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LA NEGRITUDE

2023 – 2024

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- LA NEGRITUDE ET SES FONDATEURS


1- La négritude
a- Cause
b- Objectif
2- Les fondateurs de ce mouvement
a- Aimé Césaire (1913-2008)
b- Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
c- Léon-Gontran Damas (1912-1978)
II- LE ROLE DE LA NEGRITUDE
1- Le rôle social politique
2- Le rôle d’outil esthétique
III- LUTTE OPPOSANTS ET MILITANTS
1- Opposants de la négritude
2- Militant de la négritude
3- Les outils de combats de la négritude

CONCLUSION

Bibliographie

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INTRODUCTION

L’image de l’Afrique noire émerge dans la conscience à partir de 1970


grâce aux témoignages de nombreux écrivains philosophes et voyageurs.
Néanmoins, la connaissance du monde noir reste rudimentaire, superficielle,
fictive voire fragmentaire et cela pour deux raisons. D’une part peu
d’explorateurs ont pénétré l’intérieur du contient ; d’autre part l’africain lui me
reste absent parce que le privilège de prendre la parole lui était refusé. Ainsi la
littérature coloniale dégage à la fois une image ambiguë et stéréotypée. Pour les
uns, c’est un continent maudit, un repère de démons, de sorciers et d’animaux
féroces ! C’est l’exemple de PIERRE LOTI dans l’ouvrage LE ROMAN D’UN
SPAHI qui est le cliché de la représentation médiévale. Pour les autres,
l’Afrique est un lieu paradisiaque. Mais de nombreux intellectuels africains vont
contribuer à modifier cette perception fallacieuse et négative que l’occident avait
du continent africain. Ainsi s’impose petit à petit l’idée selon laquelle chaque
peuple, chaque civilisation, chaque culture possède son originalité, sa spécialité,
ses richesses propres.

I- LA NEGRITUDE ET SES FONDATEURS


1- La négritude

Ensemble de valeurs culturelles et spirituelles revendiquées par des


Noirs comme leur étant propres ; prise de conscience de l'appartenance à cette
culture spécifique.

a- Cause

Ce sont les flux transnationaux des intellectuels noirs américains et


caribéens qui, à travers leurs séjours en France durant les années 1920, ont
indirectement contribué à l'émergence du mouvement de la négritude.

b- Objectif

Elle avait un double objectif :

 réhabiliter le nègre en valorisant ses cultures ancestrales


 participer à l'édification de la civilisation de l'universel.
c- Naissance

Le mouvement de la négritude se forme à Paris, dans l'entre-deux


guerres, quand trois jeunes intellectuels déracinés s'associent pour fonder la
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revue l'Étudiant noir : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon


Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire. Née à Paris dans les années
1930, la négritude s'est développée comme une idée constitutive de la lutte des
peuples africains contre le racisme et la domination coloniale en Europe, en
Afrique et dans les Amériques.

2- Les fondateurs de ce mouvement

Il a été créé vers 1936 par les poètes et hommes politiques français Aimé
Césaire (1913-2008), Léon-Gontran Damas (1912-1978) et Léopold Sédar
Senghor (1906-2001) pour se placer du côté du sentiment des personnes de
couleur noire et pour s'approprier la meurtrissure infligée par l'histoire.

a- Aimé Césaire (1913-2008)

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort


le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme
politique français, à la
fois député, maire, poète, dramaturge, essayiste et biographe.
Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de
la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran
Damas — anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en
tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six
années consécutives, de 1945 à 2001.
Pour Césaire, « ce mot désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de
l'assimilation culturelle ; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable
de construire une civilisation. Le culturel prime sur le politique ».

b- Léopold Sédar Senghor (1906-2001)

Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal (Sénégal) et mort


le 20 décembre 2001 à Verson (France), est un homme
d'État français puis sénégalais, poète, écrivain et premier président de la
République du Sénégal. Il est ministre en France avant l'indépendance du
Sénégal et est le premier africain à siéger à l'Académie française.
Il est le symbole de la coopération entre la France et ses
anciennes colonies pour ses partisans ou du néocolonialisme français en Afrique
pour ses détracteurs.
Sa poésie, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur
l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà
leurs différences. Par ailleurs, il approfondit le concept de négritude, notion

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introduite par Aimé Césaire qui la définit ainsi : « La Négritude est l'ensemble
des valeurs culturelles du monde noir, telles qu'elles s'expriment dans la vie et
les œuvres des Noirs » (1977 : 90)

c- Léon-Gontran Damas (1912-1978)

