN AFRIQUE :


L’Afrique est morcelée en une multiple de colonies séparées par des frontières qui n’ont tenu compte ni des réalités
socioculturelles, ni géographique. Aujourd’hui, elle est en retard car elle est confrontée à des conflits ethno-politiques
très violents, de guerres tribales, de problèmes frontaliers et de rebellions.
L5 : LES RESISTANCES : FORMES, EXEMPLES, BILAN
CONTEXTE :
Les résistances ont été la réponse des Africains face à l’invasion, l’occupation, l’exploitation et l’aliénation par les
puissances européennes.
LES FORMES DE RESISTANCE :
La résistance armée : c’est la forme violente. Les moyens de lutte utilisés sont la guérilla, la tactique de la terre brûlée,
le guet-apens, les armes blanches, les armes à feu. On peut citer : les résistances armées islamisées ou
maraboutiques d’El Hadji Omar Tall et de Samory Touré et les résistances armées traditionnelles de Lat Dior Ngoné
Latyr Diop, de Béhanzin.
Les résistances passives : Elles ont été spontanées et se manifestent à travers le refus de payer l’impôt, d’assimilation
à des valeurs culturelles européennes. On peut citer : la résistance populaire d’Aline Sitoé Diatta et la résistance
culturelle de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
LE BILAN DE LA RESISTANCE :
Dans l’ensemble, le bilan a été négatif et à plusieurs égards : infériorité militaire, manque de solidarité entre les
résistances africaines, déstructuration des sociétés africaines de familles de tribus, d’ethnies dues à des séparations
douloureuses.
Par contre, les Résistances culturelles présentent un bilan plus positif. Par exemple : les confréries ont contribué à
consolider l’islam dans certaines régions de l’Afrique : aujourd’hui plus de 90% des Sénégalais sont restés musulmans.
En Casamance, les traditions ont été conservées par la plupart des sociétés animistes.

TROISIEME PARTIE : CONFLITS ET REVOLUTIONS DU XXE SIECLE

A côté de l’impérialisme, le monde du XXe siècle traversera des crises et des révolutions qui ont marqué la marche de l’histoire et qui permettront
la remise en cause de l’idéologie impérialiste, européenne notamment.

L6 : LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : CAUSES ET CONSEQUENCES (NOTAMMENT EN


AFRIQUE ET AU SENEGAL)
CONTEXTE :
La Première Guerre mondiale a débuté le 28 juillet 1914 en Europe, et a pris fin après la capitulation de l’Allemagne le
11 novembre 1918. Elle opposait la « Triple Alliance » ou « Triplice » (l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie) à
la « Triple Entente » (la France, la Grande Bretagne, la Russie et les Etats Unis d’Amérique).
CAUSES :
Causes lointaines : sur le plan politique, la France est frustrée par la défaite de 1871 contre l’Allemagne. Dans les
Balkans, les minorités slaves revendiquent leur émancipation de la domination austro-hongroise et turque. Sur le plan
économique, les nations européennes rivalisent pour le contrôle des marchés coloniaux.
Cause immédiate : l’assassinat de François Ferdinand, héritier du trône d’Autriche avec son épouse à Sarajevo (Bosnie)
par un étudiant serbe Gavrilo Princip.
LES ETAPES DE LA GUERRE :
➢ La guerre de mouvement (1914-1915) : favorable à l’Allemagne,
➢ La guerre de position (1915-1917) : stabilisation des fronts
➢ La guerre totale (1917-1918) : capitulation de l’Allemagne et victoire de la « Triple Entente ».
LES CONSEQUENCES :
La guerre a fait 25 millions de victimes. Par le traité de Versailles du 28 Juin 1919, l’Allemagne restitue l’Alsace et
Lorraine à la France, perd ses colonies d’Afrique et paye 142 milliards de marks.
L’Autriche-Hongrie est partagée en 4 états : (Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie) et la SDN fut créée.
L’Afrique a mobilisée plus de 56000 tirailleurs. La guerre aurait fait 30000 victimes du côté des sénégalais, et a causé
une crise économique. Cependant on assiste à un regain des activités politiques avec Blaise Diagne et Lamine Senghor.
L7 : LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : CAUSES ET CONSEQUENCES (NOTAMMENT EN
AFRIQUE ET AU SENEGAL)
CONTEXTE :
La Seconde Guerre mondiale a débuté le 3 septembre 1939 en Europe, et a pris fin après les capitulations de l’Allemagne
le 8 mai 1945 et du Japon le 2 septembre 1945. Elle opposait les puissances de l’Axe (l’Allemagne, l’Italie et le Japon)
à les Alliés (le Royaume-Uni, la France libre, l’Union Soviétique et les États-Unis).

CAUSES :
Les causes lointaines résulteraient de la violation du traité de Versailles, de la paralysie de la SDN et de la montée du
fascisme en Italie et du nazisme en Allemagne.
Les causes immédiates résulteraient de l’annexion de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, et l’Autriche (Anschluss) par
l’Allemagne.

LES ETAPES DE LA GUERRE :

➢ De 1939 à 1942 : le Blitzkrieg (guerre éclair) assure aux forces de l’Axe des victoires éclatantes.
➢ De 1942 à 1943, c’est l’équilibre des forces.
➢ À partir de 1943, c’est la contre-offensive et la capitulation de l’Allemagne et du Japon.