Léon-Gontran Damas, né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort


le 22 janvier 1978 à Washington, DC, est un poète, écrivain et homme
politique français.
Enfant d'un père guyanais et d'une mère martiniquaise, il grandit au sein
de la classe aisée créole. Il a une scolarité brillante ce qui lui permet de
poursuivre des études universitaires en droit puis en langues
(russe, japonais et baoulé) à l'École des langues orientales de Paris. Là, il
rencontre de nombreux intellectuels et artistes noirs de tous horizons et participe
dans cette émulsion intellectuelle à l'émergence du mouvement de la Négritude.
Aux côtés d'Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor, il lutte
activement contre l'assimilationnisme et critique le colonialisme. Il commence à
écrire dans des revues parisiennes telles que La Revue du monde noir (1931-
1932).
Selon Léon- Gontran DAMAS, c'est « Le mouvement tendant à rattacher
les noirs de nationalité et de statut français, à leur histoire, leurs traditions et aux
langues exprimant leurs âmes. »

II- LE ROLE DE LA NEGRITUDE

Pour revenir donc à la Négritude, Césaire la définit ainsi : « La


Négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et l'acceptation de ce
fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture. » (Liberté 3, pp.
269-270.

"La Négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et


l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre
culture." "C'est une attitude et une méthode, encore une fois, un esprit, qui,
significativement, fait moins la synthèse que la symbiose de la modernité et
de la négrité.

1- Le rôle social politique

Libérer le peuple revient à revendiquer sa liberté politique et culturelle et


à faire connaître à l'occident les aspirations des peuples asservis.

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2- Le rôle d’outil esthétique

Au moment où le Sénégal obtient son indépendance de la France, en


1960, de nouvelles formes d'art émergent sous l'impulsion des actions
entreprises par le président Léopold Sédar Senghor. Homme de lettres, amateur
d'art, mécène et ardent défenseur de la Négritude, Senghor annonce les critères
d'une esthétique négro-africaine dans un article publié pour la première fois en
1956.

Senghor croit fermement que les arts africains, modernes de surcroît,


sauveront l'homme noir et montreront au monde entier la valeur réelle de la
culture africaine. Agissant selon ses convictions, le président sénégalais instaure
une importante politique culturelle qui a pour trame de fond l'idéologie de la
Négritude. Il fait alors mettre en place de nouvelles structures culturelles
favorisant l'éclosion de nouveaux arts plastiques.

III- LUTTE OPPOSANTS ET MILITANTS


1- Opposants de la négritude

On a encore en mémoire la querelle qui opposa, dans les années 1960,


Wole Soyinka à un autre géant de la littérature africaine, Léopold Sédar
Senghor. Pour railler le concept de « négritude » forgé par le poète sénégalais
(avec ses amis martiniquais Aimé Césaire et guyanais Léon-Gontran Damas), et
défini comme « l’ensemble des valeurs de civilisation du monde noir »,
l’écrivain nigérian avait inventé le terme de « tigritude ». Pour Soyinka, le tigre
n’a pas besoin de proclamer sa tigritude, il bondit sur sa proie. Il s’en explique
aujourd’hui : « Pourquoi fallait-il gaspiller notre énergie dans de vaines
rhétoriques alors que notre continent se débattait dans des problèmes politiques
et économiques insurmontables ? La situation nécessitait que l’on agisse avant
tout. »
Soyinka va toutefois peu à peu infléchir sa position : « Ma réflexion sur la
question de la négritude a beaucoup évolué à partir du moment où
j’ai compris que la libération des Africains francophones passait nécessairement
par l’affirmation de l’identité noire. Les Senghor, les Césaire, les Damas étaient
les produits typiques de la colonisation française, qui, en voulant faire de l’élite
noire des Français à part entière, ont déclenché ce mouvement de rébellion

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intellectuelle et poétique. On a assisté à un phénomène similaire dans les


colonies portugaises où l’assimilation des autochtones était la politique
officielle. Les Anglais, pour leur part, s’étaient toujours gardés de s’immiscer
dans la vie culturelle de leurs sujets africains tout simplement parce qu’ils les
croyaient incapables de s’adapter à la culture britannique,
nécessairement supérieure. »

2- Militant de la négritude

La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'entre-


deux-guerres, rassemblant des écrivains francophones noirs, comme Aimé
Césaire, Léopold Sédar Senghor, les sœurs Paulette et Jeanne
Nardal (considérées comme les figures inspiratrices du mouvement), Jacques
Rabemananjara, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René
Depestre. Lié notamment à l'anticolonialisme, le mouvement influence par la
suite de nombreuses personnes proches du Nationalisme noir, s'étendant bien au-
delà de l'espace francophone.