LES CONSEQUENCES :
La guerre aurait fait 50 millions de victimes parmi lesquelles 6 millions de juifs et de tsiganes victimes de l’Holocauste
dans les chambres à gaz de Dachau et Auschwitz. Les USA et l’URSS deviennent les 2 Super-grands et l’ONU remplace
la SDN.
L’Afrique a mobilisé (400 000 soldats). La guerre va se traduire surtout par un éveil du sentiment national dans les
colonies françaises (émeutes en Kabylie et revendication de l’émancipation au Maroc et en Tunisie et dans les colonies
anglaises (Egypte). Au Sénégal, le réveil national sera incarné par le Bloc Africain de la SFIO de L. Gueye et Senghor.

L8 : LES RELATIONS EST – OUEST DE 1945 A 1991

CONTEXTE :
Apres la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis accusent la Russie d’expansionnisme et les russes accusent les
américains de vouloir développer le capitalisme. C’est la guerre froide. On appelle guerre froide la forte tension qui a
existé entre les deux blocs (Est – Ouest) sans pour autant aboutir à des affrontements directs entre les USA et l’URSS.

FORMATION DES BLOCS :


- Sur le plan économique, le Bloc Occidental dirigé par les Etats-Unis lance le 5 juin 1947 le plan Marshall : c’est la
politique du « containment » ou d’endiguement. Dans le bloc de l’Est, la Russie lance en 1949 le CAEM ou CAMECON
(Conseil d’Assistant Economique Mutuelle)
-Sur le plan militaire, le bloc de l’Ouest propose l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ou pacte
atlantique en 1949, alors que le bloc de l’Est propose le Pacte de Varsovie en 1954.

LES CRISES DE LA GUERRE FROIDE :


▪ Le blocus de Berlin (31 mars 1948 au 12 mai 1949) : blocus des accès ferroviaires et routiers qui poussent les
occidentaux à mettre en place un pont aérien.
▪ La crise de Corée (25 juin 1950 – 17 juillet 1953) qui opposait la Corée du nord (communiste) à la Corée de sud de
(capitaliste).
▪ Crise de Berlin de 1961 avec la construction du mur de Berlin qui sépare l’Allemagne en deux Etats : la RFA
(République Fédérale Allemande) à l’ouest et la RDA (République Démocratique Allemande) à l’est.
▪ La crise de cuba en 1962 qui a failli amener la troisième guerre mondiale.

LA COEXISTENCE PACIFIQUE ET LA FIN DE LA GUERRE FROIDE :


La coexistence pacifique est la volonté des deux supergrands de se rapprocher pour baisser la tension. Elle se traduit
d’abord par un équilibre de la terreur (la Russie comme les Etats-Unis possède l’arme nucléaire) par une crise
économique, par un changement de président (Eisenhower remplace Truman et Nikita Kroutchev remplace Staline), par
une installation de téléphone rouge entre le kremlin et la maison blanche et par l’arrivée au pouvoir de Michael
Gorbatchev qui décide de réformer le système politique russe en instaurant la Perestroïka (restructuration) et le Glasnost
(transparence). Ainsi en Novembre 1989 le Mur de Berlin s’effondre et en Décembre 1991 l’URSS (Union des
Républiques Socialistes Soviétiques) implose.
QUATRIEME PARTIE : DECOLONISATION ET NAISSANCE DU TIERS-MONDE
La décolonisation est le mouvement de lutte d’émancipation nationale par lequel les peuples colonisés se mobilisent pour revendiquer et obtenir
leur indépendance. Impulsée au lendemain de la deuxième guerre mondiale, elle revêt des formes à la fois violentes et pacifiques.

L9 : CAUSE ET FORME DE LA DECOLONISATION


CAUSES :
Les causes internes découlent d’une part de la contestation dans les métropoles par les parties de gauche et les syndicats
pour dénoncer la colonisation et d’autre part par la prise de conscience et effondrement du mythe de l’homme blanc
dans les colonies (naissance du Parti du Congrès indien, du Destour tunisien et du Parti Communiste vietnamien, du
mouvement de la négritude, du panafricanisme, du panarabisme, etc.)
Les causes externes découlent du soutien de l’ONU, des USA de l’URSS et de la conférence de Bandoeng de 1955.
FORMES :
Elles sont violentes dans la plupart des colonies françaises et pacifique dans les colonies anglaises.
LA DECOLONISATION VIOLENTE :
L’Indochine, de 1946 à 1954, le Vietminh de Ho Chi Minh mène contre la France une guerre de libération soutenue par
les Chinois à partir de 1949 qui débouche sur le désastre de Dien Bien Phu (7 Mai 1954) et oblige Pierre Mendés France
à reconnaitre l’indépendance du Vietnam le 20 juillet 1954.
L’Algérie est de 1954 à 1962 le foyer d’une violente guerre. Ahmed Ben Bella crée le FLN (Front de Libération
Nationale) qui déclenche les hostilités. Ainsi le Général De Gaulle est obligé de signer, malgré l’opposition de l’OAS
(Organisation de l’Armée Secrète), les accords d’Evian qui reconnaissent l’indépendance proclamée le 5 Juillet 1962.
LA DECOLONISATION PACIFIQUE :
L’Inde, dès 1918-1919, le Parti du Congrès subit l’influence de Mahatma Gandhi qui, par la désobéissance civile non-
violente revendique l’autonomie (Swaraj). Cependant, les musulmans, inquiets de leur minorité, créent en 1937 la Ligue
Musulmane qui revendique une indépendance séparée. Le 15 Août 1947 le vote du Bill d’indépendance crée l’Union
Indienne dirigée par Nehru et le Pakistan de Ali Khan dont l’est fera sécession en 1971 pour devenir le Bengladesh.
LA GOLD COAST : en 1949, Nkrumah crée le CPP (Convention People’s Party). La deuxième victoire du CPP aux
élections de 1956 permet à Nkrumah d’exiger et d’obtenir le 6 Mars 1957 l’indépendance sous le nom prestigieux de
Ghana.

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