Dans Négritude Agonistes, Christian Filostrat publie le numéro 3 (mai


- juin 1935) de L'Étudiant Noir, journal mensuel de l’Association des étudiants
martiniquais en France, dans lequel Aimé Césaire a initialement forgé le terme
« négritude ». Dans la rubrique « Conscience Raciale et Révolution Sociale » de
ce numéro de L'Étudiant Noir, Césaire revendique l'identité noire et sa culture,
d'abord face à une « francité » perçue comme oppressante et instrument de
l'administration coloniale française (Discours sur le colonialisme, Cahier d'un
retour au pays natal). Césaire l'emploie de nouveau en 1939 lors de la première
publication du Cahier d'un retour au pays natal. Le concept est ensuite repris
par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d'ombre, qui l'approfondit,
opposant « la raison hellène » à l'« émotion noire » :
« Nuit qui me délivres des raisons des salons des sophismes,
des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés
Nuit qui fond toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l'unité
première de ta négritude. »
Auparavant, sans que le mot soit revendiqué, le sociologue et militant
panafricain W. E. B. Du Bois avait dans son ouvrage Les Âmes du peuple
noir (1903) commencé à poser les caractéristiques de la négritude. En France,
la Revue du monde noir contribue à diffuser ce mouvement d'idées. Selon la
spécialiste de la littérature noire Lilyan Kesteloot, c'est en juin 1932, avec la
publication de Légitime défense par un groupe d'étudiants (Étienne Léro, René
Ménil et d'autres militants marxistes) que la pensée de la négritude est
constituée : dénonciation de la honte de soi, du mimétisme et de la
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dépersonnalisation, critique du capitalisme colonial, etc… Pour Aimé


Césaire, « Ce n'est pas nous qui avons inventé la négritude, elle a été inventée
par tous ces écrivains de la Negro Renaissance que nous lisions en France dans
les années 1930 ». René Maran, auteur de Batouala, est généralement considéré
comme un précurseur de la négritude.
Claude McKay (1889-1948), poète, romancier, de langue anglaise,
jamaïcain puis américain, est un inspirateur possible de la "Négritude",
avec Ghetto noir (1928), Banjo (1929), etc.

3- Les outils de combats de la négritude

La première négritude s’est exprimée surtout dans la poésie — les


fondateurs du mouvement publiaient des recueils individuels ainsi que des
anthologies, dont la plus célèbre est l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et
malgache de langue française, préparée par Senghor, éditée en 1948 avec la
préface de Jean-Paul Sartre. Nombreux étaient à la même époque différents
périodiques qui laissaient la parole aux intellectuels noirs africains et antillais;
les publications ne se limitaient pas à la poésie, ou à la littérature, les textes du
domaine de la culture, civilisation, philosophie, sociologie y occupaient une
place importante. Ces titres de presse n’avaient pas toujours de longue vie :
L’Étudiant noir paraissait dans les années 1934/1935 1, Tropiques —
1941/1943, mais ils permettaient une expression libre, inconnue avant. Il est
possible de noter à quel point leur survie était souvent difficile à l’exemple de
Légitime défense, le cas particulier du périodique édité en un seul numéro 2.
Toutefois, le cas de Présence Africaine, fondée en 1947 par Alioune Diop et
sortant jusqu’à nos jours, prouve que l’adaptation aux conditions du moment —
cf. la fondation de la maison d’édition éponyme — rendait possible une vie de
longue durée. Postérieurement, après la Seconde Guerre mondiale, la négritude a
revêtu de nouvelles formes, elle s’est mise à la prose et les années 50 voient
paraître nombre de romans originaux dotés d’une expression forte. Cette
création romanesque ajoute des éléments nouveaux aux apports de la première
période. Les romans contiennent des éléments ethnographiques, glorifient
l’Afrique précoloniale et restituent la mémoire en rappelant les figures
prestigieuses de l’histoire, tels les écrits de Djibril Tamsir Niane ou de Birago
Diop. Nombreuses sont les œuvres autobiographiques, dont celles de Mongo
Beti ou d’Ousmane Sembène, qui s’appuient sur les expériences vécues des
sociétés coloniales et deviennent, avec l’évolution des héros, de véritables
romans d’apprentissage. Conscients des changements qui s’opèrent dans le
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monde et dans les mentalités, les écrivains s’interrogent également sur les
rapports souvents difficiles et conflictuels entre la tradition et la modernité. Il
faut reconnaître que ces problèmes ne sont pas nécessairement présentés sous un
jour dramatique et sont à l’opposé de toute martyrologie, comme en témoignent,
Camara Laye dans L’Enfant noir, ou bien Bernard Dadié dans Climbié.

CONCLUSION

Ma conclusion sera que la négritude, loin d'être rejetée, est la raison


d'être de la très grande majorité, sinon des meilleurs, des écrivains, artistes et
intellectuels noirs. Je n'en veux pour preuve, encore une fois, que le succès du
Premier Festival mondial des Arts nègres, auquel participèrent trois nations
aussi authentiquement arabes que le Maroc, la Tunisie et la République Arabe
Unie. On y joua même, en anglais, une pièce de WoIe Soyinka, à laquelle
l'Ambassadeur du Royaume-Uni ne comprit pas grand-chose par le fait qu'elle
était écrite et jouée en dialecte anglais du Nigeria, en « petit nègre » diraient les
Français. D'où vient que, si le zèbre ne parle pas de ses zébrures, il ne peut s'en
défaire. Ce qui prouve leur réalité. Un fait plus significatif me semble être la
décision du comité d'organisation du Festival, où voisinent Négro-africains et
Négro-américains, francophones et anglophones, de ne pas se dissoudre, mais de
préparer le prochain Festival, qui aurait lieu dans un pays anglophone. Il y a
mieux. Déjà la négritude participe à l'édification de la civilisation de l'Universel.
Elle y participe, 20 ÉTUDES FRANÇAISES III, I depuis le début du siècle, par
l'art nègre et le jazz, le surréalisme et la réhabilitation de la raison intuitive.
Depuis le début du siècle, on ne sculpte ni ne peint, on ne chante ni ne danse, on
ne sent ni ne pense plus de la même façon. On ne marche plus, on ne rit plus
comme auparavant. Et cette participation de la négritude a été d'autant plus forte,
d'autant plus universelle qu'elle se faisait, en grande partie, par le détour des
États-Unis d'Amérique, la nation la plus puissante du monde contemporain. Je
pourrais dire: c'est notre revanche. Mais le temps de la revanche est passé, celui
de la négritude militante où il fallait s'opposer pour se poser. Nous sommes au
temps de la convergence panhumaine. Notre fierté est que, grâce à l'apport de
nos valeurs de civilisation, l'humanisme du XXe siècle soit plus humain, donc
plus vrai, parce que formé par la totalité des hommes sur la totalité de notre
planète Terre.

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Bibliographie

 Aimé Césaire, Cahier d'un retour au pays natal 1939 dans la revue Volontés,
réédité en 1956, Présence Africaine
 Stanislas Spero Adotevi, Négritude et négrologues, Paris : Éditions Le
Castor Astral, 1972 réédité en 1998
 Léon-Gontran Damas, Poètes d'expression française, Paris : Éditions du
Seuil, 1947
 Christian Filostrat, Negritude Agonistes, Africana Homestead Legacy
Publishers 2008, (ISBN 978-0-9818939-2-1)
 Lilyan Kesteloot, Histoire de la littérature négro-africaine, Karthala, AUF,
2004 (mise à jour), 386 p. (ISBN 2-84586-112-5)
 Mouhamadou Kane, Birago Diop, l'homme et l'œuvre, Paris : Présence
Africaine, 1971
 Sélim Lander, Crépuscule de la négritude[source insuffisante]
 (en) I. L.Markovitz, Leopold Sedar Senghor and the Politics of Negritude,
New York, Atheneum, 1969, VIII-300 p. (Thèse)
 Léopold Sédar Senghor, Liberté 1 : Négritude et humanisme, Paris: Éditions
du Seuil, 1964.
 Léopold S. Senghor, « Qu'est-ce que la négritude ? », Études françaises,
vol. 3, n° 1, 1967, p. 3-20 (lire en ligne [archive]).
 René Piquion, L'épopée d'une torche, Deschamps, Port-au-Prince, 1979
 Léopold Sédar Senghor, Ce que je crois, Paris : Grasset, 1988
 (en) Véronique Tadjo, Latérite/Red Earth, Spokane, WA : Eastern
Washington University Press, 2006
 Peter Thompson, Négritude et nouveaux mondes - poésie noire : africaine,
antillaise, et malgache, Concord, MA : Wayside Publishing, 1994
 M. Steins, Les antécédents et la genèse de la négritude senghorienne, Paris,
Université de Paris III, 1981, 3 t., 1346 p. + 9 p. (Thèse d’État)
 Annie Urbanik-Rizk, Étude sur Aimé Césaire : Cahier d'un retour au pays
natal, Discours sur le colonialisme, Ellipse Marketing, 1998 (ISBN 978-
2729844127)
 Karfa Diallo, Matins noirs, essai poétique pour une nouvelle négritude.
Édition Ex Æquo10, Collection Hors cadre, Châlons en Champagne, 2010.
 Supra-négritude, essai, éditions Fiat Lux, 2013, préface de Grégoire
Biyogo (ISBN 979-1091157018)
 Black Nihilism, essai, éditions New African Cultures Éditions,
2014 (ISBN 978-2955002902)

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 Obscure époque, fiction géopolitique, éditions New African Cultures


Éditions, 2016, préface de Rockin' Squat (ISBN 978-2805203053)
 L'Afrique libre, ou la mort, récit politique, édition Groupe CCEE, 2018,
préfaces de Biram Dah Abeid, Alexandre Douguine, Élie Domota, Pedro
Biscay, Djimon Hounsou, Ganiou Soglo et Nicolas Anelka (ISBN 979-
1091157292

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